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Étampes

Étampes (prononcé [e.ɑ̃p] ) est une commune française située dans le département de l'Essonne, en région Île-de-France située à cinquante kilomètres au sud-ouest de Paris et soixante kilomètres au nord d'Orléans.

Étampes
Étampes
L'hôtel de ville, maison de commune restaurée et agrandie de 1851 à 1853 par les architectes municipaux Pierre et Auguste Magne[2].
Blason de Étampes
Blason
Étampes
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
(sous-préfecture)
Arrondissement Étampes
(chef-lieu)
Intercommunalité CA de l'Étampois Sud-Essonne
(siège)
Maire
Mandat
Franck Marlin
2020-2026
Code postal 91150
Code commune 91223
Démographie
Gentilé Étampois
Population
municipale
26 251 hab. (2020 en augmentation de 7,13 % par rapport à 2014)
Densité 642 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 03″ nord, 2° 09′ 41″ est
Altitude Min. 66 m
Max. 156 m
Superficie 40,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Étampes
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Étampes
(bureau centralisateur)
Localisation
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Étampes
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Étampes
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Étampes
Liens
Site web https://www.mairie-etampes.fr/

    Étampes est le chef-lieu de l'arrondissement d'Étampes.

    Ville royale fortifiée depuis le Moyen Âge, comté et pairie devenus duché donné en apanage à trois favorites successives, adhérente au label Villes et pays d'art et d'histoire, Étampes est depuis toujours le principal centre urbain de l'Étampois, aux confins de l'agglomération parisienne et des grandes plaines de Beauce. Principale cité du Sud essonnien, carrefour de voies de communication, elle rayonne économiquement et culturellement sur l'ensemble des villages voisins et marque sur la route nationale 20 l'entrée sud de la région Île-de-France, comme auparavant du domaine royal. Sillonnée par de nombreux cours d'eau, elle était parfois surnommée la « Petite Venise » à cause des anciens canaux qui alimentaient les trente-deux moulins[3]. Dans une lettre à sa fille Léopoldine datée du , Victor Hugo la décrivait ainsi : « Étampes, c'est une grosse tour entrevue à droite dans le crépuscule au-dessus des toits d'une longue rue[4]. » Commune au charme préservé, elle a servi de décor à diverses œuvres cinématographiques.

    Ses habitants sont appelés les Étampois[5] - [Note 1].

    Géographie

    Localisation

    Étampes est située à l'extrémité sud de l'agglomération parisienne, aux portes nord de la région naturelle de la Beauce, dans la vallée et sur les coteaux de la Juine, sur un terrain étagé de 66 à 156 mètres d'altitude. Elle repose sur des couches d'argile dans le creux de la vallée, de sable couvrant du grès sur les plateaux. Les formations sableuses des environs abritent plusieurs sites fossilifères qui ont servi de référence à Alcide d'Orbigny pour la définition d'un étage géologique stampien (de Stampae, nom latin d'Étampes)[6].

    La commune occupe une superficie de 4 092 hectares représentant schématiquement un T dont le pied serait orienté vers le sud-ouest, avec une hauteur de jambe de 9,3 kilomètres et 14 kilomètres de large, terrain principalement occupé par les exploitations agricoles ou les bois sur 3 731,02 hectares soit 81 % du territoire communal. L'Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48°26'09" N et 02°09'47" E au point central de son territoire[7].

    La ville est située au carrefour de deux axes importants de communication, la route nationale 20 qui la traverse du nord au sud sur la totalité de son territoire et la route nationale 191 devenue RD 191 qui coupe la commune d'ouest en est. S'ajoute, en parallèle ouest de la route nationale 20, la voie ferrée empruntée par la ligne C du RER qui y dessert deux gares : celle d'Étampes et le terminus de Saint-Martin-d'Étampes.

    Située dans la partie sud du département, Étampes se trouve à 50 km au sud-sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, 31 km au sud-ouest d'Évry, 15 km au sud-ouest de La Ferté-Alais, 15 km au sud-est de Dourdan, 19 km au sud-ouest d'Arpajon, 23 km au nord-ouest de Milly-la-Forêt, 25 km au sud-ouest de Montlhéry, 31 km au sud-ouest de Corbeil-Essonnes, 32 km au sud de Palaiseau, 49 km à l'est de Chartres et 62 km au nord-est d'Orléans.

    La commune est aussi située à 114 km au sud-ouest de son homonyme Étampes-sur-Marne[8].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Commune au territoire étendu, Étampes dispose de nombreuses frontières terrestres avec les cités voisines. Au nord, la commune est limitrophe de Brières-les-Scellés, Morigny-Champigny l'entoure du nord-est à l'est, jusqu'à la petite frontière avec La Forêt-Sainte-Croix elle aussi à l'est. Au sud-est se trouvent les deux communes d'Ormoy-la-Rivière et Boissy-la-Rivière. Au sud, Saclas et Étampes possèdent une frontière commune, sur une partie matérialisée par la route nationale 20, puis Guillerval au sud-ouest. À l'ouest se trouvent les villages de Chalo-Saint-Mars et Saint-Hilaire tandis que le nord-ouest est occupé par Boutervilliers sur une petite frontière et surtout Boissy-le-Sec.

    Géologie et relief

    Extrait de la coupe géologique détaillée montrant la couverture sédimentaire du Bassin parisien : profondeur de la coupe : 3 500 m. © AGBP.
    Panorama d'Étampes.

    Le relief d'Étampes se développe entre les soixante-six mètres relevés dans le centre-ville à proximité du cours de la rivière d'Étampes et les cent cinquante-six mètres relevés sur le plateau à proximité du hameau de la Montagne[9]. La commune est pour sa majeure partie construite dans la vallée encaissée de la Juine. Deux plateaux, occupés par des terrains agricoles sont situés au nord-ouest et au sud-est du centre-ville. Au sud de l'île de loisirs, le relief se poursuit par un rehaussement à proximité du hameau des Hauts Carnaux, en partie situé sur la commune voisine d'Ormoy-la-Rivière.

    L'étude du sous-sol caractéristique de la commune au XIXe siècle a conduit à l'appellation de la période du Stampien (entre 34 et 28 millions d'années). Il comporte notamment une couche de calcaire d'Étampes dans lequel sont emprisonnés des fossiles de micro-organismes et de végétaux, surmontée de sable de Fontainebleau, et supportée par une couche d'argile à silex et de craie imperméable[10].

    La transgression marine dans cette région, liée à la Distension Oligocène, se développe au Stampien avec une succession latérale de faciès lithologiques passant d'affleurements de calcaires marneux à des faluns. La sédimentation se manifeste ensuite par un dépôt sableux, les Sables de Fontainebleau, épais d'environ 50 m (puissance maximale de 70 m atteinte dans la région de Trappes, Orsay et Etampes). Cette période est caractérisée par des sédiments marins d'origine détritique sous un climat chaud (méditerranéen à subtropical) issus de l'érosion des niveaux sableux de l'Éocène abondants sur les rivages nord du Bassin parisien. Le dépôt de ces sables commence ainsi en environnement marin de type estran et se termine en domaine continental par la formation de dunes éoliennes. Selon le modèle de grésification de Thiry[11], ces sables, lessivés par une circulation de nappe captive qui a provoqué leur décarbonatation, libèrent de la silice mise en solution par ces nappes, ce qui conduit à leur sommet à la formation de lentilles de grès par précipitation localisées en bandes étroites orientées WNW–ESE. Ces Grès de Fontainebleau se développent généralement dans la partie supérieure de la masse de sable, se transformant progressivement en dalles de grès, que l'on observe aujourd'hui sur les platières et les chaos en forêt de Fontainebleau, par exemple[12].

    Lorsque la mer stampienne se retire à la fin de l'Oligocène, elle laisse derrière elle, de l'Orléanais à la Normandie, un grand lac où se déposent des calcaires lacustres (calcaire d'Étampes, calcaire de Beauce) jusqu'à l'Aquitanien[13]. Le comblement de ce lac se traduit par une masse calcaire qui peut atteindre 30 m d'épaisseur dans la région d'Étampes et présenter plusieurs faciès types aussi bien latéralement que verticalement : bancs compacts et homogènes, calcaires bréchiques à lits de calcaires rubanés (croûtes alguaires), calcaire marno-crayeux tendre, calcaire vermiculé, ou encore calcaire dur beige siliceux, meuliérisé lorsque le lac de Beauce s'est asséché. Après sa formation, le calcaire subit une karstification qui laisse de nombreux conduits, dolines et grottes, plus tard comblés par des matériaux détritiques. Les dépôts quaternaires façonnent les paysages que nous connaissons aujourd'hui. Lors des périodes périglaciaires, des heads empâtent les reliefs tandis que les vents glacés déposent un épais manteau de limon loessique sur les plateaux. L'alternance de plateaux céréaliers fertiles et de vallées vertes caractérise ainsi cette région. La vallée de la Juine au niveau d'Étampes traduit cette histoire géologique : les dépôt quaternaires correspondent aux alluvions sablo-argileuses qui tapissent le fond de la vallée et reposent sur une couche de tourbe. Les coteaux sont faits de sables (sable fin ou sable coquillier) et l'entablement du plateau est constitué de calcaire[14].

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Juine et par tout un réseau de cours d'eau forcés, constitué à partir de l'an mil environ pour faire tourner les roues des moulins qui ont fait sa richesse jusqu'au XIXe siècle : les eaux de la Louette et de la Chalouette, affluents de la Juine, ont été réunies au niveau des Portereaux pour former ce qu'on a appelé la rivière d'Étampes, qui traverse le centre-ville. Elles y sont rejointes par celles du Juineteau, artificiellement divisées en sept bras dont quatre portent les noms de rivière de l'Arche, ruisseau de Guillerval, ruisseau de la Filature et ruisseau de la Filière[15] et qui drainent une zone autrefois marécageuse. Le Juineteau traverse également le quartier Saint-Pierre où il irrigue des jardins. Étampes comptait seize moulins à blé (provenant de la plaine céréalière de Beauce), un moulin à foulon, un à chamois, un à tan, deux tanneries en cuir fort et en veau, une mégisserie, une chamoiserie pour traiter les produits issus des troupeaux de moutons de la Beauce (laine, cuir), Étampes étant réputé pour la qualité de ses gants[16].

    Climat

    Étampes, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l'année. En moyenne annuelle, la température s'établit à 10,8 °C, avec une maximale de 15,2 °C et une minimale à 6,4 °C. Les températures réelles relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de 38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densité urbaine de la banlieue par rapport à Paris, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an, toutefois un peu inférieur au nord du département par la présence plus fréquente de brume à proximité des cours d'eau et des champs. Les précipitations sont réparties également sur l'année, avec un total de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.

    Données climatiques à Étampes.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[17] - [18].

    Urbanisme

    Typologie

    Étampes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [19] - [20] - [21]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Étampes, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[22] et 30 688 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[23] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25] - [26].

    La ville était sous l'Ancien Régime divisée en cinq paroisses nommées Saint-Martin, Saint-Gilles, Saint-Basile, Notre-Dame et Saint-Pierre. Dépendant de celle de Saint-Martin, le Petit-Saint-Mars était encore un hameau. Chaque quartier avait alors une physionomie et une vie propre. À la Révolution, Notre-Dame, Saint-Basile et Saint-Pierre furent regroupés en une seule paroisse.

    Aux XIXe et XXe siècles, la topographie de la ville fut profondément modifiée à plusieurs reprises. En premier lieu, le tracé de la voie de chemin de fer Paris-Orléans a coupé pendant longtemps le centre-ville du plateau de Guinette, et empêché son extension de ce côté-là. Après guerre, une nouvelle voie transversale fut ouverte, suggérée par les cicatrices du bombardement du , l'avenue de la Libération, qui a redessiné les frontières du centre-ville en l'agrandissant aux dépens du quartier Saint-Gilles. Enfin, en 1962, la création d'une déviation de la route nationale 20 séparait du centre-ville l'une de ses parties qui désormais appartient au quartier Saint-Pierre et marquait en même temps la limite entre Saint-Martin et le Petit-Saint-Mars devenus contigus.

    Désormais, le quartier du centre-ville comprend donc les anciennes paroisses de Notre-Dame et de Saint-Basile, augmenté d'un côté d'une fraction du quartier Saint-Gilles, et amputé par ailleurs de tous les côtés, par la route nationale 20 du côté de Saint-Pierre, et au nord par le développement du quartier Saint-Michel. Le plateau de Guinette, de l'autre côté de la voie de chemin de fer, a commencé son urbanisation à partir des années 1960 avec la construction de nombreux grands ensembles, et constitue aujourd'hui un quartier entièrement nouveau, qui connaît une belle vitalité malgré son classement en zone urbaine sensible puis quartier prioritaire, tout comme la Croix de Vernailles[27].

    Plusieurs hameaux sont répartis sur le territoire à la périphérie de la ville. On peut citer Valnay et Pierrefitte à l'ouest, le Chesnay au nord-ouest, l'Humery et les Hauts Carnaux au sud. L'Insee découpe la commune en neuf îlots regroupés pour l'information statistique soit Saint-Michel et Saint-Michel Est, Saint-Pierre, Guinette 1 et 2, Centre-ville, Saint-Gilles, Saint-Martin et Saint-Martin Sud[28].

    Occupation des sols

    Occupation des sols en 2008.
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 13,8 % 635,43
    Espace urbain non construit 6,3 % 289,71
    Espace rural 79,9 % 3 674,31
    Source : Iaurif-MOS 2008[29]

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 11 649, alors qu'il était de 10 879 en 2014 et de 9 928 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 88,8 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 10 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 32,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 66,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Étampes en 2019 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (1,7 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 44,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (44,2 % en 2014), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Étampes en 2019.
    Typologie Étampes[I 1] Essonne[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 88,8 91,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,1 1,7 9,7
    Logements vacants (en %) 10 6,6 8,2

    En 2009, la commune disposait sur son territoire de deux mille quatre cent douze logements sociaux[30], soit 26 % du parc total de logements, au-dessus des prescriptions de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU).

    Infrastructures routières

    La commune est desservie par la route nationale 20 qui permet de rallier rapidement Paris à la Porte d'Orléans ou, plus proche, la Francilienne à vingt-trois kilomètres au nord. La route nationale 191 devenue RD 191, qui passe par le centre-ville, fait office de grande rocade pour la région et permet de rejoindre l'autoroute A10 à dix-neuf kilomètres à l'ouest, l'A11 et la route nationale 10 à vingt-six kilomètres à l'ouest et l'autoroute A6 à vingt-sept kilomètres au nord-est. Les routes départementales (anciennes nationales) 836 et 837, qui ceinturent le sud de l'Essonne, mènent l'une à Dourdan et Rambouillet à l'ouest, l'autre à Milly-la-Forêt et Fontainebleau à l'est.

    D'autres voies ont pour point de départ Étampes, la route départementale 21 vers l'ouest, la route départementale 821 qui fait une rocade ouest, complétée au nord par la route départementale 201, la route départementale 49 et la route départementale 721 vers le sud, la route départementale 63 vers l'est.

    Transport en commun

    La branche C6 de la ligne C du RER dessert dans la commune les deux gares d'Étampes et de Saint-Martin d'Étampes, son terminus. Elle relie la ville à la gare de la bibliothèque François-Mitterrand en trois quarts d'heure avec quatre trains par heure en horaire de pointe, dix minutes de plus et deux fois moins de trains en période creuse.

    La gare d'Étampes est de plus desservie par la ligne Paris - Orléans du TER Centre-Val de Loire, qui assure aux heures de pointe des liaisons directes en trente minutes avec Paris-Austerlitz. La gare de Massy-TGV est située à trente-trois kilomètres, elle est accessible avec un changement par le (RER)(C) ou directement par la route nationale 20.

    La commune est desservie par le réseau de bus Essonne Sud Ouest de transports urbains. Trois lignes spécifiques permettent au personnel du CEA de rallier ses sites à partir d'Étampes. Enfin la commune a mis en place des monospaces à destination des personnes âgées, qui circulent sur commande.

    Desserte aérienne

    L'aéroport Paris-Orly est situé à trente-six kilomètres au nord-est et accessible avec deux changements par le RER C, puis le RER B et l'Orlyval. L'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est quant à lui accessible avec un changement par les RER C puis B. Enfin sur la commune voisine de Guillerval se trouve l'aéroport d'Étampes-Mondésir, ouvert avec restrictions à la navigation de tourisme.

    Toponymie

    Toponymie de la ville

    Les formes les plus anciennes de la localité correspondent au territoire de la localité "pays d'Étampes ou Etampois": pago Stampensi vel Carnoteno en 587[31] - [32], sitam in territorio Stapense … sitam in Stampense[33], in terraturio Stampense en 615[34] - [35].

    Le nom de la bourgade d'Étampes proprement dit est attesté à partir du VIIe siècle par des inscriptions sur des monnaies mérovingiennes , Stampas 642-658[36], Stampae VIIe siècle[37], Castellum Stampis au XIe siècle, Stampae Vetulae en 1046[38], Stampas en 1073[38], Veteres Stampas en 1085[38], de Stampis en 1182[36], Stampae en 1194[38], Estampe en 1260[38], Estampes en 1370[38], Étampes sous le duc d'Orléans au XIVe siècle, Étampes la Vallée sur la cloche du duc de Berry à Notre-Dame en 1401, le duché d'Estempes (clément Marot) en 1537. L'orthographe Étampes semble s'imposer à partir de 1711, mais la carte de Cassini mentionne, encore, Estampes vers 1757[39], Étampes v. 1850[40].

    Il y a accord sur l'étymologie pour dire qu''Étampes est issu d'un dérivé germ. *stampon d'où procède l'allemand actuel stampfen "écraser, piétiner, renverser" et l'ancien français estamper "écraser, piler". Cependant la signification du nom d'Étampes reste discutée[41]. Il peut signifier pour certain "(fermes) renversées, détruites"[36], pour d'autre il signifierait plus vraisemblablement "lieu aménagé pour fouler", une sorte de moulin[42], ou "foulerie de grains" ou "grand pressoir" [43].

    Toponymie des quartiers & rues d'Étampes

    La toponymie des différents quartiers de la ville est transparente pour ceux qui reprennent la titulature de leurs églises : Saint-Basile, Saint-Martin, Notre-Dame, Saint-Gilles, Saint-Pierre-et-Saint-Michel, ces deux derniers lieux de culte ayant aujourd'hui disparu. De même, le nom du Petit-Saint-Mars vient de la chapelle qui y était dédiée à saint Médard (Mars est un diminutif de Médard) tout en le distinguant du village voisin de Chalo-Saint-Mars, également appelé Grand-Saint-Mars[44].

    Cependant, le quartier Saint-Martin s'est aussi appelé au Moyen Âge Étampes les Vieilles, d'où la tradition qui en a fait le berceau de la ville : Bernard Gineste y a relevé une confusion, la dénomination originelle étant Étampes les Veys, soit en ancien français les gués d'Étampes, là où l'on franchissait la Louette et la Chalouette sur la route de Paris à Orléans[45].

    Le quartier de Guinette doit quant à lui son nom à une très ancienne ferme, mentionnée sous ce nom dès le XVIe siècle et qui a longtemps été le seul lieu d'habitation du secteur. Le nom pourrait dériver de celui de l'un de ses propriétaires, dénommé Guinet.

    Les noms de certaines rues d'Étampes sont attestés dès le Moyen Âge central : la rue Evezard c'est-à-dire d'Évrard, la rue au Comte peut-être en rapport avec le comte de Montlhéry, la rue Darnatal, section de l'actuelle rue de la République dont le nom signifierait nouvel étal, par allusion à une boucherie fondée par Philippe Auguste. La section suivante de la rue de la République, jusqu'à Saint-Pierre, s'appelait le Perray, parce que c'était une chaussée empierrée pour assurer le passage dans une zone marécageuse.

    Histoire

    Antiquité

    À l'époque gallo-romaine, Étampes était un bourg qu'on situe aujourd'hui dans l'actuelle zone industrielle. Son cimetière, apparemment le plus vaste d'Île-de-France connu à ce jour, a été localisé en 2006. Dès le XVIIe siècle, des trouvailles ont été faites dans ce secteur prometteur pour l'archéologie. Des fouilles encore en cours en 2008 ont par ailleurs mis au jour à Saint-Martin les restes d'une villa rustica gallo-romaine.

    Mérovingiens & Carolingiens

    La toponymie indique l'apparition de la bourgade d'Étampes vers 587 sous les Francs. Elle est le chef-lieu d'un territoire fiscal "pago Stampensi", "pays d'Étampes", contrôlé par un comes (comte), qui aboutit quelques siècles plus tard à l'Étampois, mais à l'époque carolingienne ce territoire ne devient pas un comté et attend la fin du XIIIe siècle pour le retrouver.

    Au VIe siècle, Grégoire de Tours fait état d'une guerre qui aurait à son époque ravagé le pays d'Étampes, sans plus de précision. Au siècle suivant a lieu, du côté de Saint-Martin, un combat resté connu sous le nom de bataille d'Étampes, le 25 décembre d'une année qui n'est pas déterminée avec certitude, traditionnellement 604. L'armée du roi de Neustrie Clotaire II, commandée par le maire du palais Landéric, y est défaite par les troupes coalisées de Thierry II et Thibert II, rois de Bourgogne et d'Austrasie.

    Les Capétiens

    Enluminure du folio 8 (verso) du mois d'août extraite du livre d'heures Les Très Riches Heures du duc de Berry, représentation du château d'Étampes au Moyen Âge[46].

    En 911, les troupes normandes de Rollon saccagèrent la ville. On connaît encore mal l'histoire du transfert progressif du noyau urbain principal dans l'actuel centre-ville. Récemment Bernard Gineste a développé l'idée que Saint-Basile était d'une fondation carolingienne, et que le périmètre de la place forte originelle, le castrum, attestée dès les environs de 936, était en contrebas, et encore très restreint au milieu du XIe siècle. Il n'aurait compris que quelques pâtés de maisons entre les actuelles rues du Petit-Panier, Sainte-Croix, de la Tannerie, Evezard et le début de la rue du Renard. Les fouilles archéologiques menées juste après par l'INRAP, d'abord sur le site de l'ancien Hôtel-Dieu puis rue de la République, sous la direction de Xavier Peixoto, ont confirmé ces hypothèses fondées sur l'étude d'une charte de 1046, importante pour l'histoire de la ville[Note 4].

    Helgaud de Fleury, ami et biographe du roi Robert le Pieux[47], attribuait à ce monarque et à son épouse Constance d'Arles, la construction d'un palais dans ce castrum, ainsi que celle d'une collégiale desservie par douze chanoines, nommée Notre-Dame. Il semble cependant que cette dernière fondation fût surtout le fait de la noblesse locale[Note 5]. Deux villes coexistaient alors : Estampes-le-Châtel et Estampes-les-Vieilles.

    Comme son grand-père Robert, Philippe Ier séjourne à plusieurs reprises à Étampes. Alors qu'il y hiverne en 1079, il tente d'y imposer son autorité à Hugues du Puiset, qui malmenait les clercs du Pays chartrain voisin. Mais ce vassal se rebelle et défait l'armée royale près du Puiset, humiliation dont la royauté ne se relève que sous le règne suivant, celui de Louis VI[Note 6].

    En 1123, Louis VI le Gros accorde une franchise aux marchands qui s'installaient dans le secteur inhabité qui séparait alors le quartier Notre-Dame du quartier Saint-Martin. Ce fut l'origine du peuplement du quartier Saint-Gilles[48].

    En 1130, le roi convoque dans la ville les archevêques de Sens, Reims et Bourges ainsi que des évêques et abbés parmi lesquels Bernard de Clairvaux, afin de juger lequel des deux prétendants d'alors est le pape légitime sur le plan canonique. Leur assemblée, restée le plus notable des conciles d'Étampes, se prononce en faveur d'Innocent II et refuse de considérer le dossier de son adversaire Anaclet II.

    C'est à nouveau à Étampes et toujours avec le concours de saint Bernard que le successeur de Louis VI, Louis VII le Jeune, réunit en 1147 le concile qui achève les préparatifs de la deuxième croisade.

    À cette époque se trouve au lieu-dit actuel du Temple la commanderie d'Étampes de l'ordre du Temple, comprenant entre autres une maison et une chapelle. C'était aussi un bailliage avant la dissolution de l'ordre en 1312.

    La place forte sert ultérieurement de prison à Ingeburge de Danemark, femme répudiée de Philippe Auguste. Ce roi avait fait d'Étampes une des douze bonnes villes de France, disant que c'était « une des meilleures cités du royaume après Orléans et Paris ».

    Par la suite, Étampes change plusieurs fois de seigneurs, ainsi quand Philippe le Bel l'érige en comté en 1298 pour son demi-frère Louis d'Évreux, puis lorsque Charles IV en fait une pairie en 1327 pour son neveu Charles d'Étampes.

    Le , la ville assiégée par Jean sans Peur est prise et revient au duché de Bourgogne. Mais en 1478, un arrêté du Parlement annula toutes prétentions féodales, la ville étant désormais sous la protection des rois de France. En 1484, c'est à Étampes que le roi Charles VIII signe les Statuts et ordonnances des cordonniers de Chartres.

    Temps modernes

    Carte d'« Estampes » selon Cassini.

    En 1514, la ville reçoit du roi l'autorisation d'élire un conseil municipal et de faire bâtir une maison commune.

    Étampes et les favorites royales

    François Ier donne le comté et la ville à sa favorite Anne de Pisseleu dont le mari, complaisant, est même créé duc d'Étampes en 1536, le territoire du nouveau duché est augmenté des terres de Dourdan et La Ferté-Alais. Cependant le bel hôtel qu'on appelle maison d'Anne de Pisseleu n'héberge jamais cette duchesse. Henri II en montant sur le trône enleve ce titre à la maîtresse de son père et l'attribue à sa propre favorite, Diane de Poitiers. Mais l'hôtel étampois dit de Diane de Poitiers n'est pas davantage la résidence de cette deuxième duchesse d'Étampes. Ensuite la famille de Vendôme reçoit Étampes en héritage de Gabrielle d'Estrées, favorite d'Henri IV, qui en est la souche. Charles Quint aurait dit d'Étampes : « c'est une belle rue ».

    Guerres de religion

    Pour la défense de Paris, le lieutenant général de l'armée royale, Antoine de Bourbon installe à Étampes une garnison et organise des réquisitions de grains dans les alentours, entre avril et [49]. À ces réquisitions s'ajoutent une mauvaise récolte et une peste qui survient en [50].

    La garnison abandonne la ville qui est prise par le prince de Condé le [50]. Les troupes protestantes l'occupent et y commettent de nombreuses dégradations, notamment dans les églises. Mais la victoire de l'armée royale à la bataille de Dreux permet au duc de Guise de mettre le siège devant Orléans et de forcer la garnison protestante d'Étampes à abandonner la ville le [51], avant son arrivée.

    En 1567, malgré l'organisation d'une milice bourgeoise, le comte de Montgomery prend la cité après un assaut le 17 octobre au cours duquel le couvent des Cordeliers est incendié[50]. Mais le 16 novembre le parti protestant doit une fois encore abandonner la ville[51], après la bataille de Saint-Denis. En 1569, la région est à nouveau ravagée par les mercenaires licenciés retournant en Allemagne après la bataille de Moncontour[52].

    En 1587, la ville constitue une ligue catholique qui se rallia à la Sainte-Ligue le [53]. Elle reçoit alors une garnison ligueuse, mais est prise très rapidement par les deux Henri (Henri III et Henri de Navarre), le , puis pillée pendant trois jours. Les chefs de l'armée interdisent les violences aux habitants, ce qui n'empêche pas des viols[54].

    Le 20 octobre de la même année, les ligueurs mettent le siège devant Étampes et y pénétrent le 23. Plusieurs magistrats catholiques sont ensuite massacrés. Dès le 5 novembre Henri IV reprend la cité sans combat, le gouverneur ligueur, le comte de Clermont-Lodève, étant abandonné par les bourgeois de la ville[55].

    En 1589, à la demande des habitants, le château et les fortifications sont démantelés.

    • Illustration du donjon d'Étampes.
      Illustration du donjon d'Étampes.
    • Plan en coupe du donjon d'Étampes.
      Plan en coupe du donjon d'Étampes.
    • Rez-de-Chaussée du donjon d'Étampes.
      Rez-de-Chaussée du donjon d'Étampes.
    • Premier étage du donjon d'Étampes.
      Premier étage du donjon d'Étampes.
    • Grande salle d'entresol du donjon d'Étampes.
      Grande salle d'entresol du donjon d'Étampes.
    • Deuxième étage du donjon d'Étampes.
      Deuxième étage du donjon d'Étampes.

    De la Fronde à la Révolution

    L'Orléanais - dont Étampes faisait partie - dans ses limites du XVIIIe siècle et les communes et départements actuels.

    Durant la Fronde, Turenne bat une armée frondeuse, privée de son chef Condé, le . L'armée royale fait ensuite le siège de la cité[56]. Cette même année, la ville frappée par la peste est secourue par saint Vincent de Paul.

    En 1712] le duché revient à la couronne.

    Un arrêt du indique la perception des droits de havage[57] pour le bourreau d'Étampes.

    Révolution française et Empire

    Le , le bailliage élit Jacques-Auguste de Poilloüe de Saint-Mars député de la noblesse aux états généraux.

    En 1790, la province de l'Orléanais est démantelée et le département de Seine-et-Oise créé.

    Le , les ouvriers, principalement agricoles, manifestent, excédés par la montée des prix des denrées de première nécessité. Cette guerre des farines a un retentissement important sur l'assemblée constituante. Par exemple la miche de pain dépasse la moitié de leur salaire journalier. La situation a évolué depuis 1774 : en effet le prix était auparavant garanti par les services du commerce des grains. Ce commerce n'étant plus surveillé, il devient l'objet de grandes spéculations. Le maire Jacques Guillaume Simoneau, questionné par la foule, est dépassé ; répondant qu'il est simplement dans l'incapacité d'intervenir, il est massacré. Ce lynchage provoque un grand émoi dans l'Assemblée législative. Elle réagit en instituant une Fête de la Loi, souvenir de ce , mémoire du "martyr" de la "liberté du commerce". Le petit peuple a en effet le sentiment d'être dupé par la déclaration des droits de l'homme qui masque un renversement important de valeurs : d'un pouvoir tutélaire protecteur des "petits" contre les commerçants, on passe à un pouvoir protégeant la liberté d'une autre classe, celle des commerçants[58].

    XIXe siècle

    Le eut lieu l'inauguration de la ligne de chemin de fer de Paris à Tours, qui relie alors la capitale à Orléans via Étampes en trois heures et demie[59].

    Le est inauguré théâtre, financé sur l'apport volontaire de contributeurs privés[60]. En 1859, la ville achète la ruine du donjon. Et en 1894 fut achevée la construction de l'hospice pour vieillards et de chirurgie.

    XXe et XXIe siècles

    En 1905 ouvrit la maternité du centre hospitalier. Le , trois malfaiteurs attaquent après la gare d'Étampes l'express no 16 en provenance de Toulouse, dérobant dix mille francs-or[61].

    Pendant la Première Guerre mondiale, le pensionnat Jeanne-d'Arc accueile un hôpital de 40 lits, l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) n°15, tandis que le collège Geoffroy-Saint-Hilaire devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°217[62].

    En 1923 Henry Dresch installe une usine dans la commune et y fabrique des motocyclettes jusqu'en 1939.

    La catastophe d'Etampes, photo publiée par Le Peuple du 21 mars 1931

    Le a lieu l'Accident ferroviaire d'Étampes lors duquel les derniers wagons du rapide no 23 Paris - Hendaye déraillent à l'entrée de la gare d'Étampes au passage sur un aiguillage, faisant dix morts et une quarantaine de blessés dans des conditions jamais vraiment élucidées.

    Étampes et l'aviation

    Louis Blériot prépare sa traversée de la Manche, en 1909, par un vol d'Étampes à Chevilly. Peu après, il installe, sur le territoire de la commune voisine de Guillerval, une école d'aviation à côté de laquelle Maurice Farman en installe une autre. Une troisième est créée à Étampes même, sur la route de Chartres, qui est rachetée par Armand Deperdussin. Pendant la Première Guerre mondiale, cette école d'aviation militaire d'Étampes est l'une des plus importantes de France, avec celles situées près des villes de Chartres, de Châteauroux, d'Istres, ou encore d'Avord[63].

    Les élèves de l'école Blériot en 1910.

    Étampes joue par là un grand rôle dans l'histoire de l'aviation naissante[64], celui de pépinière, car de nombreux pilotes de diverses nationalités viennent y apprendre à voler avant d'aller répandre dans leurs pays d'origine ce qu'ils avaient acquis dans ces trois écoles. Plus tard Marcel Bouilloux-Lafont, maire d'Étampes, est directeur de l'Aéropostale. C'est aussi à Étampes, sur la base aérienne 251 Étampes-Mondésir que naît la Patrouille de France, d'abord nommée Patrouille d'Étampes. C'est encore à Étampes que sont conçus les premiers drones, dès 1923[65].

    Durant la Première Guerre mondiale, les aviateurs belges peuvent occuper le terrain de Ville Sauvage. Jules Védrines vient essayer dans le plus grand secret le triplan Astoux mais l'avion à incidence variable s'écrase, n'ayant pu s'arrêter, dans les champs de blé le .

    Seconde Guerre mondiale

    Le , pendant la débâcle, une colonne de réfugiés venus du nord de la France et de Paris qui était prise au piège dans les embouteillages du centre-ville, est cruellement mitraillée par des appareils que de nombreux témoins encore vivants et crédibles identifient avec certitude, fort curieusement, comme italiens : épisode qui reste inexpliqué.

    Peu après et jusqu'en 1944, Étampes fut l'un des quartiers généraux de la Luftwaffe, causant à la ville, qui était aussi un carrefour ferroviaire important, un bombardement sévère le tuant cent quarante-et-un habitants et dix fois plus d'Allemands. Au cours de ce raid important, cent huit Lancaster et neuf Mosquito de la RAF, six bombardiers sont détruits.

    Libérée le , Étampes se trouve sur la célèbre Voie de la Liberté. La commune d'Étampes a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945[66].

    De 1945 à nos jours

    Le , des attentats attribués à l'OAS sont perpétrés contre les locaux du journal communiste La Marseillaise de Seine-et-Oise et contre le commissariat de police[67].

    Le , après le démembrement du département de Seine-et-Oise, la commune d'Étampes est intégrée au nouveau département français de l'Essonne et abandonne son ancien code commune, le 78223.

    Le , une professeur d'art plastique est agressée par un de ses élèves au lycée Louis-Blériot[68].

    Le , Étampes est pour la première fois ville-étape du Tour de France[69].

    Dans la nuit du 14 au , les pompiers d'Étampes ont été victimes d'un guet-apens dans le quartier de la Vallée Collin, en face du stade Laloyeau. Un pompier a été blessé à la jambe par un tir d'arme à feu[70]. Les pompiers ont du fuir les lieux pour leur sécurité.

    Politique et administration

    L'hôtel de ville d'Étampes.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [71], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Étampes[72]. En 1926, elle a perdu son statut de sous-préfecture, étant rattachée à Rambouillet (loi du et décret-loi du )[73], mais cela n'a pas entravé son développement, la population ayant plus que doublé depuis lors.

    La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne après un transfert administratif effectif le . Elle est redevenue le chef-lieu de l'arrondissement d'Étampes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune en est désormais le bureau centralisateur.

    Intercommunalité

    La ville est le siège de la communauté de communes de l'Étampois Sud-Essonne, créée en 2009 et qui succédait à la communauté de communes de l'Étampois, elle-même créée en 2003.

    Cette intercommunalité s'est transformée en communauté d'agglomération sous le nome de communauté d'agglomération de l'Étampois Sud-Essonne le .

    Tendances et résultats politiques

    Située en lointaine périphérie de l'agglomération parisienne, Étampes se rapproche du profil politique d'une ville importante de province, relativement à droite, privilégiant les candidats de droite aux élections présidentielles et les plébiscitant aux élections législatives et cantonales. Les électeurs ont également moins voté pour les candidats de gauche que le reste du département lors des dernières élections régionales (51,31 % pour Jean-Paul Huchon en Essonne[74] contre 48,36 % à Étampes) et européennes. Par ailleurs, les Étampois ont plus nettement rejeté le Traité constitutionnel européen que le reste de leur département, à 59,16 % contre seulement 50,71 % pour l'ensemble de l'Essonne[75]. Des sections du Parti socialiste et du Parti communiste sont installées dans la commune, représentatives pour le sud du département.

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives

    Résultats des derniers tours :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
    Élections cantonales et départementales

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections municipales

    Résultats des derniers tours :

    • Élection municipale partielle du : 67,65 % pour Jean-Pierre Colombani (LR) élu au premier tour, 32,35 % pour Mathieu Hillaire (LFI), 34,04 % de participation[96].
    • Élections municipales de 2020 : 53,85 % pour Franck Marlin (LR) élu au second tour, 27,88 % pour Mathieu Hillaire (LFI), 18,26 % pour Clotilde Douard (LREM), 41,39 % de participation[97].
    Élections référendaires

    Politique locale

    Après la démission d'office le de Franck Marlin de son mandat de maire à la suite de sa réélection comme député, des élections municipales sont organisées les 12 et afin d'élire un nouveau conseil municipal[100] - [101], au terme desquelles Jean-Pierre Colombani, ancien premier-adjoint, dont la liste a recueilli 67,65 % des suffrages, est fugacement élu maire[102]. En effet, celui-ci annonce sa démission pour motif personnel en , et Franck Marlin, devenu divers droite[103], annonce son souhait de redevenir maire d'Étampes, ce qui entrainerait sa démission de son mandat de député[104]

    La commune dispose d'un centre communal d'action sociale et est le cadre d'une OPAH.

    Liste des maires

    Trente-cinq maires se sont succédé à la tête de l'administration municipale d'Étampes depuis l'élection du premier en 1790.

    Liste des échevins et maires successifs[105] - [106].
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1944 avril 1953 Louis-Barthélémy Durand app. MRP Conseiller général d'Étampes (1955 → 1955)
    avril 1953 mars 1965 Berthe-Suzanne Vayne
    mars 1965 mars 1977 Gabriel Barrière Vétérinaire
    Président du district d'Étampes (1975 → ?)
    mars 1977 juin 1995 Gérard Lefranc PCF Employé du journal La Marseillaise
    Conseiller général d'Étampes (1976 → 1982)
    juin 1995 août 2017[109] - [110] - [111] Franck Marlin[112] RPR puis
    UMP-LR
    Ancien directeur de cabinet
    Député de l'Essonne (2e circ.) (1995[113] → 2020[114])
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député
    novembre 2017[102] - [115] 15 mars 2018[104] Jean-Pierre Colombani LR Chef d'établissement scolaire
    Ancien conseiller général d'Étampes (2001 → 2008)
    Président de la CA de l'Étampois Sud-Essonne (2014 → 2018)
    Démissionnaire
    avril 2018[116] - [117] juillet 2020 Bernard Laplace SE Dessinateur industriel retraité
    Vice-président de la CA de l'Étampois Sud-Essonne ( ? → 2020)
    juillet 2020[118] En cours
    (au 10 juillet 2020)
    Franck Marlin LR Vice-président de la CA de l'Étampois Sud-Essonne (2020 → )

    Jumelages

    Étampes a développé une association de jumelage avec :

    Équipements et services publics

    Étampes est la sous-préfecture et la principale ville du sud du département, elle accueille donc ses services.

    En 2010, le Trésor public et un hôtel des impôts, la Sécurité sociale et des représentations de la Caisse d'allocations familiales, de la DDASS, de l'Assedic et de l'ANPE sont présents. La DDE et la Banque de France, le Cadastre, ÉDF et GDF y disposent de bureaux d'accueil.

    Enseignement

    Les établissements scolaires d'Étampes sont rattachés à l'académie de Versailles.

    En 2010, la commune dispose de dix écoles maternelles (Elsa-Triolet, Jean-de-La-Fontaine, Éric-Tabarly Jacques-Prévert, Marie-Curie, Le Port, Pauline-Kergomard, Simone-de-Beauvoir, Hélène-Boucher et Louise-Michel), huit écoles élémentaires (André-Buvat, Les Prés, Louis-Moreau, Éric-Tabarly, Jacques-Prévert, Jean-de-La-Fontaine, Le Port et Hélène-Boucher)[120]. Trois collèges (Guettard, de Guinette et Marie-Curie), le lycée polyvalent Geoffroy-Saint-Hilaire et le lycée technologique Louis-Blériot accueillent les élèves du secondaire[121]. En 2007, le lycée Geoffroy-Saint-Hilaire s'est classé quinzième à l'échelle départementale avec 87 % de réussite au baccalauréat toutes filières confondues[122].

    La ville accueille également deux établissements privés sous contrat, l'Institution primaire, collège et lycée Jeanne-d'Arc[123] rattachée au diocèse[124] et la maison familiale rurale, cette dernière spécialisée dans l'enseignement de l'horticulture.

    Le conservatoire national des arts et métiers est installé dans la commune et le Greta occupe des locaux au lycée Geoffroy-Saint-Hilaire. Un réseau de soutien scolaire a été mis en place par la municipalité sur trois sites répartis sur le territoire. Le centre d'information et d'orientation dispose d'un point d'accueil. Hors périodes scolaires, les enfants sont accueillis par le centre de loisirs de Valnay.

    Santé

    Étampes accueille sur son territoire le centre hospitalier du Sud-Essonne. Il dispose d'un service d'urgences, de l'ensemble des services traditionnels d'un hôpital, d'une maternité avec néonatalogie, d'un laboratoire et d'un service de radiographie, d'échographie et d'imagerie médicale[125]. Le Service mobile d'urgence et de réanimation du sud-Essonne est basé dans cet hôpital[126]. Le centre accueille aussi une maison de retraite. S'y ajoutent la clinique du Val-de-Juine (actuellement fermée) et l'établissement public de santé Barthélémy-Durand, qui dispose de trois cent soixante lits, principalement en psychiatrie et pédopsychiatrie[127].

    La commune accueille aussi un centre de la protection maternelle et infantile[128] et un centre du planification familiale[129]. Une résidence d'accueil pour personnes âgées dispose de soixante-quinze logements adaptés et propose des services médicaux et d'aide au maintien à domicile.

    Cent quatre-vingt-neuf médecins[130] y exercent, pour la plupart dans les établissements de santé. Vingt et un chirurgiens-dentistes[131] et neuf pharmacies[132] sont implantés sur le territoire.

    Équipements culturels

    Le château de Valnay.

    Étampes est dotée d'un service municipal consacré à la culture, qui gère notamment la bibliothèque, l'école de musique, l'atelier d'arts plastiques, le théâtre qui favorise les créations contemporaines et le musée. Deux cinémas sont présents sur la commune, le complexe de La Rotonde et CinÉtampes, classé Art et Essai.

    Le théâtre, la salle des fêtes, la salle Saint-Antoine, l'espace Jean-Carmet et le château de Valnay accueillent les spectacles et manifestations culturelles. Trente-six associations agissent pour la promotion et la mise en valeur de la culture communale.

    Postes et télécommunications

    En 2010, trois bureaux de poste sont implantés en centre-ville[133], à Guinette[134] et à Saint-Martin[135]

    Justice, sécurité, secours et défense

    La ville accueille un tribunal d'instance et un conseil de prud'hommes. Pour la sécurité des biens et des personnes, elle dispose sur son territoire d'une caserne de gendarmerie, d'un commissariat de police et d'un centre de secours et d'incendie.

    En 2010, trois offices notariaux[136] et quatre avocats[137] y sont installés.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[138] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 26 251 habitants[Note 8], en augmentation de 7,13 % par rapport à 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7 0277 6878 3337 6938 1097 8967 9688 1578 083
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8 0668 2208 2287 7897 8407 7108 4618 5738 637
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9 0019 2459 4549 92510 0679 94410 61010 42511 890
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    13 51516 49319 65119 38621 45721 83922 56824 01324 422
    2020 - - - - - - - -
    26 251--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puis Insee à partir de 2006[139].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Ville frontière entre la Beauce et le Hurepoix, siège d'un ancien duché, d'une élection, d'un grenier à sel, d'un bailliage et d'un archidiaconé et doyenné, chef-lieu de district puis d'arrondissement dès 1793, Étampes a longtemps été une des villes les plus peuplées de la région et demeure la petite métropole du sud de l'Essonne. De 7 027 habitants en 1793 (deux fois plus que Rambouillet et autant que Fontainebleau), la population se stabilisa durant tout le XIXe siècle autour de 8 000 habitants, ne dépassant le seuil de neuf mille habitants que lors du recensement de 1901. Seule la guerre de 1870 fit chuter la population de cinq cents personnes, dont quarante-neuf morts aux combats[140]. L'arrivée du XXe siècle entraîna une croissance mesurée de la population, dépassant les dix mille habitants en 1926 et totalisant 10 425 Étampois au sortir de la Seconde Guerre mondiale, malgré les quatre cent soixante-huit victimes cumulées des deux conflits mondiaux[141]. Comme ailleurs dans le département mais de manière moins soutenue, les Trente Glorieuses permirent un accroissement rapide de la population, s'approchant des vingt mille résidents en 1975. Néanmoins, le relatif éloignement de la capitale freine ce développement, la commune n'atteignant que 23 300 habitants au recensement partiel de 2006. En 1999, 11 % de la population étampoise était étrangère, 16,3 % des foyers étaient composés de familles monoparentales, chiffre qui grimpe à 22,9 % dans la ZUS du plateau des Guinettes[142]. Parmi les résidents de nationalité étrangère, 2,3 % venaient du Portugal, 1,9 % du Maroc, 1,3 % de Turquie, 1,1 % d'Algérie et 0,1 % de Tunisie, d'Espagne et d'Italie[143].

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,9 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 12 307 hommes pour 12 980 femmes, soit un taux de 51,33 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[144]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,5
    3,9
    75-89 ans
    6,4
    11,5
    60-74 ans
    11,8
    20,1
    45-59 ans
    17,5
    20,2
    30-44 ans
    19,8
    21,0
    15-29 ans
    20,9
    22,7
    0-14 ans
    22,1
    Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[145]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Sports et loisirs

    La piscine de plein air à vagues du parc de loisirs d'Étampes.

    Un service municipal est spécialement consacré au sport. La commune dispose de plusieurs infrastructures sportives dont les COSEC Michel-Poirier et André-Gauthier, l'espace Jo-Bouillon, le gymnase René-Jouanny, les stades Laloyeau et du Pont-de-Pierre et la piscine Charles-Haury. S'y ajoutent l'île de loisirs d'Étampes et sa piscine à vague qui est le seul site d'Île-de-France à permettre la pratique du surf. L'aéroport d'Étampes Mondésir à proximité directe permet la pratique de sports aéronautiques tels que l'ULM ou le parachutisme.

    Trente-deux associations participent à la promotion des pratiques sportives sur la commune. La compagnie des archers d'Étampes évolue notamment en championnat de France de tir à l'arc. Les licenciés de l'Étampes triathlon club participent fréquemment aux rencontres internationales.

    Le , Étampes a été la dernière ville-étape du Tour de France 2008 avant Paris. Elle a aussi été la première ville-étape du Paris-Nice 2005.

    Cultes

    La paroisse catholique d'Étampes est rattachée au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et au secteur pastoral de Saint-Michel-de-Beauce-Étampes. Elle dispose de divers lieux de cultes dont les collégiales Notre-Dame-du-Fort et Saint-Martin, les églises Saint-Gilles et Saint-Basile et les chapelles de Guinette (Saint-Jean-Baptiste), Gérofosse (Notre-Dame-de-la-Trinité) et du centre hospitalier[146]. La fête patronale se tient le jour de la saint Michel et dure du dernier samedi de septembre au deuxième dimanche d'octobre.

    Le culte protestant est présent avec l'église baptiste, l'église évangélique pentecôtiste et l'église réformée de France à la chapelle de Guinette. L'église orthodoxe utilise parfois l'église Saint-Gilles pour célébrer.

    La communauté juive se réunit dans la salle Rabbi-Nathan-ben-Meschullam mise à sa disposition par le presbytère catholique de la rue Evezard.

    Une mosquée appelée mosquée du Centre est aussi installée sur la commune.

    En 2006, le tribunal administratif de Versailles avait annulé l'interdiction faite par la mairie de construire un lieu de culte de l'association des témoins de Jéhovah[147].

    • Église Saint-Basile.
      Église Saint-Basile.
    • Collégiale Notre-Dame-du-Fort.
      Collégiale Notre-Dame-du-Fort.
    • Collégiale Saint-Martin.
      Collégiale Saint-Martin.
    • Église Saint-Gilles.
      Église Saint-Gilles.

    Médias

    Les radios Rire et Chansons, Évasion FM, RFM, Sensations 89.2 FM (Anciennement Triangle FM) et Vibration disposent de fréquences à partir d'Étampes, ainsi que les radios du service public. Radio Plus y était installée et a cessé d'émettre en . L'hebdomadaire Le Républicain y dispose d'un bureau, comme le journal gratuit ParuVendu. Le quotidien Le Parisien disposant d'un bureau à Courcouronnes fait paraître son édition départementale de l'Essonne. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

    Économie

    Sous-préfecture et principale ville du sud de l'Essonne, Étampes connaît la situation d'une ville de grande banlieue, à mi-chemin de Paris, Chartres et Orléans, favorisée par les réseaux de transports que représentent la route nationale 20 et la voie ferrée commune au RER C et au TER Centre-Val de Loire. Elle est placée par l'Insee au cœur d'un bassin d'emploi de trente-trois communes et 45 705 habitants[148] totalisant en 2004 1 764 entreprises[149] et 16 267 emplois[150]. Trois zones industrielles, le parc d'activité SudEssor, la zone de Coquerive et celle du Bois-Bourdon occupent cent trente hectares sur le territoire communal[151] et accueillent la majeure partie des huit cent quarante-neuf entreprises[152]. La commune dispose d'une antenne de la chambre de métiers et de l'artisanat de l'Essonne[153].

    En 1999, 9 197 Étampois exerçaient une activité rémunérée, dont 44,5 % sur la commune[154], principalement des employés et ouvriers (35,3 et 29,3 %). La principale industrie locale est la construction mécanique. L'équipementier Faurecia est présent. Les centres commerciaux Carrefour, Intermarché et Leclerc sont grands pourvoyeurs d'emplois tertiaires, de même que les hôpitaux.

    Une foire est organisée le deuxième week-end de juin. Les marchés se tiennent le mardi au quartier Saint-Gilles et samedi à l'hôtel de ville. L'établissement Saria Industries Île-de-France de traitement des carcasses animales est inscrit au répertoire du registre des émissions polluantes, notamment pour ses prélèvements en eaux souterraines[155].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    Le chômage atteignait les 15,9 % de la population active en 2014[156], chiffre supérieur à la moyenne nationale (10,4 %). Et les inégalités sont importantes entre les habitants de la commune, où en 1999 le revenu moyen s'élevait à 13 933 euros par an alors que quatre-vingt-dix foyers fiscaux étaient redevables de l'ISF[157]. En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 116 , ce qui plaçait Étampes au 21 131e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[158].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Étampes 0,3 % 4,4 % 16,3 % 26,7 % 30,3 % 22,0 %
    Zone d'emploi d'Étampes 1,8 % 6,2 % 15,1 % 24,9 % 27,2 % 24,8 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Étampes 0,9 % 12,2 % 4,7 % 13,7 % 8,6 % 5,2 %
    Zone d'emploi d'Étampes 2,9 % 16,1 % 6,7 % 14,8 % 9,2 % 5,8 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[159]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La tour de Guinette vue depuis le parvis de la gare.

    La commune est adhérente au label Villes et pays d'art et d'histoire[160].

    Architecture militaire

    Son passé royal et de place forte a laissé à Étampes des traces dont :

    Architecture religieuse

    Étampes, capitale d'un comté puis d'un duché était aussi un centre religieux important sur la via Turonensis. Il en subsiste de nombreux édifices religieux dont :

    Architecture civile

    Son économie florissante entre Beauce et Paris et la richesse de ses notables permirent à la ville de se doter d'équipements tels que moulins, d'hôtels, de palais, qui subsistent aujourd'hui et sont pour la plupart classés ou inscrits aux monuments historiques :

    • L'hôtel d'Esprit Hattes dit de Diane de Poitiers.
      L'hôtel d'Esprit Hattes dit de Diane de Poitiers.
    • L'hôtel de Jean Lamoureux dit d'Anne de Pisseleu.
      L'hôtel de Jean Lamoureux dit d'Anne de Pisseleu.
    • L'hôtel Saint-Yon.
      L'hôtel Saint-Yon.
    • La maison de l'Écu de Berry, actuelle sous-préfecture.
      La maison de l'Écu de Berry, actuelle sous-préfecture.
    • Le palais de justice.
      Le palais de justice.
    • Le collège Guettard.
      Le collège Guettard.

    Petit patrimoine

    Un petit patrimoine nombreux et de qualité est réparti sur l'ensemble du territoire de la commune. On peut citer :

    • le menhir de Pierrefitte, classé monument historique depuis 1964[185] ;
    • le vieux pont de Saint-Martin ;
    • des puits, des lavoirs ;
    • la fontaine Cérès de marbre de Saint-Gilles[186] ;
    • la fontaine Cérès de fonte de Notre-Dame construite en 1893[187] ;
    • La Nymphe Louette de la rue Louis-Moreau) ;
    • de vieilles portes de maisons ;
    • la pergola de la Douce-France réalisée en 1925 et installée en 1934[188]
    • des sculptures d'André Deluol :
      • La Terre, ancienne école Gaston-Ramon ;
      • Le Corbeau et le Renard, école Jean-de-La Fontaine ;
      • Vénus anadyomène, école de musique, autrefois square de la Libération ;
    • le cimetière de Notre-Dame, ancien, avec de nombreuses sépultures en pierre[189].

    Patrimoine naturel

    Patrimoine gastronomique

    Potiron rouge vif d'Étampes.

    Étampes est réputée pour les variétés dites potiron rouge vif d'Étampes et mâche verte d'Étampes, ainsi que pour la friandise appelée Bûchette d'Étampes.

    Étampes au cinéma

    Par la proximité de Paris et leurs caractères préservés, les rues et bâtiments d'Étampes ont plusieurs fois servi de décor au tournage de scènes de films, téléfilms ou séries télévisées[193].

    Les décors, naturels ou remaniés, apparaissent dans :

    Étampes dans la peinture

    La commune a servi de décor pour plusieurs artistes peintres qui l'ont représentée dans leurs œuvres, dont Maurice Dainville qui a peint le Chemin des Vendons[204] et Henry Grosjean qui a peint La ville d'Étampes[205].

    Mythes, légendes et anecdotes

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Étampes :

    Moyen Âge

    Renaissance

    • Anne de Pisseleu.
      Anne de Pisseleu.
    • François Clouet, Dame au bain ; portrait supposé de Diane de Poitiers.
      François Clouet, Dame au bain ; portrait supposé de Diane de Poitiers.
    • Gabrielle d'Estrées (à droite).
      Gabrielle d'Estrées (à droite).
    • François Ravaillac.
      François Ravaillac.

    Grand Siècle

    Jean-Étienne Guettard.
    Étienne Geoffroy Saint-Hilaire par Ambroise Tardieu.

    Siècle des Lumières

    XIXe siècle

    Statue d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, place du théâtre[212].

    XXe siècle

    Automobiles Morisse, construites à Étampes vers 1900.
    Bernard Barny de Romanet près de son biplan Spad, en 1920.

    Héraldique, devise et logotype

    Drapeau de la ville.
    Blason de Étampes Blason
    De gueules à la tour crènelée d'or flanquée de deux tourelles en forme de guérite du même, la tour ouverte et ajourée de sable et chargée d'un écusson d'azur à trois fleurs de lys d'or, brisé en cœur d'un bâton péri en bande de gueules, chargé de trois lionceaux d'argent[220].
    Détails
    La tour accompagnée de guérite figure la façade de l'hôtel de ville, chargé des armes de France agrémentées du bâton des armes du comté de Vendôme, Louis-Joseph de Vendôme étant le dernier duc d'Étampes.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Le blason apparaît sur l' automotrice numéro Z5699 de la SNCF au titre du parrainage du matériel ferroviaire par les communes[221].

    La commune utilise parfois un drapeau armorié[222].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • [Billot, Chatenet & Fritsch 2001] Claudine Billot, Monique Chatenet et Julia Fritsch, Étampes, Canton entre Beauce et Hurepoix, Édition du Patrimoine, (lire en ligne).
    • P. Bonnet et B. Duclos, Étampes, Chroniques d'un siècle, Alan Sutton, .
    • [Cavaignac 2007] François Cavaignac (préf. Clément Wingler), La culture théâtrale à Étampes au XIXe siècle, Paris/Torino/Budapest etc., L'Harmattan, coll. « Univers théâtral », , 263 p. (ISBN 978-2-296-02314-7).
    • [Guibourgé 1957] Léon Guibourgé, Étampes : ville royale, Péronnas, La Tour Gile, , 252 p. (ISBN 2-87802-317-X).
    • [Klein 1988] Liliana Klein, Étampes d'hier et d'aujourd'hui, Étampes, Soleil natal, (ISBN 978-2-905270-00-9).
    • [Lefèvre-Pontalis 1920] Eugène Lefèvre-Pontalis, « Étampes », Congrès archéologique de France, LXXXIIe session tenue à Paris en 1919, Paris, A. Picard / Levé, vol. 82, , p. 3-49 (ISSN 0069-8881, lire en ligne).
    • [Legrand 1992] Maxime Legrand, Histoire d'Étampes, Lorisse,
    • [Malte-Brun & Dufai 1988] Victor A. Malte-Brun et Alexandre Dufai, Étampes et son histoire, éd. Bastion, , 2e éd..
    • [Marquis 1881] Léon Marquis, Les rues d'Étampes et ses monuments, La Tour Gile, , sur corpusetampois.com (lire en ligne).
    • [Saint-Périer 1938] René de Saint-Périer, La grande histoire d'une petite ville : Étampes, Édition du Centenaire de la Caisse d'Épargne (1838-1938), (réimpr. 1964-1969, Bulletin Municipal d'Étampes ; 2004, Lorisse), 142 p., sur corpusetampois.com (ISBN 978-2-84373-540-0 et 2843735408, lire en ligne).
    • [(collectif) 1989] Collectif d'auteurs, Étampes en Révolution : 1789, 1799, Amatteis, .
    • [(collectif) 2001] Le patrimoine des communes de l'Essonne, t. 1 (2 t.), Paris, Éditions Flohic, coll. « Patrimoine Des Communes », , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Étampes », p. 307–321.
    Géologie
    • [Pomerol et al. 1969] Charles Pomerol, Claude Bricon, Claude Guernet, François Ménillet, Jean-Pierre Michel, Michel Turland, Marcel Bournérias et François Morand, Notice explicative de la carte géologique au 1/5000 « Etampes » n°257 (XXIII-16), Orléans, éd. BRGM, (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Etampes », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. La forme Étaplois ne serait qu'une erreur apparemment issue d'une confusion avec la ville d'Étaples sur la page web Habitants, reprise comme une variante sur d'autres sites.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Le texte de cette charte est édité, traduit et commenté par le Corpus Étampois. Les résultats des fouilles de l'INRAP ne sont pas encore publiés.
    5. Le fait est pratiquement démontré par Bernard Gineste dans son édition de la charte de 1046.
    6. Épisode mis en lumière par Bernard Gineste dans son édition d'une notice d'Eustache de Saint-Père.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Sur proposition du Corpus Étampois.
    10. Il a utilisé ses souvenirs de pensionnaire notamment dans le chapitre deuxième, Étampes, de son roman inachevé « 53 jours » (ISBN 2-07-038783-6), où il brosse une typologie en « sept familles » des élèves qu'accueillait le collège Geoffroy-Saint-Hilaire au milieu du siècle dernier.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. L'ensemble adopte un plan en U, avec laile ancienne de style néo-gothique (échauguettes en brique et nouveaux décors intérieurs) et laile droite, nouvelle construction dans le style néo-Renaissance.
    2. L'ensemble adopte un plan en U, avec laile ancienne de style néo-gothique (échauguettes en brique et nouveaux décors intérieurs) et laile droite, nouvelle construction dans le style néo-Renaissance.
    3. Présentation d'Étampes sur le site de la mairie. Consulté le 28/02/2008.
    4. Cité par Frédéric Gatineau dans Étampes en lieux et places, Association À Travers Champs, 2003, texte mis en ligne sur le site du Corpus Étampois. Consulté le 28/02/2008.
    5. Gentilé sur le site habitants.fr. Consulté le 21/07/2008.
    6. La notion de stratotype sur le site officiel du Muséum national d'Histoire naturelle. Consulté le 18/02/2008.
    7. Fiche d'Étampes sur le site de l'IGN. Consulté le 06/09/2008.
    8. Orthodromie entre Étampes et Étampes-sur-Marne sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    9. « Données géographiques » sur Géoportail (consulté le 21/02/2013.)..
    10. Fiche géologique d'Étampes sur le site du BRGM. Consulté le 12/08/2012.
    11. (en) Médard Thiry, M.B. Ayrault, J.C. Grisoni, « Ground-water silicification and leaching in sands: example of the Fontainebleau Sand (Oligocene) in the Paris Basin », Geological Society of America Bulletin, vol. 100, no 8, , p. 1283-1290 (DOI 10.1130/0016-7606(1988)100).
    12. Philippe Viette, Inventaire du patrimoine géologique de l'Essonne, Conseil général de l'Essonne, , p. 45.
    13. Le lac de Beauce était en fait une juxtaposition d'étendues d'eau peu profondes et très éphémères, d'où l'absence de débris de poissons. Le fond de ce grand lac était tapissé d'algues et de bactéries qui ont provoqué la précipitation de dépôts irréguliers de calcaires très durs (voile algaire calcifié).
    14. Guillaume Billet, Benjamin Bonnefoy, Patrick de Wever, Alexandra Houssaye, Didier Merle, Promenade géologique à Étampes, éditions Biotope, , p. 24.
    15. Les rivières d'Étampes sur le site de la commune de Bouray-sur-Juine. Consulté le 05/02/2008.
    16. Guillaume Billet, Benjamin Bonnefoy, Patrick de Wever, Alexandra Houssaye, Didier Merle, Promenade géologique à Étampes, éditions Biotope, , p. 21.
    17. (fr) « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur le site de lameteo.org (consulté le ).
    18. (fr) « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune urbaine - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Unité urbaine 2020 d'Étampes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    23. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    24. Vianney Costemalle, « Toujours plus d'habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. Commune : Étampes sur sig.ville.gouv.fr
    28. Carte de zonage d'Étampes sur le site de l'Insee. Consulté le 26/02/2011.
    29. Mode d'occupation du sol en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
    30. Répartition du patrimoine social par communes et par bailleurs sur le site de l'Aorif. Consulté le 15/05/2010.
    31. BELIN de LAUNAY (Jules) Du traité d'Andelot, considéré sous les points de vue historique et politique (1843), p. 13. l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours.
    32. LONGNON Atlas historique de la France depuis César jusqu'à nos jours (1885), p. 107.
    33. BREQUIGNY (L. G. de) PORTE du THEIL (F.) Diplomata chartae, epistolae, leges aliaque instrumenta ad res Gallo ...(1843), t.1, p. 198, 202.
    34. BUSSON (abbé G.) LEDRU (abbé A.) Actus pontificum Cenomannis in urbe degentium (1902), p. 112.
    35. L. Bourgeois, L'occupation du sol dans l'ouest parisien du Ve au Xe siècle, thèse, Paris I-Sorbonne, 1995), t. 1, p. 46, n. 66.
    36. NEGRE (E) Toponym gale de la France (1991),t.2 - 12.001 à 25.617, p. 730.
    37. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    38. GATINEAU (Frédéric) “Étampes” (Étampes en lieux et places), (2003) p. 53.
    39. IGN, plan de Cassini, en ligne.
    40. IGN, carte d'etat-Major 1820-1866.
    41. Divers auteurs (XVIe – XXIe siècle) : D'où vient le nom d'Étampes, in Corpus Étampois.
    42. MULON (Marianne) Noms de lieux de l'Ile-de-France (1997), p. 172.
    43. Comte Henri de Stampa à Bernard Gineste sur l'origine de son nom de famille issu de Jean d'Étampes, citée dans le Corpus Étampois. 2008.
    44. Dom Basile Fleureau, Du Hameau, & de la Chapelle du petit saint Mard (1668), réédition numérique par le Corpus Étampois.
    45. Bernard Gineste, « Les Vieilles Etampes, Champdoux, les Terres Octaves. Trois énigmes toponymiques », Cahier d'Étampes-Histoire, no 6, , p. 72-75 (noir p. 74) (lire en ligne [PDF] sur corpusetampois.com, consulté en ) ;
      Bernard Gineste, « Les Nouvelles Étampes, c'est Morigny », Corpus Étampois, (lire en ligne [sur corpusetampois.com], consulté en ) ;
      Dom Basile Fleureau, « Des Choses memorables arrivées à Estampes sous le Regne de Robert le Pieux » (avec des notes de Bernard Gineste d'octobre 2005), Antiquitez d'Estampes, vol. 1, , p. 14 (lire en ligne [sur corpusetampois.com], consulté en ).
    46. Raymond Cazelles et Johannes Rathofer, Les Très Riches Heures du Duc de Berry, Tournai, La Renaissance du Livre, coll. « Références », (ISBN 978-2-8046-0582-7 et 2-8046-0582-5), p. 42 et 223-224.
    47. Une édition illustrée de la Vie de Robert par Helgaud de Fleury, traduite du latin par François Guizot, est en ligne sur le Corpus Étampois.
    48. Dom Basile Fleureau, De la Franchise du Marché de Saint Gilles d'Estampes (vers 1668), réédition numérique par le Corpus Étampois.
    49. René de Saint-Périer, La grande histoire d'une petite ville, 1938, p. 40. Mis en ligne par le Corpus Étampois, consulté le 26 février 2007.
    50. René de Saint-Périer, op. cit. p. 41.
    51. Stampae. Les guerres de religion. En ligne, consulté le 26 février.
    52. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 272.
    53. René de Saint-Périer, op. cit. p. 43-45.
    54. René de Saint-Périer, op. cit. p. 46.
    55. René de Saint-Périer, op. cit. p. 47.
    56. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), p. 166.
    57. Collection de décisions nouvelles et de notions relatives à la jurisprudence de Maître Jean-Baptiste Denisart
    58. « Henri Guillemin explique Robespierre et la révolution française », sur youtube.com (consulté le ).
    59. L'Illustration du 28 mars 1846, p. 54-55. Article mis en ligne par le Corpus Étampois.
    60. L'Illustration du 8 mai 1852, p. 292. Article mis en ligne par le Corpus Étampois.
    61. L'attaque du fourgon d'Étampes sur les pages historiques du quotidien en ligne Le Républicain. Consulté le 17/02/2009.
    62. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l'Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6), p. 35.
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    212. Ce monument, élevé par souscription nationale en 1857, est l'œuvre du sculpteur Élias Robert. Le piédestal est en grès rouge des Vosges, la statue en marbre blanc représente le savant dans sa toge de professeur, avec le bras gauche qui « semble reposer sur la Diane d'Éphèse qui symbolise l'Égypte de même que le sphinx visible sur les côtés du piédestal ». Cf Guillaume Billet, Benjamin Bonnefoy, Patrick de Wever, Alexandra Houssaye, Didier Merle, Promenade géologique à Étampes, éditions Bitopoe, , p. 9.
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