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Mardore

Mardore est une commune française déléguée, partie intégrante de la commune nouvelle de Thizy-les-Bourgs depuis le [1], située dans le département du Rhône en région Rhône-Alpes.

Mardore
Mardore
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement RhĂ´ne
Arrondissement Villefranche-sur-SaĂ´ne
Canton Thizy
Commune Thizy-les-Bourgs
Statut Commune déléguée
Code postal 69240
Code commune 69128
DĂ©mographie
Population 518 hab. (2010)
DensitĂ© 38 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 04′ 12″ nord, 4° 20′ 17″ est
Altitude Min. 417 m
Max. 804 m
Superficie 13,47 km2
Historique
Fusion 1er janvier 2013
Commune(s) d'intégration Thizy-les-Bourgs
Localisation
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Mardore

    GĂ©ographie

    L'ancienne commune se situe dans le nord-est du dĂ©partement du RhĂ´ne, Ă  20 km Ă  vol d'oiseau Ă  l'est de Roanne et Ă  52 km au nord-ouest de Lyon

    Schématiquement le territoire municipal de Mardore s'organise autour d'une dépression centrale constituée par le bassin de réception et la vallée du ruisseau Mardoret, qu'encadrent deux alignements de reliefs, l'ensemble étant disposé selon une direction Nord-Est/Sud-Ouest.

    Le Mardoret est un petit cours d'eau de demi-montagne nĂ© vers 750 m d'altitude, coulant Ă  peu près exclusivement Ă  l'intĂ©rieur de la commune de Mardore Ă  laquelle il doit son nom; seules les dernières centaines de mètres de son cours concernent la commune de Pont-Trambouze. Il se jette dans la Trambouze en rive gauche au lieu-dit Pont-Gauthier Ă  400 m d'altitude après avoir parcouru environ 5,5 km. Son bassin versant couvre 10 km2. Il s'agit d'un cours d'eau bien alimentĂ© dont l'Ă©tiage quinquennal est de 10 l/s.

    Le système orographique quant Ă  lui, comprend au nord de la commune une portion d'un gros bourrelet cristallin orientĂ© Est-Ouest qui domine, hors des limites de Mardore, d'un cĂ´tĂ© la vallĂ©e de la Trambouze (vers Cours), et de l'autre, celle du Reins (vers Les Filatures Ă  Saint-Vincent) ; la limite septentrionale de la commune culmine Ă  près de 800 m sous les dĂ´mes boisĂ©s du Replat et du Bois BrĂ»lĂ© et mĂŞme 817 mètres entre les secteurs de la Foret et de l'AchĂ©ron.

    Les hautes collines encadrant la dĂ©pression du Mardoret, au centre de la commune, sont d'altitude inĂ©gale. Au Nord-Ouest les reliefs n'atteignent qu'exceptionnellement les 700 mètres (au-dessus du lieu-dit Le Chalumet) se tenant les plus souvent entre 500 et 600 mètres et s'affaissant finalement au-dessus du confluent Mardoret-Trambouze. L'alignement Sud-Est - Ă  la base duquel s'est Ă©tabli le bourg de Mardore - prĂ©sente dans l'ensemble des Ă©lĂ©vations un peu plus fortes, jusqu'Ă  frĂ´ler les 750 mètres Ă  La Rochonnerie et se maintenant au-dessus de 600 mètres jusqu'Ă  la limite sud de la commune.

    Cette dissymétrie est d'ailleurs conforme à la topographie générale du versant ouest des Monts du Beaujolais (qui comprend le territoire de la commune de Mardore) formée d'un plan incliné (évidemment très disséqué par l'hydrographie) des crêtes des Monts jusqu'à la Loire.

    Echappant au schéma général précédemment défini le secteur nord-ouest de la commune de Mardore s'organise, à l'Est du gros dôme de La Rochonnerie, autour de la haute vallée de la Drioule, un ruisseau qui déroule son cours naissant dans la commune sur km environ de l'Achéron au Pont Gaty, la Drioule ne se constituant vraiment en rivière que plus au sud de La Chapelle-de-Mardore à St-Jean-la-Bussière.

    Le taux de boisement de la commune (505 ha boisés soit 37 % de la surface municipale) est moindre que dans la partie sommitale du haut-Beaujolais (57 % à Thel, 67 % à Ranchal), le massif forestier étant justement plus compact à la périphérie nord où les altitudes sont les plus élevées.

    Histoire

    Conservant des vestiges remontant à la civilisation de La Tène, ainsi qu'à l'époque romaine, le village est cité dans un cartulaire du IXe siècle sous le nom de Mardubrium.

    HĂ©raldique

    Blason de Mardore Blason
    D'azur Ă  trois fasces d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Administration

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2013 En cours Colette Darphin Conseillère départementale
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2013 Colette Darphin

    Population et société

    DĂ©mographie


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en [3] - [Note 1].

    En 2010, la commune comptait 518 habitants.

    Évolution de la population [modifier]
    1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
    2 1192 2392 4152 6762 6002 5042 6172 6182 587
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    2 5642 5711 6981 6051 4451 2911 1651 112863
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    781727733630646640601431405
    1990 1999 2005 2006 2010 - - - -
    447470507505518----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee Ă  partir de 2006[5].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • La foire artisanale de Mardore et son marchĂ© aux bestiaux se dĂ©roulent chaque dernier samedi du mois d'aoĂ»t.
    • La randonnĂ©e du boudin (de 7 Ă  25 km), est organisĂ©e dĂ©but fĂ©vrier dans les monts du Beaujolais souvent enneigĂ©s.
    • La fĂŞte des classes, traditionnelle dans le Beaujolais et le Haut-Beaujolais, a lieu le jeudi de l'Ascension. Les conscrits d'une classe d'âge dĂ©filent dans les rues du village.

    Lieux et monuments

    • Le territoire de Mardore recèle des vestiges datant de la civilisation de La Tène, comme les ponts mĂ©galithiques.
    • De l'Ă©poque gallo-romaine, demeure la voie romaine, conservĂ©e au-dessus du bourg avec un pavage très marquĂ© et bien visible.
    • Le Moyen Ă‚ge a laissĂ© des sites comme la motte fĂ©odale du Bois Durieux, la Terre des Milles, les anciens fiefs de Courcenay et de Chalatoffray, ainsi que la croix Botillon et la route du Sel.
    • L'Ă©poque moderne est reprĂ©sentĂ©e par l'Ă©glise Saint-Laurent, la Madone ou encore la tour Goutte Chavi.
    • La statue de Saint-SĂ©bastien autrefois placĂ©e dans le clos de la madone de Mardore et aujourd'hui visible dans l'Ă©glise Saint-Laurent de Thizy-les-Bourgs a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par Charles Textor, sculpteur lyonnais[6].

    Personnalités liées à la commune

    • Étienne Debiesse, nĂ© en 1839 Ă  Mardore, militant syndicaliste actif lors de la grande grève de 1889 Ă  Bourg-de-Thizy, Thizy et Montagny.
    • Jean Auroux, nĂ© en 1942 Ă  Thizy, fils de Louis Auroux, ancien maire de Mardore. Sous la prĂ©sidence de François Mitterrand, il est ministre du Travail de 1981 Ă  1983, secrĂ©taire d'État chargĂ© de l'Énergie entre 1983 et 1984, secrĂ©taire d'État chargĂ© des Transports entre 1984 et 1985, puis ministre de l'Urbanisme, des Transports et du Logement en 1985 et 1986. Il est aussi prĂ©sident du groupe socialiste Ă  l'AssemblĂ©e nationale de 1990 Ă  1993 et maire de Roanne de 1977 Ă  2001.
    • Jean MoncorgĂ©, dit Jean Gabin (1904-1976), acteur dont la famille Ă©tait implantĂ©e Ă  Mardore depuis au moins le dĂ©but du 17ème siĂ©cle. Son plus lointain ancĂŞtre connu, Pierre de MontcorgĂ© (1622-1694) y Ă©tait Ă©tabli comme marchand. C'est son grand-père, Ferdinand, qui partit de Mardore chercher fortune dans la capitale oĂą il devint chef-paveur de la Ville de Paris, rompant ainsi la continuitĂ©. Le fils de celui-ci, Ă©galement prĂ©nommĂ© Ferdinand, devenu artiste parisien de second plan, avait pris le pseudonyme de Gabin, que reprit et rendit cĂ©lèbre son propre fils, Jean-Alexis-Gabin.
    • Jean-Jacques Behm, champion de France du 400 m haies en 1964, est sĂ©lectionnĂ© la mĂŞme annĂ©e aux Jeux olympiques de Tokyo.
    • Michel Mardore, nĂ© Michel Guinamant (1935-2009), Ă©crivain, critique de cinĂ©ma et cinĂ©aste, qui a pris son pseudonyme en rĂ©fĂ©rence Ă  la commune.

    Article connexe

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « Deux "communes nouvelles" dans le Rhône », sur france3.fr (consulté le ).
    2. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    3. [ Calendrier départemental des recensements], sur le site de l'Insee.
    4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    5. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années .
    6. Musée des beaux-arts (Lyon, France), Portraitistes lyonnais, 1800-1914 : Musée des beaux arts, juin-septembre 1986., Le Musée, [1986] (ISBN 9782901306139, OCLC 15696882, lire en ligne)

    Bibliographie

    • Alain Sarry, « Observations sur un souterrain aux Roches Ă  Mardore », Etudes historiques et archĂ©ologiques (Cours-la-Ville), Cours-la-Ville, Groupe de recherches historiques et archĂ©ologiques, nos 6-1987,‎ , p. 27-31 (ISSN 0181-043X)
    • Alain Sarry, « Une ordonnance du juge de Mardore en 1614 », Chroniques du pays Beaujolais, Villefranche-sur-SaĂ´ne, AcadĂ©mie de Villefranche en Beaujolais, no 15,‎ , p. 57-62 (ISSN 1270-4520)
    • Bastien Dubuis, « Le Bois-Durieux », Bulletin municipal de Mardore, Mardore, Commune de Mardore,‎ , p. 43-45
    • Fabien Pilon, « La fabrication de fausses pièces de 30 deniers dites « mousquetaires » Ă  Mardore (RhĂ´ne) », Cahiers Numismatiques, no 175,‎ , p. 49-57 (ISSN 0008-0373)
    • Bastien Dubuis, « Le faux-monnayeur de Mardore », Bulletin municipal de Mardore, Mardore, Commune de Mardore,‎ , p. 31

    Liens externes

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