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Malesherbes

Malesherbes [malzɛʁb] est une ancienne commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Loiret en rĂ©gion Centre-Val de Loire, devenue le une commune dĂ©lĂ©guĂ©e au sein de la commune nouvelle du Malesherbois[1].

Malesherbes
Malesherbes
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Malesherbes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Pithiviers
Intercommunalité CC du Pithiverais-Gùtinais
Maire délégué
Mandat
Dauvillier
2016-2020
Code postal 45330
Code commune 45191
DĂ©mographie
Gentilé Malesherbois
Population 6 140 hab. (2013)
DensitĂ© 349 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 17â€Č 46″ nord, 2° 24â€Č 21″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 140 m
Superficie 17,61 km2
Élections
DĂ©partementales Malesherbes
Historique
Commune(s) d'intégration Le Malesherbois
Localisation
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Malesherbes
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Malesherbes
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Malesherbes
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Malesherbes
Liens
Site web www.ville-malesherbes.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Malesherbes (Loiret) et des communes limitrophes.

    Malesherbes se trouve dans le quadrant nord du dĂ©partement du Loiret, en limite du dĂ©partement de l'Essonne, dans la rĂ©gion agricole de la Beauce riche[2] et l'aire urbaine de Paris[3]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  57,4 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement et Ă  17,7 km de Pithiviers[5], sous-prĂ©fecture.

    Limitrophe de la rĂ©gion Île-de-France, Malesherbes est Ă©galement situĂ©e Ă  25 km Ă  l'ouest de Nemours, 28 km au sud-est d'Étampes et Ă  73 km au sud de Paris.

    Les communes les plus proches sont : Buthiers (1,6 km, en Seine-et-Marne), Nanteau-sur-Essonne (2,3 km, en Seine-et-Marne), Coudray (4,2 km), Boulancourt (4,5 km, en Seine-et-Marne), Augerville-la-RiviĂšre (5,1 km), Boigneville (5,4 km, dans l'Essonne), Labrosse (5,9 km), Orville (6,2 km), Orveau-Bellesauve (6,3 km) et Tousson (6,7 km)[6].

    Lieux-dits et Ă©carts

    • Hameaux de Rouville (rattachĂ© Ă  Malesherbes en 1813), le Buisson, Pinçon et TrĂ©zan (rattachĂ© Ă  Malesherbes en 1813).
    • Lieu-dit du bois de ChĂąteaugay.

    Relief et paysages

    La superficie de la commune est de 1 761 hectares ; son altitude varie entre 67 et 140 mĂštres[7].

    Hydrographie

    Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6,55 km est constituĂ© de la riviĂšre Essonne, qui marque la limite Est de la commune, et de plusieurs de ses bras[8]. L'Essonne, d'une longueur totale de 97,1 km, prend sa source dans la commune de Chilleurs-aux-Bois et se jette dans la Seine Ă  Corbeil-Essonnes, aprĂšs avoir traversĂ© 44 communes[9]. Sur le plan piscicole, l'Essonne est classĂ© en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole. L'espĂšce biologique dominante est constituĂ©e essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

    Voies de communication et transports

    La gare de Malesherbes.

    Voies de communication

    La commune est traversĂ©e par la route D 2152 qui assure un accĂšs Ă  l'Ă©changeur no 14 de l'A6 Ă  15 km au nord-est.

    Le sentier de grande randonnée GR 1 passe sur le territoire de la commune, venant de Nanteau-sur-Essonne et remontant vers le nord jusqu'à Boigneville.

    Transport en commun

    Le territoire de la commune est traversĂ©e du nord au sud par la ligne de Villeneuve-Saint-Georges Ă  Montargis, principalement empruntĂ©e par la ligne D du RER et sur laquelle est implantĂ©e la gare de Malesherbes qui est le terminus de la branche D4 du RER D. Avec un cadencement de 15 min aux heures de pointe et de 30 min le reste de la journĂ©e, les trains de la ligne D permettent, au dĂ©part de Malesherbes, de relier les gares de Corbeil-Essonnes et Paris en 40 min et 90 min respectivement.

    Deux lignes d’autobus du rĂ©seau Ulys desservent la commune :

    • la ligne 22 : Pithiviers ↔ Malesherbes ;
    • la ligne 14 : Montargis ↔ Malesherbes.

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Malesherbes comprend quatre ZNIEFF[11].

    La ZNIEFF, de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration et de type 2[Note 1], dĂ©nommĂ©e « Coteaux de l'Essonne et de la Rimarde », d'une superficie de 1 812 hectares, s'Ă©tend sur 17 communes, dont Malesherbes est situĂ©e sur la frange nord-ouest de la ZNIEFF correspondant Ă  la partie est de la commune[12]. Son altitude varie entre 90 et 140 m[13]. Les coteaux de l'Essonne et de la Rimarde sont un des espaces les plus intĂ©ressants du Loiret sur le plan biologique et Ă©cologique et gĂ©ologique, tant pour les habitats naturels et les espĂšces d'intĂ©rĂȘt patrimonial qu'ils abritent que pour le rĂŽle fonctionnel qu'ils jouent. Les Ă©lĂ©ments singuliers et typiques de la flore sont notamment l'aster amelle (station trĂšs localisĂ©e), le carex de Haller, le lin de LĂ©on, la violette des rochers ou encore le petit pigamon[14].

    • SĂ©lection de reprĂ©sentants de la flore de la ZNIEFF « Coteaux de l'Essonne et de la Rimarde ».
    • Aster amelle
      Aster amelle
    • carex de Haller
      carex de Haller
    • Violette des rochers
      Violette des rochers
    • Petit pigamon
      Petit pigamon

    La ZNIEFF, de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration et de type 1, dĂ©nommĂ©e « Pelouse de la vallĂ©e de Filay », d'une superficie de 2 hectares, concerne les communes de Coudray et de Malesherbes[15]. Son altitude varie entre 108 et 111 m[16]. Il s'agit d'une pelouse mĂ©so-xĂ©rophile de belle Ă©tendue dĂ©veloppĂ©e sur un plateau de calcaire du GĂątinais. Les milieux sont en bon Ă©tat de conservation, le degrĂ© de fermeture Ă©tant modĂ©rĂ©. On totalise 11 espĂšces floristiques dĂ©terminantes de ZNIEFF dont trois protĂ©gĂ©es au niveau rĂ©gional (Epipactis rouge sombre (Epipactis atrorubens), Cardoncelle molle (Carduncellus mitissimus) et Orchis homme-pendu (Orchis anthropophora)) et 6 espĂšces d'insectes dĂ©terminants ZNIEFF. Cette pelouse prĂ©sente une belle population d'Epipactis atrorubens et elle abrite notamment une population remarquable de Zygaena fausta[17].

    La ZNIEFF, de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration et de type 1, dĂ©nommĂ©e « Pelouses calcicoles de la butte blanche », d'une superficie de 41 hectares, correspond Ă  une butte calcaire formant un Ă©peron entre deux amples vallĂ©es sĂšches. Elle se situe au nord-ouest du hameau de Gollainville et Ă  trois kilomĂštres environ au Nord-Ouest du bourg d'Orveau-Bellesauve[18]. Son altitude varie entre 120 et 130 m[19]. Cette zone se caractĂ©rise par sa richesse floristique (une centaine d'espĂšces) et le nombre d'espĂšces dĂ©terminantes qu'elle abrite. À signaler la prĂ©sence du cornouiller mĂąle (Cornus mas), arbuste trĂšs dissĂ©minĂ© dans le GĂątinais, et de l'orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), orchidĂ©e peu commune[20].

    La ZNIEFF, de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration et de type 1, dĂ©nommĂ©e « Pelouses et ourlets de la vallĂ©e Ponteau », d'une superficie de 4,18 hectares, est centrĂ©e sur un Ă©peron d'orientation nord-est, Ă  la jonction entre l'Essonne et un vallon en rive gauche de celle-ci[21]. Son altitude varie entre 80 et 108 m[22]. Une vingtaine d'espĂšces dĂ©terminantes de ZNIEFF ont Ă©tĂ© recensĂ©es dont trois sont protĂ©gĂ©es au niveau rĂ©gional. Il est ainsi possible d'observer l'Ă©pipactis rouge-sombre (Epipactis atrorubens), la violette des rochers (Viola rupestris) ou encore l'armoise champĂȘtre (Artemisia campestris). Les ourlets et les fourrĂ©s, bien qu'Ă  termes menaçant une partie de la flore, prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt certain avec la prĂ©sence du Rosier Ă  petites fleurs (Rosa micrantha), du rosier Ă  odeur de pomme (Rosa rubiginosa) ou de l'Ă©pine-vinette (Berberis vulgaris)[23].

    Zone Natura 2000

    La commune de Malesherbes est intégrée depuis 2004 au réseau Natura 2000. Le site « Vallée de l'Essonne et vallons voisins », qui concerne 19 communes du Loiret, est en effet déclaré site d'importance communautaire (SIC) au titre de la directive directive habitats (92/43/CEE)[24] le puis zone spéciale de conservation (ZSC) le [25] - [26].

    Le site, trĂšs Ă©clatĂ©, se compose d’une multitude d’ülots plus ou moins isolĂ©s, qui se rĂ©partissent sur une surface de plus de 60 000 hectares, entre la vallĂ©e de la Juine Ă  l’ouest et la vallĂ©e de l’Essonne Ă  l’est, dans la petite rĂ©gion naturelle du Pithiverais. Le site lui-mĂȘme ne couvre qu’une surface de 969 hectares[27]. Il s’agit d’un ensemble formĂ© par les coteaux et les vallĂ©es qui constituent l’entitĂ© la plus Ă©tendue et la plus remarquable du Loiret au titre de la flore calcicole. On recense plusieurs espĂšces vĂ©gĂ©tales en limite de leur aire de rĂ©partition (cardoncelle douce, baguenaudier). Les fonds de vallĂ©e de la ZSC renferment plusieurs vastes mĂ©gaphorbiaies et stations marĂ©cageuses[28]. Outre les espĂšces thermophiles des pelouses, sont intĂ©grĂ©es au site des espĂšces est-europĂ©ennes Ă©galement en limite d’aire de rĂ©partition comme l’inule hĂ©rissĂ©e et les pĂ©tasites. De maniĂšre complĂ©mentaire dans l’intĂ©rĂȘt floristique, un trĂšs important cortĂšge mycologiques, lichenique et entomologique a Ă©tĂ© identifiĂ©[28].

    Selon le FSD (Formulaire Standard des DonnĂ©es), le site Natura 2000 est occupĂ© par une diversitĂ© d’habitats inscrits a l’annexe 1, dont on retiendra tout particuliĂšrement les pelouses sĂšches seminaturelles et faciĂšs d’embroussaillement sur calcaire[28]. La prĂ©sence de populations d'espĂšces d'insectes inscrites Ă  l’annexe II de la directive 92/43/CEE comme le lucane cerf-volant (Lucanus cervus) ou l'Ă©caille chinĂ©e (Euplagia quadripunctaria) et de poissons comme le chabot commun (Cottus gobio), la bouviĂšre (Rhodeus amarus ) ou la lamproie de Planer (Lampetra planeri) caractĂ©risent le site[28].

    Le secteur de Malesherbes comprend plusieurs noyaux du site Natura 2000 situĂ©s dans la vallĂ©e de l'Essonne oĂč sont prĂ©sents des Ă©lĂ©ments de forĂȘt Ă  aulne glutineux et frĂȘne[29] - [30].

    Autres

    La commune est récompensée par deux fleurs au palmarÚs 2013 du concours des villes et villages fleuris[31].

    Urbanisme

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 824, alors qu'il Ă©tait de 2 802 en 1999[Insee 1].

    Parmi ces logements, 90,2 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 61,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 37,9 % des appartements[Insee 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 58,3 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (54,4 %). La part de logements HLM loués vides était de 19,3 % contre 22,2 %, leur nombre étant constant 492 contre 510[Insee 3].

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans la ville.

    Ses habitants sont appelés les Malesherbois(es)[32].

    Histoire

    L'ancien nom du lieu Ă©tait Soisy (en 1120, le seigneur Ă©tait Rodulfe de Soisy, puis en 1140 Ponce de Soisy). Ce fut Guillaume de Soisy vers 1680 qui porta le titre de Seigneur de Bois-Maleherbes. La commune s'appela Soisy-Le Bois Malesherbes, jusqu'Ă  la RĂ©volution.

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Malesherbes acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[33] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[34]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[35].

    La commune est membre de la communauté de communes du Malesherbois depuis sa création le jusqu'à sa disparition le , un établissement public de coopération intercommunale issu de la transformation en communauté de communes du S.I.Vo.M de la Région de Malesherbes, créé en [36].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Malesherbes Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique Ă  l'ancien diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans , sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans, Ă©lection de Pithiviers[37].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Malesherbes est alors incluse dans le canton de Malesherbes, le district de Pithiviers et le dĂ©partement du Loiret[38].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[39]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[40]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[41]. L'acte II intervient en 2003-2006[42], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Malesherbes aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictPithiviers1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Pithiviers de 1790 à 1795[43] - [38]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[44].
    CantonMalesherbes1790-1801Administrative et électoraleLe , la municipalité de Malesherbes est rattachée au canton de Malesherbes[45]. Les cantons acquiÚrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Malesherbes1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[46]. Malesherbes est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X () au canton de Malesherbes[47] - [43].
    Malesherbes2015-ÉlectoraleLa loi du [48] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [49] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Malesherbes[49]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[50].
    ArrondissementPithiviers1801-1926AdministrativeMalesherbes est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Pithiviers par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[43] - [47].
    OrlĂ©ans1926-1942Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de l’État, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du [51]. Malesherbes est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Pithiviers Ă  celui d'OrlĂ©ans[52] - [53].
    Pithiviers1942-La loi du rétablit l'arrondissement de Pithiviers[53]. Malesherbes est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[54].
    Circonscription lĂ©gislative5e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[55] - [56]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[57]. La rĂ©forme n'affecte pas Malesherbes qui reste rattachĂ©e Ă  la cinquiĂšme circonscription[58].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Malesherbes est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[54], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Malesherbes, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[59], pour un mandat de six ans renouvelable[60]. Il est composĂ© de 29 membres[61]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal parmi ses membres pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    En , Malesherbes devient Commune déléguée de la Commune nouvelle de Le Malesherbois[1].

    Liste des maires successifs[62]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1830 1831 Louis Couppé
    1831 1833 Louis Aublet
    1833 1836 Pierre Leclerc
    1836 1838 Jean Tazé
    1838 1860 François Hutteau
    1860 1863 Antoine Desroziers
    1863 1873 François Penot
    1873 1881 Pierre Halliard
    1881 1888 Louis Neveu
    1888 1893 François Bennetot
    1893 1912 Léopold Brégé
    mai 1912 1916[63] Paul Vuillot
    décembre 1919 1935 Henri Chevrier Radical-socialiste Député du Loiret
    Conseiller général (1922-1935)
    mai 1935 1941 Georges Billard MĂ©decin
    Conseiller général (1935-1940)
    1941 1944 Marc HĂ©nault
    1944 1945 Maximin Gely
    mai 1945 1947 FĂ©lix Matignon
    octobre 1947 1954 Henri Fontaine RGR Conseiller général (1952-1954)
    1954 1977 Marcel Girard
    mars 1977 1983 Roger Guerre UDF Conseiller général (1979-1998)
    1983 1995 Bernard Sevin
    juin 1995 1997 Bernadette Dagnicourt
    1997 2008 Paul Sanchez app. PS
    mars 2008 2014 Michel Guérin UMP Conseiller général depuis 2011
    mars 2014 décembre 2015 Delmira Dauvilliers DVD

    Instances judiciaires et administratives

    Malesherbes relÚve du tribunal judiciaire d'Orléans, de la cour d'appel d'Orléans, du tribunal pour enfants d'Orléans, du conseil de prud'hommes d'Orléans, du tribunal de commerce d'Orléans, du tribunal administratif d'Orléans et de la cour administrative d'appel de Nantes[64].

    La commune accueille la brigade autonome de la circonscription de gendarmerie, une recette-perception des impĂŽts et un bureau de poste.

    Jumelages

    Au , Malesherbes est jumelée avec[65] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[67] - [Note 2].

    En 2013, la commune comptait 6 140 habitants, en augmentation de 1,34 % par rapport Ă  2008 (Loiret : 2,42 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9399458931 1541 3831 4751 3241 4231 614
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6551 6691 8471 7901 8191 8832 2262 0952 215
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3282 3172 3352 3032 3512 4252 4062 3732 376
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2013
    2 4202 8913 8515 0145 7785 9896 0976 1906 140
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[68].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie d'Orléans-Tours. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires.

    Santé

    Malesherbes accueille un centre d'incendie et secours.

    L'hĂŽpital le plus proche est le centre hospitalier de Pithiviers[69].

    Cultes

    La paroisse catholique Saint-Martin fait partie du groupement de paroisses de Malesherbes dans le doyenné de la Beauce-Pithiviers (diocÚse d'Orléans).

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 28 038 €, ce qui plaçait Malesherbes au 19 509e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[70].

    En 2009, 45,1 % des foyers fiscaux n'Ă©taient pas imposables[Insee 4].

    Emploi

    En 2009, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  3 969 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,6 % d'actifs dont 64,6 % ayant un emploi et 11 % de chĂŽmeurs[Insee 5].

    On comptait 3 160 emplois dans la zone d'emploi, contre 3 561 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone d'emploi Ă©tant de 2 574, l'indicateur de concentration d'emploi est de 61,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi pour deux habitants actifs[Insee 6].

    Entreprises et commerces

    Au , Malesherbes comptait 405 Ă©tablissements : 7 dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, 35 dans l'industrie, 32 dans la construction, 272 dans le commerce-transports-services divers et 59 Ă©taient relatifs au secteur administratif[Insee 7].

    En 2011, 38 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es Ă  Malesherbes[Insee 8], dont 18 par des autoentrepreneurs[Insee 9].

    Malesherbes accueille plusieurs entreprises liĂ©es Ă  l'Ă©dition ; parmi elles, on peut citer Maury (imprimerie ; 1 500 employĂ©s), Brun (reliure, façonnage) ou Interforum (distribution ; groupe Editis).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Martin.

    ChĂąteau de Malesherbes

    Le chĂąteau[Note 3] forme un quadrilatĂšre avec des tours d'angle datant de la fin du XVe siĂšcle. Il possĂšde en annexe, un grand bĂątiment des greniers du XIVe siĂšcle ainsi que l'un des plus grands pigeonniers de France. De nombreux rois de France y sĂ©journĂšrent, dont Henri IV, Charles V et Louis XIV. Le chĂąteau, domaine privĂ©, fait l'objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [71]. Le parc n'est plus accessible depuis son acquisition en 2007.

    ChĂąteau de Rouville

    Ce chĂąteau privĂ©[Note 4], du XVe siĂšcle, a Ă©tĂ© construit par Hector de Boissy. À partir de 1863, Ernest et Alphonse Gabriel d'Aboville ont fait restaurer le chĂąteau par l'architecte Auguste-Joseph Magne, dans un style nĂ©o-Renaissance. Le chĂąteau de Rouville fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [72].

    Dolmen de Mailleton

    Ce dolmen[Note 5] fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [73].

    Église Saint-Martin

    L'église paroissiale possÚde une mise au tombeau du XVIe siÚcle classé MH depuis le [74]. Cette église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [75].
    La Mise au tombeau, commandée en 1495 par Louis Malet de Graville pour la chapelle de son chùteau de Malesherbes, a été sculpté par Adrien Wincart sur un dessin de Nicolas dit Colin d'Amiens. En 1720, elle fut déplacée au couvent des Cordeliers (créé par l'amiral en 1494)[76].

    HĂ©raldique

    Blason de Malesherbes

    Les armes de Malesherbes se blasonnent ainsi :

    De gueules à une tour d'argent posée sur un buisson de sinople, au chef cousu d'azur chargé d'une étoile d'or[77].

    Personnalités liées à la commune

    Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Directive 92/43/CEE du Conseil concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, 31992L0043, adoptĂ©e le 21 mai 1992, JO du 22 juillet 1992, p. 7–50, entrĂ©e en vigueur le 10 juin 1992 [consulter en ligne, notice bibliographique]
    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Jean-Louis Masson, Provinces, dĂ©partements, rĂ©gions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    3. 48° 17â€Č 14″ N, 2° 24â€Č 57″ E
    4. 48° 18â€Č 16″ N, 2° 24â€Č 42″ E
    5. 48° 15â€Č 59″ N, 2° 24â€Č 40″ E

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
    4. REV T1 - ImpĂŽts sur le revenu des foyers fiscaux.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T5 - Emploi et activité.
    7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2010.
    8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres sources

    1. « arrĂȘtĂ© de crĂ©ation » (consultĂ© le )
    2. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le )
    3. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Malesherbes" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre "Malesherbes" et "Pithiviers" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Villes les plus proches de Malesherbes », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. Institut national de l'information géographique et forestiÚre, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    8. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du SystÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le )
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    10. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
    11. « Liste des ZNIEFF de la commune de Malesherbes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    14. « ZNIEFF 240030654 - Coteaux de l'Essonne et de la Rimarde - fiche descriptive. », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    74. Notice no PM45000348, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    75. Notice no PA00098812, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    76. Catherine Grodecki, Le « MaĂźtre Nicolas d'Amiens » et la mise au tombeau de Malesherbes. À propos d'un document inĂ©dit, Bulletin Monumental, 1996, vol. 154, no 154-4, p. 329-342, p. RĂ©sumĂ©
    77. « Blason
 », sur armorialdefrance.fr.
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