Milly-la-ForĂȘt
Milly-la-ForĂȘt[1] (prononcĂ© [mi.ji la fÉ.ÊÉ] ) est une commune française situĂ©e dans le sud-est du dĂ©partement de lâEssonne en rĂ©gion Ăle-de-France.
Milly-la-ForĂȘt | |||||
La halle. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Essonne | ||||
Arrondissement | Ăvry | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des 2 Vallées (siÚge) |
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Maire Mandat |
Patrick Sainsard 2020-2026 |
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Code postal | 91490 | ||||
Code commune | 91405 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Milliacois | ||||
Population municipale |
4 620 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 137 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 24âČ 13âł nord, 2° 28âČ 01âł est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 135 m |
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Superficie | 33,80 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
UnitĂ© urbaine | Milly-la-ForĂȘt (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Mennecy | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | milly-la-foret.fr | ||||
Câest le chef-lieu du canton de Milly-la-ForĂȘt, le siĂšge de la communautĂ© de communes des 2 VallĂ©es, du parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français et du doyennĂ© de Milly-la-ForĂȘt.
Village gaulois dĂšs 285 av. J-C, lieu de naissance de saint Wulfram vers lâan 640, le domaine fut ensuite offert aux seigneurs mĂ©ritants par les rois de France. RuinĂ©e par les Anglais au XIVe siĂšcle, elle fut rebĂątie et fortifiĂ©e par Louis Malet de Graville au XVe siĂšcle, dotĂ©e dâune des plus importantes foires franciliennes.
Centre agricole et commerçant, sur le passage de la route de Lyon jusquâau XVIIIe siĂšcle, elle perdit peu Ă peu de son intĂ©rĂȘt Ă mesure que les axes routiers et ferroviaires sâen Ă©cartaient.
Elle devint alors dĂšs le milieu du XXe siĂšcle un lieu de villĂ©giature pour les Parisiens et les artistes, dont Jean Cocteau et Christian Dior. Câest aujourdâhui un pĂŽle touristique important du dĂ©partement, la capitale des herbes aromatiques, Ă lâenvironnement prĂ©servĂ© entre province et agglomĂ©ration parisienne.
Ses habitants sont appelés les Milliacois[2].
GĂ©ographie
Situation
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 7,2 % | 243,75 |
Espace urbain non construit | 1,8 % | 61,64 |
Espace rural | 91,0 % | 3 070,29 |
Source : Iaurif[3] |
Milly-la-ForĂȘt est situĂ©e au sud de la rĂ©gion Ăle-de-France et de lâagglomĂ©ration parisienne Ă cinquante-deux kilomĂštres au sud-est de Paris, Ă lâextrĂȘme sud-est du dĂ©partement de lâEssonne, au cĆur de lâancien pays du GĂątinais, aujourdâhui devenu rĂ©gion naturelle et pour partie parc naturel rĂ©gional. Ses frontiĂšres est avec Arbonne-la-ForĂȘt et sud-est avec Noisy-sur-Ăcole marquent aussi la frontiĂšre du dĂ©partement avec la Seine-et-Marne. La commune occupe un territoire arquĂ© long de neuf kilomĂštres sept cents dâouest en est et large de quatre kilomĂštres du nord au sud, totalisant une superficie de trois mille trois cent quatre-vingt hectares. Ce territoire est encore majoritairement rural, 91,20 % des terres Ă©tant naturelles ou agricoles, auxquelles sâajoutent 1,92 % de terrains urbains non construits. Ainsi, la totalitĂ© des constructions sont implantĂ©es sur Ă peine sept pour cent du territoire au centre sud, le quart sud-ouest est intĂ©gralement consacrĂ© Ă lâagriculture comme lâarc entourant la route de Fontainebleau et la route de Corbeil dâest au nord. Enfin, le quart nord-ouest est couvert de la dense forĂȘt communale et le quart nord-est par la forĂȘt des Trois-Pignons, prĂ©mices de la vaste forĂȘt de Fontainebleau. LâInstitut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°24'11" N et 2°28'14" E au point central de ce territoire.
SituĂ©e au point le plus resserrĂ© de la vallĂ©e de lâĂcole qui traverse la commune du sud au nord par le centre-ville, le terrain sâĂ©lĂšve rapidement Ă lâouest et Ă lâest dans le massif des Trois-Pignons. Site commercial important dĂšs le Moyen Ăge, la commune est encore aujourdâhui Ă la croisĂ©e de nombreuses voies locales dont les routes dĂ©partementales 837 dâĂtampes Ă Fontainebleau, 372 vers Melun, 948 vers Corbeil-Essonnes, 105 vers La FertĂ©-Alais, 16 vers Nemours et 410 vers Malesherbes.
Ville dâimportance historique, touristique et gastronomique pour le dĂ©partement, Milly-la-ForĂȘt est situĂ©e Ă cinquante-deux kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[4], point zĂ©ro des routes de France, vingt-six kilomĂštres au sud-est dâĂvry[5], vingt-trois kilomĂštres au sud-est dâĂtampes[6], trente-huit kilomĂštres au sud-est de Palaiseau[7], treize kilomĂštres au sud-est de La FertĂ©-Alais[8], vingt-trois kilomĂštres au sud de Corbeil-Essonnes[9], vingt-six kilomĂštres au sud-est dâArpajon[10], trente kilomĂštres au sud-est de MontlhĂ©ry[11], trente-six kilomĂštres au sud-est de Dourdan[12] et seulement treize kilomĂštres au nord-est de Malesherbes[13] et dix-sept kilomĂštres Ă lâouest de Fontainebleau[14]. Quelques communes homonymes sont rĂ©parties sur le territoire. Milly est Ă deux cent cinquante-sept kilomĂštres Ă lâouest[15], Milly-sur-ThĂ©rain Ă cent vingt-sept kilomĂštres au nord-ouest[16], Milly-sur-Bradon Ă deux cent vingt-neuf kilomĂštres au nord-est[17] et Milly-Lamartine Ă deux cent quatre-vingt-trois kilomĂštres au sud-est[18].
Hydrographie
La commune est traversĂ©e en son centre par la riviĂšre lâĂcole qui entre sur le territoire par le sud-est en matĂ©rialisant la frontiĂšre avec Oncy-sur-Ăcole et remonte droit au nord. Elle se dĂ©double dans le bois situĂ© derriĂšre le chĂąteau pour former une Ăźle et alimente les anciennes douves avec un bras mort. Le cours poursuit vers le nord, sur la rive droite est installĂ©e une station dâĂ©puration des eaux. Le ruisseau du Coulâ dâEau prend sa source Ă lâentrĂ©e de la rue Notre-Dame et remonte en souterrain vers le nord, le ruisseau Ă©ponyme alimente le lavoir puis se jette dans la riviĂšre aprĂšs un parcours de cent cinquante mĂštres. Un petit lac, nommĂ© le Coudret marque la fin de la traversĂ©e de Milly-la-ForĂȘt par la riviĂšre, deux Ă©tangs se forment dans les cuvettes en centre-ville, devant le chĂąteau et au cĆur du quartier pavillonnaire. Un bras mort artificiel a Ă©tĂ© creusĂ© sur la rive droite pour alimenter lâancien lavoir de la Bonde. Quatre ponts permettent de traverser le cours dâeau, dâamont en aval, sur la rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, Ă la frontiĂšre avec Oncy-sur-Ăcole, le deuxiĂšme rue Langlois face au lavoir, le troisiĂšme rue LĂ©opold-BĂ©du et le dernier sur la rocade nord. Au nord, la riviĂšre marque la frontiĂšre avec Moigny-sur-Ăcole.
Relief et géologie
Le terrain occupĂ© par la commune sâĂ©tage entre soixante mĂštres et cent trente-cinq mĂštres dâaltitude. Lâensemble du centre-ville se trouve au point le plus bas, au niveau de la vallĂ©e relativement encaissĂ©e de la riviĂšre, le terrain sâĂ©lĂšve assez rapidement au nord-est avec la butte du Monceau et le dĂ©but de la platiĂšre sablonneuse de Fontainebleau et du massif des Trois-Pignons, lâaltitude de cent trente mĂštres Ă©tant atteinte Ă seulement deux kilomĂštres Ă lâest du lit de la riviĂšre. Il sâĂ©lĂšve aussi rapidement Ă lâouest sur la fin du plateau de Beauce sĂ©parant les vallĂ©es de lâĂcole et de lâEssonne, lâaltitude de cent mĂštres est atteinte seulement un kilomĂštre Ă lâouest du lit de la riviĂšre dans la forĂȘt. Le village est ainsi installĂ© au point le plus resserrĂ© de la vallĂ©e, elle sâĂ©largit ensuite vers le nord. Le sous-sol milliacois est caractĂ©ristique du GĂątinais, constituĂ© de sable blanc surmontĂ© de calcaire et de blocs de grĂšs Ă©rodĂ©s[19].
Communes limitrophes
Le territoire de Milly-la-ForĂȘt est relativement Ă©tendu, il enserre au sud la commune dâOncy-sur-Ăcole, du sud-est au nord-est, la commune est bordĂ©e par les communes seine-et-marnaise de Noisy-sur-Ăcole, Arbonne-la-ForĂȘt et Fleury-en-BiĂšre. Au nord se trouvent les villages de Courances et Moigny-sur-Ăcole, suivis au nord-ouest par Boutigny-sur-Essonne, Ă lâouest par Maisse et au sud-ouest par Buno-Bonnevaux.
Boutigny-sur-Essonne | Courances et Moigny-sur-Ăcole |
Fleury-en-BiĂšre (Seine-et-Marne) |
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Maisse | N | Arbonne-la-ForĂȘt (Seine-et-Marne) | ||
O Milly-la-ForĂȘt E | ||||
S | ||||
Buno-Bonnevaux | Oncy-sur-Ăcole | Noisy-sur-Ăcole (Seine-et-Marne) |
Climat
Milly-la-ForĂȘt est situĂ©e en Ăle-de-France et bĂ©nĂ©ficie dâun climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et Ă©tĂ©s doux, avec des prĂ©cipitations rĂ©guliĂšres sur lâensemble de lâannĂ©e. En moyenne annuelle, la tempĂ©rature sâĂ©tablit Ă 10,8 degrĂ©s Celsius, avec une moyenne maximale annuelle de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. Le record de tempĂ©rature la plus basse fut Ă©tabli le avec â19,8 °C. La moindre densitĂ© urbaine explique une diffĂ©rence nĂ©gative de deux Ă trois degrĂ©s relevĂ©e entre Milly-la-ForĂȘt et Paris. Lâensoleillement totalisant 1 798 heures est comparable Ă lâensemble des rĂ©gions au nord de la Loire mais moindre quâau nord du dĂ©partement par la prĂ©sence frĂ©quente de nappe de brume Ă proximitĂ© de lâĂcole, des champs et de sa vaste forĂȘt. Enfin, les prĂ©cipitations sâĂ©tablissent Ă 598,3 millimĂštres annuels, avec une moyenne mensuelle proche de cinquante millimĂštres et une pointe Ă soixante-trois millimĂštres en mai.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Transports routiers
LâĂcole nâest pas une voie navigable mais sa vallĂ©e accueille une voie de communication importante depuis longtemps, aujourdâhui matĂ©rialisĂ©e par la route dĂ©partementale 948 entre Milly-la-ForĂȘt et Corbeil-Essonnes au nord, menant ainsi Ă la Seine. Site commercial important, Milly est ainsi au carrefour de nombreuses voies routiĂšres. Cette RD 948 se poursuit au sud-ouest pas la route dĂ©partementale 410 vers Malesherbes et au sud-est par la route dĂ©partementale 16 en Seine-et-Marne vers Nemours. Au nord-ouest part la petite route dĂ©partementale 105 qui permet de rallier la vallĂ©e de lâEssonne Ă La FertĂ©-Alais. Milly-la-ForĂȘt est enfin placĂ©e sur le tracĂ© de la longue route dĂ©partementale 837 qui parcourt tout le sud du dĂ©partement entre Milly et Ătampes et se prolonge ensuite Ă lâouest vers Dourdan sous le nom de route dĂ©partementale 836 et les Yvelines oĂč elle devient RD 936, elle mĂšne aussi Ă lâest de Milly vers lâest Ă Fontainebleau sous le numĂ©ro RD 409. Fortement frĂ©quentĂ©e, cette RD 837 a Ă©tĂ© dĂ©viĂ©e du centre-ville et forme sur trois kilomĂštres la rocade nord, trois giratoires matĂ©rialisant les entrĂ©es de ville. Enfin, au nord-est se trouve la route dĂ©partementale 372 qui garde le mĂȘme numĂ©ro en Seine-et-Marne et mĂšne vers Melun. Elle est aussi le point de dĂ©part de la route dĂ©partementale 1 vers le sud-ouest et de la route dĂ©partementale 142 vers le sud-est.
Mis Ă part ces axes locaux, la commune est restĂ©e Ă lâĂ©cart des axes majeurs, lâautoroute A6 est ainsi Ă sept kilomĂštres plus Ă lâest.
Transports collectifs
Pour l'accĂšs aux transports en commun, les gares RER les plus proches sont celles de Maisse sur la ligne D du RER, Ă six kilomĂštres Ă lâouest, de Buno-Gironville Ă huit kilomĂštres au sud-ouest ou de Boutigny, toujours sur la mĂȘme ligne, Ă huit kilomĂštres au nord-ouest.
Les lignes du rĂ©seau de bus d'Ăle-de-France MobilitĂ©s exploitĂ© par Les Cars Bleus, desservent la commune au dĂ©part de la gare routiĂšre :
- la ligne 284-01 Ă destination dâAvon ;
- la ligne 284-02 vers Ătampes ;
- la ligne 284-03 vers Buno-Bonnevaux, via la gare RER D de Maisse ;
- la ligne 284-04 vers Ătampes par La FertĂ©-Alais ;
- la ligne 284-06 depuis Oncy-sur-Ăcole vers Ăvry
- et la ligne 284-07 vers la gare de Boutigny-sur-Essonne.
Milly-la-ForĂȘt est en outre situĂ©e Ă trente-sept kilomĂštres au sud-est de lâaĂ©roport Paris-Orly, soixante-huit kilomĂštres au sud de lâaĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle, et pour lâaviation lĂ©gĂšre Ă sept kilomĂštres au nord-est de lâaĂ©rodrome de Buno-Bonnevaux.
Lieux-dits, Ă©carts et quartiers
L'espace urbain n'Ă©tant pas trĂšs Ă©tendu, aucun quartier ne se dĂ©tache vraiment. Cependant, les boulevards plantĂ©s installĂ©s Ă l'emplacement des anciens remparts marquent encore l'emplacement du centre-ville historique. Les habitations Ă lâextĂ©rieur sont ainsi placĂ©es dans les faubourgs, faubourg de Melun au nord, de Paris et Saint-Pierre Ă l'ouest, de Fontainebleau Ă l'est et Saint-Blaise au sud. La rocade au nord marque aujourdâhui l'extrĂ©mitĂ© de l'urbanisation. Trois zones dâactivitĂ©s sont implantĂ©es Ă l'Ă©cart du centre-ville, le ChĂȘnet Ă l'ouest, la GuichĂšre Ă l'est et la Maison Blanche au nord.
Au XVIIe siÚcle, plusieurs hameaux dépendant de Milly étaient encore cités, ils sont pour certains encore mentionnés dans le nom des rues, tel le Rousset et Saint-Pierre sur la rive gauche de la riviÚre, Saint-Laurent à proximité de l'actuelle zone d'activité nord et à l'ouest. Les lieux-dits le Tertre, le Corbeau, la Grange Rouge et le Rove sont encore occupés par des fermes en exploitation.
Urbanisme
Typologie
Milly-la-ForĂȘt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient Ă l'unitĂ© urbaine de Milly-la-ForĂȘt, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[25] et 5 647 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols dĂ©taillĂ©e de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 7,3 % | 246 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,0 % | 35 |
Extraction de matériaux | 2,0 % | 67 |
Terres arables hors périmÚtres d'irrigation | 34,0 % | 1146 |
SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes | 0,9 % | 30 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 4,0 % | 134 |
ForĂȘts de feuillus | 34,0 % | 1148 |
ForĂȘts de conifĂšres | 14,7 % | 494 |
ForĂȘts mĂ©langĂ©es | 0,6 % | 21 |
ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation | 1,4 % | 47 |
Source : Corine Land Cover[30] |
L'occupation des sols montre la nette prĂ©dominance des forĂȘts sur les terres arables et les zones urbanisĂ©es. Les forĂȘts occupent Ă elle seule 49,3 % soit prĂšs de la moitiĂ© de la surface communale. Elles sont constituĂ©es majoritairement de feuillus.
Toponymie
Le premier nom du domaine Ă©tait Maurillac en gaulois, Mauriliaco sur une piĂšce de monnaie mĂ©rovingienne[31], devenu Maureliacum, Melliacum en 667, Milliacum en latin[31]. Le toponyme Milly est relativement courant, il se rapporte le plus souvent Ă la prĂ©sence antique dâune villa rustica possĂ©dĂ©e Ă lâĂ©poque gallo-romaine par un certain Milius ou Emilius. Ici, le nom fut importĂ© en 1080 par le chevalier Adam de Milly, originaire de Milly-en-Beauvaisis et premier seigneur du lieu. Mais une charte datant de 651 mentionnait dĂ©jĂ lâappellation Melliacus. Au XIIIe siĂšcle fut ajoutĂ©e la prĂ©cision du lieu, Miliacum in Gastineto en 1267[31], donnant Milly-en-GĂątinais sans que ce ne soit officialisĂ©. Sur requĂȘte du conseil municipal et par dĂ©cret du , il fut remplacĂ© par Milly-la-ForĂȘt[32], alors considĂ©rĂ© plus « touristique » et pour la diffĂ©rencier de son homonyme Milly en Normandie.
Histoire
Les origines
DâaprĂšs lâHistoire locale rĂ©digĂ©e par dom Guillaume Morin, historiographe du GĂątinais, le bourg de Milly aurait Ă©tĂ© fondĂ© en lâan 285 avant JĂ©sus-Christ par Dryus, quatriĂšme roi des Gaules comme un centre dâinitiation druidique, comme en tĂ©moigne aujourdâhui le menhir de la Pierre Droite. Ă lâĂ©poque de la Gaule romaine, le village se trouvait alors sur la voie romaine aujourdâhui encore matĂ©rialisĂ©e par le chemin de Grimery, des mĂ©dailles romaines retrouvĂ©es en 1825 et une piĂšce en or Ă lâeffigie de Faustin de Rome. En 52 avant JĂ©sus-Christ fut installĂ© un camp romain Ă lâouest de la riviĂšre.
Domaine seigneurial
Au VIIe siĂšcle, le domaine alors appelĂ© Maurillacum appartenait Ă un certain Fulbert Ier, officier dans lâarmĂ©e de Dagobert Ier, câest ainsi que ce roi fut sacrĂ© en lâan 629 dans ce qui Ă©tait alors le chĂąteau de Forest. Le fils de ce Fulbert naquit en 647 et fut connu sous le nom de Wulfram de Sens. Reçu en 665 Ă la cour du roi Clotaire III et de la reine Bathilde, elle le persuada dâentrer dans les ordres. Cette mĂȘme reine Bathilde Ćuvra Ă la crĂ©ation dâun HĂŽtel-Dieu dĂ©pendant de lâabbaye de Chelles. En 685, il lĂ©gua alors la terre de Milly Ă lâabbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle pour partir Ă©vangĂ©liser la Frise, il devint ensuite archevĂȘque de Sens. Charles Martel rĂ©cupĂ©ra ces terres Ă la mort du saint, Milly entrait pour la premiĂšre fois dans le domaine royal français.
Vers 860, la province de GĂątinais revint au comte dâAnjou, le domaine de Milly sortit du giron royal. Mais en 1068, Foulque le Rechin rendit la terre Ă Philippe Ier de France, le domaine fut alors cĂ©dĂ© aux seigneurs mĂ©ritants par le roi. Le premier dâentre eux fut Adam de Milly qui reçut le titre en 1080, son pĂšre Ă©tant alors vicomte de Sens. Vers 1100, sa veuve Ălisabeth donna une partie du domaine situĂ©e sur lâactuelle commune de Villiers-en-BiĂšre au prieurĂ© de Longpont. La famille de Milly obtint ses armoiries et sa devise en 1214 lorsque ses seigneurs Pierre et Guillaume de Milly se battirent au cĂŽtĂ© de Philippe Auguste pour dĂ©fendre le royaume. En 1136, Guillaume de Milly donna ses terres Ă lâĂglise, ce qui permit la construction de la chapelle Saint-Blaise. En 1147, une nouvelle donation fut faite Ă lâabbaye de Barbeau. Un second Guillaume de Milly fit un nouveau don en 1175 Ă lâabbaye de Longpont avant dâĂ©pouser en 1180 AgnĂšs de Nemours et de partir pour la cinquiĂšme croisade.
En 1283 et 1284, le roi Philippe III le Hardi vint rĂ©guliĂšrement chasser Ă Milly. Le domaine passa de main en main jusquâen 1286 oĂč Philippe le Bel lâoffrit Ă son chambellan Hugues II de Bouville, le domaine comprenant alors le chĂąteau de Forest et les terres de Mondeville et surtout lâĂ©rection en baronnie-pairie. En 1287, par la cession par Estienne de Sully des terres, Hugues de Bouville devint propriĂ©taire de la totalitĂ© du domaine. Au dĂ©but du XIVe siĂšcle, il fonda le chapitre de Notre-Dame, confirmĂ© en 1304 par lâarchevĂȘque de Sens Estienne Besquart. En 1320, Blanche de Bouville Ă©pousa au chĂąteau Olivier de Clisson devant le roi Philippe le Long. En 1330, les paroisses de Saint-Pierre et de Notre-Dame furent rĂ©unies. En 1337, la terre appartenait Ă un certain Guillaume de Meullent, puis Ă son frĂšre Jean de Meulan, Ă©vĂȘque de Meaux, de Noyon puis archevĂȘque de Paris. En 1356, Ă la suite de la dĂ©faite de Poitiers, la ville fut ravagĂ©e par des pillards et en partie rasĂ©e par les Anglais. En 1371, ce sont les troupes dâĂdouard de Woodstock qui prirent la ville. Le , Charles V Ă©changea la chĂątellenie de Milly avec Robert de La Haye contre la baronnie de NĂ©hou dans la Manche[33]. En 1373, Isabelle de Meulan accorda aux Milliacois le droit de chasse sur les terres de la paroisse.
Ăpoque moderne
Au XVe siĂšcle, câest lâamiral de France Louis Malet de Graville qui reconstruisit le chĂąteau et entoura la ville de fortifications, percĂ©es de sept portes (lâune pour le chĂąteau, puis porte Saint-Pierre, porte de Melun, porte de Fontainebleau, porte de Lyon, porte Saint-Jacques et porte aux Grenouilles) et obtint lâĂ©rection dâune halle en 1479[34]. Ă cette Ă©poque, le comtĂ© de Milly sâĂ©tendait sur les chĂątellenies de Fleury, AchĂšres, Nainville, Boutigny et CĂ©ly.
Cette reconstruction se fit autour du quartier juif, communautĂ© importante localement, Ă lâorigine de la prospĂ©ritĂ© commerciale du bourg. En 1495, lâamiral de Graville institua une maĂźtrise Ă la collĂ©giale Notre-Dame, complĂ©tĂ©e en 1497 par une ferme Ă Nangeville. Milly Ă©tait alors le premier relais sur la longue route royale de Paris Ă Lyon, elle disposait donc dâun relais de poste. En 1598, Henri IV qui sĂ©journait Ă Fontainebleau descendit Ă lâhĂŽtel du Lion dâOr place du marchĂ©. Ă la mort de Gabrielle d'EstrĂ©es, il continua Ă passer par Milly, sur la route de Malesherbes pour se rendre chez sa maĂźtresse Henriette dâEntragues. Lâimportance commerciale de la commune dĂ©crut dĂšs le XVIIe siĂšcle lorsque Louis XIV dĂ©cida de dĂ©vier la route de Paris Ă Lyon par Fontainebleau. En 1759, lâhĂŽtel-Dieu fut reconstruit, mais en 1787, il ne disposait plus que de six lits. En 1781, le 19 aoĂ»t puis le 17 septembre, deux orages entraĂźnĂšrent des inondations dans le faubourg Saint-Pierre. En 1792, les biens de lâhĂŽtel-Dieu furent confisquĂ©s.
Histoire contemporaine
En 1831, au cours de la seconde pandĂ©mie de cholĂ©ra, trente-neuf Milliacois moururent des suites de la maladie. En 1857 fut institutionnalisĂ©e la fĂȘte patronale communale Saint-Pierre. Durant le conflit de 1870, des combats eurent lieu entre des francs-tireurs et les troupes prussiennes le 26 septembre, des habitants furent pris en otage et rendus contre une rançon de vingt mille francs-or. En 1871, une kommandantur fut installĂ©e dans le chĂąteau. Le fut inaugurĂ© lâhĂŽtel de ville.
Lâeau courante fut installĂ©e en ville le avec la construction dâun chĂąteau dâeau sur lâactuel boulevard du MarĂ©chal-Joffre. Le dĂ©marra lâexploitation de la ligne de tramway Milly-Melun par la sociĂ©tĂ© du Tramway Sud de Seine-et-Marne. Le fut inaugurĂ©e la gare de Milly sur la ligne de la CGB sur la ligne entre Arpajon, Ătampes, Milly et Corbeil ouverte le 20 octobre. En 1915, les premier et quatriĂšme rĂ©giments de zouaves installĂšrent leur centre de formation Ă Milly-la-ForĂȘt avec prĂšs de trois mille soldats. En 1917, le centre dâinstruction de Milly reçut les troupes amĂ©ricaines. LâannĂ©e 1923 vit la halle bĂ©nĂ©ficier dâun classement aux monuments historiques, suivie en 1926 par la collĂ©giale. Le se tint la FĂȘte dâaviation de Milly. Le fut fermĂ©e la ligne de tramway vers Melun. Durant la Seconde Guerre mondiale, la plaine de Chanfroy, dans le massif des Trois-Pignons fut le thĂ©Ăątre dâexĂ©cutions dâotages perpĂ©trĂ©es par la Gestapo de Melun. Le , vingt-deux dĂ©tenus y furent abattus, suivis le 17 aoĂ»t de quatorze camarades. Les corps ne furent retrouvĂ©s que le par des soldats amĂ©ricains. La ligne du CGB fut fermĂ©e le mais lâexploitation entre Maisse et Milly perdura jusquâen 1953[35]. En mars 1955, Jean Cocteau, Milliacois dâadoption devint acadĂ©micien[36]. Le fut inaugurĂ© par le sous-prĂ©fet et le sĂ©nateur Ădouard Bonnefous le nouvel hĂŽtel des Postes. Tous les ans depuis 1996, Milly-la-ForĂȘt accueille le marchĂ© de lâherboriste : un week-end entier dĂ©diĂ© aux plantes qui ont fait la rĂ©putation du bourg. Car cette commune de lâEssonne, nichĂ©e dans le parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, est la capitale historique des herbes mĂ©dicinales[37]. En 2007, une parcelle de maĂŻs transgĂ©nique fut dĂ©couverte Ă Milly-la-ForĂȘt[38].
Politique et administration
Politique locale
Ă la suite de la loi du et le redĂ©coupage gĂ©nĂ©ral des cantons par dĂ©crets, la ville de Milly-la-ForĂȘt jusqu'alors chef-lieu du canton de Milly-la-forĂȘt est intĂ©grĂ©e dans le canton de Mennecy. La ville est comprise dans la deuxiĂšme circonscription de l'Essonne reprĂ©sentĂ©e par le dĂ©putĂ©-maire dâĂtampes Franck Marlin (UMP). Son maire actuel est Patrice Sainsard (DVD), vingt-sept Ă©lus siĂšgent au conseil municipal rĂ©partis pour vingt-quatre dâentre eux dans le groupe de majoritĂ© municipale divers droite de trois opposition divers gauche, Parmi ce conseil, huit adjoints assistent le maire dans sa politique[39]. Un conseil municipal junior participe Ă la vie communale. LâInsee lui attribue le code 91 2 18 405[40]. La commune de Milly-la-ForĂȘt est enregistrĂ©e au rĂ©pertoire des entreprises sous le code SIREN 219 104 056. Son activitĂ© est enregistrĂ©e sous le code APE 8411Z[41].
En 2009, la fiscalitĂ© communale Ă©tait fixĂ©e Ă 8,77 % pour la taxe d'habitation, 11,56 % pour la taxe fonciĂšre sur le bĂąti, 53,35 % pour le non-bĂąti et 14,15 % pour la taxe professionnelle[42]. En 2009 la commune de disposer dâun budget de 9 122 000 ⏠dont 7 038 000 ⏠de fonctionnement et 2 084 000 ⏠dâinvestissement[43], financĂ©s pour 33,67 % par les impĂŽts locaux[44], la dette municipale sâĂ©levait alors Ă 7 465 000 âŹ[45].
La commune dispose dâune caisse des Ă©coles et dâun centre communal d'action sociale. En 2009, soixante-cinq logements sociaux appartenant Ă deux bailleurs institutionnels Ă©taient implantĂ©s sur la commune sur les deux mille quarante trois logements milliacois[46], soit 3,2 % du parc. La commune n'est pas dans le pĂ©rimĂštre de la loi relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbains[47].
Liste des maires
Quarante-huit maires se sont succĂ©dĂ© Ă la tĂȘte de lâadministration municipale de Milly-la-ForĂȘt depuis lâĂ©lection du premier en 1789.
Tendances et résultats politiques
Lâanalyse des derniers rĂ©sultats Ă©lectoraux de Milly-la-ForĂȘt dĂ©montre une vie politique et un Ă©lectorat majoritairement et relativement fortement ancrĂ©s Ă droite. En 2007, les Milliacois ont ainsi plĂ©biscitĂ© le candidat Nicolas Sarkozy, lui donnant dix points de plus que la moyenne nationale (53,06 %[56]) mais votant de maniĂšre moins marquĂ©e pour le dĂ©putĂ© sortant Franck Marlin (54,99 % sur la circonscription[57]).
Cette tendance au vote de droite sâest aussi manifestĂ©e en 2004, Ă lâencontre des rĂ©sultats nationaux des Ă©lections europĂ©ennes, rĂ©gionales et cantonales, remportĂ©es par la gauche au plan national mais oĂč les candidats UMP arrivĂšrent en tĂȘte Ă Milly-la-ForĂȘt, le conseiller gĂ©nĂ©ral remportant une plus large victoire sur la candidate socialiste que dans le reste du canton (62,40 %[58]). De la mĂȘme maniĂšre, le maire sortant UMP pourtant opposĂ© Ă une liste divers droite dissidente fut rĂ©Ă©lu dĂšs le premier tour avec le score de 61,12 % des votants. Le relatif conservatisme des Milliacois intervint aussi lors des deux rĂ©fĂ©rendum sur des questions europĂ©ennes, les Ă©lecteurs rejetant le TraitĂ© de Rome en 2005 Ă 51,73 % et le TraitĂ© de Maastricht en 1992 Ă 56,28 %[59]. Ces rĂ©sultats sont par ailleurs fortement significatifs au vu de la relativement importante participation Ă lâensemble des scrutins, toujours proche ou supĂ©rieure Ă 60 %, exception faite de lâĂ©lection europĂ©enne de 2004.
L'extrĂȘme-droite y est relativement haute, puisqu'elle y surpasse gĂ©nĂ©ralement ses scores nationaux. Si Marine Le Pen se classe troisiĂšme Ă Milly-la-ForĂȘt au premier tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2017 (alors qu'elle se classe deuxiĂšme au plan national), son score dans la commune (22,44 %) est supĂ©rieur Ă son score national (21,3%). Son score dans la commune au second tour est lui aussi supĂ©rieur (37,32 %) Ă son score sur l'ensemble du territoire français (33,90 %). Ă la prĂ©sidentielle de 2012, son score est de 19.35 %, Ă©galement supĂ©rieur Ă son score national (17,90 %). Ă la prĂ©sidentielle de 2007, Jean-Marie Le Pen obtient 11.99 %, contre 10,44 % au niveau national. Ă la prĂ©sidentielle de 2007, Jean-Marie Le Pen obtient 18,27 %, contre 16,86âŻ% au niveau national.
Ălections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălection prĂ©sidentielle de 2002 : 81,00 % pour Jacques Chirac (RPR), 19,00 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 81,35 % de participation[60].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2007 : 63,14 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 36,86 % pour SĂ©golĂšne Royal (PS), 87,28 % de participation[61].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2012 : 60,47 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 39,53 % pour François Hollande (PS), 85,00 % de participation[62].
Ălections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections lĂ©gislatives de 2002 : 66,70 % pour Franck Marlin (UMP), 33,30 % pour GĂ©rard Lefranc (PCF), 58,30 % de participation[63].
- Ălections lĂ©gislatives de 2007 : 53,36 % pour Franck Marlin (UMP) Ă©lu au premier tour, 15,50 % pour Marie-AgnĂšs Labarre (PS), 64,98 % de participation[64].
- Ălections lĂ©gislatives de 2012 : 62,26 % pour Franck Marlin (UMP), 37,74 % pour BĂ©atrice PĂšriĂ© (PS), 59,41 % de participation[65].
Ălections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores
- Ălections europĂ©ennes de 2004 : 19,15 % pour Patrick Gaubert (UMP), 18,35 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 46,62 % de participation[66].
- Ălections europĂ©ennes de 2009 : 35,81 % pour Michel Barnier (UMP), 16,15 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Ăcologie), 42,94 % de participation[67].
- Ălections europĂ©ennes de 2014 : 27,53 % pour Aymeric Chauprade (FN), 23,02 % pour Alain Lamassoure (UMP), 47,70 % de participation[68].
Ălections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores
- Ălections rĂ©gionales de 2004 : 47,97 % pour Jean-François CopĂ© (UMP), 37,71 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 67,83 % de participation[69].
- Ălections rĂ©gionales de 2010 : 52,92 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), 47,08 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 50,47 % de participation[70].
Ălections cantonales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections cantonales de 2004 : 63,50 % pour Jean-Jacques Boussaingault (UMP), 36,50 % pour Martine Stehlin (PS), 67,62 % de participation[71].
- Ălections cantonales de 2011 : 59,46 % pour Jean-Jacques Boussaingault (UMP), 40,54 % pour Marie-Anne Bachelerie (PS), 44,86 % de participation[72].
Ălections municipales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections municipales de 2001 : donnĂ©es manquantes.
- Ălections municipales de 2008 : 61,12 % pour François Orcel (UMP) Ă©lu au premier tour, 19,66 % pour Ăric Zonta (DVD), 68,97 % de participation[73].
Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 72,02 % pour le Oui, 27,98 % pour le Non, 33,27 % de participation[74].
- RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope : 51,73 % pour le Non, 48,27 % pour le Oui, 72,53 % de participation[75].
Jumelages
La commune a développé des associations de jumelage avec :
- Forest Row (Royaume-Uni) depuis 1991, située à 347 kilomÚtres[76] ;
- Morsbach (Allemagne) depuis 1970, située à 468 kilomÚtres[77].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
Site commercial important par sa halle et sa production agricole, situĂ©e au carrefour dâaxes routiers importants, Milly-la-ForĂȘt fut tĂŽt un bourg important Ă la limite de lâĂle-de-France et de lâOrlĂ©anais. DĂšs le premier recensement des personnes intervenu en 1793, la commune comptait dĂ©jĂ mille six cent trente-sept Milliacois. Elle fut promue chef-lieu de canton dĂšs la RĂ©volution, et la population crĂ»t rapidement pour atteindre mille neuf cent cinq habitants au dĂ©but du XIXe siĂšcle. AprĂšs une perte de quatre-vingt-dix personnes en six ans, la croissance reprit progressivement, dĂ©passant les deux mille Ăąmes en 1836, insensible Ă la guerre de 1870 dans sa progression mais connaissant une nouvelle baisse lors du recensement de 1881, en passant de deux mille trois cent six habitants Ă deux mille deux cent quatre-vingts, puis deux mille deux cent cinquante-quatre en 1891. La progression reprit pour atteindre deux mille trois cent soixante dix-neuf personnes en 1901, toutefois stoppĂ©e par les lourdes pertes de la PremiĂšre Guerre mondiale, la population nâĂ©tant plus que de deux mille deux cent vingt-neuf hommes et femmes en 1921. AprĂšs un pic en 1926 Ă deux mille six cent quatorze personnes, elle dĂ©crut Ă nouveau dĂšs 1931, chute aggravĂ©e par la Seconde Guerre mondiale pour atteindre le dernier point bas Ă deux mille cinq cent vingt-trois rĂ©sidents en 1946, et croĂźtre rapidement ensuite, dĂ©passant les trois mille Milliacois en 1962, les quatre mille en 1990 pour atteindre quatre mille sept cent vingt-huit personnes dĂ©comptĂ©es lors du recensement en 2006. La population Ă©trangĂšre nâa que peu dâimpact sur cette progression, elle ne reprĂ©sentait en effet que 4,9 % des Milliacois en 1999[78].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[80].
En 2020, la commune comptait 4 620 habitants[Note 3], en diminution de 3,45 % par rapport Ă 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 29,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 33,4 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 2 193 hommes pour 2 413 femmes, soit un taux de 52,39 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Les Ă©tablissements scolaires de Milly-la-ForĂȘt sont rattachĂ©s Ă lâacadĂ©mie de Versailles. Elle dispose de lâĂ©cole maternelle Jean-de-La Fontaine et des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires Jean-Cocteau et Julie-DaubiĂ©[85]. La scolarisation se poursuit dans le collĂšge Jean-Rostand. Les plus proches lycĂ©es sont implantĂ©s Ă Ătampes[86], mais ceux de Fontainebleau sont effectivement plus frĂ©quentĂ©s.
Un centre de loisirs appelé le Square aux Enfants accueille les enfants[87], complété par le centre de loisirs intercommunal.
Santé
La commune a mis en place un centre communal d'action sociale, elle dispose sur son territoire dâun Ă©tablissement d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes de soixante-quatorze lits avec la maison de retraite Notre-Dame-dâEspĂ©rance[88]. Les urgences sont traitĂ©es par le Smur de Corbeil-Essonnes, les malades sont dirigĂ©s vers le centre hospitalier Sud Francilien. Quinze mĂ©decins[89], sept chirurgiens-dentistes[90], six infirmiĂšres[91] et deux pharmacies[92] sont installĂ©s sur la commune.
Services publics
La sĂ©curitĂ© du lieu est assurĂ©e par une brigade de gendarmerie, une Police Municipale et un centre de secours volontaire[93]. Une agence postale[94] est implantĂ©e en centre-ville. La caisse dâallocations familiales dispose dâun point dâaccueil dans la commune. Une Ă©tude notariale[95] est installĂ©e sur la commune. Lâorganisation judiciaire rattache les justiciables milliacois au tribunal dâinstance, de grande instance, de commerce et au conseil de prudâhommes dâĂvry, tous rattachĂ©s Ă la cour d'appel de Paris[96].
Sports
La commune est dotĂ©e dâun parc des sports Ă©quipĂ© dâun gymnase, dâune piste dâathlĂ©tisme, de six courts de tennis dont deux couverts de deux terrains de football en herbe dont un dâhonneur et un dojo. Une piscine Ă©tait utilisĂ©e, construite durant les annĂ©es 1970 dans le cadre du programme « Mille piscines », devenue trop onĂ©reuse Ă lâentretien, elle fut fermĂ©e en aoĂ»t 2008. Dix-neuf associations permettent la pratique sportive dans la commune et alentours. Un centre Ă©questre est implantĂ© sur la commune[97]. Un centre de grimpe d'arbres propose soixante parcours dans la vaste forĂȘt communale.
Lieux de culte
La paroisse[98] et le secteur pastoral[99] catholiques sont rattachĂ©s au diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes. LâĂ©glise paroissiale est la collĂ©giale Notre-Dame-de-lâAssomption placĂ©e sous lâinvocation de lâassomption de la Vierge Marie. La chapelle Saint-Blaise-des-Simples, dĂ©corĂ©e par Cocteau, nâest plus aujourdâhui utilisĂ©e pour le culte. La fĂȘte patronale se tient le dimanche suivant le 29 juin[100] et le saint patron de la paroisse est saint Pierre.
MĂ©dias
L'hebdomadaire Le RĂ©publicain diffuse une Ă©dition pour le Sud-Essonne qui traite en partie des informations du secteur. La chaĂźne de tĂ©lĂ©vision rĂ©gionale TĂ©lif, qui a repris les programmes de TĂ©lĂ©ssonne, diffuse des informations locales sur le rĂ©seau satellite et ADSL. Sâajoute la chaĂźne France 3 Paris Ăle-de-France Centre disponible dans tout le Bassin parisien.
Ăconomie
Milly-la-ForĂȘt est intĂ©grĂ©e par lâInsee Ă la zone dâemploi dâĂvry qui rassemble soixante six communes et 271 329 habitants, les Milliacois reprĂ©sentaient 1,7 % de cette population en 1999[101]. Le principal employeur de la commune en 2004 Ă©tait lâentreprise familiale Daregal, crĂ©Ă©e en 1887, avec un effectif supĂ©rieur Ă deux cents personnes, loin devant la municipalitĂ© et le collĂšge[102], signe de lâactivitĂ© principale de la commune encore tournĂ©e vers la culture dâherbes aromatiques. La population active comptait en 1999 2 091 personnes, dont quatre-vingt-dix Ă©taient agriculteurs et vingt-quatre exploitants, vingt exploitations se rĂ©partissant quatre-vingts hectares du territoire, neuf exploitations Ă©tant dĂ©volues aux grandes cultures et sept au maraĂźchage[103]. Comme dans le reste de la rĂ©gion, le secteur tertiaire est cependant majoritaire, concentrant 71,3 % des emplois dont 17,6 % pour les seuls commerces prĂ©sents en centre-ville.
Le tourisme reprĂ©sente une part importante de lâĂ©conomie communale, avec la prĂ©sence de la forĂȘt, du conservatoire national des plantes Ă parfum, mĂ©dicinales, aromatiques et industrielles et des divers monuments, câest ainsi cent vingt-quatre habitations recensĂ©es comme rĂ©sidences secondaires soit 6,2 % du parc en 1999. La commune dispose en sus dâun camping trois Ă©toiles avec deux cent trente-huit emplacements. Un office de tourisme a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© Ă lâĂ©chelle du canton. Trois cent soixante-cinq entreprises Ă©taient implantĂ©es Ă Milly-la-ForĂȘt en 2007, rĂ©parties en centre-ville, et dans la zone d'activitĂ© du ChĂȘnet implantĂ©e en 1979 qui accueille une dĂ©chĂšterie du Siredom et de la Maison Blanche. Un marchĂ© se tient les jeudis aprĂšs-midi en centre-ville[104].
Emplois, revenus et niveau de vie
Ce tissu local permet ainsi Ă la commune de revendiquer un taux de chĂŽmage relativement faible de 8 % en 1999, quatre-vingt-quatre personnes Ă©tant Ă la recherche dâun emploi en 2007[105]. La majeure partie des actifs occupant un emploi appartenaient en 1999 Ă la catĂ©gorie des employĂ©s, suivis par les professions intermĂ©diaires puis les cadres. Cette situation permettait aux mĂ©nages milliacois de disposer dâun revenu net imposable moyen Ă©tabli Ă 21 477 euros en 2005 composĂ© Ă 63,5 % de revenus salariaux, avec une part de foyers fiscaux non imposĂ©s Ă seulement 35,3 %. Cette situation privilĂ©giĂ©e se retrouve dans le tissu immobilier, 78,6 % des rĂ©sidences Ă©tant des maisons particuliĂšres, propriĂ©tĂ©s de lâoccupant Ă 68,5 % et comptant en majoritĂ© cinq piĂšces ou plus[106]. Le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait en 2006 de 20 951 euros, ce qui plaçait Milly-la-ForĂȘt au 2 162e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante mĂ©nages en mĂ©tropole et au cent quarante-cinquiĂšme rang dĂ©partemental[107].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Milly-la-ForĂȘt | 1,5 % | 6,5 % | 18,3 % | 22,2 % | 27,8 % | 23,8 % |
Zone dâemploi dâĂvry | 0,3 % | 4,0 % | 20,2 % | 29,6 % | 28,2 % | 17,7 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Milly-la-ForĂȘt | 4,1 % | 21,5 % | 11,2 % | 14,1 % | 8,4 % | 8,3 % |
Zone dâemploi dâĂvry | 0,9 % | 13,5 % | 5,4 % | 14,6 % | 16,2 % | 6,9 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[108] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Les berges de lâĂcole et la vaste forĂȘt communale ont Ă©tĂ© recensĂ©s au titre des espaces naturels sensibles par le conseil dĂ©partemental de l'Essonne[109].
Neuf dixiĂšmes du territoire communal ont conservĂ© leur caractĂšre campagnard et naturel composĂ© pour moitiĂ© de champs cultivĂ©s et de forĂȘt, notamment la forĂȘt de Milly et la forĂȘt des Trois-Pignons. Les berges de lâĂcole sont aussi dans leur majeure partie restĂ©es Ă lâĂ©cart de lâurbanisation et prĂ©sentent un rĂ©seau dâĂ©tangs et ruisseaux. Sur les boulevards, les plantations de tilleuls, marronniers et platanes en mail matĂ©rialisent la position des anciens remparts et ceinturent aujourdâhui le centre-ville.
Le massif des Trois-Pignons, Ă lâest du territoire, est intĂ©grĂ© au site Natura 2000 de la forĂȘt de Fontainebleau[110], forĂȘt de protection et rĂ©serve biologique. La commune est Ă©galement implantĂ©e au cĆur de la rĂ©serve de biosphĂšre du Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, parfois appelĂ© « pays des mille clairiĂšres et du grĂšs »[111]. Ă Milly-la-ForĂȘt sâest aussi installĂ© en 1987 le Conservatoire national des plantes Ă parfum, mĂ©dicinales, aromatiques et industrielles dans le but de conserver les plantes utiles et de les prĂ©senter au public[112].
Les sentiers de grande randonnĂ©e GR 1, GR 11, GR 32 et GR 111 passent par la commune. Ils sont complĂ©tĂ©s par les sentiers dĂ©partementaux, dont celui des vallĂ©es de lâEssonne et de lâĂcole[113]. La commune a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e par une fleur en 2011 au concours des villes et villages fleuris[114].
Patrimoine architectural
Un menhir appelé la Pierre Droite est classé au titre des monuments historiques depuis 1974[115].
Un circuit pĂ©destre balisĂ© dĂ©veloppĂ© par lâoffice de tourisme local parcourt la commune. Il permet de dĂ©couvrir les divers monuments communaux.
Plusieurs Ă©difices sont classĂ©s ou inscrits au titre des monuments historiques, la chapelle Saint-Blaise-des-Simples du XIIe siĂšcle dĂ©corĂ©e en 1959 par Jean Cocteau et classĂ©e en 1982[116], le chĂąteau du XIIIe siĂšcle, remaniĂ© aux XVe et XVIe siĂšcles, intĂ©grĂ© au vaste domaine de La Bonde[117] est inscrit en 1972[118], la collĂ©giale Notre-Dame-de-lâAssomption inscrite en 1926[119], la halle construite en 1479 et classĂ©e en 1923[120], la maison de Jean Cocteau rue du Lau dont la façade romane est inscrite depuis 1969[121] et la cave de lâhĂŽtel Moutier de PĂ©ronne des XIIIe et XIVe siĂšcles inscrite depuis 1984[122].
Le Cyclop, Ćuvre monumentale collective Ă lâinitiative de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, donnĂ© Ă la RĂ©publique française et inaugurĂ© le , constitue Ă lui seul une part importante du patrimoine historique de la commune.
La porte du Moustier de PĂ©ronne, vestige du domaine de Fulbert Ier, le colombier du domaine, la croix Saint-Jacques marquant lâemplacement de lâantique Ă©glise, lâhĂŽtel de ville construit en 1895 et les lavoirs du chĂąteau, du CoulâdâEau et de la Bonde complĂštent ce patrimoine.
- La chapelle Saint-Blaise-des-Simples.
- Le chĂąteau.
- L'HĂŽtel de ville.
- La charpente de la halle.
- Le colombier.
- Le lavoir du Coulâ dâEau.
- Le lavoir de la Bonde.
- Le lavoir de la rue de Melun.
- Le pont de la Corne prĂšs du chĂąteau sur lâĂcole.
- Milly-la-ForĂȘt Rue du Lau.
Ăquipements culturels
La commune dispose de trois structures Ă caractĂšre culturel. La mĂ©diathĂšque permet la location de livres ou supports Ă©lectronique oĂč sont organisĂ©es des lectures publiques. Lâespace culturel Paul-BĂ©du prĂ©sente sa collection privĂ©e de toiles, dessins et objets dâart, dont des lithographies de Jean Cocteau, lâĆuvre Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique de Joachim-RaphaĂ«l Boronali, canular de Roland DorgelĂšs, le Portrait dâune religieuse de Jean-Jacques Henner, une Ćuvre dâEugĂšne CicĂ©ri et la Vue du port de Saint-Tropez par Charles Camoin[123]. La salle des fĂȘtes municipale fait office de salle de cinĂ©ma une fois par mois dans le cadre du programme Cinessonne.
Diverses manifestations rythment la vie culturelle communale, dont le salon des Arts créatifs en novembre, le festival de la Bande dessinée en décembre, le salon européen du flacon à parfum le dernier week-end de juin. Vingt-six associations animent la vie culturelle milliacoise[124].
LâĆuvre emblĂ©matique de Milly-la-ForĂȘt reste Le Cyclop, projet collectif Ă lâinitiative de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, sculpture monumentale animĂ©e haute de vingt-deux mĂštres[125] implantĂ©e au cĆur de la forĂȘt.
Gastronomie
Milly-la-ForĂȘt est labellisĂ©e parmi les sites remarquables du goĂ»t[126] pour sa production de plantes aromatiques et lĂ©gumes. Le conservatoire national des plantes Ă parfum, mĂ©dicinales, aromatiques et industrielles est ainsi le garant de la tradition de culture. Elle est ainsi rĂ©putĂ©e pour sa menthe poivrĂ©e[127], son miel, son cresson de fontaine et le produit dĂ©rivĂ©, la quiche au cresson.
Milly-la-ForĂȘt dans les arts et la culture
- Milly-la-ForĂȘt a servi de dĂ©cors de films, notamment Ă Jean Genet qui a tournĂ© les plans extĂ©rieurs dans la forĂȘt pour Un chant d'amour en 1950[128], Luis Buñuel qui a tournĂ© quelques plans extĂ©rieurs en ville pour Le Journal dâune femme de chambre en 1963[129], Jacques Dupont qui y a tournĂ© Les Distractions en 1960 et Marc RiviĂšre qui y a tournĂ© La Petite Fille en costume marin en 1999[130].
- La poésie Jean des herbes de Milly de Jehan Despert parue en 1973 est inspirée de la culture communale.
- En souvenir de ses sĂ©jours dans la commune, Christian Dior crĂ©a une collection de joaillerie intitulĂ©e Milly-la-ForĂȘt symbolisant les quatre saisons Ă Milly[131].
- Lâartiste peintre ThĂ©odore Rousseau a rĂ©alisĂ© la toile La lande aux genĂȘts reprĂ©sentant un paysage de la commune, aujourdâhui conservĂ© au musĂ©e Fabre de Montpellier[132].
Personnalités liées à la commune
DiffĂ©rents personnages publics sont nĂ©s, morts ou ont vĂ©cu Ă Milly-la-ForĂȘt :
- Dagobert Ier (v.602-638 ou 639), roi des Francs, fut sacré à Milly.
- Wulfram de Sens (647-703), archevĂȘque de Sens et Saint, y est nĂ©.
- Louis IX (1214-1270), roi de France, y séjourna.
- Hugues II de Bouville (1240-1304), chambellan de Philippe le Bel, seigneur de Bouville.
- Hugues III de Bouville (1275-1331), chambellan de Philippe le Bel, posséda le chùteau.
- Olivier V de Clisson (1336-1407), posséda le chùteau de Milly.
- Charles VI (1368-1422), roi de France, y séjourna.
- Louis XI (1423-1483), roi de France, y séjourna.
- Louis Malet de Graville (v. 1438-1516), amiral de France, rebĂątit la ville au XVe siĂšcle.
- Henri IV (1553-1610), roi de France, y séjourna.
- Henri de Montmorency-Bouteville (1597-1616), vice-amiral de France, en fut le seigneur.
- Jacques Nicolas BellavÚne (1770-1826), général de division, y mourut.
- Antoine VII de Gramont[133] (1722-1801), Pair de France, y vécut.
- Napoléon Bonaparte (1769-1821), empereur des Français, y séjourna.
- Jean Cocteau (1889-1963), poÚte, graphiste et dramaturge, y vécut et y mourut.
- Christian Dior (1905-1957), couturier, y résida.
- Jean Marais (1913-1998), acteur, y vécut.
- Jean Tinguely (1925-1991), artiste, y exerça.
- Clotilde Joano (1932-1974), actrice, y vécut et y mourut.
- Jean-Marie Gustave Le Clézio (1940-), écrivain et prix Nobel de littérature, y vécut.
HĂ©raldique, devise et logotype
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Les armes de Milly-la-ForĂȘt se blasonnent : De sable au lion dâargent, au chef du mĂȘme. Ce blason est celui des seigneurs du lieu au XIIIe siĂšcle[134]. La commune sâest en outre dotĂ©e dâun logotype, le M capitale de la commune est traversĂ© dâun trait jaune symbolisant la riviĂšre lâĂcole, il est couronnĂ© de vert tendre et plus foncĂ©, reprenant la disposition des champs et de la forĂȘt au nord et Ă lâouest de la commune. |
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La devise de la commune est De Milliaco Miles en latin qui peut se traduire par « Chevalier (ou soldat) de Milly ».
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Milly-la-ForĂȘt », p. 736â747
- Raymond-Auguste Geber, Cent dates dâhistoire : Histoire de Milly-la-ForĂȘt, Marceau,
- René Housson, Histoire du tramway sud de Seine-et-Marne : Melun, Barbizon, Milly, Amatteis, (ISBN 978-2-86849-017-9)
- LĂ©on Marquis, Histoire de Milly-la-ForĂȘt, Lorisse, (ISBN 978-2-87760-454-3)
- Roger Bailly, Les Routes, le rail et lâeau dans le canton de Milly-la-ForĂȘt, Amatteis, (ISBN 978-2-86849-120-6)
- Huguette Le Beau, Jean Cocteau parmi nous ; TĂ©moignage des habitants de Milly-la-ForĂȘt, Puits fleuri, , 159 p. (ISBN 978-2-86739-184-2)
- Ăric Gachot, Milly, Parcours Ă travers le temps, Association philatĂ©lique et cartophile de Milly-la-ForĂȘt, (ISBN 978-2-9524292-0-7)
- Ăric Gachot, Milly dans la tourmente 1914/1918, Association « les Amis de Milly-en-GĂątinais et environs », (ISBN 978-2-7466-2481-8)
- Ăric Gachot, Milly Un siĂšcle d'histoire 1895/1995, Milly-la-ForĂȘt, Association « les Amis de Milly-en-GĂątinais et environs », , 167 p. (ISBN 978-2-9545836-0-0)
- ObsĂšques de Jean Cocteau, Ă Milly-la-ForĂȘt le 16 octobre 1963, par AndrĂ© Chamson, AcadĂ©mie française
Articles connexes
- Maison Jean Cocteau
- ChĂąteau de Milly-la-ForĂȘt
- Chapelle Saint-Blaise-des-Simples de Milly-la-ForĂȘt
- CollĂ©giale Notre-Dame-de-l'Assomption de Milly-la-ForĂȘt
- Conservatoire national des plantes à parfum, médicinales, aromatiques et industrielles
- Parc naturel régional du Gùtinais français
- Le Cyclop
- Milly-la-ForĂȘt (doyennĂ©)
- Liste des communes de l'Essonne
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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- Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Ăvry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
- Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Ătampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
- Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Palaiseau sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
- Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et La FertĂ©-Alais sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
- Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
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- « L'église », notice no PA00087958, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « La Halle (ancienne) », notice no PA00087959, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Maison à tourelles », notice no PA00087960, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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- Agénor-A.-A., comte de Gramont (pseud. Memor), Histoire et généalogie de la maison de Gramont, vol. 1 in-4, Paris, Schlesinger, , 486 (lire en ligne).
- Gaso, la banque du blason. Consulté le 24/10/2008.