AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Abitibi-TĂ©miscamingue

L'Abitibi-TĂ©miscamingue est une rĂ©gion administrative de l'ouest du QuĂ©bec, au Canada. Elle est composĂ©e de cinq municipalitĂ©s rĂ©gionales de comtĂ© (MRC) et de 79 municipalitĂ©s. Sa principale ville est Rouyn-Noranda, suivie de Val-d'Or et puis d’Amos. Son Ă©conomie dĂ©pend principalement de l'exploitation forestiĂšre dans les MRC d'Abitibi, d'Abitibi-Ouest et de TĂ©miscamingue, des mines tout le long de la faille de Cadillac, entre Val-d'Or et Rouyn-Noranda, ainsi que de l'agriculture dans les MRC de TĂ©miscamingue et d'Abitibi-Ouest.

Abitibi-TĂ©miscamingue
Abitibi-TĂ©miscamingue
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Statut RĂ©gion administrative
MRC et TE Abitibi
Abitibi-Ouest
La Vallée-de-l'Or
TĂ©miscamingue
Rouyn-Noranda
Nombre de municipalités 65
Ministre responsable Mathieu Lacombe
Fuseau horaire Heure de l'Est
Indicatif téléphonique +1 819
+1 873
Code géographique 08
DĂ©mographie
Gentilé Témiscabitibien,
TĂ©miscabitibienne
Population 147 897 hab. ()
DensitĂ© 2,6 hab./km2
Variation 2014-2019 −0,1 %
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 06â€Č nord, 77° 42â€Č ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 655 m
Superficie 57 337 km2
– incluant eau 64 651 km2
Économie
PIB rĂ©gional 7 813,1 M CAD (2017)
Taux d'activité 66,6 % (2019)
Taux de chĂŽmage 3,9 % (2019)
Sources
Institut de la statistique du Québec, 2020

    Toponymie

    Abitibi : Il y aurait plusieurs variĂ©tĂ©s orthographiques dans la littĂ©rature ethnohistorique sur cet ethnonyme[1]. Selon le pĂšre Antoine Silvy[2], les Abitibis, apparentĂ©s aux Cris de la baie James et qui peuplent le pourtour du lac Abitibi au XVIIe siĂšcle s’auto-dĂ©signent Apittipi anissinape qui signifie « Gens du lac Ă  coloration foncĂ©e »[3].

    Le terme le plus populaire proviendrait de l'algonquin signifiant : « lĂ  oĂč les eaux se sĂ©parent ». La rĂ©gion est sise sur une ligne de partage des eaux, d'oĂč cette dĂ©nomination donnĂ©e par les Algonquins Ă  cette rĂ©gion, reprise par la suite par les EuropĂ©ens.

    Selon une autre interprĂ©tation, ce mot signifierait « eaux mitoyennes » puisque le lac Abitibi (d'oĂč la rĂ©gion tire son nom) est situĂ© Ă  mi-parcours entre la baie d'Hudson et le fleuve St-Laurent. Le mot Abitibi semble venir du mot Abitaw (dont la racine est abitt « milieu, la moitiĂ© ») et nipiy (« eau — qui fait ipi »), d'oĂč abitipi : eau de milieu, eau Ă  mi-distance[4].

    TĂ©miscamingue : dĂ©rive de l'algonquin timiskaming, se dĂ©composant en timi, (« profond »), kami, (« Ă©tendue d'eau ») et ing (« au »), pour ainsi signifier « au lac profond ». On retrouve justement dans cette rĂ©gion un grand lac trĂšs profond appelĂ© lac TĂ©miscamingue[5]. Les TĂ©miscamingues, apparentĂ©s aux Algonquins et qui peuplent le pourtour du lac TĂ©miscamingue au XVIIe siĂšcle, s’auto-dĂ©signent Sagi wan icana bi[3].

    GĂ©ographie

    Sont rĂ©partis sur son territoire, en ordre d'importance : les forĂȘts (66 %), les milieux humides (20,2 %), les eaux (11 %), les terres agricoles (2,3 %) et finalement les surfaces artificielles (0,5 %)[6].

    Situation

    QuatriĂšme plus vaste rĂ©gion du QuĂ©bec, seulement devancĂ©e par le Nord-du-QuĂ©bec, la CĂŽte-Nord et le Saguenay–Lac-Saint-Jean, l'Abitibi-TĂ©miscamingue a une superficie de 65 000 km2 soit plus de deux fois la Belgique. RĂ©gion la plus Ă  l'ouest du QuĂ©bec, elle s'Ă©tend depuis la frontiĂšre ontarienne Ă  l'ouest jusqu'Ă  la Mauricie Ă  l'est, puis de l'Outaouais au sud jusqu'au Nord-du QuĂ©bec dans sa limite septentrionale, soit au 49e parallĂšle. À titre indicatif, la ville la plus au sud est TĂ©miscaming (46°45'), la plus au nord est NormĂ©tal (49°00'), la plus Ă  l'est est Senneterre (47°14') et la plus Ă  l'ouest est La Reine (49°30').

    Relief

    SituĂ©e Ă  mĂȘme le bouclier canadien, la rĂ©gion est en partie composĂ©e de plateaux et de collines peu Ă©levĂ©es et l'Ă©lĂ©vation moyenne y dĂ©passe difficilement les 300 mĂštres. On retrouve nĂ©anmoins quelques petites formations montagneuses, comme les collines AbijĂ©vis, situĂ©es dans le Parc national d'Aiguebelle (mont Dominant, 565 m) et les collines KĂ©kĂ©ko, se situant au sud-ouest de Rouyn-Noranda (colline Cheminis ou le mont Chaudron Ă  507 mĂštres). Cependant, le plus haut sommet se situe Ă  l'est de Senneterre, oĂč une colline sans nom au registre officiel culmine Ă  599 m (la deuxiĂšme colline la plus Ă©levĂ©e, Ă©galement anonyme, atteint 598 mĂštres).

    Hydrographie

    Les bassins hydrographiques sont composés d'une importante quantité de cours d'eau, dans l'ensemble peu profonds dans la partie nord vu la relative planéité du relief. Si la partie nord appartient au bassin versant de la baie James, inversement la partie sud appartient au bassin versant de l'Outaouais et du Saint-Laurent. L'Abitibi est située sur la ligne de partage des eaux, qu'une série de petites collines forme, scindant en deux versants le relief abitibien. En plus de la ligne de partage des eaux, on retrouve en Abitibi l'esker Saint-Mathieu-Berry[7].

    C'est pourquoi deux des principales riviĂšres de cette rĂ©gion progressent en directions opposĂ©es. Alors que la riviĂšre KinojĂ©vis sillonne le sol argileux des plateaux abitibiens sur 140 km afin de rejoindre la riviĂšre des Outaouais au sud, la riviĂšre Harricana chemine vers le nord sur 553 km avant d'aboutir dans la baie James.

    Parmi les principaux lacs de la région, on répertorie notamment le lac Osisko, ceinturé par le centre-ville de Rouyn-Noranda et apparaissant aussi sur certaines cartes en tant que lac Tremoy. Si ce lac est plutÎt connu, il n'est toutefois pas important en taille, les lacs Témiscamingue, Kipawa, De Montigny, Malartic, Preissac, Abitibi étant parmi les plus vastes.

    Végétation

    La forĂȘt y est variĂ©e, passant d'une forĂȘt mixte dans le TĂ©miscamingue Ă  la forĂȘt borĂ©ale en Abitibi, et les terres Ă©tonnamment riches prĂšs des lacs Abitibi et TĂ©miscamingue, l'ancienne pĂ©riode glaciaire ayant dĂ©posĂ© de riches ceintures d'argile Ă  ces endroits. L'ONG Action BorĂ©ale milite depuis 2000 pour la protection des forĂȘts de la rĂ©gion.

    Histoire

    Exploration et premiers habitants

    Les Abitibis (Cris) et les TĂ©miscamingues (Algonquins) au XVIIe siĂšcle.

    D'abord habitĂ© depuis 8 000 ans par les AmĂ©rindiens et plus spĂ©cifiquement par les Algonquins depuis au moins le XIIIe siĂšcle selon certaines recherches archĂ©ologiques, le territoire abitibien voit les premiĂšres expĂ©ditions europĂ©ennes vers 1670 sous la direction de Pierre-Esprit Radisson, expĂ©ditions inhĂ©rentes Ă  une stratĂ©gie de dĂ©veloppement de la traite des fourrures dans la rĂ©gion de la baie d'Hudson et des colonies de la Nouvelle-France. Le Fort TĂ©miscamingue, Ă©rigĂ© en un point nĂ©vralgique sur la berge est du lac TĂ©miscamingue par un commerçant français en 1720 sur des terres AnicinabĂ©es, devient Ă  l'Ă©poque un important carrefour pour la traite des fourrures le long de la route de traite de la baie d'Hudson.

    Devenu possession française, puis britannique Ă  la suite du traitĂ© d'Utrecht, le territoire abitibien appartient ensuite Ă  la Compagnie de la Baie d'Hudson jusqu'Ă  ce que celle-ci soit acquise par le Canada en 1868, et joint aux Territoires du Nord-Ouest. AprĂšs de longues nĂ©gociations auprĂšs du gouvernement fĂ©dĂ©ral de Wilfrid Laurier par le QuĂ©bec, l'Abitibi est annexĂ©e Ă  la province de QuĂ©bec le par dĂ©cret fĂ©dĂ©ral. Le TĂ©miscamingue de son cĂŽtĂ©, est dĂ©jĂ  Ă  cette Ă©poque au sein de la province de QuĂ©bec, ce depuis le dĂ©but de la ConfĂ©dĂ©ration. Il faisait dĂ©jĂ  partie des configurations territoriales de la province, celles mĂȘme qui composaient le Bas-Canada avant les Actes de l'AmĂ©rique du Nord britannique.

    Colonisation du territoire

    Chantier forestier prĂšs du lac TĂ©miscamingue en 1882.

    Si d'ores et déjà y vivent les Algonquins depuis fort longtemps, le développement à grande échelle du territoire témiscabitibien s'opÚre significativement vers la fin du XIXe siÚcle et au début du XXe siÚcle par le biais du développement de l'agriculture et de la foresterie. Initialement, ce développement prend racine dans la partie sud de la région, menant à la fondation entre autres, de Ville-Marie en 1886, et Témiscaming en 1888, cette derniÚre subséquemment conçue selon un aménagement urbain de type cité-jardin par l'architecte écossais Thomas Adams à la demande de la papetiÚre Riordon Pulp and Paper Co.

    Cependant, les premiĂšres vagues coloniales d'importance que rencontre la rĂ©gion, s'amorcent dans les annĂ©es entourant les deux conflits mondiaux du dĂ©but du XXe siĂšcle. Faisant fi des alĂ©as et des conditions de vie rudimentaires, des milliers de citadins des centres urbains du sud de la province rejoindront la rĂ©gion. Cette premiĂšre vague migratoire amĂšne les colons dans la partie septentrionale de la rĂ©gion, principalement le long du nouveau chemin de fer du National Transcontinental Railway. Premier creuset dĂ©mographique Ă  atteindre cette partie de la rĂ©gion, celui-ci ouvre dĂšs lors le territoire Ă  l'agriculture et conduit notamment Ă  la fondation des villes d'Amos en 1914, de La Sarre en 1917, ou mĂȘme Ă  l'Ă©rection de diffĂ©rentes infrastructures n'ayant nul regard Ă  la colonisation, comme le camp de prisonniers de Spirit Lake[8], instaurĂ© afin de servir la Loi des mesures de guerre lors de la PremiĂšre Guerre mondiale.

    Au cours des annĂ©es 1930, des plans fĂ©dĂ©raux et provinciaux tels que le plan Vautrin et le plan Gordon sont mis en Ɠuvre; ces subsides Ă©tatiques prenant la forme de dons terriens subordonnĂ©es Ă  conditions. Ces deux scĂ©narios de colonisation planifiĂ©s tentent entre autres de soustraire des chĂŽmeurs des grandes villes victimes du krach de 1929, et les inciter Ă  investir les rĂ©gions non dĂ©veloppĂ©es de la province, tout en accroissant ces populations rĂ©gionales. ConjuguĂ©s Ă  la dĂ©couverte de nombreux gisements aurifĂšres le long de la faille de Cadillac qui amĂšne avec elle des milliers de travailleurs miniers de l'Europe orientale, ces plans de colonisation engendrent ce qui peut ĂȘtre perçu comme la deuxiĂšme vague coloniale en Abitibi-TĂ©miscamingue. Sans doute la colonisation la plus pluriethnique qu'ait pu connaĂźtre une rĂ©gion pĂ©riphĂ©rique du QuĂ©bec Ă  l'Ă©poque hors MontrĂ©al, ce mouvement de colonisation laisse sur son passage plusieurs Ă©lĂ©ments architecturaux inusitĂ©s, tels que des Ă©glises orthodoxes russes et ukrainiennes et mĂȘme une synagogue Ă  Rouyn-Noranda.

    Une « région ressource »

    Rouyn-Noranda, en 1937.
    Ferme en Abitibi-TĂ©miscamingue en 1962.

    Ainsi, l'industrie miniÚre, laquelle consiste essentiellement à l'exploitation de gisements d'or et de cuivre, contribuera également à l'effervescence que rencontre la région à l'aube de la Seconde grande guerre, alors que de nombreux gisements exceptionnels entrent en phase d'exploitation à travers la région. De nouvelles villes sont alors créées et explosent en quelques années, parmi elles, les villes de Rouyn-Noranda (initialement deux villes distinctes) en 1926 dans l'ouest de la région et Val-d'Or dans l'est de la région en 1934 qui encore aujourd'hui constituent les piliers économiques et démographiques de la région.

    Au cours des années 1960 et 1970, conséquemment à la lancée des grands projets hydro-électriques dans le moyen-nord québécois et de par sa situation géographique, la région deviendra progressivement un centre important en ce qui a trait aux relations commerciales avec le Nord-du-Québec et les communautés autochtones. Cet isolement géographique relatif de la région avec le reste du Québec tendra également à favoriser maintes relations culturelles, économiques et sociales avec le nord de l'Ontario, les autochtones de la région et du Nord-du-Québec.

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique
    1951 1961 1971 1981 1986 1991 1996 2001 2006
    136 725155 484148 237153 566146 770151 978153 905146 097143 872
    2011 2016 2021 2026 2031 2036 2041 2046 2051
    145 690146 717148 242------
    • Population : 148 242 habitants[9] (2021)
    • Superficie : 65 143 km2 (2007)
    • DensitĂ© : 2 hab./km2 (2007)
    • Taux de natalitĂ© : 9,2 % (2004)
    • Taux de mortalitĂ© : 7,5 % (2003)
    • Langue parlĂ©e Ă  la maison
      • Français, 94,8 %
      • Anglais, 3,6 % (5 100 personnes en 2006 et 5 265 en 2001)
      • Langue algonquine, 1,6 % (environ 2 000 personnes soit un quart de la population totale autochtone, les autres ont l'anglais le plus souvent ou le français comme langue maternelle)[10].
    • Langue parlĂ©e au travail (2001)
      • Français, 78,6 %
      • Français et anglais, 19,1 %[11].

    Tourisme

    Parcs nationaux

    Pont suspendu du parc national d'Aiguebelle.

    La région comporte deux parcs nationaux.

    ÉvĂ©nements et festivals

    L'Abitibi-Témiscamingue est reconnue pour ses nombreux événements et festivals, dont certains jouissent d'une renommée au-delà des limites de la région, tels que le Festival de la musique émergente à Rouyn-Noranda, le Festival du cinéma international, le Festival des Guitares du Monde, Osisko en lumiÚre, la Foire gourmande de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-Est ontarien (ATNEO) à Ville-Marie ou encore le Rodéo du camion de Notre-Dame-du-Nord[12].

    Administration

    La région de l'Abitibi-Témiscamingue est composée de 79 municipalités locales et 10 territoires non organisés répartis dans 5 municipalités régionales de comté (MRC). La ville de Rouyn-Noranda jouit également des pouvoirs d'une MRC et constitue donc un cas d'exception, il s'agit en fait d'un territoire équivalent. La région comporte également 4 réserves amérindiennes (Kebaowek, Pikogan, Timiskaming et Lac-Simon) ainsi que 3 établissements amérindiens (Hunter's Point, Winneway et Kitcisakik).

    Municipalités régionales de comté et territoire équivalent de l'Abitibi-Témiscamingue
    Nom Chef-lieu Population
    (2016)
    Superficie terrestre
    (km2)
    Densité
    (hab./km2)
    Abitibi Amos 24 639 7 679,36 3,2
    Abitibi-Ouest La Sarre 20 538 3 334,92 6,2
    La VallĂ©e-de-l'Or Val-d'Or 43 226 24 292,04 1,8
    TĂ©miscamingue Ville-Marie 15 980 16 420,32 0,97
    Rouyn-Noranda Rouyn-Noranda 42 334 6 009,86 7,0
    RĂ©gion 146 717 57 736,50 2,5

    Politique

    Ministre responsable

    Liste des ministres responsables de l'Abitibi-TĂ©miscamingue
    Années Député Parti
    2012 - 2014 François Gendron Parti québécois
    2014 - 2018 Luc Blanchette Parti libéral du Québec
    2018 - 2022 Pierre Dufour Coalition avenir Québec
    2022 - en cours Mathieu Lacombe

    Circonscriptions Ă©lectorales provinciales

    Circonscriptions électorales fédérales

    Ces circonscriptions sont partagées avec la région du Nord-du-Québec.

    Culture

    Arts visuels

    Documentaires

    Les premiers documentaires canadiens ont été tournés en Abitibi-Témiscamingue à l'époque de la colonisation comme En pays neufs de Maurice Proulx[13]. Dans les années 70 et 80, Pierre Perreault réalise Un royaume vous attend avec Bernard Gosselin, Le Retour à la terre et Gens d'Abitibi avec la participation d'Hauris Lalancette[14]. Dans les années 90 et 2000, Richard Desjardins et Robert Monderie ont réalisé l'Erreur boréale, Le peuple invisible et Trou Story, traitant de sujets environnementaux et autochtones.

    Depuis les derniÚres années, les thÚmes se sont variés avec les réalisateurs Martin Guérin, Béatriz Mediavilla et Dominic Leclerc.

    Au cinéma

    DÚs les années 20, plusieurs film hollywoodiens sont tournés au Témiscamingue dont The Snow Bride (en) d'Henry Koller[15].

    D'autres films ont été tournés en Abitibi-Témiscamingue tirant parti des particularités géographiques de la région, notamment :

    Sophie Dupuis[16], Éric Morin[17] et Serge Bordeleau[18] sont des cinĂ©astes originaires de l'Abitibi-TĂ©miscamingue.

    La prĂ©sence autochtone est importante dans le cinĂ©ma rĂ©gional avec Kevin Papatie[19] et la prĂ©sence rĂ©guliĂšre de Wapikoni, d'oĂč a Ă©mergĂ© le rappeur Samian.

    Éducation

    Enseignement supérieur

    La rĂ©gion bĂ©nĂ©ficie de deux institutions d'enseignement supĂ©rieur, soit le CĂ©gep de l'Abitibi-TĂ©miscamingue qui bĂ©nĂ©ficie de trois campus Ă  Rouyn-Noranda, Amos et Val-d'Or. Quant Ă  elle, l'UniversitĂ© du QuĂ©bec en Abitibi-TĂ©miscamingue bĂ©nĂ©ficie Ă©galement de campus dans ces trois mĂȘmes villes. Bien qu'elle offre plusieurs programmes dans un Ă©ventail variĂ© de domaines de la connaissance, l'universitĂ© se distingue notamment par ses champs d'Ă©tudes et ses cheminements en adĂ©quation avec sa situation gĂ©ographique, tels que les Ă©tudes autochtones, l'Ă©tude des mines et l'Ă©tude des forĂȘts[20].

    RĂ©seau public

    Les services Ă©ducatifs publics de la rĂ©gion sont administrĂ©s par le ministĂšre de l'Éducation du QuĂ©bec et ses cinq centres de services scolaires francophones. Leur territoire desservi respectif correspond Ă  celui de la commission scolaire du mĂȘme nom, structure composĂ©e d'Ă©lus qui existait jusqu'en .

    Niveau de scolarité

    Selon un recensement fait par l'Institut de la statistique du Québec en 2019, le taux de scolarité de la population entre 25 et 64 ans de la région s'élÚve à 81,4 %. Le rapport Panorama des régions du Québec[21] contient aussi les éléments suivants:

    • 18,6 % de la population n'a aucun diplĂŽme scolaire
    • 16,4 % de la population est dĂ©tenteur d'un diplĂŽme d'Ă©tudes secondaires
    • 28,6 % de la population est dĂ©tenteur d'un certificat ou d'un diplĂŽme d'Ă©tudes professionnelles (Ă©cole de mĂ©tiers)
    • 16,7 % de la population est dĂ©tenteur d'un certificat ou d'un diplĂŽme d'Ă©tudes collĂ©giales (cĂ©gep)
    • 19,7 % de la population est dĂ©tenteur d'un certificat, diplĂŽme ou grade universitaire

    Notes et références

    1. John J. Honigmann, West Main Cree, dans June Helm (dir), Handbook of North American Indians Vol. 6, Subarctic. Smithsonian Institution Washington, D.C, 1982.
    2. Antoine Silvy prĂȘtre jĂ©suite, missionnaire, nĂ© le , Ă  Aix-en-Provence, France, mort le , Ă  QuĂ©bec.
    3. Histoire de l’Abitibi TĂ©miscamingue. Collectif Odette Vincent, M. Asselin, B. Beaudry Gourd, C. Mercier, R. Viau, M. CĂŽtĂ©, J-P Marquis, M. Riopel, C. Sabourin, 1995, IQRC, Collection Les rĂ©gions du QuĂ©bec, (ISBN 978-2-8922-4251-5)
    4. Noms gĂ©ographiques de la province de QuĂ©bec et du Canada / Nos dĂ©couvreurs : Traduction des noms empruntĂ©s aux langues amĂ©rindiennes du Canada, Éditions des amitiĂ©s Franco-QuĂ©bĂ©coises, 1999
    5. Noms et lieux du Québec : si chaque lieu m'était conté. Commission de toponymie du Québec. Les Publications du Québec, 1997
    6. Institut de la statistique du Québec - Le Québec chiffres en main 2019
    7. SociĂ©tĂ© de l'eau souterraine Abitibi-TĂ©miscamingue, « Portrait de l'esker aquifĂšre Saint-Mathieu-Berry », Article scientifique,‎ (lire en ligne)
    8. Site du camp de prisonniers de Spirit Lake
    9. Institut de la statistique du Québec, « Principaux indicateurs sur le Québec et ses régions », sur Institut de la Statistique du Québec (consulté le )
    10. L'Ă©tat des langues autochtones sur le site du MinistĂšre des Affaires indiennes et du Nord canadien, peuples autochtones
    11. Institut de la statistique du Québec
    12. Québec Vacances, « Abitibi-Témiscamingue - Quoi faire : Activités, attractions, festivals et événements », sur www.quebecvacances.com (consulté le )
    13. « Canadian Film Encyclopedia - En pays neufs », sur cfe.tiff.net (consulté le )
    14. « Hauris Lalancette, l’homme qui s’est battu pour sauver des villages en Abitibi », sur ici.radio-canada.ca (consultĂ© le )
    15. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « L'ùge d'or du cinéma hollywoodien... au Témiscamingue », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
    16. « Splendeurs et misÚres des liens indestructibles », sur La Presse+, (consulté le )
    17. « Éric Morin », sur La Presse+, (consultĂ© le )
    18. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Abitibi 360 au FNC : un documentaire qui franchit une nouvelle étape dans l'histoire du cinéma régional », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
    19. « Kigos Papatie », sur Minwashin (consulté le )
    20. UniversitĂ© du QuĂ©bec en Abitibi-TĂ©miscamingue, « Écoles, instituts et unitĂ©s d'enseignement et de recherche », sur www.uqat.ca (consultĂ© le )
    21. Institut de la statistique du Québec, Panorama des régions du Québec, Québec, , 195 p. (ISBN 978-2-550-87993-0, lire en ligne), Portrait du profil scolaire dans les régions administratives du Québec, p.34-35

    Voir aussi

    Bibliographie

    • QuĂ©bec, Le QuĂ©bec chiffres en main : Édition 2013, QuĂ©bec, Institut de la statistique du QuĂ©bec, , 71 p. (ISBN 978-2-550-67323-1, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.