Pierre-Esprit Radisson
Pierre-Esprit Radisson, né probablement à Paris vers 1636 et mort à Londres le , explorateur et commerçant de fourrures français en Nouvelle-France. Accusé de traîtrise par certains historiens canadiens-français en raison de ses nombreux changements d'allégeance, il est l'un des personnages les plus colorés et controversés de l’histoire de la Nouvelle-France. Il est avec Médard Chouart des Groseilliers le fondateur de la Compagnie de la Baie d'Hudson.
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Biographie
Jeunesse
On ne connaît pas précisément le lieu ni la date de naissance de Pierre-Esprit Radisson, car son acte de baptême n'a jamais été retrouvé. Son père, prénommé également Pierre-Esprit[1], marchand mort en 1641, était originaire d'Avignon et sa mère, Madeleine Hénaut, de Saint-Malo, mais il est très probable que le fils soit né à Paris vers 1636. En effet, un acte notarié mentionne qu'il est originaire de la paroisse Saint-Sulpice à Paris[2]. Il est toutefois impossible de vérifier cette mention dans le registre de la paroisse, car ce dernier a disparu dans le terrible incendie de 1871 qui a détruit toutes les archives anciennes de Paris. Pierre-Esprit était le troisième enfant d'une famille de quatre.
On ignore au juste quand Radisson est arrivé en Nouvelle-France. Il est probablement venu à Trois-Rivières en 1646, lors du mariage de sa demi-sœur, Marguerite Hayet, avec Jean Veron, sieur de Grandmesnil[3]. Il est capturé lors d'un raid iroquois, « peut-être en 1651 »[1], et amené à un village situé à proximité de la ville de Schenectady (New York). Il est par la suite adopté par ses ravisseurs, se familiarise avec leurs coutumes et apprend leur langue[4]. Après deux années passées avec les Iroquois, il s'évade une première fois, rejoint Trois-Rivières, puis est repris et torturé. Soumis, il s'intègre à la communauté et participe à des expéditions guerrières, capturant même une femme ennemie, ce qui est considéré comme un exploit qui lui vaut le respect. Cependant partagé entre ses origines européennes et son adoption iroquoise, il décide finalement de s'évader une deuxième fois en 1653 et atteint le Fort Orange où il devient interprète pour le compte des Néerlandais. Au début de 1654, il passe en Europe, plus précisément à Amsterdam. Quelques mois plus tard, il retraverse l'Atlantique et retourne à Trois-Rivières[1] où il retrouve ses sœurs Françoise et Marguerite.
Il rencontre peu après le commerçant de fourrures de Trois-Rivières Médard Chouart des Groseilliers, qui avait entre-temps épousé sa demi-sœur Marguerite, devenue veuve.
En 1657, il suit un groupe de missionnaires jésuites comprenant le père Paul Ragueneau jusqu’à la mission de Sainte-Marie de Gannentaa (Onondaga), en terre iroquoise, près de la ville actuelle Syracuse (New York), où vivent une cinquantaine de personnes, dont Pierre-Joseph-Marie Chaumonot, sous le commandement de Zacharie Dupuis. Bientôt, l'hostilité des Iroquois s'accroît à la suite de maladies qui déciment les leurs et qu'ils attribuent aux Robes noires (les Jésuites). Alors que les Iroquois menacent de se débarrasser des Français, Radisson, grâce à sa connaissance de la psychologie amérindienne (notamment, en ce qui a trait aux rituels de l'excès, festins durant lesquels les Iroquois se goinfrent sans limite, ainsi que la vision d'un rêve, possiblement de Radisson, les incitant à organiser ce festin) et à un stratagème (la construction de barques et canots à leur insu) leur permet de quitter les lieux sans encombre (pendant que les Iroquois assommés par le festin dorment profondément) au printemps 1658[1] et à rejoindre Montréal.
Recruté par des Groseilliers, il devient coureur des bois dans les régions du lac Michigan et du lac Supérieur en 1659. À leur retour en 1660 à Montréal, ils ramènent une cargaison de fourrures au sein d'une flottille d'environ 360 canots manœuvrés pas des Cris. Comme ils n'avaient pas de permis pour la traite des fourrures, le gouverneur de la Nouvelle-France Pierre de Voyer d'Argenson les soumet à l'amende. Des Groseillers est même emprisonné pendant quelque temps, d'après Radisson[1]. Les deux hommes font malgré tout un bénéfice très considérable[5].
Au service de l'Angleterre
Le précédent voyage leur avait cependant permis de découvrir l'existence de la « mer salée », la baie d'Hudson, dont parlaient les autochtones. Ils tentèrent d'y organiser une expédition mais ne reçurent aucun appui en Nouvelle-France. Des Groseilliers n'ayant pu obtenir justice lors d'un voyage en France, les deux explorateurs partirent pour Boston afin d'intéresser les autorités de la Nouvelle-Angleterre à de telles expéditions. Leurs projets sont mieux accueillis qu'en France et en Nouvelle-France.
Ils rencontrèrent l'officier britannique George Cartwright, qui les incita à venir en Angleterre et les présenta à Sir George Carteret, qui à son tour les présenta au roi Charles II [6]. Les Anglais appuyèrent avec enthousiasme les projets d'expédition à la Baie d'Hudson des deux Français. Radisson consigne par écrit ses aventures (Voyages of Peter Esprit Radisson, où il relate notamment l'épisode de sa captivité parmi les Iroquois) pour l'aider à convaincre des investisseurs. Cependant, au cours des deux ou trois années suivantes, ils tentèrent, sans succès, de mettre sur pied deux expéditions à la Baie d’Hudson[1].
En juin 1668, ils partirent finalement d'Angleterre, conduisant deux navires marchands affrétés par le prince Rupert, l' Eaglet et le Nonsuch (en), commandés par Zachariah Gillam, vers la baie d'Hudson par le nord. Cette nouvelle route plus courte éliminait la nécessité de passer par le fleuve Saint-Laurent contrôlé par les Français. Seul le Nonsuch arriva le à destination, Des Groseilliers à son bord, car l'Eaglet, avarié dans une tempête, dut retourner en Angleterre avec Radisson.
Des Groseilliers, sur le Nonsuch, atteint la rivière Rupert au sud de la Baie James où est construit le Fort Charles (plus tard Rupert House). Une Ligue des Amis est fondée. On achète les terres aux autochtones de la baie James, qui viennent échanger des fourrures[6]. L’année suivante, l’explorateur est de retour en Angleterre avec une riche cargaison de peaux de castor. Ce premier succès convainc le prince Rupert et ses associés de s'investir davantage. Ils demandent au roi une charte royale, qu'ils obtiennent le [6]. La Compagnie de la Baie d’Hudson est créée. Elle poursuit trois buts principaux : « l’exploitation des fourrures, la prospection de minéraux et la recherche du passage vers l’ouest [3].
Dès le , Radisson et Des Groseillers repartirent pour la baie d’Hudson. Le navire à bord duquel se trouvait Radisson, le Wivenhoe atteignit l’embouchure de la rivière Nelson. On prit possession du lieu au nom de l’Angleterre. Des Groseilliers, sur le Prince Rupert, retourna à l'endroit qu'il avait visité l’année précédente, à l’embouchure de la rivière Rupert. Radisson, en raison d'avaries sur son navire, alla bientôt le rejoindre. «Mais cette expédition manquée eut des conséquences importantes pour l’avenir : la connaissance de l’endroit que Radisson avait acquise à sa première visite, son intuition de l’importance vitale qu’il y aurait, pour la traite des fourrures, à établir un poste à Port Nelson, tout cela devait être fort utile en 1682, lorsque Radisson tenta d’établir une colonie française à cet endroit. D’un autre côté, ce bref séjour à Port Nelson et la prise de possession officielle par Bayly devaient un jour servir de prétexte à l’Angleterre pour réclamer une grande partie du continent nord-américain[1]. » Dans les années qui suivirent, les deux compagnons continuèrent à travailler pour la Compagnie de la Baie d'Hudson, voyageant à maintes reprises de l'Angleterre à la baie d'Hudson, et vice-versa.
Au service de la France
Lors d'un voyage à Londres en 1674, les deux explorateurs, insatisfaits de leur traitement par la compagnie, furent convaincus par le jésuite Charles Albanel, alors prisonnier en Angleterre, de revenir au service de la France. Colbert leur recommanda de retourner au Canada et de s’y entendre avec les autorités. Ils furent cependant froidement reçus par le gouverneur Louis de Buade de Frontenac, et Radisson retourna bientôt en France où il entra dans la Marine[1]. Cette expérience s’acheva vers 1680[3].
Cette période est vécue difficilement par lui. Les Français ne soutiennent pas ses projets de reconquête de la baie d’Hudson. De plus, il est séparé de son épouse, qui est anglaise. Il avait en effet épousé, « entre 1665 et 1675, probablement en 1672[1] », la fille de sir John Kirke, un des associés de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Celle-ci avait « hérité de son père, Gervase Kirke, les droits légitimes à une importante partie du nord-est du continent nord-américain »[1]. Le fait qu'elle n'ait pas suivi Radisson lors de son passage en France sème le doute quant à la loyauté de ce dernier. En 1681, il se rend en Angleterre afin de la chercher. Obéissant à son père, son épouse refuse de le suivre[1] - [3]
De retour à Paris, Radisson est pressenti en 1681 par un marchand canadien, Charles Aubert de La Chesnaye, qui reçoit l'année suivante une charte pour la traite des fourrures (Compagnie de la Baie du Nord)[1]. Une expédition doit mener à la fondation d'un établissement français à l'embouchure du fleuve Nelson dans la baie d'Hudson. En , Radisson et Des Groseilliers conduisent deux navires de la compagnie jusqu’à la rivière Hayes(Hayes), à l’ouest de la baie James[3]. Grâce à une bonne connaissance de la région et de ses habitants, ils parviennent à prendre Port Nelson aux Anglais. Ils font de nombreux prisonniers, saisissent un navire bostonnais et font main basse sur une importante cargaison de fourrures[1].
Après ce succès, les deux compagnons sont de retour à Trois-Rivières. Mais l'histoire se répète pour eux. « Lorsque le gouverneur du Canada décide de lever une taxe sur leurs fourrures et de relâcher un navire qu'ils avaient capturé, les deux beaux-frères réclament un dédommagement à la France. Ils perdent leur cause, car Colbert, leur protecteur, est mort[7].» Ils sont à nouveau pénalisés par la France qu'ils servent. Des Groseilliers revient en Nouvelle-France. Radisson, pour sa part, se tourne à nouveau vers l’Angleterre[1].
Naturalisé anglais
Frustré du fait que les Français aient refusé aux deux coureurs des bois le juste paiement de leur contribution, Radisson passa de nouveau au service de la Compagnie de la Baie d'Hudson en 1684 et mena des expéditions contre les Français dans la baie. Il réussit tout d'abord à persuader son neveu, Jean-Baptiste Des Groseilliers, de passer au service de l'Angleterre et de rendre le Fort Bourbon (Fort Nelson) à la Compagnie. Il pille les entrepôts et saisit les fourrures appartenant aux Français[1]. La période 1685-1687 sera la dernière qu'il passera en Amérique. Il supervise les affaires commerciales de la compagnie au fort Nelson, à l'embouchure du fleuve Nelson.
Mais les Français lui tenaient rancune de ses agissements. En 1685, Denonville offrit une récompense à qui le capturerait. Une des missions confiées en 1686 au chevalier Pierre de Troyes était la capture de Radisson, qui se trouvait alors à la baie d'Hudson[3]. « En 1687, Seignelay insiste dans une lettre pour que Denonville et Bochart de Champigny ramènent Radisson au service de la France, de gré ou de force[1].» En mars de la même année, Louis XIV, s'adressant aux autorités de la colonie, insistait sur «le mal que le nommé Radisson a fait à la colonie et celui qu’il serait capable de faire s’il restait plus longtemps parmi les Anglais […]»[3].
Devenu citoyen anglais en 1687, Radisson rentra en Angleterre où il termina l'écriture de ses récits de voyage. Il est mort à Londres en dans la pauvreté. Un registre paroissial londonien mentionne en date du les funérailles d'un gentleman ruiné du nom de Pierre Radisson[8].
Il s’était marié trois fois et avait eu au moins neuf enfants[3].
Hommages
- Une localité de la région du Nord-du-Québec porte le nom de Radisson.
- Une station de métro de Montréal porte le nom de Radisson.
- Un brise-glace de la Garde côtière canadienne, le NGCC Pierre Radisson, prend son nom[9].
- Dans la ville de Québec, certaines équipes de hockey mineur portent le nom des « Radisson de Québec ».
- Une chaîne d'hôtels fondée en 1909 à Minneapolis, Radisson Hotels & Resorts, fait également référence à cet explorateur français.
- Un traversier de la Société des traversiers du Québec, à la traverse de L'Isle-aux-Coudres–Saint-Joseph-de-la-Rive, porte le nom de NM Radisson.
- Un club de canot de l'Outaouais porte le nom Club de canot camping Pierre Radisson
Notes et références
- Grace Lee Nute, « RADISSON, PIERRE-ESPRIT », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003–
- Voir Martin Fournier, Pierre Radisson, aventurier et commerçant, 1636-1710, Sillery, Septentrion, 2001, pages 11-12.
- « Les explorateurs : Pierre-Esprit Radisson 1659-1660 », sur Musée canadien de l'histoire
- Pierre-Jacques Charliat, Le temps des grands voiliers, tome III de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 71
- Gilles Havard, L'Amérique fantôme, Flammarion Québec, (ISBN 978-2-89077-892-4 et 2-89077-892-4, OCLC 1253362944, lire en ligne)
- « Notre histoire: Gens: Explorateurs: Radisson et des Groseilliers », sur HBC
- « Radisson, Pierre-Esprit », sur Encyclopédie canadienne
- Marie-Hélène Fraïssé, Radisson, Indien blanc, agent double, Paris, Actes Sud, 2008, page 340.
- « Navire - GCC Flotte », sur inter-j01.dfo-mpo.gc.ca (consulté le )
Ĺ’uvres
- The Collected Writings, Montréal, McGill-Queen's Press, 2012-2014, 2 volumes. — Édité par Germaine Warkentin.
- Les aventures extraordinaires d'un coureur des bois. Récits de voyages au pays des Indiens d'Amérique, Québec, Éditions Nota Bene, 1999. — Traduit de l'anglais et annoté par Berthe Fouchier-Axelsen.
- Journal 1682-1683: les débuts de la Nouvelle-France. Montréal, Éditions internationales Alain Stanké, 1979. — Traduit de l'anglais par Pierre-Paul Charlebois.
- The explorations of Pierre Esprit Radisson: from the original manuscript in the Bodleian Library and the British Museum, Minneapolis, Minnesota, Ross & Haines, 1961. — Arthur T. Adams pour l'édition et Loren Kallsen pour la modernisation d'orthographe.
- «Relations des voyages de Pierre-Esprit Radisson dans les années 1682-3 et 4», Rapport sur les archives canadiennes, par Douglas Brymner... 1895, Ottawa, 1896, p. 1-42. (lire en ligne)
- Voyages of Peter Esprit Radisson, being an account of his travels and experiences among the North American Indians, from 1652 to 1684, transcribed from original manuscripts in the Bodleian Library and the British Museum with historical illustrations and an introduction by Gideon D. Scull, London England, Boston, The Prince Society, 1885, 385 p. (lire en ligne)
Bibliographie
Ouvrages généraux
- Peter C. Neumann, "La Baie d'Hudson : la compagnie des aventuriers", Montréal, Editions de l'Homme, 1985
- Gilles Havard, Histoire des coureurs de bois, Amérique du Nord 1600-1840, Paris, Les Indes savantes, 2016 (ISBN 978 - 2 - 84 654 - 424 - 5)
- Gilles Havard, L'Amérique fantôme : les aventuriers francophones du Nouveau Monde, Flammarion, , 649 p. (ISBN 978-2-89077-881-8)
Ouvrages, thèses
- Denis Combet, Luc Côté et Gilles Lesage (dir.), De Pierre-Esprit Radisson à Louis Riel: voyageurs et Métis / From Pierre-Esprit Radisson to Louis Riel: Voyageurs and Métis, Winnipeg, Presses universitaires de Saint-Boniface, 2014, 330 p.
- Marie-Hélène Fraïssé ,"Radisson : Indien blanc, agent double (1636-1710)", Actes Sud, 2008, 349 p.
- Martin Fournier, Pierre-Esprit Radisson. 1636-1710. Aventurier et commerçant, Québec, Éditions du Septentrion, 2001, 324 p. [présentation en ligne]
- Martin Fournier, Les quatre couleurs de Radisson : explorer aujourd'hui le XVIIe siècle, thèse de doctorat (histoire), Université Laval, 1998, 374 p. (lire en ligne)
- Diane Guillet, Les «Radisson» de l'historiographie revus et corrigés, mémoire de maîtrise (histoire), Université de Montréal, 1997, 180 p.
- Martin Fournier, Pierre-Esprit Radisson Coureur des bois et homme du monde (1652-1685), Éditions Nota Bene, 1996, 125 p.
- Grace Lee Nute, "The Voyageur", Minnesota Historical Society Press, 1987, 301 p.
- Grace Lee Nute, Caesars of the Wilderness. Medard Chouart, Sieur Des Groseilliers and Pierre Esprit Radisson, 1618-1710, New York, Appleton-Century, 1943, 386 p. — Réimpression en 1978 par la Minnesota Historical Society Press de St-Paul aux États-Unis.
- Narcisse-Eutrope Dionne, Chouart et Radisson. Odyssée de deux Canadiens-Français au XVIIe siècle, Québec, Laflamme & Proulx, 1910, 212 p. (ligne en ligne)
- Louis Arthur Prud'homme, Notes historiques sur la vie de P. E. de Radisson, Saint-Boniface, 1892, 60 p. (lire en ligne)
- Michel Le Bris, Dictionnaire Amoureux des Explorateurs, France, Plon, 2010, p797-805.
Articles
- Peter N Moogk, «Radisson, Pierre-Esprit», L'Encyclopédie canadienne, Toronto: Historica Canada, 2008.
- «Dossier patrimoine Radisson», Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française, 2008.
- Martin Fournier, « Le voyage de Radisson et Des Groseilliers au lac Supérieur, 1659-1660 : un événement marquant dans la consolidation des relations franco-amérindiennes », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 52, no 2, 1998, p. 159-187.
- Martin Fournier, «Analyse d'un phénomène complexe et pluridisciplinaire : le cas Radisson», Canadian Folklore Canadien, volume 18, numéro 2, 1996, p. 91-109.
- Daniel Vaillancourt, « Figures de Radisson: de la Cour aux bois», Recherches amérindiennes au Québec, volume 17, numéro 3, 1987, p. 23-30.
- Pierre Germain, « Les récits de voyages de Pierre-Esprit Radisson : étude d’histoire bibliographique », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 34, no 3, 1980, p. 407-414.
- Grace Lee Nute, «RADISSON, PIERRE-ESPRIT», Dictionnaire biographique du Canada, Volume II (1701-1740), Université Laval/University of Toronto, 1969 (révisé en 1991).
Fiction
- Martin Fournier, Les Aventures de Radisson. Tome 4. Le Castor ou la vie, Québec, Éditions du Septentrion, 2021, 402 p.
- Martin Fournier, Les Aventures de Radisson. Tome 3. L'année des surhommes, Québec, Éditions du Septentrion, 2016, 355 p.
- Martin Fournier, Les Aventures de Radisson. Tome 2. Sauver les Français, Québec, Éditions du Septentrion, 2014, 438 p.
- Martin Fournier, Les Aventures de Radisson. Tome 1. L'enfer de brûle pas, Québec, Éditions du Septentrion, 2011, 321 p.
- Jean-Sébastien Bérubé. Radisson. Tome 4. Pirates de la baie d'Hudson, Glénat Québec, 2012.
- Jean-Sébastien Bérubé, Radisson. Tome 3. Coureur des bois, Glénat Québec, 2011.
- Jean-Sébastien Bérubé, Radisson. Tome 2. Onondaga, Glénat Québec, 2010.
- Jean-Sébastien Bérubé, Radisson. Tome 1. Fils d'Iroquois, Glénat Québec, 2009.
- André Durand, Le secret de Radisson. Les aventures du plus célèbre coureur de bois de la Nouvelle-France, Outremont (Québec) : Lanctôt, 04/2001. (Broché; 340 p.; (ISBN 2-89485-169-3); (ISBN 9782894851692); Grand Format: 15,5 × 23,0 cm)
- Donatien Frémont, Pierre Radisson. Roi des coureurs de bois, Montréal, Éditions Albert Lévesque, 1933, 264 p.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Gilles Havard, « Quand on parlait français en Amérique du Nord… », sur Mondes Sociaux (consulté le )
- (en) « Aventuriers francophones en Amérique du Nord – Gilles Havard by Mondes Sociaux • A podcast on Anchor », sur Anchor (consulté le )
- Conférence Les romans historiques contribuent-ils à la connaissance de l’histoire ? L'exemple de Radisson par les Rendez-vous d'histoire de Québec
- Radisson, Pierre Esprit, 1636-1710 sur le Projet Gutenberg
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :