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Île-de-France

L'Île-de-France (/il də fʁɑ̃s/[N 1]), est une rĂ©gion historique et administrative française. Il s'agit d'une rĂ©gion trĂšs fortement peuplĂ©e, qui reprĂ©sente Ă  elle seule 18,8 % de la population de la France mĂ©tropolitaine sur seulement 2,2 % de sa superficie, ce qui en fait la rĂ©gion la plus peuplĂ©e (12,40 millions d'habitants en 2022) et la plus densĂ©ment peuplĂ©e (1 017 hab/km2) de France. Ses habitants sont appelĂ©s les Franciliens. Parfois dĂ©signĂ©e par son ancien nom de « rĂ©gion parisienne », elle est fortement centralisĂ©e sur l'agglomĂ©ration parisienne, qui s'Ă©tend sur 23,7 % de la surface rĂ©gionale, mais oĂč habite 88,6 % de sa population. L'aire d'attraction de Paris recouvre, quant Ă  elle, la totalitĂ© de la superficie francilienne et des portions de rĂ©gions limitrophes.

Île-de-France
Île-de-France
Administration
Pays Drapeau de la France France
SiÚge du conseil régional Saint-Ouen-sur-Seine
Préfecture Paris
Départements et collectivités territoriales Paris (75)
Seine-et-Marne (77)
Yvelines (78)
Essonne (91)
Hauts-de-Seine (92)
Seine-Saint-Denis (93)
Val-de-Marne (94)
Val-d'Oise (95)
Arrondissements 25
Cantons 155
Communes 1 268
Conseil rĂ©gional Conseil rĂ©gional d'Île-de-France
Présidente du conseil régional
Mandat
Valérie Pécresse (LR)
2021-2028
Préfet Marc Guillaume
ISO 3166-2 FR-IDF
DĂ©mographie
Gentilé Francilien, Francilienne
Population 12 271 794 hab. (2020)
DensitĂ© 1 022 hab./km2
Rang (population) 1er sur 18
Langues
régionales
Francien, champenois (est de la Seine-et-Marne), normand (extrĂȘme-nord-ouest des Yvelines et du Val-d'Oise)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 51â€Č 08″ nord, 2° 19â€Č 03″ est
Superficie 12 011 km2
Rang 13e sur 18
Localisation
Localisation de Île-de-France
Liens
Site web iledefrance.fr

    Avec un PIB estimĂ© Ă  726 milliards d'euros et un PIB par habitant de 59 387 euros en 2018[1], c'est la rĂ©gion qui produit le plus de richesses en France. L'Île-de-France est Ă©galement un pĂŽle europĂ©en de premier ordre puisque c'est la deuxiĂšme rĂ©gion europĂ©enne pour le produit intĂ©rieur brut (PIB) comparĂ© selon la mĂ©thode dite « Ă  paritĂ© de pouvoir d'achat » (PPA), juste derriĂšre la RhĂ©nanie-du-Nord-Westphalie, et la sixiĂšme rĂ©gion d'Europe selon le PIB par habitant (PPA), derriĂšre la rĂ©gion mĂ©tropolitaine de Prague en TchĂ©quie, mais devant les Southern and Eastern (Dublin) en Irlande[2].

    La région est limitrophe de cinq autres régions françaises : les Hauts-de-France, au nord, le Grand Est, à l'est, la Bourgogne-Franche-Comté, au sud-est, le Centre-Val de Loire, au sud-ouest, et la Normandie, à l'ouest.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La gĂ©ographie de l'Île-de-France est marquĂ©e, sur le plan physique, par sa situation au centre d'un bassin sĂ©dimentaire, le Bassin parisien, au relief relativement plat, irriguĂ© par un fleuve navigable, la Seine, dont les principaux affluents convergent prĂ©cisĂ©ment dans cette rĂ©gion ; par un climat tempĂ©rĂ© et des sols agricoles trĂšs fertiles, et sur le plan Ă©conomique, par la prĂ©sence en son centre de Paris, capitale et principale agglomĂ©ration urbaine de la France.

    Avec une superficie de 12 012 km2, l'Île-de-France est l'une des plus petites rĂ©gions françaises (la plus petite de la France mĂ©tropolitaine aprĂšs la Corse), mais de loin la plus importante par sa population (environ 12 millions d'habitants en 2015, soit un peu moins de 18 % de la population française, dĂ©partements d'outre-mer inclus) et par son produit intĂ©rieur brut qui reprĂ©sentait, en 2014, 30,94% du PIB de la France[3].

    Concentrant les pouvoirs économiques, administratifs et politiques d'un pays trÚs centralisé, elle est au centre d'un réseau de communication qui se ramifie en étoile autour de Paris.

    Liste de points extrĂȘmes

    Environnement

    Carte des forĂȘts de l'Île-de-France.

    Le territoire de la rĂ©gion est trĂšs urbanisĂ© malgrĂ© la fragmentation Ă©co-paysagĂšre d'une grande partie du territoire (par les routes) et des grandes vallĂ©es de la Seine, de la Marne, et de l'Oise (par l'urbanisation). Elle possĂšde de grands massifs forestiers (285 000 ha dont 87 000 ha de forĂȘt publique) et de nombreux grands parcs urbains qui ceinturent presque la rĂ©gion au sud et au nord (massif des trois forĂȘts). Les trois quarts du territoire rĂ©gional sont toujours recouverts de forĂȘts ou de terres agricoles. La rĂ©gion a cependant moins perdu de biodiversitĂ© que certaines zones d'agriculture intensive de surface Ă©quivalente plus au nord. Cette ceinture forme un rĂ©servoir de biodiversitĂ©, principalement constituĂ© du Vexin, des forĂȘts de Rambouillet et d'Yvelines, connectĂ©s par des vallĂ©es de l'Essonne et certaines boucles de la Seine, repĂ©rĂ©s comme Ă©lĂ©ments du rĂ©seau Ă©cologique national.

    Selon son profil environnemental rĂ©gional, l'Île-de-France est du point de vue de la biodiversitĂ© dans une situation moyenne Ă  l'Ă©chelle du continent europĂ©en, plus riche que les rĂ©gions du Nord, mais moins que celles du sud. Un rĂ©seau relictuel et fragile, Ă  conforter de corridors biologiques a permis un minimum de dispersions animales et vĂ©gĂ©tales entre les grands noyaux de nature (massifs forestiers, zones humides) par la Carte des corridors biologiques d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional[4]. La rĂ©gion est Ă  80 % constituĂ©e d'espaces naturels et ruraux, 20 % du territoire Ă©tant construit. On y trouve 228 espĂšces d'oiseaux sur les 375 observables en France, 18 000 espĂšces d'insectes sur 35 200 les plus facilement observables et 60 espĂšces de mammifĂšres sur 121, ou encore 1 620 espĂšces et sous-espĂšces de plantes sur 6 000.

    Les donnĂ©es communiquĂ©es par les autoritĂ©s sur la qualitĂ© de l'air en rĂ©gion Île-de-France seraient dĂ©libĂ©rĂ©ment faussĂ©es, les niveaux de pollution Ă©tant nettement plus Ă©levĂ©s que les donnĂ©es officielles, selon une enquĂȘte du journal Le Parisien. InterrogĂ© par le quotidien, le journaliste Jean-Christophe Brisard explique que ces donnĂ©es sont faussĂ©es « parce qu’au lieu d’avoir des pics de pollution quelques jours par an, on serait presque toujours en pic »[5].

    La région parisienne est touchée par le problÚme des décharges sauvages. La trÚs grande majorité de ces déchets proviennent d'artisans et d'entreprises du BTP[6].

    Les Ă©tudes de l'Union internationale pour la conservation de la nature menĂ©es sur l’Île-de-France rĂ©vĂšlent que 31 % des 1 600 espĂšces de fougĂšres et plantes Ă  fleurs sont menacĂ©es de disparition, 27 % des papillons de jour, 30 % des chauves-souris, ou encore 39 % des oiseaux nicheurs. Sans ĂȘtre menacĂ©es de disparition, certaines populations « encore abondantes il y a peu » ont considĂ©rablement diminuĂ©, comme certaines espĂšces de chauve-souris (pipistrelles communes et noctules communes) ou d'oiseaux, dont les hirondelles et le moineau domestique, qui a perdu 73 % de ses effectifs parisiens entre 2004 et 2017. L'usage des pesticides, l'urbanisation et le rĂ©chauffement climatique semblent en ĂȘtre les principales causes[7]. En 2019, selon la liste rouge rĂ©gionale des oiseaux nicheurs, sur les 14 espĂšces de rapaces diurne d'Île-de-France, huit sont menacĂ©es d'extinction[8].

    Comparaison des pollutions PM10
    Source ORS-IDF[9].

    GĂ©ologie

    En dehors des zones construites le long des riviÚres, les carriÚres et zones rocheuses exploitables sont encore nombreuses dans la région.

    On trouve du gypse au Nord (Cormeilles-en-Parisis, butte de Montmorency, monts de la Goële, etc.), beaucoup de sablons notamment dans le Gùtinais et les boucles de la Marne, de l'argile autour de la ville de Provins (Seine-et-Marne) et dans le Mantois ainsi que du calcaire aux limites champardennaises et le long du Loing[10].

    Relief

    Le point culminant de la rĂ©gion d'Île-de-France, au sens administratif, est situĂ© Ă  Neuilly-en-Vexin (Val-d'Oise) sur les buttes de Rosne et culmine Ă  216 mĂštres. Le point le plus bas est Ă  11 mĂštres Ă  Port-Villez (Yvelines). L'altitude moyenne est de 108 mĂštres[11].

    Le point le plus haut de la rĂ©gion historique, qui comprend des terres hors de la rĂ©gion administrative actuelle (notamment dans l'actuel dĂ©partement de l'Oise), est le mont Pagnotte, en forĂȘt d'Halatte au nord de Senlis qui culmine Ă  221 mĂštres.

    La colline d'Élancourt (anciennement colline de la Revanche) est plus haute avec ses 231 mĂštres, mais il s'agit d'une colline en partie artificielle, Ă©levĂ©e avec les remblais de construction de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines : son sommet n'est pas d'origine naturelle.

    Le point culminant de Paris et de sa proche banlieue (dĂ©partements 75, 92, 93 et 94) se trouve dans la forĂȘt de Meudon qui culmine Ă  180 mĂštres.

    Hydrographie

    La rĂ©gion Île-de-France est entiĂšrement comprise dans le bassin versant de la Seine. Tous les cours d'eau de la rĂ©gion sont des affluents ou des sous-affluents de la Seine. Nombre des riviĂšres sont drainĂ©es par les grands affluents de la rive droite (Marne, Oise, Epte) ou de la rive gauche (Eure). Cette derniĂšre bien qu'elle ne coule pas en Île-de-France, reçoit de nombreuses riviĂšres issues du sud et de l'ouest des Yvelines (Drouette, Vesgre
)[12].

    Les cours d'eau principaux (Seine, Marne et Oise) sont navigables et se caractĂ©risent par leurs nombreux mĂ©andres, boucles typiques de l'Île-de-France qui ont modelĂ© le paysage. La formation de ces mĂ©andres s'explique par la trĂšs faible pente de ces cours d'eau.

    L'altitude du terrain totalement alĂ©atoire (oscillant toujours entre 10 et 200 m) a laissĂ©, souvent aux abords des boucles, des lacs et des Ă©tangs aujourd'hui amĂ©nagĂ©s en bases de loisirs (Moisson-Mousseaux, Cergy-Neuville, Villeneuve-Saint-Georges, etc.).

    Climat

    La rĂ©gion Île-de-France bĂ©nĂ©ficie d'un climat tempĂ©rĂ©, modĂ©rĂ© par des influences ocĂ©aniques. La tempĂ©rature moyenne s'Ă©lĂšve Ă  11 °C et les prĂ©cipitations moyennes Ă  600 mm.

    Urbanisme

    Aire urbaine et zones de l'Île-de-France.

    Occupation des sols

    MalgrĂ© sa forte urbanisation qui la situe au premier rang national sur ce plan, l'Île-de-France est majoritairement agricole et rurale pour ce qui est de l'occupation des sols[13] : sur ses 12 070 km2, environ 50 % sont consacrĂ©s Ă  l'agriculture[14] - [13] (une des plus productives de France) et environ 23 % Ă  la forĂȘt (287 000 hectares), contre une moyenne nationale de 30 %[13] - [15]. Parmi les plus importantes forĂȘts de la rĂ©gion, on peut citer celles de Fontainebleau, Rambouillet, Montmorency, Saint-Germain-en-Laye et SĂ©nart. Cependant, la progression de l'urbanisation continue, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, de grignoter la surface agricole qui a perdu mille kilomĂštres carrĂ©s au cours des cinquante derniĂšres annĂ©es face Ă  l'Ă©talement urbain et aux dĂ©veloppements des infrastructures.

    Logement

    Avec 1 263 700 logements locatifs sociaux, l’Île-de-France totalise 26 % du parc social de la France mĂ©tropolitaine[16].

    Les catégories socioprofessionnelles les plus favorisées représentent en 2018 73 % des transactions de logements contre 60 % en 1998. Inversement, la part des employés et ouvriers achetant un logement est tombé de 27 % à 19 %[17].

    Transports

    Durée de voyage en train depuis Paris par le train (2007). La mise en service du TGV-Est vers l'est de la France et l'Allemagne et de la LGV Sud Europe Atlantique vers Bordeaux ont modifié les données.
    Plan schématique du boulevard périphérique de Paris (en rouge) et des autres autoroutes de la Petite Couronne.

    Tous les modes de transport urbains ou presque, sont reprĂ©sentĂ©s en Île-de-France.

    MalgrĂ© sa position en marge de la banane bleue europĂ©enne, l'Île-de-France et en particulier l'agglomĂ©ration parisienne dispose d'atouts qui contribuent Ă  en faire un pĂŽle essentiel des transports europĂ©ens : poids Ă©conomique de la rĂ©gion, position sur des axes de circulation importants entre nord et sud de l'Union, qualitĂ© du rĂ©seau existant (en particulier du rĂ©seau TGV qui dĂ©sormais la connecte Ă  cinq pays europĂ©ens), poids de Paris en tant que centre touristique, premiĂšre ville mondiale pour les congrĂšs


    Jusque dans les années 1960, le métro était presque cantonné à Paris intra-muros, ayant en plusieurs décennies étendu encore relativement peu les terminus de ses stations à la proche banlieue (ce qu'il fit ensuite progressivement), le bus et le train de banlieue restant les transports principaux pour la banlieue et grande couronne.

    En 1969, le premier tronçon du mĂ©tro rĂ©gional, futur RER, fut inaugurĂ© : ce nouveau parcours reliant la Nation Ă  Boissy-Saint-LĂ©ger, complĂštement Ă©lectrifiĂ©, fut rĂ©alisĂ© en grande partie sur l’ex « ligne de Vincennes » auparavant desservie par des trains Ă  vapeur et diminua considĂ©rablement les temps de parcours. L’annĂ©e suivante, une liaison ferroviaire directe Étoile – la DĂ©fense Ă  grand gabarit fut mise en service, dix ans aprĂšs les dĂ©buts de la construction du nouveau quartier d’affaires. Elle fut prolongĂ©e vers la nouvelle gare d'Auber dans le quartier de l’OpĂ©ra en 1972, puis Ă  l’ouest vers Saint-Germain-en-Laye en intĂ©grant une partie de la ligne historique en 1973.

    En 1977, la traversĂ©e de Paris par le nouveau RER A fut achevĂ©e par la liaison entre les stations Auber et ChĂątelet - Les Halles, tandis qu’une nouvelle branche en direction de Marne-la-VallĂ©e fut construite. En mĂȘme temps, la ligne de Sceaux desservant la vallĂ©e de Chevreuse et le sud-est des Hauts-de-Seine fut prolongĂ©e vers le nouveau cƓur du rĂ©seau aux Halles et devint le RER B. Au cours des annĂ©es suivantes, ces deux lignes furent prolongĂ©es en empruntant des voies de chemin de fer dĂ©jĂ  existantes ou prolongĂ©es mais exploitĂ©es avec d’autres trains de la SNCF ayant pour terminus les gares de surface, vers le nord-est et l’aĂ©roport de Roissy pour le RER B, vers la ville nouvelle de Cergy-Pontoise pour le RER A.

    Ce rĂ©seau fut ensuite complĂ©tĂ© par la crĂ©ation de nouvelles liaisons ferroviaires traversant Paris, dont seuls les tunnels passant sous le centre-ville Ă©taient nouveau : RER C connectant les rĂ©seaux de banlieue des gare des Invalides et d’Austerlitz Ă  partir de 1979 puis la vallĂ©e de Montmorency en 1988 ; RER D reliant le rĂ©seau de la Gare de Lyon aux Halles et Ă  la plaine de France au nord en 1987 ; puis RER E destinĂ© Ă  dĂ©lester le RER A d’une partie de son trafic, mais non achevĂ© avant les annĂ©es 2020 au moins.

    En 1990, les tramways qui avaient Ă©tĂ© complĂštement abandonnĂ©s et dont la derniĂšre rame avait circulĂ© dans Paris en 1937, reprirent naissance sous forme plus moderne, avec des vĂ©hicules plus confortables et entiĂšrement Ă©lectrifiĂ©s, cette fois pour desservir les banlieues dans le cadre d’un projet de rocade Ă  quelques kilomĂštres des limites de Paris, rĂ©alisĂ© en partie seulement. Le T1, au Nord-Est de la capitale, en fut le premier tronçon, nouvellement construit sur les chaussĂ©es jusque-lĂ  rĂ©servĂ©es aux voitures. Le T2 Ă  l’Ouest, reprenant en grande partie la « ligne des Moulineaux » peu rentable Ă  partir de 1997, fut un succĂšs et une reconversion similaire fut effectuĂ©e au nord-est (Ligne 4 du tramway d'Île-de-France) pour la « ligne des Coquetiers ».

    Sur les boulevards des MarĂ©chaux, qui formaient une limite entre la partie urbanisĂ©e de la ville de Paris et l'ancienne zone non aedificandi correspondant Ă  celle des fortifications de Thiers – sur laquelle des ensembles de logements Ă  bon marchĂ© (HBM), diffĂ©rents Ă©quipements et le boulevard pĂ©riphĂ©rique ont Ă©tĂ© bĂątis –, circulaient les autobus de la ligne de petite ceinture (le PC). Le tramway T3 remplace progressivement le bus PC, avec les actuelles lignes T3a et T3b.

    De plus en plus de lignes de tramways inter-banlieue, dont le manque se faisait sentir pour les salariĂ©s devant se rendre de leur domicile Ă  leur travail, soit en passant par Paris, soit par de multiples changements de bus, sont construites. L’agglomĂ©ration parisienne s'Ă©tendant et devenant de plus en plus peuplĂ©e au fil des annĂ©es (extension de l'urbanisation), des projets de construction de tramways de grande banlieue sont en cours, dont l'un correspondant Ă  une « grande ceinture », analogue mais en transport en commun Ă  la Francilienne utilisĂ©e par les voitures automobiles.

    Une ligne de tĂ©lĂ©cabines, Ă  l'instar de celle enjambant la Tamise Ă  Londres, ou de celle de Cologne, devrait ĂȘtre construite Ă©galement vers 2016 au-dessus de CrĂ©teil, pour dĂ©sengorger en « hauteur », la circulation toujours trĂšs intense du Carrefour Pompadour (le mĂ©tro et train y existant dĂ©jĂ  eux-aussi).

    Le transport fluvial de voyageurs est relativement peu rĂ©pandu en raison de sa commoditĂ© moins grande et de son accĂšs restreint, dĂ» Ă  la nĂ©cessitĂ© de relier un point Ă  l'autre devant ĂȘtre situĂ©s sur la Seine, voire l'Oise ou la Marne (ou encore les canaux Saint-Martin ou de Saint-Denis, mais avec des Ă©cluses) ou depuis quelques ports fluviaux. L'usage du « batobus » est nĂ©anmoins de plus en plus prisĂ©.

    RĂ©seau routier

    Le rĂ©seau routier comporte environ 800 km d'autoroutes en Île-de-France. On distingue une dizaine de radiales : les principales Ă©tant l'Autoroute du Soleil (Dijon, Lyon, Marseille), du Nord (Lille), de Normandie (Rouen, Caen, Le Havre), de l'Est (Reims, Metz, Nancy, Strasbourg), et l'Aquitaine et l'OcĂ©ane (Nantes, Bordeaux, Rennes) ainsi que des autoroutes concentriques : le pĂ©riphĂ©rique entoure le Paris historique, l'A 86, la proche banlieue et la Francilienne en cours de bouclage est situĂ©e Ă  une dizaine de kilomĂštres plus Ă  l'extĂ©rieur.

    En Île-de-France, les principaux axes de circulation incluant des autoroutes urbaines cĂŽtoient des zones densĂ©ment peuplĂ©es trĂšs avoisinantes ces axes routiers, ce qui conduit 58 % des Franciliens Ă  ressentir les effets de la pollution atmosphĂ©rique sur leur santĂ© ou celle de leur entourage proche[9].

    RĂ©seau ferroviaire

    Paris dispose de six grandes gares de chemin de fer terminus assurant Ă  la fois un trafic grandes lignes et banlieue. Chaque gare dessert Ă  la fois une portion de la banlieue et est un point de dĂ©part de grandes lignes vers les autres rĂ©gions de France et l'Ă©tranger. Le rĂ©seau ferrĂ© de l'agglomĂ©ration parisienne comporte environ cinq cents gares et mille cinq cents kilomĂštres de lignes pratiquement entiĂšrement Ă©lectrifiĂ©es en 25 kV alternatif ou en 1 500 V continu.

    RĂ©seau fluvial

    L'Île-de-France dispose d'un rĂ©seau de 700 km de voies navigables[18].

    AĂ©roports
    Vue aérienne du complexe aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle.

    Paris possĂšde trois aĂ©roports, qui ont accueilli 95,4 millions de passagers et 2 millions de tonnes de fret en 2015 :

    • l'aĂ©roport de Paris-Le Bourget : historiquement le premier aĂ©roport, trop proche du centre-ville, est aujourd'hui rĂ©servĂ© Ă  l'aviation d'affaires ;
    • l'aĂ©roport de Paris-Orly : crĂ©Ă© aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, est dĂ©diĂ© au trafic intĂ©rieur non desservi par le TGV et Ă  la desserte de l'Europe du Sud et de l'Afrique du Nord (29,7 millions de passagers)[19] ;
    • l'aĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle : le plus rĂ©cent (1974), reçoit aujourd'hui l'essentiel du trafic international (65,7 millions passagers)[20] et du fret.

    Deux autres sont beaucoup plus éloignés du centre-ville de Paris :

    • l'aĂ©roport de Beauvais-TillĂ© : situĂ© Ă  environ 70 km de la capitale, il est utilisĂ© par les compagnies Ă  bas coĂ»t desservant Paris (4,3 millions de passagers en 2015)[21] ;
    • l'aĂ©roport de Paris - Vatry : situĂ© prĂšs de ChĂąlons-en-Champagne, donc Ă©loignĂ© de la capitale, spĂ©cialisĂ© dans le fret aĂ©rien, il reste, malgrĂ© une forte croissance de son trafic jusqu'en 2013, un aĂ©roport relativement secondaire (83 700 passagers en 2015).
    HĂ©liport

    Paris possÚde aussi un héliport, situé dans le 15e arrondissement mais au sud du boulevard périphérique, en limite de la commune d'Issy-les-Moulineaux, ce qui explique son nom (héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux). Le site est exploité par Aéroports de Paris[22].

    Pistes cyclables

    En 2019 on compte 591 km de pistes cyclables[23].

    Mobilité

    Un jour ouvrĂ©, on compte environ vingt-trois millions de dĂ©placements mĂ©canisĂ©s en Île-de-France (soit deux tiers des dĂ©placements). Plus de la moitiĂ© de ceux-ci sont effectuĂ©s par des vĂ©hicules privĂ©s (le parc est supĂ©rieur Ă  quatre millions de voitures) ou par des vĂ©hicules utilitaires. Le solde est assurĂ© par les transports en commun.

    Le trafic routier a connu une forte croissance durant les années 1980, mais cette progression n'a pas été linéaire et tend à ralentir depuis 1992, en particulier dans la zone agglomérée. Les déplacements routiers demeurent prépondérants, mais les flux tendent à se modifier au fil du temps. Si les axes radiaux et le boulevard périphérique voient leur fréquentation stagner voire diminuer, les axes de rocade voient leur trafic augmenter, provoquant des phénomÚnes de saturation chroniques, à l'exemple du tronc commun des autoroutes A4 et A86 dans le Val-de-Marne. Cette évolution est en relation avec le développement des emplois, commerces et services en banlieue, alors que l'emploi régresse dans Paris intra-muros, les transports en commun demeurant peu compétitifs pour des déplacements en rocade[24].

    VĂ©lo

    En 2019, la part du vélo dans les déplacements quotidien est de 2 %[23]. Si cette part était en augmentation à Paris au début des années 2000, elle restait stable voire en baisse dans les autres départements de la région[25].

    Transports en commun

    Les transports en commun de l'agglomĂ©ration parisienne offrent plusieurs modes de transports distincts. La ville de Paris et sa proche banlieue sont accessibles par le mĂ©tro, un systĂšme ferroviaire oĂč les stations sont trĂšs proches. Au-delĂ  des limites de la ville, l'Île-de-France est couverte par les trains des rĂ©seaux RER et Transilien, crĂ©ant un rĂ©seau ferroviaire Ă©tendu. L'offre est complĂ©tĂ©e localement par un rĂ©seau extensif de lignes d'autobus et quelques lignes de tramways.

    L'organisation des transports en commun de la rĂ©gion relĂšve de Île-de-France MobilitĂ©s, anciennement le Syndicat des Transports d'Île-de-France (STIF), Ă©tablissement public composĂ© de la rĂ©gion Île-de-France, de la ville de Paris et des sept autres collectivitĂ©s dĂ©partementales de la rĂ©gion. ÎdF MobilitĂ©s organise, coordonne et finance les transports publics de voyageurs assurĂ©s par la RĂ©gie autonome des transports parisiens (RATP), la SNCF et l'Organisation professionnelle des transports d'Île-de-France (OPTILE) qui regroupe 80 entreprises privĂ©es exploitant des lignes rĂ©guliĂšres d'autobus dans la rĂ©gion.

    Les principaux transports en commun d'Île-de-France sont :

    • MĂ©tro de Paris : 16 lignes exploitĂ©es par la RATP, desservant Paris intra-muros et la proche banlieue. Il a Ă©tĂ© ouvert en 1900, et totalise aujourd'hui 304 stations et 225 km de voies. Il est empruntĂ© par environ 1 milliard de personnes Ă  l'annĂ©e.
    • RER : trains desservant Ă  la fois Paris et la banlieue proche, moyenne ou grande. Il comporte 5 lignes : les lignes A et B sont exploitĂ©es en commun par la RATP et la SNCF et les lignes C, D et E sont exploitĂ©es par la SNCF.
    • Tramway d'Île-de-France : 11 lignes (dont 8 exploitĂ©es par la RATP, la ligne T4 Ă©tant exploitĂ©e par la SNCF, la ligne T9 et T11 par Keolis). La premiĂšre ligne est entrĂ©e en service en 1992.
    • Transilien : rĂ©seau de transport express rĂ©gional (TER) de SNCF Voyageurs qui comporte, outre les lignes de RER et la ligne T4 du tramway prĂ©cĂ©demment citĂ©es, 9 autres lignes de trains de banlieue.
    • Bus : environ 1 500 lignes de bus parcourent la rĂ©gion, dont plus de 350 exploitĂ©es par la seule RATP pour Paris et sa proche banlieue, et les autres par Keolis, Transdev, RATP Cap Île-de-France et d'autres opĂ©rateurs indĂ©pendants regroupĂ©s au sein de l'Optile.
    « Vélib' » et « Autolib' »

    En 2007, la mairie de Paris, décide, face au nombre important de cyclistes et de pistes cyclables, de mettre à disposition, pour des périodes allant d'une demi-heure à un an moyennant caution et abonnement dans ce cas, des vélos répartis et stationnés à différents endroits stratégiques de la capitale. L'utilisateur prend l'un des vélos de son choix disponible à l'une des stations du service Vélib', et peut le ramener à une autre station avec emplacements disponibles Vélib'.

    Au départ uniquement situés dans Paris, les points des Vélib' sont étendus progressivement, tout comme, par la suite, les Autolib', dans la banlieue parisienne. Les pistes cyclables sont de mieux en mieux aménagées, permettant éventuellement aux rollers ou skateboards, sous toute réserve, d'y circuler aussi.

    En 2011, un service d'autopartage de petites voitures électriques est lancé sous le nom d'Autolib'. Il est nécessaire de s'inscrire au préalable dans une des stations plus spécifique en présentant sur machine, le permis de conduire.

    Trafic ferroviaire grandes lignes

    Environ mille trains de grandes lignes quittent chaque jour ouvrĂ© les six grandes gares tĂȘte de ligne parisiennes. Ces trains desservent l'essentiel des villes de France, ainsi que de nombreuses villes d'Europe occidentale. Le trafic est en augmentation avec l'ouverture de lignes Ă  grande vitesse en direction de la Grande-Bretagne, de la Belgique et de l'Allemagne en particulier. La gare de Lyon se place en tĂȘte, suivie des gares du Nord et Montparnasse.

    Le développement du TGV a permis la création de liaisons directes entre métropoles de Province, mais passant par le réseau francilien. La réalisation de la LGV Interconnexion Est en 1994 a ainsi permis le net développement des relations entre le Nord et le Sud-Est ou le grand Ouest, mais ces liaisons profitent également à la région par la présence de gares, permettant d'assurer un meilleur remplissage des trains et un allÚgement de la charge des grandes gares parisiennes, pour l'essentiel au bord de la saturation.

    Le trafic grandes lignes (environ 50 millions de passagers en 2004 toutes gares confondues) s'est considĂ©rablement dĂ©veloppĂ© avec les TGV qui partent de la Gare de Lyon, de la gare Montparnasse, de la gare du Nord et depuis 2007 de la gare de Paris-Est. La gare Saint-Lazare est la premiĂšre gare pour le nombre de trains en partance (banlieue et grandes lignes) alors que la gare du Nord est la premiĂšre pour le trafic.

    Transport fluvial

    Le transport fluvial de voyageurs demeure globalement marginal dans la rĂ©gion, mais tend Ă  progresser. Si le tourisme fluvial Ă  Paris est particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©, des croisiĂšres fluviales se crĂ©ent progressivement sur les autres cours d'eau d'Île-de-France, par exemple sur l'Oise, ou sur les canaux[18]. Un service rĂ©gulier sur la Seine et la Marne, VoguĂ©o, accessible aux personnes titulaires d'un abonnement de transport, a Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ© entre 2008 et 2011, et n'a pas redĂ©marrĂ© depuis[26].

    Transport de marchandises

    En 2006, 296 millions de tonnes de marchandises ont transitĂ© en Île-de-France, soit environ 12 % du tonnage total transportĂ© en France, volume en hausse de 2 % par rapport Ă  l'an 2000. Quatre catĂ©gories de marchandises reprĂ©sentent Ă  elles seules 90 % du total : les matĂ©riaux de construction reprĂ©sentent 101 millions de tonnes soit 40 % du total, suivis par les produits manufacturĂ©s et messageries avec 78 millions de tonnes soit 31 %, les produits alimentaires avec vingt-deux millions de tonnes soit 9 % et les produits agricoles avec vingt-et-un millions de tonnes soit 8 % du total.

    PrĂšs de la moitiĂ© des marchandises transportĂ©es ne quittent pas la rĂ©gion, les courtes distances Ă©tant quasi exclusivement assurĂ©es par la voie routiĂšre. Le rail est privilĂ©giĂ© en revanche pour les plus longues distances, la voie navigable Ă©tant trĂšs concentrĂ©e sur les Ă©changes avec la Normandie, qui reprĂ©sentent prĂšs de la moitiĂ© du tonnage transportĂ©, en particulier les ports de Rouen et du Havre, assurant essentiellement le transport de matĂ©riaux de construction, et, dans une bien moindre mesure, de combustible. La part du transport aĂ©rien se monte Ă  2,2 millions de tonnes, assurĂ© Ă  88 % par les deux principaux aĂ©roports parisiens. Les marchandises sont majoritairement Ă©changĂ©es avec les États-Unis et le Sud-Est asiatique[27].

    Transport routier

    Le transport routier de marchandises domine largement dans la rĂ©gion, avec plus de deux cents millions de tonnes transportĂ©es par la route en 2008. Les transports ferroviaires ou fluviaux n'en ont assurĂ© que de dix Ă  quinze millions de tonnes chacun la mĂȘme annĂ©e[28]. La part modale de la route atteignait alors 89,9 %, contre 5,4 % pour la voie navigable et 4,8 % pour le rail[29].

    Transport ferroviaire
    Une BB 27000 tracte un train de céréales à Bobigny, point le plus fréquenté de la ligne de Grande Ceinture.

    Durant les annĂ©es 1990, on compte chaque jour plus de cinq-cents convois de fret sur les lignes ferroviaires rĂ©gionales, transportant prĂšs de 240 000 tonnes de marchandises. Si la dimension de l'agglomĂ©ration peut expliquer les volumes constatĂ©s, c'est avant tout la situation de carrefour de la rĂ©gion qui explique l'importance des flux, majoritairement de transit. Ainsi, le trafic gĂ©nĂ©rĂ© par la rĂ©gion elle-mĂȘme peut ĂȘtre Ă©valuĂ© Ă  50 000 tonnes en moyenne quotidienne, pour 90 000 tonnes de flux inter-rĂ©gionaux.

    Les principaux flux observables relient le Nord au Sud-Est, ou les produits lourds de l'industrie mĂ©tallurgique dominent, et l'Est Ă  Ouest liant la Lorraine et l'Alsace Ă  la basse-Seine et Ă  la Bretagne. D'autres flux de moindre importance existent, parfois orthogonaux, dont la prĂ©sence en Île-de-France s'explique pour partie par la mĂ©diocritĂ© des liaisons ferroviaires transversales, souvent mal Ă©quipĂ©es.

    Si les axes radiaux Paris - Lille, Paris - Bruxelles, Paris - Bordeaux et Paris - Le Havre sont les plus fréquentés, c'est la ligne de Grande Ceinture, particuliÚrement à l'Est de Paris, qui détient le record national pour le trafic fret[30].

    Le transport ferroviaire de marchandises demeure relativement stable. La part des marchandises importées dans la région représente environ le double en volume des marchandises exportées, ce qui s'explique par les besoins d'une importante population et la quasi-absence d'exportation de matiÚres premiÚres ou de produits énergétiques ; la part du trafic interne reste trÚs faible[31].

    Le transport combiné, aprÚs une hausse jusqu'en 2001, est désormais en recul. Il dépassait trois millions de tonnes en 2008[32].

    Transport fluvial
    Deux péniches se croisent sur la Seine au niveau du bois de Boulogne.

    Paris est le premier port fluvial de France avec un trafic de 21 millions de tonnes en 2005[33]. Les installations du port sont échelonnées le long de la Seine et des canaux de la Ville de Paris : le canal Saint-Denis et le canal de l'Ourcq.

    Les terminaux les plus importants sont le Port de Gennevilliers et le Port de Bonneuil-sur-Marne[34]. L'activité est gérée par le Port autonome de Paris. Le trafic est constitué majoritairement par les matériaux de construction (16,8 MT), les granulats (10,9 MT), les déblais (4,8 MT) et les céréales (2,1 MT)[35].

    Le trafic de marchandises par voie fluviale au port de Gennevilliers demeure relativement stable, la part des marchandises importées dans la région étant en moyenne le triple de celle des marchandises exportées. Le transport de conteneurs est, lui, en augmentation rapide et constante : il a été multiplié par quatre entre 2000 et 2007[36].

    Transport aérien

    Le transport aérien de marchandises est quant à lui en augmentation constante : il a doublé entre 1998 et 2008[37].

    Toponymie

    La rĂ©gion reprend le nom de la rĂ©gion historique : elle est nĂ©e du domaine royal constituĂ© depuis le Xe siĂšcle par les rois CapĂ©tiens. Étant situĂ©e en pleine terre, le nom d'« Ăźle » de France peut paraĂźtre Ă©trange, mais il semble que ce nom dĂ©signe la langue de terre dĂ©limitĂ©e par l’Oise, la Marne, la Seine et l'Ourcq[38]. Une explication plus historique voit en « Île-de-France » une altĂ©ration de Liddle Franke, c'est-Ă -dire « Petite France » en langue franque[39]. Cette rĂ©gion est en effet une des terres d'enracinement du peuple des Francs, depuis leur pĂ©nĂ©tration en Gaule, lors des grandes invasions. Cette explication pose cependant problĂšme car le nom est apparu des siĂšcles aprĂšs l'extinction de la langue franque. En effet, selon l'historien Marc Bloch, le nom apparaĂźt pour la premiĂšre fois en 1387, dans les Chroniques de Jean Froissart, en lieu et place de « Pays de France »[40].

    Lors du dĂ©bat parlementaire sur la crĂ©ation administrative de la rĂ©gion, « Île-de-France » s'impose grĂące au soutien du sĂ©nateur-maire de Versailles AndrĂ© Mignot face Ă  « rĂ©gion parisienne » qui Ă©tait promu par les dĂ©putĂ©s de Paris, mais qui marquait peu de considĂ©ration pour la banlieue et les rĂ©gions rurales de la nouvelle rĂ©gion[41]. Ses habitants sont nommĂ©s les « Franciliens », gentilĂ© proposĂ© en 1985 par Michel Giraud, dans son ouvrage L'Île-de-France, rĂ©gion capitale et adoptĂ© par l’AcadĂ©mie française en 1986[42] - [41].

    Histoire

    Gouvernement gĂ©nĂ©ral militaire d'Île-de-France

    1519–1789

    Drapeau Blason
    Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
    Le gouvernement militaire de l'Île-de-France en 1789
    Informations générales
    Statut Gouvernement général militaire
    Capitale Paris, Versailles (fin de l'Ancien RĂ©gime)
    Langue(s) Français, francien, picard
    Religion Catholicisme
    La tour de MontlhĂ©ry au sud de l’Île-de-France, entre OrlĂ©anais et France, clef du domaine royal et enjeu d'un cĂ©lĂšbre Ă©pisode au dĂ©but du XIIe siĂšcle de la lutte entre capĂ©tiens et thibaldiens.

    Sous la monarchie, on trouvait, administrativement, un gouvernement militaire, relevant directement de l'autoritĂ© du roi de France. La gĂ©nĂ©ralitĂ© de Paris, autre entitĂ© administrative d’Ancien RĂ©gime ayant Ă  sa tĂȘte un intendant, avait des limites qui ne coĂŻncidaient pas avec celles du gouvernement.

    Comme les autres entitĂ©s administ françaises, sa reconnaissance officielle fut supprimĂ©e en 1789 lors de l'instauration des dĂ©partements. L'Île-de-France retrouva de nouveau un statut officiel avec la loi de dĂ©centralisation de 1982 impulsĂ©e par Gaston Defferre. Aujourd'hui, elle regroupe huit dĂ©partements : l’Essonne, les Hauts-de-Seine, Paris, la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, le Val-de-Marne, le Val-d'Oise et les Yvelines.

    Jusqu'Ă  la fin de l'Ancien RĂ©gime, ce gouvernement administratif, dĂ©nommĂ© gouvernement d'Île-de-France, s'Ă©tendait en rĂ©alitĂ© bien plus loin que ne l'est l'Île-de-France en tant que province, comme le prĂ©cise Robert de Hesseln dans son Dictionnaire universel de la France. La province d'Île-de-France proprement dite comporte le Pays de France avec le Parisis, le Mantois, la Brie française, le Vexin français, le Hurepoix, le GĂątinais français et la GoĂ«le[3].

    En plus des pays de la province d'Île-de-France, le gouvernement englobait vers le nord et le nord-est des pays de la province de Picardie[1] comme le Soissonnais ou le Laonnois, actuellement situĂ©s dans l'Aisne, ainsi que le Beauvaisis, le Noyonnais et le Valois, actuellement situĂ©s dans l'Oise (Hauts-de-France), mais Ă©tait moins Ă©tendue vers l'est, excluant la Brie champenoise, autour de Meaux, rattachĂ©e Ă  la Champagne. Vers le sud ses limites Ă©taient sensiblement les mĂȘmes qu'aujourd'hui englobant le GĂątinais, tandis que vers l'ouest, la limite avec la Normandie est restĂ©e inchangĂ©e le long de la ligne de l'Epte. Elle correspondait Ă  une zone de gouvernement militaire qui ne coĂŻncidait pas complĂštement avec la zone d'intĂ©rĂȘts Ă©conomiques des corporations marchandes de Paris. Par parenthĂšse, cette remarque historique vient renforcer l'hypothĂšse d'une Ă©tymologie franque (liddle franke) du nom Île-de-France, et en affaiblir l'hypothĂšse gĂ©o-fluviale.

    Au XVIIe siÚcle, un nombre important d'habitants vinrent coloniser la Nouvelle-France (Canada), en particulier les fameuses « filles du Roy ».

    À gauche, le gouvernement militaire de l’Île-de-France sous l’Ancien RĂ©gime et ses pays ; Ă  droite, les communes et dĂ©partements actuels transposĂ©s sur ledit gouvernement militaire.

    À la suite de la RĂ©volution, elle fut dĂ©coupĂ©e en cinq dĂ©partements : Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise et Aisne.

    La région fut reconstituée aprÚs 1945 à partir des trois premiers et la décentralisation administrative à partir de 1964, puis politique en 1982 a consolidé les anciennes provinces.

    Découpage des départements

    Les limites des dĂ©partements de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Seine-et-Marne avaient Ă©tĂ© fixĂ©es pendant la RĂ©volution française, le 16 fĂ©vrier 1790, Ă  la suite du dĂ©cret divisant la France en dĂ©partements. Pour Ă©viter la domination de la capitale sur une trop vaste rĂ©gion tout en assurant nĂ©anmoins Ă  la ville une zone de ravitaillement, le dĂ©partement de la Seine fut inscrit en principe Ă  l'intĂ©rieur d'un rayon de trois lieues (12 km) autour de la cathĂ©drale Notre-Dame et fut entourĂ© de tous cĂŽtĂ©s par la Seine-et-Oise, dont le chef-lieu fut fixĂ© Ă  Versailles[43].

    Les limites actuelles de la rĂ©gion datent de l'arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du [44], dĂ©finissant les rĂ©gions de programme Ă  la suite du dĂ©cret du [45] sur les plans d'action rĂ©gionale. AppelĂ©e initialement rĂ©gion parisienne, elle recouvre les dĂ©partements de la Seine, de la Seine-et-Marne et de Seine-et-Oise, soit ceux qui Ă©taient sous l'autoritĂ© du prĂ©fet rĂ©gional, haut fonctionnaire instituĂ© par le rĂ©gime de Vichy Ă  partir de mars 1941 et ayant sous sa tutelle les prĂ©fets de ces dĂ©partements. Elle devient par la suite l'une des neuf zones rĂ©gionales d'action administratives dites « igamies » ayant Ă  sa tĂȘte un inspecteur gĂ©nĂ©ral d'administration en mission extraordinaire (IGAME) instaurĂ© en 1948. En 1960, lors de la transformation des rĂ©gions de programme en circonscriptions d'action rĂ©gionale, la composition de la rĂ©gion parisienne fut inchangĂ©e.

    Cependant, l'État cherche Ă  exercer un contrĂŽle Ă©troit sur l'amĂ©nagement et l'urbanisme de la rĂ©gion, au dĂ©triment des conseils gĂ©nĂ©raux des dĂ©partements et des conseils municipaux. Aussi, le gouvernement de Michel DebrĂ© publie l'ordonnance du crĂ©ant le District de la rĂ©gion de Paris, confirmĂ© par la loi du , Ă  la tĂȘte duquel est nommĂ© un dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral, Paul Delouvrier. Il met aussi Ă  l'Ă©tude un nouveau dĂ©coupage de la rĂ©gion en dĂ©partements, une commission prĂ©sidĂ©e par le conseiller d'État Roland MaspĂ©tiol y travaillant de 1961 Ă  1963. Mais les propositions de celle-ci sont peu suivies. Sous l'impulsion de Paul Delouvrier, qui bĂ©nĂ©ficie du soutien du prĂ©sident de la RĂ©publique Charles de Gaulle, le gouvernement de Georges Pompidou fait voter la loi du et publie le dĂ©cret d'application du portant de trois Ă  huit le nombre des dĂ©partements[46]. Le nouveau dĂ©coupage entre en vigueur le .

    Le trĂšs important dĂ©partement de la Seine (5 646 446 habitants au recensement de 1962), portant le no 75 dans l'ordre logique alphabĂ©tique des dĂ©partements, est alors dĂ©membrĂ©, la commune de Paris Ă©tant isolĂ©e, alors que trois dĂ©partements de banlieue limitrophes de Paris sont crĂ©Ă©s, incluant les 80 autres communes de l'ex-Seine et 43 communes de l'ex-Seine-et-Oise et constituant la petite couronne, particuliĂšrement urbanisĂ©e et densĂ©ment peuplĂ©e :

    La majeure partie de l'ex-Seine-et-Oise, qui portait le no 78, moins dense et plus rurale, est elle-mĂȘme dĂ©coupĂ©e en trois dĂ©partements constituant, avec la Seine-et-Marne, la grande couronne :

    La Seine-et-Marne (77), Ă  l'est, reste, quant Ă  elle, inchangĂ©e, devenant ainsi le plus vaste dĂ©partement d’Île-de-France (prĂšs de la moitiĂ© de la superficie rĂ©gionale)[47].

    L'objectif de cette rĂ©forme Ă©tait de rapprocher l'État de ses administrĂ©s dans le cadre de dĂ©partements de taille plus rĂ©duite et de faire coĂŻncider les nouvelles prĂ©fectures avec des pĂŽles restructurant la banlieue dense dans le cadre de vastes opĂ©rations d'urbanisme en petite couronne (Nanterre, Bobigny, CrĂ©teil) et avec des villes nouvelles en grande couronne (Évry, Pontoise, Melun et Saint-Quentin-en-Yvelines prĂšs de Versailles). NommĂ© prĂ©fet de la rĂ©gion en 1966, tout en demeurant dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral au District de Paris, Paul Delouvrier eut ainsi toute latitude pour mettre en Ɠuvre l'amĂ©nagement de la rĂ©gion parisienne.

    D'un point de vue politique, il s'agissait aussi de dĂ©manteler le dĂ©partement de la Seine, dont le prĂ©fet avait plus de pouvoir que le dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du district de Paris. Cette concurrence Ă  la tĂȘte de la rĂ©gion capitale Ă©tait jugĂ©e nĂ©faste par Charles de Gaulle et par les premiers ministres de l'Ă©poque, Michel DebrĂ© puis Georges Pompidou, pour entreprendre l'amĂ©nagement de la rĂ©gion parisienne (« remettre de l'ordre »). Ainsi, la rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 aboutit Ă  dĂ©membrer le Grand Paris pour trois raisons principales[48] :

    • imposer le district de la rĂ©gion de Paris en dĂ©membrant le dĂ©partement de la Seine pour Ă©viter l'Ă©mergence d'un contre-pouvoir trop important dans la Ve RĂ©publique naissante ;
    • rĂ©tablir une solidaritĂ© Ă  l'Ă©chelle rĂ©gionale et en particulier une solidaritĂ© Ă  l'Ă©gard du territoire qui a Ă©tĂ© le plus dĂ©laissĂ© dans l'histoire urbaine, sociale et politique du XIXe siĂšcle et du XXe siĂšcle, le dĂ©partement de Seine-et-Oise ;
    • cantonner l'influence du Parti communiste français Ă  un seul territoire, la Seine-Saint-Denis, et Ă©viter que le PCF, Ă  la faveur d'une alliance avec le parti socialiste de l'Ă©poque (la SFIO), ne reprenne les rĂȘnes du Grand Paris, donc du dĂ©partement de la Seine[48].

    En 1965, l'Ă©quipe de Paul Delouvrier rĂ©alise le SchĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et d'urbanisme de la rĂ©gion de Paris (SDAURP), un document de planification spatiale ambitieux, qui remodĂšle profondĂ©ment le visage et le fonctionnement de la rĂ©gion capitale : constitution d'un RĂ©seau Express RĂ©gional (RER) et crĂ©ation des villes nouvelles (Évry, Marne-la-VallĂ©e, Cergy-Pontoise, Saint-Quentin-en-Yvelines et SĂ©nart).

    Le district de la rĂ©gion parisienne est devenu la rĂ©gion Île-de-France en 1976 (loi no 76-394 du 6 mai 1976 portant crĂ©ation et organisation de la rĂ©gion d’Île-de-France).

    Le schĂ©ma directeur de la rĂ©gion (Sdrif) appuie depuis 2008, sa politique sur un nouvel outil : les fronts urbains. Cette ligne de contact entre la ville et l'espace ouvert des champs et des bois reprĂ©sente prĂšs de 13 000 km en Île-de-France. Pour le Sdrif, il s'agit d'en faire des lignes de dĂ©marcation au-delĂ  desquelles il ne sera plus possible d'empiĂ©ter[49].

    Politique et administration

    Politique

    La région compte 155 cantons[50] pour 96 députés[51] et 53 sénateurs[52].

    Administration

    Carte administrative de l'Île-de-France.

    Le conseil rĂ©gional administre la rĂ©gion Île-de-France. Il siĂšge Ă  Saint-Ouen-sur-Seine, au 2 rue Simone Veil, et est prĂ©sidĂ© depuis 2015 par ValĂ©rie PĂ©cresse (Soyons libres).

    Ses 209 siÚges sont répartis comme suit entre les groupes[56] :

    Le prĂ©fet de rĂ©gion de la rĂ©gion Île-de-France est le prĂ©fet de Paris.

    Finances publiques

    Pour 2011 les dĂ©penses (hors gestion de la dette) atteignaient 5,37 milliards d'euros et l'endettement 3,52 milliards d'euros[57].

    Population et société

    Évolution et structures dĂ©mographiques

    Avec 180 271 naissances et un excĂ©dent naturel de plus de 108 000 personnes en 2013, l'Île-de-France est une des rĂ©gions d'Europe dĂ©mographiquement les plus dynamiques. À titre de comparaison, le nombre des naissances est Ă  peu prĂšs Ă©gal Ă  celui des Pays-Bas dont la population dĂ©passe les seize millions, et correspond Ă  la moitiĂ© du chiffre enregistrĂ© dans une Pologne de plus de trente-huit millions d'habitants. L'Île-de-France a une densitĂ© de 1 006 hab./km2 en 2015. En 2016, la rĂ©gion compte 12 117 132 habitants[58].

    PrĂšs de 90 % des habitants d'Île-de-France vivent Ă  domicile, et plus de 70 % des mĂ©nages ĂągĂ©s sont propriĂ©taires de leur habitation. On voit ainsi un dĂ©veloppement assez important des structures d'accueil pour personnes ĂągĂ©es, tel que les rĂ©sidences services, rĂ©sidences autonomies, et autres maisons de retraite[59].

    Évolution de la population [ modifier ]
    1801 1851 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 353 0002 239 9252 819 2753 141 9603 316 3873 726 3183 934 5224 126 8704 365 879
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 735 7994 960 5295 335 5955 682 7686 146 3746 705 7466 785 9136 597 9307 317 228
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8 470 0159 248 6319 878 56510 073 05910 660 55410 951 13611 532 39811 852 85112 117 132
    2020 - - - - - - - -
    12 271 794--------
    (Sources : IAURIF[60], Base Insee, population sans doubles comptes Ă  partir de 1962[61] puis population municipale Ă  partir de 2006[62].)
    Courbe d'Ă©volution de la population en Île-de-France

    Note : les points de population sont reprĂ©sentĂ©s plus fins Ă  partir de 2004 pour Ă©viter qu'ils ne se touchent.

    Tout au long du XIXe siĂšcle la rĂ©gion d'Île-de-France connut une croissance spectaculaire de sa population, liĂ©e surtout Ă  l'attraction qu'exerçait la ville de Paris sur les provinces. En 1911, Paris dont la population constituait dĂ©jĂ  l'essentiel de celle de l'Île-de-France (2 833 351 sur 5 182 151), Ă©tait la troisiĂšme ville la plus peuplĂ©e du monde (aprĂšs Londres 7 160 441 et New York 4 766 883, et avant Vienne 2 083 630 et Berlin 2 071 257). Entre la PremiĂšre Guerre mondiale et 1945, la croissance de la population d'Île-de-France ralentit quelque peu, Ă  la suite des guerres, mais se maintint malgrĂ© la dĂ©natalitĂ© qui sĂ©vissait dans le pays.

    De 1946 Ă  1975, la population de la rĂ©gion fit un bond de prĂšs de 50 %, cette pĂ©riode correspondant Ă  celle du baby-boom et au maximum des migrations des provinces vers l'Île-de-France. Les vingt-cinq annĂ©es suivantes se caractĂ©risent par une croissance nettement moindre, liĂ©e avant tout Ă  une Ă©migration importante vers d'autres rĂ©gions de France (rĂ©gions atlantiques et mĂ©ridionales), cela malgrĂ© un dynamisme des naissances et une fĂ©conditĂ© devenue supĂ©rieure Ă  la moyenne du pays, et malgrĂ© l'apport d'un courant migratoire positif en provenance de l'Ă©tranger. Depuis la fin des annĂ©es 1990 cependant, il semble que l'on assiste Ă  une nouvelle pĂ©riode de croissance soutenue due au fort excĂ©dent des naissances sur les dĂ©cĂšs et Ă  la rĂ©duction du dĂ©ficit migratoire Ă  l'Ă©gard des autres rĂ©gions.

    Année Population au
    Paris Seine-et-Marne Yvelines Essonne Hauts-de-Seine Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d'Oise Île-de-France
    1968 2 590 771 604 340 854 382 673 325 1 461 619 1 249 606 1 121 319 693 269 9 248 931
    1975 2 299 830 755 762 1 082 296 923 061 1 438 930 1 322 127 1 215 674 840 885 9 878 565
    1982 2 176 243 887 112 1 196 111 987 988 1 387 039 1 324 301 1 193 655 920 598 10 073 059
    1990 2 150 147 1 077 206 1 305 076 1 083 245 1 389 416 1 378 576 1 213 446 1 047 553 10 644 665
    1991 2 145 912 1 095 235 1 314 925 1 093 658 1 392 369 1 380 953 1 215 154 1 057 350 10 695 556
    1992 2 139 928 1 115 222 1 326 185 1 105 974 1 394 910 1 384 908 1 218 450 1 067 699 10 753 276
    1993 2 132 475 1 131 179 1 333 814 1 115 400 1 395 461 1 387 427 1 221 158 1 076 500 10 793 414
    1994 2 129 856 1 146 990 1 340 268 1 122 103 1 399 157 1 389 787 1 222 214 1 082 848 10 833 223
    1995 2 120 545 1 159 421 1 345 471 1 127 647 1 403 081 1 389 976 1 221 918 1 090 916 10 858 975
    1996 2 116 512 1 169 827 1 350 539 1 131 399 1 406 949 1 389 668 1 221 145 1 097 809 10 883 848
    1997 2 110 869 1 176 289 1 353 180 1 131 514 1 412 292 1 388 804 1 222 429 1 100 050 10 895 427
    1998 2 111 315 1 182 543 1 353 723 1 133 653 1 419 110 1 386 023 1 225 473 1 100 782 10 912 622
    1999 2 123 686 1 191 775 1 353 945 1 133 836 1 427 888 1 383 319 1 227 030 1 104 533 10 946 012
    2000 2 130 437 1 202 569 1 360 971 1 142 510 1 441 711 1 394 625 1 235 568 1 111 855 11 020 246
    2001 2 137 419 1 214 608 1 368 823 1 151 770 1 457 006 1 406 808 1 244 604 1 119 485 11 100 523
    2002 2 142 059 1 226 491 1 375 717 1 160 796 1 472 021 1 419 219 1 252 769 1 126 936 11 176 008
    2003 2 146 938 1 238 621 1 382 095 1 169 826 1 486 724 1 431 491 1 261 180 1 133 742 11 250 617
    2004 2 149 006 1 250 483 1 388 235 1 178 354 1 501 171 1 443 186 1 268 947 1 140 590 11 319 972
    2005 2 153 602 1 260 467 1 394 843 1 187 807 1 516 650 1 459 074 1 278 892 1 147 984 11 399 319
    2006 2 181 371 1 273 488 1 395 804 1 198 273 1 536 100 1 491 970 1 298 340 1 157 052 11 532 398
    2007 2 193 030 1 289 524 1 403 957 1 201 994 1 544 411 1 502 340 1 302 889 1 160 721 11 598 866
    2008 2 211 297 1 303 702 1 406 053 1 205 850 1 549 619 1 506 466 1 310 876 1 165 397 11 659 260
    2009 2 234 105 1 313 414 1 407 560 1 208 004 1 561 745 1 515 983 1 318 537 1 168 392 11 728 240
    2010 2 243 833 1 324 865 1 408 765 1 215 340 1 572 490 1 522 048 1 327 732 1 171 161 11 786 234
    2011 2 249 975 1 338 427 1 413 635 1 225 191 1 581 628 1 529 928 1 333 702 1 180 365 11 852 851
    2012 2 240 621 1 353 946 1 412 356 1 237 507 1 586 434 1 538 726 1 341 831 1 187 081 11 898 502
    2013 2 229 621 1 365 200 1 418 484 1 253 931 1 591 503 1 552 482 1 354 005 1 194 681 11 959 807
    2014 2 220 445 1 377 846 1 421 670 1 268 228 1 597 770 1 571 028 1 365 039 1 205 539 12 027 565
    2015 2 206 488 1 390 121 1 427 291 1 276 233 1 601 569 1 592 663 1 372 389 1 215 390 12 082 144
    2016 2 190 327 1 397 665 1 431 808 1 287 330 1 603 268 1 606 660 1 378 151 1 221 923 12 117 132
    2017 2 187 526 1 403 997 1 438 266 1 296 130 1 609 306 1 623 111 1 387 926 1 228 618 12 174 880
    2018 2 175 601 1 412 516 1 441 398 1 296 641 1 619 120 1 632 677 1 396 913 1 238 581 12 213 447
    2019 2 165 423 1 421 197 1 448 207 1 301 659 1 624 357 1 644 903 1 407 124 1 249 674 12 262 544
    2020 2 145 906 1 428 636 1 449 723 1 306 118 1 626 213 1 655 422 1 407 972 1 251 804 12 271 794
    AnnĂ©e Paris Seine-et-Marne Yvelines Essonne Hauts-de-Seine Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d'Oise Île-de-France
    (Sources : Base Insee, population sans doubles comptes Ă  partir de 1968[63] puis population municipale Ă  partir de 2006[64].)
    Recensement 2019 Île-de-France[65] - [66]
    Pays/territoire de naissancePopulation
    Drapeau de la France France mĂ©tropolitaine9 215 134
    Drapeau de l'AlgĂ©rie AlgĂ©rie330 935
    Drapeau du Maroc Maroc253 518
    Drapeau du Portugal Portugal234 399
    Drapeau de la Tunisie Tunisie127 827
    Guadeloupe81 269
    Martinique75 959
    Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine71 500
    Drapeau de la Turquie Turquie67 982
    Drapeau du Mali Mali66 085
    Drapeau de la CĂŽte d'Ivoire CĂŽte d'Ivoire63 810
    Drapeau du SĂ©nĂ©gal SĂ©nĂ©gal60 124
    Drapeau de l'Italie Italie58 141
    Drapeau de la Roumanie Roumanie53 848
    Drapeau de la rĂ©publique dĂ©mocratique du Congo RD Congo52 449
    Drapeau de l'Espagne Espagne45 828
    Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka45 786
    Drapeau du Cameroun Cameroun45 370
    Drapeau de la rĂ©publique du Congo RĂ©publique du Congo38 651
    Drapeau d'HaĂŻti HaĂŻti36 685
    Drapeau de la Pologne Pologne35 871
    Drapeau de la RĂ©publique socialiste du ViĂȘt Nam ViĂȘt Nam35 251
    Drapeau du Cambodge Cambodge30 321
    La RĂ©union30 077
    Drapeau de l'Inde Inde29 623
    Drapeau de la Serbie Serbie25 632
    Drapeau du Liban Liban21 066
    Drapeau de Madagascar Madagascar21 002
    Drapeau de l'Allemagne Allemagne20 523
    Drapeau du Pakistan Pakistan20 178
    Drapeau de la Russie Russie19 019
    Drapeau de Maurice Île Maurice18 840
    Drapeau de la GuinĂ©e GuinĂ©e18 709
    Drapeau du BrĂ©sil BrĂ©sil17 887
    Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni17 789
    Drapeau des États-Unis États-Unis17 583
    Drapeau des Nations unies Autres pays et territoires857 720

    Alors qu'entre 1990 et 1999 la population de la rĂ©gion n'avait augmentĂ© que de 291 000 habitants - soit 32 000 par an -, le rythme d'accroissement s'est considĂ©rablement accĂ©lĂ©rĂ© depuis lors[67]. De 1999 Ă  2009, le taux d'accroissement annuel moyen a Ă©tĂ© de 0,69 %, soit plus de 77 600 habitants supplĂ©mentaires chaque annĂ©e, principalement dĂ» Ă  l'excĂ©dent naturel. Au 1er janvier 2010, la population de l'Île-de-France est passĂ©e Ă  11 786 234 habitants[68].

    Au recensement de 2006, 40 % des immigrĂ©s vivant en France rĂ©sident en Île-de-France. En 2020-2021, plus de 41% des franciliens (soit plus de 5 millions de personnes) sont immigrĂ©s ou ont au moins un parent immigrĂ©, soit environ 21% d'immigrĂ©s et 20% d'enfants d'immigrĂ©s (nĂ©s en France)[69]. La part des immigrĂ©s est passĂ©e de 14 % en 1990 Ă  16,9 % en 2006, et celle des enfants de moins de 18 ans nĂ©s en France de parents immigrĂ©s de 24,6 % Ă  32,5 %[70].

    43 % des franciliens ĂągĂ©s de 18 Ă  50 ans en 2008 ont un lien direct avec la migration vers la mĂ©tropole, sur deux gĂ©nĂ©rations, au sens d’ĂȘtre immigrĂ©s, descendants d’immigrĂ©s, natifs d’un dĂ©partement d’Outre-Mer (DOM) ou descendants de natifs de DOM[71].

    Par ailleurs, 51,6 % des enfants nĂ©s en Île-de-France en 2014, soit 94 610 sur 182 671, ont au moins un parent nĂ© Ă  l'Ă©tranger (quelle que soit sa nationalitĂ©) ou dans un DOM-TOM, soit la plus forte proportion devant la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur (35,3 %) et l'Alsace (33,7 %)[72] - [73] - [74].

    Sur les 1 281 communes franciliennes des Yvelines, de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine, du Val-d'Oise et du Val-de-Marne, la moitiĂ© compte moins de 1 200 habitants[75].

    Il y aurait 1,5 million de musulmans en Île-de-France dont prĂšs de 500 000 Ă  Paris[76].

    Avec plus de 2 millions de personnes ĂągĂ©es de 60 ans et plus, l’Île-de-France est la rĂ©gion qui compte le plus d’aĂźnĂ©s[77]. Toutefois, l’Île-de-France reste une rĂ©gion jeune, puisque la population francilienne compte 18,5 % de personnes ĂągĂ©es de 60 ans ou plus contre 23,4 % au niveau national.

    Communes les plus peuplées

    Liste des communes les plus peuplĂ©es de la rĂ©gion Île-de-France
    Nom Code
    Insee
    DĂ©partement Superficie
    (km2)
    Population
    (derniÚre pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Modifier
    Paris 75 Paris 105,40 2 145 906 (2020) 20 360 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Boulogne-Billancourt 92012 Hauts-de-Seine 6,17 120 911 (2020) 19 597 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Saint-Denis 93066 Seine-Saint-Denis 12,36 113 116 (2020) 9 152 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Montreuil 93048 Seine-Saint-Denis 8,92 111 367 (2020) 12 485 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Argenteuil 95018 Val-d'Oise 17,22 108 567 (2020) 6 305 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Nanterre 92050 Hauts-de-Seine 12,19 95 782 (2020) 7 857 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Vitry-sur-Seine 94081 Val-de-Marne 11,67 95 649 (2020) 8 196 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    CrĂ©teil 94028 Val-de-Marne 11,46 92 566 (2020) 8 077 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Aubervilliers 93001 Seine-Saint-Denis 5,76 89 401 (2020) 15 521 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    AsniĂšres-sur-Seine 92004 Hauts-de-Seine 4,82 88 004 (2020) 18 258 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Colombes 92025 Hauts-de-Seine 7,81 86 775 (2020) 11 111 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Aulnay-sous-Bois 93005 Seine-Saint-Denis 16,20 86 485 (2020) 5 339 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Versailles 78646 Yvelines 26,18 83 583 (2020) 3 193 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Courbevoie 92026 Hauts-de-Seine 4,17 82 074 (2020) 19 682 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Rueil-Malmaison 92063 Hauts-de-Seine 14,70 78 265 (2020) 5 324 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Champigny-sur-Marne 94017 Val-de-Marne 11,30 77 439 (2020) 6 853 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Saint-Maur-des-FossĂ©s 94068 Val-de-Marne 11,25 74 520 (2020) 6 624 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
    Drancy 93029 Seine-Saint-Denis 7,76 71 276 (2020) 9 185 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es

    Enseignement supérieur

    L'Île-de-France regroupe encore la plupart des grandes Ă©coles les plus prestigieuses malgrĂ© un mouvement de dĂ©centralisation qui a conduit notamment au transfert de l'École nationale d'administration Ă  Strasbourg et de l'École normale supĂ©rieure de Fontenay-Saint-Cloud Ă  Lyon.

    Santé

    Les cas de tuberculose ont augmentĂ© de 10 % en Île-de-France entre 2015 et 2017. Les populations prĂ©caires, vivant en hĂ©bergement collectif ou sans domicile fixe, sont les plus exposĂ©es Ă  la maladie[78].

    En 2020, c'est la rĂ©gion de France qui a Ă©tĂ© le plus touchĂ©e par la pandĂ©mie de Covid-19 avec notamment prĂšs d'un dĂ©cĂšs sur quatre survenus dans le pays (7 328 sur un total de 29 407 au 15 juin)[79] - [80].

    La mortalitĂ© infantile augmente de 1,2 % en moyenne chaque annĂ©e en Île-de-France depuis 2011. La Seine-Saint-Denis est depuis longtemps le dĂ©partement qui enregistre le plus grand nombre de dĂ©cĂšs infantiles, avec 2 788 morts entre 2001 et 2019, tandis que le Val-de-Marne connaĂźt l'augmentation de mortalitĂ© la plus rapide depuis dix ans, avec une croissance moyenne de 2,8 % chaque annĂ©e. Cette mortalitĂ© s'explique en particulier par des facteurs sociaux-Ă©conomiques, la pauvretĂ© Ă©tant un facteur aggravant, ainsi que par la hausse de la prĂ©valence de certaines maladies chez les femmes enceintes comme le diabĂšte[81].

    Sport et loisirs

    La rĂ©gion dispose de nombreux hippodromes, notamment les hippodromes parisiens (Auteuil, Longchamp, Vincennes, etc.). Mais il existe Ă©galement deux hippodromes situĂ©s en Île-de-France et qui dĂ©pendent de la FĂ©dĂ©ration des courses d'Île-de-France et de Normandie : l'hippodrome de Rambouillet et l'hippodrome de Fontainebleau.

    Elle possÚde en outre des équipements sportifs reconnus internationalement pour l'organisation de grandes compétitions : cinq grands stades de football et de rugby (pouvant servir aussi pour des compétitions d'athlétisme ou d'autres manifestations, notamment culturelles) :

    Par ailleurs, la région accueillera les jeux olympiques de 2024.

    Elle possĂšde douze bases de plein air et de loisirs nommĂ©s « Ăźles de loisirs » : Corniche des Forts en Seine-Saint-Denis ; Boucles de la Seine, Saint-Quentin-en-Yvelines et Val-de-Seine dans les Yvelines ; Cergy-Pontoise dans le Val-d'Oise ; Port-aux-Cerises et Étampes dans l'Essonne ; CrĂ©teil dans le Val-de-Marne ; Bois-le-Roi, Buthiers, Jablines-Annet et Vaires-Torcy en Seine-et-Marne.

    Des manifestations comme Paris Plages, ou Clamart Plage (Hauts-de-Seine) sont organisés chaque année.

    Économie

    L'Île-de-France est un des principaux moteurs de l'Ă©conomie mondiale. En 2008, le PIB de l'Île-de-France calculĂ© par Insee Ă©tait de 552,7 milliards d'euros[82]. Ainsi, la rĂ©gion parisienne est la plus importante rĂ©gion europĂ©enne par son PIB[83]. Bien que sa population n'en fasse que la 20e mĂ©tropole mondiale, le PIB de l'Île-de-France est le cinquiĂšme des grandes villes du monde aprĂšs l'aire mĂ©tropolitaine de Tokyo, le Grand New York, Los Angeles et Osaka.

    Avec plus de 5,9 millions d'emplois, dont 85,5 % dans le secteur tertiaire[84], l'Île-de-France se caractĂ©rise par sa place prĂ©pondĂ©rante dans l'Ă©conomie nationale et par l'importance du secteur tertiaire. De nombreux groupes nationaux ou internationaux ont leur siĂšge en Île-de-France et la rĂ©gion reprĂ©sente 29 % de la valeur ajoutĂ©e brute du pays (en 2002). Bien que rĂ©alisant 83 % de sa valeur ajoutĂ©e dans les services, l'Ă©conomie francilienne reste extrĂȘmement diversifiĂ©e par rapport aux autres villes de sa taille. Bien que la rĂ©gion a subi une forte dĂ©sindustrialisation, elle reste la premiĂšre rĂ©gion industrielle française. L'agriculture, qui occupe 45 % du territoire rĂ©gional (48 % hors Paris), dont les deux tiers sont consacrĂ©s aux cĂ©rĂ©ales, est l'une des plus productives de France. L'Île-de-France est aussi une destination touristique de premier plan.

    Le taux de pauvretĂ© en Île-de-France s’élĂšve Ă  15,9 % en 2015, contre 12,3 % en 2006. La rĂ©gion est par ailleurs de plus en plus inĂ©galitaire. Les prix du logement ont poussĂ© les plus modestes en dehors de Paris[85].

    Comparaison internationale

    L'Île-de-France reprĂ©sente en 2015 31,1% du PIB de France mĂ©tropolitaine[86], alors que sa population reprĂ©sente 18,2 % de la population française mĂ©tropolitaine[87]. En 2002, Eurostat Ă©valuait le PIB francilien Ă  4,5 % du PIB total de l'Union europĂ©enne (Ă  25 membres)[88], alors que la rĂ©gion comporte moins de 2,45 % du total de la population de l'UE Ă  25. En Europe de l'Ouest, la seule mĂ©tropole qui puisse se comparer Ă  Paris est Londres. À titre de comparaison, Eurostat Ă©valuait le PIB total du Grand Londres en 2002 Ă  264 milliards d'euros. La rĂ©gion mĂ©tropolitaine londonienne est toutefois un peu plus large que le grand Londres ce qui fausse un peu la comparaison (et les chiffres que l'on peut composer Ă  l'occasion donnent les deux mĂ©tropoles au coude Ă  coude). Cependant, le PIB de ces deux rĂ©gions mĂ©tropolitaines dĂ©passent largement ceux de toutes les autres mĂ©tropoles europĂ©ennes, que ce soit la Randstad Holland, les conurbations Rhin-Ruhr ou Rhin-Main, la rĂ©gion bruxelloise, le triangle d'or italien ou celle de Berlin-Brandebourg.

    Grands secteurs d'activité

    L'Ă©conomie francilienne est diversifiĂ©e. L'industrie du tourisme, par exemple, (Paris est la premiĂšre destination mondiale) emploie 395 000 personnes en 2011 (dont 261 500 emplois directs), soit 30 % des emplois touristiques nationaux, mais Ă  peine 6,9 % des Franciliens en 2011[89] : dans de nombreux domaines, Paris est le premier ou l'un des tout premiers centres mondiaux sans ĂȘtre totalement dĂ©pendant d'aucun. D'ailleurs, si l'Ă©conomie francilienne est essentiellement une Ă©conomie de services, sa base industrielle demeure trĂšs importante. L'Île-de-France est toujours l'un des principaux centres de production europĂ©ens, qui a su prĂ©server sa compĂ©titivitĂ© en augmentant toujours plus la part de la recherche dans son activitĂ© industrielle. Il n'en demeure pas moins que l'Île-de-France est aujourd'hui surtout une rĂ©gion de services de trĂšs haut de gamme, en particulier Ă  destination des entreprises.

    L’Île-de-France est une place-forte du cinĂ©ma avec 50 % des tournages de France (1 500 autorisations par an, dont un tiers sont des productions Ă©trangĂšres) et 90 Ă  95 % du travail de postproduction gĂ©nĂ©rant 135 000 emplois, 20 000 permanents, 115 000 intermittents), l’Île-de-France est la premiĂšre rĂ©gion d’Europe Ă  peu prĂšs Ă  Ă©galitĂ© avec le grand Londres en termes de volume d’activitĂ©. PremiĂšre rĂ©gion en Europe pour les tournages, la rĂ©gion offre 80 plateaux, dont des studios rĂ©cents comme la CitĂ© du cinĂ©ma Ă  Saint-Denis. et se situe en pointe dans le secteur des effets visuels et de la 3D avec des entreprises comme Mac Guff (les Minions)[90].

    RĂ©partition de l'emploi

    Emplois au [91]
    Secteur Emploi En pourcentage
    Agriculture, sylviculture, pĂȘche 11 537 0,2 %
    Industrie et construction 732 274 12,9 %
    Industrie 439 740 7,7 %
    Construction 292 534 5,1 %
    Commerce, transports et services 4 947 705 86,9 %
    Commerce, hĂ©bergement et restauration 943 398 16,6 %
    Transports et entreposage 365 026 6,4 %
    Information, communication, activitĂ©s financiĂšres et d'assurance, activitĂ©s immobiliĂšres 824 562 14,5 %
    ActivitĂ©s scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien 910 795 16,0 %
    Administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale 1 552 156 27,3 %
    Autres activitĂ©s de services 351 769 6,2 %
    Total 5 691 516 100 %
    Valeur ajoutée par secteur d'activité en millions d'euros en 2009[92].
    SECTEURMillions d'eurosEn pourcentage
    Agriculture, sylviculture, pĂȘche6090,1 %
    Industrie, Ă©nergie et construction63 27812,7 %
    Construction19 7754,0 %
    Biens de consommation12 7562,6 %
    Biens d’équipement9 0791,8 %
    Énergie8 8761,8 %
    Biens intermĂ©diaires6 9811,4 %
    Automobile3 1010,6 %
    Agro-alimentaire2 7100,5 %
    Transports, commerce, services434 23187,2 %
    Services aux entreprises121 74424,4 %
    Finance et immobilier117 18323,5 %
    Éducation, santĂ©, action sociale, administration81 81716,4 %
    Commerce45 9759,2 %
    Services aux particuliers41 8678,4 %
    Transports25 6455,1 %

    Industrie

    L'industrie emploie 463 000 personnes en Île-de-France, ce qui en fait la premiĂšre rĂ©gion industrielle française devant RhĂŽne-Alpes. Mais c'est en mĂȘme temps, avec seulement 8,2 % des emplois dans l'industrie, l'une des rĂ©gions les moins industrialisĂ©es de France (aprĂšs Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur, Languedoc-Roussillon et Corse) et une rĂ©gion qui s'est fortement dĂ©sindustrialisĂ©e depuis une vingtaine d'annĂ©es.

    Aéronautique, espace et industries de défense

    Le secteur de l'aĂ©rospatiale et des industries de dĂ©fense emploie 72 000 salariĂ©s en Île-de-France (dont 36 000 emplois directs). Plusieurs sociĂ©tĂ©s d'importance europĂ©enne y sont prĂ©sentes, notamment Airbus Group, Thales, Dassault Aviation, Snecma, ESA, Alcatel-Lucent, Arianespace, etc. avec des sites de production, des centres de recherche, des siĂšges sociaux


    Automobile

    Le secteur de l'automobile en Île-de-France emploie 145 000 salariĂ©s (dont 60 000 emplois directs et le solde en sous-traitance). Les deux constructeurs nationaux sont prĂ©sents et exploitent deux usines de production parmi les plus importantes (Renault Ă  Flins-sur-Seine, PSA Ă  Poissy et plusieurs centres de recherche, dont le technocentre Renault de Guyancourt et le centre Stellantis de VĂ©lizy). La plupart des Ă©quipementiers y sont Ă©galement implantĂ©s, notamment (Delphi, Valeo, Faurecia, Johnson Controls Automotive Electronics, Bosch Braking System, Lear Corporation, etc.) Le secteur de la recherche en automobile emploie 17 500 personnes, dont 6 600 chercheurs, en Île-de-France, soit 75 % du potentiel du secteur en France.

    Énergie

    Depuis la dĂ©couverte de la radioactivitĂ© Ă  Paris, le nuclĂ©aire est un des secteurs oĂč la recherche et l'industrie francilienne sont en pointe. Le groupe Areva y a son siĂšge social. Total, un autre leader mondial de l'exploitation d'Ă©nergie, a Ă©galement son siĂšge mondial en Île-de-France ainsi que de nombreux laboratoires de recherche. EDF est Ă©galement trĂšs fortement implantĂ© en Île-de-France. De mĂȘme, Engie (ex GDF Suez) a son siĂšge en Île-de-France (Ă  La DĂ©fense).

    Services

    Les services constituent la majeure partie de l'emploi francilien. Au , l'Insee recense 426 000 personnes travaillant dans les services (74,4 % de l'emploi rĂ©gional) auxquelles il faut ajouter 680 000 personnes travaillant dans les commerces (12 % de l'emploi rĂ©gional).

    Services collectifs

    Au quotidien, ce sont plus de 1,5 million de personnes qui travaillent dans l'administration, la santé humaine, l'action sociale ou l'éducation.

    De grands groupes de services collectifs (électricité, téléphonie, eau, etc.) à capitaux publics ou privés ont leur siÚge dans la région (EDF, Veolia, France Télécom).

    Services aux entreprises

    Les activitĂ©s de conseil sont en trĂšs fort dĂ©veloppement et la rĂ©gion parisienne compte environ 500 000 emplois dans ce domaine. Les principales entreprises mondiales sont prĂ©sentes Ă  Paris, y ayant implantĂ© leur siĂšge europĂ©en ou un bureau. Les activitĂ©s financiĂšres (337 000 emplois), connaissent actuellement une rĂ©organisation trĂšs rapide. L'Île-de-France accueille le siĂšge de grandes Banques mondiales (BNP Paribas, SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale, CrĂ©dit agricole) et le siĂšge d'Euronext. La Bourse de Paris, par sa proximitĂ© avec plus de 400 banques et institutions est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant la 4e Bourse mondiale derriĂšre Tokyo, New York et Londres. De plus, Paris accueille les bureaux de grandes banques comme Lazard ou Goldman Sachs.

    Agriculture

    L’évolution des modes de transports et l’invention de la rĂ©frigĂ©ration ont progressivement recomposĂ© sur l'organisation spatiale des rĂ©gions urbaines et fait perdre sa couronne maraĂźchĂšre Ă  Paris. TransportĂ©es d’abord par le train puis par la route, les denrĂ©es pĂ©rissables ont pu ĂȘtre produites plus loin et la ceinture horticole a petit Ă  petit cĂ©dĂ© la place Ă  l’étalement urbain[93]. L’Île-de-France n’est ainsi autonome qu’à hauteur de 10 % pour les lĂ©gumes frais, de 1,5 % pour les fruits, de 12 % pour les Ɠufs ou encore de 1 % pour le lait, l’autonomie alimentaire n’étant atteinte que pour le blĂ© (159 %) et le sucre (117 %)[94].

    En 2020, l'agriculture couvre environ 50 % du territoire rĂ©gional (soit 600 000 hectares), mais elle n'emploie que 6 300 personnes sur 5 000 exploitations[95]. La Seine-et-Marne est de loin le dĂ©partement le plus agricole : il consacre Ă  l'agriculture 58 % de son territoire d'oĂč provient 57 % de la production de blĂ© rĂ©gionale. La proximitĂ© d'un marchĂ© de onze millions de consommateurs, la fertilitĂ© des sols, la technicitĂ© agricole, la mĂ©canisation des exploitations, le dĂ©veloppement de la qualitĂ©, font que l'Île-de-France demeure une grande rĂ©gion agricole, notamment dans le domaine cĂ©rĂ©alier.

    Sur les 365 000 ha de superficies cĂ©rĂ©aliĂšres de 2013, le blĂ© tendre couvre Ă  lui seul 239 000 ha (dont 3 882 ha en culture biologique) pour une production de 2 millions de tonnes. L’orge et le maĂŻs ont une production respective de 571 000 tonnes et 471 000 tonnes. 3 000 des 5 000 exploitations franciliennes sont tout ou en partie cĂ©rĂ©aliĂšres et les rendements sont assez Ă©levĂ©s pour le blĂ© tendre (86,2 quintaux/ha) et l’orge (76,1 q/ha). Avec 22 meuneries, la rĂ©gion produit 15 % de la production nationale de farine, ce qui en fait la premiĂšre rĂ©gion française[96] - [97].

    La production agricole rĂ©gionale couvre globalement plus de 20 % des besoins du marchĂ© francilien, ce qui est trĂšs important. Outre les grandes cultures, une caractĂ©ristique rĂ©gionale est la permanence des productions spĂ©cialisĂ©es pĂ©ri-urbaines (plantes en pot, plantes Ă  massifs, roses coupĂ©es, plantes de pĂ©piniĂšres, lĂ©gumes et frais), bien que celles-ci aient tendance Ă  rĂ©gresser sous la pression de l'urbanisation, mais l'Île-de-France reste une des premiĂšres rĂ©gions horticoles de France. Les cultures maraĂźchĂšres ou horticoles occupent 40 % de la population active agricole. La production animale ne reprĂ©sente que 8 % de la valeur de la production agricole francilienne.

    L'industrie agro-alimentaire place l'Île-de-France au premier rang des rĂ©gions françaises pour son chiffre d'affaires (127 000 MF) et sa valeur ajoutĂ©e (23 %). Elle compte 545 entreprises productrices (Coca-Cola, Lu, Panzani, etc.).

    GĂ©ographie de l'emploi francilien

    La gĂ©ographie de l'emploi francilien inclut les pĂŽles Ă©conomiques qui, eux-mĂȘmes, incluent pĂŽle central (Paris), pĂŽles scientifiques et techniques rĂ©gionaux d'Ă©chelle mondiale (La DĂ©fense - Plateau de Saclay - Roissy - La Plaine Saint-Denis) et autres pĂŽles scientifiques et techniques rĂ©gionaux majeurs (MarchĂ© de Rungis - Évry - Marne-la-VallĂ©e).

    Pour l'organisation régionale, voir les pÎles de compétitivité, les articles sur l'agglomération parisienne et le Bassin parisien ainsi que le cadre régional du SDRIF.

    Chiffres du recensement au [98].
    DĂ©partement Superficie
    en km2
    Population Nombre d'emplois Emplois
    par hectare
    Actifs résidents Emplois
    par actif résident
    Paris 105 2 206 488 1 797 745 171,21 1 228 177 1,46
    Seine-et-Marne (2) 5 915 1 390 121 453 659 0,77 702 411 0,65
    Yvelines (2) 2 285 1 427 291 533 120 2,33 706 250 0,75
    Essonne (2) 1 804 1 276 233 442 935 2,46 633 735 0,70
    Hauts-de-Seine (1) 176 1 601 569 949 628 53,96 844 401 1,12
    Seine-Saint-Denis (1) 236 1 592 663 565 179 23,95 777 044 0,73
    Val-de-Marne (1) 245 1 372 389 517 097 21,11 698 027 0,74
    Val-d'Oise (2) 1 246 1 215 390 422 085 3,39 600 228 0,70
    (1) Petite couronne 657 4 566 641 2 031 904 30,93 2 319 472 0,88
    (2) Grande couronne 11 250 5 309 035 1 851 799 1,65 2 642 624 0,70
    Île-de-France 12 012 12 082 144 5 682 048 4,73 6 190 275 0,92
    Principales communes en termes d'emploi en 2020[99].
    Commune Nombre d'emplois
    Paris 1 865 785
    Courbevoie 100 483
    Boulogne-Billancourt 90 146
    Saint-Denis 88 808
    Nanterre 88 087
    Puteaux 80 522
    Roissy-en-France 73 318
    Levallois-Perret 60 624
    Montreuil 56 848
    Issy-les-Moulineaux 55 742
    CrĂ©teil 55 346
    Neuilly-sur-Seine 47 315
    Versailles 47 176
    Rueil-Malmaison 41 944
    Gennevilliers 41 931
    Évry-Courcouronnes 40 181

    Culture locale et patrimoine

    Architecture, routes historiques et touristiques

    ChĂąteau de Versailles dans les Yvelines, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
    Au 1er plan, la tour Eiffel et le Champ-de-Mars Ă  Paris et, en arriĂšre-plan, les gratte-ciel de La DĂ©fense Ă  Puteaux, Courbevoie et Nanterre dans les Hauts-de-Seine.
    La façade principale du chñteau d'Écouen donnant sur la Plaine de France.

    L'Île-de-France est le berceau de l'architecture gothique dont les joyaux sont la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris, la basilique Saint-Denis, l'abbaye de Royaumont, le chĂąteau de Vincennes, l'Ă©glise Saint-Eustache, la Conciergerie et la Sainte-Chapelle.

    Des tĂ©moignages de l'architecture Renaissance, tel que le monumental chĂąteau d'Écouen (Val-d'Oise) bĂąti par Anne de Montmorency au XVIe siĂšcle, peuvent ĂȘtre visitĂ©s. La commune d'Écouen prĂ©sente par ailleurs un grand nombre de monuments architecturaux de cette Ă©poque.

    L'arc de triomphe de l'Étoile et l'hĂŽtel national des Invalides Ă  Paris, et les chĂąteaux de Versailles, de Vincennes, de Vaux-le-Vicomte, de Fontainebleau, de Rambouillet sont Ă©galement des monuments d'architectures classique et nĂ©oclassique en Île-de-France.

    La basilique du SacrĂ©-CƓur de Montmartre Ă  Paris est de style romano-byzantin.

    La Grande Mosquée de Paris est de style hispano-mauresque.

    La Grande Synagogue de la Victoire Ă  Paris est de style roman fleuri.

    L'architecture moderne et contemporaine est bien reprĂ©sentĂ©e en Île-de-France, par le Centre Georges-Pompidou, la tour Montparnasse, la Grande Arche et les tours de la DĂ©fense, la BibliothĂšque nationale de France, le Stade de France, et dans les villes nouvelles de Marne-la-VallĂ©e (Noisy-le-Grand), de Cergy-Pontoise, d’Évry (cathĂ©drale de la RĂ©surrection), de Melun-SĂ©nart et de Saint-Quentin-en-Yvelines.

    La rĂ©gion possĂšde Ă  ce jour huit villes d'Art et d'Histoire : Paris, Boulogne-Billancourt, Étampes, Rambouillet, Saint-Quentin-en-Yvelines, Pontoise, Meaux et Noisiel.

    Elle a quatre routes historiques et touristiques : la route historique des maisons d'écrivain, la route Normandie-Vexin, la route François 1er et le parcours des Impressionnistes.

    Elle possĂšde 4 plus beaux jardins de France : ChĂąteau de Breteuil, ChĂąteau de Saint-Jean-de-Beauregard, ChĂąteau de Vaux-le-Vicomte, Domaine de Courson.

    Quatre sites franciliens sont classés UNESCO : les Rives de la Seine à Paris, Palais et parc de Fontainebleau, Palais et parc de Versailles et Provins ville de foire médiévale.

    Culture rurale

    Vue de l'Île-de-France, de ThĂ©odore Rousseau, en 1830. En fait, vue depuis Montmorency sur le lac d'Enghien.

    L'Île-de-France, dans sa partie la plus pĂ©riphĂ©rique, a Ă©tĂ© jusqu’à l'Ă©poque de la crĂ©ation des villes nouvelles un ensemble trĂšs rural constituĂ© de terres trĂšs fertiles. Aujourd'hui, prĂšs de 80 % de la surface rĂ©gionale est toujours constituĂ©e de cultures et de forĂȘts.

    Chacune des petites rĂ©gions qui entourent la capitale conserve, malgrĂ© l'expansion de l'agglomĂ©ration parisienne, une vocation rurale marquĂ©e et trĂšs souvent, un important patrimoine tant monumental (chĂąteaux, Ă©glises classĂ©es
) que vernaculaire (lavoirs, croix de chemin, fermes fortifiĂ©es, quelques moulins
). Depuis les annĂ©es 1980, le classement de certains sites (Vexin français) puis la crĂ©ation de quatre parcs naturels rĂ©gionaux contribuent Ă  prĂ©server ce patrimoine.

    Parmi les régions historiques qui entourent Paris on compte :

    1. le Vexin français au nord-ouest, borné à l'est par Pontoise et la vallée de l'Oise, à l'ouest par l'Epte, au nord par le Thelle et au sud par la vallée de la Seine. Cette région est pour sa partie francilienne devenue le parc naturel régional du Vexin français ;
    2. le Pays de France, au nord de Paris, dont la partie nord, trÚs rurale, est maintenant préservée grùce au parc naturel régional Oise-Pays de France ;
    3. le Multien et la Goële au nord-est de Paris ;
    4. la Brie Ă  l'est ;
    5. le Gùtinais français au sud-est, en partie préservé grùce au parc naturel régional du Gùtinais français ;
    6. le Hurepoix au sud, pour partie intégré dans le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse ;
    7. le Mantois Ă  l'ouest.

    Culture urbaine

    L'Île-de-France concentre, notamment grĂące Ă  Paris, un ensemble d'activitĂ©s culturelles urbaines de grande densitĂ© : la capitale mais aussi d'autres villes franciliennes abritent un nombre trĂšs important de musĂ©es, thĂ©Ăątres, salles de concert et de spectacles. Cette prĂ©sence de la culture en ville contribue Ă  la capacitĂ© d'attraction touristique de la rĂ©gion. L'activitĂ© culturelle liĂ©e au patrimoine urbain contribue au rayonnement de la rĂ©gion.

    Par ailleurs, bien que le tag (graffiti) soit interdit en de nombreux endroits et coĂ»te en dĂ©pense de nettoyage Ă  la collectivitĂ©, certains avancent qu'il est devenu un art des cultures urbaines[100]. Dans les diffĂ©rents quartiers de Paris et de la banlieue, se dĂ©veloppe dans les centres culturels, les maisons de jeunes et les Ă©coles de cirque, la pratique des arts urbains Ă©mergents croisĂ©s avec les arts du cirque. Naissent avec ce nouveau courant artistique des festivals comme celui de Bagneux (92) appelĂ© HipCirqHop, mĂȘlant les arts du cirque, le hip hop, le graff, le free-style


    Musées principaux

    Les musĂ©es incluent notamment le Palais du Louvre, le MusĂ©e National d'Art Moderne-Centre Pompidou, le Museum National d'Histoire Naturelle, le musĂ©e d'Orsay, le MusĂ©e du Quai Branly - Jacques-Chirac, le MusĂ©e Rodin, le MusĂ©e national des arts asiatiques Guimet, la CitĂ© des Sciences et de l'Industrie, le MusĂ©e national de la Renaissance d'Écouen (Val-d'Oise), le MusĂ©e de l'Air et de l'Espace du Bourget (Seine-Saint-Denis) et le MusĂ©e de la Grande Guerre du pays de Meaux (Seine-et-Marne).

    Salles de spectacles principales

    L' AccorHotels Bercy Arena, l'Olympia, le Palais des congrÚs de Paris, le Casino de Paris, le Grand Rex, le Chapiteau Alexis-Gruss, le Palais des Sports de Paris, la Philharmonie de Paris, la Cité de la Musique de Paris, l'Opéra National Garnier et l'Opéra Bastille de Paris, le Cirque d'Hiver-Bouglione à Paris. En banlieue, La Seine musicale de Boulogne-Billancourt, le Théùtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, le Théùtre de Gennevilliers, le Théùtre de Nanterre-Amandiers, la MC93 de Bobigny, l'Académie Fratellini de la Plaine-Saint-Denis, ainsi que le Stade de France de Saint-Denis et le Paris la Défense Arena (anciennement U Arena) de Nanterre, couramment utilisés en tant que lieux de représentation et lieux de concert.

    Principaux festivals

    FĂȘtes traditionnelles

    Spécialités régionales

    HĂ©raldique

    Le blason d'Île-de-France, en Ă©cu ou en banniĂšre d'armes (drapeau armoriĂ©), est l'emblĂšme traditionnel qui reste le plus connu et qui est utilisĂ© officiellement par la rĂ©gion militaire, par la lĂ©gion de gendarmerie d'Île-de-France, ou par exemple en 2010 par la Monnaie de Paris qui a frappĂ© une piĂšce de 10 â‚Ź Ă  trois fleurs de lys pour reprĂ©senter la rĂ©gion d'Île-de-France.

    Il s'agit du blason d'une rĂ©gion appelĂ©e France, comme l'atteste des toponymes comme Roissy-en-France, parce que c'Ă©tait le domaine particulier des rois de France. Il est la forme moderne du blason dit « de France ancien » (d’azur semĂ© de fleurs de lys) comme le montre un timbre-poste de vingt francs Ă©mis le et conçu par Robert Louis[104], ou encore les Ă©cussons rĂ©gionaux de plusieurs mouvements scouts, de produits rĂ©gionaux. Les fleurs de lys sur fonds d'azur figurent dans nombre de blasons des villes d'Île-de-France : Saint-Denis, Montreuil, Puteaux, Cachan, Villepinte, Juziers, etc. Les villes comme Paris qui possĂšdent dans le haut de leur blason trois fleurs de lys sur fonds d'azur Ă©taient des bonnes villes.

    Blason historique d'Île-de-France

    RĂ©gion de France ou de l'Île-de-France, armoiries anciennes semĂ©es de fleurs de lys d'or sur fonds d'azur. UtilisĂ©es dans les blasons de certains dĂ©partements de la rĂ©gion, comme la Seine-et-Marne.

    Blason historique d'Île-de-France

    Île-de-France, armes modernes se blasonnent ainsi : d'azur à trois fleurs de lys d'or[105].

    Des armes traditionnelles au logo commercial

    AprĂšs la recrĂ©ation en 1976 de l'entitĂ© administrative RĂ©gion Île-de-France qui avait Ă©tĂ© supprimĂ©e en 1946, le Conseil rĂ©gional d'Île-de-France a voulu remplacer le blason millĂ©naire de l'Île-de-France, « D'azur Ă  trois fleurs de lys d'or », par un logotype publicitaire commandĂ© Ă  des agences de communication, rĂ©sultant en cinq changements successifs de 1976 Ă  2014.

    Le premier logo adoptĂ© Ă©tait formĂ© « d'une rose stylisĂ©e vue de dessus, de couleurs bleu, blanc, rouge, reprĂ©sentant la rĂ©gion, les quatre pĂ©tales extĂ©rieurs bleus » reprĂ©sentant les quatre dĂ©partements de la grande couronne (Essonne, Seine-et-Marne, Val-d'Oise et Yvelines), les trois pĂ©tales intĂ©rieurs blancs ceux de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et le bouton rouge le dĂ©partement de Paris. Cette rose est traversĂ©e par une ligne bleue et au-dessus des mots « RÉGION » en lettres bleues et « ÎLE-DE-FRANCE » en lettres blanches sur fond bleu.

    Ce logo a ensuite Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement modifiĂ© pour donner un deuxiĂšme logo, en faisant apparaĂźtre un cadre bleu Ă  la place de la simple ligne, et transformant le texte en « MA RÉGION C'EST » (sur deux lignes, toujours en bleus sur fond blanc) et « L'ÎLE-DE-FRANCE » (en blanc sur fond bleu), avec sous le cadre la mention « Conseil rĂ©gional » en lettres bleues.

    Un troisiĂšme logo a Ă©tĂ© commandĂ© en novembre 2000 par le Conseil rĂ©gional Ă  l'agence de publicitĂ© Ailleurs exactement (filiale du groupe Havas Advertising)[106] qui a proposĂ© « une Ă©toile Ă  huit branches orange dans un tourbillon bleu, surmontant la mention « RĂ©gion Île-de-France » en lettres bleues ». Ils ont donnĂ© huit pointes Ă  l'Ă©toile pour symboliser les huit dĂ©partements de la rĂ©gion, tandis que le tourbillon bleu symbolise la volontĂ© de dynamisme du Conseil rĂ©gional.

    Un quatriĂšme logo a Ă©tĂ© commandĂ© en 2005 par le conseil rĂ©gional d'Île-de-France, qui l'a fait dĂ©poser le comme marque Ă  l'Institut national de la propriĂ©tĂ© industrielle (INPI) sous le no 05 3 385 919, dont l'enregistrement a Ă©tĂ© publiĂ© au BOPI[N 2] 2005-46 le et modifiĂ© au BOPI 2006-12 du [107]. Ce logotype est composĂ© « d'une Ă©toile Ă  huit branches de couleur rouge-orangĂ©[N 3] accolĂ©e au nom de la rĂ©gion en lettres minuscules. « Les huit branches de l'Ă©toile symbolisent les huit dĂ©partements franciliens »[108] - [109] ».

    Un cinquiÚme logo a été adopté en 2014[110], la couleur est rouge-orangé alors que les précédents étaient de couleur bleue, ce qui a suscité une controverse[111].

    Une sixiĂšme variante a Ă©tĂ© adoptĂ©e en 2019 : le texte repasse sur deux lignes, le lettrage de rĂ©gion est en caractĂšres bleu, tandis que celui de Île-de-France reste en caractĂšres gras de couleur orange.

    • Blason traditionnel de la rĂ©gion d'Île-de-France depuis le VIIIe siĂšcle
      Blason traditionnel de la rĂ©gion d'Île-de-France depuis le VIIIe siĂšcle
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    Projets et réalisations

    Smart Region Initiative

    La rĂ©gion Île-de-France accueille plus de 500 000 emplois et de 150 000 sociĂ©tĂ©s du numĂ©rique et constitue un territoire dynamique dans ce domaine[112]. Le lancement, et la rĂ©ussite, de cette initiative se base sur quatre piliers[113] :

    1. La gĂ©nĂ©ralisation du TrĂšs Haut DĂ©bit, pour permettre le dĂ©veloppement d'infrastructures de communication performantes qui favorisent l'innovation, dont de nouveaux usages et services. 40 millions d'euros ont Ă©tĂ© versĂ©s par la rĂ©gion aux dĂ©partements en tant que soutien pour le dĂ©ploiement du rĂ©seau de fibre optique[114] - [115].
    2. Un "concentrateur de donnĂ©es" Ă  destination des acteurs du territoire francilien, publics et privĂ©s, sous la forme d'une plateforme numĂ©rique 3D lancĂ©e mi-dĂ©cembre 2017, dont le budget est de 5 millions d'euros. Cette plateforme Ă  vocation Ă  devenir le "double numĂ©rique" du territoire en accueillant toutes les donnĂ©es qui y sont produites, pour favoriser l'innovation. L'Île-de-France affiche sa stratĂ©gie en faveur de l'Open data et de la donnĂ©e d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional.
    3. De nouveaux services innovants dans le cadre des compétences régionales telles que la mobilité, la culture, le développement économique, le tourisme ou l'environnement. Ces services prennent la forme d'applications mobile/web et de déploiement d'objets connectés sur le territoire.
    4. Une démarche pérenne d'innovation ouverte, avec une volonté de co-construction de ce projet. Les acteurs de la région, entreprises, associations, collectivités, citoyens, sont mobilisés dans ce cadre, autour du lancement des "Rendez-vous de la Smart Region" et autres évÚnements.

    Pour se démarquer comme le premier techno hub européen, le programme Smart Region Initiative prévoit aussi de soutenir la création de pÎle de recherches technologiques autour des enjeux de l'intelligente artificielle, des véhicules autonomes ou encore de l'impression 3D[115].

    Des inĂ©galitĂ©s persistes dans la prise en main des outils numĂ©riques par les diffĂ©rents niveaux de collectivitĂ©s territoriales (rĂ©gion, dĂ©partements, intercommunalitĂ©s et communes). Dans cette dĂ©marche, la rĂ©gion d'Île-de-France doit s'assurer de la cohĂ©rence globale des initiatives sur son territoire pour que tous les franciliens soient intĂ©grĂ©s, et dĂ©veloppe en mĂȘme temps des initiatives Ă  son Ă©chelle, en particulier sur les questions de mobilitĂ©s. C'est l'objectif d'Île-de-France MobilitĂ© qui souhaite rendre accessible une offre d'accĂšs global Ă  la mobilitĂ©, intĂ©grant tous les modes de dĂ©placement[112].

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
    2. Le BOPI est le Bulletin officiel de la propriété industrielle, publié par l'INPI.
    3. Le déposant de la marque précise que « Le logotype ci-dessus est toujours en couleur pantone 485 C, à l'exception de la version noire sur fond blanc, et blanche sur fond rouge. Pas de possibilité d'autres couleurs en dehors des déclinaisons citées ci-dessus. ».

    Références

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 l'Île‑de‑France | Insee », sur www.insee.fr (consultĂ© le )
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    Annexes

    Bibliographie

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    Articles connexes

    Liens externes

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