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Arbonne-la-ForĂȘt

Arbonne-la-ForĂȘt [aʁbɔn la fɔʁɛ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Arbonne-la-ForĂȘt
Arbonne-la-ForĂȘt
La mairie.
Blason de Arbonne-la-ForĂȘt
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
Maire
Mandat
Anthony Vautier
2020-2026
Code postal 77630
Code commune 77006
DĂ©mographie
Gentilé Arbonnais
Population
municipale
978 hab. (2020 en diminution de 6,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 65 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 24â€Č 49″ nord, 2° 33â€Č 52″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 139 m
Superficie 15,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fontainebleau
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Arbonne-la-ForĂȘt
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Arbonne-la-ForĂȘt
Liens
Site web arbonnelaforet.fr

    En 2020, elle compte 978 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation d'Arbonne-la-ForĂȘt dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne.

    La commune d'Arbonne-la-ForĂȘt se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[1].

    Elle se situe Ă  17,33 km par la route[Note 1] de Melun[2], prĂ©fecture du dĂ©partement et Ă  10,63 km de Fontainebleau[3], sous-prĂ©fecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Milly-la-ForĂȘt[1].

    Arbonne-la-ForĂȘt fait partie de la communautĂ© de communes du pays de BiĂšre et des 69 communes du parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français (dont 33 en Seine-et-Marne)[4].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes d'Arbonne-la-ForĂȘt.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Saint-Martin-en-BiĂšre (2,6 km), Fleury-en-BiĂšre (4,0 km), Barbizon (4,7 km), CĂ©ly (5,7 km), Noisy-sur-École (6,6 km), Chailly-en-BiĂšre (6,8 km), Le VaudouĂ© (7,1 km), Perthes (7,2 km).

    Relief et géologie

    Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gùtinais.

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[6] - [7].

    La commune se trouve dans la plaine stampienne (du nom de la mer qui recouvrait le pays entre -34 et -25 Ma). Le village, en arc de cercle, est adossĂ© au nord-ouest au massif des Trois-Pignons rattachĂ© Ă  la forĂȘt de Fontainebleau. À l’extrĂȘme sud, il borde le GĂątinais français.

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief d'Arbonne-la-ForĂȘt.
    • Carte montrant en couleurs le zonage gĂ©ologique simplifiĂ© d'une commune
      Carte gĂ©ologique vectorisĂ©e et harmonisĂ©e d'Arbonne-la-ForĂȘt.
    GĂ©ologie de la commune d'Arbonne-la-ForĂȘt selon l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques[6] - [7].
    Ères PĂ©riodes gĂ©ologiques Époques gĂ©ologiques Nature des sols
    CĂ©nozoĂŻque Quaternaire HolocĂšne
    CE :Colluvions polygéniques éboulis.
    CF :Colluvions de versant et de fond de vallon.
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
    LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
    PléistocÚne
    NéogÚne PliocÚne non présent.
    MiocÚne non présent.
    PaléogÚne OligocÚne
    g1CB :Calcaire de Brie stampien et meuliÚres plio-quaternaire indifférenciées.
    g1GF :GrÚs de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables stampiens dunaires).
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grÚs en place ou peu remanié (versant).
    ÉocĂšne non prĂ©sent.
    PaléocÚne non présent.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[8].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des rĂ©seaux hydrographique et routier d'Arbonne-la-ForĂȘt.

    Le systÚme hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    • le ru de Rebais ou ru de la grande prairie, 9,27 km[9], affluent de l’ École ;
      • le canal 01 de Baudelut, 1,93 km[10], et ;
      • le ru d'Arbonne, 2,32 km[11], qui confluent avec le ru de Rebais.

    Par ailleurs, son territoire est traversé par les aqueducs de la Vanne et du Loing.

    La longueur linĂ©aire globale des cours d'eau sur la commune est de 8,18 km[12].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d'intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D'une grande richesse en termes d'habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuitĂ©s Ă©cologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[14] - [15] - [16].

    Quatre autres espaces protégés sont présents dans la commune :

    • « Baudelut », une rĂ©serve biologique dirigĂ©e d'une superficie de 14 ha[17] ;
    • la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », pour trois des zones qui la composent (zone centrale, zone de transition et zone tampon) crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[18] - [19] - [20] - [21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »[23]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[24].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal d'Arbonne-la-ForĂȘt comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3] - [25], les « Marais de Fleury-en-BiĂšre et de Baudelut » (56 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[26], et le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Arbonne-la-ForĂȘt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [28] - [29] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31] - [32].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (82,13 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (82,83 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (79,57 %), terres arables (10,74 %), zones urbanisĂ©es (6,46 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,56 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,67 %)[33].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[33].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    83,23 ha 5,53 % 107,30 ha 7,13 % 24,07 ha en augmentation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes)
    175,12 ha 11,64 % 161,54 ha 10,74 % −13,58 ha en diminution
    ForĂȘts et milieux semi-naturels
    (forĂȘts, milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation)
    1 246,18 ha 82,83 % 1 235,69 ha 82,13 % −10,49 ha en diminution

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le MOS distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[34] - [35] - [36]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[37].

    • Carte de l'occupation des sols de la commune.
      Carte de l'occupation des sols de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune d'Arbonne-la-ForĂȘt.

    La commune compte 64 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[38] (source : le fichier Fantoir).

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 447 dont 97,8 % de maisons et 2,2 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 85,8 % étaient des résidences principales, 8,3 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants.

    La part des mĂ©nages fiscaux propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale s’élevait Ă  88,1 % contre 9,8 % de locataires et 2,1 % logĂ©s gratuitement[39] -[Note 7].

    Voies de communication

    L'ouest du territoire de la commune est traversĂ© du nord au sud par l'autoroute A6. Celle-ci est accessible par le diffuseur no 13 (CĂ©ly) situĂ© Ă  11 km au nord-ouest d'Arbonne-la-ForĂȘt.

    Deux routes dĂ©partementales relient Arbonne-la-ForĂȘt aux communes voisines :

    • la D 64, vers le nord-est en direction de Saint-Martin-en-BiĂšre et vers le sud en direction de Noisy-sur-École ;
    • la D 409, vers l'est en direction de Fontainebleau et vers l'ouest en direction de Milly-la-ForĂȘt.

    Transports

    La commune est desservie par deux lignes du réseau de bus Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry[40] :

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes en 1210, Gilles de Herbona du nom du chevalier seigneur du lieu Gilles d’Arbonne, puis en 1220 Erbona se transforme en Gilo de Arbona en 1224, Albona en 1350, Erbonne en 1384, Arbonne en Gatinais en 1505, Arbonne en BiĂšre en 1622 et Arbonne prĂšs Milly en Gatinois en 1628 avant de devenir Arbonne-la-ForĂȘt depuis 1974[41] - [42].

    Ernest NÚgre fait dériver ce toponyme d'un anthroponyme germanique Arbo, mais cette explication qui semble aisée, est donnée à simple titre indicatif.

    Histoire

    De la Préhistoire à la guerre de Cent Ans

    La forĂȘt est frĂ©quentĂ©e dĂšs le MĂ©solithique (10 000 Ă  6 000 ans av. J.-C.). En tĂ©moigne l'abri ornĂ© du bois de la FeuillardiĂšre oĂč l'on a retrouvĂ© sous une table de grĂšs de 8,20 m de long et de 4,60 m de large, des gravures rupestres, ainsi que la grotte des orchidĂ©es au Rocher du Corne-Biche.

    À l’époque gauloise, la forĂȘt de Fontainebleau fait partie des marches boisĂ©es qui sĂ©parent les tribus Senones des Carnutes. La vie autour de quelques feux s’est installĂ©e trĂšs tĂŽt, crĂ©ant un petit village grĂące Ă  la prĂ©sence d’une source. Des piĂšces gauloises retrouvĂ©es prĂšs de l’église du village indiquent la prĂ©sence des hommes Ă  l’époque gallo-romaine. À la mort de Clovis, premier roi des Francs, la forĂȘt fait partie des Ă©tats de son fils Clodomir, puis incorporĂ©e dans le royaume de Bourgogne elle devient l’apanage de Gontran puis de Childebert et de ses successeurs.

    Au Xe siĂšcle, le roi Robert II dit Le Pieux, qui choisit Melun pour capitale, rachĂšte des terres aux comtes pour y chasser. Il agrandit un pavillon de chasse qui deviendra le futur chĂąteau de Fontainebleau. Au XIe siĂšcle, le Gastinois est cĂ©dĂ© en 1068 Ă  Philippe Ier roi de France et rĂ©gi par diffĂ©rents comtes. Le nom de Gastinois est issu de Wastinensis, nom d'un pagus, basĂ© sur le gallo-roman WASTINA > gĂątine « terre dĂ©vastĂ©e et gĂątĂ©e dans le sens d’abĂźmĂ©, sans doute par la prĂ©sence de sables et de nombreux rochers ». Du XIIe au XVIIe siĂšcle, le village appartient Ă  la puissante famille des Guignard de Montguygnard, seigneur de Samois et d’Arbonne qui a pour devise « Fort et ferme ». Le chevalier Pierre de Samois surnommĂ© « Baucens » permet en 1178 aux religieux le droit de chasse dans sa forĂȘt qui s’étend jusqu’aux gorges de Franchard.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Avant 1224, le chevalier Gilles d'Arbonne donne Ă  GalthĂ©rius (ou Gauthier) archevĂȘque de Sens, un fief nommĂ© La Thoisie, dĂ©pendant de la paroisse de Fleury-en-BiĂšre. Au XIIIe siĂšcle, les Templiers fondent Ă  Arbonne au lieu-dit Baudelu, une commanderie qui devient par la suite le prieurĂ© des hospitaliers de Saint-Louis. Les hospitaliers possĂ©daient, depuis le XIIe siĂšcle, une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  saint Blaise. L'Ă©glise Saint-Éloi d'Arbonne est brĂ»lĂ©e pendant la guerre de Cent Ans, la nef est reconstruite.

    En 1385, à la suite de l'incendie qui détruisit la maison du commandeur pendant les guerres du XIVe siÚcle, le chapitre du grand prieuré de France supprime la commanderie de Baudelu. La chapelle de Baudelu échoit aux seigneurs de Fleury.

    Guerres de religion à la Révolution française

    Aux temps des guerres de religion, le seigneur d'Arbonne est François de VendĂŽme, vidame de Chartres. En 1593, au cours d’une chasse le roi Henri IV de France s’arrĂȘte dans ce village oĂč les Arbonnais lui offrent une « collation », sĂ»rement fort bonne puisqu’il est consignĂ© sur un parchemin, portant la signature et le sceau du roi, que les terres, bois, landes, buissons et bruyĂšres sont offerts indivisĂ©ment aux laboureurs et habitants du village. Ce qui n’empĂȘchera pas les diffĂ©rents seigneurs de Fleury ou leurs rĂ©gisseurs de continuer Ă  lever l’impĂŽt, dĂźmes et sols aux manants d’Arbonne. En 1676, Ă  l’extinction de la famille des Guignard de Saint Priest (dĂ©part des Guignard de Saint-Priest en 1676 conviendrait mieux ici qu'extinction de ceux-ci[43]), les terres d’Arbonne et le fief de Baudelu sont annexĂ©s par le seigneur Nicolas d'Argouges chevalier marquis de Ramies, conseiller du roi possĂ©dant le chĂąteau de Fleury construit par Cosme Clausse et ancienne propriĂ©tĂ© de Richelieu.

    Le 23 janvier 1785, Antoine-Philippe de La TrĂ©moĂŻlle, prince de Talmont, Ă©pouse Henriette-Louise-Françoise-AngĂ©lique d’Argouges. De caractĂšre dissipĂ© il entre en rĂ©bellion contre la rĂ©publique et participe aux guerres de VendĂ©e au cĂŽtĂ© d'Henri de La Rochejaquelein. Ils y trouveront la mort (Le cƓur d’Henri est conservĂ© comme relique et enterrĂ© dans la chapelle du chĂąteau de Fleury). En 1789, un orage met le feu Ă  la toiture de la nef de l’église Saint-Éloi qui ne sera plus reconstruite. Le clocher et un pan de mur de douze mĂštres de long de la nef Ă©ventrĂ©e tĂ©moignent encore de la beautĂ© de cet ouvrage sacrĂ©. En 1793 la famille d’Argouges perd son droit fĂ©odal. Les terres d’Arbonne qualifiĂ©es de « communaux » sont partagĂ©es entre les citoyens et leurs enfants adultes qui doivent dĂ©limiter leurs terrains d’un tracĂ© de charrue ou de houe. Le reliquat devant rester Ă  la commune. Travaillant chaque jour jusqu’au coucher du soleil mais alternativement, un jour alignĂ©s sur la grande passĂ©e nord-sud face au soleil levant, et le jour d’aprĂšs le dos tournĂ© au soleil levant. Les laboureurs ayant un avantage certain. Le seigneur d’Argouges voulant dĂ©tacher 180 arpents des meilleures terres pour les louer Ă  des villages voisins. C’est donc le que le tribunal de Melun rend une sentence arbitrale attribuant la totalitĂ© des terres aux Arbonnais.

    De Napoléon à la fin du XIXe siÚcle

    En 1815, aprĂšs l’abdication de NapolĂ©on au chĂąteau de Fontainebleau, les Cosaques et les Prussiens envahissent la rĂ©gion. Les villageois se rĂ©fugient dans la forĂȘt et viennent s’abriter dans les cavitĂ©s rocheuses au milieu des amoncellements de roches des bancs de grĂšs exploitĂ©s par les carriers. En 1823, FĂ©licie de La Rochejaquelein veuve princesse de Talmont de retour d’émigration et rĂ©tablie dans ses droits en 1820, se pourvoit en cassation contre l’arbitrage des communaux Ă©tablis en 1793. La commune d’Arbonne choisit l’avocat Odilon Barrot (cĂ©lĂšbre opposant Ă  la Restauration) et en 1826, la Cour de cassation rejette le pourvoi, condamnant la princesse Ă  payer 300 francs d’amende, Ă  une indemnitĂ© et aux dĂ©pens. La plaine de Chanfroy devient un site militaire sous Louis-Philippe Ier. En 1839, un camp de onze mille hommes[44] manƓuvre sous le commandement du duc de Nemours. Le duc d’Aumale, lui, y commande une compagnie du 4e lĂ©ger[45].

    La cour de NapolĂ©on III sĂ©journe tous les ans, entre mi-juin et mi-juillet, au chĂąteau de Fontainebleau ; l’impĂ©ratrice EugĂ©nie dĂ©couvre « Les Sables Blanc » d’Arbonne et n’hĂ©site pas Ă  dĂ©valer la dune, obligeant toutes ses compagnes Ă  la suivre. Elle les entraĂźne par la suite, pour d'autres excursions dans les rochers en des ascensions plus fatigantes que pĂ©rilleuses. En 1862, maĂźtre Poyez avouĂ© Ă  Melun, Ă  la suite d’un vƓu pour la guĂ©rison de sa fille, fait Ă©difier une tour chapelle ex-voto baptisĂ©e « Notre-Dame-de-GrĂące » sur le rocher dominant la plaine de Chanfroy. Il avait obtenu de la commune d’Arbonne ce terrain Ă  titre d’honoraire sur sa demande, pour l’avoir dĂ©fendu dans un procĂšs en cour de cassation, mettant ainsi fin aux contestations des propriĂ©taires du chĂąteau de Fleury sur les communaux.

    Coucher de soleil prĂšs d'Arbonne
    Théodore Rousseau, 1860-1865
    Metropolitan Museum of Art, New York

    En 1870, pendant l’occupation prussienne, comme en 1815, les Arbonnais, surtout les femmes, s’abritent dans les cavitĂ©s rocheuses de la forĂȘt si proche. Des bandes de francs-tireurs se constituent et, profitant des souterrains existants (notamment l'aqueduc de la Vanne en construction) tendent des embuscades dans la cĂŽte de Franchard aux convois de passage. (La construction de l’aqueduc dure 7 ans de 1867 Ă  1874 et achemine les eaux de l’Yonne jusqu’au rĂ©servoir de Paris-Montsouris).

    En 1906 l’écrivain Adolphe RettĂ©, poĂšte forestier, auteur de La ForĂȘt bruissante allant Ă  Notre-Dame-de-GrĂące y trouve le chemin de sa conversion. Il raconte cet Ă©vĂ©nement dans un livre Du Diable Ă  Dieu.

    Époque moderne

    Les pionniers du cinĂ©ma tournent en extĂ©rieur. Ils se tournent vers la forĂȘt de Fontainebleau. On ne peut imaginer meilleurs dĂ©cors pour reproduire les paysages exotiques des terres lointaines que les rochers et les sables d’Arbonne.

    DĂšs 1905, Victorin Jasset (1862-1913) filme en muet et noir et blanc la Vie du Christ en vingt-cinq tableaux, dans les rochers de Franchard. En 1908 Armand Bour, le maĂźtre du muet lance la mode du site des Trois-Pignons en tournant Le Baiser de Judas avec le comĂ©dien Mounet-Sully. En 1912, Ă  la ferme de la route de Courances dans le village, on tourne quelques scĂšnes pour un film sur la guerre des Boers. En 1913, au Bois-Rond sur le Rocher Girard, Victorin Jasset filme pour la sociĂ©tĂ© française des films et cinĂ©matographes Éclair Bombonnel, tueur de panthĂšres et de lions. Les chasseurs sont dans l'obligation de faire feu sur un lion peu coopĂ©ratif.

    Le mĂȘme dĂ©sagrĂ©ment se reproduit sur le tournage de la Vie drĂŽle tournĂ© par Louis Feuillade pour la sociĂ©tĂ© Gaumont (1873-1925), au Bois-Rond oĂč il faut abattre trois lionnes qui s’étaient Ă©chappĂ©es sans mĂȘme avoir tournĂ© un mĂštre de pellicule. Il tourne Au lion, les chrĂ©tiens en rĂ©alisant une reconstitution des arĂšnes romaines dans les Trois-Pignons. Les lions encore une fois sĂšmeront le dĂ©sordre. En 1913, Albert Capellani (1873-1931) choisit le bois de Franchard pour tourner la Guerre du feu d’aprĂšs le roman de J.-H. Rosny aĂźnĂ©[46]. Les animaux, cette fois sont empaillĂ©s. Le corps des danseuses du ballet de l’OpĂ©ra au grand complet mime une danse du feu au bas de la Roche-qui-Pleure. Cent figurants sont habillĂ©s de peau de bĂȘte. L’annĂ©e suivante, il filme les combats des chouans et des bleus, avec 200 figurants, du cĂŽtĂ© de la Gorge-aux-Loups, puis Ă  Larchant au pied du clocher en ruine. Son film 93 inspirĂ© de Victor Hugo sera interdit par la censure de guerre jusqu’en 1920. En 1912 la ligne du Tramway Sud de Seine-et-Marne reliant dĂ©jĂ  Melun, Dammarie, Chailly et Barbizon par une locomotive tractant son fourgon et deux wagons dessert Perthes-en-GĂątinais, CĂ©ly-en-BiĂšre, Fleury-en-BiĂšre, Saint-Martin-en-BiĂšre, Arbonne-la-ForĂȘt, Noisy-sur-École et Milly-la-ForĂȘt. Le TSM s'arrĂȘtera de fonctionner le 31 juillet 1938.

    Pendant la grande guerre, des scieries militaires s’installent à Arbonne.

    Action de la Domaine de Corne Biche S. A. en date du 25 avril 1928

    L’abbĂ© Moreux, un Ă©minent savant, travaille, en liaison avec l’école d’application d’artillerie de Fontainebleau, sur un systĂšme de repĂ©rage par le son des batteries ennemies pour que l’aviation puisse les localiser et les dĂ©truire en Ă©conomisant les nombreux tirs des rĂ©glage imprĂ©cis. AprĂšs guerre la maison qu’il occupait prend le nom de « Domaine de Corne-biche » et deviendra une hĂŽtellerie, lieu de plaisir, rendez-vous de la jet-set des annĂ©es folles.

    AndrĂ© CitroĂ«n, construisant les premiĂšres voitures autochenilles en vue du grand dĂ©part pour la croisiĂšre noire en 1925 veut faire des essais dans plusieurs sites un peu lointains comme la dune du Pilat et le Sahara. Il choisit les Sables blanc d’Arbonne pour effectuer ses premiers tests. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands font de la belle plaine de Chanfroy un terrain d’exercice pour leurs apprentis aviateurs.

    Le maquis s’installe dans les Trois-Pignons oĂč il rĂ©cupĂšre armes et munitions parachutĂ©es par les avions anglais. Les Allemands, pour les dĂ©loger, bombardent la forĂȘt de projectiles incendiaires, brĂ»lant 1 200 hectares entre le et le . Mais le rĂ©seau de rĂ©sistance du Special Operations Executive (SOE) « Ernest Publican » rĂ©ussit Ă  poursuivre sa mission et les armes sont livrĂ©es et servent Ă  la libĂ©ration de Paris.

    AprÚs guerre sera édifié un monument commémorant l'action du « réseau Publican » sous la forme d'une croix de Lorraine à La-Roche-au-Four dans le massif des Trois-Pignons sur le Circuit des 25 bosses.

    Le 21 juillet et le 17 aoĂ»t 1944, Ă  six jours de la libĂ©ration de Fontainebleau, trente-six civils et rĂ©sistants sont sortis de la prison de Fontainebleau oĂč ils ont Ă©tĂ© torturĂ©s. AmenĂ©s les mains liĂ©s dans le dos aux carriĂšres de sable de la plaine de Chanfroy, ils sont exĂ©cutĂ©s par les Allemands et enterrĂ©s sommairement dans deux fosses communes. Parmi eux, se trouvent le colonel FFI Yves MasiĂ©e (47 ans) responsable du secteur Seine-et-Marne / Oise Ă  l'Ă©tat-major rĂ©gional FFI d'Ile-de-France et le capitaine FFI Jacques Desbois (44 ans) commandant des FFI de Seine-et-Marne[47].

    Le 7 dĂ©cembre 1944, alors qu’ils viennent chercher du sable Ă  Chanfroy les militaires amĂ©ricains dĂ©couvrent le premier charnier. Il y eut sept rescapĂ©s qui n’ont pu monter dans le camion faute de place. Le 36e fusillĂ© n’a jamais pu ĂȘtre identifiĂ©. Des obsĂšques nationales ont lieu le 14 dĂ©cembre Ă  Fontainebleau oĂč l’on amĂ©nage une chapelle mortuaire sous le marchĂ© couvert. Les deux fosses n’ont jamais Ă©tĂ© comblĂ©es pour garder Ă  cet endroit la solennitĂ© du recueillement. Une cĂ©rĂ©monie leur rend hommage chaque troisiĂšme dimanche d'aoĂ»t.

    Époque contemporaine

    AprĂšs guerre, GeneviĂšve Laporte, trĂšs jeune journaliste relate son vĂ©cu quotidien Ă  Arbonne dans Si tard ce soir, le soleil brille. Elle raconte dans son livre son idylle avec le peintre Pablo Picasso qui dĂ©buta en 1944. Son rĂ©cit se rĂ©vĂšle une vraie source d’informations sur le cercle intellectuel et artistique qui existait entre Barbizon et Milly-la-ForĂȘt avec Jean Cocteau et Paul Éluard. Elle est aussi poĂšte et nous livre de nombreux poĂšmes Ă©vocateurs de cette belle nature qui nous environne.

    Le cinĂ©ma parlant et en couleur redĂ©marre et se tourne Ă  nouveau vers la forĂȘt de Fontainebleau. Quelques scĂšnes de cavalcades mĂ©morables sont tournĂ©es dans la forĂȘt des Trois-Pignons.

    André Hunebelle (1896-1985) tourna dans le massif des Trois-Pignons, trois films.

    1958, John Huston (1906-1987) tourne les Racines du ciel. CommencĂ© dans la jungle camerounaise, Erol Flynn et Juliette GrĂ©co ne supportant plus les ardeurs du climat, on dĂ©couvre aux Trois-Pignons le lieu idĂ©al pour reprendre le tournage. 1962 voit la crĂ©ation du COSIROC pour la dĂ©fense des sites et rochers d’escalade afin de prĂ©server le massif des Trois-Pignons. La frĂ©quentation, Ă  la suite de Pierre Alain et de Raymond Leininger, de ceux que l’on surnomme les Bleausards se fait de plus en plus dĂ©sordonnĂ©e et menace l'Ă©quilibre des rochers reposant sur un sol dĂ©jĂ  instable par sa formation sableuse. 120 bĂ©nĂ©voles y construisent plus de 160 ouvrages de stabilisation. Isatis et la Canche aux merciers sont deux des plus beaux circuits de varappe d’Arbonne.

    En 1964, la crĂ©ation de l'A6 dite « l’autoroute du soleil » bouleverse le paysage, entraĂźnant les pertes irrĂ©parables des sites gĂ©ologiques de la « Fontaine noire » et des « Sables blanc » si chers aux yeux de l’impĂ©ratrice EugĂ©nie.

    Le 31 octobre 1988, un couple de promeneurs, Anne-Sophie Vandamme et Gilles Naudet, ĂągĂ©s de 25 ans, accompagnĂ© d’un chien disparaĂźt dans le massif des Trois-Pignons. MalgrĂ© d'importantes recherches, ce n'est que le 10 janvier que des chasseurs dĂ©couvrent leurs corps dissimulĂ©s sous des branchages. Une information judiciaire est ouverte pour assassinat. L'autopsie dĂ©montre qu'Anne-Sophie, Gilles et leur chien ont Ă©tĂ© abattus de plusieurs balles de .22 Long Rifle. Les enquĂȘteurs privilĂ©gient l'accident de chasse. Le 15 fĂ©vrier 1999, trois hommes sont interpellĂ©s. L'un d'eux, un Ă©dudiant mineur au moment des faits, passe aux aveux lors de la garde Ă  vue, puis se rĂ©tracte. Il est finalement acquittĂ© le 31 novembre 2001 par la cour d'assises des mineurs de l'Essonne, notamment par un manque de preuves[48]. Durant treize ans, gendarmes et juges accumulent deux cent mille heures d’audition, Ă©tablissent quatre mille procĂšs-verbaux et interrogent mille cinq cents personnes. L'affaire est prescrite en 2011. L’énigme de la disparition de ceux que l’on a appelĂ© les fiancĂ©es de Fontainebleau demeure toujours[49].

    La tempĂȘte, du 26 dĂ©cembre 1999 (avec des vents de 170 km/h environ), provoque des dĂ©gĂąts trĂšs importants. Les forestiers estiment le volume touchĂ© Ă  environ 300 000 m3, soit Ă  peu prĂšs 500 000 arbres sur un total de 7 850 000 (statistique de 1993).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Louis Aussiere
    Denis Ganne
    Jean-Baptiste Lucas
    Nicolas Roux
    Denis Ganne
    Chauvet donne sa démission
    Pierre Fiacre Chanteux
    Joseph André Lefort
    Alexis Tonnet
    Joseph André Lefort
    Alexis Tonnet
    Nicolas ZĂ©phir Roux
    Auguste Plicque
    Adrien AussiĂšre
    Armand AussiĂšre
    Émile Froment (*)
    Charles d’Étienne Boucher
    Abel Toureau
    Charles d’Étienne
    André Sudre
    André Pauquet
    Paul d’Étienne ex-PCF Instituteur
    Laurent Devillers (démission)
    2020 Colette Gabet DVG Retraitée de la fonction publique
    2020 En cours Anthony Vautier Enseignant
    Suppléant de la Députée MoDem Aude Luquet

    (*) À la LibĂ©ration, un comitĂ© local de libĂ©ration est chargĂ© des affaires de la commune : Émile Froment en est le prĂ©sident, Charles d’Étienne et Henri Thomas, les vice-prĂ©sidents. Le 17 mai 1945 ont lieu de nouvelles Ă©lections.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [50] - [51].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Arbonne-la-ForĂȘt est assurĂ©e par la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dĂ©pollution. Ce service est gĂ©rĂ© en dĂ©lĂ©gation par une entreprise privĂ©e, dont le contrat arrive Ă  Ă©chĂ©ance le [52] - [53] - [54].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[55]. Le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est rĂ©alisĂ©e en rĂ©gie[52] - [56].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable de la commune est assurée par la Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [52] - [57].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en Zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de l’eau signĂ©, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sĂ©curisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur BiĂšre[58].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[60].

    En 2020, la commune comptait 978 habitants[Note 8], en diminution de 6,32 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    114156139138166178204204202
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    208215210203199198223225214
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    215209187233230318268278274
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2673554124967629479649671 026
    2017 2020 - - - - - - -
    995978-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee Ă  partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    TroisiÚme samedi d'août : commémoration des fusillés de la plaine de Chanfroy

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 372, reprĂ©sentant 943 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 28 280 euros[63].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 246, occupant 430 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  69,7 % contre un taux de chĂŽmage de 6,6 %. Les 23,7 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 9,1 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 7 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 7,6 % pour les autres inactifs[64].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 96 dont 4 dans l’industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 12 dans la construction, 22 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 7 dans l’information et communication, 2 dans les activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, 3 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 24 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 13 dans l’administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 9 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[65].

    En 2019, 18 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 13 individuelles.

    La commune a une vocation essentiellement agricole (4 fermes vendant leurs produits), des sociĂ©tĂ©s de service aux jardins et espaces paysagers, scierie, ainsi qu’un carrier tailleur de grĂšs Ă  Moigny.

    Tourisme :

    • nombreux rochers d’escalade, circuits de randonnĂ©e GR, sentiers, chemins pour les vĂ©los tout terrain ou les balades Ă  cheval (deux Ă©curies haras sont prĂ©sentes sur la commune) ainsi qu'une salle de varappe (Bloc, Ăąge).
    • Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hĂŽtel et de terrain de camping[66].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Éloi, Ă©difiĂ©e Ă  la fin du XIIe siĂšcle, remaniĂ©e aux XVe et XVIe siĂšcles. Logo monument historique Inscrite MH (1926)[67].
    • Tour de la Vierge (Notre-Dame-de-GrĂące)
    • Monument des fusillĂ©s dans la plaine de Chanfroy ; monument maçonnique (contemporain)
    • RĂ©serve naturelle : RĂ©serve biologique de la plaine de Chanfroy (massif des Trois-Pignons, ForĂȘt domaniale de Fontainebleau). Cette rĂ©serve, mondialement connue et citĂ©e dans le livre La chouette effraie de Jean-Louis VallĂ©e, prĂ©sente la particularitĂ© de rĂ©unir sur un mĂȘme lieu les derniers reprĂ©sentants de la chouette du bois et du hibou cendrĂ©. Tous les ans, en janvier, leurs parades donnent lieu Ă  une importante affluence de visiteurs et de biologistes.
    • Anciennes cressonniĂšres et anciennes carriĂšres de grĂšs.
    • Gorges de Franchard, Massif des Trois Pignons

    Personnalités liées à la commune

    • Robert Rius (1914-1944), poĂšte surrĂ©aliste, fusillĂ© dans la plaine de Chanfroy le ;
    • Adolphe RettĂ© (1863-1930), Ă©crivain et poĂšte forestier, auteur de La ForĂȘt bruissante et Du Diable Ă  Dieu ;
    • GeneviĂšve Laporte (1926-2012), Ă©crivain poĂšte, documentaliste et cinĂ©aste.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason de Arbonne-la-ForĂȘt Blason
    D'argent à un cerf d'or* passant, au mantel d'azur à trois glands d'or mal ordonnés à dextre et à un rocher isolé à trois sommets à senestre[68].
    DĂ©tails
    * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la rÚgle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.
    Figure sur le bulletin municipal[69] et le site de la commune[70].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Arbonne-la-ForĂȘt », p. 1195–1197

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes

      Références

      1. « MĂ©tadonnĂ©es de la commune d'Arbonne-la-ForĂȘt », sur le site de l'Insee (consultĂ© le ).
      2. « Distance entre Arbonne-la-ForĂȘt et Melun », sur https://fr.distance.to (consultĂ© le ).
      3. « Distance entre Arbonne-la-ForĂȘt et Fontainebleau », sur https://fr.distance.to (consultĂ© le ).
      4. Parc naturel régional du Gùtinais français
      5. « Communes les plus proches d'Arbonne-la-ForĂȘt », sur www.villorama.com (consultĂ© le ).
      6. « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
      7. « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
      8. « Plan séisme consulté le 21 mars 2020 ».
      9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Rebais (F4483000) ».
      10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de Baudelut (F4486802) ».
      11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru d'Arbonne (F4483100) ».
      12. Site SIGES – Seine-Normandie (SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consultĂ© le 22 novembre 2018
      13. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le ).
      14. « Parc naturel régional du Gùtinais français », sur www.parc-gatinais-francais.fr (consulté le ).
      15. « le Parc naturel régional du Gùtinais français - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      16. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      17. « « Baudelut » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      18. « Réserve de biosphÚre de « Fontainebleau et Gùtinais » », sur mab-france.org (consulté le ).
      19. « la zone centrale de la réserve de biosphÚre « Fontainebleau et Gùtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      20. « la zone de transition de la réserve de biosphÚre « Fontainebleau et Gùtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      21. « la zone tampon de la réserve de biosphÚre « Fontainebleau et Gùtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      22. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
      23. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Arbonne-la-ForĂȘt », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
      24. « site Natura 2000 FR1100795 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      25. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Arbonne-la-ForĂȘt », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
      26. « ZNIEFF les « Marais de Fleury-en-BiÚre et de Baudelut » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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      33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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