Commune nouvelle
En France, le statut de commune nouvelle est celui d'une commune issue de la fusion de plusieurs communes précédentes. Ce statut est créé par l'article 21 de la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Ce régime remplace les dispositions relatives aux communes associées issues de la loi Marcellin du .
Titre | Loi no 2015-292 du relative à l'amélioration du régime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes |
---|---|
Référence |
Loi no 2015-292 NOR : RDFX1423975L |
Pays | France |
Langue(s) officielle(s) | Français |
RĂ©dacteur(s) | Jacques PĂ©lissard |
---|---|
Gouvernement | Manuel Valls (2) |
Adoption | |
Promulgation | JORF du |
Lire en ligne
Le dispositif connaßt un certain engouement aprÚs l'adoption le de la loi no 2015-292 « relative à l'amélioration du régime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes » qui incite financiÚrement à la création de communes nouvelles.
La loi no 2019-809 adoptée le assouplit les rÚgles sur le nombre de siÚges du conseil municipal des communes nouvelles entre le premier et le second renouvellement lors des élections municipales, et rend possible la suppression d'une seule commune déléguée au sein de la commune nouvelle sans suppression de l'ensemble des communes déléguées.
Depuis 2015, toutes les nouvelles communes de France prennent le statut de « commune nouvelle ». Les appellations « nouvelle commune » et « commune nouvelle » sont alors parfois confondues, il convient cependant de les utiliser à bon escient : une « nouvelle commune » est une commune créée à partir de la fusion/association/etc. de communes préexistantes, une « commune nouvelle » est un statut administratif d'une commune.
Objectifs et enjeux
Avant 2010, la loi Marcellin
La France, avec prĂšs de 36 800 communes en 2015, regroupe Ă elle seule un tiers des communes de lâUnion europĂ©enne[1]. Cet Ă©miettement se traduit par un nombre Ă©levĂ© de petites communes avec peu de moyens[2], qui a amenĂ© l'Ătat Ă rechercher des modalitĂ©s de regroupement des communes.
Les dispositions antĂ©rieures permettant de rĂ©duire le nombre de communes, sont issues de la loi Marcellin du , dans laquelle la fusion de communes est dĂ©cidĂ©e par le prĂ©fet, Ă lâinitiative des conseils municipaux de communes limitrophes et aprĂšs une consultation favorable de la population de chaque commune concernĂ©e.
Ces fusions pouvaient prendre la forme soit de « fusions simples », oĂč des mairies-annexes Ă©taient crĂ©Ă©es dans certaines communes supprimĂ©es, et la « fusion-association », oĂč les anciennes communes conservaient leur territoire et leur dĂ©nomination, sous le statut de communes associĂ©es avec maintien dâun maire dĂ©lĂ©guĂ©, crĂ©ation dâune annexe Ă la mairie permettant lâĂ©tablissement des actes de lâĂ©tat civil et crĂ©ation dâune section du centre communal dâaction sociale.
Ces dispositions nâont eu, en France, quâun succĂšs trĂšs limitĂ© (1 100 communes supprimĂ©es par fusion, de 1971 Ă 2009) par rapport Ă la plupart des pays europĂ©ens qui ont, au cours des annĂ©es 1970, rĂ©duit, de maniĂšre souvent significative, le nombre de leurs communes[3].
Pays | Nombre de communes en 1950[3] | Nombre de communes en 2007[3] | Nombre de communes en 2015 | Variation 1950 â 2007 |
---|---|---|---|---|
Allemagne (sur l'ancien territoire Allemagne de l'Ouest) | 14 338 | 8 414 | 8 421 | - 41 % |
Autriche | 4 039 | 2 357 | 2 100 | - 42 % |
Belgique | 2 359 | 596 | 589 | - 75 % |
Bulgarie | 1 389 | 264 | 265 | - 81 % |
Danemark | 1 387 | 277 | 98 | - 80 % |
Espagne | 9 214 | 8 111 | 8 117 | - 12 % |
Finlande | 547 | 416 | 316 | - 24 % |
France | 38 800 | 36 783 | 36 529 | - 5 % |
Hongrie | 3 032 | 3 175 | 3 152 | + 5 % |
Italie | 7 781 | 8 101 | 8 010 | + 4 % |
NorvĂšge | 744 | 431 | 428 | - 42 % |
Pays-Bas | 1 012[4] | 443[5] | 393 | - 56 % |
Portugal | 308 | |||
RĂ©publique tchĂšque | 11 459 | 6 244 | 6 253 | - 46 % |
Royaume-Uni | 1 118 | 238 | - 79 % | |
SuĂšde | 2 281 | 290 | 290 | - 87 % |
Essor de l'intercommunalité
Compte tenu de cet Ă©chec, et de la rĂ©ticence Ă la suppression pure et simple de communes, une meilleure efficacitĂ© de l'action locale fut recherchĂ©e dans le dĂ©veloppement de lâintercommunalitĂ©, relancĂ© par la Loi relative au renforcement et Ă la simplification de la coopĂ©ration intercommunale du , dite « loi ChevĂšnement »[6].
Cette loi a connu un grand succÚs, et de trÚs nombreuses communautés de communes ou communautés d'agglomération ont depuis été créées[7].
Les textes fondateurs des communes nouvelles
Toutefois, le prĂ©sident de la RĂ©publique Nicolas Sarkozy annonce lors de son discours du Ă Toulon, que « le moment est venu de poser la question des Ă©chelons de collectivitĂ©s locales dont le nombre et lâenchevĂȘtrement des compĂ©tences est une source dâinefficacitĂ© et de dĂ©penses supplĂ©mentaires. La compĂ©titivitĂ© de notre Ă©conomie est capitale. Elle ne peut supporter un poids excessif de dĂ©penses publiques »[8].
Dans ce cadre, inspiré par les travaux du "Comité Balladur", le gouvernement a engagé une réforme profonde des collectivités territoriales, destinée à limiter l'imbrication des institutions locales, affirmant vouloir en rendre le fonctionnement plus économique et en améliorer la gouvernance, notamment dans le cadre d'une concurrence européenne, voire mondiale, des métropoles les plus importantes, qui a abouti par l'adoption de la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales, qui crée un nouveau régime de regroupement des communes, les « communes nouvelles »[9]
Ce régime, destiné à favoriser le regroupement de communes, remplace les dispositions relatives aux communes associées issues de la loi Marcellin[10], et permet le regroupement soit de communes contiguës, soit d'un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) entier qui souhaiterait se transformer en commune nouvelle.
La loi no 2015-292 « relative Ă l'amĂ©lioration du rĂ©gime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes » a Ă©tĂ© adoptĂ©e le afin d'inciter Ă la crĂ©ation de communes nouvelles en instaurant un pacte financier qui garantit, pendant trois ans le niveau des dotations de lâĂtat, aux communes fusionnant en 2015 ou 2016[11]. Ce dispositif incitatif popularise le statut crĂ©Ă© en 2010 et favoriser la crĂ©ation de plusieurs centaines de communes nouvelles[12].
Depuis 2015, toutes les nouvelles communes de France prennent le statut de « commune nouvelle ». Les appellations « nouvelle commune » et « commune nouvelle » sont alors parfois confondues, il convient cependant de les utiliser à bon escient : une « nouvelle commune » est une commune créée à partir de la fusion/association/etc. de communes préexistantes, une « commune nouvelle » est un statut administratif d'une commune.
La loi no 2019-809 visant à adapter l'organisation des communes nouvelles à la diversité des territoires, a été adoptée le afin d'assouplir les rÚgles sur le nombre de siÚges du conseil municipal des communes nouvelles entre le premier et le second renouvellement lors des élections municipales, et de rendre possible la suppression d'une commune déléguée au sein de la commune nouvelle au lieu d'une suppression totale de l'ensemble des communes déléguées[13].
Au dĂ©but 2019, plus de 800 communes nouvelles ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es sur lâensemble du territoire national, regroupant plus de 2 500 communes et prĂšs de 2,5 millions dâhabitants[14] - [15]. Cette nouvelle formule connaĂźt donc un certain succĂšs surtout en milieu rural, mais Ă©galement urbain autour de villes petites et moyennes et avec encore des projets en cours.
Création et fonctionnement
Création
« Une commune nouvelle peut ĂȘtre crĂ©Ă©e en lieu et place de communes contiguĂ«s :
1) Soit Ă la demande de tous les conseils municipaux ;
2) Soit Ă la demande des deux tiers au moins des conseils municipaux des communes membres d'un mĂȘme Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale Ă fiscalitĂ© propre, reprĂ©sentant plus des deux tiers de la population totale de celles-ci ;
3) Soit à la demande de l'organe délibérant d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, en vue de la création d'une commune nouvelle en lieu et place de toutes ses communes membres ;
4) Soit Ă l'initiative du reprĂ©sentant de lâĂtat dans le dĂ©partement. »
â DĂ©but de l'article L. 2113-2 du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales[16]
Dans les 3e et 4e cas (proposition d'un EPCI de se transformer en commune nouvelle, ou demande préfectorale), la création de la commune nouvelle nécessite l'approbation d'au moins les deux tiers des conseils municipaux représentant au moins les deux tiers de la population de la future commune nouvelle[17].
De plus, lorsque tous les conseils municipaux ne se prononcent pas favorablement pour la crĂ©ation de la commune nouvelle, un rĂ©fĂ©rendum doit ĂȘtre organisĂ© dans l'ensemble des communes concernĂ©es pour confirmer le vote de la majoritĂ© qualifiĂ©e des conseils municipaux[18]. Le choix du nom de celle-ci[19] est Ă©galement votĂ© en conseil municipal dans un dĂ©lai de six mois. Si une commune nouvelle nâa pas de nom Ă suggĂ©rer, ou sâil y a litige, le prĂ©fet est compĂ©tent pour le rĂ©gler.
La loi no 2016-1500 tendant à permettre le maintien des communes associées, sous forme de communes déléguées, en cas de création d'une commune nouvelle[20], adoptée le 8 novembre 2016, permet également aux communes, issues de fusion-associations de la loi Marcellin, de pouvoir maintenir leurs communes associées comme communes déléguées au sein de la commune nouvelle.
Le prĂ©fet a, comme pour les anciennes fusions de la Loi Marcellin, un pouvoir dâapprĂ©ciation et peut ne pas donner suite Ă la demande, mĂȘme unanime, de crĂ©ation dâune commune nouvelle dont il est saisi[21].
En effet une telle crĂ©ation peut influencer la dĂ©finition d'autres collectivitĂ©s territoriales (dĂ©partement voire rĂ©gion) et d'autres EPCI Ă fiscalitĂ© propre (dont les siĂšges peuvent ĂȘtre dans une autre collectivitĂ© territoriale de mĂȘme niveau) et autres syndicats intercommunaux ou syndicats mixtes dont les anciennes communes pouvaient faire partie ; elle peut nĂ©cessiter de modifier le dĂ©coupage des circonscriptions Ă©lectorales et la reprĂ©sentation de ces communes par leurs Ă©lus (notamment les circonscriptions lĂ©gislatives dĂ©finies par dĂ©partement, les cantons dĂ©finis par dĂ©partement depuis 2014, et les circonscriptions europĂ©ennes) ainsi qu'une rĂ©organisation des services dĂ©concentrĂ©s de lâĂtat et responsabilitĂ©s du corps prĂ©fectoral.
Pour certaines crĂ©ations, un accord unanime de plusieurs prĂ©fets de dĂ©partements ou rĂ©gions concernĂ©es peut Ă©galement ĂȘtre nĂ©cessaire. De mĂȘme une dĂ©cision du Conseil d'Ătat peut trancher en cas de litiges entre les collectivitĂ©s et/ou prĂ©fets concernĂ©s quand ceux-ci ont Ă©mis des oppositions ou si tous les EPCI et syndicats n'ont pas approuvĂ© une telle crĂ©ation ou si la reprise des actifs et passifs des anciennes communes par la commune nouvelle ou la reprĂ©sentation des communes dĂ©lĂ©guĂ©es n'est pas Ă©quitable. Dans de tels cas, la publication de l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral (ou inter-prĂ©fectoral) doit ĂȘtre notifiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique française (JORF) et pas seulement inscrit au recueil des actes administratifs (RAA) du dĂ©partement comme pour la majoritĂ© des crĂ©ations de communes nouvelles.
Par ailleurs, contrairement Ă un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale Ă fiscalitĂ© propre, une commune ne peut se situer Ă cheval sur deux dĂ©partements. Afin d'ĂȘtre validĂ©e, Ă la suite des conseils municipaux demandant la constitution d'une commune nouvelle, les conseils dĂ©partementaux concernĂ©s doivent Ă©galement approuver le projet de fusion entraĂźnant une modification de leurs limites territoriales. Celle-ci ne peut intervenir que par la signature d'un dĂ©cret du gouvernement autorisant cette modification, aprĂšs avis du Conseil d'Ătat[22].
Statut
La commune nouvelle est une commune dotĂ©e des mĂȘmes compĂ©tences que les autres communes françaises. Il s'agit d'une collectivitĂ© territoriale qui se substitue aux communes fusionnĂ©es.
Les communes fusionnées subsistent sous forme de communes déléguées, reprenant le nom et les limites territoriales des anciennes communes mais ne disposant pas de la personnalité morale, selon un fonctionnement inspiré de celui instauré par la Loi PLM, les communes déléguées ayant des compétences proches de celles des arrondissements municipaux[23]. Toutefois, le conseil municipal de la commune nouvelle peut décider par une délibération de ne pas maintenir les diverses communes déléguées[24].
Communes déléguées
Commune déléguée | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Type | Circonscription administrative |
Division supérieure | Commune |
Nombre de subdivisions | 2 245 circonscriptions (au ) |
Exécutif collectivité Autorité administrative |
maire délégué |
Création | 2010 |
Une commune déléguée n'est plus une collectivité territoriale, mais reste une division administrative de la France, avec un périmÚtre, un nom, un maire délégué et une population, mise à jour chaque année par l'Insee (voir par exemple la population 2014, publiée le [25]).
Chaque commune déléguée dispose, si elle est créée ou maintenue :
- d'un maire dĂ©lĂ©guĂ©, dĂ©signĂ© par le conseil municipal de la commune nouvelle, qui est officier d'Ă©tat civil et officier de police judiciaire, et peut ĂȘtre chargĂ© de l'exĂ©cution des lois et rĂšglements de police dans la commune dĂ©lĂ©guĂ©e. Il peut recevoir du maire de la commune nouvelle diverses dĂ©lĂ©gations[26] ;
- d'une annexe de la mairie dans laquelle sont établis les actes de l'état civil concernant les habitants de la commune déléguée[27] ;
et éventuellement, sur décision du conseil municipal de la commune nouvelle, d'un conseil de la commune déléguée, composé du maire délégué et de conseillers communaux, désignés par le conseil municipal de la commune nouvelle parmi ses membres[28]. Le conseil municipal de la commune nouvelle peut également désigner, parmi les conseillers communaux, un ou plusieurs adjoints au maire délégué[29].
Lorsqu'il est créé, le conseil de la commune déléguée est compétent notamment sur les questions suivantes[23] :
- rĂ©partit les crĂ©dits de fonctionnement qui lui sont dĂ©lĂ©guĂ©s par le conseil municipal de la commune nouvelle au sein d'un document budgĂ©taire dĂ©nommĂ© Ătat spĂ©cial de la commune dĂ©lĂ©guĂ©e, qui est annexĂ© au budget de la commune[30]. Il vote Ă©galement les crĂ©dits d'investissements[31] ;
- délibÚre sur l'implantation et le programme d'aménagement de tous les équipements sociaux destinés aux habitants de la commune déléguée dont la réalisation est subordonnée à la décision du conseil municipal et dont la gestion revient (sauf cas particulier) au conseil de la commune déléguée[32] ;
- dĂ©signe en son sein les reprĂ©sentants de la commune dans les organismes dont le champ d'action est limitĂ© Ă la commune dĂ©lĂ©guĂ©e et dans lesquels la commune doit ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e en vertu de dispositions applicables Ă ces organismes[33] ;
- est saisi pour avis des rapports et projets concernant les affaires dont l'exécution est prévue en tout ou partie dans les limites de l'arrondissement ;
- est consulté par le maire de la commune avant toute délibération du conseil municipal sur le Plan local d'urbanisme[34] et tous projets d'urbanisme lorsque ce plan ou projet concerne la commune déléguée ;
- est consulté par le conseil municipal sur le montant des subventions que celui-ci se propose d'accorder aux associations ayant leur activité sur la commune déléguée[35] ;
- peut se voir déléguer par le conseil municipal la gestion d'un équipement du service communal.
Le conseil de la commune déléguée peut adresser au maire de la commune des questions écrites ou demander un débat au conseil municipal, pour toute affaire intéressant son territoire[36].
Contrairement aux communes associées de la Loi Marcellin, les communes déléguées ne constituent pas un sectionnement électoral, et ne disposent pas d'une section du centre communal d'action sociale (CCAS) de la commune nouvelle[37].
Communes nouvelles
En date du 1er janvier 2022, 784 communes nouvelles regroupent 2561 communes déléguées[38]
|
|
Liste des communes nouvelles de 2011 Ă 2014
Localisation des communes nouvelles créées entre 2011 et 2014 (en rouge : création annulée). |
Avant le , plusieurs arrĂȘtĂ©s de crĂ©ation signĂ©s par les prĂ©fets ont pris effet, entraĂźnant la crĂ©ation de 13 communes nouvelles regroupant 35 communes :
- 2 communes nouvelles au , regroupant 4 communes (arrĂȘtĂ©s signĂ©s en 2011) ;
- 10 communes nouvelles au , regroupant 29 communes (arrĂȘtĂ©s signĂ©s en 2012) ;
- 1 commune nouvelle le , regroupant 2 communes (arrĂȘtĂ© signĂ© en 2013).
Sur ces 13 communes, une a vu l'arrĂȘtĂ© de crĂ©ation annulĂ© par le tribunal administratif de Rouen pour vice de procĂ©dure[39].
Au , 12 communes nouvelles Ă©taient donc en place, regroupant 33 anciennes communes.
Dans un cas, la fusion a eu pour consĂ©quence la modification de limites administratives de cantons : les communes d'Ăpizon et de Pautaines-Augeville appartenaient Ă des cantons diffĂ©rents dont les limites ont Ă©tĂ© modifiĂ©es par un dĂ©cret du [40].
Pour les communes nouvelles crĂ©Ă©es avant la loi no 2015-292 du 16 mars 2015, l'institution de communes dĂ©lĂ©guĂ©es n'Ă©tait pas dĂ©cidĂ©e dans l'arrĂȘtĂ© de crĂ©ation. Chaque commune disposait d'un dĂ©lai de six mois Ă compter de sa crĂ©ation pour se prononcer sur ce point. Ces dĂ©cisions, qui ne font l'objet d'aucune publication officielle autre que la diffusion des comptes-rendus de conseils municipaux, ne sont souvent pas rĂ©fĂ©rencĂ©es dans le code officiel gĂ©ographique, mais sont indiquĂ©es ici quand elles ont Ă©tĂ© trouvĂ©es (qu'il s'agisse d'une dĂ©cision initiale de ne pas instituer les communes dĂ©lĂ©guĂ©es, ou d'une dĂ©cision ultĂ©rieure de les supprimer).
Dans le cas de la commune de Beaussais-Vitré, l'éventuelle décision de ne pas instituer de communes déléguées n'est pas confirmée, mais a probablement été prise. En effet, les communes avaient manifesté leur souhait de réaliser « une fusion et non une association »[41] et précisaient leur intention que la fusion ne donne « pas lieu à la création d'une mairie annexe ni à la désignation d'un maire délégué »[42]. Cela semble confirmé lorsque la presse locale rapporte la nomination du nouveau maire et de ses adjoints, sans jamais mentionner un éventuel maire délégué[43]. Par ailleurs, une thÚse de doctorat de 2015 parle de « fusions complÚtes »[44] de petites communes des Deux-SÚvres comme Voulmentin et Beaussais-Vitré. La commune nouvelle de Voulmentin ayant choisi de ne pas instituer de communes déléguées, on peut penser que Beaussais-Vitré est dans une situation identique.
Liste des communes nouvelles en 2015
Alors que précédemment les regroupements annuels (fusions et fusions-associations) ne concernaient généralement que quelques communes, le nombre de communes nouvelles créées en 2015 s'élÚve à 24, regroupant 113 anciennes communes.
Le département du Maine-et-Loire compte la création de 8 communes nouvelles permettant la transformation de plusieurs communautés de communes en une seule commune :
- les 10 communes de la communauté de communes du Centre-Mauges fusionnent au sein de Beaupréau-en-Mauges,
- les 12 communes de la Communauté de communes de la région de Chemillé fusionnent au sein de Chemillé-en-Anjou,
- les 11 communes de la Communauté de communes du canton de Saint-Florent-le-Vieil fusionnent au sein de Mauges-sur-Loire,
- les 11 communes de la Montrevault CommunautĂ© fusionnent au sein de Montrevault-sur-Ăvre,
- les 9 communes de la communauté de communes du canton de Champtoceaux fusionnent au sein de Orée d'Anjou,
- les 10 communes de la Communauté de communes de Moine et SÚvre fusionnent au sein de SÚvremoine.
Liste des communes nouvelles en 2016
En 2016, 325 communes nouvelles ont été créées, dont 306 au 1er janvier 2016. Elles regroupent 1111 communes.
Les créations sont particuliÚrement importante dans cinq départements de l'Ouest
- Le Maine-et-Loire avec 125 communes supprimées dans 22 communes nouvelles
- L'Orne avec 100 communes supprimées dans 20 communes nouvelles
- Le Calvados avec 95 communes supprimées dans 13 communes nouvelles
- La Manche avec 94 communes supprimées dans 28 communes nouvelles
- L'Eure avec 70 communes supprimées dans 17 communes nouvelles
Ainsi, pour permettre aux communes dâIngrandes, en Maine-et-Loire, et du Fresne-sur-Loire, dans la Loire-Atlantique, de fusionner sous le rĂ©gime de la commune nouvelle sous le nom dâIngrandes-le-Fresne-sur-Loire, un dĂ©cret portant modification des limites dĂ©partementales est publiĂ© au dĂ©triment de la Loire-Atlantique.
Liste des communes nouvelles en 2017
En 2017, 182 communes nouvelles ont été créées, regroupant 576 communes.
Deux département maintiennent leur dynamique :
- Le Calvados avec 109 communes supprimées dans 23 communes nouvelles
- La Manche avec 50 communes supprimées dans 8 communes nouvelles
Pour permettre aux communes de Gernicourt, dans l'Aisne en région Hauts-de-France, et de Cormicy, dans la Marne en région Grand Est, de fusionner sous le régime de la commune nouvelle, il a fallu que la commune de Gernicourt quitte, le , la région Hauts-de-France et le département de l'Aisne.
Liste des communes nouvelles en 2018
En 2018, 37 communes nouvelles ont été créées, regroupant 95 communes.
Plusieurs communes nouvelles intĂšgrent de nouvelle communes dĂ©lĂ©guĂ©es comme ThĂ©nouville, Val-d'Ăpy, Gennes-Val-de-Loire, ĂcouchĂ©-les-VallĂ©es ou Tessy-Bocage
Liste des communes nouvelles en 2019
238 communes nouvelles ont été créées au 1er janvier 2019. Elles regroupent 624 communes anciennes.
Liste des communes nouvelles de 2021 Ă 2026
Localisation des communes nouvelles créées entre 2021 et 2026. |
La tenue d'Ă©lections municipales en 2020 empĂȘche la crĂ©ation de communes nouvelles « lâannĂ©e prĂ©cĂ©dant lâĂ©chĂ©ance normale de renouvellement des assemblĂ©es concernĂ©es », conformĂ©ment Ă l'article 7 de la loi no 90-1103 du 11 dĂ©cembre 1990[64] - [65].
Année | Date | France métropolitaine | DOM | Total | ||
---|---|---|---|---|---|---|
communes nouvelles | communes regroupées | Nb total communes | ||||
34 839 | 129 | 34 968 | ||||
2021 | 2 | 5 | 34 836 | 129 | 34 965 | |
2022 | 9 | 19 | 34 826 | 129 | 34 955 | |
2023 | 8 | 18 | 34 816 | 129 | 34 945 | |
Total | 19 | 42 |
Liste des communes nouvelles en 2021
En 2021, 2 communes nouvelles ont été créées. Elles regroupent 5 communes anciennes.
DĂ©partement | Nb | Commune nouvelle | Anciennes communes | ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral portant crĂ©ation | Date de crĂ©ation | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nom | Code Insee | Chef-lieu | Population 2017[note 6] | Nb | Nom | Déléguées | ||||
Charente | 1 | Mosnac-Saint-Simeux | 16233 | Mosnac | 1 045 | 2 | Mosnac et Saint-Simeux | oui | [66] | |
Mayenne | 1 | Vimartin-sur-Orthe | 53249 | Saint-Pierre-sur-Orthe | 1 121 | 3 | Saint-Martin-de-Connée, Saint-Pierre-sur-Orthe et Vimarcé | oui | [Off. 1] |
Liste des communes nouvelles en 2022
9 communes nouvelles sont créées au 1er janvier 2022. Elles regroupent 19 communes anciennes.
Liste des communes nouvelles en 2023
En date du 18 décembre 2022, au moins 8 communes nouvelles seront créées au 1er janvier 2023. Elles regroupent 18 communes anciennes.
DĂ©partement | Nb | Commune nouvelle | Anciennes communes | ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral portant crĂ©ation | Date de crĂ©ation | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nom | Code Insee | Chef-lieu | Population 2019[note 8] | Nb | Nom | Déléguées | ||||
Ain | 1 | Culoz-Béon | 01138 | Culoz | 3 447 | 2 | Béon et Culoz | oui | 12 décembre 2022[68] | 1er janvier 2023 |
Aisne | 1 | Bernoy-le-Chùteau | 02564 | Noyant-et-Aconin | 888 | 2 | Berzy-le-Sec et Noyant-et-Aconin | oui | 29 septembre 2022[69]14 décembre 2022[70] | |
AriĂšge | 1 | BĂ©zac | 09056 | BĂ©zac | 437 | 2 | BĂ©zac et Saint-Amans | oui | 22 novembre 2022[71] | |
Charente | 1 | Mansle-les-Fontaines | 16206 | Mansle | 2 136 | 2 | Fontclaireau et Mansle | oui | 16 décembre 2022[72] | |
Manche | 1 | Tourneville-sur-Mer | 50272 | Lingreville | 1 670 | 2 | Annoville et Lingreville | oui | 20 septembre 2022[73] | |
Marne | 1 | CĆur-de-la-VallĂ©e | 51457 | Reuil | 656 | 3 | Binson-et-Orquigny, Reuil et Villers-sous-ChĂątillon | oui | 28 septembre 2022[74] | |
SaĂŽne-et-Loire | 1 | Bonnay-Saint-Ythaire | 71042 | Bonnay | 444 | 2 | Bonnay et Saint-Ythaire | oui | 26 juillet 2022[75] | |
Vendée | 1 | Terval | 85289 | La TardiÚre | 2 177 | 3 | Breuil-Barret, La Chapelle-aux-Lys et La TardiÚre | oui | [76] |
Ăvolution future
Des projets de communes nouvelles sont Ă l'Ă©tude et sont susceptibles d'aboutir Ă des arrĂȘtĂ©s de crĂ©ation qui prendront effet au cours des prochaines annĂ©es.
Fiscalité
La commune nouvelle doit procĂ©der Ă l'unification des impĂŽts locaux et des abattements qu'appliquaient les anciennes communes. Cette procĂ©dure d'intĂ©gration fiscale doit ĂȘtre menĂ©e sur douze ans au plus[77]. La commune nouvelle perçoit la somme des dotations d'Ătat dont bĂ©nĂ©ficiaient les anciennes communes.
Les communes nouvelles ne disposent pas d'autres particularités fiscales par rapport aux autres communes, et, notamment, d'aucune incitation financiÚre spécifique, si ce n'est le maintien de la dotation globale de fonctionnement dont bénéficiait l'EPCI transformé en commune nouvelle[78].
Toponymie
Le nom de la commune nouvelle est proposĂ© par les conseils municipaux lors du projet de fusion. Il doit ĂȘtre approuvĂ© par le prĂ©fet qui le mentionne dans lâarrĂȘtĂ© de crĂ©ation. Les rĂšgles de la toponymie officielle des communes et de la graphie s'appliquent ; une circulaire a Ă©tĂ© Ă©mise en 2017 Ă l'attention des prĂ©fets aprĂšs que la Commission nationale de toponymie (CNT) a signalĂ© que, parmi les premiers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux crĂ©ant des communes nouvelles, un grand nombre entĂ©rinaient des noms ne respectant pas les rĂšgles d'Ă©criture en vigueur (erreurs de traits d'union, de majuscule ou d'accentuation)[79].
La possibilité de créer des communes déléguées issues des communes fusionnées, y compris lors de fusions préalables, (loi sur les communes nouvelles d'août 2019) a pour but de conserver la mémoire et le cadre d'appartenance des entités de bases issues des paroisses et d'éviter l'appauvrissement toponymique que pourrait engendrer la diminution du nombre de communes.
De nombreux noms de communes nouvelles mentionnent une référence au pays, au paysage ou à la province d'ancien régime. Ainsi les prépositions « en » et « de » mais aussi « les » et « sur » sont surreprésentées parmi les noms de communes nouvelles. On note également l'assimilation ou l'association fréquente de communes nouvelles à un val, ce qui évite de se référer à l'une des localités constitutives[80].
En janvier 2016, l'Association des maires de France Ă©dite une note Ă propos de la toponymie des communes nouvelles et de leurs voies de circulation[81].
Notes et références
Notes
- Commune intégrée à Auneau-Bleury-Saint-Symphorien en 2016.
- Le tribunal administratif a invalidĂ© lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral concernant Bois-Guillaume et Bihorel. La « commune nouvelle » nâexiste donc plus (jugement du 18 juin 2013).
- Commune agrandie en 2016.
- Devient Chemillé-en-Anjou en 2015.
- Fusionne avec Baugé-en-Anjou en 2016.
- Population légale municipale en vigueur au , millésimée 2017 (Date de référence statistique : ), dans les limites territoriales en vigueur au . La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensées sur le territoire de la commune. Elle ne comprend pas la population comptée à part (dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune).
- Population légale municipale en vigueur au , millésimée 2018 (Date de référence statistique : ), dans les limites territoriales en vigueur au . La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensées sur le territoire de la commune. Elle ne comprend pas la population comptée à part (dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune).
- Population légale municipale en vigueur au , millésimée 2019 (Date de référence statistique : ), dans les limites territoriales en vigueur au . La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensées sur le territoire de la commune. Elle ne comprend pas la population comptée à part (dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune).
ArrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux
- « ArrĂȘtĂ© du 21 dĂ©cembre 2020 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Vimartin-sur-Orthe Ă compter du 1er janvier 2021 », sur PrĂ©fecture de la Mayenne, (consultĂ© le ), p. 14-17
- « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral Ă©tablissant la commune nouvelle de Bazoches-et-Saint-Thibaut »
- « ArrĂȘtĂ© portant crĂ©ation de la commune nouvelle de LigniĂšres-Ambleville », sur PrĂ©fecture de la Charente,
- « ArrĂȘtĂ© portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Montaignac sur Doustre », sur PrĂ©fecture de la CorrĂšze, , p. 101
- « ArrĂȘtĂ© modifiant l'arrĂȘtĂ© portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Montaignac-sur-Doustre », sur PrĂ©fecture de la CorrĂšze, , p. 24
- « ArrĂȘtĂ© portant crĂ©ation de la commune nouvelle Pechs-de-l'EspĂ©rance », sur PrĂ©fecture de la Dordogne, , p. 57
- « ArrĂȘtĂ© (...) portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Pechs-de-l'EspĂ©rance », Journal officiel de la RĂ©publique française,â (lire en ligne)
- « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Cussey-sur-Lison », sur PrĂ©fecture du Doubs (consultĂ© le )
- « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral Ă©tablissant la commune nouvelle de Saint-Jean-de-Galaure »
- « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral rectificatif Ă©tablissant la commune nouvelle de Saint-Jean-de-Galaure »
- [PDF] « ArrĂȘtĂ© du 30 septembre 2021 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Saint-GĂ©rand-Croixanvec », sur PrĂ©fecture du Morbihan.
- « ArrĂȘtĂ© PrĂ©fectoral de la commune nouvelle d'Aiguillon-la-Presqu'Ăle »
Autres références
- Michel Verpeaux, Christine Rimbaud et Franck Waserman, Les collectivités territoriales et la décentralisation, Paris, La documentation française, , 8e éd., 192 p. (ISBN 978-2-11-010011-5), p.125.
- Arnaud Degorre, Stéphane Humbert, « Revenus des ménages et potentiel fiscal des territoires : une lecture intercommunale », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Ătude d'impact du projet de loi de rĂ©forme des collectivitĂ©s territoriales », sur senat.fr, (consultĂ© le ).
- Centraal Bureau voor de Statsistiek, « Bevolking der gemeenten van Nederland op 1 Januari 1950 », page 6.
- Centraal Bureau voor de Statsistiek, « 443 gemeenten in 2007 ».
- Loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale no 99-586 du .
- Cécile Jebeili, « La réforme de l'intercommunalité », sur Pour, (consulté le )
- Nicolas Sarkozy, « Discours de Monsieur le Président de la République - Zénith de Toulon », sur www.sarkozynicolas.com, (consulté le ).
- Loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales.
- Loi du 16 juillet 1971 au Journal Officiel.
- Loi no 2015-292 du , relative à l'amélioration du régime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes.
- Thomas Frinault, « Les communes nouvelles : lâinvitĂ© surprise de la rĂ©forme territoriale », sur Revue française d'administration publique, (consultĂ© le )
- Loi no 2019-809 du visant à adapter l'organisation des communes nouvelles à la diversité des territoires, publiée au JORF no 178 du .
- Association des maires de France et des présidents d'intercommunalités, « Communes nouvelles, une dynamique confortée et d'avenir », sur amf.asso.fr (consulté le ).
- Gabriel Bideau, « Les communes nouvelles françaises (2010-2019) : une rĂ©forme territoriale silencieuse », Annales de gĂ©ographie, vol. 728, no 4,â , p. 57 (ISSN 0003-4010 et 1777-5884, DOI 10.3917/ag.728.0057, lire en ligne, consultĂ© le ).
- Début de l'article L. 2113-2 du Code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- Article L. 2113-2 du Code général des impÎts.
- Article L. 2113-3 du Code général des impÎts.
- « Comment une commune nouvelle choisit son nom », sur ouest-france.fr, .
- Loi n° 2016-1500 du 8 novembre 2016 tendant à permettre le maintien des communes associées, sous forme de communes déléguées, en cas de création d'une commune nouvelle.
- [PDF] « Ătude d'impact du projet de loi de rĂ©forme des collectivitĂ©s territoriales », sur www.legifrance.gouv.fr, (consultĂ© le ), p. 51.
- Article L. 2113-4 du Code général des impÎts.
- Article L. 2113-17 du Code général des collectivités territoriales.
- Article L 2113-10 du Code général des collectivités territoriales.
- Population 2014, publiée le .
- Article L 2113-11 et Article L 2113-13 du Code général des collectivités territoriales.
- Article L 2113-11 du Code général des collectivités territoriales.
- Article L 2113-12 du Code général des collectivités territoriales.
- Article L 2113-14 du Code général des collectivités territoriales.
- Article L. 2511-37 du Code général des collectivités territoriales.
- Article L. 2511-36 du Code général des collectivités territoriales.
- articles L. 2511-16 et art L. 2511-17 du Code général des collectivités territoriales.
- Article L. 2511-19 du Code général des collectivités territoriales.
- Article L. 2511-15 du Code général des collectivités territoriales.
- Article L. 2511-14 du Code général des collectivités territoriales.
- Article L. 2511-12 du Code général des collectivités territoriales.
- Jacques, « La commune et la loi du 16 dĂ©cembre 2010 de rĂ©forme des collectivitĂ©s territoriales », La semaine juridique (JCP) - Ă©dition administrations et collectivitĂ©s territoriales, no 2011,â , p. 23-25 (ISSN 1637-5114).
- Liste et composition des communes nouvelles - 784 communes nouvelles au 06 octobre 2022 regroupant 2561 communes déléguées
- « Tribunal administratif de Rouen, dĂ©libĂ©ration du 18 juin 2013, requĂȘtes n° 1100244, 1102508, 1102626, 1103111, 1103345 » (consultĂ© le ).
- « Décret du 27 février 2013 portant modification des limites territoriales de communes et de cantons du département de la Haute-Marne » (consulté le ).
- « COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DE VITRE DU 27 FEVRIER 2012 » (consulté le ).
- « COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DE VITRE DU 23 MAI 2012 » (consulté le ).
- « Pierre Lenne maire de la nouvelle commune » (consulté le ).
- « ThÚse de doctorat de Philippe Bidet-Emeriau, Le capital politique des agriculteurs entre déclin, résistance et conversion - Le cas de maires agriculteurs dans les Deux-SÚvres, page 206 (note 509) » (consulté le ).
- « Compte-rendu du conseil municipal du 27 juin 2012 » (consulté le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 27 dĂ©cembre 2011 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Bleury-Saint-Symphorien », sur archive.wikiwix.com (consultĂ© le ).
- ArrĂȘtĂ© du 29 aoĂ»t 2011 portant crĂ©ation de commune.
- « Compte-rendu du conseil municipal du 17 avril 2014 » (consulté le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 2 octobre 2012 portant crĂ©ation de commune », sur LĂ©gifrance (consultĂ© le ).
- « Séance du conseil municipal du 28 août 2014 » (consulté le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 9 novembre 2012 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Saint-Bonnet-en-Champsaur », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 30 mars 2012 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de BaugĂ©-en-Anjou », sur PrĂ©fecture de Maine-et-Loire (consultĂ© le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 12 novembre 2012portant crĂ©ation de la commune nouvelle de ChemillĂ©-Melay », sur PrĂ©fecture de Maine-et-Loire (consultĂ© le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 19 novembre 2012 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Clefs-Val d'Anjou », sur PrĂ©fecture de Maine-et-Loire (consultĂ© le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 28 fĂ©vrier 2013 portant crĂ©ation de la commune nouvelle dâEpizon », sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Compte-rendu du conseil municipal du 4 juin 2013 » (consulté le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 12 novembre 2012 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Saint-Germain-Nuelles », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 29 octobre 2012 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Thizy-les-Bourgs », sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 21 novembre 2012 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Beaussais-VitrĂ© » [PDF], sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Elle a créé une des premiÚres communes nouvelles » (consulté le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 14 septembre 2012 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Voulmentin », sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Compte-rendu du conseil municipal du 7 janvier 2013 » (consulté le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 26 dĂ©cembre 2012 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Fontenoy-le-ChĂąteau », sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le ).
- Loi n° 90-1103 du 11 décembre 1990 organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux. : Article 7 (lire en ligne).
- « Communes nouvelles : plus quâun an pour se crĂ©er ou sâĂ©tendre dâici 2020 », sur www.amf.asso.fr (consultĂ© le ).
- « ArrĂȘtĂ© de dissolution du syndicat intercommunal Ă vocation scolaire Mosnac Saint-Simeux », Recueil des actes administratifs de la Charente, PrĂ©fecture de la Charente, nos 16-2020-107,â , p. 51-53 (lire en ligne, consultĂ© le ). « Vu l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du portant crĂ©ation, Ă compter du , de la commune nouvelle Mosnac-Saint-Simeux issue de la fusion des communes de Mosnac et de Saint Simeux ».
- « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral Ă©tablissant la commune nouvelle de Les Monts-Ronds »
- « Recueil des Actes Administratifs Spécial N°01-2022-169 » [PDF]
- « RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS N°02-2022-031 (AISNE) » [PDF]
- « Recueil des Actes Administratifs N°02-2022-073 » [PDF]
- « Recueil des Actes Administratifs N°09-2022-151 » [PDF]
- « Recueil des Actes Administratifs N°16-2022-163 » [PDF]
- « RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS DE LA MANCHE - SEPTEMBRE 2022 » [PDF]
- « Bulletin d'Information et Recueil des Actes Administratifs de la Préfecture de la Marne du 30 septembre 2022 » [PDF]
- « RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS N°71-2022-124 du » [PDF], p. 81
- « Recueil des actes administratifs N°167 - Décembre 2022 (Vendée) » [PDF]
- Article 1638 du Code général des impÎts.
- 2d alinéa de l'article L. 2113-20 III du Code général des collectivités territoriales.
- « Choisir le nom d'une commune nouvelle », sur amf.asso.fr.
- neotopo, « Pour une théorie de la nomination des communes nouvelles en France », sur NEOTOPONYMIE/NEOTOPONYMY (consulté le ).
- Les communes nouvelles et lâadresse â GeneviĂšve Cerf-Casau, Marie-CĂ©cile Georges et VĂ©ronique Picard, association des maires de France et prĂ©sidents d'intercommunalitĂ©, janvier 2016.
Voir aussi
Bibliographie
- Vincent Aubelle, « ConsidĂ©rations financiĂšres autour de la commune nouvelle », ActualitĂ© juridique, collectivitĂ©s territoriales (AJCT),â , p. 198 (ISSN 2110-6649)
- Vincent Aubelle, « La commune nouvelle, repenser l'intercommunalitĂ© ou comment revenir au principe de subsidiaritĂ© », ActualitĂ© juridique, collectivitĂ©s territoriales (AJCT),â , p. 520 (ISSN 2110-6649)
- Gabriel Bideau, « Les communes nouvelles françaises (2010-2019) : une réforme territoriale silencieuse », Annales de géographie 728(4), 2019, p. 57-85.
- Mathilde Boulet, « Les communes nouvelles, remĂšde Ă l'Ă©miettement communal ? », ActualitĂ© juridique, collectivitĂ©s territoriales (AJCT),â , p. 456-460 (ISSN 2110-6649)
- Yves Broussolle, « Fusion de communes. Renforcement des pouvoirs du prĂ©fet », La Gazette des communes,â , p. 50
- BĂ©rengĂšre Denis et Philippe Petit, « Vers un nouveau rĂ©gime des communes nouvelles », Les cahiers juridiques de la Gazette,â , p. 12-14
- Frédéric Giraut, « Pour une théorie de la nomination des communes nouvelles », Blog Néotoponymie, 2020.
- Mounia Idrissi et Laure Deswarte, « CrĂ©er et gouverner une commune nouvelle », La gazette des communes,â , p. 46-47
- Philippe Petit, Anne GardÚre, Guillaume Dumas et BérengÚre Denis, Commune nouvelle : réussir sa fusion, Voiron, Territorial éditions, coll. « L'essentiel », , 88 p. (ISBN 978-2-8186-0911-8)
- Stéphane Ternoise, Les villages doivent disparaßtre ! Communes nouvelles 2015 ou fin de la ruralité, Jean-Luc Petit Editions, , 230 p.
- Simon Rey et Pierre-StĂ©phane Rey, « Comment crĂ©er une commune nouvelle ? », La lettre du cadre territorial,â , p. 68
- Simon Rey et Pierre-StĂ©phane Rey, « Une commune nouvelle, ça fonctionne comment ? », La Lettre du cadre territorial,â
- Simon Rey et Jennifer Riffard, « Communes nouvelles : quelles consĂ©quences pour les fonctionnaires territoriaux ? », La Lettre du cadre territorial,â
- Frédéric Ville (préf. Vanik Berberian, président de l'Association des Maires ruraux de France), Communes nouvelles : Atouts... et dangers (Essai), Nantes, Salientes Editions, coll. « Territoires », , 169 p. (ISBN 978-2-9562784-0-5)
Articles connexes
Liens externes
- Baugé-en-Anjou le , à la suite du regroupement de Baugé, Le Vieil Baugé, Montpollin, Pontigné et Saint Martin d'Arcé
- Enora Ollivier, « Les petites communes françaises incitées à fusionner entre elles », www.lemonde.fr, 27 janvier 2015
- Béatrice Houchard, « La commune nouvelle, une révolution discrÚte », www.lopinion.fr, 4 janvier 2016