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Descartes (Indre-et-Loire)

Descartes est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Descartes
Descartes (Indre-et-Loire)
Hôtel de ville et statue de René Descartes.
Blason de Descartes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Bruno MĂ©reau
2020-2026
Code postal 37160
Code commune 37115
DĂ©mographie
Gentilé Descartois
Population
municipale
3 331 hab. (2020 en diminution de 8,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 87 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 58′ 28″ nord, 0° 41′ 55″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 121 m
Superficie 38,08 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Descartes
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Descartes
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Descartes
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Descartes
Liens
Site web ville-descartes.fr/

    Anciennement connue sous le nom de La Haye-en-Touraine, puis de La Haye-Descartes depuis la Révolution, elle prend son nom actuel en 1967 afin de rendre hommage à René Descartes, natif de la commune.

    Cette petite cité du Sud de la Touraine s’inscrit dans la vallée de la Creuse, qui marque la frontière avec le département de la Vienne et la région Nouvelle-Aquitaine. Longtemps célèbre cité papetière, elle forme désormais un pôle économique concentrant activités commerciales et artisanales et est au centre d’une unité urbaine formée avec la commune voisine de Buxeuil.

    GĂ©ographie

    Le pont sur la Creuse

    La ville est situĂ©e Ă  300 km de Paris, et Ă  une cinquantaine de kilomètres de Tours. Elle appartient au dĂ©partement d'Indre-et-Loire et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire.

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Descartes.

    Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 23,33 km, comprend un cours d'eau notable, l'Esves (1,889 km), et divers petits cours d'eau dont le Ravin (6,542 km)[1] - [2].

    L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source Ă  135 m d'altitude Ă  Betz-le-Château[3]. et se jette dans la Creuse Ă  Descartes, Ă  gauche de la commune au droit du hameau du Moulin Poujard, Ă  44 mètres d'altitude[4], après avoir traversĂ© 12 communes[5].

    Sur le plan piscicole, l'Esves est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

    Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « Source du Bonnet Rouge » et « Les Réaux »[7] - [8].

    Urbanisme

    Typologie

    Descartes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [9] - [10] - [11].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Descartes, une agglomĂ©ration inter-rĂ©gionale regroupant 3 communes[12] et 5 579 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13] - [14].

    La commune est en outre hors attraction des villes[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,3 %), prairies (9,8 %), forêts (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), eaux continentales[Note 2] (1,7 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Descartes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Esves et la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991 et 1999[21] - [19].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Descartes.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 83,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 878 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1595 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 85 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [23].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1995, 1996, 2003, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 3] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].

    Toponymie

    Le village, attesté sous la forme latinisée Haiam vers 1155[26] (désignant un bois ou un champ entouré d'une haie), La Haye puis La Haye en Touraine[27].

    Rebaptisée La Haye-Descartes au cours de la Révolution française[28], nom révolutionnaire qu'elle conserve jusqu'au milieu du XXe siècle.

    La commune étroite et la commune voisine Balesmes qui l'entourait s'associent en 1966[28]. La nouvelle commune ainsi formée prend, à partir de 1967, le nom de Descartes[28] - [27] en hommage au philosophe René Descartes, né dans le village le .

    Elle est surnommée localement « la ville aux Trois René » (René Descartes, René de Buxeuil, René Boylesve).

    Histoire

    Libération de Descartes (alors La Haye-Descartes) en 1944.

    Occupé depuis l'époque paléolithique, le territoire de la commune livre régulièrement des silex taillés provenant de la commune voisine du Grand-Pressigny.

    À la fin du premier millénaire, un château y est construit, dont il ne reste que les soubassements (dans l'actuel jardin public. On ignore s'il s'agissait effectivement d'un château en pierres ou d'une simple motte castrale.

    Selon l'érudit Jean-Louis Chalmel[29] - [30], sous réserve de confirmation, les premiers sires de La Haye seraient issus d'Adalaud/Adalard et de son fils Garnier de Loches (lui-même père de Roscille, la femme de Foulques le Roux d'Anjou, au Xe siècle). On trouverait ensuite Sanson (fl. vers l'an mil), mari d'Hameline et père de Renaud (Ier), Ascelin et Hervé ; André, fl. vers 1105, serait le fils de Renaud. Apparaît ensuite Cassinotte, aussi vicomtesse de Tours, qui épouse Gosselin/Josselin (ou plutôt Hugues ?) de Ste-Maure, puis Jean de Montbazon, fl. 1126 : d'où leur fils Hugues, père de Renaud (II) de Montbazon-La Haye et de Barthélemy. Selon cette construction, les sires de La Haye sont désormais une branche des Montbazon, mais cela reste à étayer...

    Renaud (II) épouse Hersende de Colombier(s), fl. 1159, d'où Hamelin, père de Geoffroi Ier qui soutient les fils d'Henri II Plantagenêt révoltés contre leur père. Après Geoffroy, on trouve Hugues, sans doute son fils, puis le probable rejeton de ce dernier, Philippe/Philibert (de Montbazon) (est-ce un parent de Pierre (II) Savary qui continue les sires de Montbazon et de Co(u)lombiers/Villandry vers 1206-1238, et qui avait pour père ou grand-père un Philippe/Philibert de Montbazon et Colombiers ?) dont la femme Isabelle de Passavant est veuve en 1255. Leurs enfants sont Geoffroy archevêque de Tours en 1314-1323 et son frère Barthélemy Ier de La Haye, époux d'Elise/Helvise de Lusignan, fille de Guillaume Ier de Valence sire de Mervent et Mouchamps et de Marquise de Mauléon : père de Guillaume, lui-même père de Geoffroi II de La Haye marié à Marie fille d'Hardouin V de Maillé, fl. 1370 : leur fille héritière Isabelle de La Haye-Passavant épouse Pierre de Marmande et St-Michel-sur-Loire.

    La seigneurie est alors continuée par la fille de ces derniers, Marguerite de Marmande, dame de La Haye, Passavant, Azay, Marmande (cf. à Vellèches et Marigny), St-Michel-sur-Loire, Cravant-les-Côteaux, La Roche-Clermault, Chezelles-Savary, Faye-la-Vineuse..., femme de Jean III comte de Sancerre, † 1402/1403 : leur fille héritière Marguerite comtesse de Sancerre, † 1418, transmet ces fiefs à son époux Béraud II dauphin d'Auvergne, † 1399. Leur illustre postérité — les Orléans-Longueville, les Bueil, les Chaumont d'Amboise — n'aura pas La Haye, passée avec Azay-le-Rideau au quatrième et dernier mari de la comtesse Marguerite : Jacques de Montbron-Maulévrier, maréchal de France, † 1422.

    Durant, la guerre de Cent Ans, le , lors de la chevauchée du Prince noir, les Anglais passent la nuit à La Haye.

    Jacques de Montbron cède La Haye à Jean de Torsay sire de Lezay et de La Mothe-Saint-Héray, chambellan du roi (Charles VI) et maître des Arbalétriers, dont la fille Jeanne de Torsay épouse 1° André de Beaumont-Bressuire, 2° Jean Ier de Rochechouart-Mortemart, 3° Philippe de Melun de La Borde, frère aîné du Grand-maître Charles (postérité des trois unions). Son fils Jacques de Beaumont, † 1492, chambellan de Louis XI, mari de Jeanne fille de Jean Ier de Rochechouart-Mortemart et de sa première femme Jeanne Turpin de Crissé, transmet La Haye, Lezay, La Mothe-St-Héray et Bressuire à sa fille Philippe (prénom alors épicène), † 1525, mariée à Pierre de Laval-Montmorency, † 1528, seigneur de Loué et Montsabert.

    La Haye est alors vendue à Guillaume de Morenne puis à Louis de Rohan prince de Guéméné (Louis IV, Louis V ou Louis VI ? ; des descendants des anciens Montbazon) : Les Rohan-Guéméné l'intègrent, avec Ste-Maure et Nouâtre, à leur duché de Montbazon érigé en 1588/1594.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passe à la Haye Descartes.

    Déjà dynamitée en par le Génie afin de retarder l'avancée de l'armée allemande, l’arche centrale du pont sur la Creuse s’effondre à nouveau en , sabotée par les FFI[31].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 Camille Rolland Docteur
    Président de la délégation spéciale de La Haye
    Gaston Chargé Réélu en 1947
    Émile Boisgard
    Jean Conort
    René Girard
    Fusion de La Haye-Descartes et de Balesmes
    Pierre Pascault Maire de Balesmes (1965 → 1967)
    René Girard
    Jacques Barbot[32]
    (1928-2018)
    SE-DVD Chef d'entreprise
    RĂ©Ă©lu en 1983
    mars 2001 Serge Petit PS Médecin généraliste
    Conseiller général de Descartes (1976 → 1994)
    RĂ©Ă©lu en 1989 (Ă©lection partielle) et 1995
    mars 2001 Jacques Barbier
    (1951- )
    UMP ➞ LR Retraité
    RĂ©Ă©lu en 2008 et 2014
    En cours
    (au 7 mai 2021)
    Bruno MĂ©reau
    (1954- )
    SE Agriculteur, ancien adjoint
    3e vice-président de la CC Loches Sud Touraine (depuis 2020)

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[33].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

    En 2020, la commune comptait 3 331 habitants[Note 4], en diminution de 8,06 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9978509431 1231 2931 3931 4591 5921 633
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5321 6201 6091 7221 7351 6081 6941 8061 786
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6221 6381 6971 7021 6701 5701 5371 4771 466
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 6794 2674 4464 3574 1204 0193 9083 8553 817
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 6233 3663 331------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,1 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 627 hommes pour 1 800 femmes, soit un taux de 52,52 % de femmes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,91 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2
    90 ou +
    2,4
    15,7
    75-89 ans
    19,7
    23,3
    60-74 ans
    25,5
    21,5
    45-59 ans
    20,0
    13,0
    30-44 ans
    11,4
    11,1
    15-29 ans
    9,4
    14,2
    0-14 ans
    11,6
    Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,1
    7,6
    75-89 ans
    10,1
    16,9
    60-74 ans
    17,8
    20,1
    45-59 ans
    19,3
    18,1
    30-44 ans
    17,3
    18,2
    15-29 ans
    17,4
    18,2
    0-14 ans
    16,1

    Enseignement

    Descartes se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.

    La commune compte plusieurs Ă©tablissements scolaires :

    • L'Ă©cole maternelle CĂ´te des Granges
    • L'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire CĂ´te des Granges
    • L'Ă©cole primaire Balesmes
    • L'Ă©cole primaire privĂ©e Louis LefĂ©
    • Le collège Roger Jahan

    Transports

    • RĂ©seau de mobilitĂ© interurbaine (RĂ©mi) avec les lignes H1 et TC. Un service de transport Ă  la demande est Ă©galement disponible, entre les communes d'Abilly, La Celle-Guenand, Descartes, Saint-Flovier, Grand Pressigny, Preuilly-sur-Claise et Loches.
    • Ligne de bus PHIL'O'BUS (Transports Urbains - Bus)[39]

    Service de transport urbain entre « Maison médicale > Mendès France », qui circule toute la journée du mardi au vendredi et le samedi matin.

    Économie

    Jour de marché.

    Culture locale et patrimoine

    Musées

    Deux musées se situent au sein de la ville, le Musée Descartes, situé dans la maison natale du philosophe et mathématicien éponyme[40], et la Maison du Patrimoine.

    Vestiges préhistoriques et antiques

    La ville abrite le Dolmen du Chillou-du-Feuillet, classé monument historique. La table est basculée mais repose encore sur ses supports; les pierres sont de couleur rouge[41].

    Architecture civile

    Outre sa Maison natale du XVIe siècle inscrite aux Monuments historiques[40], René Descartes, dispose d'une statue à sa gloire érigée en 1849, par Émilien de Nieuwerkerke et coulée à la fonderie d'Abilly. Descartes abrite d'autres édifices remarquables tels que la Maison de Boylesve, du XVIe siècle ou l'ancien presbytère datant du XVe siècle. La célèbre Papeterie de La Haye-Descartes se trouve également dans la commune.

    Monument commémoratif de la Ligne de démarcation

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune qui s'appelait encore La Haye-Descartes était traversé par la ligne de démarcation entre la France occupée et celle du régime de Vichy. En mémoire, une barrière commémorative y est installée.

    Architecture religieuse

    La commune dispose de nombreux bâtiment religieux, l'Église Saint-Georges de La Haye-Descartes XIIe siècle, remaniée XVe siècle et inscrite aux monuments historiques, mais également l'Ancienne église Notre-Dame de La Haye, classée monument historique ou encore l'Église Saint-Pierre de Balesmes,monument historique des XIIe siècle et XVIIIe siècle, et enfin l'ancienne chapelle Saint-Marc.

    Spectacle de plein air

    Depuis 2005, le duo d'humoristes Les Bodin's, jouent chaque année leur spectacle Les Bodin’s Grandeur nature à guichets fermés devant 20 000 personnes.

    Descartes dans la littérature

    René Boylesve, natif de Descartes, a fréquemment reproduit sa ville natale dans ses œuvres, sous des noms d'emprunt. C'est Néans dans Le Médecin des dames de Néans[42] ou Beaumont dans La Becquée puis l'Enfant à la balustrade.

    Personnalités liées à la commune

    Maison natale de René Boylesve.

    HĂ©raldique

    Blason de Descartes

    Les armes de Descartes se blasonnent ainsi :

    D'or à la fasce de sinople chargée de trois tours d'argent, maçonnées de sable[43].

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Descartes », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Source de l'Esves » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
    4. « Confluence de l'Esves avec la Cruese » sur Géoportail (consulté le 28 novembre 2015)..
    5. « Fiche Sandre - l'Esves », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    6. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    7. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
    8. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Descartes », sur insee.fr (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. « Les risques près de chez moi - commune de Descartes », sur georisques.gouv.fr (consulté le )
    20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur errial.georisques.gouv.fr (consulté le )
    21. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    22. « Retrait-gonflement des argiles », sur georisques.gouv.fr (consulté le )
    23. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    24. Article R214-112 du code de l’environnement
    25. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    26. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, volume 2. Librairie Droz 1991. p. 1210.
    27. Historique de la ville sur le site officiel, consulté le 23 janvier 2012.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. « La Haye, p. 119-125 », sur Histoire de Touraine, t. III, par Jean-Louis Chalmel, chez A. Aigre à Tours, 1841.
    30. « Isabelle de La Haye-Passavant », sur Généalogie Québec.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • M. de la Marsonnière, « États de service d'un gouverneur de la ville & du château de La Haye en Touraine ancien exempt des gardes du corps de Henri IV », dans MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des antiquaires de l'Ouest, 1893, 2e sĂ©rie, tome 16, p. 435-468 (lire en ligne)

    Articles connexes

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