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Passavant-sur-Layon

Passavant-sur-Layon est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Passavant-sur-Layon
Passavant-sur-Layon
Les remparts du château.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Intercommunalité Agglomération du Choletais
Maire
Mandat
Pascal Bertrand
2020-2026
Code postal 49560
Code commune 49236
Démographie
Gentilé Passavantais
Population
municipale
127 hab. (2020 en augmentation de 0,79 % par rapport à 2014)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 06′ 27″ nord, 0° 23′ 16″ ouest
Altitude 91 m
Min. 62 m
Max. 112 m
Superficie 4,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cholet-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Passavant-sur-Layon
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Passavant-sur-Layon
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Passavant-sur-Layon
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Passavant-sur-Layon

    Son territoire est traversé par la rivière le Layon, affluent en rive gauche de la Loire.

    La commune se situe dans l'appellation viticole du Coteaux-du-Layon (AOC).

    Géographie

    Localisation

    Commune angevine de la rive gauche du Layon, située dans les Mauges à la limite du Saumurois, ce territoire rural de l’ouest de la France se trouve à quelques kilomètres au sud-est de Vihiers, en Maine-et-Loire à la limite des Deux-Sèvres[1]. Pays de bocage, le Vihiersois se situe dans un triangle entre Angers, Cholet et Saumur.

    Communes limitrophes

    Les communes les plus proches sont Nueil-sur-Layon (km), Cléré-sur-Layon (km), Les Cerqueux-sous-Passavant (km), Genneton (km), Trémont (km), Cersay (km), Tancoigné (km), Concourson-sur-Layon (km), La Fosse-de-Tigné (km) et Les Verchers-sur-Layon (km)[2].

    Géologie et relief

    À quelques kilomètres au nord et à l'est du Vihiersois se trouve la vallée du Layon, qui marque la transition entre les Mauges et le Saumurois[3]. Le sud de l'Anjou comporte à l'est des terrains secondaires et tertiaires (Saumurois) et à l'ouest des terrains primaires (Mauges). Dans ces derniers, on trouve un pays de bocage sur des terrains de schistes et de granites[4].

    Passavant-sur-Layon se situe sur l'unité paysagère du Couloir du Layon[5].

    L'altitude de la commune varie de 62 à 112 mètres[6], pour une altitude moyenne de 91 mètres. Son territoire s'étend sur près de km2 (491 hectares)[7].

    Hydrographie

    La rivière le Layon traverse le territoire de la commune (au sud et à l'est)[1].

    Climat

    Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, de par sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[8].

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 643 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont.-Bellay », sur la commune de Montreuil-Bellay, mise en service en 1986[15] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[16] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 599,5 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, dans le département de la Vienne, mise en service en 1921 et à 79 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[19], à 11,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[21].

    Urbanisme

    Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.

    Typologie

    Passavant-sur-Layon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [23] - [24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25] - [26].

    Habitat

    En 2013, on trouvait 87 logements sur la commune de Passavant-sur-Layon, dont 70 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 78 % des ménages en étaient propriétaires[27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40 %), zones agricoles hétérogènes (38,1 %), terres arables (15 %), forêts (3,1 %), eaux continentales[Note 6] (2,6 %), prairies (1,3 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

    Toponymie

    Formes anciennes du nom : Passavantum en 1060, Willelmus de passavante Castro en 1061, Castrum stagnum de Passavant en 1092, Ecclesia sancte Marie de Passavanto cum capella Sancti Stephani en 1156, Senscallia de Passavento en 1236, La ville de Passavant en 1571[30], Passavant en 1793 et 1801, pour devenir Passavant-sur-Layon en 1922[31].

    Le nom de Passavant est indissociable du château primitif, construit par Foulques Nerra et laissé en garde à Sigebrant de Passavant[32].

    À noter qu'il existe d'autres communes ayant dans leur nom « Passavant », comme Passavant (Doubs), Passavant-en-Argonne (Marne) et Passavant-la-Rochère (Haute-Saône).

    Nom des habitants (gentilé) : les Passavantais[33].

    Histoire

    Le château

    Face au Poitou, sur le haut Layon, le comte d'Anjou Foulques Nerra fait construire un château au XIe siècle. Ruiné, il est reconstruit après 1210 sur le site actuel, à la place du four du prieuré, avec une enceinte cantonnée de tours ; s'ajoute au XVe siècle un logis à haute tour d'escalier. Le château est ravagé par les huguenots en 1574[30].

    Au XVIIIe siècle un nouveau logis est construit, puis vers 1930 l'ensemble est réaménagé en maison viticole avec celliers.

    À l'époque féodale, Passavant est confié à une famille châtelaine puis seigneuriale qui en prend le nom. Selon Célestin Port[34], Agnès de Passavant transmet à la fin du XIIe siècle la terre de Passavant à son mari Geoffroi de La Troche, et c'est leur fils, autre Geoffroi, qui reconstruit donc le château vers 1210 ; la fille de ce dernier, Isabelle de Passavant, transmet à son mari Guillaume (ou Geoffroy II, ou Philippe/Philibert ?) de La Haye, épousé vers 1230 [une tradition soutient sans élément probant qu'il s'agit de La Haye-du-Puits en Normandie (Cotentin) ; Célestin Port et la Société archéologique de Touraine, se réfèrent plus sûrement à la grande famille de La Haye en Touraine : les armes sont voisines, d'or à la fasce de gueules pour La Haye en Touraine, d'or à deux fasces de gueules pour Passavant.

    La famille de Passavant est alors puissante, bien implantée dans le pays de Vihiers et Chemillé. Leur descendant Louis de La Haye-Passavant et de Mortagne, fils de Jean, petit-fils d'autre Jean et arrière-petit-fils de Barthélemy de La Haye, épouse en 1466 Marie d'Orléans, fille de Dunois, d'où Louis, Charlotte, Antoine (abbé de St-Denis en 1499, de Fécamp en 1482, et de Compiègne), et Yolande de La Haye-Passavant qui marie en 1492 Jean d'Armagnac-Nemours, sans postérité ; la succession passe à une cousine issue de germain de Yolande, Renée de La Haye dame de Chemillé et de Mortagne, femme de Joachim de Montespedon de Beaupréau († 1509) et mère de Philippe de Montespedon (morte en 1578 ; princesse de La Roche-sur-Yon par ses 2e noces en 1544 avec Charles de Bourbon, sans postérité) ; Passavant, comme Beaupréau et Chemillé, échoit alors à un arrière-cousin, Guy III de Scépeaux († 1605), et son fils prédécédé Guy (IV) de Scépeaux († 1597).

    Mais Passavant est vendu vers 1570/1579 à Gilbert Gouffier, duc de Roannez (1553-1582), et à son frère puîné Claude Goufier (1556-1618) qui fonde la branche des Gouffier, comtes de Caravas et de Passavant, barons de Doué, fondue en 1726 dans la branche cousine des Gouffier de Thais et Morvill(i)ers[35].

    À la Révolution Charles-Jean de Rarécourt de La Vallée, marquis de Pimodan, baron de Buxières (1730-1803), en est le dernier seigneur par son mariage en 1762 avec l'héritière Charlotte-Sidonie-Rose Gouffier de Thais (née en 1733).

    Le village

    Il s'est développé autour de deux ouvrages, le château bâti au XIe siècle et le prieuré[Note 7] Notre Dame du XIIe siècle. Ces deux centres seront à l'origine au XVe siècle des deux paroisses Saint-Étienne et Notre-Dame. L'église Saint-Étienne sera détruite en 1626[30].

    La structure actuelle du village reflète encore cette bipolarisation.

    Ancien Régime

    À la veille de la Révolution française, une partie du Vihiersois dépend de la sénéchaussée d'Angers (La Salle-de-Vihiers, Vihiers, Coron) et une autre de la sénéchaussée de Saumur (Tigné, Cernusson, Les Cerqueux, Saint-Paul-du-Bois, La Plaine)[36].

    Époque contemporaine

    À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, après avoir été chef-lieu de canton Passavant est rattachée au canton de Nueil et au district de Vihiers, puis en 1800 au canton de Vihiers et à l'arrondissement de Saumur[31].

    Comme dans le reste de la région, à la fin du XVIIIe siècle se déroule la guerre de Vendée, qui marquera de son empreinte la région.

    À la fin du XIXe siècle la ligne de chemin de fer du Petit Anjou est construite. Ouverte en 1896 la ligne Cholet-Saumur passait par Saint-Hilaire, Vihiers, Les Cerqueux, Cléré, Passavant et Nueil[37].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La commune est créée à la Révolution (Passavant puis Passavant-sur-Layon)[31]. Le conseil municipal est composé de 11 élus[38].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1971 Léon Buisson
    1971 André Gallard DVD
    mars 2008 En cours
    (au 1er juin 2020)
    Pascal Bertrand[39] - [40]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Passavant-sur-Layon était intégrée à l'ancienne communauté de communes Vihiersois-Haut-Layon, qui regroupait douze communes, dont Nueil-sur-Layon, Cléré-sur-Layon et Les Cerqueux-sous-Passavant[41]. Cette structure intercommunale était un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui avait pour vocation de réunir les moyens de plusieurs communes, notamment dans le domaine du tourisme[42]. Depuis le , la commune est membre de la communauté d'agglomération du Choletais après la fusion avec la communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon[43].

    La communauté de communes est membre du Pays de Loire en Layon, structure administrative d'aménagement du territoire.

    Autres circonscriptions

    Jusqu'en 2014, la commune fait partie du canton de Vihiers et de l'arrondissement de Saumur[44]. Le canton de Vihiers compte alors dix-sept communes. C'est l'un des quarante et un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . Le canton de Vihiers disparait et la commune est rattachée au canton de Cholet-2, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[45].

    La commune se trouve sur la quatrième circonscription de Maine-et-Loire, composée de six cantons dont Vihiers et Montreuil-Bellay.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].

    En 2020, la commune comptait 127 habitants[Note 8], en augmentation de 0,79 % par rapport à 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    340361334370391388375339345
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    308309303298303301286268266
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    250261295264256278273274251
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    230232185155124135131130126
    2020 - - - - - - - -
    127--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,3 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 63 hommes pour 61 femmes, soit un taux de 50,81 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,63 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,0
    10,9
    75-89 ans
    16,1
    23,4
    60-74 ans
    24,2
    18,8
    45-59 ans
    22,6
    18,8
    30-44 ans
    14,5
    9,4
    15-29 ans
    9,7
    18,8
    0-14 ans
    12,9
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2
    6,9
    75-89 ans
    9,5
    15,5
    60-74 ans
    16,3
    19,4
    45-59 ans
    18,8
    18,6
    30-44 ans
    17,7
    18,6
    15-29 ans
    17,5
    20,2
    0-14 ans
    18,2

    Vie locale

    Hormis la mairie, il n'y a pas de services publics sur la commune de Passavant-sur-Layon. Ils sont présents à Vihiers, ainsi que les structures sociales (ADMR du Vihiersois…) et culturelles (école de musique intercommunale…).

    La plupart des structures de santé se situent également à Vihiers, tel l'hôpital local[51] ou le centre de secours.

    Le ramassage des déchets est géré par le Syndicat mixte intercommunal pour le traitement des ordures ménagères et des déchets, le Smitom du Sud Saumurois, qui se trouve à Doué-la-Fontaine[52].

    On trouve sur la commune l'étang de Passavant[33]. L'office du tourisme est situé à Vihiers.

    Économie

    Tissu économique

    Commune principalement agricole, en 2008, sur les 17 établissements présents sur la commune, 71 % relevaient du secteur de l'agriculture[53]. Deux ans plus tard, en 2010, sur 19 établissements présents sur la commune, 58 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur l'ensemble du département), 5 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 26 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé[54].

    Sur 14 établissements présents sur la commune à fin 2014, 50 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 21 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[27].

    Les commerces et artisans les plus proches se trouvent sur la commune voisine de Nueil-sur-Layon. La zone d’activités intercommunale se situe sur les communes de Vihiers/Montilliers (Anjou Actiparc Vihiersois-Haut-Layon)[55].

    Agriculture

    La commune se situe dans la zone d'appellation viticole des Coteaux-du-layon (AOC).

    Liste des appellations sur le territoire[56] :

    • IGP Agneau du Poitou-Charentes, IGP BÅ“uf du Maine, IGP BÅ“uf de Vendée, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis,
    • IGP Brioche vendéenne,
    • AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Anjou Villages, AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Coteaux du Layon, AOC AOP Coteaux du Layon Sélection de grains nobles, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire, AOC AOP Saumur mousseux blanc, AOC AOP Saumur mousseux rosé.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Étienne.

    Bâtiments de la commune de Passavant-sur-Layon inscrits aux monuments historiques[57] :

    • Château de Passavant des XIe XIIIe et XVe siècles, tours féodales, monument historique inscrit par arrêté du (ensemble du château y compris ses douves) ;
    • Église Saint-Étienne, chÅ“ur XIe et XIIe siècles avec ogives primitives, abside en cul de four, chapelle latérale, monument historique inscrit par arrêté du 17/07/1926 (chÅ“ur, travée adjacente et chapelle latérale sud).

    Et autres bâtiments inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel[57] :

    • Aumônerie Saint-Martin ;
    • Chapelle Notre-Dame-de-Pitié, la Pichoterie, des XVe et XVIIe siècles ;
    • Plusieurs fermes et maisons des XVIe et XVIIe siècles ;
    • Manoir le Châtellier ;
    • Moulin à eau à retenue, dit moulin de l’Étang, des XVIIe et XIXe siècles ;
    • Moulin à vent cavier, dit moulin de Passavant du XVIIe et remanié au XIXe siècle ;
    • Palais de Justice, du XVIIe siècle.

    Le village est comporte des édifices datant des XIe au XIXe siècles.

    Personnalités liées à la commune

    • Foulques Nerra (975-1040), comte d'Anjou, à l'origine du château de Passavant.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 40869771), p. 102-105.
    • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire : N-Z, t. 3, Angers, Lachèse & Dolbeau, , 1re éd. (BNF 34106676), p. 56-58.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Prieuré, voir sur Wiktionnaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. IGN et BRGM, Géoportail Passavant-sur-Layon (49), consulté le 11 juillet 2011.
    2. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Passavant-sur-Layon (49) », sur Lion1906 (version du 1 octobre 2020 sur Internet Archive), consulté le 2 juillet 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
    3. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 146.
    4. Louis Poirier, « Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois) », Annales de Géographie, t. 44, no 251,‎ , p. 474 (lire en ligne).
    5. Atlas des paysages de Maine-et-Loire (op. cit.) — Données consultables sur WikiAnjou.
    6. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2012 - Données consultables sur WikiAnjou.
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Le climat de Maine-et-Loire », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du 28 janvier 2010 sur Internet Archive), consulté le 24 mai 2011.
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