Cléré-sur-Layon
Cléré-sur-Layon est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Cléré-sur-Layon | |||||
L'église Saint-Hilaire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Cholet | ||||
Intercommunalité | Agglomération du Choletais | ||||
Maire Mandat |
Serge Lefêvre 2020-2026 |
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Code postal | 49560 | ||||
Code commune | 49102 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cléréens | ||||
Population municipale |
341 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 05′ 37″ nord, 0° 25′ 11″ ouest | ||||
Altitude | 99 m Min. 67 m Max. 116 m |
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Superficie | 21,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cholet-2 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Son territoire est traversé par la rivière le Layon, affluent en rive gauche de la Loire.
Géographie
Localisation
Commune angevine située dans les Mauges, ce territoire rural de l’ouest de la France se trouve à quelques kilomètres au sud-est de Vihiers, en Maine-et-Loire à la limite des Deux-Sèvres[1]. Son territoire est essentiellement rural. Pays de bocage, le Vihiersois se situe dans un triangle entre Angers, Cholet et Saumur.
Communes limitrophes
Les communes les plus proches sont Passavant-sur-Layon (3 km), Les Cerqueux-sous-Passavant (4 km), Genneton (4 km), Nueil-sur-Layon (5 km), Cersay (7 km), Ulcot (8 km), Trémont (8 km), Saint-Maurice-la-Fougereuse (9 km), Tancoigné (9 km) et Bouillé-Saint-Paul (9 km)[2].
Géologie et relief
À quelques kilomètres au nord et à l'est du Vihiersois se trouve la vallée du Layon, qui marque la transition entre les Mauges et le Saumurois[3]. Le sud de l'Anjou comporte à l'est des terrains secondaires et tertiaires (Saumurois) et à l'ouest des terrains primaires (Mauges). Dans ces derniers, on trouve un pays de bocage sur des terrains de schistes et de granites[4].
Cléré-sur-Layon se situe sur les unités paysagères du Couloir du Layon et du Plateau des Mauges[5].
L'altitude de la commune varie de 67 à 116 mètres[6], pour une altitude moyenne de 99 mètres. Son territoire s'étend sur près de 22 km2 (2 174 hectares)[7].
Hydrographie
La commune est traversée par la rivière le Layon. Cette rivière est le confluent de deux ruisseaux qui se retrouvent sur la ferme du Mureau. L'un est la Gaubretière et arrive de Saint-Paul-du-Bois, l'autre arrive de l'étang de Beaurepaire. Ces deux ruisseaux se rejoignent sur la ferme du Mureau, juste après le petit pont, situé sur le chemin communal qui mène à la Chapelle de Saint-Francaire. Le Layon prend donc son nom, ici précisément.
On trouve également sur la commune l'étang de Beaurepaire ; étang artificiel peu profond, possédant de larges ceintures de végétation. Il possède une grande richesse de groupement d'espèces annuelles liées aux plages sablo-vaseuses. Ce site est inscrit en zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF)[8].
Climat
Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, de par sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thouars-Stna », sur la commune de Thouars, mise en service en 1975[16] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 578,7 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, dans le département de la Vienne, mise en service en 1921 et à 80 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[20], à 11,7 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[22].
Urbanisme
Typologie
Cléré-sur-Layon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [24] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26] - [27].
Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.
En 2013, on trouvait 182 logements sur la commune de Cléré-sur-Layon, dont 82 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 70 % des ménages en étaient propriétaires[28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,3 %), prairies (24,4 %), terres arables (14,8 %), cultures permanentes (9,1 %), mines, décharges et chantiers (3,2 %), forêts (2,3 %), eaux continentales[Note 6] (1,7 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].
Toponymie et héraldique
Toponymie
Formes anciennes du nom : Clareia en 1096, Clare et Clayre à la fin du XIIIe siècle, Rector de Claire en 1383, Clere en 1478, Clereyum en 1531, Cléré en 1782[31], Cléré en 1793, pour devenir en 1928 Cléré-sur-Layon[32] - [33].
L'origine du nom viendrait soit du nom d'homme latin Clarius, soit du dérivé du latin clarus (clair, clairière)[33].
À noter qu'il existe d'autres communes ayant dans leur nom « Cléré », comme Cléré-les-Pins (Indre-et-Loire) et Cléré-du-Bois (Indre).
Nom des habitants (gentilé) : les Cléréens[34].
Héraldique
Blason | Taillé ondé haussé à dextre et abaissé à senestre: au 1er de sinople à deux épis de blé tigés, feuillés et empoignés d'or au canton dextre du chef, et à la grappe de raisin de gueules tigée et feuillée du champ au canton senestre du chef, au 2e parti au I d'or au rencontre de vache du champ au trait de sable, au II d'or à la carrière du champ, symbolisée par ses terrils et son convoyeur, au trait de sable mouvant des flancs et de la pointe; à la cotice ondée en barre d'azur brochant sur la partition; sur le tout d'argent à la fontaine de gueules jaillissant d'azur et au chef d'azur chargé d'une mitre d'argent parée d'or[35]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Des traces préhistoriques ont été trouvées sur le territoire de la commune : quatre haches en diorite de l'époque de la pierre polie[36], comme aux Cerqueux-sous-Passavant. Autre trace de la préhistoire, à quelques kilomètres, à Tancoigné, a été découvert un squelette du néolithique[37].
Légende de saint Francaire
Selon la tradition local, le territoire de Cléré aurait vu la naissance de saint Francaire, supposé être le père de saint Hilaire de Poitiers. Aucun acte ou témoignage autre que local ne permet d'attester de son l'historicité. Il était, selon la tradition, seigneur du Mureau au IVe siècle. Selon X. Barbier de Montault de la Commission archéologique de Maine-et-Loire, dans le Répertoire archéologique de l'Anjou paru au milieu du XIXe siècle :
« Le Mureau est situé sur la commune de Cléré-sur-Layon à 3 km du bourg. Il se divise en deux parties, le Bas Mureau et le Haut Mureau. C'est dans la partie du Bas Mureau que l'on voit une motte, dans le prolongement du coteau qui avance en pointe dans la vallée près de la rivière. Là dit la tradition, était le château (demeure confortable à l'époque) de saint Francaire. Saint Francaire était noble et riche, il possédait des terres, des troupeaux et des hommes, faisait largement l'aumône, avait une habitation distincte de celles de ses colons et serviteurs, vaquait à la fois aux travaux de l'esprit et à ceux de l'agriculture, en un mot, occupait seul le pays avec les siens dans une étendue de territoire qu'il serait difficile maintenant de déterminer.
Les écrits rapportent que saint Francaire a mené une vie sainte. Le Mureau est un site privilégié, vallonné, à quelque 300 m de la seigneurie, supposée, de saint Francaire, sur le flanc du coteau, est une fontaine miraculeuse dont la source est intarissable même dans les plus grandes sécheresses. On l'appelle la fontaine de Saint-Francaire. C'est là dit la tradition, le lieu que le saint affectionnait particulièrement, et où il venait chaque jour faire à Dieu sa prière, et méditer les grands mystères chrétiens[38]. »
Moyen Âge
Au Moyen Âge, le seigneur de la paroisse est le seigneur de Passavant. Plus tard, la paroisse dépend du diocèse de Poitiers et de l'élection de Montreuil-Bellay (XVIIIe siècle)[36].
Ancien Régime
À la veille de la Révolution française, une partie du Vihiersois dépend de la sénéchaussée d'Angers (La Salle-de-Vihiers, Vihiers, Coron) et une autre de la sénéchaussée de Saumur (Tigné, Cernusson, Les Cerqueux, Saint-Paul-du-Bois, La Plaine)[39].
Époque contemporaine
À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, Cléré est rattaché au canton de Nueil et au district de Vihiers, puis en 1800 au canton de Vihiers et à l'arrondissement de Saumur[32].
Comme dans le reste de la région, à la fin du XVIIIe siècle se déroula la guerre de Vendée, qui marqua de son empreinte la région.
À la fin du XIXe siècle la ligne de chemin de fer du Petit Anjou est construite. Ouverte en 1896 la ligne Cholet-Saumur passait par Saint-Hilaire, Vihiers, Les Cerqueux, Cléré, Passavant et Nueil[40].
Pendant la Première Guerre mondiale, 17 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, un habitant est tué[41].
Politique et administration
Administration municipale
La commune est créée à la Révolution (Cléré puis Cléré-sur-Layon)[32]. Le conseil municipal est composé de 11 élus[42].
Intercommunalité
Cléré-sur-Layon était intégrée à l'ancienne communauté de communes Vihiersois-Haut-Layon, qui regroupait douze communes, dont Passavant-sur-Layon et Les Cerqueux-sous-Passavant[45]. Cette structure intercommunale était un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui avait pour vocation de réunir les moyens de plusieurs communes, notamment dans le domaine du tourisme. Depuis le 1er janvier 2017, la commune est membre de l'Agglomération du Choletais après la fusion avec la communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon.
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, la commune fait partie du canton de Vihiers et de l'arrondissement de Saumur[46]. Le canton de Vihiers compte alors dix-sept communes. C'est l'un des quarante et un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. Le canton de Vihiers disparait et la commune est rattachée au canton de Cholet-2, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[47].
La commune se trouve sur la quatrième circonscription de Maine-et-Loire, composée de six cantons dont Vihiers et Montreuil-Bellay.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].
En 2020, la commune comptait 341 habitants[Note 7], en diminution de 1,45 % par rapport à 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,8 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 165 hommes pour 175 femmes, soit un taux de 51,47 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie locale
Services publics présents sur la commune de Cléré-sur-Layon : mairie, école maternelle et primaire, bibliothèque. Les autres services publics se trouvent à Vihiers, ainsi que les structures sociales (ADMR du Vihiersois…) et culturelles (école de musique intercommunale…).
On y trouve également quelques commerces : dépôt de pain, supérette et café.
La plupart des structures de santé se situent également à Vihiers, tel l'hôpital local[53] ou le centre de secours.
Le ramassage des déchets est géré par le syndicat mixte intercommunal pour le traitement des ordures ménagères et des déchets, le Smitom du Sud Saumurois, qui se trouve à Doué-la-Fontaine[54].
Économie
Tissu économique
Commune principalement agricole, en 2008, sur les 39 établissements présents sur la commune, 69 % relevaient du secteur de l'agriculture[56]. Deux ans plus atrd, en 2010, sur 44 établissements présents sur la commune, 61 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur l'ensemble du département), 7 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 18 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[57].
Sur 39 établissements présents sur la commune à fin 2014, 46 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 3 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 36 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[28].
Agriculture
La commune se situe dans la zone d'appellation viticole des Coteaux-du-layon (AOC).
Liste des appellations présentes sur le territoire[58] :
- IGP Agneau du Poitou-Charentes, IGP Bœuf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis,
- IGP Brioche vendéenne, AOC AOP Beurre Charentes-Poitou, AOC AOP Beurre des Charentes, AOC AOP Beurre des Deux-Sèvres,
- AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Anjou Villages, AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Coteaux du Layon, AOC AOP Coteaux du Layon Sélection de grains nobles, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire, AOC AOP Saumur mousseux blanc, AOC AOP Saumur mousseux rosé.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Bien que l'on ne trouve pas sur la commune de Cléré-sur-Layon de bâtiments inscrits Monuments historiques, plusieurs figurent à l'Inventaire général[59] :
- Chapelle Saint-Francaire du XIXe siècle, saint honoré dans la région et dont les reliques sont conservées dans l'église de Cléré. Saint Francaire vécut au IVe siècle et fut le père de saint Hilaire, évêque de Poitiers[36] ;
- Château de Beaurepaire, des XVIe et XIXe siècles ;
- Château les Landes, des XIVe, XVIIIe et XIXe siècles ;
- Église paroissiale Saint-Hilaire, des XIe et XIXe siècles ;
- Plusieurs fermes et maisons des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles ;
- Lavoir de Beaurepaire, du XIXe siècle ;
- Château de Brossay, des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[60] ;
- Manoir la Haute Coudraie, des XVIIIe et XIXe siècles ;
- Manoir Maumusson, des XVe et XVIe siècles ;
- Prieuré Saint-Pierre des XIIe et XIXe siècles, dépendant de l'abbaye de Charroux (Vienne) ;
- Le Mureau, ancienne seigneurie de Saint-Francaire ; le nouveau corps de ferme bâti sur la partie du Haut Mureau a été construit en trois étapes : 1787, 1788 et 1789.
Personnalités liées à la commune
- Perrine Potier, Bienheureuse et martyre née à Cléré-sur-Layon le fusillée le sur le Champ des Martyrs à Avrillé[61].
Pour approfondir
Bibliographie
- Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105), p. 774-776.
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd., p. 719-720.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- IGN et BRGM, Géoportail Cléré-sur-Layon (49), consulté le 3 juillet 2011.
- Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Cléré-sur-Layon (49) », sur Lion1906 (version du 26 octobre 2020 sur Internet Archive), consulté le 26 juin 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 146.
- Louis Poirier, « Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois) », Annales de Géographie, t. 44, no 251, , p. 474 (lire en ligne).
- Atlas des paysages de Maine-et-Loire (op. cit.) — Données consultables sur WikiAnjou.
- IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2012 — Données consultables sur WikiAnjou.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- DREAL Pays de la Loire, Données environnementales, Zonages recensés sur la commune de Cléré-sur-Layon, consultés le 16 septembre 2011.
- Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Le climat de Maine-et-Loire », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du 28 janvier 2010 sur Internet Archive), consulté le 24 mai 2011.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Cléré-sur-Layon (49), consultées le 13 novembre 2016.
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Célestin Port 1874, p. 719-720 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
- École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Cléré-sur-Layon, consultée le 16 septembre 2011 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 66.
- Office du tourisme Vihiersois-Haut-Layon, Cléré-sur-Layon, consulté le 21 septembre 2011.
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- Célestin Port 1965, p. 774-776.
- Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 4 (S-Z), Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376), p. 457.
- Académie des sciences, belles-lettres et arts - Commission archéologique de Maine-et-Loire - X. Barbier de Montault, « Actes de saint Francaire », Répertoire archéologique de l'Anjou, Angers, Cosnier et Lachèse, , p. 457-459 (lire en ligne, consulté le ).
- Carte du Saumurois sous l'Ancien régime notamment réalisée à partir de l'ouvrage de Maïté Lafourcade, La Frontière des origines à nos jours, Presses Universitaires de Bordeaux, 1998.
- Michel Raclin et Michel Harouy, Vihiers au temps du Petit Anjou, les Dossiers de l'AAPA no 18, 1996.
- Port 1965, p. 775.
- Legifrance, Nombre de conseillers municipaux sur le Code général des collectivités territoriales.
- Réélection 2014 : « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (consulté le ).
- « Cléré-sur-Layon. Serge Lefêvre a été élu nouveau maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
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- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Cléré-sur-Layon, consultée le 22 février 2015.
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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