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Paris-Gare-de-Lyon

Paris-Gare-de-Lyon est l'une des six grandes gares terminus du rĂ©seau de la SNCF Ă  Paris. C'est aussi une gare du rĂ©seau RER d'Île-de-France. Souvent appelĂ©e simplement Gare de Lyon[1], elle est situĂ©e dans le 12e arrondissement, principalement dans le quartier des Quinze-Vingts, le sud-est des voies et des quais Ă©tant situĂ© dans le quartier de Bercy[2]. C'est la deuxiĂšme gare de Paris par son trafic (109,9 millions de voyageurs en 2018[3]), et la deuxiĂšme en termes de trains de grandes lignes (31,8 millions, TGV inclus, derriĂšre la gare du Nord)[4].

Paris-Gare-de-Lyon
Image illustrative de l’article Paris-Gare-de-Lyon
La façade principale et la tour de l'horloge.
Localisation
Pays France
Commune Paris
Arrondissement 12e
Adresse Place Louis-Armand
75571 Paris Cedex 12
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 48° 50â€Č 41″ nord, 2° 22â€Č 25″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Surface et RER D : SNCF
RER A : RATP
Exploitant Surface et RER D : SNCF
RER A : RATP
Code UIC 87686006
87686030 (souterrain)
Site Internet Paris-Gare-de-Lyon, sur le site de la SNCF
Services Frecciarossa
TGV Lyria
TGV inOui
Ouigo
TER Bourgogne-Franche-Comté
(RER) (A) (D)
Transilien Ligne R du Transilien
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Lyon Ă  Marseille-Saint-Charles
Paris-Nord Ă  Paris-Gare-de-Lyon (RER D)
RER A
Voies Surface : 22
(RER) (D) : 4
(RER) (A) : 2
Quais Surface : 13
(RER) (D) : 2
(RER) (A) : 1
Transit annuel 148,1 millions de voyageurs (2018), dont :
‱ grandes lignes et RER D : 109,9 ;
‱ RER A (RATP) : 38,2.
Zone 1 (tarification Île-de-France)
Altitude 39 m
Historique
Mise en service
Architecte Marius Toudoire
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1972, buffet Le Train bleu)
Logo monument historique Inscrit MH (1984, façades et toitures)
Correspondances
MĂ©tro (M) (1) (14) (Gare de Lyon)
Bus RATP (BUS) RATP 24 29 57 61 63 72 77 87 91
Noctilien (BUS) N01 N02 N11 N16 N31 N32 N33 N34 N35 N130 N131 N132 N133 N134 N138 N144

La gare de Lyon est la tĂȘte de ligne des TGV Ă  destination du sud-est de la France (Bourgogne-Franche-ComtĂ©, l'ancienne rĂ©gion RhĂŽne-Alpes et la façade mĂ©diterranĂ©enne) ainsi que des pays voisins de ces rĂ©gions. Les villes principales desservies sont Belfort et MontbĂ©liard[5], Besançon, Mulhouse, Dijon, Le Creusot, MĂącon, Lyon, Saint-Étienne, Grenoble, Valence, Annecy, Bourg-en-Bresse, Bellegarde-sur-Valserine, Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains, ChambĂ©ry, Modane, Bourg-Saint-Maurice, Saint-Gervais-les-Bains, Avignon, Marseille, Toulon, Nice, Montpellier, NĂźmes et Perpignan. Elle permet Ă©galement des liaisons avec GenĂšve, Lausanne, BĂąle et Zurich en Suisse, avec Turin et Milan en Italie, avec GĂ©rone et Barcelone en Espagne.

C'est aussi une gare du réseau Transilien réalisant la desserte du Sud-Est de la région parisienne avec la ligne R du Transilien (lignes Paris-Montereau via Héricy, Paris-Montereau via Fontainebleau et Moret et enfin Paris-Montargis).

Une gare souterraine, commune à la RATP et à la SNCF, est aménagée sous la rue de Bercy. Elle est desservie par les lignes A et D du RER et offre une correspondance avec les lignes 1 et 14 du métro.

L'entrée principale, sur la place Louis-Armand, donne sur la rue de Lyon, qui conduit vers la place de la Bastille, et sur le boulevard Diderot.

Cette gare se distingue par son beffroi, tour carrée haute de 67 mÚtres et portant des cadrans d'horloge sur ses quatre faces.

Histoire

Le premier embarcadĂšre

La Ville de Paris s'oppose à un premier projet d'embarcadÚre au bord du bassin de l'Arsenal, non loin de la place de la Bastille, présenté en 1845 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (premiÚre Compagnie), en raison des nuisances que la traversée des voies ferrées aurait pu causer au quartier urbanisé, et propose un emplacement sur des terrains peu bùtis à l'angle de la rue de Bercy et du boulevard Mazas (actuel boulevard Diderot), en face de la prison Mazas en construction. Le ministre des Travaux publics accepte cet emplacement par décision du , prévoyant l'ouverture d'une rue reliant la gare à la place de la Bastille, la rue de Lyon, et l'aménagement d'une place de dégagement devant la gare à l'emplacement du tronçon sud-ouest de la rue des Charbonniers (actuelle rue Hector-Malot pour sa partie nord-est subsistante).

La Compagnie, en difficultĂ©s financiĂšres Ă  la suite du krach de 1847 et des Ă©vĂšnements de 1848, est rachetĂ©e le par l'État, qui poursuit les travaux entrepris par la premiĂšre Compagnie. L'inauguration d'un premier tronçon de la ligne a lieu le en prĂ©sence du prince-prĂ©sident Louis-NapolĂ©on Bonaparte, dans un bĂątiment provisoire sous le nom d'« EmbarcadĂšre de chemin de fer de Paris Ă  Montereau ».

L'État, qui a effectuĂ© les travaux de la premiĂšre gare, remet le le bĂątiment, avec l'ensemble des installations des parties de la ligne de Paris Ă  Lyon construites Ă  cette date, Ă  une deuxiĂšme Compagnie du chemin de fer Paris Ă  Lyon[6].

La ligne de Paris à Lyon est ouverte dans son ensemble le et la Compagnie disparaßt le , lors de la création de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), absorbant plusieurs compagnies. Avec l'augmentation du trafic ferroviaire et la montée en puissance du PLM, cet embarcadÚre s'est agrandi à maintes reprises[7].

La gare de 1855

L'embarcadĂšre devenant inadaptĂ© Ă  l'accroissement du trafic, la gare de Lyon (II) fut construite sur des plans de François-Alexis Cendrier en 1855 comme terminus des lignes de la compagnie du chemin de fer de Paris Ă  Lyon (PL) deuxiĂšme du nom. Cette gare, dont la construction coĂ»ta 3 125 000 francs est Ă©difiĂ©e sur une levĂ©e de terre de six Ă  huit mĂštres destinĂ©e Ă  la protĂ©ger des crues de la Seine. Elle ne comporte que six voies dotĂ©es de plaques tournantes[8] couvertes d'une grande halle de 220 mĂštres et large de 42. Un portique, enjambant l'entrĂ©e de la cour de l'ArrivĂ©e, Ă  droite, reliait la gare proprement dite Ă  un bĂątiment d'administration centrale sur le cĂŽtĂ©, le BĂątiment X donnant sur le boulevard Mazas. L'entrĂ©e et la sortie se faisaient respectivement via les façades latĂ©rales de gauche et de droite, le vestibule des dĂ©parts se trouvant dans un pavillon de douze travĂ©es donnant sur les salles d'attente, le buffet et le bureau des bagages. Le vestibule des arrivĂ©es est plus modeste, avec un triple fronton bordĂ© par la salle des bagages et des locaux de service. La façade surĂ©levĂ©e, donnant sur le boulevard Mazas, n'est percĂ©e par aucun accĂšs et comporte seulement une rangĂ©e de fenĂȘtres et le pignon vitrĂ© des deux halles mĂ©talliques[9].

  • Illustration et plan de la gare et de ses abords
  • Façade Ă  front du boulevard Mazas.
    Façade à front du boulevard Mazas.
  • Plan de la gare, des remises, ateliers et halles aux marchandises en 1859.
    Plan de la gare, des remises, ateliers et halles aux marchandises en 1859.

Cette gare est détruite partiellement par un incendie, lors de la Commune de Paris en 1871, et reconstruite à l'identique[7].

En 1878, sa disposition est toujours de six voies dont seulement deux à quai, correspondant aux deux voies de la ligne en direction de Marseille ; les autres servent aux wagons-poste, au mouvement des locomotives et au remisage des voitures. La mise à quatre voies de la ligne entre Paris et Villeneuve-Saint-Georges, séparant la circulation des trains lents et rapides, va de pair avec un réaménagement de la gare de Paris, dont la halle couverte gagne un quai central en plus d'un quai extérieur à la halle pour les trains de banlieue ou de plaisir[10]. Des aiguillages hors de la halle couverte remplacent les plaques tournantes et l'entreposage des véhicules est progressivement reporté hors de la station[11].

Le , le dĂ©part de Paris du gĂ©nĂ©ral Georges Boulanger donne lieu Ă  une manifestation de foule : 8 000 personnes envahissent la gare de Lyon, couvrent le train d'affiches « Il reviendra » et bloquent son dĂ©part pendant plus d’une heure et demie[12].

La gare de 1900

La gare, vers 1910.

En 1900, les voyageurs visitant l’Exposition universelle de Paris arrivent dans une nouvelle gare de Lyon (III) Ă  treize voies, dessinĂ©e par l'architecte toulonnais Marius Toudoire et possĂ©dant une grande fresque du peintre marseillais Jean-Baptiste Olive[13] reprĂ©sentant certaines des villes desservies Ă  partir de la gare. Elle est inaugurĂ©e le , par Émile Loubet, PrĂ©sident de la RĂ©publique.

Elle dispose dĂ©sormais d'une façade sur la place Diderot (actuelle place Louis-Armand) et d'une tour horloge haute de 67 mĂštres, recouverte d'un dĂŽme en zinc. Chaque face du fĂ»t, de section carrĂ©e, est large de 8,5 mĂštres ; le cube de l'horloge mesure dix mĂštres de cĂŽtĂ©. On monte au sommet par un escalier de quatre cents marches. L'horloge monumentale est de Paul Garnier avec quatre cadrans de 6,4 mĂštres de diamĂštre et une surface de 140 m2 de vitraux. Les chiffres romains en laiton, sont peints Ă  la main et mesurent un mĂštre de haut. Les aiguilles sont en aluminium ; la grande pĂšse 38 kg et mesure quatre mĂštres tandis que la petite pĂšse 26 kg et mesure 2,8 mĂštres. Les cadrans furent Ă©clairĂ©s depuis l'intĂ©rieur par 250 becs Ă  pĂ©trole, jusqu'en 1929. Ils furent remplacĂ©s par un Ă©clairage Ă©lectrique, modernisĂ© en 2005 par l'entreprise Bodet[14].

  • La tour horloge
  • La tour horloge.
    La tour horloge.
  • DĂ©tail des horloges.
    DĂ©tail des horloges.
  • DĂ©tail des cadrans.
    DĂ©tail des cadrans.

ArrĂȘtĂ©e Ă  la suite de la tempĂȘte du , cette horloge a Ă©tĂ© remise en marche le (avec son mĂ©canisme d'origine, modernisĂ© par un systĂšme de motorisation et de synchronisation sur le signal horaire transmis par l'Ă©metteur d'Allouis de France Inter en grandes ondes). Cette tour horloge fut donc restaurĂ©e par deux fois : en 1948, puis en 2005[15].

Les voyageurs de 1900 découvrent aussi la premiÚre ligne du métro parisien, qui dessert la gare.

Les treize voies de la gare mises en service en 1900 correspondaient aux actuelles voies « à lettre ».

L'agrandissement de 1927

L’augmentation constante du trafic, de 3 360 000 voyageurs en 1899 Ă  11 036 000 en 1924, rend insuffisante la gare de 1900 avec ses 13 voies Ă  quai. C’est pourquoi la compagnie du PLM avait projetĂ©, dĂšs avant la PremiĂšre Guerre mondiale, la crĂ©ation de 15 voies supplĂ©mentaires. Ces 28 voies auraient Ă©tĂ© placĂ©es Ă  l’intĂ©rieur d’une gare agrandie au nord-est comportant une façade allongĂ©e face au boulevard Diderot.

Le coĂ»t de l’opĂ©ration, notamment l’importance des acquisitions fonciĂšres nĂ©cessaires dans l’ülot Chalon, a amenĂ© la Compagnie Ă  rĂ©duire ce programme Ă  huit voies supplĂ©mentaires (actuelles voies Ă  chiffres, de 5 Ă  19), dont sept affectĂ©es uniquement au dĂ©part des trains de grandes lignes, amĂ©nagĂ©es de 1925 Ă  1927 Ă  la place des bĂątiments des messageries et du tri postal, reconstruits Ă  l’angle des rues de Rambouillet et du Charolais oĂč Ă©taient auparavant implantĂ©s les ateliers d’entretien du matĂ©riel. Ces rĂ©amĂ©nagements ont Ă©tĂ© permis par le dĂ©placement des opĂ©rations de rĂ©paration et de maintenance du matĂ©riel Ă  Villeneuve-Saint-Georges et Ă  Nevers.

Ces travaux se sont accompagnĂ©s de la construction d’un hall face Ă  ces huit voies, d’un passage pour les voyageurs de l’entrĂ©e sur le boulevard Diderot jusqu'Ă  ce hall (actuelle galerie des fresques) Ă  la place des services des bagages et de l’allongement de l’ensemble des quais Ă  300 mĂštres[16]

  • Agrandissement de la gare en 1927 : projet et programme rĂ©duit rĂ©alisĂ©
  • Projet d'agrandissement de la gare et de ses annexes.
    Projet d'agrandissement de la gare et de ses annexes.
  • Agrandissement de la gare et de ses annexes, rĂ©alisĂ© en 1927.
    Agrandissement de la gare et de ses annexes, réalisé en 1927.

Évolution de la gare depuis 1960

Le bĂątiment Ă©volue peu jusqu'aux annĂ©es 1960, dĂ©cennie au cours de laquelle est construite la ligne A du nouveau rĂ©seau express rĂ©gional d'Île-de-France. La façade cĂŽtĂ© rue de Bercy et la halle Bercy sont dĂ©truites ; une gare de banlieue (aujourd'hui gare du RER D) et, en dessous, la gare du RER A (inaugurĂ©e en ) sont creusĂ©es.

Vue panoramique du hall principal sous sa verriĂšre, avec des TGV Ă  quai.

En 1981, la gare accueille les premiers TGV qui parcourent la LGV Sud-Est entre Paris et Lyon. L'arrivée de la grande vitesse implique des installations spéciales et la construction de cinq nouvelles voies.

L'ensemble des façades et toitures du bñtiment principal ainsi que la salle des fresques font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [17].

MĂ©morial d’hommage aux victimes de l’accident du .

Le , un grave accident ferroviaire survient dans la gare souterraine de banlieue, faisant 56 morts et 55 blessĂ©s. Un train en provenance de Melun se retrouve en dĂ©rive Ă  la suite d'un dĂ©sarmement involontaire de ses freins, erreur qui n'est constatĂ©e par le conducteur qu'Ă  quelques kilomĂštres de Paris-Lyon. AprĂšs une sĂ©rie d'erreurs du conducteur et des aiguilleurs, il heurte Ă  pleine vitesse un autre train prĂȘt Ă  partir, stationnĂ© dans la gare souterraine. Le bilan est encore aggravĂ© par le fait que la gare de banlieue est alors construite en cul-de-sac.

À la suite de cet accident, et en raison de la saturation du RER A, la dĂ©cision est prise en 1989 d'interconnecter le RER D, qui s'arrĂȘte alors Ă  ChĂątelet - Les Halles, avec les trains de banlieue de Paris-Lyon. Cette opĂ©ration permet de supprimer le dangereux cul-de-sac en construisant deux tunnels entre la gare souterraine de banlieue et ChĂątelet - Les Halles. L'interconnexion est inaugurĂ©e en 1995, entraĂźnant l'intĂ©gration des services pour Melun, Corbeil-Essonnes et Malesherbes au RER D.

Les derniers travaux amĂšnent la ligne 14, Ă  conduite automatique, sous la rue de Bercy, au pied de la maison de la RATP. Cette ligne, ouverte en 1998, permet depuis 2003 un transit rapide entre la gare de Lyon et la gare Saint-Lazare.

Depuis , de nouveaux travaux d'agrandissement sont en cours de réalisation. Ceux-ci consistent à dégager les espaces afin de mieux accueillir les 90 millions de passagers annuels, et surtout de faire face à l'augmentation du nombre de voyageurs d'ici 2020. La SNCF prévoit en effet une augmentation de 30 % du nombre de voyageurs d'ici là, en particulier à la suite de la mise en service, à la fin de 2011, de la LGV Rhin-RhÎne, qui amÚnera en gare quinze TGV quotidiens supplémentaires[18].

La crĂ©ation d'une nouvelle verriĂšre de plus de 4 400 m2 est Ă©galement prĂ©vue, afin d'abriter commerces et services. Ces adaptations devraient permettre d'accueillir quarante-cinq millions de voyageurs annuels Ă  cet horizon, soit dix millions de plus qu'en 2010[19]. Ces travaux ont pour consĂ©quence le report des trains TĂ©oz de la ligne Paris - Clermont-Ferrand en gare de Bercy jusqu'en , et la mise en place d'un filtrage d'accĂšs pour la partie est des quais grandes lignes (voies numĂ©rotĂ©es) jusqu'en , afin de mieux gĂ©rer les flux[20] - [21].

Depuis le dimanche , tous les TGV Lyria, qui relient Paris Ă  la Suisse (dont une partie via le sud de l'Alsace), partent de la gare de Lyon et non plus de la gare de l'Est.

Pendant le week-end des 18 et , la gestion des circulations de la gare, ainsi que celle de Paris-Bercy, bascule de deux postes d'aiguillages électromécaniques vers un poste d'aiguillage informatique, télécommandé par une « tour de contrÎle ferroviaire » située à Vigneux-sur-Seine[22] - [23]. Durant cette opération de basculement, aucun train ne dessert ni Paris-Bercy ni Paris-Gare-de-Lyon. Les trains sont donc supprimés, ou dirigés vers d'autres gares parisiennes et franciliennes (à l'exception de ceux du RER A)[22].

Architecture

Dans la gare SNCF, en haut des colonnes, figurent les blasons des villes desservies. Dans la salle des guichets, la grande fresque (en fait, des toiles marouflées sur les murs) de Jean-Baptiste Olive, peintre provençal, s'étale sur une centaine de mÚtres parallÚlement aux voies à lettres, montrant, de façon continue, les principales destinations accessibles en train à partir de la gare, jusqu'à la CÎte d'Azur et la ville de Menton[24] - [25].

Au premier Ă©tage, par le grand escalier, se trouve le restaurant mythique style Second Empire, Le Train bleu, ainsi que son bar Le Big Ben. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [17], ce qui fait de la gare de Paris-Lyon la seule gare (avec celle de Belfort) en activitĂ© de France Ă  faire l'objet d'une telle protection, mĂȘme si en l'occurrence elle ne concerne pas la partie dĂ©volue Ă  la fonction ferroviaire proprement dite.

Desserte

Gare origine de nombreux TGV parcourant la ligne à grande vitesse Sud-Est et ses prolongements (LGV RhÎne-Alpes, LGV Méditerranée et LGV Rhin-RhÎne), elle est, par le nombre de voyageurs, l'une des premiÚres gares de la SNCF, et la premiÚre pour le trafic grandes lignes.

Son trafic TGV annuel Ă©tait de 29 millions de voyageurs en 2006, 29,4 millions de voyageurs en 2007 et 30,9 millions de voyageurs en 2008. Le trafic RER annuel Ă©tait de 35,3 millions de voyageurs entrants en 2013 selon la RATP et le trafic Transilien de 109 950 voyageurs par jour la mĂȘme annĂ©e[26].

En 2018, selon les estimations de la SNCF (grandes lignes et RER D), la frĂ©quentation annuelle est de 109 939 569 voyageurs[3].

En 2018 Ă©galement, selon les estimations de la RATP (RER A), la frĂ©quentation annuelle est de 38 223 812 voyageurs[27].

Historique des liaisons

Grandes lignes et lignes de banlieue

Les différentes zones desservies en fonction de la gare d'origine, celle de la gare de Lyon étant en mauve.

Présentation

La gare est exploitĂ©e par SNCF Gares & Connexions, branche de la SNCF dont fait partie l'« Établissement Exploitation Voyageurs de Paris-Gare-de-Lyon », au sein de la rĂ©gion SNCF de « Paris Sud-Est », cet Ă©tablissement gĂ©rant Ă©galement la gare de Paris-Bercy-Bourgogne-Pays d'Auvergne.

Les voies de la gare de surface sont divisées en deux zones. Les douze voies A à N (plus de B, ni de F) étaient symbolisées par la couleur bleu et les dix voies 5 à 23 (nombres impairs uniquement) étaient représentées par la couleur jaune jusqu'en . Depuis cette date, la plateforme bleue devient le « hall 1 » et la plateforme jaune devient le « hall 2 ». Ces deux parties de la gare ne sont pas alignées ; le voyageur au départ peut dÚs son arrivée à la gare connaßtre le groupe de voies duquel son train partira et ainsi éviter les grands mouvements de foule. Le « hall 3 », ancienne salle Méditerranée, qui relie la gare grandes lignes à la gare souterraine, est situé en dessous de façon perpendiculaire aux voies du « hall 1 » (anciennement « voies bleues ») et donne accÚs au début des voies du « hall 2 » (anciennement « voies jaunes »).

Depuis , la gare est équipée d'une nouvelle signalétique, également déployée dans les nouvelles gares de la ligne à grande vitesse Rhin-RhÎne.

Destinations desservies

Les dessertes assurées au départ de la gare de Lyon concernent :

Description

La gare de Lyon est desservie par deux lignes du réseau RER (A et D), dans une gare souterraine située sous la rue de Bercy, contre la gare principale.

La gare souterraine comprend deux niveaux superposĂ©s, le RER D se trouvant au-dessus du RER A. Le RER A dessert notamment La DĂ©fense et les villes nouvelles de Marne-la-VallĂ©e et Cergy-Pontoise. Un trĂšs large quai central est encadrĂ© des deux voies. C'est la station la plus frĂ©quentĂ©e de la ligne[32]. Le RER D permet d'atteindre directement la gare du Nord et dessert notamment le Stade de France au nord et les villes nouvelles d'Évry et de SĂ©nart au sud ; la station comporte quatre voies encadrant deux quais centraux (voies 1, 2, 3 et 4, les trains Ă©tant parfois dĂ©portĂ©s sur une voie dite GL, « Grandes lignes »). Une des voies fut le site de l'accident du .

Service

La gare de Lyon est desservie Ă  raison (par sens) :

  • sur la ligne A du RER, de 12 trains par heure le samedi et le dimanche, 15 trains par heure aux heures creuses du lundi au vendredi, et de 24 Ă  30 trains par heure aux heures de pointe. En soirĂ©e, c'est 8 trains par heure ;
  • sur la ligne D, de 6 Ă  8 trains par heure aux heures creuses, du lundi au samedi, le dimanche, 4 trains par heure. Aux heures de pointe, c'est de 12 Ă  16 trains par heure et en soirĂ©e, c'est de 2 Ă  4 trains par heure. Elle joue le rĂŽle de terminus pour certains trains.

Intermodalité

La gare est en correspondance avec la station de métro Gare de Lyon de la ligne 1 et de ligne 14. La station de la ligne 1 est située sous le boulevard Diderot au nord-est, à l'opposé de la ligne 14 et de la gare souterraine (RATP et SNCF) située sous la rue de Bercy au sud-ouest. Par ailleurs, la station de métro Quai de la Rapée (ligne 5), située place Mazas, au bord de la Seine, à 600 mÚtres environ, est accessible en sortant de la gare et en empruntant la voie publique.

On peut également accéder à pied à la gare d'Austerlitz (dix minutes de marche) en empruntant, au sud-ouest de la gare de Lyon, la rue Van-Gogh, puis le pont Charles-de-Gaulle.

La gare est desservie par les lignes 24, 29, 57, 61, 63, 72, 77, 87 et 91 du réseau de bus RATP. Enfin, la nuit, elle est desservie par les lignes N01, N02, N11, N16, N31, N32, N33, N34, N35, N130, N131, N132, N133, N134, N138 et N144 du réseau de bus Noctilien.

Horloge à l'intérieur de la gare.

La gare et les arts

Documentaire

  • Maud Gangler et Pierre Lalanne, La ville entre en gare, 115 minutes, Capa Presse, 2012, France[33].

La gare au cinéma

La gare a servi de cadre pour de nombreux films, notamment :

Jumelages

Jumelages et partenariats de Paris-Lyon.
VillePaysPĂ©riode
Barcelona Sants[35]Espagnedepuis le
gare de Séoul[36]Corée du Suddepuis
gare de Téhéran (en)[37]Irandepuis le
Plaque du jumelage avec la gare de SĂ©oul.

Le , un jumelage est conclu entre Paris-Gare-de-Lyon et la gare de Barcelone-Sants. Selon la SNCF, cet accord permettrait de « rĂ©flĂ©chir conjointement Ă  des problĂ©matiques communes, rechercher des solutions, faire connaĂźtre le savoir-faire de chaque pays, bĂ©nĂ©ficier de l’expĂ©rience de chacun et dĂ©velopper les compĂ©tences culturelles des agents[38] ». Le , Paris-Gare-de-Lyon conclut aussi un accord de jumelage avec la gare de SĂ©oul. Une cĂ©rĂ©monie en l'honneur de cet accord, avec inauguration de plaques, est organisĂ©e le dans la gare de SĂ©oul, en prĂ©sence de son chef de gare, Han Byung-keun, de la cheffe de Paris-Gare-de-Lyon, ValĂ©rie Bonnard, et de responsables de Korail, de la SNCF et de l’ambassade de France en CorĂ©e du Sud. Cette coopĂ©ration permet aussi d'entretenir des programmes d’échanges de personnels[39] - [40].

Notes et références

  1. La dénomination « Gare de Lyon » est utilisée par la RATP, gestionnaire de la ligne A du RER, sur ses [PDF] plans du réseau, alors que la SNCF, gestionnaire des autres lignes concernées ainsi que de l'extrémité occidentale de la ligne A, utilise la dénomination « Paris Gare de Lyon » ([PDF] ligne A).
  2. La limite entre ces deux quartiers suit l'axe de la rue de Rambouillet qui passe en souterrain sous les voies de la gare de surface.
  3. « SNCF Open Data : Fréquentation en gares, Gares de Paris », sur data.sncf.com, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  4. Pierre Falga, « Trafic: "La SNCF ne se cache plus" », sur lexpress.fr, (consulté le ) ; cette page est une archive.
  5. Ces deux villes sont desservies par l'intermédiaire d'une gare commune, Belfort - Montbéliard TGV.
  6. Denis Redoutey, Histoire de la gare de Paris Lyon, La Vie du Rail, , 19-25 p. (ISBN 978-2-37062-054-5).
  7. Roland Forcet, « EmbarcadĂšre de Paris de la ligne de Paris Ă  Lyon et Ă  Marseille », Rails d'Autrefois - La revue du Cercle historique du rail français, no 12,‎ , p. 7-13 (ISSN 2110-4522).
  8. Pierre Chabat et Jules Penel, « Chemin de fer de Lyon : Plan de la gare des voyageurs de Paris », dans Bùtiments de chemins de fer : embarcadÚres, plans de gares, stations, abris , etc. Volume 1 accompagné d'un texte explicatif, Paris, A. Morel et Cie, , 8-9, pl. 20 (lire en ligne).
  9. « Revue gĂ©nĂ©rale d’architecture, n° 1 et 2 de 1859 : Gare de Paris, de la ligne de Paris Ă  Lyon, exĂ©cutĂ©e par Mr. A. Cendrier, architecte », sur wikiplm.railsdautrefois.fr (consultĂ© le ).
  10. Jules Michel, « La tĂȘte de ligne du PLM, les gares de Paris et de Villeneuve-Saint-Georges », Revue GĂ©nĂ©rale des Chemins de fer et des Tramways,‎ , planche I (lire en ligne).
  11. Jules Michel, IngĂ©nieur en chef du PLM, « La tĂȘte de ligne du PLM, les gares de Paris et de Villeneuve-Saint-Georges », Revue GĂ©nĂ©rale des Chemins de fer et des Tramways,‎ , p. 4-8 (lire en ligne).
  12. Jean Garrigues, « Boulanger, ou la fabrique de l'homme providentiel », sur cairn.info, (consultĂ© le ) : « À la gare de Lyon, plus de 8 000 personnes l’attendent, d’aprĂšs les rapports de la prĂ©fecture de police. [
] La marĂ©e humaine dĂ©fonce les grilles, submerge le service d’ordre et envahit les voies, et la locomotive emportant le gĂ©nĂ©ral aura toutes les peines du monde Ă  s’extraire de la foule, avec plus d’une heure et demie de retard. ».
  13. Martine Tabeaud et Vincent Moriniaux, « Vers « les cieux imbĂ©ciles
 oĂč jamais il ne pleut », GĂ©ographie et Cultures, no 85,‎ , p. 111-128 (DOI 10.4000/gc.2776).
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Jean-Chaintreau, Jean Cuynat et Georges Mathieu, Les Chemins de fer du PLM, Ă©ditions La Vie du Rail et La RĂ©gordanne, paru en 1993.
  • Patricia et Pierre Laederich, AndrĂ© Jacquot et Marc Gayda, Histoire du rĂ©seau ferroviaire français, Ă©ditions de l'Ormet Ă  Valignat (03), paru en 1996.
  • Maurice Mertens et de Jean-Pierre Malaspina, La lĂ©gende des Trans Europ Express (TEE), Ă©ditions LR-Presse.
  • Le Train Bleu , ouvrage collectif, Ă©ditions Presse Lois Unis Service, 1990, 114 p. (ISBN 2908557010).
  • Jean-Marc Dupuy, Le Train, avec numĂ©ro hors sĂ©rie Les archives du PLM, tome 1 L'histoire de la Compagnie des origines Ă  1899, 2008.
  • Denis Redoutey, Histoire de la gare de Paris Lyon, Ă©ditions La Vie du Rail, 2018 (ISBN 978-2-37062-054-5)

Articles connexes

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