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Parc national De Hoge Veluwe

Le parc national De Hoge Veluwe (en nĂ©erlandais : Nationaal Park De Hoge Veluwe) est l'un des plus grands parcs nationaux des Pays-Bas, s'Ă©tendant sur 54,5 kmÂČ de dunes et forĂȘts achetĂ©es par HĂ©lĂšne Kröller-MĂŒller et Anton Kröller au dĂ©but du XXe siĂšcle et lĂ©guĂ©s Ă  l'État en 1935.

Parc national De Hoge Veluwe
La mer de sable est visible de satellite (taches claires), parmi une trÚs grande diversité de paysages et d'écosystÚmes.
GĂ©ographie
Pays
Province
Commune
Coordonnées
52° 05â€Č 02″ N, 5° 50â€Č 05″ E
Ville proche
Superficie
55 km2
Administration
Type
Parc national néerlandais (d), Zone naturelle (d)
Catégorie UICN
II
WDPA
Création
1935
Site web
(nl + en + de) www.hogeveluwe.nl
Localisation sur la carte des Pays-Bas
voir sur la carte des Pays-Bas

Le parc abrite des paysages uniques aux Pays-Bas et, bien que clÎturé, il constitue l'un des grands noyaux du réseau écologique néerlandais. Il abrite de nombreuses espÚces protégées, des habitats protégés (Natura 2000[1]) et a contribué par son Centre d'interprétation à sensibiliser plusieurs millions de personnes à la restauration et protection de l'environnement et plus particuliÚrement à la restauration de la naturalité des paysages, qui est caractéristique de ce site[1].
Le parc allie nature et culture avec le rĂ©putĂ© musĂ©e Kröller-MĂŒller situĂ© en son centre.

Situation

Étendue sableuse, partie centrale (nord-ouest) du parc.
Pavillon Saint-Hubert, maison du couple Kröller-MĂŒller.
Photo prise à l'occasion d'une Conférence sur les Indes orientales néerlandaises, dans l'ancien relais de Chasse Saint-Hubert, au Hoge Veluwe (Prof. Schermerhorn et son épouse, et participants indonésiens)
Le parc est plutĂŽt constituĂ© de zones assez sĂšches, voire arides, mais quelques zones humides (ici tourbiĂšre Ă  sphaignes) permettent aux animaux de s’abreuver.
Le paysage de la mer de sable rappelle certaines zones subsahéliennes.
Plus de 2 000 vĂ©los blancs sont prĂȘtĂ©s au public qui peut ainsi circuler sur prĂšs de 50 km de pistes macadamisĂ©es.
Les « pas canadiens » confinent les grands animaux dans les zones moins fréquentées par le public.
La gestion restauratoire conserve des quantitĂ©s importantes de bois mort, permettant la vie d’insectes et champignons xylophages facilement observables.

Au cƓur des Pays-Bas, dans la province de Gueldre, en haute Veluwe, le parc est situĂ© prĂšs d'Arnhem, entre Ede et Apeldoorn. Il y a trois entrĂ©es du parc qui sont totalement clĂŽturĂ©es pour que les grands animaux ne s'en Ă©chappent pas. Il y a peu de routes carrossables dans le parc, mais l'utilisation du vĂ©lo est encouragĂ©e par environ 40km de pistes cyclables ouvertes aux visiteurs[2].

Une enclave contient une zone militaire ; la base de Deelen (armée de l'air)[3].

Accueil

Au cƓur du parc, accessible en bus ou Ă  vĂ©lo (personnel ou en « vĂ©lo blanc » prĂȘtĂ© par le parc, selon un principe jugĂ© exemplaire dans d'autres pays[4]) Ă  partir des trois points d'entrĂ©e (payante), un centre d'interprĂ©tation et un musĂ©e accueillent le public sept jours sur sept (avec restauration, boutique, commoditĂ©s, plans). Trente-huit personnes (en 2007) s'y relayent pour un total de 80 en incluant gestionnaires et administratifs, auxquels il faut ajouter vingt saisonniers et 400 volontaires actifs.

Quelque 500 000 visiteurs par an sont nĂ©cessaires Ă  l'Ă©quilibre financier de la structure (hors musĂ©e d'art). Deux jours sont nĂ©cessaires pour faire le tour du parc Ă  vĂ©lo et succinctement visiter le musĂ©e (dont les expositions sont rĂ©guliĂšrement renouvelĂ©es grĂące au riche fonds lĂ©guĂ© par le couple Kröller-MĂŒller). Les nombreux chemins sont des boucles ramenant Ă  ce point, aux entrĂ©es ou au pavillon Saint-Hubert. Des guides peuvent permettre de voir plus facilement les grands animaux et les particularitĂ©s du parc. Les visiteurs ne sont pas autorisĂ©s Ă  passer la nuit dans le parc.

Le parc lui-mĂȘme est interdit aux chiens, mais ceux-ci ont accĂšs Ă  la zone centrale (centrum), avec un point d'abreuvement qui leur est destinĂ©.

Histoire

Une grande sĂ©cheresse suivie d'une violente tempĂȘte avaient transformĂ© en poussiĂšre et emportĂ© des milliers d'hectares de sols agricoles fragiles dans cette rĂ©gion au dĂ©but du XXe siĂšcle. Ceci a permis au couple Kröller-MĂŒller, qui avait fait fortune dans les affaires maritimes, d'acheter environ 5 000 ha de terrain pour les reboiser et les enclore d'un mur, afin d'y maintenir de grands animaux pour la chasse, animaux qui avaient disparu des Pays-Bas Ă  l'Ă©poque. Mme MĂŒller avait de son cĂŽtĂ© un grand projet de musĂ©e qui n'a pas pu ĂȘtre menĂ© Ă  terme. AprĂšs une faillite, le couple a proposĂ© Ă  une fondation, avec l'aide de l'État nĂ©erlandais, de poursuivre son Ɠuvre, Ă  condition que le parc et le musĂ©e restent ouverts au public. Le parc conserve le relief dunaire des sables remodelĂ©s par les vents et une vaste zone sableuse est volontairement conservĂ©e dĂ©nuĂ©e de vĂ©gĂ©tation.

Écologie

Ce parc regroupe des paysages d'autant plus exceptionnels pour les scientifiques et paysagistes qu'il est issu de milieux autrefois trÚs anthropisés et situé dans l'un des pays les plus densément urbanisés d'Europe. Les gestionnaires du parc ont fait le choix de conserver les milieux liés au substrat sableux affleurant, y compris via des opérations de gestions radicales (scrappages, suppression de jeunes arbres)[5].

Il s'agit de l'une des zones des Pays-Bas et de l'Europe de l'Ouest oĂč l'environnement nocturne est le mieux prĂ©servĂ© de la pollution lumineuse. Sept observatoires intĂ©grĂ©s dans le paysage sont construits par le parc avec des bĂ©nĂ©voles pour observer les grands animaux.

Le parc est néanmoins jouxté par des terrains militaires qui servent de zone d'entraßnement aux engins militaires de l'armée néerlandaise et de l'OTAN, ce qui lors des exercices de tir est source de nuisances sonores, et de pollution de l'air liée aux amorces de munitions et aux fumées de tir et d'explosifs).

Habitats, services écosystémiques

Carte du parc.

À la demande du projet commandĂ© par la province de Gueldre, la carte de la vĂ©gĂ©tation, la carte des sols ont Ă©tĂ© croisĂ©es avec le matĂ©riel cartographique historique, pour produire une cartographie des habitats du site dans le rĂ©seau Natura 2000[1]. Le Hoge Veluwe (forĂȘt d'Otterlose incluse) comprend environ 2000 ha d'habitats remarquables labellisĂ©s Natura 2000 (37% de la superficie totale)[1] ; rĂ©partis en 11 types d'habitat :

  • 335 ha d'arbustes sur sables volants (H2310),
  • 985 ha de dunes de sable (H2330)
  • 10 ha de tourbiĂšres acides (H3160)
  • 46 ha de landes humides (H4010A)
  • 174 ha de landes sĂšches (H4030)
  • 10 ha de genĂ©vriers (H5130)
  • 170 ha de pelouse rase (H6230),
  • 1 ha de hautes-fagnes actives Ă  bruyĂšres (H7110B),
  • moins de 1 ha de milieu pionnier Ă  Rhynchospora (H7150)
  • 7 hectares de forĂȘts de hĂȘtres et de chĂȘnes avec houx (H9120)
  • 260 hectares de vieilles forĂȘts de chĂȘnes (H9190).

Certains de ces habitats se chevauchent ou peuvent ĂȘtre mouvants (ex : dune poussĂ©es par le vent)

Au dĂ©but des annĂ©es 2000, dans le cadre d'un projet Interreg « HEATH », Ă  partir des cartes d'habitats et de vĂ©gĂ©tation du parc, Joe Luttik (Alterra, Wanigeningen) a cherchĂ© Ă  Ă©valuer les services Ă©cosystĂ©miques fournis dans le parc par les landes sĂšches et humides, milieux autrefois considĂ©rĂ©s comme de trĂšs faible intĂ©rĂȘt agro-Ă©conomique : situĂ© en pĂ©riphĂ©rie d'une capitale (Amsterdam), ce parc gĂ©nĂšre 2,3 millions de tonnes de bois, 130 millions de m3 d’eau potable, 9 000 emplois dans le secteur du tourisme et accueille un million de visiteurs, pour environ 534 millions d’euros de chiffre d’affaires[6]. Selon J Luttik le Hoge Veluwe est donc un exemple de parc et de lande dont la gestion et la persistance s'inscrivent rĂ©solument dans une Ă©conomie libĂ©rale, avec une relative privatisation de la nature et de son exploitation via des entrĂ©es payantes et contrĂŽlĂ©es[6].

Flore

Un grand nombre d'espÚces y sont présentes, qui font l'objet d'inventaires naturalistes au moins depuis 1964 (publication de la 1re carte détaillée de la flore du Hoge Veluwe, par le botaniste Sieuwke van der Werf non disponible en version numérique, mise à jour en 1981 avec l'aide de l'imagerie satellitale et de photos aériennes (fausses couleurs) ainsi qu'à l'aide de relevés botaniques et phytosociologiques faits in situ[7] - [8]. Cette carte a à nouveau été mise à jour 10 ans plus tard (en 1991) puis numérisée[9], avant une nouvelle mise à jour en 2006.

On a ainsi pu montrer qu'aprĂšs une pĂ©riode d'intense Ă©volution, les changements dans les surfaces de vĂ©gĂ©tation courte de 1981 Ă  2006 sont restĂ©s relativement "minimes", rĂ©sultant mĂȘme principalement de diffĂ©rences dans l'interprĂ©tation des unitĂ©s de la carte[1]. La proportion des forĂȘts est stable depuis 1992.
Cette stabilité résulte de la présence de petits et grands herbivores et du plan de gestion qui a été conçu pour conserver (restaurer (via des étrépages par exemple quand c'est nécessaire) la flore sur sable affleurant, les landes sÚches, landes humides et les prairies qui sont caractéristiques du Parc[1].

Une des spĂ©cificitĂ©s floristiques et Ă©copaysagĂšres du Parc est la prĂ©sence d'une flore pionniĂšres inhabituelle, typique des milieux oligotrophes devenus de plus en plus rare en Europe en raison d'une eutrophisation gĂ©nĂ©rale des milieux. Cette flore est ici entretenue sur de vastes zones de sables nus et pauvres, frĂ©quemment remobilisĂ©s par le vent et l'Ă©rosion, sous la forme d'unestrate, parfois trĂšs rase, de mousses et lichens avec notamment des espĂšces des genres Corynephorus, Cladonia, Deschampsia, Galium, Calluna, Molinia, Erica ; avec des tapis d'Ă©ricacĂ©es et de sphaigne pouvant se former lĂ  oĂč ce sable forme des dĂ©pressions inondĂ©es.

Le promeneur peut dans le parc observer le dĂ©gradĂ© complet du sable nu (Ă©ventuellement formant des dunes) jusqu'Ă  la forĂȘt de chĂȘne, hĂȘtre et houx avec aussi quelques zones de tourbiĂšres ou zones para-tourbeuses.

Faune

Outre de nombreux animaux sauvages qui ont naturellement colonisĂ© le parc (renards, mustĂ©lidĂ©s, Ă©cureuils, reptiles, amphibiens, invertĂ©brĂ©s, etc), A. Kröller, d’abord pour les besoins de ses chasses personnelles puis pour le plaisir de les observer en libertĂ©, y a introduit des cerfs, des sangliers et des mouflons corse qui parcourent la plus grande partie du parc en libertĂ©.

Le Hoge Veluwe est devenu une rĂ©fĂ©rence pour de nombreux autres grands parcs pĂ©ri-urbains et pour les spĂ©cialistes du gĂ©nie Ă©cologique et de la gestion diffĂ©renciĂ©e tant c'est un vĂ©ritable laboratoire Ă  ciel ouvert, oĂč l'on peut mesurer et observer Ă  grande Ă©chelle les phĂ©nomĂšnes de rĂ©silience Ă©cologique et les rĂ©sultats des techniques de gĂ©nie Ă©cologique quotidiennement mises en Ɠuvre par les gestionnaires du parc.

Ce lieu, en raison de sa taille et de son degré de naturalité est aussi devenu un lieu d'études scientifiques, dont sur des sujets aussi variés que l'étude et la modélisation de la répartition du moustique anophÚle Anopheles plumbeus aux Pays-Bas[10] - [11], l'étude des évolutions de la morphologie de l'aile d'oiseaux migrateurs à grande distance[12] ou de la sélection phénotypique[13], l'évolution adaptative chez les oiseaux face aux parasitoïdes (résumé)[14], l'étude des services écosystémiques offerts par ce type de milieu[15] (notamment pour sa contribution au retour d'une vie sauvage et de la naturalité dans des régions trÚs anthropisées et en Europe), ou encore l'étude du comportement alimentaire du blaireau[16], d'une moindre transmission de la maladie de lyme par les tiques Ixodes dans un milieu fréquenté par des bovins[17].

Aspects culturels

MusĂ©e : Le musĂ©e Kröller-MĂŒller est moins fastueux que ce que prĂ©voyait HĂ©lĂšne MĂŒller, une faillite familiale ayant interrompu le projet initial, mais l’État nĂ©erlandais a permis la construction d’un bĂątiment et d’une fondation qui ont jusqu’à aujourd’hui conservĂ© des collections notoirement riches en tableaux de Vincent van Gogh, Pablo Picasso et Piet Mondrian.

Jardin de sculptures : Dans une partie plus amĂ©nagĂ©e du parc et protĂ©gĂ©e des grands animaux, contre le musĂ©e, un jardin des sculptures a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© oĂč l’on peut contempler en plein air des Ɠuvres monumentales d’Auguste Rodin, Henry Moore et d’autres artistes cĂ©lĂšbres nĂ©s dans les annĂ©es 1900.

Le pavillon Saint-Hubert (Jachthuis St. Hubertus) construit par l'architecte H. P. Berlage (nĂ© le Ă  Amsterdam ; mort le Ă  La Haye) est — avec le musĂ©e — la seconde grande construction du parc. IsolĂ© au milieu des bois, il a Ă©tĂ© voulu par Mme Kröller-MĂŒller, collectionneuse passionnĂ©e, comme rassemblant harmonieusement le goĂ»t de la nature et celui de l’art. Il abrite les anciens appartements de M. et Mme Kröller-MĂŒller richement meublĂ©s et dĂ©corĂ©s, faisant face Ă  une grande piĂšce d’eau.

Galerie

Paysages

  • Paysage ouvert, riche en mousses et lichens
    Paysage ouvert, riche en mousses et lichens
  • Paysage ouvert, au sol pauvre, modelĂ© par le vent
    Paysage ouvert, au sol pauvre, modelé par le vent
  • ForĂȘt d'Otterlose
    ForĂȘt d'Otterlose
  • Paysage prairial et de lisiĂšre
    Paysage prairial et de lisiĂšre
  • Lande ouverte
    Lande ouverte
  • Mare
    Mare

Faune

Flore

BĂątiments

  • Ancien relais de chasse Saint-Hubert
    Ancien relais de chasse Saint-Hubert
  • Ferme dite "Everwijnserf"
    Ferme dite "Everwijnserf"


Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

  1. Bijlsma, R. J., & Griffioen, A. J. (2008). Een nieuwe vegetatiekaart (2006) en een Natura 2000 habitatkaart van de Hoge Veluwe (No. 1770). Alterra| ISSN 1566-7197|2 fig. ; 2 tab.; 19 ref.
  2. Villwock-Witte, N. (2015). 20 Elements that encourage bicycling and walking to and within natural areas. Sustainable Transportation in Natural and Protected Areas, 249 (résumé).
  3. [https://www.hogeveluwe.nl/en/plan-your-trip/map Carte Google
  4. Villwock-Witte, N., & Leidekker, J. R. (2015). « The White Bikes of De Hoge Veluwe National Park: A Case Study for Consideration for US Federal Land Managers ». In Transportation Research Board 94th Annual Meeting (No. 15-0590) (résumé).
  5. Turnhout, E., Hisschemöller, M., & Eijsackers, H. (2004). The role of views of nature in Dutch nature conservation: the case of the creation of a drift sand area in the Hoge Veluwe National Park. Environmental Values, 13(2), 187-198.
  6. « Colloques et JournĂ©es d'Ă©tudes », Histoire & SociĂ©tĂ©s Rurales, vol. 27, no 1,‎ , p. 260-278 (lire en ligne).
  7. Diemont W.H (1982) Waarom een vegetatieproject? Schouw 29(2): 33-36.
  8. Post M (1982) Toelichting op de vegetatie kaart (1981) van het Nationale Park de Hoge Veluwe. RIN-rapport 87/25, Leersum.
  9. Tol, G.J., P.H. Oldeman & A.J. Griffioen (1994) Toelichting bij de vegetatiekaart van 1992 van het Nationaal Park ‘De Hoge Veluwe’. IBN-rapport 067, Wageningen
  10. A. Ibañez-Justicia, D. Cianci, (2015), « Modelling the spatial distribution of the nuisance mosquito species Anopheles plumbeus (Diptera: Culicidae) in the Netherlands », in: Parasites & vectors, 8(1), 258.
  11. Cianci, D., Hartemink, N., & Ibåñez-Justicia, A. (2015). Modelling the potential spatial distribution of mosquito species using three different techniques. International journal of health geographics, 14(1), 10.
  12. la Hera, I., Pulido, F., & Visser, M. E. (2014). Longitudinal data reveal ontogenetic changes in the wing morphology of a long‐distance migratory bird. Ibis, 156(1), 209-214 (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ibi.12112/full rĂ©sumĂ©]).
  13. Chevin, L. M., Visser, M. E., & Tufto, J. (2015). Estimating the variation, autocorrelation, and environmental sensitivity of phenotypic selection. Evolution (résumé).
  14. Koppik, M., Thiel, A., & Hoffmeister, T. S. (2014). Adaptive decision making or differential mortality: what causes offspring emergence in a gregarious parasitoid?. Entomologia Experimentalis et Applicata, 150(3), 208-216.
  15. Marta-Pedroso, C., Laporta, L., Proença, V., Azevedo, J. C., & Domingos, T. (2014). Changes in the ecosystem services provided by forests and their economic valuation: a review. In Forest Landscapes and Global Change (pp. 107-137). Springer New York (résumé).
  16. Mos, J., Heitkönig, I. M., & van Wieren, S. E. (2014). The spring diet of badgers in two contrasting habitats in the Netherlands.
  17. Pacilly, F. C. A., Benning, M. E., Jacobs, F., Leidekker, J., Sprong, H., Van Wieren, S. E., & Takken, W. (2014). Blood feeding on large grazers affects the transmission of Borrelia burgdorferi sensu lato by Ixodes ricinus. Ticks and tick-borne diseases, 5(6), 810-817. (http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877959X14001411 résumé]
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