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Baugé-en-Anjou

Baugé-en-Anjou est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Baugé-en-Anjou
Baugé-en-Anjou
La fontaine du Roi René.
Image illustrative de l’article BaugĂ©-en-Anjou
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Maine-et-Loire
Arrondissement Saumur
Intercommunalité Communauté de communes Baugeois Vallée
(siĂšge)
Maire
Mandat
Philippe Chalopin
2020-2026
Code postal 49150
Code commune 49018
DĂ©mographie
Population
municipale
11 735 hab. (2020)
DensitĂ© 44 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 32â€Č 31″ nord, 0° 06â€Č 11″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 104 m
Superficie 268,16 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Baugé-en-Anjou
(ville isolée)
Aire d'attraction Baugé-en-Anjou
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Beaufort-en-Anjou
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Baugé-en-Anjou
Liens
Site web Baugé-en-Anjou

    Cette commune nouvelle est née le du regroupement des cinq anciennes communes de Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé et Le Vieil-Baugé, qui deviennent des communes déléguées. Son chef-lieu est fixé à Baugé[1].

    Le , ce regroupement est Ă©tendu aux neuf autres communes de l'ancienne communautĂ© de communes du canton de BaugĂ© (dont une ancienne commune nouvelle comptant deux communes dĂ©lĂ©guĂ©es). La commune nouvelle compte alors 15 communes dĂ©lĂ©guĂ©es[2] : BaugĂ©, BocĂ©, ChartrenĂ©, ChevirĂ©-le-Rouge, Clefs, Cuon, ÉchemirĂ©, FougerĂ©, Le GuĂ©deniau, Montpollin, PontignĂ©, Saint-Martin-d'ArcĂ©, Saint-Quentin-lĂšs-Beaurepaire, Vaulandry, Le Vieil-BaugĂ©.

    GĂ©ographie

    Elle se situe dans la partie orientale du département de Maine-et-Loire (Baugeois).

    Localisation

    Commune angevine du Baugeois, BaugĂ©-en-Anjou se situe dans l'ouest de la France, dans la partie nord-est du dĂ©partement de Maine-et-Loire[3]. Elle se trouve Ă  35 km d'Angers, Ă  32 de Saumur, Ă  55 du Mans, Ă  62 de Tours et Ă  233 km de Paris[4].

    Par rapport Ă  BaugĂ©, Le Vieil-BaugĂ© se trouve Ă  1,7 km au sud-ouest, Saint-Martin-d'ArcĂ© Ă  2,4 km au nord-est, PontignĂ© Ă  4,85 km Ă  l'est et Montpollin Ă  4,8 km au nord[4] - [3].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Son territoire a une superficie de plus de 268 km2 (26 825 hectares)[6] et son altitude varie de 27 (Le Vieil-BaugĂ©) Ă  103 mĂštres (Montpollin)[7].

    SituĂ© sur le Bassin parisien[8], le territoire de BaugĂ©-en-Anjou se trouve sur un plateau ondulĂ©, oĂč alternent buttes et Ă©troites vallĂ©es. Son sous-sol se compose d'alluvions anciennes et modernes, et au nord s'Ă©tend un banc de terrain sĂ©nonien (sable et grĂšs)[9]. Sur le territoire de Saint-Martin-d'ArcĂ©, on trouve de hauts coteaux dĂ©coupĂ©s par des vallĂ©es profondes, avec une gĂ©ologie composĂ©e de grĂšs tertiaire et de calcaire[10].

    La ville de Baugé se situe dans une vallée, sur les bords du Couasnon[11].

    Hydrographie

    Ce territoire rural est traversé par la riviÚre du Couasnon, dont le paysage se compose d'un vallon et de bois, ainsi que par la riviÚre l'Altrée[3].

    Végétation

    BaugĂ©-en-Anjou se situe Ă  l’orĂ©e de la forĂȘt de Chandelais. Cette forĂȘt domaniale de 800 hectares est composĂ©e de chĂȘnes et de hĂȘtres.

    Située sur l'unité du plateau du Baugeois[12], son territoire comporte plusieurs protections[13] :

    Climat

    Le climat angevin est tempéré, de type océanique dégradé. Il est particuliÚrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés. Le climat du Baugeois est plus continental : plus sec et chaud l'été[18].

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressortit au mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 646 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « MarcĂ© », sur la commune de MarcĂ©, mise en service en 1999[25] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 703,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le dĂ©partement de la Sarthe, mise en service en 1944 et Ă  56 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă  12 °C pour 1981-2010[30], puis Ă  12,5 °C pour 1991-2020[31].

    Aux alentours

    Par rapport Ă  BaugĂ©-en-Anjou, le chef-lieu, les communes les plus proches sont BocĂ© (km), ÉchemirĂ© (km), ChartrenĂ© (km), Le GuĂ©deniau (km), Cuon (km), Vaulandry (km), ChevirĂ©-le-Rouge (km), Sermaise (km), Lasse (km) et La Lande-Chasles (km)[4].

    Le pays baugeois

    Le Baugeois[Note 5] est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Elle est délimitée au Sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'Ouest par la vallée de la Sarthe[32]. Baugé en est la capitale historique.

    Outre la Sarthe, le Loir et l'Authion, le pays Baugeois est traversé par le Couasnon et son affluent l'Altrée. Cette riviÚre prend sa source sur la commune d'Auverse, pour se jeter dans l'Authion à Beaufort-en-Vallée et à Mazé. On trouve également dans la région les cours d'eau de la Marconne et du Lathan[33].

    La rĂ©gion du Baugeois est la plus boisĂ©e du dĂ©partement. Elle est constituĂ©e de deux forĂȘts domaniales (Chandelais et Monnaie) et de nombreuses forĂȘts de chĂȘnes, de chĂątaigniers, de pins et de peupliers. Les Ă©tendues gagnĂ©es sur la forĂȘt ont laissĂ© place Ă  des landes[13].

    Son relief est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires, caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires[18].

    Urbanisme

    Typologie

    BaugĂ©-en-Anjou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [34] - [35] - [36]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BaugĂ©-en-Anjou, une unitĂ© urbaine monocommunale[37] de 11 735 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[38] - [39].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de BaugĂ©-en-Anjou, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[40] - [41].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellogaecum à l'époque mérovingienne, Balgiacum [castrum] 1035-1060 ; [Ermenbertus de] Balgi en 1060 ; Baugeium en 1100 ; Baugé en 1575, bien qu'on trouve aussi parfois dans des écrits l'orthographe Beaugé[42] - [43] ; Baugé en 1793[44].

    Le dĂ©terminant complĂ©mentaire en-Anjou est un ajout rĂ©cent. Le nom de la commune nouvelle a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© par l'ensemble des conseillers, faisant apparaĂźtre les noms de BaugĂ© et d’Anjou, caractĂ©risant le territoire et bĂ©nĂ©ficiant d’une notoriĂ©tĂ©.

    Il s’agit d'une formation toponymique en -(i)acum, suffixe gaulois localisant et marquant la propriĂ©tĂ©[42]. La finale -Ă© reprĂ©sente son Ă©volution la plus courante dans l'ouest de la France, alors qu'ailleurs dans la partie nord du pays, la terminaison -y est la plus frĂ©quente. Le premier Ă©lĂ©ment Baug(i)- reprĂ©sente un anthroponyme[42]. Albert Dauzat propose le nom d'homme latin Balbius que l'on retrouve dans les formations homonymes Baugy (Oise, Baugiacus 1263); Baugy (Cher, Balgiacus 856); BĂągĂ©-la-Ville (Ain, [in villa] Balgiaco 1004 - 1019)[42].

    Remarque : le mot bauge n'est pas attesté en français avant le XVe siÚcle au sens de « hutte en torchis », puis « cabane, abri de certains animaux »[45]. En maçonnerie, il désigne un mortier de terre grasse et de paille dont on enduit les murs extérieurs des habitations, c'est-à-dire un torchis[45]. Le sens péjoratif de « gßte fangeux de certains animaux » est tardif[45].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Un site mégalithique est présent sur Baugé, témoin des premiÚres occupations humaines de ce territoire. Il s'agit du dolmen de La Pierre-Couverte. Il est formé d'une chambre unique, précédée d'un vestibule, et ses deux tables s'appuient sur cinq supports[46].

    Présence de vestiges d'une occupation préhistorique, on a retrouvé à Pontigné vingt-deux haches en pierre polie, deux menhirs (détruits) et un dolmen (de Pierre-Couverte)[47], à Saint-Martin-d'Arcé, dix haches en pierre polie et un menhir (Pierrefrite)[10], et au Vieil-Baugé, une hache en pierre polie[48].

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge,

    • le centre primitif de BaugĂ© se situe au Vieil-BaugĂ© ;
    • Ă  Montplollin, la villa est donnĂ©e Ă  Notre-Dame de Saintes en 1047 par Geoffroy II d'Anjou, dit Geoffroy Martel, et la comtesse AgnĂšs, l’abbesse de Notre-Dame de Saintes Ă©tant dĂšs lors dame de la seigneurie[49] ;
    • la seigneurie de PontignĂ© dĂ©pend de la terre de Bareille en Chalonnes-sous-le-Lude, appartenant aux seigneurs du Lude[47] ;
    • Ă  Saint-Martin-d'ArcĂ©, il apparait une Ă©glise dĂšs le milieu du XIe siĂšcle, appartenant au seigneur de DoussĂ©[10] ;
    • le fief du Vieil-BaugĂ© appartient Ă  Hugues de Beaupreau, qui fait don aux religieux de Saint-Serge d'Angers de l'Ă©glise Saint-Symphorien[48].

    Jusqu'au XIe siÚcle, Baugé se confond avec le Vieil-Baugé, riche alors de deux églises avec prieuré[Note 8]. Foulques Nerra déplace le centre de la viguerie sur un emplacement qui domine le val du Couesnon, et créé une motte féodale avec chùteau-fort et église, autour desquels se constitua une nouvelle ville, Baugé (1015-1025)[11].

    En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait alors partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spĂ©ciaux (ou greniers Ă  sel), dont celui de BaugĂ©.

    De la moitié du XIVe à celle du XVe siÚcle, la guerre de Cent Ans n'épargne pas la région. En 1421 une armée française, principalement composée d'alliés écossais, remporte la bataille de Baugé contre une armée anglaise.

    De la motte fĂ©odale initiale de BaugĂ© il ne reste rien. Un nouveau chĂąteau est Ă©difiĂ© Ă  son emplacement actuel par les PlantagenĂȘt. IncendiĂ© Ă  plusieurs reprises, en 1451 le roi RenĂ© le fait reconstruire, en faisant consolider puis restaurer les ruines.

    Le roi RenĂ© fait de ce chĂąteau sa rĂ©sidence de chasse et y vient rĂ©guliĂšrement. SĂ©duit par l'abondance et la richesse des forĂȘts baugeoises, il y sĂ©journe pour pratiquer la chasse[50]. Vouant une dĂ©votion particuliĂšre Ă  la croix de BaugĂ©, il l'adopte en son blason et en fait le symbole de l'Anjou[46].

    Ancien RĂ©gime

    Carte de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de BaugĂ© en Anjou au XVIIIe siĂšcle.
    Carte de la sénéchaussée de Baugé en Anjou au XVIIIe siÚcle.

    L'autorisation de clore la ville de Baugé est accordée en 1539 (ville close de l'Anjou). Le mur et les tours sont édifiés dans les années suivantes[51].

    Durant les guerres de religion, Baugé s'oppose au pouvoir royal. Henri IV devenu souverain, une grande partie de la province d'Anjou, hormis Angers et Saumur, refuse de reconnaßtre ce roi huguenot. Les ligueurs de Segré, Baugé, Beaupréau et Chalonnes refusent de se rallier au roi. En 1593, le roi s'étant converti au catholicisme, la paix revient[52].

    En 1685 la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes a des rĂ©percussions en Anjou, surtout Ă  BaugĂ© et Ă  Saumur oĂč les protestants sont fortement implantĂ©s.

    Sous l'Ancien RĂ©gime, BaugĂ© est Ă  la tĂȘte d'une importante sĂ©nĂ©chaussĂ©e de l'Anjou, dĂ©pendante de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e principale d'Angers. Jusqu'au XVIe siĂšcle, cette juridiction couvrira un territoire allant jusqu'Ă  ChĂąteau-la-ValliĂšre (Indre-et-Loire) Ă  l'est et Le Lude (Sarthe) au nord.

    Époque contemporaine

    AprÚs la Révolution éclate une insurrection royaliste et en 1793 celle de la guerre de Vendée. Tout l'Anjou sera concerné par ces événements.

    À la rĂ©organisation administrative qui suit la RĂ©volution, les communes qui constituent aujourd'hui BaugĂ©-en-Anjou sont rattachĂ©es au canton de BaugĂ© et au district de BaugĂ©, puis en 1800 Ă  l'arrondissement de BaugĂ©, et Ă  sa disparition en 1926 Ă  l'arrondissement de Saumur[44] - [53] - [54] - [55] - [56].

    Au XVIIIe siÚcle, le marquis de Turbilly réalise des expériences de défrichement, améliore les prairies et l'élevage des moutons[52].

    Au XIXe siĂšcle se dĂ©roule chaque annĂ©e dans le Baugeois des comices cantonaux particuliĂšrement dynamiques, que ce soit sur le canton de BaugĂ©, celui de Seiches, de Durtal ou encore celui de Noyant. À l'Ă©poque, c'est l'occasion de dĂ©monstrations, notamment pour les outils de travail du sol[57].

    À la fin du XIXe siĂšcle, la ligne de chemin de fer du Petit Anjou est construite, dont la ligne Angers-Noyant passait par BaugĂ©, PontignĂ© et Lasse.

    Commune nouvelle de Baugé-en-Anjou

    LancĂ© en [58], le projet de crĂ©ation d'une commune nouvelle est approuvĂ© par les conseils municipaux des cinq communes concernĂ©es le [59]. L'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du crĂ©e officiellement la commune nouvelle de « BaugĂ©-en-Anjou », qui prend effet le [1]. À cette mĂȘme date d'autres communes du dĂ©partement voient Ă©galement le jour, Clefs-Val d'Anjou dans le Baugeois et ChemillĂ©-Melay dans les Mauges[58].

    En , la seconde rencontre des communes nouvelles se déroule à Baugé-en-Anjou[60].

    En 2014, un nouveau projet de fusion se dessine, les municipalitĂ©s de l'ancienne communautĂ© de communes du canton de BaugĂ© envisageant de se rĂ©unir en une seule commune. Le , le conseil communautaire se prononce en faveur du projet de commune nouvelle constituĂ©e de quinze communes dĂ©lĂ©guĂ©es : les cinq communes dĂ©lĂ©guĂ©es (BaugĂ©, Montpollin, PontignĂ©, Saint-Martin-d'ArcĂ© et Le Vieil-BaugĂ©) de l'ancienne commune nouvelle de BaugĂ©-en-Anjou, les deux communes dĂ©lĂ©guĂ©es (Clefs et Vaulandry) de l'ancienne commune nouvelle de Clefs-Val d'Anjou et huit autres communes devenant communes dĂ©lĂ©guĂ©es (BocĂ©, ChartrenĂ©, ChevirĂ©-le-Rouge, Cuon, ÉchemirĂ©, FougerĂ©, Le GuĂ©deniau et Saint-Quentin-lĂšs-Beaurepaire)[61]. Le , l'ensemble des conseils municipaux votent en faveur de la crĂ©ation de la commune nouvelle[62]. L'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral est signĂ© le et porte sur la crĂ©ation au de la commune nouvelle de BaugĂ©-en-Anjou (homonyme), groupant les dix anciennes communes et supprimant l'ancienne communautĂ© de communes[2].

    Incendie

    Le , un incendie s’est dĂ©clenchĂ© dans la forĂȘt de Pugle, situĂ©e Ă  Clefs-Val d’Anjou, commune dĂ©lĂ©guĂ©e. Des munitions d’un ancien camp militaire explosent, sans faire de victimes. En fin d’aprĂšs-midi, 170 hectares sont brĂ»lĂ©s, nĂ©cessitant l’évacuation de 17 personnes. A 21 h, 170 pompiers Ă©taient mobilisĂ©s, sans parvenir Ă  maĂźtriser encore le sinistre[63]. Le lendemain, deux avions porteur d’eau multiplient les rotations et 600 hectares sont brĂ»lĂ©s, 500 autres sont menacĂ©s mobilisant 400 pompiers[64] .

    Politique et administration

    Administration municipale

    En , une pĂ©riode de transition s'ouvre pour la commune nouvelle jusqu'aux Ă©lections municipales de . ConformĂ©ment Ă  l'arrĂȘtĂ© de crĂ©ation, la commune est administrĂ©e durant cette pĂ©riode par un conseil municipal formĂ© de 58 Ă©lus, 27 membres du prĂ©cĂ©dent conseil de BaugĂ©, 4 de celui de Montpollin, 4 de celui de PontignĂ©, 8 de celui de Saint-Martin-d'ArcĂ© et 15 du prĂ©cĂ©dent conseil du Vieil-BaugĂ©[1].

    Le , le premier maire de la commune de Baugé-en-Anjou est élu[65].

    AprĂšs les Ă©lections de , le conseil municipal comprend 29 conseillers municipaux.

    L'administration de la commune nouvelle relÚve de la compétence du maire de Baugé-en-Anjou et de son conseil. Il n'existe qu'un seul budget et l'ensemble du personnel est sous la responsabilité du maire de la commune nouvelle. La commune déléguée peut bénéficier d'une dotation de fonctionnement ou d'animation.

    Les anciennes communes, dites communes historiques, sont administrées par un maire délégué désigné par le conseil municipal de Baugé-en-Anjou. Pour faciliter la gestion au quotidien, le maire délégué est assisté d'un conseil communal consultatif désigné par le conseil municipal. Le maire délégué est officier d'état civil et de police judiciaire, il est chargé de la gestion des équipements de proximité.

    AprÚs la fusion de 2016, une nouvelle période de transition s'ouvre avec un conseil municipal de 143 conseillers, en fonction jusqu'aux élections municipales de 2020.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    3 janvier 2013 En cours
    (au 24 mai 2020)
    Philippe Chalopin[65] - [66] - [67] - [68] - [69] DVD Avocat
    Conseiller général (2011-2015)
    Conseiller départemental (depuis 2015)
    Président de la communauté de communes Baugeois Vallée (depuis 2017)

    Communes déléguées

    La commune de Baugé-en-Anjou est constituée de quinze communes déléguées[2].

    Intercommunalité

    Les anciennes communes Ă©taient prĂ©cĂ©demment intĂ©grĂ©es Ă  la communautĂ© de communes du canton de BaugĂ©. CrĂ©Ă©e en 1994[70], cette structure intercommunale regroupait en 2015 les dix communes du canton : les anciennes communes nouvelles de BaugĂ©-en-Anjou (qui y avait adhĂ©rĂ© dĂšs sa crĂ©ation initiale en 2013 en lieu et place des cinq anciennes communes devenues communes dĂ©lĂ©guĂ©es) et de Clefs-Val d'Anjou (qui y avait adhĂ©rĂ© dĂšs sa crĂ©ation en 2013 en lieu et place de deux anciennes communes devenues communes dĂ©lĂ©guĂ©es), ainsi que les huit anciennes communes de BocĂ©, ChartrenĂ©, ChevirĂ©-le-Rouge, Cuon, ÉchemirĂ©, FougerĂ©, Le GuĂ©deniau et Saint-Quentin-lĂšs-Beaurepaire[71]. Elle avait pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidaritĂ©, en vue de l’élaboration d’un projet commun de dĂ©veloppement et d’amĂ©nagement de l’espace[72].

    Cette communauté de communes était membre du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou (SMPVA), structure administrative d'aménagement du territoire qui regroupe six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, canton de Baugé, canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué et Portes-de-l'Anjou[73].

    La crĂ©ation de la commune nouvelle, le , a emportĂ© suppression de la communautĂ© de communes du canton de BaugĂ©. La commune nouvelle, dont toutes les compĂ©tences ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es Ă  la commune nouvelle, est alors devenue membre direct du syndicat mixte Pays des VallĂ©es d'Anjou en lieu et place de l'ancienne communautĂ© de communes dont la commune nouvelle faisait partie de 2013 Ă  2015. De mĂȘme, la commune nouvelle est devenue membre direct des autres EPCI sans fiscalitĂ© propre (syndicats) dont faisait partie l'ancienne communautĂ© de communes. Les autres syndicats dont les membres comprenaient uniquement certaines anciennes communes devenues communes dĂ©lĂ©guĂ©es dans la commune nouvelle ont Ă©galement Ă©tĂ© dissous, leurs compĂ©tences transfĂ©rĂ©es Ă  la commune nouvelle.

    À partir de cette date, la commune nouvelle ne fait plus partie d'aucun EPCI Ă  fiscalitĂ© propre, elle continue cependant Ă  bĂ©nĂ©ficier jusqu'Ă  leur terme les avantages dont disposaient l'ancienne communautĂ© de communes en termes de dotations publiques par l'État. Elle devient libre d'adhĂ©rer si elle le souhaite Ă  un autre EPCI Ă  fiscalitĂ© propre.

    Le SDCI de Maine-et-Loire[74], approuvé le par la commission départementale de coopération intercommunale, envisage la création d'une nouvelle intercommunalité réunissant Baugé-en-Anjou et les communautés de communes de Beaufort-en-Anjou et du canton de Noyant à partir du . Ce projet se concrétise par la création, ce , de la communauté de communes Baugeois-Vallée dont Baugé-en-Anjou est le siÚge.

    Autres organismes de coopération

    La commune est Ă©galement membre du :

    • conseil de dĂ©veloppement du Pays des VallĂ©es d'Anjou (CDPVA) ;
    • syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de l'agglomĂ©ration baugeoise ;
    • syndicat mixte intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des dĂ©chets de l’Est Anjou (SIVERT), situĂ© Ă  Lasse ;
    • syndicat intercommunal pour l'amĂ©nagement du Couasnon (SIAC).

    D'autre part, les musées de Baugé, Beaufort-en-Vallée et Parçay-les-Pins se sont associés et fonctionnent en réseau depuis 2001 au sein d'un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU).

    Autres circonscriptions

    Jusqu'en 2014, BaugĂ©, puis BaugĂ©-en-Anjou, est chef-lieu du canton de BaugĂ©, et fait partie de l'arrondissement de Saumur[75]. Ce canton compte alors les dix mĂȘmes communes que celles de la communautĂ© de communes. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le dĂ©partement ; circonscriptions Ă©lectorales servant Ă  l'Ă©lection des conseillers gĂ©nĂ©raux, membres du conseil gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement. Dans le cadre de la rĂ©forme territoriale, un nouveau dĂ©coupage territorial pour le dĂ©partement de Maine-et-Loire est dĂ©fini par le dĂ©cret du . La commune est alors rattachĂ©e au canton de Beaufort-en-VallĂ©e, avec une entrĂ©e en vigueur au renouvellement des assemblĂ©es dĂ©partementales de 2015[76].

    Baugé-en-Anjou fait partie de la troisiÚme circonscription législative de Maine-et-Loire.

    Jumelages et partenariats

    Avant la création de la nouvelle commune, la ville de Baugé (contrairement aux quatre autres communes) était déjà jumelée avec deux villes étrangÚres :

    Instances judiciaires

    Baugé-en-Anjou est située dans le ressort du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes qui siÚgent à Saumur. Elle dépend d'Angers pour le tribunal de grande instance, la cour d'appel, le tribunal pour enfants et le tribunal de commerce. Enfin, elle relÚve du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel qui se situent à Nantes[77].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2020, la commune comptait 11 735 habitants[Note 9], en diminution de 1,06 % par rapport Ă  2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    2016 2020
    11 86811 735
    (Sources : Insee Ă  partir de 2014[78].)

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est plus ĂągĂ©e que celle du dĂ©partement. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  33,0 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 30,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,6 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 5 723 hommes pour 6 079 femmes, soit un taux de 51,51 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,37 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[79]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,7
    10,1
    75-89 ans
    11,7
    16,6
    60-74 ans
    18,0
    20,2
    45-59 ans
    19,0
    17,5
    30-44 ans
    17,0
    13,6
    15-29 ans
    13,2
    20,9
    0-14 ans
    18,4
    Pyramide des ùges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[80]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2
    6,9
    75-89 ans
    9,5
    15,5
    60-74 ans
    16,3
    19,4
    45-59 ans
    18,8
    18,6
    30-44 ans
    17,7
    18,6
    15-29 ans
    17,5
    20,2
    0-14 ans
    18,2

    Économie

    Tissu Ă©conomique

    Sur 355 établissements présents sur l'ensemble de ce territoire à fin 2019, 13,5 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 8,4 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 51 % de celui du commerce, transports et services divers et 15,5 % du secteur de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale[81].

    Activité économique de la région

    Ville la plus importante du Baugeois, BaugĂ©-en-Anjou se trouve au cƓur de l'activitĂ© Ă©conomique intercommunale. On y trouve notamment une zone d'activitĂ©, la Z.A. Anjou Actiparc Sainte-Catherine[82].

    Sur le territoire de la communauté de communes Baugeois Vallée, sur 943 établissements présents à fin 2019, 15,6 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 8,4 % sur le département), 9,5 % du secteur de l'industrie, 10,4 % du secteur de la construction, 49,8 % de celui du commerce, transports et services divers et 14,6 % du secteur de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale[83].
    Seuls 17,7 % des établissements comptent plus de 10 salariés, pour 21,2 % sur le département[83].

    Le tourisme se développe sur la région, les sites à visiter y étant nombreux : chùteau de Baugé, l'apothicairerie de Baugé, centres villes dont celui de Baugé, églises dont celles de Chartrené ou de Pontigné, clochers tors de Fougeré, Le Vieil-Baugé et Pontigné, prieurés dont celui du Guédeniau, manoirs dont celui du Vieil-Baugé, musées dont ceux de Baugé et Cheviré, etc.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques sur Baugé

    Photographie du chùteau de Baugé.
    Le chùteau de Baugé.

    La commune de Baugé comporte plus de cent quarante monuments inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel[51], dont onze monuments historiques, un site protégé et une zone de protection du patrimoine urbain[84].

    • ChĂąteau de BaugĂ©, du XVe siĂšcle, oratoire bibliothĂšque tourelle escalier Ă©lĂ©vation toiture dĂ©cor, Monument historique classĂ© en 1961 par arrĂȘtĂ©.
    • Ancien couvent des BĂ©nĂ©dictines, du XVIIe siĂšcle, couvent crĂ©Ă© pour l'Ă©ducation des jeunes filles de la ville puis amĂ©nagĂ© en sous-prĂ©fecture au dĂ©but du XIXe siĂšcle, Monument historique inscrit en 1997 par arrĂȘtĂ©.
    • Église Saint-Pierre et Saint-Laurent, des XVIe, XVIIe et XVIIIe siĂšcles, bĂątie de 1593 Ă  1599, clocher de 1630 Ă  1638, Monument historique classĂ© en 1979 par arrĂȘtĂ©.
    • HĂŽtel Les CĂšdres, du XIXe siĂšcle, jardin terrasse bureau portail pavillon cheminĂ©e salon Ă©lĂ©vation toiture dĂ©cor, Monument historique inscrit et classĂ© en 1984 par arrĂȘtĂ©.
    • HĂŽtel-Dieu, des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, Monument historique inscrit en 1990 et classĂ© en 1993.
    • HĂŽtel Mabille-DuchĂȘne, hĂŽtel particulier des XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siĂšcles, cour jardin communs puits four Ă  pain, Monument historique inscrit en 1992 par arrĂȘtĂ©.
    • HĂŽtel Maillard, des XVIe et XVIIe siĂšcles, logis escalier, Monument historique inscrit en 1995 par arrĂȘtĂ©.
    • HĂŽtel particulier, du XVIIe siĂšcle, maison communs orangerie jardin porche, Monument historique inscrit en 1991 par arrĂȘtĂ©.
    • Palais de justice, du XIXe siĂšcle, clĂŽture grille, Monument historique inscrit en 1986 par arrĂȘtĂ©.
    • Site urbain, centre ville de BaugĂ©, Site protĂ©gĂ© inscrit en 1972 par arrĂȘtĂ©.
    • Zone de protection du patrimoine architectural et urbain, Protection inscrite en 2006.

    Monuments historiques sur Montpollin

    La commune de Montpollin comporte plusieurs inscriptions Ă  l'inventaire du patrimoine[85], dont un monument historique[86].

    Photographie du clocher de l'église du Vieil-Baugé.
    Clocher de l'église du Vieil-Baugé.

    Monuments historiques sur Pontigné

    La commune de Pontigné comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[87], dont deux monuments historiques[88].

    Monuments historiques sur Saint-Martin-d'Arcé

    La commune de Saint-Martin-d'Arcé comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[89], dont un monument historique[90].

    • ChĂąteau de SancĂ©, des XVIe, XVIIe et XVIIIe siĂšcles, Monument historique classĂ© en 1964 pour le vestibule, le grand salon, l'office et l'escalier, et Monument historique inscrit la mĂȘme annĂ©e pour les façades et toitures du bĂątiment d'habitation.

    Monuments historiques sur Le Vieil-Baugé

    La commune du Vieil-Baugé comporte plusieurs monuments inscrits au Patrimoine[91], dont trois monuments historiques[92] :

    Autres monuments

    Équipements culturels

    Maison culturelle de l'espéranto : le chùteau de Grésillon héberge la Maison culturelle de l'espéranto depuis 1951[93].

    Personnalités liées à Baugé-en-Anjou

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • CĂ©lestin Port, Dictionnaire historique, gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e Ă©d. (BNF 33141105).
    • CĂ©lestin Port, Dictionnaire historique, gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e Ă©d. (BNF 34649310).
    • CĂ©lestin Port, Dictionnaire historique, gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e Ă©d., 545 p. (ISBN 2-85672-008-0).
    • CĂ©lestin Port, Dictionnaire historique, gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e Ă©d. (BNF 35857376).
    • Jean Renard, BaugĂ©, jadis et naguĂšre - Les pierres et les hommes, Éd. HĂ©rault, 1998.
    • Jean Renard, Vin de lune et pain de misĂšre, la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de BaugĂ© sous l'ancien rĂ©gime, Imprimerie de l’UniversitĂ© Catholique de l'Ouest, 1982.
    • Jean Renard, Quand les lys triomphants brisent les lĂ©opards , d'Azincourt Ă  Castillon, la lente reconquĂȘte du royaume, 1415-1453, imprimerie Lemercier,1993.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[21].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Baugeois(e) : adjectif relatif à Baugé ou à ses habitants, ou relatif à la région autour de Baugé, le Baugeois (voir Baugeois).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Prieuré, voir sur Wiktionnaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. PrĂ©fecture de Maine-et-Loire, ArrĂȘtĂ© no 2012090-0002 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de BaugĂ© en Anjou, du (JORF no 0133 du page 9778 texte no 8).
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    5. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    6. IGN, RĂ©pertoire GĂ©ographique des Communes (superficies RGC 2011), compilation des communes regroupĂ©es, consultĂ© le — DonnĂ©es consultables sur WikiAnjou.
    7. IGN, RĂ©pertoire GĂ©ographique des Communes (altitudes RGC 2011), compilation des communes regroupĂ©es, consultĂ© le — DonnĂ©es consultables sur WikiAnjou.
    8. La riviĂšre la Sarthe marque la ligne de partage entre le Massif armoricain et le Bassin parisien, comme Ă  la hauteur de Briollay.
    9. Célestin Port 1965, p. 246-260 (Baugé).
    10. Célestin Port 1996, p. 170-172 (Saint-Martin-d'Arcé).
    11. CĂ©lestin Port, Dictionnaire historique gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), Angers, P. LachĂšse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re Ă©d., p. 223-229 — selon ses travaux faits au XIXe siĂšcle sur les archives anciennes.
    12. DĂ©partement de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 58.
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    45. Dictionnaire historique de la langue française sous la direction d’Alain Rey, Marianne Tomi, Tristan HordĂ© et Chantal Tanet, Ă©ditions Dictionnaires Le Robert, volume I, 2012, p. 334b.
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    64. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/bauge-en-anjou-49150/maine-et-loire-tragique-et-historique-l-incendie-de-bauge-a-detruit-700-ha-et-progresse-encore-087c670a-180d-11ed-92be-d940840fee51
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