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Température

La tempĂ©rature est une grandeur physique mesurĂ©e Ă  l’aide d’un thermomĂštre et Ă©tudiĂ©e en thermomĂ©trie. Dans la vie courante, elle est reliĂ©e aux sensations de froid et de chaud, provenant du transfert thermique entre le corps humain et son environnement. En physique, elle se dĂ©finit de plusieurs maniĂšres : comme fonction croissante du degrĂ© d’agitation thermique des particules (en thĂ©orie cinĂ©tique des gaz), par l’équilibre des transferts thermiques entre plusieurs systĂšmes ou Ă  partir de l’entropie (en thermodynamique et en physique statistique). La tempĂ©rature est une variable importante dans d’autres disciplines : mĂ©tĂ©orologie et climatologie, mĂ©decine, et chimie.

Température
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Un thermomĂštre Celsius indiquant une tempĂ©rature diurne hivernale de −17 °C.
Unités SI kelvin (K)
Autres unités fahrenheit, celsius
Dimension Θ
Nature Grandeur scalaire
Symbole usuel T

L’échelle de tempĂ©rature la plus courante est le degrĂ© Celsius, dans laquelle la glace (formĂ©e d'eau) fond Ă  0 °C et l'eau bout Ă  environ +100 °C dans les conditions standard de pression. Dans les pays utilisant le systĂšme impĂ©rial (anglo-saxon) d’unitĂ©s, on emploie le degrĂ© Fahrenheit oĂč la glace fond Ă  +32 °F et l'eau bout Ă  +212 °F. L’unitĂ© du SystĂšme international d'unitĂ©s (SI), d’utilisation scientifique et dĂ©finie Ă  partir du zĂ©ro absolu, est le kelvin[1] dont la graduation est identique Ă  celle des degrĂ©s centigrades.

Introduction

Origine physique

L'agitation thermique des molécules d'un gaz donne un aperçu de leur température.

La tempĂ©rature ne peut ĂȘtre dĂ©finie que pour des objets composĂ©s de nombreuses particules qui interagissent fortement : un atome seul n'a pas de tempĂ©rature[2], et un gaz extrĂȘmement rarĂ©fiĂ© (dans lequel les chocs des molĂ©cules contre les parois sont plus frĂ©quents que les chocs entre molĂ©cules) non plus.

Les particules qui composent la matiÚre (molécules ou atomes) ne sont jamais au repos. Elles sont en vibration permanente et possÚdent donc une certaine énergie cinétique. La température est une mesure indirecte du degré d'agitation microscopique des particules. Par ailleurs, un espace vide de matiÚre mais dans lequel de la lumiÚre se propage contient lui aussi de l'énergie. Dans de bonnes conditions[3], on peut associer une température à ce rayonnement qui mesure l'énergie moyenne des particules qui le constituent. Un exemple important de rayonnement thermique est celui du corps noir dont un exemple est donné par les étoiles dont le rayonnement révÚle la température des atomes qui sont à sa surface.

Lorsque deux corps entrent en contact, ils échangent spontanément de l'énergie thermique : l'un des deux corps a des particules qui ont plus d'énergie cinétique. En les mettant en contact, les chocs entre particules font que cette énergie cinétique microscopique se transmet d'un corps à l'autre. C'est ce transfert d'énergie qui, en sciences physiques, est appelé chaleur.

Pour les gaz, la théorie cinétique définit la température comme suit :

oĂč :

  • est la constante de Boltzmann,
  • la vitesse des particules,
  • le champ de vitesse macroscopique (la vitesse moyenne),
  • la densitĂ© de probabilitĂ© des vitesses,
  • le « volume » infinitĂ©simal (dans l'espace des vitesses) au voisinage de .

Ces transferts d'Ă©nergie mĂšnent spontanĂ©ment Ă  un Ă©tat d'Ă©quilibre thermique oĂč les deux corps en prĂ©sence ont la mĂȘme tempĂ©rature.

Vocabulaire

Dans les domaines de la physique et de la chimie, il est courant de parler de température ordinaire pour une température courante, moyenne. Par exemple, on dit « l'eau est liquide à la température ordinaire ». Mais cette dénomination n'est pas trÚs formalisée et la valeur de la température ordinaire est rarement précisée (le plus souvent évaluée de maniÚre commune de 18 à 25 °C).

La température normale signifie en général le 0 de l'échelle courante : c'est le plus souvent 0 °C.

Quelques ordres de grandeur

L'évaporation qui suit une averse typique d'une heure en été en Europe réduit la température de deux degrés environ.

DĂ©finition en thermodynamique

En thermodynamique, la tempĂ©rature est dĂ©finie Ă  partir de l'Ă©nergie totale d'un systĂšme (appelĂ©e dans ce contexte Ă©nergie interne) et du nombre d'Ă©tats que celui-ci peut possĂ©der pour une valeur fixĂ©e de cette Ă©nergie, qui est donnĂ©e par la notion d'entropie. On parle alors de tempĂ©rature thermodynamique, qui se mesure en kelvins (de symbole K) et dont le minimum est le zĂ©ro absolu, inaccessible en pratique du fait de propriĂ©tĂ©s quantiques. Le record de 450 pK (soit 0,45 nK ou 0,000 000 000 45 K), c'est-Ă -dire −273,149 999 999 55 °C, est atteint en 2003[4] au laboratoire de recherches du Massachusetts Institute of Technology (MIT) par une Ă©quipe codirigĂ©e par le prix Nobel de physique Wolfgang Ketterle.

Dans certaines expĂ©riences de physique, le calcul de la tempĂ©rature au moyen de sa dĂ©finition thermodynamique peut exceptionnellement aboutir Ă  des valeurs nĂ©gatives. Ces valeurs nĂ©gatives sont extrĂȘmement faibles (de l'ordre de quelques picokelvins Ă  quelques nanokelvins). Elles apparaissent dans la mesure de certains systĂšmes quantiques trĂšs particuliers dont l'entropie, aprĂšs avoir atteint un maximum, se met Ă  diminuer Ă  mesure qu'on leur ajoute encore de l'Ă©nergie[5] - [6]. Le signe moins traduit donc le fait que la variation utilisĂ©e dans la formule s'est inversĂ©e. Les Ă©chantillons pour lesquels on mesure de telles tempĂ©ratures absolues nĂ©gatives ne sont pas « plus froids » que le zĂ©ro absolu puisqu'ils fourniraient de la chaleur Ă  tout autre systĂšme qui viendrait Ă  leur contact. Les tempĂ©ratures absolues nĂ©gatives ne signifient pas non plus que la tempĂ©rature est passĂ©e Ă  un moment quelconque par le zĂ©ro absolu, « ce dernier restant impossible Ă  atteindre »[7].

Mesure et contrÎle de la température

Techniques de mesure

ContrĂŽle

Échelles de tempĂ©rature

Histoire

Source[8].

Pour créer une échelle de température, les scientifiques de l'Antiquité ont recherché deux cas opposés, le « froid » et le « chaud ».

  1. Échelle Fahrenheit : en 1720, le scientifique allemand Gabriel Fahrenheit invente le thermomĂštre Ă  mercure et l'utilise pour dĂ©finir l'Ă©chelle Fahrenheit, dans laquelle 32 °F correspond Ă  la tempĂ©rature minimale et 212 °F au maximum.
  2. Échelle Celsius : en 1741, le physicien suĂ©dois Anders Celsius invente la gamme Celsius qui comprend cent intervalles appelĂ©s « degrĂ©s Celsius » (°C). Dans cette Ă©chelle, 0 °C est la tempĂ©rature la plus basse qui correspond au point de congĂ©lation de l'eau et 100 °C est la plus Ă©levĂ©e et correspond au point d'Ă©bullition de l'eau.
  3. Échelle de Kelvin : Ă  la fin du XIXe siĂšcle, le scientifique britannique Lord Kelvin suggĂšre l’idĂ©e de crĂ©er une Ă©chelle oĂč le zĂ©ro serait le point le plus bas oĂč la tempĂ©rature ne pourrait pas baisser davantage : le zĂ©ro absolu. Les physiciens savaient que cette tempĂ©rature existait Ă  −273,15 °C, ce qui, une fois atteint, ne permettait pas aux atomes de bouger. Ainsi, le « zĂ©ro » a Ă©tĂ© pris Ă  −273,15 °C. Cette nouvelle convention a Ă©tĂ© officialisĂ©e en 1960.
  • Gabriel Fahrenheit.
    Gabriel Fahrenheit.
  • Anders Celsius.
    Anders Celsius.
  • Lord Kelvin.
    Lord Kelvin.

Différentes échelles

Comparaison des échelles de température Celsius, Fahrenheit et Kelvin :
zéro absolu, points de fusion de la glace et d'ébullition de l'eau
dans les conditions de pression standard
Échelle °C °F K
ZĂ©ro absolu −273,15 −459,67 0
Fusion 0 +32 +273,15
Ébullition +99,983 9 +212 +373,133 9

L'unité légale de température dans le SystÚme international est le kelvin de symbole « K » (à noter l'absence du symbole « ° » car ce n'est pas une échelle de mesure). Il existe d'autres systÚmes de mesures antérieurs et toujours utilisés : les échelles Celsius, centigrade, Fahrenheit et Rankine.

Kelvin

Le kelvin est dĂ©fini Ă  partir du point triple de l'eau : un kelvin est Ă©gal Ă  1/273,16 fois la tempĂ©rature du point triple de l'eau[9]. Le zĂ©ro absolu, correspondrait Ă  la limite Ă  une absence totale d'agitation microscopique et Ă  une tempĂ©rature de −273,15 °C ; mais on ne peut jamais l'atteindre (considĂ©rer que l'entitĂ© physique est plutĂŽt 1/T, et on ne peut jamais atteindre l'infini). Cette unitĂ© permet de dĂ©finir une Ă©chelle absolue des tempĂ©ratures.

Degré Celsius

C'est le kelvin auquel on retire 273,15 K[9]. Son unité est le °C. Elle est une simple translation de l'échelle absolue (voir ci-aprÚs). La température du point triple de l'eau y a donc pour valeur 0,01 °C.

Échelles centigrades

L'échelle de mesure est telle que 0 et 100 sont fixés. Elle est appelée « centigrade » car les deux points de référence sont distants de 100°. Entre les deux, c'est la dilatation du mercure qui définit l'échelle.

Par exemple dans l'échelle centigrade, le zéro correspond à la température de la glace fondante et 100 degrés centigrades correspond à la température d'ébullition de l'eau sous une pression d'une atmosphÚre.

Échelle Fahrenheit

Son symbole est « °F ». Elle attribue une plage de 180 °F entre la température de solidification de l'eau et sa température d'ébullition. On la déduit de l'échelle Celsius par une fonction affine (voir ci-aprÚs). Elle fixe le point de solidification de l'eau à +32 °F et le point d'ébullition à +212 °F.

Échelle Rankine

C'est une simple homothétie de l'échelle absolue avec un facteur 9/5 (voir ci-aprÚs).

Conversion

Le tableau ci-dessous résume les formules permettant de convertir une température entre les différentes échelles.

À partir de : Kelvin Celsius Fahrenheit Rankine RĂ©aumur
.

Comparaison des échelles de température

Comparaison des échelles de température[alpha 1]
Échelle →
TempĂ©rature ↓
Kelvin Celsius Centigrade (historique) Fahrenheit Rankine Delisle Newton RĂ©aumur RĂžmer
originelle historique actuelle
ZĂ©ro absolu 0 −273,15 −273,197 −459,67 0 559,725 −90,14 −218,52 −135,90
Plus basse tempĂ©rature naturelle relevĂ©e Ă  la surface de la Terre par tĂ©lĂ©dĂ©tection[alpha 2] 180,0 −93,2 −135,8 323,9 289,8 −30,8 −74,6 −41,4
MĂ©lange eau/sel de Fahrenheit 0
Origine de l'Ă©chelle Celsius moderne 273,15 0 32 491,67 150 0 0 7,5
Point de fusion de l'eau (Ă  pression atmosphĂ©rique)[alpha 3] 273,150 089(10) 0,000 089(10) 0 32 32 32,000 160(18) 491,670 160(18) ≈ 150 ≈ 0 ≈ 0 ≈ 7,5
Point triple de l'eau 273,160 0(1) 0,010 0(1) 32,018 0(18)
Température moyenne à la surface de la Terre 288 15 59 518,67 127,5 4,95 12 15,375
Température moyenne du corps humain 309,95 36,8 98,24 557,91 94,8 12,144 29,44 26,82
Plus haute température naturelle enregistrée à la surface de la Terre[alpha 4] 329,8 56,7 134 593,67 67,5 18,7 45,3 33,94
Point d'Ă©bullition de l'eau (Ă  pression atmosphĂ©rique) 373,133 9 99,983 9 100 ≈ 212 212 211,971 671,641 0 33 80 60
Point de fusion du titane 1 941 1 668 3 034 3 494 −2 352 550 1 334 883
TempĂ©rature estimĂ©e de la surface du Soleil 5 800 5 526 9 980 10 440 −8 140 1 823 4 421 2 909
  1. Certains nombres de ce tableau ont été arrondis. Les valeurs en gras sont celles qui, par définition des différentes échelles, sont exactes (c'est-à-dire qui ont un nombre infini de chiffres significatifs).
  2. Enregistrée par satellite en Antarctique le [10].
  3. Les Ă©chelles de tempĂ©rature modernes Ă©tant dĂ©finies par le point triple de l'eau Ă  0,01 °C, la tempĂ©rature de fusion de l'eau mesurĂ©e prĂ©cisĂ©ment est de 0,000 089(10) °C.
  4. EnregistrĂ©e Ă  Furnace Creek aux États-Unis le [11].

Spécificité de différentes disciplines

Météorologie

Dans le domaine de la mĂ©tĂ©orologie, la tempĂ©rature de l'atmosphĂšre s'Ă©crit souvent T°. À proximitĂ© du sol, elle est prise sous un abri, le plus courant est l'abri Stevenson, Ă  deux mĂštres du sol. Elle se mesure Ă©galement en altitude Ă  l'aide de radiosondes. Deux types de tempĂ©ratures sont mesurĂ©es:

  • La tempĂ©rature de l'air qui correspond Ă  la tempĂ©rature classique donnĂ©e par un thermomĂštre protĂ©gĂ© de l'humiditĂ© et des radiations ;
  • La tempĂ©rature du point de rosĂ©e, ou tempĂ©rature du thermomĂštre mouillĂ©, est prise avec un thermomĂštre sur lequel de l'eau s'Ă©vapore. Classiquement, le thermomĂštre est recouvert d'une mousseline mouillĂ©e que l'on ventile (maintenant remplacĂ© par une cellule Ă  point de rosĂ©e). La perte d'Ă©nergie de l'Ă©vaporation dĂ©pend de l'humiditĂ© relative de l'air ce qui fait que la tempĂ©rature du point de rosĂ©e est infĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature de l'air, la rattrapant seulement lorsque l'air est saturĂ© (100 % d'humitĂ©).

L'instrument utilisé pour mesurer simultanément températures sÚche et humide est le psychromÚtre. Sur un diagramme de l'air humide, la courbe de température constante est une droite verticale.

D'autre part, le vent et l'humidité font varier la température ressentie par le corps. Des indices ont été développés pour rendre compte de cette sensation. Il y a le refroidissement éolien pour exprimer la perte de chaleur sous l'effet du vent et plusieurs indices (indice humidex ou indice de chaleur) pour l'effet de moiteur lors de canicules. Bien que les valeurs de ces indices soient choisies pour ressembler à une température, elles n'ent sont pas.

Voir aussi :

Biologie et médecine

En ce qui concerne la qualité de l'air intérieur et la santé des individus, une température bien réglée est fondamentale. En effet, trop élevée, elle favorise le développement d'acariens et de moisissures[12]. Bien réglée, elle permet de faire des économies énergétiques et indirectement financiÚres non négligeables[13]

Physique

Il existe de nombreuses définitions de la température dÚs que l'objet considéré n'est pas à l'équilibre thermique. On repÚre par des noms caractéristiques diverses températures signalant un changement brutal de propriétés d'un corps. Voir Température (homonymie) Ce lien renvoie vers une page d'homonymie pour plus de détails.

Sociopsychologie

Selon la culture, la chaleur de l'environnement, d'un habitat, de vĂȘtements, d'objets ou de la nourriture Ă©voque diffĂ©rentes choses et favorise diffĂ©rents comportements sociaux. Les mots « chaleureux » ou « froid » ou des expressions telles que « Ă  mains froides cƓur chaud » montrent l'importance sous-jacente de la chaleur dans les interactions humaines.

Des expériences ont montré qu'un sujet tenant une tasse de café chaud tend à trouver les autres plus chaleureux et attentionnés que s'il tient un café glacé. Il offrira plus volontiers un cadeau à son entourage aprÚs avoir tenu un café chaud, alors qu'il tendra à s'occuper de lui aprÚs avoir tenu un café glacé[14].

Notes et références

  1. Nom commun dérivé du nom de William Thomson (Lord Kelvin).
  2. (en) « How quantum fields could be used to break low-temperature records », sur phys.org (consulté le ).
  3. Lorsque le rayonnement est en Ă©tat d'Ă©quilibre thermodynamique.
  4. (en) MIT team achieves coldest temperature ever.
  5. (en) Norman F. Ramsey, Spectroscopy with coherent radiation : selected papers of Norman F. Ramsey with commentary, t. 21, Singapore ; River Edge, N.J., World Scientific, coll. « World Scientific series in 20th century physics », , 417 p. (ISBN 978-981-02-3250-4, OCLC 38753008, lire en ligne).
  6. (en) « Positive and negative picokelvin temperatures ».
  7. Roger Balian, « Vrai ou faux, une tempĂ©rature absolue peut-elle ĂȘtre nĂ©gative ? », Pour la science, mars 2013, no 425, p. 19.
  8. « Petite histoire des échelles de température », sur archi7.net (consulté le ).
  9. Bureau International des Poids et Mesures.
  10. NASA, « La Nasa identifie l'endroit le plus froid de la Terre », Le Figaro, (consulté le ).
  11. Commission de climatologie, « Communiqué de presse no 956 », Organisation météorologique mondiale, (consulté le ).
  12. « Les moisissures ».
  13. « Les conseils de vos médecins pour votre air intérieur ».
  14. (en) Lawrence E. Williams et John A. Bargh, Experiencing Physical Warmth Promotes Interpersonal Warmth, Science, 24 octobre 2008, vol. 322, no 5, 901, p. 606-607, DOI 10.1126/science.1162548.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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