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Le Vaudoué

VaudouĂ© est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Le Vaudoué
Le Vaudoué
La mairie.
Blason de Le Vaudoué
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
Maire
Mandat
Michel Calmy
2020-2026
Code postal 77123
Code commune 77485
DĂ©mographie
Gentilé Valdéens
Population
municipale
730 hab. (2020 en diminution de 4,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 43 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 21â€Č 28″ nord, 2° 31â€Č 11″ est
Altitude Min. 66 m
Max. 123 m
Superficie 17,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fontainebleau
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Le Vaudoué
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Le Vaudoué
Liens
Site web levaudoue.fr

    En 2020, elle compte 730 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation du Vaudoué dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune du VaudouĂ© se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[1]. BordĂ©e au nord et Ă  l'est par la forĂȘt de Fontainebleau, Le VaudouĂ© fait partie du Parc RĂ©gional du GĂątinais.

    Elle se situe Ă  30,04 km par la route[Note 1] de Melun[2], prĂ©fecture du dĂ©partement et Ă  20,10 km de Fontainebleau[3], sous-prĂ©fecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Milly-la-ForĂȘt[1].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes du Vaudoué.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Noisy-sur-École (1,4 km), AchĂšres-la-ForĂȘt (3,6 km), Boissy-aux-Cailles (4,3 km), Oncy-sur-École (4,4 km), Tousson (4,6 km), La Chapelle-la-Reine (5,8 km), Ury (6,4 km), Milly-la-ForĂȘt (6,5 km).

    GĂ©ologie et relief

    Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus prĂ©cisĂ©ment au nord de la rĂ©gion naturelle du GĂątinais. L'altitude varie de 67 mĂštres, au nord de la commune au lieu-dit La Fontenelle ; Ă  123 mĂštres pour le point le plus haut, au sud-est au lieu-dit l'Arquebuse ; le centre du bourg se situant Ă  environ 71 mĂštres d'altitude (mairie) [5].

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[6] - [7].

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief du Vaudoué.
    • Carte montrant en couleurs le zonage gĂ©ologique simplifiĂ© d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée du Vaudoué.
    Géologie de la commune du Vaudoué selon l'échelle des temps géologiques[6] - [7].
    Ères PĂ©riodes gĂ©ologiques Époques gĂ©ologiques Nature des sols
    CĂ©nozoĂŻque Quaternaire HolocĂšne
    CE :Colluvions polygéniques éboulis.
    CF :Colluvions de versant et de fond de vallon.
    LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
    PléistocÚne
    NéogÚne PliocÚne non présent.
    MiocÚne non présent.
    PaléogÚne OligocÚne
    g1ME :Faciùs marneux du Calcaire d'Étampes.
    g1CE :Calcaire d'Étampes, meuliùres, marnes, calcaires du Gñtinais.
    g1GF :GrÚs de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables stampiens dunaires).
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grÚs en place ou peu remanié (versant).
    ÉocĂšne non prĂ©sent.
    PaléocÚne non présent.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[8].

    Hydrographie

    Il n'existe qu'un seul cours d'eau rĂ©fĂ©rencĂ© sur le territoire de la commune : l’École, qui y prend sa source, longue de 26,73 km[9] et affluent en rive gauche de la Seine. Sa longueur totale sur la commune est de 0,86 km[10].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[11] - [12]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuitĂ©s Ă©cologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[13] - [14].

    La rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un autre espae protĂ©gĂ© prĂ©sent sur la commune. Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[15] - [16] - [17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[20]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes grĂ©seuses alternent avec les vallĂ©es sĂšches. Les conditions de sols, d'humiditĂ© et d'expositions sont trĂšs variĂ©es. La forĂȘt de Fontainebleau est rĂ©putĂ©e pour sa remarquable biodiversitĂ© animale et vĂ©gĂ©tale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espĂšces de colĂ©optĂšres, 1 200 de lĂ©pidoptĂšres) ainsi qu'une soixantaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[21].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal du VaudouĂ© comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3] - [22] - [Carte 1], les « Bois de Fourche et vallĂ©es de Champlaid et de l'Église » (424,78 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[23], et le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Vaudoué est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [25] - [26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].

    Occupation des sols

    En 2018, l'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts (58,76 %), en trĂšs lĂ©gĂšre augmentation par rapport Ă  1990 (58,61 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e est la suivante : forĂȘts (58,76 %), terres arables (36,20 %), zones urbanisĂ©es (4,97 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,06 %)[Note 6] - [30].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[30].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    53,18 ha 3,10 % 85,36 ha 4,97 % 32,17 ha en augmentation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes)
    656,87 ha 38,29 % 622,17 ha 36,26 % −34,70 ha en diminution
    ForĂȘts et milieux semi-naturels
    (forĂȘts, milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation)
    1 005,66 ha 58,61 % 1 008,18 ha 58,76 % 2,52 ha en augmentation

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le MOS distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[31] - [32] - [33]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[34].

    • Carte de l'occupation des sols de la commune.
      Carte de l'occupation des sols de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune du Vaudoué.

    La commune compte 116 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[35].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 447 dont 98,2 % de maisons et 0,7 % d'appartements[Note 8].

    Parmi ces logements, 69,6 % étaient des résidences principales, 26,1 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90,4 % contre 7,6 % de locataires et 2 % logés gratuitement[36].

    Voies de communication et transports

    Carte des réseaux hydrographique et routier de la commune du Vaudoué.

    Voies de communication

    Deux routes départementales relient Le Vaudoué aux communes voisines :

    • la D 16, vers le nord en direction de Noisy-sur-École et vers le sud-est en direction de La Chapelle-la-Reine ;
    • la D 63, vers l'ouest en direction de Tousson et vers l'est en direction de Nemours.

    La commune et le village sont traversĂ©s par le sentier de grande randonnĂ©e GR 1, qui se prolonge vers Noisy-sur-École au nord et vers Boissy-aux-Cailles au sud.

    Transports

    La commune est desservie par deux lignes d'autocars du réseau de bus Les Cars Bleus[37] :

    • la ligne no 184.001 reliant Noisy-sur-École Ă  Avon (gare de Fontainebleau - Avon) ;
    • la ligne no 184.003 reliant Noisy-sur-École Ă  La Chapelle-la-Reine.

    Toponymie

    La commune est citée en 1220 sous le nom de Val D'Oé : ce mot vient de « Vau » synonyme de « Val » ou « Vallée » et du germain « aug » ou « augo » signifiant « eau ».

    Histoire

    La présence de rochers de grÚs, favorables à la formation de nombreux abris, celles d'un cours d'eau proche, sont des facteurs qui devaient favoriser l'établissement de l'homme sur son territoire.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Fontainebleau du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la deuxiÚme circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie du canton de La Chapelle-la-Reine[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Fontainebleau.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes des Terres du Gùtinais, créée fin 2011.

    Conformément aux dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe), la population de l'intercommunalité ne lui permet pas de demeurer indépendante. La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) du propose que le schéma départemental de coopération intercommunale 2016 prévoit le rattachement de neuf de ses communes à la communauté de communes Pays de Nemours, les 7 autres, dont Le Vaudoué étant intégré à la nouvelle communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau[39] - [40].

    La commune est donc membre de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau depuis le .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 2020[41] Pierre Bacqué UMP
    puis LR
    puis RN[42]
    Gérant de société
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de La Chapelle-la-Reine (1994 → 2015)
    Conseiller dĂ©partemental de Fontainebleau (2015 → )
    Déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel
    2020 En cours Michel Calmy

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[44].

    En 2020, la commune comptait 730 habitants[Note 9], en diminution de 4,33 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    406315319346400382308402436
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    412397418406391365360368372
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    354357374311308301308327287
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    281295331372639717741748767
    2018 2020 - - - - - - -
    729730-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    • Espace sportif du Nid Corbin (parcours de santĂ©, terrain multi-sports, terrain de pĂ©tanque)
    • ESF AthlĂ©tisme (marche nordique parking de la MĂ©e)
    • ESF Yoga (lundi & vendredi)
    • ESF tennis

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 317, reprĂ©sentant 783 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 27 830 euros[46].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 89, occupant 320 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  67,4 % contre un taux de chĂŽmage de 7,4 %. Les 25,2 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 7,4 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 11,2 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6,6 % pour les autres inactifs[47].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unitĂ©s lĂ©gales et d’établissements (activitĂ©s marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activitĂ© Ă©tait de 49 dont 3 dans l’industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 17 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 3 dans les activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, 4 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 6 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 5 dans l’administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 2 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[48].

    En 2020, 19 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 15 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hîtel et de terrain de camping[49].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux remarquables

    Répertoriés à l'inventaire des monuments historiques, la commune compte :

    • Vestiges de l’Ermitage de Fourche[50].

    et par ailleurs dans l'Ă©glise Saint-Loup :

    • Deux crĂ©dences de chaque cĂŽtĂ© du maĂźtre-autel, contre le mur du chevet[51] ;
    • Plaque funĂ©raire de Jehan Boulerie[52] ;
    • Plaque funĂ©raire de Regnault[53].
    • Retable en bois taillĂ© et peint[54] ;
    • CrĂ©dence en bois taillĂ© et marbre (Nef de l'Ă©glise, mur ouest)[55] ;
    • Tableau et son encadrement (Ă©lĂ©ment de retable) reprĂ©sentant la Visitation[56] ;
    • Tableau de pĂšlerinage sur bois peint reprĂ©sentant Saint Loup[57] ;
    • Statue de Saint Loup en bois peint (polychrome)[58].

    Autres lieux et monuments

    • Église Saint-Loup (Saint-Leu), dĂ©but du XIIe siĂšcle.
    • La chapelle de Fourche[Note 10] / Fourches-en-GĂątinais[59] (ancienne chapelle de la maison du Temple de Fourche puis de l'HĂŽpital de Fourche, membre de la commanderie de Beauvais-en-GĂątinais)
    • Les vitraux de l'Ă©glise Saint-Loup
    • La cave mĂ©diĂ©vale situĂ©e sous une maison particuliĂšre (caves Ă  cellules latĂ©rales). L'ensemble donne l'apparence d'une grande croix Ă  trois traverses dont les extrĂ©mitĂ©s est et ouest de la branche centrale remplissent elles aussi la fonction d'aire de stockage, portant ainsi Ă  huit le nombre de celles-ci.

    sources CRDMA bulletin 2001

    • La forĂȘt des Trois Pignons (parking de la vallĂ©e de la MĂ©e, parking du rocher Cailleau)

    Personnalités liées à la commune

    • Le cĂ©rĂ©monie du souvenir : hommage rendu Ă  la famille Kogan (famille juive du VaudouĂ©) ayant achetĂ© dans les annĂ©es 1930, une maison qu'ils transformĂšrent en pension de famille. Cette famille fut dĂ©portĂ©e au camp d'Auschwitz. Une plaque commĂ©morative a Ă©tĂ© inaugurĂ©e par de nombreuses personnalitĂ©s de l'État, des reprĂ©sentants des communautĂ©s juives de Seine-et-Marne, de Mme LĂ©vy, niĂšce de Frida Mandelstam, de Marie et Thomas Delattre, petite-fille et petit-fils de Frida Mandelstam[60] ;
    • Alice Saunier-SeitĂ© de l'Institut de France, ancien ministre des universitĂ©s y vĂ©cut ;
    • En 1960, le peintre Jean Carzou et son Ă©pouse font l'acquisition d'une maison au VaudouĂ©, sise Ă  la sortie du village, sur la route de La Chapelle-la-Reine[61].
    • Le pilote automobile Philippe Bugalski a vĂ©cu au VaudouĂ© et y est mort le 10 aoĂ»t 2012.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Le VaudouĂ© », p. 173–175

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systÚmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
    7. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. 48° 20â€Č 12″ N, 2° 31â€Č 01″ E
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF duVaudoué » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..

    Références

    1. « Métadonnées de la commune du Le Vaudoué », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. « Distance entre Le Vaudoué et Melun », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Distance entre Le Vaudoué et Fontainebleau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches du Le Vaudoué », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. « Le Vaudoué » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    6. « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
    7. « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
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