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Mauges

Les Mauges sont une région naturelle et historique, correspondant au sud-ouest de l'actuel département de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou.

Historiquement ses principales villes sont Cholet et Beaupréau. À la suite de la vague de créations de communes nouvelles de 2015 et 2016, une grande partie des communes des Mauges s'associent pour former Beaupréau-en-Mauges, Chemillé-en-Anjou, Mauges-sur-Loire, Montrevault-sur-Èvre, Orée d'Anjou, Sèvremoine et Lys-Haut-Layon.

Les mémoires et le patrimoine local des Mauges ont été marqués par le soulèvement vendéen et la répression qui s'est ensuivie, à partir de 1793.

Géographie

Situation et limites

En tant que région naturelle[1], les Mauges sont situées à l'extrême sud-est du Massif armoricain. Elles sont délimitées au nord par la Loire, à l'est par le Layon[2] - [3] - [4], à l'ouest par la Sèvre Nantaise et par la Moine[5].

La limite sud, bien que plus floue, s'étend jusqu'au Choletais[6]. En cette partie, la campagne se confondant avec celle de la Vendée proche, les limites sont moins nettes, d'où le nom parfois donné aux Mauges de « Vendée angevine »[2] - [7] - [8].

Relief et géologie

L'Anjou méridional se compose à l'Est de terrains secondaires et tertiaires (Saumurois) et à l'Ouest de terrains primaires (Mauges). Dans ces derniers, on trouve un pays de bocage sur des terrains anciens, composés de schistes et de granites[3]. La morphologie des Mauges se présente sous la forme d'un plateau se relevant légèrement au Sud.

Ce paysage de bocages sillonné de vallées encaissées, en particulier celles de l'Èvre et de la Sèvre nantaise, culmine à la colline de la Trottière et ses 216 m, La Tourlandry étant le plus haut village des Mauges et de Maine-et-Loire[9].

Hydrographie

Les Mauges sont traversées du sud au nord par l'Èvre. Taillant son parcours dans le plateau des Mauges, l'Èvre est une rivière sauvage et sinueuse qui glisse vers la Loire à travers le bocage. « Elle était là, elle fut pour moi tout de suite avec son odeur terreuse de vase et de racines, son sommeil dissolvant, digérant, infusant lentement les feuilles mortes qui pleuvaient des arbres d'automne » (Julien Gracq, Les Eaux étroites)[10].

De Beaupréau à Saint-Florent-le-Vieil, de nombreux ponts et de moulins ponctuent la rivière (la Chaperonnière, le moulin de Moine, le moulin Neuf, le moulin de la Godinière, le moulin Chauvreau...). Plusieurs endroits sont remarquables : le cirque de Courossé, falaise dominant la rivière, la « roche qui boit », lieu de légendes, et le pont médiéval de Bohardy[11].

Dans la région, on trouve également les rivières la Moine et la Sèvre nantaise.

Unités paysagères

Le territoire des Mauges comprend trois unités paysagères[12] : Plateau des Mauges, la partie Sud de l'unité paysagère la Loire des promontoires, et la partie Ouest de celle du Couloir du Layon.

L'unité paysagère Plateau des Mauges recouvre la quasi-intégralité du territoire du même nom, de La Varenne au Nord-Ouest, à la Vendée et aux Deux-Sèvres au Sud, et de La Pommeraye au Nord à Nueil-sur-Layon au Sud-Est. À l'est du Layon et au sud de la Loire, cette unité paysagère se compose principalement d'un plateau granitique et bocager. Apparu au Moyen Âge, le bocage en est un élément marquant, et est une composante de son histoire et de son identité[13].

L'unité paysagère Loire des promontoires se situe au nord, en rive gauche du fleuve, de la partie Nord de la commune de La Varenne, en passant par Drain, jusqu'à Chalonnes-sur-Loire et la Corniche Angevine. Entrée dans le Massif armoricain depuis sa confluence avec la Maine, elle se compose d'une partie basse (vallée) et d'une partie haute (coteaux). Les promontoires rocheux les plus prononcés se trouvent à Montjean-sur-Loire, Saint-Florent-le-Vieil, Champtoceaux et La Varenne[14].

L'unité paysagère Couloir du Layon marque la transition entre les Mauges et le Saumurois. On y rencontre des coteaux escarpés où sont implantés des vignes ; ce territoire schisteux et ensoleillé étant favorable à cette culture. Cette grande cassure du socle hercynien, survenue lors du plissement alpin, se compose d'une grande richesse géologique. Au nord, les terres schisteuses ont été le siège de nombreuses exploitations de charbon[15].

Climat

Le climat angevin est tempéré, de type océanique. Il est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelés rares et les étés ensoleillés.
Le relief plus marqué des Mauges provoque une accentuation des précipitations[16].

Étymologie

Formes anciennes du nom : Pagus Medalgicus en 843, Metallica regio au XIe siècle, Pagus Metallicus en 1047, In Andegavo territorio Medalgie pagus en 1052-1064, Maalgia en 1052-1082 et 1114-1130, Metallica en 1060-1062, Mealgium et Mealgia en 1100-1120, Maaugia en 1124, Decanus de Mauge en 1223[17].

L'origine du nom est complexe et lointaine. Célestin Port précise dans son édition de 1876 que, d'après ces diverses formes du nom primitif, l'origine en serait due aux exploitations de mines de fer et de plomb, peut-être aussi de houille, metalla, répandues autrefois dans le pays.
Pour autant, dans l'édition révisée de 1978, les auteurs indiquent que l'étymologie du nom est très incertaine[4], ce qu'indique également Pierre-Louis Augereau en 2005[18]. Si la forme "medalgicus pagus" remonte à l'époque gallo-romaine, l'emprunt du premier remonterait au temps où la Loire (Liger) constituaient une frontière entre les Ambilatres et leurs alliés au sud et les Andécaves et autres peuplades au nord. Le mot gaulois "medioligeriaco", signifiant "au milieu de la Loire" ou "Loire médiane" aurait qualifié cet espace ligérien de circulation nautique cruciale, mais surveillée après contrôle et autorisation aux principaux ports, avant de s'appliquer de manière de plus en plus restrictive à l'arrière-pays méridionale à hauteur de Saint-Florent-le-Vieil et de Montjean-sur-Loire, puis à un pagus plus ou moins vaste administré par un comte. Dans le cadre de cette hypothèse, les Mauges désignerait une modeste contrée mérovingienne, puis carolingienne, qui garde mémoire de ses antiques racines et liaisons économiques avec les ports fluviaux.

Quant à la légende, « Mauges » serait une déformation de « mauvaises gens »[19], et proviendrait même de Jules César, qui aurait appelé ainsi (ou, du moins, malae gentes) la population du pays[20].

Treize communes ou anciennes communes de Maine-et-Loire comportent le nom « Mauges » : Bégrolles, Botz, Bourgneuf, Chaudron, Mazières, Neuvy, Le Pin, Saint-Macaire, Saint-Philbert, Saint-Quentin et Saint-Rémy[18], auxquelles s'ajoutent depuis Beaupréau-en-Mauges et Mauges-sur-Loire[21].

Les habitants de la région des Mauges se nomment les Maugeois[22]. Il s'agit d'un terme assez récent.

Histoire

Menhir de Saint-Macaire-en-Mauges.
Menhir de Saint-Macaire-en-Mauges.

Préhistoire et Antiquité

Les plus anciennes traces de présence humaine remontent à trois ou quatre cent mille ans[23]. Près de Cholet on a retrouvé des bifaces sur le site du Fuilet[24]. Au Paléolithique moyen, les hommes de Néandertal puis de Cro-Magnon ont séjourné sur le site de Roc-en-Pail, entre Chalonnes-sur-Loire et Chaudefonds[23].

Plusieurs dolmens et menhirs témoignent du peuplement de la région à l'époque néolithique, notamment au Fief-Sauvin et à Saint-Macaire-en-Mauges.

À l'époque gauloise, l'appartenance du territoire des Mauges n'est pas établie avec certitude : il relève du peuple des Ambilatres, qui a pu accueillir des Anagnutes[25], alors que les Namnètes et les Andécaves se trouvent au nord de la Loire ; après la conquête romaine et surtout l'essor économique du Ier siècle, leurs entités de libre circulations relèvent vaguement de la grande cité (civitas) des Pictons[26], appartenant donc à la province d'Aquitaine (capitale : Saintes), puis d'Aquitaine seconde (capitale : Bordeaux) à partir du IVe siècle. La cité des Pictons devient évêché de Poitiers à la fin de l'Empire romain.

Moyen Âge

Il semble que les frontières entre anciennes cités ou ports de Lyonnaise au nord et d'Aquitaine au sud de la Loire se pérennisent malgré l'unification régalienne franque. Les dynastes mérovingiens, garants du pouvoir des cités, qui monopolisent le pouvoir religieux malgré leurs statuts économiques variables, accordent une importance croissante aux « pagi », puis aux bans qui les subdivisent. L'éclatement de la cité épiscopale souveraine en une multipolarité de centres religieux à la fin du VIIe siècle renforce l'autonomie des pouvoirs temporels locaux. Après des guerres civiles larvés et multiples, une restauration du pouvoir central, violente et souvent humiliante pour les populations paysannes des bans, intervient sous Charles Martel et surtout Pépin.

À l'époque de Charlemagne et de Louis le Pieux, le « pagus » ou pays des Mauges fait logiquement partie du royaume d'Aquitaine[27] créé en 781 pour le jeune Louis. Une des résidences royales se trouve dans la proche localité de Doué (actuelle Doué-la-Fontaine), où Louis apprend la nouvelle de la mort de Charlemagne en 814.

Après le règne de Louis le Pieux, le territoire, où les populations paysannes exècrent probablement les autorités carolingiennes, fait partie des conquêtes et autres associations d'allégeance bretonnes du milieu du IXe siècle. Dans le même temps, les Normands, menés par Hasting, entament dès 852 une série de raids, qui les mèneront au pillage de Saint-Florent-le-Vieil.

Afin de lutter plus efficacement contre les raids Normands, Louis le Pieux sépare les pagi d'Herbauges, des Mauges et de Tiffauges du comté du Poitou et les regroupe en un nouveau comté : le comté d'Herbauges[28].

J.-P. Brunterc'h suppose qu'après la mort du comte d'Herbauges, Renaud, ce comté aurait cessé d'exister et que les trois pagi (Herbauges, Mauges et Tiffauges) seraient alors repassés sous domination poitevine, à l'exception de la vicaria de Retz passée sous contrôle breton en 851[28].

Les territoires paysans à reconquérir sont l'objet d'âpres luttes politiques entre seigneurs suzerains. Le pagus des Mauges n'est qu'un petit « pays aux confins entre Anjou et Poitou » de la Francia occidentalis qui deviendra l'ancienne France. Le comte de Poitiers, prétendant légitime à la réunification de l'Aquitaine antique depuis ses fiefs du Bas-Poitou réclame sa part. Mais les maîtres de l'Anjou, plus proches, la lui contestent. Il faudra faire une guerre le plus souvent larvée et plus rarement frontale, mais trouver aussi un « modus vivendi » avec les paysans locaux.

Au cours du Xe siècle, Geoffroy Ier d'Anjou dit Grisegonelle, Comte d'Anjou, libère les Mauges ainsi qu'une grande partie du Comté de Nantes[29], en luttant face aux incursions normandes. Il continue la politique de ses prédécesseurs, qui consiste à défendre sa frontière ouest en fortifiant ses possessions. Mais c'est seulement sous le règne de son successeur, Foulque Nerra que l'intégration des Mauges sera effective en y plaçant ses plus fidèles chevaliers.

À cette époque la région serait encore couverte d'un vaste massif forestier, où seule la vallée de l'Èvre est défrichée[30]. Il serait plus logique de supposer un ré-enfrichement d'une partie parfois notable des terres des Mauges, victimes de diverses épidémies, guerres et prédations frontalières.

L'existence de Beaupréau est attestée en 1075 (Bello Pratello). Cholet date aussi de cette époque.

Carte de l'ancienne province d'Anjou.
L'Anjou de l'Ancien Régime.

Ancien Régime

Les Mauges ne constituent pas plus qu'au Moyen Âge une entité administrative autonome. Les paroisses des Mauges dépendent de la province d'Anjou et de la sénéchaussée d'Angers, qui couvre un territoire englobant la moitié Ouest de l'Anjou. Sur le plan religieux, le sud des Mauges ne dépend pas d'Angers, mais d'abord de Poitiers, puis au démembrement de ce diocèse, de Maillezais, et à la suppression de cet évêché, de La Rochelle.

La période de la Révolution française

En 1791 et 1792, la question religieuse soulevée par la Révolution, la levée en masse et l'organisation des nouveaux impôts sont à l'origine de troubles divers[31] - [32].

Comme dans le sud de la Loire-Inférieure et en Vendée, les populations rurales des Mauges ne sont pas favorables à l'installation de la République en , mais on trouve probablement des républicains dans les bourgs[33] et bien sûr à Cholet, principal point d'appui des gardes nationaux. Comme ailleurs, l'insurrection éclate dans les Mauges en [34] à la suite de la décision de la Convention de lever 300 000 soldats (jusqu'alors, il n'y a aucun service militaire obligatoire, mais seulement des engagements volontaires ; la levée des 300 000 hommes constitue donc une nouveauté radicale qui est refusée dans de nombreuses régions).

En 1793, la région est l'un des théâtres d'opération des guerres de Vendée, dans le cadre de l'armée catholique et royale d'Anjou et du Haut-Poitou (avec notamment la division de Cholet et de Beaupréau, commandée par Bonchamps, et celle de Saint-Florent-le-Vieil, commandée par d'Elbée) qui concerne les territoires entre le Loroux-Bottereau, Bressuire et Angers ; en , a lieu la bataille de Cholet qui est une victoire des Républicains, dirigés entre autres par Kléber, en présence de Carrier, représentant en mission à Nantes. Cette défaite des armées royalistes est au point de départ de la traversée de la Loire et de la Virée de Galerne, qui aboutit en décembre à leur écrasement à Savenay.

À partir d', les Mauges sont (comme les autres régions de la Vendée militaire) l'objet d'une reprise en main par les Républicains, ce qui se traduit par une répression parfois extrême (colonnes infernales).

Le découpage administratif depuis 1790

Lors de la création des départements en 1790, le Maine-et-Loire est divisé en huit districts : Angers, Baugé, Châteauneuf, Cholet, Saint-Florent, Saumur, Segré et Vihiers[35].

En 1800, ils sont remplacés par les arrondissements d'Angers, de Baugé, de Beaupréau, de Saumur et de Segré. En 1857, la sous-préfecture de Beaupréau[36] sera déplacée à Cholet[37].

On assiste à la fin de 2015 à plusieurs regroupements de communes, qui donnent naissance à six communes nouvelles qui comprennent soixante-trois anciennes communes : Beaupréau-en-Mauges, Chemillé-en-Anjou, Mauges-sur-Loire, Montrevault-sur-Èvre, Orée d'Anjou, Sèvremoine et Lys-Haut-Layon[21].

L'évolution économique et sociale

Le XXe siècle est marqué par une assez forte industrialisation ; de ce point de vue, Cholet apparaît comme le pôle industriel de la région dite du « Choletais ». Une des grandes réussites de l'industrie des Mauges est l'industrie de la chaussure, notamment l'entreprise « Eram » (Saint-Pierre-Montlimart) autour de la famille Biotteau. La densité industrielle rurale y est importante[38].

Dans l'après-guerre, les ouvriers des Mauges, issus de la paysannerie, sont initiés à la vie sociale en partie par le biais de la JOC et du syndicat CFTC ; les années 1960 sont d'ailleurs marquées par quelques conflits à Saint-Pierre-Montlimart[19].

Au début des années 2020, les Mauges sont considérés comme le « territoire le plus égalitaire de France » en matière de revenus titre Le Monde. Ce phénomène trouve racine dans la mémoire de la guerre de Vendée, et se matérialise par un tissu industriel persistant, une solidarité locale importante, la promotion de la valeur travail et une méfiance vis-à-vis de l'État[39].

Culture et patrimoine

Abbaye de Saint-Florent-le-Vieil
Abbaye de Saint-Florent-le-Vieil.

Patrimoine

Plusieurs ouvrages sont classés aux Monuments historiques[40].

Préhistoire

Les sites liés à la Préhistoire :

Châteaux

Les châteaux :

  • Château des XIIe et XIIIe siècles à Chemillé ;
  • Château fort dit château des Hayes des XVe et XVIe siècles à Andrezé ;
  • Château de la Guérinière des XVIIe et XVIIIe siècles à Bégrolles-en-Mauges.

Bâtiments civils

Le patrimoine civil :

Musée du textile de Cholet.
Musée du textile de Cholet.

Bâtiments religieux

Le patrimoine religieux :

Musées

Les musées :

Personnalités des Mauges

Intercommunalités

Pays des Mauges

Jusqu'en 2015, la structure administrative d'aménagement du territoire Pays des Mauges compte 7 communautés de communes comprenant 71 communes[45] : la communauté de communes de la région de Chemillé, la communauté de communes Montrevault Communauté, la communauté de communes du Centre-Mauges, la communauté de communes du canton de Champtoceaux, la communauté de communes de Moine-et-Sèvre, la communauté de communes du canton de Saint-Florent-le-Vieil, et la communauté de communes du Bocage. Ce syndicat mixte ne correspondait pas totalement aux limites géographiques, d'où parfois la confusion avec l'appellation territoriale. Au , la communauté de communes du Bocage se retire du syndicat mixte, et le l'intercommunalité est dissoute pour laisser place à la communauté d'agglomération Mauges Communauté.

Mauges Communauté

Mauges Communauté est une communauté d'agglomération qui remplace le le syndicat mixte Pays des Mauges et six communautés de communes. La nouvelle communauté d'agglomération est constitué par l'union des communes nouvelles de Beaupréau-en-Mauges, Chemillé-en-Anjou, Mauges-sur-Loire, Montrevault-sur-Èvre, Orée d'Anjou et Sèvremoine.

Le Bocage

La communauté de communes du Bocage, qui comprend les communes de Les Cerqueux, Coron, Maulévrier, La Plaine, Somloire et Yzernay[46], retrouve le son indépendance en se retirant du syndicat mixte Pays des Mauges. Le elle fusionne avec l'agglomération du Choletais[47].

Le Vihiersois

La communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon se situe dans la partie sud-est des Mauges[2] - [3] - [4]. Cette structure intercommunale groupe 6 communes que sont Cernusson, Cléré-sur-Layon, Lys-Haut-Layon, Montilliers, Passavant-sur-Layon et Saint-Paul-du-Bois. Le , elle se retire du Pays de Loire en Layon[48], puis est dissoute le à la suite de la mise en œuvre du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale[49]. Une partie de son périmètre est intégrée à l'agglomération du Choletais.

Agglomération du Choletais

La communauté d'agglomération du Choletais se situe dans la partie Sud des Mauges[50] - [2] - [6] - [8] - [36]. Jusqu'en 2016 cette structure intercommunale groupe 14 communes[51]. Elle est dissoute le pour laisser place à l'Agglomération du Choletais, regroupant 26 communes que sont Bégrolles-en-Mauges, Cernusson, Les Cerqueux, Chanteloup-les-Bois, Cholet, Coron, Cléré-sur-Layon, Lys-Haut-Layon, Maulévrier, Le May-sur-Èvre, Mazières-en-Mauges, Montilliers, Nuaillé, Passavant-sur-Layon, La Plaine, La Romagne, Saint-Paul-du-Bois, Saint-Christophe-du-Bois, Saint-Léger-sous-Cholet, La Séguinière, Somloire, La Tessoualle, Toutlemonde, Trémentines, Vezins et Yzernay[47].

Pour approfondir

Bibliographie

  • Pierre-Louis Augereau, Les Mauges mystérieuses, Editions Cheminements,
  • Yves Boiteau, L'Evre, miroir des Mauges, CPIE Loire et Mauges,
  • Janine Brouard, Voyage au pays des Mauges et arrêt à Sainte-Christine, Édition Hérault,
  • Étienne Davodeau, Les Mauvaises Gens, Édition Delcourt (Collection Encrages),
  • Anne Rolland-Boulestreau, les Notables des Mauges : communautés rurales et Révolution (1750-1830), Presses universitaires de Rennes,
  • Teddy Véron, L'intégration des Mauges à l'Anjou au XIe siècle, Pulim,

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Éditions Sud-Ouest, 2000.
  2. Paul Wagret, Jacques Boussard, Jacques Levron et Simone Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, (BNF 31614504), p. 23.
  3. Louis Poirier, Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois), Annales de Géographie, 1935, t. 44 no 251 p. 474.
  4. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1978 par J. Levron P. d'Herbécourt R. Favreau et C. Souchon, t. 2 p. 423.
  5. Célestin Port, Dictionnaire Historique de Maine-et-Loire, Lachèse Belleuvre & Dolbeau, 1874, t. 1 p. X.
  6. Léon Dubreuil, Histoire des insurrections de l'Ouest, Volume 1, Les éditions Reider, 1929, p. 137.
  7. René Bazin, L'Anjou - La Loire, Siloë éditions, 2005 (ISBN 2-84231-307-0), p. 9 et 67.
  8. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874 1878, Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1 p. 754 et 755.
  9. WikiAnjou, Point le plus haut de Maine-et-Loire, consulté le 2 mai 2012.
  10. Julien Gracq, Les Eaux étroites, José Corti Editions, 1976 (ISBN 978-2714303011).
  11. Inventaire visuel des ponts jetés en travers de l'Èvre, Ponts anciens, consulté le 3 août 2011.
  12. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 57 - Données consultables sur WikiAnjou.
  13. Atlas des paysages de Maine-et-Loire, op. cit., p. 190 à 201.
  14. Atlas des paysages de Maine-et-Loire, op. cit., p. 176 à 189.
  15. Atlas des paysages de Maine-et-Loire, op. cit., p. 146 à 157.
  16. Comité Météorologique Départemental, Climat de Maine-et-Loire, consulté le 4 août 2011.
  17. Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, Lachèse Belleuvre & Dolbeau, 1876, t. 2, p. 617 et 618.
  18. Pierre-Louis Augereau, Noms de communes et lieux-dits de Maine-et-Loire, Cheminements, 2005, p. 216.
  19. Étienne Davodeau, Les Mauvaises Gens, Édition Delcourt, 2005
  20. Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, Volume 3, Édition Furne - Perrotin - Fournier, 1845, p. 507.
  21. « Mauges : les communes nouvelles élisent leurs maires ce mardi », sur Ouest-France, .
  22. WikiAnjou, Mauges (mot), consulté le 21 novembre 2013.
  23. Michel Vaissier, Anjou, terre secrète du Graal ?, Édition Cheminements, 1999, p. 58.
  24. Célestin Port, Édition révisée de 1978 (op. cit.), t. 2 p. 201.
  25. Notes à propos du territoire à l'époque gauloise : Les Ambilatres et les Anagnutes sont deux peuples particulièrement mal connus, peut-être proches ou associés des Pictons. Il est probable que les autorités romaines en ont fait des cités conservatoires sans autorité ou des territoires libres, ouverts à la circulation et établissement des étrangers pour favoriser les échanges maritimes et ligériens.
  26. Note à propos des Pictons : Peuple favorisé par les Romains qui lui attribuent par ailleurs le pays de Retz (avec la ville de Ratiatum, « Rezé »).
  27. Teddy Véron, L'intégration des Mauges à l'Anjou au Xe siècle, Pulim, 2007, p. 29.
  28. Véron Teddy, L'intégration des Mauges à l'Anjou au XIe siècle, Limoges, Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique ; 15, , 403 p. (lire en ligne), p. 29-30
  29. Teddy Véron, op. cit., p. 13 et 14.
  30. Teddy Véron, op. cit., p. 36.
  31. Dont, Marcel Faucheux, L'insurrection vendéenne de 1793 - Aspects économiques et sociaux, 1953 (voir Guerre de Vendée).
  32. Aristide Guilbert, op. cit., p. 444.
  33. Comme en Loire-Inférieure, à Machecoul, ou plusieurs dizaines de républicains sont massacrés au début de l'insurrection.
  34. P.Wagret J.Boussard J.Levron S. Mailliard-Bourdillon, op. cit., p. 73.
  35. Jean Sibenaler, Les premiers préfets de Maine-et-Loire, Cheminements, 2000, p. 17.
  36. Georges Touchard-Lafosse, La Loire historique, pittoresque et biographique, Lecesne éditeur, 1851, p. 504.
  37. Célestin Port, Édition révisée de 1965, op. cit., p. 293.
  38. Claude Martinaud et Frank Paris, Réussir le commentaire de cartes et de documents géographiques aux concours Agro-Veto, Dunod, 2012, p. 134.
  39. Elsa Conesa, « Ni riches ni pauvres, ni chômeurs ni cadres : bienvenue dans les Mauges, territoire le plus égalitaire de France », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  40. Ministère de la Culture, Monuments historiques et inventaire du patrimoine culturel, base Mérimée, consultée le 2 juin 2011.
  41. « Abri sous roche (ancien) », notice no PA00109007, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Menhir de la Garde ou Pierre a l'huile », notice no PA00109052, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Menhir dit La Haute-Borne », notice no PA00109272, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Menhir dit La Grande Pierre Levee », notice no PA00109274, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Syndicat mixte Pays des Mauges, Le pays des Mauges, consulté le 22 novembre 2013
  46. Insee, Composition de l'EPCI du Bocage (244900668), consulté le 26 septembre 2013.
  47. « Arrêté no DRCL/BSFL/2016-173 », sur Préfecture de Maine-et-Loire, , portant création de la communauté d'agglomération « Agglomération du Choletais ».
  48. Arrêté no 2015-110 du 29 décembre 2015, Préfecture de Maine-et-Loire, RAA spécial du 31 décembre 2015, pages 9-10.
  49. « Arrêté no DRCL/BCL/2016-1129 », sur Préfecture de Maine-et-Loire, , RAA special no 68 du 7 octobre 2016, pages 7 à 10.
  50. Adrienna Surot, Les premiers temps du chemin de fer à Cholet - Milieu XIXe-1914, Editions Cheminements, 2004, p. 13.
  51. Insee, Composition de l'EPCI du Choletais (244900700), consulté le 28 septembre 2013.
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