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DĂ©luge du Saguenay

Le dĂ©luge du Saguenay est le nom donnĂ© Ă  une sĂ©rie d'inondations qui ont frappĂ© le Saguenay–Lac-Saint-Jean, la CĂ´te-Nord et Charlevoix, au centre du QuĂ©bec, du 19 au 1996. Elles sont survenues lorsqu'une importante dĂ©pression, chargĂ©e d'humiditĂ©, venant de la cĂ´te Est atlantique, est passĂ©e sur le sud du QuĂ©bec. Ce système a donnĂ© de 50 Ă  100 mm de pluie sur la plupart des rĂ©gions de la vallĂ©e du Saint-Laurent, mais encore plus dans la rĂ©gion montagneuse qui entoure le Saguenay. Elle est la cause de dix morts[1] (dont deux enfants au Saguenay et cinq automobilistes sur la CĂ´te-Nord[2]) et plus de 1,5 milliard de dollars canadiens de dommages. Les communautĂ©s les plus touchĂ©es furent Chicoutimi, Jonquière, La Baie, Laterrière et Ferland-et-Boilleau.

DĂ©luge du Saguenay
Trajectoire du système selon Environnement Canada
Localisation
Pays
Régions affectées
Coordonnées
48° 25′ 30″ N, 71° 04′ 34″ O
Caractéristiques
Type
TempĂŞte synoptique estivale
Pression minimale
980
Cumul des précipitations
275 mm
Date de formation
19 juillet 1996
Date de dissipation
21 juillet 1996
Durée
3 jours
Conséquences
Nombre de morts
10
Coût
1,5 milliard $CAN
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Situation météorologique

Après un printemps et un début d'été frais et pluvieux, surtout les deux semaines avant l'évènement, le sol était saturé d'eau. Dans les régions les plus affectées, les bassins de nombreux barrages hydroélectriques (dont plusieurs avaient des digues secondaires en terre et en roche) étaient pleins.

La situation météorologique synoptique observée du 18 au était donc peu habituelle en pleine période estivale dans l'est du Canada. Une dépression importante est passée des Grands Lacs vers Montréal, puis est remontée lentement le long des Appalaches vers le golfe du Saint-Laurent. L’intensification explosive du système sur le sud du Québec, puis sur l’État du Maine, fut caractéristique du développement d’une tempête hivernale. L'humidité disponible était également plus importante que la normale à la suite du passage, moins d'une semaine auparavant, des restes de l’ouragan Bertha le long de la côte atlantique[3].

Accumulations de pluie selon Environnement Canada[4]. Les lignes sont en millimètres.

Les principales caractéristiques et les traits thermodynamiques de cette dépression étaient, selon Environnement Canada[4] :

  • une trajectoire ayant balayĂ© le sud du QuĂ©bec ;
  • une intensification marquĂ©e de la tempĂŞte sur le QuĂ©bec ;
  • une dĂ©cĂ©lĂ©ration importante sur l’État du Maine ;
  • une stagnation des zones de prĂ©cipitations sur le centre et l’est du QuĂ©bec ;
  • un contraste thermique qui n’était pas particulièrement intense au dĂ©part, mais qui s’intensifia sur le QuĂ©bec ;
  • une humiditĂ© disponible importante ;
  • une libĂ©ration de chaleur latente qui a Ă©tĂ© le principal moteur du dĂ©veloppement ;
  • une activitĂ© orageuse imbriquĂ©e et une orographie qui ont Ă©tĂ© les composantes principales de la variabilitĂ© spatiale des niveaux de pluie enregistrĂ©es.

Ce système a donnĂ© de 50 Ă  100 millimètres de pluie sur tout le sud-ouest du QuĂ©bec. Les quantitĂ©s ont cependant atteint jusqu'Ă  275 mm sur les rĂ©gions avoisinant le Saguenay[4]. Cette dernière quantitĂ© correspond approximativement Ă  deux fois ce que la rĂ©gion reçoit au total en un mois de juillet normal[5]. Des axes secondaires de prĂ©cipitations de moindre intensitĂ© ont Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©s en Abitibi et en Estrie. Selon Environnement Canada[6] : « Les analyses de rĂ©currence de prĂ©cipitations maximales, pour cet Ă©vĂ©nement, dĂ©montrent des pĂ©riodes de retour locales de plus de 100 ans pour plusieurs sites pour lesquels le total de prĂ©cipitations dĂ©passait 120 mm en 48 heures. D’un point de vue historique canadien, les pluies diluviennes du 18 au se retrouvent parmi les plus importants Ă©vĂ©nements de pluies abondantes mesurĂ©es. »

L'afflux de pluie a surchargĂ© les bassins des barrages. En particulier, le bassin versant du lac KĂ©nogami reçoit 245 mm de pluie (ce qui Ă©quivaut Ă  environ une fois et demi la pleine capacitĂ© du lac). La quantitĂ© d'eau retenue par le barrage Portage-des-Roches (qui retient habituellement 380 millions de mètres cubes d'eau), Ă  Laterrière, devient dangereusement Ă©levĂ©e et force Hydro-QuĂ©bec Ă  ouvrir au complet les vannes du barrage (plus de 1 200 m3/s sont dĂ©versĂ©s pour une capacitĂ© maximale de 1 820 m3/s), pour Ă©viter qu'il ne cède[7]. MĂŞme si les vannes de ces derniers ont Ă©tĂ© ouvertes, le surplus d'eau a crĂ©Ă© des brèches dans certaines digues autour du secteur de Chicoutimi de ville de Saguenay. Les rĂ©gions de la CĂ´te-Nord ont Ă©galement reçu des quantitĂ©s importantes de pluie et subi des inondations.

Dommages

Vue de l'inondation Ă  Chicoutimi par Jeannot LĂ©vesque dans le Magazine RĂ©seau de l'INRS-eau.
La petite maison blanche, le dernier vestige du quartier du Bassin de Chicoutimi qui a été rasé par le débordement du barrage.

Près de deux mètres d'eau ont dĂ©ferlĂ© sur les villes de Chicoutimi et La Baie (maintenant arrondissements de Ville Saguenay). Le nombre de morts fut de dix personnes (deux enfants Ă  La Baie, 3 passagers d'un voilier au large de Tadoussac et cinq automobilistes dans la rĂ©gion de la CĂ´te-Nord)[1]. Le dĂ©luge provoqua l’évacuation de 16 000 personnes. Près de 500 rĂ©sidences sont dĂ©truites[8] et les dommages matĂ©riels ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s Ă  1,5 milliard de dollars canadiens. La rivière des Ha! Ha!, au sud de La Baie, est Ă©galement sortie de son cours rĂ©gulier, pour reprendre son lit d'origine tout en coupant les routes, isolant une bonne partie de la rĂ©gion du Bas-Saguenay et de l'arrière-pays. Ailleurs, plusieurs ponceaux ont cĂ©dĂ© le long de la route 138 entre Tadoussac et Sept-ĂŽles, et entre Tadoussac et Chicoutimi le long de la route 172. Quatre autres personnes ont perdu la vie dans ces rĂ©gions, dont trois de la mĂŞme famille. Un voilier qui tentait de rallier Tadoussac en provenance de Rivière-du-Loup s'est retrouvĂ© dĂ©sorientĂ© dans les prĂ©cipitations intenses et soudaines Ă  l'embouchure du Saguenay, provoquant son Ă©chouement sur la Batture aux Alouettes, puis son naufrage. Trois personnes ont perdu la vie.

Le débordement de la rivière des Ha! Ha! et celui de la rivière à Mars ont détruit une grande partie de La Baie. La vague de boue a déferlé vers l'embouchure de la baie des Ha! Ha!, détruisant tout sur son passage[9].

La rivière Chicoutimi fut le second cours d'eau le plus touchĂ©. Le dĂ©bit de la rivière passa subitement de 100 m3/s Ă  1 200 m3/s. Le dĂ©versement modifia le lit de la rivière et plusieurs habitations se retrouvèrent totalement entourĂ©es par la crue, qui emporta plusieurs habitations en les dĂ©racinant de leurs fondations. Les dĂ©bris heurtèrent plusieurs ponts, dont celui du chemin Portage-Des-Roches de Laterrière. Plus en aval, la masse d'eau franchit le barrage de Chute-Garneau, le contourna et creusa une tranchĂ©e de 18 mètres de profondeur. Le barrage de Chute-Blanchette parvient Ă  rĂ©sister Ă  la crue en ouvrant ses vannes au maximum (1 080 m3/s) ; elles laissèrent passer l'eau dans l'Ă©vacuateur près de la Pulperie. L'eau emprunta l'Ă©vacuateur et la centrale d'Elkem et se retrouva, Ă  sa sortie, aux abords du musĂ©e rĂ©gional. La crue dĂ©passa la capacitĂ© de l'Ă©vacuateur et se fraya un chemin au travers de deux des anciens moulins de la pulperie de Chicoutimi.

ArrivĂ©e en plein centre-ville, dans le quartier du Bassin, la crue contourne le barrage Chicoutimi et dĂ©vale sur le quartier[10] (image Ă  gauche en haut). L'image de droite montre la seule maison du quartier qui rĂ©sista Ă  l'inondation. Tous les bâtiments furent emportĂ©s sauf la petite maison blanche et l'Ă©glise. La maison est devenue, plus tard, un symbole pour la rĂ©gion et un musĂ©e sur le dĂ©luge. Environ 6 000 riverains de la ville de Saguenay furent Ă©vacuĂ©s lors de la crue, dont 4 000 Ă  Chicoutimi et 2 000 Ă  Laterrière.

Les rivières Saguenay et Ha! Ha! ont vu leurs sédiments fortement pollués recouverts par une nouvelle couche de sédiments. Une recherche scientifique a démontré que ce processus a eu un effet inattendu bénéfique pour l'environnement jusqu'à la reprise des rejets ou à l'érosion de la couche sédimentaire[11] - [12].

Aide à la population sinistrée

Le gouvernement provincial appliqua rapidement la Loi sur la protections des personnes et des biens en cas de sinistre et décrèta l'état d'urgence. Rapidement, le manque d'eau potable et les pannes d'électricité se firent ressentir à travers les zones touchées, sans compter les routes inutilisables, les ponts emportés par le courant, les infrastructures routières fragilisées, le manque d'espace pour loger la population évacuée, etc.[8]

Dès les premières heures du DĂ©luge, les municipalitĂ©s touchĂ©es collaborèrent avec la sĂ©curitĂ© civile, l'armĂ©e canadienne et la Croix-Rouge[8]. Cette dernière mit d'ailleurs sur pied un fonds d'assistance nommĂ© Don de la SolidaritĂ©[8]. L'aide aux sinistrĂ©s fut organisĂ© en cinq phases. Lors de la phase I ce sont 2,3 millions $CAN qui furent partagĂ©s entre 14 000 personnes. Un bon fut Ă©mis en fonction des besoins d'hĂ©bergement et des besoins personnels. Jusqu'Ă  la fin juillet, ce sont 1 400 versements d'aide financière qui furent remis. Au 31 janvier 1997, au cours de la phase V, 29,2 millions $CAN avait Ă©tĂ© reçu, 12 millions $CAN ont Ă©tĂ© dĂ©boursĂ©s, 6,1 millions $CAN engagĂ©s, 8,6 millions $CAN en rĂ©serve et 2,5 millions $CAN disponibles Ă  l'utilisation[8].

Reconstruction

Au , l'engagement de reconstruction et d'indemnisation du gouvernement s'Ă©levait Ă  220 176 517 $CAN. Une somme supplĂ©mentaire de 17,68 millions $CAN fut ajoutĂ© au , en plus de 50 millions de dollars en avril 1997 afin de relancer les entreprises et les organismes victimes du sinistre[8].

En rĂ©clamation auprès des assureurs, le montant Ă©tait estimĂ© Ă  212 458 256 $CAN. Du cĂ´tĂ© des grandes entreprises comme Cascades, Stone-Consol, Alcan et Hydro-QuĂ©bec ce montant s'Ă©levait Ă  200 millions de dollars[8]. Cinq ans après le sinistre, des citoyens poursuivaient toujours la compagnie Stone-Consol pour indemnisation. Un jugement fut rendu en 2004 en faveur des sinistrĂ©s obligeant la compagnie Ă  verser plusieurs millions de dollars en indemnisation[8].

Commission scientifique et technique

DĂ©luge du Saguenay Ă  Grande-Baie
Le secteur de Grande-Baie, quelques jours après le déluge.

Il existe environ 11 000 barrages au QuĂ©bec. Parmi ceux-ci, 2 200 sont considĂ©rĂ©s Ă  forte contenance d'eau en raison de leur hauteur et du volume d'eau retenu. Le QuĂ©bec a Ă©galement 2 600 vestiges de barrages, ce qui nĂ©cessite un plan global en cas de situation critique[13].

À la suite des événements, une commission scientifique et technique, présidée par l'ingénieur Roger Nicolet, fut instituée[14] - [15]. Tous les intervenants sont venus témoigner : le Service météorologique du Canada (SMC) d'Environnement Canada, les propriétaires des barrages (Alcan, Hydro-Québec), les autorités gouvernementales et municipales, les experts en sinistres, les chercheurs en hydrologie (comme ceux de l'INRS-eau) ainsi que des citoyens.

La commission a, entre autres, conclu que la société québécoise devait se doter de normes plus strictes de construction et de surveillance des barrages; les barrages du Saguenay dataient en effet de plus de 50 ans et certaines des vannes des évacuateurs de crues n'étaient pas fonctionnelles[16]. De plus, même si un avertissement météo de pluie abondante avait été émis, on n'avait pas réagi assez rapidement. Le rapport recommanda également l'aménagement du territoire des zones inondables et de celles à risque, ainsi que le respect par les municipalités de la gestion publique de ces zones.

Une autre des recommandations fut de prévoir un plan d'urgence pour chaque municipalité du Québec pour toute éventualité, pas seulement les inondations. Ces plans commençaient à être définis quand, en janvier 1998, le sud-ouest de la province a subi un verglas massif, ce qui a permis de mieux gérer la crise.

Le , la Loi sur la sécurité des barrages fut sanctionnée en réponse aux recommendations de la commission. Cette loi a pour objet d’accroître la sécurité des barrages qui y sont soumis, ainsi que celle des digues et des installations qui leur sont annexées. À cette fin, il propose une réforme du régime juridique encadrant l’établissement et l’exploitation de ces ouvrages[17].

Épilogue

Arme climatologique

Dans son roman thriller politique Verglas[18], le journaliste Normand Lester décrit des savants américains qui font des expériences sur des armes climatologiques depuis une trentaine d'années. Lester affirme que son roman a un fondement scientifique, à savoir que les États-Unis font réellement des expériences secrètes depuis les années 1980 afin de manipuler la météo avec des émissions de basses fréquences, afin de s'en servir comme arme de guerre.

Lester fonde ses spéculations sur les expériences HAARP pour trouver un moyen de communiquer avec Siple Station postée en Antarctique par le scientifique Paul Siple[19] mais qui auraient permis de trouver que l'émission d'ultra basse fréquence avait une incidence sur l'ionosphère et sur la météorologie[20]. Il mentionne également que durant l'année géophysique internationale en 1958, la communauté scientifique a découvert que des lignes magnétiques terrestres dans l'hémisphère nord aboutissaient entre le Lac Saint-Jean et le lac Mistassini[21] et que depuis les années 1970 la défense nationale des États-Unis possède une ferme à Sainte-Hedwidge, près de Roberval, destinée, entre autres, à recevoir des émissions basses fréquences en provenance de la base Siple Station et où seraient menées des expériences conjointes avec l'université Stanford et la Defense Advanced Research Projects Agency pour développer ces armes nouvelles[21] - [19].

Selon Normand Lester ces armes auraient pu avoir provoqué le déluge de Montréal en 1987, le déluge du Saguenay en 1996 et la crise du verglas en 1998[21]. Ces affirmations sont sans fondement scientifique et les événements cités sont totalement explicables, comme démontrés dans cet article, par la météorologie :

  • le DĂ©luge du Saguenay est une tempĂŞte de pluie comme il s'en produit Ă  chaque annĂ©e mais qui a Ă©tĂ© amplifiĂ©e par de l'humiditĂ© venant du restant d'un ouragan passĂ© le long de la cĂ´te Est, moins d'une semaine auparavant[3] ;
  • le DĂ©luge de MontrĂ©al est dĂ» Ă  une suite de lignes orageuses dans une situation de canicule (temps très chaud et humide), ce qui peut se produire Ă  chaque Ă©tĂ© (voir PrĂ©vision des orages violents);
  • le Verglas massif de janvier 1998 dans le Nord-Est de l'AmĂ©rique du Nord est un Ă©vĂ©nement de pluie verglaçante. Ce genre de prĂ©cipitations est courant dans le sud du QuĂ©bec Ă  chaque hiver. Le cas de 1998 a seulement Ă©tĂ© plus long. D'ailleurs en 1961, avant les expĂ©riences HAARP, un Ă©pisode similaire a affectĂ© la mĂŞme rĂ©gion et causĂ© des dĂ©gâts importants.

En fait, l'énergie nécessaire au développement des systèmes météorologiques provient du Soleil et la quantité reçue par mètre carré est tellement énorme que toute modification de leur trajectoire implique de contrôler l'insolation sur de vastes territoires[22] - [23]. Ceci est techniquement impossible en utilisant des moyens ponctuels comme bombarder l'ionosphère, étant donné que des moyens nécessaires importants devraient être appliqués sur de vastes étendues[23]. En fait, la foudre dans un seul orage relâche beaucoup plus d'énergie que tout ce qui peut être généré par HAARP à plusieurs milliers de kilomètres de là[24]. Ces spéculations font donc partie de la théorie des complots, comme les explications par les chemtrails quant à la modification du temps.

Notes et références

  1. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Il y a 20 ans : le déluge du Saguenay », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  2. Zone Environnement - ICI.Radio-Canada.ca, « Déluge de 1996 : la Côte-Nord se souvient », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  3. Centre canadien de prévision d'ouragan, « Les tempêtes de 1996 : Ouragan Bertha », Environnement Canada, (consulté le ).
  4. Raymond Perrier et Michel Slivitzky, Survol des cas de pluies abondantes au Québec, vol. SEC-Q99-02, coll. « Série sur les extrêmes climatiques au Québec », , 65 p. (lire en ligne [PDF]), p. 59-61.
  5. Service météorologique du Canada, « Aéroport de Bagotville », Normales climatiques au Canada 1971-2000, Environnement Canada, (consulté le ).
  6. Service météorologique du Canada, « Le déluge du Saguenay », Les dix principaux événements météorologiques canadiens de 1996, Environnement Canada, (consulté le ).
  7. François Hamel, Saguenay, été 1996, Trustar, , 206 p. (ISBN 2-921714-10-8).
  8. Éric Tremblay, « Les inondations de juillet 1996 », Saguenayensia, vol. 50, no 1,‎ , p. 22 à 25 (ISSN 0581-295X)
  9. « Les impacts dans l'arrondissement La Baie », Les inondations du Saguenay, Musée du Fjord (consulté le ).
  10. « Les impacts dans l'arrondissement Chicoutimi », Les inondations du Saguenay, Musée du Fjord (consulté le ).
  11. H. Tremblay et J. Locat, « Contributions du projet Saguenay post-déluge à la conception des couches de recouvrement », 2e Symposium International sur les Sédiments Contaminés, Québec, Canada, session d’affiches,‎ 26-28 mai, 2003, p. 406-418 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  12. J. Locat, G. Desrosiers, A. de Vernal, J.-P. Gagné, R. Galvez-Cloutier et al., « Performance de la couche de sédiments du déluge de 1996 recouvrant les sédiments contaminés du fjord du Saguenay », Congrès annuel conjoint AGC/AMC, recueil des résumés,‎ , p. 26. (résumé).
  13. Gouvernement du Québec. Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, « Répertoire des barrages publics et privés ».
  14. Roger Nicolet, Louise Roy, Raymond Arès, Jules Dufour et Guy Morin, Rapport de la Commission scientifique et technique sur la gestion des barrages (Rapport Nicolet), Québec, Gouvernement du Québec, , 350 p. (ISBN 2-550-31087-X).
  15. « Décret 960-96 - Création d'une commission scientifique et technique afin d'analyser la gestion des barrages privés et publics dans les bassins versants affectés par la crue des eaux les 19 et 20 juillet 1996 ».
  16. Ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec, Gestion des réservoirs publics — Gestion du Lac Kénogami et des autres lacs-réservoirs : Crues des 19, 20 et (rapport), Gouvernement du Québec, .
  17. « Loi sur la sécurité des barrages (L.Q. 2000, c. 9) ».
  18. « Verglas: apprivoiser l'arme climatologique », Radio-Canada, (consulté le ).
  19. (en) « Siple Station », université Stanford (consulté le ).
  20. (en) « Projet H.A.R.R.P. », Université d'Alaska (consulté le ).
  21. « Entrevue : Normand Lester et Verglas », Radio-Canada, (consulté le ).
  22. (en) Conseil de l'American Meteorological Society, « Planned and Inadvertent Weather Modification », American Meteorological Society, (consulté le ).
  23. (en) William R. Cotton, « Weather and Climate Engineering », American Meteorological Society, (consulté le ).
  24. (en) Austin Baird, « HAARP conspiracies: Guide to most far-out theories behind government research in Alaska », Alaska Dispatch,‎ (lire en ligne) :
    « This is absolute hogwash," Stanford professor Umran Inan told Popular Science. "There's absolutely nothing we can do to disturb the earth's [weather] systems. Even though the power HAARP radiates is very large, it's miniscule compared with the power of a lightning flash -- and there are 50 to 100 lightning flashes every second. HAARP's intensity is very small. »
    .

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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