AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Milly-la-ForĂȘt

Milly-la-ForĂȘt[1] (prononcĂ© [mi.ji la fɔ.ʁɛ] ) est une commune française situĂ©e dans le sud-est du dĂ©partement de l’Essonne en rĂ©gion Île-de-France.

Milly-la-ForĂȘt
Milly-la-ForĂȘt
La halle.
Blason de Milly-la-ForĂȘt
Blason
Milly-la-ForĂȘt
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité Communauté de communes des 2 Vallées
(siĂšge)
Maire
Mandat
Patrick Sainsard
2020-2026
Code postal 91490
Code commune 91405
DĂ©mographie
Gentilé Milliacois
Population
municipale
4 620 hab. (2020 en diminution de 3,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 137 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 24â€Č 13″ nord, 2° 28â€Č 01″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 135 m
Superficie 33,80 km2
Type Commune urbaine
UnitĂ© urbaine Milly-la-ForĂȘt
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Mennecy
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Milly-la-ForĂȘt
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Milly-la-ForĂȘt
GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
Voir sur la carte topographique de l'Essonne
Milly-la-ForĂȘt
GĂ©olocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Milly-la-ForĂȘt
Liens
Site web milly-la-foret.fr

    C’est le chef-lieu du canton de Milly-la-ForĂȘt, le siĂšge de la communautĂ© de communes des 2 VallĂ©es, du parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français et du doyennĂ© de Milly-la-ForĂȘt.

    Village gaulois dĂšs 285 av. J-C, lieu de naissance de saint Wulfram vers l’an 640, le domaine fut ensuite offert aux seigneurs mĂ©ritants par les rois de France. RuinĂ©e par les Anglais au XIVe siĂšcle, elle fut rebĂątie et fortifiĂ©e par Louis Malet de Graville au XVe siĂšcle, dotĂ©e d’une des plus importantes foires franciliennes.

    Centre agricole et commerçant, sur le passage de la route de Lyon jusqu’au XVIIIe siĂšcle, elle perdit peu Ă  peu de son intĂ©rĂȘt Ă  mesure que les axes routiers et ferroviaires s’en Ă©cartaient.

    Elle devint alors dĂšs le milieu du XXe siĂšcle un lieu de villĂ©giature pour les Parisiens et les artistes, dont Jean Cocteau et Christian Dior. C’est aujourd’hui un pĂŽle touristique important du dĂ©partement, la capitale des herbes aromatiques, Ă  l’environnement prĂ©servĂ© entre province et agglomĂ©ration parisienne.

    Ses habitants sont appelés les Milliacois[2].

    GĂ©ographie

    Situation

    Position de Milly-la-ForĂȘt en Essonne.
    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 7,2 % 243,75
    Espace urbain non construit 1,8 % 61,64
    Espace rural 91,0 % 3 070,29
    Source : Iaurif[3]

    Milly-la-ForĂȘt est situĂ©e au sud de la rĂ©gion Île-de-France et de l’agglomĂ©ration parisienne Ă  cinquante-deux kilomĂštres au sud-est de Paris, Ă  l’extrĂȘme sud-est du dĂ©partement de l’Essonne, au cƓur de l’ancien pays du GĂątinais, aujourd’hui devenu rĂ©gion naturelle et pour partie parc naturel rĂ©gional. Ses frontiĂšres est avec Arbonne-la-ForĂȘt et sud-est avec Noisy-sur-École marquent aussi la frontiĂšre du dĂ©partement avec la Seine-et-Marne. La commune occupe un territoire arquĂ© long de neuf kilomĂštres sept cents d’ouest en est et large de quatre kilomĂštres du nord au sud, totalisant une superficie de trois mille trois cent quatre-vingt hectares. Ce territoire est encore majoritairement rural, 91,20 % des terres Ă©tant naturelles ou agricoles, auxquelles s’ajoutent 1,92 % de terrains urbains non construits. Ainsi, la totalitĂ© des constructions sont implantĂ©es sur Ă  peine sept pour cent du territoire au centre sud, le quart sud-ouest est intĂ©gralement consacrĂ© Ă  l’agriculture comme l’arc entourant la route de Fontainebleau et la route de Corbeil d’est au nord. Enfin, le quart nord-ouest est couvert de la dense forĂȘt communale et le quart nord-est par la forĂȘt des Trois-Pignons, prĂ©mices de la vaste forĂȘt de Fontainebleau. L’Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°24'11" N et 2°28'14" E au point central de ce territoire.

    SituĂ©e au point le plus resserrĂ© de la vallĂ©e de l’École qui traverse la commune du sud au nord par le centre-ville, le terrain s’élĂšve rapidement Ă  l’ouest et Ă  l’est dans le massif des Trois-Pignons. Site commercial important dĂšs le Moyen Âge, la commune est encore aujourd’hui Ă  la croisĂ©e de nombreuses voies locales dont les routes dĂ©partementales 837 d’Étampes Ă  Fontainebleau, 372 vers Melun, 948 vers Corbeil-Essonnes, 105 vers La FertĂ©-Alais, 16 vers Nemours et 410 vers Malesherbes.

    Ville d’importance historique, touristique et gastronomique pour le dĂ©partement, Milly-la-ForĂȘt est situĂ©e Ă  cinquante-deux kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[4], point zĂ©ro des routes de France, vingt-six kilomĂštres au sud-est d’Évry[5], vingt-trois kilomĂštres au sud-est d’Étampes[6], trente-huit kilomĂštres au sud-est de Palaiseau[7], treize kilomĂštres au sud-est de La FertĂ©-Alais[8], vingt-trois kilomĂštres au sud de Corbeil-Essonnes[9], vingt-six kilomĂštres au sud-est d’Arpajon[10], trente kilomĂštres au sud-est de MontlhĂ©ry[11], trente-six kilomĂštres au sud-est de Dourdan[12] et seulement treize kilomĂštres au nord-est de Malesherbes[13] et dix-sept kilomĂštres Ă  l’ouest de Fontainebleau[14]. Quelques communes homonymes sont rĂ©parties sur le territoire. Milly est Ă  deux cent cinquante-sept kilomĂštres Ă  l’ouest[15], Milly-sur-ThĂ©rain Ă  cent vingt-sept kilomĂštres au nord-ouest[16], Milly-sur-Bradon Ă  deux cent vingt-neuf kilomĂštres au nord-est[17] et Milly-Lamartine Ă  deux cent quatre-vingt-trois kilomĂštres au sud-est[18].

    Hydrographie

    La riviùre l’École et le chñteau.

    La commune est traversĂ©e en son centre par la riviĂšre l’École qui entre sur le territoire par le sud-est en matĂ©rialisant la frontiĂšre avec Oncy-sur-École et remonte droit au nord. Elle se dĂ©double dans le bois situĂ© derriĂšre le chĂąteau pour former une Ăźle et alimente les anciennes douves avec un bras mort. Le cours poursuit vers le nord, sur la rive droite est installĂ©e une station d’épuration des eaux. Le ruisseau du Coul’ d’Eau prend sa source Ă  l’entrĂ©e de la rue Notre-Dame et remonte en souterrain vers le nord, le ruisseau Ă©ponyme alimente le lavoir puis se jette dans la riviĂšre aprĂšs un parcours de cent cinquante mĂštres. Un petit lac, nommĂ© le Coudret marque la fin de la traversĂ©e de Milly-la-ForĂȘt par la riviĂšre, deux Ă©tangs se forment dans les cuvettes en centre-ville, devant le chĂąteau et au cƓur du quartier pavillonnaire. Un bras mort artificiel a Ă©tĂ© creusĂ© sur la rive droite pour alimenter l’ancien lavoir de la Bonde. Quatre ponts permettent de traverser le cours d’eau, d’amont en aval, sur la rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, Ă  la frontiĂšre avec Oncy-sur-École, le deuxiĂšme rue Langlois face au lavoir, le troisiĂšme rue LĂ©opold-BĂ©du et le dernier sur la rocade nord. Au nord, la riviĂšre marque la frontiĂšre avec Moigny-sur-École.

    Relief et géologie

    Le terrain occupĂ© par la commune s’étage entre soixante mĂštres et cent trente-cinq mĂštres d’altitude. L’ensemble du centre-ville se trouve au point le plus bas, au niveau de la vallĂ©e relativement encaissĂ©e de la riviĂšre, le terrain s’élĂšve assez rapidement au nord-est avec la butte du Monceau et le dĂ©but de la platiĂšre sablonneuse de Fontainebleau et du massif des Trois-Pignons, l’altitude de cent trente mĂštres Ă©tant atteinte Ă  seulement deux kilomĂštres Ă  l’est du lit de la riviĂšre. Il s’élĂšve aussi rapidement Ă  l’ouest sur la fin du plateau de Beauce sĂ©parant les vallĂ©es de l’École et de l’Essonne, l’altitude de cent mĂštres est atteinte seulement un kilomĂštre Ă  l’ouest du lit de la riviĂšre dans la forĂȘt. Le village est ainsi installĂ© au point le plus resserrĂ© de la vallĂ©e, elle s’élargit ensuite vers le nord. Le sous-sol milliacois est caractĂ©ristique du GĂątinais, constituĂ© de sable blanc surmontĂ© de calcaire et de blocs de grĂšs Ă©rodĂ©s[19].

    Communes limitrophes

    Le territoire de Milly-la-ForĂȘt est relativement Ă©tendu, il enserre au sud la commune d’Oncy-sur-École, du sud-est au nord-est, la commune est bordĂ©e par les communes seine-et-marnaise de Noisy-sur-École, Arbonne-la-ForĂȘt et Fleury-en-BiĂšre. Au nord se trouvent les villages de Courances et Moigny-sur-École, suivis au nord-ouest par Boutigny-sur-Essonne, Ă  l’ouest par Maisse et au sud-ouest par Buno-Bonnevaux.

    Climat

    Milly-la-ForĂȘt est situĂ©e en Île-de-France et bĂ©nĂ©ficie d’un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et Ă©tĂ©s doux, avec des prĂ©cipitations rĂ©guliĂšres sur l’ensemble de l’annĂ©e. En moyenne annuelle, la tempĂ©rature s’établit Ă  10,8 degrĂ©s Celsius, avec une moyenne maximale annuelle de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. Le record de tempĂ©rature la plus basse fut Ă©tabli le avec −19,8 °C. La moindre densitĂ© urbaine explique une diffĂ©rence nĂ©gative de deux Ă  trois degrĂ©s relevĂ©e entre Milly-la-ForĂȘt et Paris. L’ensoleillement totalisant 1 798 heures est comparable Ă  l’ensemble des rĂ©gions au nord de la Loire mais moindre qu’au nord du dĂ©partement par la prĂ©sence frĂ©quente de nappe de brume Ă  proximitĂ© de l’École, des champs et de sa vaste forĂȘt. Enfin, les prĂ©cipitations s’établissent Ă  598,3 millimĂštres annuels, avec une moyenne mensuelle proche de cinquante millimĂštres et une pointe Ă  soixante-trois millimĂštres en mai.

    DonnĂ©es climatiques Ă  Milly-la-ForĂȘt.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[20] - [21].

    Transports routiers

    L’École n’est pas une voie navigable mais sa vallĂ©e accueille une voie de communication importante depuis longtemps, aujourd’hui matĂ©rialisĂ©e par la route dĂ©partementale 948 entre Milly-la-ForĂȘt et Corbeil-Essonnes au nord, menant ainsi Ă  la Seine. Site commercial important, Milly est ainsi au carrefour de nombreuses voies routiĂšres. Cette RD 948 se poursuit au sud-ouest pas la route dĂ©partementale 410 vers Malesherbes et au sud-est par la route dĂ©partementale 16 en Seine-et-Marne vers Nemours. Au nord-ouest part la petite route dĂ©partementale 105 qui permet de rallier la vallĂ©e de l’Essonne Ă  La FertĂ©-Alais. Milly-la-ForĂȘt est enfin placĂ©e sur le tracĂ© de la longue route dĂ©partementale 837 qui parcourt tout le sud du dĂ©partement entre Milly et Étampes et se prolonge ensuite Ă  l’ouest vers Dourdan sous le nom de route dĂ©partementale 836 et les Yvelines oĂč elle devient RD 936, elle mĂšne aussi Ă  l’est de Milly vers l’est Ă  Fontainebleau sous le numĂ©ro RD 409. Fortement frĂ©quentĂ©e, cette RD 837 a Ă©tĂ© dĂ©viĂ©e du centre-ville et forme sur trois kilomĂštres la rocade nord, trois giratoires matĂ©rialisant les entrĂ©es de ville. Enfin, au nord-est se trouve la route dĂ©partementale 372 qui garde le mĂȘme numĂ©ro en Seine-et-Marne et mĂšne vers Melun. Elle est aussi le point de dĂ©part de la route dĂ©partementale 1 vers le sud-ouest et de la route dĂ©partementale 142 vers le sud-est.

    Mis Ă  part ces axes locaux, la commune est restĂ©e Ă  l’écart des axes majeurs, l’autoroute A6 est ainsi Ă  sept kilomĂštres plus Ă  l’est.

    Transports collectifs

    La gare routiĂšre.

    Pour l'accĂšs aux transports en commun, les gares RER les plus proches sont celles de Maisse sur la ligne D du RER, Ă  six kilomĂštres Ă  l’ouest, de Buno-Gironville Ă  huit kilomĂštres au sud-ouest ou de Boutigny, toujours sur la mĂȘme ligne, Ă  huit kilomĂštres au nord-ouest.

    Les lignes du rĂ©seau de bus d'Île-de-France MobilitĂ©s exploitĂ© par Les Cars Bleus, desservent la commune au dĂ©part de la gare routiĂšre :

    Milly-la-ForĂȘt est en outre situĂ©e Ă  trente-sept kilomĂštres au sud-est de l’aĂ©roport Paris-Orly, soixante-huit kilomĂštres au sud de l’aĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle, et pour l’aviation lĂ©gĂšre Ă  sept kilomĂštres au nord-est de l’aĂ©rodrome de Buno-Bonnevaux.

    Lieux-dits, Ă©carts et quartiers

    L'espace urbain n'Ă©tant pas trĂšs Ă©tendu, aucun quartier ne se dĂ©tache vraiment. Cependant, les boulevards plantĂ©s installĂ©s Ă  l'emplacement des anciens remparts marquent encore l'emplacement du centre-ville historique. Les habitations Ă  l’extĂ©rieur sont ainsi placĂ©es dans les faubourgs, faubourg de Melun au nord, de Paris et Saint-Pierre Ă  l'ouest, de Fontainebleau Ă  l'est et Saint-Blaise au sud. La rocade au nord marque aujourd’hui l'extrĂ©mitĂ© de l'urbanisation. Trois zones d’activitĂ©s sont implantĂ©es Ă  l'Ă©cart du centre-ville, le ChĂȘnet Ă  l'ouest, la GuichĂšre Ă  l'est et la Maison Blanche au nord.

    Au XVIIe siÚcle, plusieurs hameaux dépendant de Milly étaient encore cités, ils sont pour certains encore mentionnés dans le nom des rues, tel le Rousset et Saint-Pierre sur la rive gauche de la riviÚre, Saint-Laurent à proximité de l'actuelle zone d'activité nord et à l'ouest. Les lieux-dits le Tertre, le Corbeau, la Grange Rouge et le Rove sont encore occupés par des fermes en exploitation.

    Urbanisme

    Typologie

    Milly-la-ForĂȘt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Milly-la-ForĂȘt, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[25] et 5 647 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols dĂ©taillĂ©e de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 7,3 % 246
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,0 % 35
    Extraction de matériaux 2,0 % 67
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 34,0 % 1146
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 0,9 % 30
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 4,0 % 134
    ForĂȘts de feuillus 34,0 % 1148
    ForĂȘts de conifĂšres 14,7 % 494
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 0,6 % 21
    ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation 1,4 % 47
    Source : Corine Land Cover[30]

    L'occupation des sols montre la nette prĂ©dominance des forĂȘts sur les terres arables et les zones urbanisĂ©es. Les forĂȘts occupent Ă  elle seule 49,3 % soit prĂšs de la moitiĂ© de la surface communale. Elles sont constituĂ©es majoritairement de feuillus.

    Toponymie

    Le premier nom du domaine Ă©tait Maurillac en gaulois, Mauriliaco sur une piĂšce de monnaie mĂ©rovingienne[31], devenu Maureliacum, Melliacum en 667, Milliacum en latin[31]. Le toponyme Milly est relativement courant, il se rapporte le plus souvent Ă  la prĂ©sence antique d’une villa rustica possĂ©dĂ©e Ă  l’époque gallo-romaine par un certain Milius ou Emilius. Ici, le nom fut importĂ© en 1080 par le chevalier Adam de Milly, originaire de Milly-en-Beauvaisis et premier seigneur du lieu. Mais une charte datant de 651 mentionnait dĂ©jĂ  l’appellation Melliacus. Au XIIIe siĂšcle fut ajoutĂ©e la prĂ©cision du lieu, Miliacum in Gastineto en 1267[31], donnant Milly-en-GĂątinais sans que ce ne soit officialisĂ©. Sur requĂȘte du conseil municipal et par dĂ©cret du , il fut remplacĂ© par Milly-la-ForĂȘt[32], alors considĂ©rĂ© plus « touristique » et pour la diffĂ©rencier de son homonyme Milly en Normandie.

    Histoire

    Les origines

    D’aprĂšs l’Histoire locale rĂ©digĂ©e par dom Guillaume Morin, historiographe du GĂątinais, le bourg de Milly aurait Ă©tĂ© fondĂ© en l’an 285 avant JĂ©sus-Christ par Dryus, quatriĂšme roi des Gaules comme un centre d’initiation druidique, comme en tĂ©moigne aujourd’hui le menhir de la Pierre Droite. À l’époque de la Gaule romaine, le village se trouvait alors sur la voie romaine aujourd’hui encore matĂ©rialisĂ©e par le chemin de Grimery, des mĂ©dailles romaines retrouvĂ©es en 1825 et une piĂšce en or Ă  l’effigie de Faustin de Rome. En 52 avant JĂ©sus-Christ fut installĂ© un camp romain Ă  l’ouest de la riviĂšre.

    Domaine seigneurial

    Au VIIe siĂšcle, le domaine alors appelĂ© Maurillacum appartenait Ă  un certain Fulbert Ier, officier dans l’armĂ©e de Dagobert Ier, c’est ainsi que ce roi fut sacrĂ© en l’an 629 dans ce qui Ă©tait alors le chĂąteau de Forest. Le fils de ce Fulbert naquit en 647 et fut connu sous le nom de Wulfram de Sens. Reçu en 665 Ă  la cour du roi Clotaire III et de la reine Bathilde, elle le persuada d’entrer dans les ordres. Cette mĂȘme reine Bathilde Ɠuvra Ă  la crĂ©ation d’un HĂŽtel-Dieu dĂ©pendant de l’abbaye de Chelles. En 685, il lĂ©gua alors la terre de Milly Ă  l’abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle pour partir Ă©vangĂ©liser la Frise, il devint ensuite archevĂȘque de Sens. Charles Martel rĂ©cupĂ©ra ces terres Ă  la mort du saint, Milly entrait pour la premiĂšre fois dans le domaine royal français.

    Vers 860, la province de GĂątinais revint au comte d’Anjou, le domaine de Milly sortit du giron royal. Mais en 1068, Foulque le Rechin rendit la terre Ă  Philippe Ier de France, le domaine fut alors cĂ©dĂ© aux seigneurs mĂ©ritants par le roi. Le premier d’entre eux fut Adam de Milly qui reçut le titre en 1080, son pĂšre Ă©tant alors vicomte de Sens. Vers 1100, sa veuve Élisabeth donna une partie du domaine situĂ©e sur l’actuelle commune de Villiers-en-BiĂšre au prieurĂ© de Longpont. La famille de Milly obtint ses armoiries et sa devise en 1214 lorsque ses seigneurs Pierre et Guillaume de Milly se battirent au cĂŽtĂ© de Philippe Auguste pour dĂ©fendre le royaume. En 1136, Guillaume de Milly donna ses terres Ă  l’Église, ce qui permit la construction de la chapelle Saint-Blaise. En 1147, une nouvelle donation fut faite Ă  l’abbaye de Barbeau. Un second Guillaume de Milly fit un nouveau don en 1175 Ă  l’abbaye de Longpont avant d’épouser en 1180 AgnĂšs de Nemours et de partir pour la cinquiĂšme croisade.

    En 1283 et 1284, le roi Philippe III le Hardi vint rĂ©guliĂšrement chasser Ă  Milly. Le domaine passa de main en main jusqu’en 1286 oĂč Philippe le Bel l’offrit Ă  son chambellan Hugues II de Bouville, le domaine comprenant alors le chĂąteau de Forest et les terres de Mondeville et surtout l’érection en baronnie-pairie. En 1287, par la cession par Estienne de Sully des terres, Hugues de Bouville devint propriĂ©taire de la totalitĂ© du domaine. Au dĂ©but du XIVe siĂšcle, il fonda le chapitre de Notre-Dame, confirmĂ© en 1304 par l’archevĂȘque de Sens Estienne Besquart. En 1320, Blanche de Bouville Ă©pousa au chĂąteau Olivier de Clisson devant le roi Philippe le Long. En 1330, les paroisses de Saint-Pierre et de Notre-Dame furent rĂ©unies. En 1337, la terre appartenait Ă  un certain Guillaume de Meullent, puis Ă  son frĂšre Jean de Meulan, Ă©vĂȘque de Meaux, de Noyon puis archevĂȘque de Paris. En 1356, Ă  la suite de la dĂ©faite de Poitiers, la ville fut ravagĂ©e par des pillards et en partie rasĂ©e par les Anglais. En 1371, ce sont les troupes d’Édouard de Woodstock qui prirent la ville. Le , Charles V Ă©changea la chĂątellenie de Milly avec Robert de La Haye contre la baronnie de NĂ©hou dans la Manche[33]. En 1373, Isabelle de Meulan accorda aux Milliacois le droit de chasse sur les terres de la paroisse.

    Époque moderne

    Carte de « Milly » selon Cassini.

    Au XVe siĂšcle, c’est l’amiral de France Louis Malet de Graville qui reconstruisit le chĂąteau et entoura la ville de fortifications, percĂ©es de sept portes (l’une pour le chĂąteau, puis porte Saint-Pierre, porte de Melun, porte de Fontainebleau, porte de Lyon, porte Saint-Jacques et porte aux Grenouilles) et obtint l’érection d’une halle en 1479[34]. À cette Ă©poque, le comtĂ© de Milly s’étendait sur les chĂątellenies de Fleury, AchĂšres, Nainville, Boutigny et CĂ©ly.

    Cette reconstruction se fit autour du quartier juif, communautĂ© importante localement, Ă  l’origine de la prospĂ©ritĂ© commerciale du bourg. En 1495, l’amiral de Graville institua une maĂźtrise Ă  la collĂ©giale Notre-Dame, complĂ©tĂ©e en 1497 par une ferme Ă  Nangeville. Milly Ă©tait alors le premier relais sur la longue route royale de Paris Ă  Lyon, elle disposait donc d’un relais de poste. En 1598, Henri IV qui sĂ©journait Ă  Fontainebleau descendit Ă  l’hĂŽtel du Lion d’Or place du marchĂ©. À la mort de Gabrielle d'EstrĂ©es, il continua Ă  passer par Milly, sur la route de Malesherbes pour se rendre chez sa maĂźtresse Henriette d’Entragues. L’importance commerciale de la commune dĂ©crut dĂšs le XVIIe siĂšcle lorsque Louis XIV dĂ©cida de dĂ©vier la route de Paris Ă  Lyon par Fontainebleau. En 1759, l’hĂŽtel-Dieu fut reconstruit, mais en 1787, il ne disposait plus que de six lits. En 1781, le 19 aoĂ»t puis le 17 septembre, deux orages entraĂźnĂšrent des inondations dans le faubourg Saint-Pierre. En 1792, les biens de l’hĂŽtel-Dieu furent confisquĂ©s.

    Histoire contemporaine

    En 1831, au cours de la seconde pandĂ©mie de cholĂ©ra, trente-neuf Milliacois moururent des suites de la maladie. En 1857 fut institutionnalisĂ©e la fĂȘte patronale communale Saint-Pierre. Durant le conflit de 1870, des combats eurent lieu entre des francs-tireurs et les troupes prussiennes le 26 septembre, des habitants furent pris en otage et rendus contre une rançon de vingt mille francs-or. En 1871, une kommandantur fut installĂ©e dans le chĂąteau. Le fut inaugurĂ© l’hĂŽtel de ville.

    L’eau courante fut installĂ©e en ville le avec la construction d’un chĂąteau d’eau sur l’actuel boulevard du MarĂ©chal-Joffre. Le dĂ©marra l’exploitation de la ligne de tramway Milly-Melun par la sociĂ©tĂ© du Tramway Sud de Seine-et-Marne. Le fut inaugurĂ©e la gare de Milly sur la ligne de la CGB sur la ligne entre Arpajon, Étampes, Milly et Corbeil ouverte le 20 octobre. En 1915, les premier et quatriĂšme rĂ©giments de zouaves installĂšrent leur centre de formation Ă  Milly-la-ForĂȘt avec prĂšs de trois mille soldats. En 1917, le centre d’instruction de Milly reçut les troupes amĂ©ricaines. L’annĂ©e 1923 vit la halle bĂ©nĂ©ficier d’un classement aux monuments historiques, suivie en 1926 par la collĂ©giale. Le se tint la FĂȘte d’aviation de Milly. Le fut fermĂ©e la ligne de tramway vers Melun. Durant la Seconde Guerre mondiale, la plaine de Chanfroy, dans le massif des Trois-Pignons fut le thĂ©Ăątre d’exĂ©cutions d’otages perpĂ©trĂ©es par la Gestapo de Melun. Le , vingt-deux dĂ©tenus y furent abattus, suivis le 17 aoĂ»t de quatorze camarades. Les corps ne furent retrouvĂ©s que le par des soldats amĂ©ricains. La ligne du CGB fut fermĂ©e le mais l’exploitation entre Maisse et Milly perdura jusqu’en 1953[35]. En mars 1955, Jean Cocteau, Milliacois d’adoption devint acadĂ©micien[36]. Le fut inaugurĂ© par le sous-prĂ©fet et le sĂ©nateur Édouard Bonnefous le nouvel hĂŽtel des Postes. Tous les ans depuis 1996, Milly-la-ForĂȘt accueille le marchĂ© de l’herboriste : un week-end entier dĂ©diĂ© aux plantes qui ont fait la rĂ©putation du bourg. Car cette commune de l’Essonne, nichĂ©e dans le parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, est la capitale historique des herbes mĂ©dicinales[37]. En 2007, une parcelle de maĂŻs transgĂ©nique fut dĂ©couverte Ă  Milly-la-ForĂȘt[38].

    Politique et administration

    Politique locale

    À la suite de la loi du et le redĂ©coupage gĂ©nĂ©ral des cantons par dĂ©crets, la ville de Milly-la-ForĂȘt jusqu'alors chef-lieu du canton de Milly-la-forĂȘt est intĂ©grĂ©e dans le canton de Mennecy. La ville est comprise dans la deuxiĂšme circonscription de l'Essonne reprĂ©sentĂ©e par le dĂ©putĂ©-maire d’Étampes Franck Marlin (UMP). Son maire actuel est Patrice Sainsard (DVD), vingt-sept Ă©lus siĂšgent au conseil municipal rĂ©partis pour vingt-quatre d’entre eux dans le groupe de majoritĂ© municipale divers droite de trois opposition divers gauche, Parmi ce conseil, huit adjoints assistent le maire dans sa politique[39]. Un conseil municipal junior participe Ă  la vie communale. L’Insee lui attribue le code 91 2 18 405[40]. La commune de Milly-la-ForĂȘt est enregistrĂ©e au rĂ©pertoire des entreprises sous le code SIREN 219 104 056. Son activitĂ© est enregistrĂ©e sous le code APE 8411Z[41].

    En 2009, la fiscalitĂ© communale Ă©tait fixĂ©e Ă  8,77 % pour la taxe d'habitation, 11,56 % pour la taxe fonciĂšre sur le bĂąti, 53,35 % pour le non-bĂąti et 14,15 % pour la taxe professionnelle[42]. En 2009 la commune de disposer d’un budget de 9 122 000 € dont 7 038 000 € de fonctionnement et 2 084 000 € d’investissement[43], financĂ©s pour 33,67 % par les impĂŽts locaux[44], la dette municipale s’élevait alors Ă  7 465 000 €[45].

    La commune dispose d’une caisse des Ă©coles et d’un centre communal d'action sociale. En 2009, soixante-cinq logements sociaux appartenant Ă  deux bailleurs institutionnels Ă©taient implantĂ©s sur la commune sur les deux mille quarante trois logements milliacois[46], soit 3,2 % du parc. La commune n'est pas dans le pĂ©rimĂštre de la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains[47].

    Conseil municipal de Milly-la-ForĂȘt (mandature 2014-2020)[48]
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Milly avec vous » DVD François Orcel 24 Majorité
    « Milly avenir » DVG Gérard Meydiot 3 Opposition

    Liste des maires

    Quarante-huit maires se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de l’administration municipale de Milly-la-ForĂȘt depuis l’élection du premier en 1789.

    Liste des maires successifs[49] - [50].
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1952 Marcel Poiget DVD Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Milly-la-ForĂȘt (1945 → 1952)
    1952 1962 Pierre Darbonne
    1962 1968 M. Boussaingault
    1968 1986 Clovis Lelong
    1986 1991 Pierre Chevrier[52] RPR Artisan retraité
    1991 mars 2001 Anne Finot RPR puis RPF
    mars 2001[53] février 2016[54] François Orcel DVD puis
    UMP-LR
    Agriculteur
    PrĂ©sident de la CC des 2 VallĂ©es (2001 → 2013)
    DĂ©missionnaire
    février 2016[55] En cours
    (au 9 février 2016)
    Patrice Sainsard sans Ă©tiquette Agriculteur
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Tendances et résultats politiques

    L’analyse des derniers rĂ©sultats Ă©lectoraux de Milly-la-ForĂȘt dĂ©montre une vie politique et un Ă©lectorat majoritairement et relativement fortement ancrĂ©s Ă  droite. En 2007, les Milliacois ont ainsi plĂ©biscitĂ© le candidat Nicolas Sarkozy, lui donnant dix points de plus que la moyenne nationale (53,06 %[56]) mais votant de maniĂšre moins marquĂ©e pour le dĂ©putĂ© sortant Franck Marlin (54,99 % sur la circonscription[57]).

    Cette tendance au vote de droite s’est aussi manifestĂ©e en 2004, Ă  l’encontre des rĂ©sultats nationaux des Ă©lections europĂ©ennes, rĂ©gionales et cantonales, remportĂ©es par la gauche au plan national mais oĂč les candidats UMP arrivĂšrent en tĂȘte Ă  Milly-la-ForĂȘt, le conseiller gĂ©nĂ©ral remportant une plus large victoire sur la candidate socialiste que dans le reste du canton (62,40 %[58]). De la mĂȘme maniĂšre, le maire sortant UMP pourtant opposĂ© Ă  une liste divers droite dissidente fut rĂ©Ă©lu dĂšs le premier tour avec le score de 61,12 % des votants. Le relatif conservatisme des Milliacois intervint aussi lors des deux rĂ©fĂ©rendum sur des questions europĂ©ennes, les Ă©lecteurs rejetant le TraitĂ© de Rome en 2005 Ă  51,73 % et le TraitĂ© de Maastricht en 1992 Ă  56,28 %[59]. Ces rĂ©sultats sont par ailleurs fortement significatifs au vu de la relativement importante participation Ă  l’ensemble des scrutins, toujours proche ou supĂ©rieure Ă  60 %, exception faite de l’élection europĂ©enne de 2004.

    L'extrĂȘme-droite y est relativement haute, puisqu'elle y surpasse gĂ©nĂ©ralement ses scores nationaux. Si Marine Le Pen se classe troisiĂšme Ă  Milly-la-ForĂȘt au premier tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2017 (alors qu'elle se classe deuxiĂšme au plan national), son score dans la commune (22,44 %) est supĂ©rieur Ă  son score national (21,3%). Son score dans la commune au second tour est lui aussi supĂ©rieur (37,32 %) Ă  son score sur l'ensemble du territoire français (33,90 %). À la prĂ©sidentielle de 2012, son score est de 19.35 %, Ă©galement supĂ©rieur Ă  son score national (17,90 %). À la prĂ©sidentielle de 2007, Jean-Marie Le Pen obtient 11.99 %, contre 10,44 % au niveau national. À la prĂ©sidentielle de 2007, Jean-Marie Le Pen obtient 18,27 %, contre 16,86 % au niveau national.

    Élections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections cantonales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections municipales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Référendums

    Jumelages

    La commune a développé des associations de jumelage avec :

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    Site commercial important par sa halle et sa production agricole, situĂ©e au carrefour d’axes routiers importants, Milly-la-ForĂȘt fut tĂŽt un bourg important Ă  la limite de l’Île-de-France et de l’OrlĂ©anais. DĂšs le premier recensement des personnes intervenu en 1793, la commune comptait dĂ©jĂ  mille six cent trente-sept Milliacois. Elle fut promue chef-lieu de canton dĂšs la RĂ©volution, et la population crĂ»t rapidement pour atteindre mille neuf cent cinq habitants au dĂ©but du XIXe siĂšcle. AprĂšs une perte de quatre-vingt-dix personnes en six ans, la croissance reprit progressivement, dĂ©passant les deux mille Ăąmes en 1836, insensible Ă  la guerre de 1870 dans sa progression mais connaissant une nouvelle baisse lors du recensement de 1881, en passant de deux mille trois cent six habitants Ă  deux mille deux cent quatre-vingts, puis deux mille deux cent cinquante-quatre en 1891. La progression reprit pour atteindre deux mille trois cent soixante dix-neuf personnes en 1901, toutefois stoppĂ©e par les lourdes pertes de la PremiĂšre Guerre mondiale, la population n’étant plus que de deux mille deux cent vingt-neuf hommes et femmes en 1921. AprĂšs un pic en 1926 Ă  deux mille six cent quatorze personnes, elle dĂ©crut Ă  nouveau dĂšs 1931, chute aggravĂ©e par la Seconde Guerre mondiale pour atteindre le dernier point bas Ă  deux mille cinq cent vingt-trois rĂ©sidents en 1946, et croĂźtre rapidement ensuite, dĂ©passant les trois mille Milliacois en 1962, les quatre mille en 1990 pour atteindre quatre mille sept cent vingt-huit personnes dĂ©comptĂ©es lors du recensement en 2006. La population Ă©trangĂšre n’a que peu d’impact sur cette progression, elle ne reprĂ©sentait en effet que 4,9 % des Milliacois en 1999[78].


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[80].

    En 2020, la commune comptait 4 620 habitants[Note 3], en diminution de 3,45 % par rapport Ă  2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6371 9051 8151 8361 9412 0202 0232 1332 208
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2092 2582 2602 2812 3062 2802 2772 2542 276
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3792 4332 4162 2292 6142 5982 5892 5232 609
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 0403 1803 4923 7954 3074 6014 7284 7464 788
    2017 2020 - - - - - - -
    4 6094 620-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[81] puis Insee Ă  partir de 2006[82].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  29,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 33,4 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 2 193 hommes pour 2 413 femmes, soit un taux de 52,39 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,02 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[83]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,8
    8,2
    75-89 ans
    12,7
    21,2
    60-74 ans
    20,8
    20,4
    45-59 ans
    19,6
    17,5
    30-44 ans
    17,4
    14,1
    15-29 ans
    12,5
    17,8
    0-14 ans
    14,2
    Pyramide des ùges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[84]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Enseignement

    L’école Jean-de-La Fontaine.

    Les Ă©tablissements scolaires de Milly-la-ForĂȘt sont rattachĂ©s Ă  l’acadĂ©mie de Versailles. Elle dispose de l’école maternelle Jean-de-La Fontaine et des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires Jean-Cocteau et Julie-DaubiĂ©[85]. La scolarisation se poursuit dans le collĂšge Jean-Rostand. Les plus proches lycĂ©es sont implantĂ©s Ă  Étampes[86], mais ceux de Fontainebleau sont effectivement plus frĂ©quentĂ©s.

    Un centre de loisirs appelé le Square aux Enfants accueille les enfants[87], complété par le centre de loisirs intercommunal.

    Santé

    La commune a mis en place un centre communal d'action sociale, elle dispose sur son territoire d’un Ă©tablissement d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes de soixante-quatorze lits avec la maison de retraite Notre-Dame-d’EspĂ©rance[88]. Les urgences sont traitĂ©es par le Smur de Corbeil-Essonnes, les malades sont dirigĂ©s vers le centre hospitalier Sud Francilien. Quinze mĂ©decins[89], sept chirurgiens-dentistes[90], six infirmiĂšres[91] et deux pharmacies[92] sont installĂ©s sur la commune.

    Services publics

    L’hîtel des Postes.

    La sĂ©curitĂ© du lieu est assurĂ©e par une brigade de gendarmerie, une Police Municipale et un centre de secours volontaire[93]. Une agence postale[94] est implantĂ©e en centre-ville. La caisse d’allocations familiales dispose d’un point d’accueil dans la commune. Une Ă©tude notariale[95] est installĂ©e sur la commune. L’organisation judiciaire rattache les justiciables milliacois au tribunal d’instance, de grande instance, de commerce et au conseil de prud’hommes d’Évry, tous rattachĂ©s Ă  la cour d'appel de Paris[96].

    Sports

    La commune est dotĂ©e d’un parc des sports Ă©quipĂ© d’un gymnase, d’une piste d’athlĂ©tisme, de six courts de tennis dont deux couverts de deux terrains de football en herbe dont un d’honneur et un dojo. Une piscine Ă©tait utilisĂ©e, construite durant les annĂ©es 1970 dans le cadre du programme « Mille piscines », devenue trop onĂ©reuse Ă  l’entretien, elle fut fermĂ©e en aoĂ»t 2008. Dix-neuf associations permettent la pratique sportive dans la commune et alentours. Un centre Ă©questre est implantĂ© sur la commune[97]. Un centre de grimpe d'arbres propose soixante parcours dans la vaste forĂȘt communale.

    Lieux de culte

    La collĂ©giale Notre-Dame-de-l’Assomption.

    La paroisse[98] et le secteur pastoral[99] catholiques sont rattachĂ©s au diocĂšse d'Évry-Corbeil-Essonnes. L’église paroissiale est la collĂ©giale Notre-Dame-de-l’Assomption placĂ©e sous l’invocation de l’assomption de la Vierge Marie. La chapelle Saint-Blaise-des-Simples, dĂ©corĂ©e par Cocteau, n’est plus aujourd’hui utilisĂ©e pour le culte. La fĂȘte patronale se tient le dimanche suivant le 29 juin[100] et le saint patron de la paroisse est saint Pierre.

    MĂ©dias

    L'hebdomadaire Le RĂ©publicain diffuse une Ă©dition pour le Sud-Essonne qui traite en partie des informations du secteur. La chaĂźne de tĂ©lĂ©vision rĂ©gionale TĂ©lif, qui a repris les programmes de TĂ©lĂ©ssonne, diffuse des informations locales sur le rĂ©seau satellite et ADSL. S’ajoute la chaĂźne France 3 Paris Île-de-France Centre disponible dans tout le Bassin parisien.

    Économie

    L’usine Daregal Ă  Milly-la-ForĂȘt.

    Milly-la-ForĂȘt est intĂ©grĂ©e par l’Insee Ă  la zone d’emploi d’Évry qui rassemble soixante six communes et 271 329 habitants, les Milliacois reprĂ©sentaient 1,7 % de cette population en 1999[101]. Le principal employeur de la commune en 2004 Ă©tait l’entreprise familiale Daregal, crĂ©Ă©e en 1887, avec un effectif supĂ©rieur Ă  deux cents personnes, loin devant la municipalitĂ© et le collĂšge[102], signe de l’activitĂ© principale de la commune encore tournĂ©e vers la culture d’herbes aromatiques. La population active comptait en 1999 2 091 personnes, dont quatre-vingt-dix Ă©taient agriculteurs et vingt-quatre exploitants, vingt exploitations se rĂ©partissant quatre-vingts hectares du territoire, neuf exploitations Ă©tant dĂ©volues aux grandes cultures et sept au maraĂźchage[103]. Comme dans le reste de la rĂ©gion, le secteur tertiaire est cependant majoritaire, concentrant 71,3 % des emplois dont 17,6 % pour les seuls commerces prĂ©sents en centre-ville.

    Le tourisme reprĂ©sente une part importante de l’économie communale, avec la prĂ©sence de la forĂȘt, du conservatoire national des plantes Ă  parfum, mĂ©dicinales, aromatiques et industrielles et des divers monuments, c’est ainsi cent vingt-quatre habitations recensĂ©es comme rĂ©sidences secondaires soit 6,2 % du parc en 1999. La commune dispose en sus d’un camping trois Ă©toiles avec deux cent trente-huit emplacements. Un office de tourisme a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© Ă  l’échelle du canton. Trois cent soixante-cinq entreprises Ă©taient implantĂ©es Ă  Milly-la-ForĂȘt en 2007, rĂ©parties en centre-ville, et dans la zone d'activitĂ© du ChĂȘnet implantĂ©e en 1979 qui accueille une dĂ©chĂšterie du Siredom et de la Maison Blanche. Un marchĂ© se tient les jeudis aprĂšs-midi en centre-ville[104].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    Ce tissu local permet ainsi Ă  la commune de revendiquer un taux de chĂŽmage relativement faible de 8 % en 1999, quatre-vingt-quatre personnes Ă©tant Ă  la recherche d’un emploi en 2007[105]. La majeure partie des actifs occupant un emploi appartenaient en 1999 Ă  la catĂ©gorie des employĂ©s, suivis par les professions intermĂ©diaires puis les cadres. Cette situation permettait aux mĂ©nages milliacois de disposer d’un revenu net imposable moyen Ă©tabli Ă  21 477 euros en 2005 composĂ© Ă  63,5 % de revenus salariaux, avec une part de foyers fiscaux non imposĂ©s Ă  seulement 35,3 %. Cette situation privilĂ©giĂ©e se retrouve dans le tissu immobilier, 78,6 % des rĂ©sidences Ă©tant des maisons particuliĂšres, propriĂ©tĂ©s de l’occupant Ă  68,5 % et comptant en majoritĂ© cinq piĂšces ou plus[106]. Le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait en 2006 de 20 951 euros, ce qui plaçait Milly-la-ForĂȘt au 2 162e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante mĂ©nages en mĂ©tropole et au cent quarante-cinquiĂšme rang dĂ©partemental[107].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Milly-la-ForĂȘt 1,5 % 6,5 % 18,3 % 22,2 % 27,8 % 23,8 %
    Zone d’emploi d’Évry 0,3 % 4,0 % 20,2 % 29,6 % 28,2 % 17,7 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Milly-la-ForĂȘt 4,1 % 21,5 % 11,2 % 14,1 % 8,4 % 8,3 %
    Zone d’emploi d’Évry 0,9 % 13,5 % 5,4 % 14,6 % 16,2 % 6,9 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[108]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Alignement sur le boulevard du Maréchal-Lyautey.

    Les berges de l’École et la vaste forĂȘt communale ont Ă©tĂ© recensĂ©s au titre des espaces naturels sensibles par le conseil dĂ©partemental de l'Essonne[109].

    Neuf dixiĂšmes du territoire communal ont conservĂ© leur caractĂšre campagnard et naturel composĂ© pour moitiĂ© de champs cultivĂ©s et de forĂȘt, notamment la forĂȘt de Milly et la forĂȘt des Trois-Pignons. Les berges de l’École sont aussi dans leur majeure partie restĂ©es Ă  l’écart de l’urbanisation et prĂ©sentent un rĂ©seau d’étangs et ruisseaux. Sur les boulevards, les plantations de tilleuls, marronniers et platanes en mail matĂ©rialisent la position des anciens remparts et ceinturent aujourd’hui le centre-ville.

    Le massif des Trois-Pignons, Ă  l’est du territoire, est intĂ©grĂ© au site Natura 2000 de la forĂȘt de Fontainebleau[110], forĂȘt de protection et rĂ©serve biologique. La commune est Ă©galement implantĂ©e au cƓur de la rĂ©serve de biosphĂšre du Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, parfois appelĂ© « pays des mille clairiĂšres et du grĂšs »[111]. À Milly-la-ForĂȘt s’est aussi installĂ© en 1987 le Conservatoire national des plantes Ă  parfum, mĂ©dicinales, aromatiques et industrielles dans le but de conserver les plantes utiles et de les prĂ©senter au public[112].

    Les sentiers de grande randonnĂ©e GR 1, GR 11, GR 32 et GR 111 passent par la commune. Ils sont complĂ©tĂ©s par les sentiers dĂ©partementaux, dont celui des vallĂ©es de l’Essonne et de l’École[113]. La commune a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e par une fleur en 2011 au concours des villes et villages fleuris[114].

    Patrimoine architectural

    Un menhir appelé la Pierre Droite est classé au titre des monuments historiques depuis 1974[115].

    Un circuit pĂ©destre balisĂ© dĂ©veloppĂ© par l’office de tourisme local parcourt la commune. Il permet de dĂ©couvrir les divers monuments communaux.

    Plusieurs Ă©difices sont classĂ©s ou inscrits au titre des monuments historiques, la chapelle Saint-Blaise-des-Simples du XIIe siĂšcle dĂ©corĂ©e en 1959 par Jean Cocteau et classĂ©e en 1982[116], le chĂąteau du XIIIe siĂšcle, remaniĂ© aux XVe et XVIe siĂšcles, intĂ©grĂ© au vaste domaine de La Bonde[117] est inscrit en 1972[118], la collĂ©giale Notre-Dame-de-l’Assomption inscrite en 1926[119], la halle construite en 1479 et classĂ©e en 1923[120], la maison de Jean Cocteau rue du Lau dont la façade romane est inscrite depuis 1969[121] et la cave de l’hĂŽtel Moutier de PĂ©ronne des XIIIe et XIVe siĂšcles inscrite depuis 1984[122].

    Le Cyclop, Ɠuvre monumentale collective Ă  l’initiative de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, donnĂ© Ă  la RĂ©publique française et inaugurĂ© le , constitue Ă  lui seul une part importante du patrimoine historique de la commune.

    La porte du Moustier de PĂ©ronne, vestige du domaine de Fulbert Ier, le colombier du domaine, la croix Saint-Jacques marquant l’emplacement de l’antique Ă©glise, l’hĂŽtel de ville construit en 1895 et les lavoirs du chĂąteau, du Coul’d’Eau et de la Bonde complĂštent ce patrimoine.

    • La chapelle Saint-Blaise-des-Simples.
      La chapelle Saint-Blaise-des-Simples.
    • Le chĂąteau.
      Le chĂąteau.
    • L'HĂŽtel de ville.
      L'HĂŽtel de ville.
    • La charpente de la halle.
      La charpente de la halle.
    • Le colombier.
      Le colombier.
    • La Maison Jean Cocteau.
    • Le lavoir du Coul’ d’Eau.
      Le lavoir du Coul’ d’Eau.
    • Le lavoir de la Bonde.
      Le lavoir de la Bonde.
    • Le lavoir de la rue de Melun.
      Le lavoir de la rue de Melun.
    • Le pont de la Corne prĂšs du chĂąteau sur l’École.
      Le pont de la Corne prùs du chñteau sur l’École.
    • Milly-la-ForĂȘt Rue du Lau.
      Milly-la-ForĂȘt Rue du Lau.

    Équipements culturels

    L’espace culturel Paul-BĂ©du.

    La commune dispose de trois structures Ă  caractĂšre culturel. La mĂ©diathĂšque permet la location de livres ou supports Ă©lectronique oĂč sont organisĂ©es des lectures publiques. L’espace culturel Paul-BĂ©du prĂ©sente sa collection privĂ©e de toiles, dessins et objets d’art, dont des lithographies de Jean Cocteau, l’Ɠuvre Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique de Joachim-RaphaĂ«l Boronali, canular de Roland DorgelĂšs, le Portrait d’une religieuse de Jean-Jacques Henner, une Ɠuvre d’EugĂšne CicĂ©ri et la Vue du port de Saint-Tropez par Charles Camoin[123]. La salle des fĂȘtes municipale fait office de salle de cinĂ©ma une fois par mois dans le cadre du programme Cinessonne.

    Diverses manifestations rythment la vie culturelle communale, dont le salon des Arts créatifs en novembre, le festival de la Bande dessinée en décembre, le salon européen du flacon à parfum le dernier week-end de juin. Vingt-six associations animent la vie culturelle milliacoise[124].

    L’Ɠuvre emblĂ©matique de Milly-la-ForĂȘt reste Le Cyclop, projet collectif Ă  l’initiative de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, sculpture monumentale animĂ©e haute de vingt-deux mĂštres[125] implantĂ©e au cƓur de la forĂȘt.

    Gastronomie

    Milly-la-ForĂȘt est labellisĂ©e parmi les sites remarquables du goĂ»t[126] pour sa production de plantes aromatiques et lĂ©gumes. Le conservatoire national des plantes Ă  parfum, mĂ©dicinales, aromatiques et industrielles est ainsi le garant de la tradition de culture. Elle est ainsi rĂ©putĂ©e pour sa menthe poivrĂ©e[127], son miel, son cresson de fontaine et le produit dĂ©rivĂ©, la quiche au cresson.

    Milly-la-ForĂȘt dans les arts et la culture

    Personnalités liées à la commune

    Jean Cocteau en 1916 par Amedeo Modigliani.

    DiffĂ©rents personnages publics sont nĂ©s, morts ou ont vĂ©cu Ă  Milly-la-ForĂȘt :

    HĂ©raldique, devise et logotype

    Blason de Milly-la-ForĂȘt

    Les armes de Milly-la-ForĂȘt se blasonnent : De sable au lion d’argent, au chef du mĂȘme.

    Ce blason est celui des seigneurs du lieu au XIIIe siĂšcle[134].

    La commune s’est en outre dotĂ©e d’un logotype, le M capitale de la commune est traversĂ© d’un trait jaune symbolisant la riviĂšre l’École, il est couronnĂ© de vert tendre et plus foncĂ©, reprenant la disposition des champs et de la forĂȘt au nord et Ă  l’ouest de la commune.

    Logotype de Milly-la-ForĂȘt

    La devise de la commune est De Milliaco Miles en latin qui peut se traduire par « Chevalier (ou soldat) de Milly ».

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Milly-la-ForĂȘt », p. 736–747
    • Raymond-Auguste Geber, Cent dates d’histoire : Histoire de Milly-la-ForĂȘt, Marceau,
    • RenĂ© Housson, Histoire du tramway sud de Seine-et-Marne : Melun, Barbizon, Milly, Amatteis, (ISBN 978-2-86849-017-9)
    • LĂ©on Marquis, Histoire de Milly-la-ForĂȘt, Lorisse, (ISBN 978-2-87760-454-3)
    • Roger Bailly, Les Routes, le rail et l’eau dans le canton de Milly-la-ForĂȘt, Amatteis, (ISBN 978-2-86849-120-6)
    • Huguette Le Beau, Jean Cocteau parmi nous ; TĂ©moignage des habitants de Milly-la-ForĂȘt, Puits fleuri, , 159 p. (ISBN 978-2-86739-184-2)
    • Éric Gachot, Milly, Parcours Ă  travers le temps, Association philatĂ©lique et cartophile de Milly-la-ForĂȘt, (ISBN 978-2-9524292-0-7)
    • Éric Gachot, Milly dans la tourmente 1914/1918, Association « les Amis de Milly-en-GĂątinais et environs », (ISBN 978-2-7466-2481-8)
    • Éric Gachot, Milly Un siĂšcle d'histoire 1895/1995, Milly-la-ForĂȘt, Association « les Amis de Milly-en-GĂątinais et environs », , 167 p. (ISBN 978-2-9545836-0-0)
    • ObsĂšques de Jean Cocteau, Ă  Milly-la-ForĂȘt le 16 octobre 1963, par AndrĂ© Chamson, AcadĂ©mie française

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Fiche de Milly-la-ForĂȘt dans le Code officiel gĂ©ographique sur le site de l’Insee. ConsultĂ© le .
    2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le .
    3. DonnĂ©es d’occupation des sols des communes d’Île-de-France en 2008 sur le site de l’Iaurif. ConsultĂ© le .
    4. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Paris sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    5. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Évry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    6. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Étampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    7. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Palaiseau sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    8. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et La FertĂ©-Alais sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    9. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    10. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Arpajon sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    11. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et MontlhĂ©ry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    12. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Dourdan sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    13. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Malesherbes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    14. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Fontainebleau sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    15. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Milly sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    16. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Milly-sur-ThĂ©rain sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    17. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Milly-sur-Bradon sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    18. Orthodromie entre Milly-la-ForĂȘt et Milly-Lamartine sur le site lion1906.com ConsultĂ© le .
    19. %2FF Fiche gĂ©ologique de Milly-la-ForĂȘt sur le site du Brgm. ConsultĂ© le .
    20. (fr) « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur le site de lameteo.org (consulté le ).
    21. (fr) « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « UnitĂ© urbaine 2020 de Milly-la-ForĂȘt », sur https://www.insee.fr/ (consultĂ© le ).
    26. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    27. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    28. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    30. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    31. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    32. « DĂ©cret du 6 fĂ©vrier 1948 portant changement du nom de commune de Milly, arrondissement d'Étampes, dĂ©partement de Seine-et-Oise », Journal officiel de la RĂ©publique française, vol. 80, no 36,‎ , p. 1409 (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le )
    33. AndrĂ© Davy, Les barons du Cotentin, CondĂ©-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « InĂ©dits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 63.
    34. Histoire de Milly sur le site de David Reverchon. Consulté le .
    35. Liaisons ferroviaires sur le site d’histoire locale. ConsultĂ© le .
    36. VidĂ©o des nouveaux acadĂ©miciens sur le site de l’Ina. ConsultĂ© le .
    37. GEO no 404 d’octobre 2012 p. 133.
    38. Journal de 13h France 2 sur les archives vidĂ©o sur le site de l’Ina. ConsultĂ© le .
    39. Présentation du conseil municipal sur le site de la commune. Consulté le .
    40. Milly-la-ForĂȘt sur le site de l’Insee. ConsultĂ© le .
    41. Fiche entreprise de la commune de Milly-la-ForĂȘt sur le site verif.com ConsultĂ© le .
    42. Taux d’imposition sur le site taxe.com ConsultĂ© le .
    43. Comptes municipaux sur la base Alize du ministÚre des Finances. Consulté le .
    44. Analyse détaillée des comptes municipaux sur la base Alize du ministÚre des Finances. Consulté le .
    45. Endettement municipal sur la base Alize du ministÚre des Finances. Consulté le .
    46. RĂ©partition des logements sociaux en Île-de-France par commune et bailleur sur le site de l’Aorif. ConsultĂ© le .
    47. « Communes concernées par l'art.55 de la loi SRU », .
    48. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr.
    49. Liste des maires sur mairesgenweb.org Consulté le 12/11/2008.
    50. Mairie de Milly-la-ForĂȘt, courrier du 02/12/2008
    51. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
    52. Hommage à 3 personnalités qui auront marqué notre commune, bulletin municipal n°35 - janvier 2013, sur moigny-sur-ecole.com
    53. « Le retour en grĂące d'un dissident », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,‎ (lire en ligne).
    54. CĂ©cile Chevallier, « Le maire de Milly-la-ForĂȘt tire sa rĂ©vĂ©rence aprĂšs 15 ans de mandat », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,‎ (lire en ligne).
    55. « Patrick Sainsard, nouveau maire de Milly-la-ForĂȘt », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,‎ (lire en ligne).
    56. RĂ©sultats français de l’élection prĂ©sidentielle 2007 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    57. RĂ©sultats de l’élection lĂ©gislative 2007 dans la 2e circonscription sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    58. RĂ©sultats de l’élection cantonale sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    59. RĂ©sultats du rĂ©fĂ©rendum de 1992 Ă  Milly-la-ForĂȘt sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    60. RĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle 2002 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    61. RĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle 2007 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    62. RĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle 2012 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    63. RĂ©sultats de l’élection lĂ©gislative 2002 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    64. RĂ©sultats de l’élection lĂ©gislative 2007 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    65. RĂ©sultats de l’élection lĂ©gislative 2012 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    66. RĂ©sultats de l’élection europĂ©enne 2004 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    67. RĂ©sultats de l’élection europĂ©enne 2009 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    68. RĂ©sultats de l’élection europĂ©enne 2014 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    69. RĂ©sultats de l’élection rĂ©gionale 2004 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    70. RĂ©sultats de l’élection rĂ©gionale 2010 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    71. RĂ©sultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    72. RĂ©sultats de l’élection cantonale 2011 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    73. RĂ©sultats de l’élection municipale 2008 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    74. Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le .
    75. RĂ©sultats du rĂ©fĂ©rendum de 2005 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le .
    76. Fiche du jumelage avec Forest Row sur le site du ministÚre français des Affaires étrangÚres. Consulté le .
    77. Fiche du jumelage avec Morsbach sur le site du ministÚre français des Affaires étrangÚres. Consulté le .
    78. Statistiques démographiques sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le .
    79. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    80. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    81. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    82. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    83. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Milly-la-ForĂȘt (91405) », (consultĂ© le ).
    84. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de l'Essonne (91) », (consultĂ© le ).
    85. Liste des Ă©coles publiques sur le site de l’inspection acadĂ©mique. ConsultĂ© le .
    86. Carte des Ă©tablissements du second degrĂ© sur le site de l’inspection acadĂ©mique. ConsultĂ© le .
    87. Le centre de loisirs sur le site de la commune. Consulté le .
    88. Fiche la maison de retraite sur l’annuaire national. ConsultĂ© le .
    89. Liste des mĂ©decins sur l’annuaire du Conseil national de l’Ordre. ConsultĂ© le .
    90. %5Bnom%5D=&tx_oncdpraticien_pi1 %5Bprenom%5D=&tx_oncdpraticien_pi1 %5Brue%5D=&tx_oncdpraticien_pi1 %5Bville%5D=milly+la+for%C3 %AAt&tx_oncdpraticien_pi1 %5Bcp%5D=&tx_oncdpraticien_pi1 %5Bdepartement%5D=0&tx_oncdpraticien_pi1 %5Brecherche%5D=rechercher Liste des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre national. ConsultĂ© le .
    91. Liste des infirmiÚres sur le site municipal. Consulté le .
    92. Liste des pharmacies sur le site de l’Ordre national. ConsultĂ© le .
    93. Carte des centres de secours en essonne sur le site du SDIS91. Consulté le .
    94. CoordonnĂ©es de l’agence postale de Milly-la-ForĂȘt sur le site officiel de La Poste. ConsultĂ© le .
    95. Liste des notaires sur le site notaires.fr Consulté le .
    96. Liste des tribunaux compétents sur le site du ministÚre de la Justice français. Consulté le .
    97. Site du centre équestre de Milly. Consulté le .
    98. PrĂ©sentation de la paroisse de Milly-la-ForĂȘt sur le site du diocĂšse d’Évry-Corbeil-Essonnes. ConsultĂ© le .
    99. PrĂ©sentation du secteur pastoral de Milly-la-ForĂȘt sur le site du diocĂšse. ConsultĂ© le .
    100. « Milly-la-ForĂȘt sur le site du Quid. »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) ConsultĂ© le .
    101. PrĂ©sentation de la zone d’emploi d’Évry sur le site de l’Insee. ConsultĂ© le .
    102. Statistiques Ă©conomiques de la CC de la VallĂ©e de l’École sur le site de l’Insee. ConsultĂ© le .
    103. « %5CCOM%5CDL_COM91405.pdf Fiche de donnĂ©es statistiques sur le site de l’Insee. »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) ConsultĂ© le .
    104. Annuaire des marchés sur le site Marchés de France. Consulté le .
    105. « %5CCOM%5CRS_COM91405.pdf RĂ©sumĂ© statistique sur le site de l’Insee. »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) ConsultĂ© le .
    106. Données immobiliÚres sur le site de linternaute.com Consulté le .
    107. « RĂ©sumĂ© statistique national des communes sur le site de l’Insee. »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) ConsultĂ© le 26/10/2009.
    108. Rapport statistique national sur le site de l’Insee. ConsultĂ© le .
    109. Carte des ENS de Milly-la-ForĂȘt sur le site du conseil dĂ©partemental de l’Essonne. ConsultĂ© le 03/2019.
    110. Fiche du massif de Fontainebleau sur le site du Réseau Natura 2000. Consulté le .
    111. Site officiel du PNR Gùtinais français. Consulté le .
    112. Site officiel du CNPMAI. Consulté le .
    113. Présentation des randonnées en Essonne sur le site du conseil général. Consulté le .
    114. Fiche de Milly-la-ForĂȘt sur le site officiel du CNVVF. ConsultĂ© le .
    115. « Menhir », notice no PA00087961, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    116. « La chapelle Saint-Blaise et des Simples », notice no PA00087957, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    117. « Le parc du Chùteau », notice no IA91000440, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    118. « ChĂąteau de Milly-la-ForĂȘt (Ă©galement sur commune de Oncy-sur-Ecole) », notice no PA91000003, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    119. « L'église », notice no PA00087958, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    120. « La Halle (ancienne) », notice no PA00087959, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    121. « Maison à tourelles », notice no PA00087960, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    122. « Moutier de Péronne (ancien) », notice no PA00087962, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    123. L’espace culturel sur le site de la commune. ConsultĂ© le .
    124. Guide municipal des associations. Consulté le .
    125. Présentation du Cyclop sur le site art-public.com Consulté le .
    126. Cartes des sites labellisĂ©s sur le site officiel de l’association. ConsultĂ© le .
    127. Présentation de la menthe poivrée de Milly sur le site du PNR. Consulté le .
    128. (en) Un chant d'amour sur l’Internet Movie Database.
    129. (en) Le journal d'une femme de chambre sur l’Internet Movie Database.
    130. Liste des films tournĂ©s Ă  Milly-la-ForĂȘt sur le site L2TC.com ConsultĂ© le .
    131. Site officiel Dior Joaillerie. Consulté le .
    132. Notice no 000DE021768, base Joconde, ministÚre français de la Culture. Consulté le .
    133. Agénor-A.-A., comte de Gramont (pseud. Memor), Histoire et généalogie de la maison de Gramont, vol. 1 in-4, Paris, Schlesinger, , 486 (lire en ligne).
    134. Gaso, la banque du blason. Consulté le 24/10/2008.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.