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Cléré-sur-Layon

Cléré-sur-Layon est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Cléré-sur-Layon
Cléré-sur-Layon
L'église Saint-Hilaire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Intercommunalité Agglomération du Choletais
Maire
Mandat
Serge Lefêvre
2020-2026
Code postal 49560
Code commune 49102
Démographie
Gentilé Cléréens
Population
municipale
341 hab. (2020 en diminution de 1,45 % par rapport à 2014)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 05′ 37″ nord, 0° 25′ 11″ ouest
Altitude 99 m
Min. 67 m
Max. 116 m
Superficie 21,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cholet-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Cléré-sur-Layon
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Cléré-sur-Layon
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Cléré-sur-Layon
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Cléré-sur-Layon

    Son territoire est traversé par la rivière le Layon, affluent en rive gauche de la Loire.

    Géographie

    Localisation

    Commune angevine située dans les Mauges, ce territoire rural de l’ouest de la France se trouve à quelques kilomètres au sud-est de Vihiers, en Maine-et-Loire à la limite des Deux-Sèvres[1]. Son territoire est essentiellement rural. Pays de bocage, le Vihiersois se situe dans un triangle entre Angers, Cholet et Saumur.

    Communes limitrophes

    Les communes les plus proches sont Passavant-sur-Layon (km), Les Cerqueux-sous-Passavant (km), Genneton (km), Nueil-sur-Layon (km), Cersay (km), Ulcot (km), Trémont (km), Saint-Maurice-la-Fougereuse (km), Tancoigné (km) et Bouillé-Saint-Paul (km)[2].

    Géologie et relief

    À quelques kilomètres au nord et à l'est du Vihiersois se trouve la vallée du Layon, qui marque la transition entre les Mauges et le Saumurois[3]. Le sud de l'Anjou comporte à l'est des terrains secondaires et tertiaires (Saumurois) et à l'ouest des terrains primaires (Mauges). Dans ces derniers, on trouve un pays de bocage sur des terrains de schistes et de granites[4].

    Cléré-sur-Layon se situe sur les unités paysagères du Couloir du Layon et du Plateau des Mauges[5].

    L'altitude de la commune varie de 67 à 116 mètres[6], pour une altitude moyenne de 99 mètres. Son territoire s'étend sur près de 22 km2 (2 174 hectares)[7].

    Hydrographie

    La commune est traversée par la rivière le Layon. Cette rivière est le confluent de deux ruisseaux qui se retrouvent sur la ferme du Mureau. L'un est la Gaubretière et arrive de Saint-Paul-du-Bois, l'autre arrive de l'étang de Beaurepaire. Ces deux ruisseaux se rejoignent sur la ferme du Mureau, juste après le petit pont, situé sur le chemin communal qui mène à la Chapelle de Saint-Francaire. Le Layon prend donc son nom, ici précisément.

    On trouve également sur la commune l'étang de Beaurepaire ; étang artificiel peu profond, possédant de larges ceintures de végétation. Il possède une grande richesse de groupement d'espèces annuelles liées aux plages sablo-vaseuses. Ce site est inscrit en zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF)[8].

    Climat

    Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, de par sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[9].

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 694 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thouars-Stna », sur la commune de Thouars, mise en service en 1975[16] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 578,7 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, dans le département de la Vienne, mise en service en 1921 et à 80 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[20], à 11,7 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Cléré-sur-Layon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [24] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26] - [27].

    Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.

    En 2013, on trouvait 182 logements sur la commune de Cléré-sur-Layon, dont 82 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 70 % des ménages en étaient propriétaires[28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,3 %), prairies (24,4 %), terres arables (14,8 %), cultures permanentes (9,1 %), mines, décharges et chantiers (3,2 %), forêts (2,3 %), eaux continentales[Note 6] (1,7 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].

    Toponymie et héraldique

    Toponymie

    Formes anciennes du nom : Clareia en 1096, Clare et Clayre à la fin du XIIIe siècle, Rector de Claire en 1383, Clere en 1478, Clereyum en 1531, Cléré en 1782[31], Cléré en 1793, pour devenir en 1928 Cléré-sur-Layon[32] - [33].

    L'origine du nom viendrait soit du nom d'homme latin Clarius, soit du dérivé du latin clarus (clair, clairière)[33].

    À noter qu'il existe d'autres communes ayant dans leur nom « Cléré », comme Cléré-les-Pins (Indre-et-Loire) et Cléré-du-Bois (Indre).

    Nom des habitants (gentilé) : les Cléréens[34].

    Héraldique

    Blason à dessiner Blason
    Taillé ondé haussé à dextre et abaissé à senestre: au 1er de sinople à deux épis de blé tigés, feuillés et empoignés d'or au canton dextre du chef, et à la grappe de raisin de gueules tigée et feuillée du champ au canton senestre du chef, au 2e parti au I d'or au rencontre de vache du champ au trait de sable, au II d'or à la carrière du champ, symbolisée par ses terrils et son convoyeur, au trait de sable mouvant des flancs et de la pointe; à la cotice ondée en barre d'azur brochant sur la partition; sur le tout d'argent à la fontaine de gueules jaillissant d'azur et au chef d'azur chargé d'une mitre d'argent parée d'or[35].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Des traces préhistoriques ont été trouvées sur le territoire de la commune : quatre haches en diorite de l'époque de la pierre polie[36], comme aux Cerqueux-sous-Passavant. Autre trace de la préhistoire, à quelques kilomètres, à Tancoigné, a été découvert un squelette du néolithique[37].

    Légende de saint Francaire

    Selon la tradition local, le territoire de Cléré aurait vu la naissance de saint Francaire, supposé être le père de saint Hilaire de Poitiers. Aucun acte ou témoignage autre que local ne permet d'attester de son l'historicité. Il était, selon la tradition, seigneur du Mureau au IVe siècle. Selon X. Barbier de Montault de la Commission archéologique de Maine-et-Loire, dans le Répertoire archéologique de l'Anjou paru au milieu du XIXe siècle :

    « Le Mureau est situé sur la commune de Cléré-sur-Layon à 3 km du bourg. Il se divise en deux parties, le Bas Mureau et le Haut Mureau. C'est dans la partie du Bas Mureau que l'on voit une motte, dans le prolongement du coteau qui avance en pointe dans la vallée près de la rivière. Là dit la tradition, était le château (demeure confortable à l'époque) de saint Francaire. Saint Francaire était noble et riche, il possédait des terres, des troupeaux et des hommes, faisait largement l'aumône, avait une habitation distincte de celles de ses colons et serviteurs, vaquait à la fois aux travaux de l'esprit et à ceux de l'agriculture, en un mot, occupait seul le pays avec les siens dans une étendue de territoire qu'il serait difficile maintenant de déterminer.

    Les écrits rapportent que saint Francaire a mené une vie sainte. Le Mureau est un site privilégié, vallonné, à quelque 300 m de la seigneurie, supposée, de saint Francaire, sur le flanc du coteau, est une fontaine miraculeuse dont la source est intarissable même dans les plus grandes sécheresses. On l'appelle la fontaine de Saint-Francaire. C'est là dit la tradition, le lieu que le saint affectionnait particulièrement, et où il venait chaque jour faire à Dieu sa prière, et méditer les grands mystères chrétiens[38]. »

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, le seigneur de la paroisse est le seigneur de Passavant. Plus tard, la paroisse dépend du diocèse de Poitiers et de l'élection de Montreuil-Bellay (XVIIIe siècle)[36].

    Ancien Régime

    À la veille de la Révolution française, une partie du Vihiersois dépend de la sénéchaussée d'Angers (La Salle-de-Vihiers, Vihiers, Coron) et une autre de la sénéchaussée de Saumur (Tigné, Cernusson, Les Cerqueux, Saint-Paul-du-Bois, La Plaine)[39].

    Époque contemporaine

    À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, Cléré est rattaché au canton de Nueil et au district de Vihiers, puis en 1800 au canton de Vihiers et à l'arrondissement de Saumur[32].

    Comme dans le reste de la région, à la fin du XVIIIe siècle se déroula la guerre de Vendée, qui marqua de son empreinte la région.

    À la fin du XIXe siècle la ligne de chemin de fer du Petit Anjou est construite. Ouverte en 1896 la ligne Cholet-Saumur passait par Saint-Hilaire, Vihiers, Les Cerqueux, Cléré, Passavant et Nueil[40].

    Pendant la Première Guerre mondiale, 17 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, un habitant est tué[41].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La commune est créée à la Révolution (Cléré puis Cléré-sur-Layon)[32]. Le conseil municipal est composé de 11 élus[42].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2001 Jean Girard Agriculteur retraité
    mars 2001 mai 2020 Laurence Beaufils[43] Professeur des écoles
    mai 2020 En cours
    (au 30 mai 2020)
    Serge Lefêvre[44]

    Intercommunalité

    Cléré-sur-Layon était intégrée à l'ancienne communauté de communes Vihiersois-Haut-Layon, qui regroupait douze communes, dont Passavant-sur-Layon et Les Cerqueux-sous-Passavant[45]. Cette structure intercommunale était un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui avait pour vocation de réunir les moyens de plusieurs communes, notamment dans le domaine du tourisme. Depuis le 1er janvier 2017, la commune est membre de l'Agglomération du Choletais après la fusion avec la communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon.

    Autres circonscriptions

    Jusqu'en 2014, la commune fait partie du canton de Vihiers et de l'arrondissement de Saumur[46]. Le canton de Vihiers compte alors dix-sept communes. C'est l'un des quarante et un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. Le canton de Vihiers disparait et la commune est rattachée au canton de Cholet-2, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[47].

    La commune se trouve sur la quatrième circonscription de Maine-et-Loire, composée de six cantons dont Vihiers et Montreuil-Bellay.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].

    En 2020, la commune comptait 341 habitants[Note 7], en diminution de 1,45 % par rapport à 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    550427481437570605594588406
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    640629633623615578597604502
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    448489498459474470467484467
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    481494441438408351333328348
    2018 2020 - - - - - - -
    340341-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,8 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 165 hommes pour 175 femmes, soit un taux de 51,47 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,8
    90 ou +
    0,6
    9,7
    75-89 ans
    16,0
    18,2
    60-74 ans
    21,1
    19,4
    45-59 ans
    14,9
    14,5
    30-44 ans
    17,7
    14,5
    15-29 ans
    8,0
    21,8
    0-14 ans
    21,7
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2
    6,9
    75-89 ans
    9,5
    15,5
    60-74 ans
    16,3
    19,4
    45-59 ans
    18,8
    18,6
    30-44 ans
    17,7
    18,6
    15-29 ans
    17,5
    20,2
    0-14 ans
    18,2

    Vie locale

    Services publics présents sur la commune de Cléré-sur-Layon : mairie, école maternelle et primaire, bibliothèque. Les autres services publics se trouvent à Vihiers, ainsi que les structures sociales (ADMR du Vihiersois…) et culturelles (école de musique intercommunale…).

    On y trouve également quelques commerces : dépôt de pain, supérette et café.

    La plupart des structures de santé se situent également à Vihiers, tel l'hôpital local[53] ou le centre de secours.

    Le ramassage des déchets est géré par le syndicat mixte intercommunal pour le traitement des ordures ménagères et des déchets, le Smitom du Sud Saumurois, qui se trouve à Doué-la-Fontaine[54].

    L'office du tourisme est situé à Vihiers[55].

    Économie

    Tissu économique

    Commune principalement agricole, en 2008, sur les 39 établissements présents sur la commune, 69 % relevaient du secteur de l'agriculture[56]. Deux ans plus atrd, en 2010, sur 44 établissements présents sur la commune, 61 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur l'ensemble du département), 7 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 18 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[57].

    Sur 39 établissements présents sur la commune à fin 2014, 46 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 3 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 36 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[28].

    Agriculture

    La commune se situe dans la zone d'appellation viticole des Coteaux-du-layon (AOC).

    Liste des appellations présentes sur le territoire[58] :

    • IGP Agneau du Poitou-Charentes, IGP Bœuf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis,
    • IGP Brioche vendéenne, AOC AOP Beurre Charentes-Poitou, AOC AOP Beurre des Charentes, AOC AOP Beurre des Deux-Sèvres,
    • AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Anjou Villages, AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Coteaux du Layon, AOC AOP Coteaux du Layon Sélection de grains nobles, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire, AOC AOP Saumur mousseux blanc, AOC AOP Saumur mousseux rosé.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Bien que l'on ne trouve pas sur la commune de Cléré-sur-Layon de bâtiments inscrits Monuments historiques, plusieurs figurent à l'Inventaire général[59] :

    • Chapelle Saint-Francaire du XIXe siècle, saint honoré dans la région et dont les reliques sont conservées dans l'église de Cléré. Saint Francaire vécut au IVe siècle et fut le père de saint Hilaire, évêque de Poitiers[36] ;
    • Château de Beaurepaire, des XVIe et XIXe siècles ;
    • Château les Landes, des XIVe, XVIIIe et XIXe siècles ;
    • Église paroissiale Saint-Hilaire, des XIe et XIXe siècles ;
    • Plusieurs fermes et maisons des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles ;
    • Lavoir de Beaurepaire, du XIXe siècle ;
    • Château de Brossay, des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[60] ;
    • Manoir la Haute Coudraie, des XVIIIe et XIXe siècles ;
    • Manoir Maumusson, des XVe et XVIe siècles ;
    • Prieuré Saint-Pierre des XIIe et XIXe siècles, dépendant de l'abbaye de Charroux (Vienne) ;
    • Le Mureau, ancienne seigneurie de Saint-Francaire ; le nouveau corps de ferme bâti sur la partie du Haut Mureau a été construit en trois étapes : 1787, 1788 et 1789.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105), p. 774-776.
    • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd., p. 719-720.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. IGN et BRGM, Géoportail Cléré-sur-Layon (49), consulté le 3 juillet 2011.
    2. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Cléré-sur-Layon (49) », sur Lion1906 (version du 26 octobre 2020 sur Internet Archive), consulté le 26 juin 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
    3. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 146.
    4. Louis Poirier, « Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois) », Annales de Géographie, t. 44, no 251, , p. 474 (lire en ligne).
    5. Atlas des paysages de Maine-et-Loire (op. cit.) — Données consultables sur WikiAnjou.
    6. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2012 — Données consultables sur WikiAnjou.
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    9. Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Le climat de Maine-et-Loire », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du 28 janvier 2010 sur Internet Archive), consulté le 24 mai 2011.
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