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TempĂȘte

Une tempĂȘte est un phĂ©nomĂšne mĂ©tĂ©orologique violent Ă  large Ă©chelle dite synoptique, avec un diamĂštre compris en gĂ©nĂ©ral entre 200 et 1 000 km, caractĂ©risĂ© par des vents rapides et des prĂ©cipitations intenses. Elle peut ĂȘtre accompagnĂ©e d'orages donnant des Ă©clairs et du tonnerre ainsi que de la grĂȘle et des tornades.

TempĂȘte
Présentation
Type
Type de phénomÚne météorologique (d)
Partie de
PhénomÚne météorologique

Certaines tempĂȘtes ont un nom particulier comme les cyclones tropicaux (ouragans, typhons ou tempĂȘtes tropicales), cyclones extratropicaux, les tempĂȘtes de pluie verglaçante ou de neige, etc. Il existe Ă©galement des tempĂȘtes caractĂ©risĂ©es par des vents transportant des substances dans l'atmosphĂšre (blizzard, tempĂȘte de poussiĂšre, tempĂȘte de sable, tempĂȘte de neige
). Une tempĂȘte peut endommager gravement un pays ou une rĂ©gion donnĂ©e.

Au strict sens mĂ©tĂ©orologique du terme, en mer, on appelle tempĂȘte une dĂ©pression atmosphĂ©rique qui crĂ©e un vent moyen supĂ©rieur Ă  90 km/h (vent de force 10 ou supĂ©rieure sur l'Ă©chelle de Beaufort). Toutefois, l'usage populaire du mot n'est pas si restrictif et sur terre, on parle de tempĂȘte quand la dĂ©pression produit des rafales violentes, qui causent des dĂ©gĂąts, et des prĂ©cipitations abondantes.

Formation

Le terme tempĂȘte mĂ©tĂ©orologique est un terme gĂ©nĂ©rique qui peut dĂ©crire plusieurs phĂ©nomĂšnes. Tous ceux-ci sont cependant liĂ©s Ă  la formation d'un cyclone ou dĂ©pression. On note deux types principaux de dĂ©pressions: les cyclones tropicaux, dont l'Ă©nergie est tirĂ©e de l'instabilitĂ© de la masse d'air qui les entourent, et les cyclones extratropicaux dont le moteur est la rencontre de masses d'air de diffĂ©rentes tempĂ©ratures.

TempĂȘtes tropicales

TempĂȘte tropicale Sanvu Ă  Hong Kong

Les ouragans, typhons et autres cyclones tropicaux sont essentiellement formés par l'organisation d'orages autour d'une circulation qui prend forme dans les océans de la zone intertropicale. Structurellement, un cyclone tropical est une large zone de nuages en rotation, de vent, et d'orages. La source d'énergie principale d'un cyclone tropical est le dégagement de chaleur latente causé par la condensation de vapeur d'eau en altitude. On peut ainsi considérer le cyclone tropical comme une machine thermique, au sens de la thermodynamique.

L'importance de la condensation comme source principale d'énergie différencie les cyclones tropicaux des autres phénomÚnes météorologiques. Pour conserver la source d'énergie de sa machine thermodynamique, un cyclone tropical doit demeurer au-dessus de l'eau chaude, qui lui apporte l'humidité atmosphérique nécessaire. Les forts vents et la pression atmosphérique réduite au sein du cyclone stimulent l'évaporation, ce qui entretient le phénomÚne.

Le dĂ©gagement de chaleur latente dans les niveaux supĂ©rieurs de la tempĂȘte Ă©lĂšve la tempĂ©rature Ă  l'intĂ©rieur du cyclone de 15 Ă  20 °C au-dessus de la tempĂ©rature ambiante dans la troposphĂšre Ă  l'extĂ©rieur du cyclone. Pour cette raison, on dit des cyclones tropicaux qu'ils sont des tempĂȘtes Ă  « noyau chaud ». Notons toutefois que ce noyau chaud n'est prĂ©sent qu'en altitude - la zone touchĂ©e par le cyclone Ă  la surface est habituellement plus froide de quelques degrĂ©s par rapport Ă  la normale, en raison des nuages et des prĂ©cipitations.

Les effets les plus dévastateurs des cyclones tropicaux se produisent quand ils frappent la cÎte et entrent dans les terres. Dans ce cas, un cyclone tropical peut causer des dommages de quatre façons :

  • Vents violents : des vents de force d'ouragan peuvent endommager ou dĂ©truire des vĂ©hicules, des bĂątiments, des ponts, etc. Les vents forts peuvent aussi transformer des dĂ©bris en projectiles, ce qui rend l'environnement extĂ©rieur encore plus dangereux.
  • Onde de tempĂȘte : les tempĂȘtes de vent, y compris les cyclones tropicaux, peuvent causer une montĂ©e du niveau de la mer et des inondations dans les zones cĂŽtiĂšres.
  • Pluie forte : les orages et les fortes pluies provoquent la formation de torrents, lavant les routes et provoquant des glissements de terrain. Fin , l'un de ces Ă©pisodes pluvieux a touchĂ© le nord des Philippines et fait quelque 500 morts et disparus.
  • Tornades : les orages imbriquĂ©s dans le cyclone donnent souvent naissance Ă  des tornades. Bien que ces tornades soient normalement moins intenses que celles d'origine non-tropicale, elles peuvent encore provoquer d'immenses dommages.

TempĂȘtes des latitudes moyennes

Précipitations selon la structure thermique (bleu sous zéro degré Celsius et rouge au-dessus)

Les dĂ©pressions des latitudes moyennes en Ă©volution trĂšs rapides, dites bombes, causent les tempĂȘtes qui affectent les rĂ©gions hors des Tropiques. Ces systĂšmes sont alimentĂ©s par des zones frontales, soit une zone de transition entre deux masses d'air ayant des tempĂ©ratures fort diffĂ©rentes. La circulation s'organise anti-horairement dans l'hĂ©misphĂšre nord, et horairement dans celui du sud, poussant un front chaud Ă  l'avant de son dĂ©placement, et un front froid Ă  l'arriĂšre.

Elles sont souvent d'origine ocĂ©anique lorsqu'une dĂ©pression atmosphĂ©rique se forme entre la bordure ocĂ©anique plus chaude et le continent plus froid, lĂ  oĂč l'humiditĂ© de l'air se condense et fait baisser la pression. Elles peuvent Ă©galement provenir de zones continentales, particuliĂšrement en hiver (tempĂȘte de neige), lorsque les masses d'air arctiques et maritimes s'y rencontrent.

Les mouvements verticaux dans ces dépressions soulÚvent l'air et l'humidité se condense pour former des précipitations importantes. Lorsque la structure thermique de l'atmosphÚre demeure normale, la température diminuant avec la hauteur, on aura formation de neige en altitude. Cette derniÚre restera sous forme solide, en atteignant le sol, si toute l'atmosphÚre qu'elle traverse est sous le point congélation. Par contre, on aura de la pluie au sol si les flocons passent dans une couche épaisse d'air au-dessus de zéro degré Celsius. Si on a de l'air doux en altitude et froid au sol, on peut assister à une fonte des flocons qui vont regeler prÚs ou au sol. Selon l'épaisseur des couches chaudes et froides, on aura: du grésil ou de la pluie verglaçante.

Les vents violents autour de ces tempĂȘtes sont dus Ă  la forte cyclogĂ©nĂšse qui crĂ©e un important gradient de pression atmosphĂ©rique. C'est la combinaison de vents et de prĂ©cipitations qui cause les dĂ©gĂąts.

  • quand c'est la pluie qui domine, on obtiendra des inondations et des bris par le vent ;
  • avec de la pluie verglaçante, le verglas qui s'accumule sur les structures et au sol cause de sĂ©vĂšres dĂ©gĂąts aux installations Ă©lectriques et aux arbres Ă  cause du poids de la glace ;
  • quand les vents et la neige sont extrĂȘmes, on parlera de blizzard.

L'ensemble des transports routiers, ferroviaires et aériens sont affectés, souvent sur une période assez longue, par tous ces phénomÚnes.

Finalement, dans le secteur chaud de ces systĂšmes, le front froid amĂšne de l'air froid en altitude au-dessus d'un sol plus chaud. Ceci rend l'air trĂšs instable et donne des orages. Si ces derniers s'organisent en lignes, on peut assister au dĂ©veloppement de tornades, de la grosse grĂȘle ou de rafales descendantes dans ce secteur.

TempĂȘtes de sable

La Mer de sable (Zandverstuiving) du Parc nĂ©erlandais Hoge Veluwe rĂ©sulte des effets d'une tempĂȘte qui a emportĂ© le sol agricole dĂ©gradĂ© sur des centaines d'hectares (Centre des Pays-Bas).
TempĂȘte de poussiĂšre et de sable (Texas, 1935).
TempĂȘte de poussiĂšre et de sable Ă  Al Asad, Irak (fin d'aprĂšs midi, 27 avril 2005.

Des tempĂȘtes de sable, ou de poussiĂšre, se forment naturellement occasionnellement au-dessus des zones dĂ©sertiques (Sahara, dĂ©sert de Gobi), lorsque le vent soulĂšve et emporte les poussiĂšres matĂ©riaux solides d'un sol dessĂ©chĂ© ou des dĂ©chets vĂ©gĂ©taux.

Les tempĂȘtes de sable les plus violentes peuvent charrier des milliers de tonnes de poussiĂšres Ă  l'Ă©chelle d'un continent entier et Ă  des altitudes Ă©levĂ©es ; ces poussiĂšres, quand elles sont piĂ©gĂ©es dans les courants stratosphĂ©riques peuvent mĂȘme traverser les ocĂ©ans ou faire le tour du monde. C'est ainsi que des nutriments venant du Sahara enrichissent la forĂȘt amazonienne, leur tracĂ© Ă©tant maintenant suivi par satellite.

Certaines des tempĂȘtes de poussiĂšres qui ont affectĂ© l'AmĂ©rique du Nord aux XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle ont une cause humaine. Les colons europĂ©ens ont coupĂ© de vastes forĂȘts et mis en culture d'anciennes prairies naturelles qui protĂ©geaient des sols fragiles. Ces sols mis Ă  nu, dĂ©gradĂ©s par le labour et dĂ©shydratĂ©s par le soleil ont pris une consistance poudreuse, et ont Ă©tĂ© balayĂ©s par les tempĂȘtes jusqu'Ă  mettre Ă  nu la roche mĂšre, provoquant la faillite de milliers d'agriculteurs et contribuant Ă  la Grande DĂ©pression des annĂ©es 1930. C'est pourquoi c'est au Canada et aux États-Unis qu'ont d'abord Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es les techniques d'agriculture plus extensive et/ou sans labour, qui ont efficacement protĂ©gĂ© les sols.

De tels phĂ©nomĂšnes sont courants en Chine, mais rarissimes en climat tempĂ©rĂ© europĂ©enne, comme la formation de la mer de sable du parc national De Hoge Veluwe au centre des Pays-Bas. Cette derniĂšre est une ancienne zone agricole sableuse cultivĂ©e, dont le sol fertile, mais dĂ©shydratĂ© par une pĂ©riode de sĂ©cheresse a Ă©tĂ© littĂ©ralement emportĂ© par une violente tempĂȘte au dĂ©but du XXe siĂšcle, avant d'ĂȘtre achetĂ©e par un riche industriel pour y planter des pins et y chasser, aprĂšs quoi la zone est redevenue naturelle. La mer de sable y est aujourd'hui entretenue par une gestion adaptĂ©e, pour des raisons paysagĂšres et patrimoniales.

Nomenclature

Selon l'Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale, les tempĂȘtes ont d'abord Ă©tĂ© nommĂ©es arbitrairement ; par exemple l'ouragan Antje avait arrachĂ© le mĂąt d'un navire nommĂ© Antje[1]. Pour mieux suivre la progression de certains types de tempĂȘtes, les services mĂ©tĂ©orologiques confectionnent une liste de noms qui seront donnĂ©es chronologiquement Ă  ces systĂšmes. La plus connue de ces nomenclatures est celle des cyclones tropicaux. La premiĂšre utilisation de noms de personnes donnĂ©s Ă  ces systĂšmes fut faite par Clement Lindley Wragge, un mĂ©tĂ©orologiste australien du dĂ©but du XXe siĂšcle au Queensland. Il prenait des noms allant de politiciens qu'il n'aimait pas Ă  des crĂ©atures mythologiques[2] - [3]

Le service mĂ©tĂ©orologique de l'armĂ©e de l'air et de la marine amĂ©ricaine couvrant l'ocĂ©an Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, a Ă©tĂ© la premiĂšre institution Ă  nommer les cyclones - utilisant des prĂ©noms fĂ©minins. De 1950 Ă  1952 l'alphabet radio a Ă©tĂ© utilisĂ© pour les cyclones de l'atlantique Nord, mais le Service de la MĂ©tĂ©orologie amĂ©ricain a recommencĂ© Ă  utiliser des prĂ©noms fĂ©minins en 1953. Cette pratique s'est graduellement rĂ©pandue dans les diffĂ©rents bassins ocĂ©aniques oĂč on retrouve des cyclones, et l'usage d'une alternance entre noms de femmes et d'hommes est apparu en 1978 ou 1979 selon les rĂ©gions[3].

Des listes sont confectionnĂ©es pour les diffĂ©rents secteurs des ocĂ©ans Atlantique, Pacifique et Indien. Dans le bassin de l'ocĂ©an Atlantique, le National Hurricane Center (NHC) de Miami est officiellement chargĂ© de nommer les cyclones. Le bassin de l'ocĂ©an Pacifique est divisĂ© en plusieurs secteurs vu son Ă©tendue. Les noms restent des prĂ©noms dans l'Atlantique Nord et le Pacifique nord-est, mais ailleurs les diffĂ©rents pays soumettent des noms de fleurs, d'oiseaux, etc., pas nĂ©cessairement dans un ordre alphabĂ©tique, Ă  l’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale[3] - [1]. Lors de graves cyclones, les noms de ces derniers sont supprimĂ©s des listes et remplacĂ©s afin de ne pas choquer la population en lui rappelant de trop mauvais souvenirs. Ainsi, dans la liste 2004, Matthew a remplacĂ© le nom de Mitch car l'Ouragan Mitch tua environ 18 000 personnes dans l'AmĂ©rique centrale en 1998.

En Europe en 1954, une Ă©tudiante de l'UniversitĂ© libre de Berlin suggĂ©ra de nommer les dĂ©pressions et anticyclones qui affectent le continent pour rendre les cartes mĂ©tĂ©orologiques plus faciles Ă  suivre. L'Institut mĂ©tĂ©orologique de l'UniversitĂ© libre de Berlin adopta cette idĂ©e. Cette nomenclature Ă©tait exclusivement suivie dans les journaux, radios et tĂ©lĂ©s de Berlin. Les tempĂȘtes Vivian et Wiebke ayant tellement marquĂ© le continent, l'idĂ©e fut reprise par tous les mĂ©dias allemands.

La convention a changĂ© au cours des annĂ©es. De nos jours, les dĂ©pressions reçoivent des noms fĂ©minins durant les annĂ©es paires, et masculins durant les annĂ©es impaires ; les anticyclones reçoivent des noms selon la convention inverse. Depuis 2002, le public peut acheter le droit de nommer une tempĂȘte et une nouvelle liste est donc confectionnĂ©e chaque annĂ©e. Les noms de dĂ©pressions sont retirĂ©s gĂ©nĂ©ralement pour des dommages exceptionnels par le vent mais la pluie abondante causant des inondations et la neige abondante peuvent aussi amener le retrait du nom. Bien que cette pratique soit exclusivement allemande et que d'autres pays utilisent une liste de noms diffĂ©rents, certaines tempĂȘtes cĂ©lĂšbres sont passĂ©es dans le vocabulaire de l'Europe entiĂšre.

Aux États-Unis, le bureau de Buffalo du National Weather Service nomme Ă©galement les tempĂȘtes dues aux bourrasques de neige qui sont frĂ©quentes en aval des Grands Lacs. Plus rĂ©cemment, le rĂ©seau de tĂ©lĂ©vision spĂ©cialisĂ© The Weather Channel a dĂ©butĂ© en 2012 Ă  nommer les tempĂȘtes hivernales affectant ce pays.

Effets environnementaux

DĂ©gĂąts de la tempĂȘte Kyrill Ă  Delft, aux Pays-Bas

Ils varient selon l'importance du vent et certaines conditions (feux de forĂȘt, inondation ou intrusion marine, sĂ©cheresse, tempĂȘte de poussiĂšre ou gel associĂ©, intrusion salĂ©e), mais en gĂ©nĂ©ral les Ă©cosystĂšmes, y compris forestiers sont rĂ©silients face aux tempĂȘtes, qu'ils ont toujours affrontĂ©. En Ă©cologie, et en Ă©cologie forestiĂšre en particulier, les chablis crĂ©Ă©s par les tempĂȘtes (ou l'effondrement spontanĂ© de trĂšs vieux arbres) sont considĂ©rĂ©s comme des perturbations normales et indispensable au cycle sylvigĂ©nĂ©tique. Elles sont sources de bois-mort et permettent la rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle de la forĂȘt. Les forĂȘts artificielles peuvent toutefois y ĂȘtre moins rĂ©silientes[4].

On ignore cependant comment rĂ©agiront les Ă©cosystĂšmes Ă  des tempĂȘtes peut-ĂȘtre plus fortes et plus frĂ©quentes dans un contexte d'incertitude climatique, oĂč les Ă©cosystĂšmes (coralliens, forestiers, subsahariens, polaires, etc.) pourraient ĂȘtre fragilisĂ©s par la pollution, l'artificialisation, la salinisation, une augmentation des taux d'ultraviolets, des dĂ©synchronisations, des maladies, etc. induites par le rĂ©chauffement climatique, etc.

Concernant les tempĂȘtes spĂ©cifiques Ă  l'Atlantique Nord, une Ă©tude rĂ©cente sur les 6 500 derniĂšres annĂ©es a trouvĂ© que l'augmentation de leur activitĂ© est liĂ©e aux Ă©pisodes froids de l’HolocĂšne selon un cycle d’environ 1 500 ans - et non, comme on l'a longtemps cru, Ă  la variation de l'activitĂ© solaire qui n'a qu'un impact secondaire sur les variations de ce phĂ©nomĂšne. Plus spĂ©cifiquement, les Ă©pisodes froids sont induits par la contraction du gyre subpolaire Ă  l’Ouest de l’Islande, associĂ©e Ă  un dĂ©placement vers le sud des vents d’Ouest aux moyennes latitudes. Il est soulignĂ© que les tempĂȘtes tropicales ne sont pas concernĂ©es par ce mĂ©canisme, qui affecte uniquement la zone Atlantique Nord[5].

Prévention des risques

Les tempĂȘtes ne peuvent ĂȘtre empĂȘchĂ©es, mais elles sont de mieux en mieux annoncĂ©es par les services de mĂ©tĂ©orologie (alerte mĂ©tĂ©orologique) et les risques d'en subir des consĂ©quences graves peuvent ĂȘtre attĂ©nuĂ©s par des mesures individuelles et collectives de prĂ©vention des risques[6]

Dans la plupart des pays, la loi prĂ©voit que tout citoyen est en droit d'ĂȘtre informĂ© sur les risques majeurs auxquels il est soumis, risques naturels y compris. Par exemple en France[7], la diffusion d'alertes et de consignes de sĂ©curitĂ© (dont signal national d'alerte, de dĂ©but et de fin d'alerte) contribuent Ă  la limitation et gestion des risques en cas de tempĂȘte, avant, pendant et aprĂšs celle-ci. Dans les zones Ă  risque, les simulations et exercices, et la bonne prĂ©paration de scĂ©narios d'Ă©vacuation sont utiles voire nĂ©cessaires, dans le cadre des plans de secours notamment[6].

Sur les littoraux, les risques de submersion marine doivent ĂȘtre pris en compte, de mĂȘme idĂ©alement que l’occurrence de l'expression de deux risques conjointement (ex : tempĂȘte + tremblement de terre ou tempĂȘte + submersion marine). Les habitants et entitĂ©s d'une zone concernĂ©e devraient ĂȘtre informĂ©es des rĂ©gionaux ou zonaux, ainsi que des spĂ©cificitĂ©s locales en matiĂšre de gestion du risque [6].

En navigation, du temps des grands voiliers, les voiles sont serrĂ©es et seules les voiles de tempĂȘtes (huniers fixes et le petit foc) restent Ă  poste.

Notes et références

  1. (en) Organisation météorologique mondiale, « Tropical cyclones naming », Tropical Cyclones Program (consulté le )
  2. (en) Bureau of Meteorology, « When did the naming of cyclones begin? », Frequently Asked Questions (consulté le )
  3. (fr) Christopher Landsea (NOAA), « Comment nomme-t-on les cyclones tropicaux ? », Foire aux questions, traduction de Météo-France, Nouvelle-Calédonie, (consulté le )
  4. F. Colin, Y. Brunet, I. Vinckler et J.-F. DhĂŽte, « RĂ©sistance aux vents forts des peuplements forestiers, et notamment des mĂ©langes d’espĂšces », Revue ForestiĂšre Française, vol. 55, no 2,‎ , p. 191-205.
  5. CNRS, « TempĂȘtes extrĂȘmes en Europe : l’Atlantique Nord, un puissant rĂ©gulateur millĂ©naire », CommuniquĂ© de presse,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. MinistĂšre de l'Écologie, du DĂ©veloppement durable et de l'Énergie, Les tempĂȘtes, , 28 (6 Mo) (lire en ligne [PDF])
    PubliĂ© Ă  la suite de la tempĂȘte Xynthia
  7. loi du 22 juillet 1987 et art L 125.2 du code de l'environnement

Annexes

Articles connexes

TempĂȘtes notables
Autres

Liens externes

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