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Amos (Québec)

Amos est une ville située dans la MRC d'Abitibi en Abitibi-Témiscamingue, au Québec, au Canada[1].

Amos
Amos (Québec)
Blason de Amos Drapeau de Amos
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
RĂ©gion Abitibi-TĂ©miscamingue
Subdivision régionale Abitibi (Chef-lieu)
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
SĂ©bastien D'Astous
2021-2025
Code postal J9T
Constitution
DĂ©mographie
Gentilé Amossois, oise
Population 12 675 hab. ()
DensitĂ© 30 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 34â€Č nord, 78° 07â€Č ouest
Superficie 42 776 ha = 427,76 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Refuge Pageau
Langue(s) Français
Fuseau horaire UTC-5
Code géographique 2488055
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Abitibi-TĂ©miscamingue
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Amos
GĂ©olocalisation sur la carte : Abitibi-TĂ©miscamingue
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Amos
Géolocalisation sur la carte : Québec
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Amos
GĂ©olocalisation sur la carte : Canada
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Amos
Liens
Site web Site officiel

    Seule ville majeure le long de la riviĂšre Harricana, ses principales ressources sont l'eau de source et les produits forestiers (principalement le papier).

    PremiÚre ville de l'Abitibi, elle fut baptisée à ce titre le « Berceau de l'Abitibi »[2].

    Toponymie

    La Commission de toponymie Ă©crit Ă  son sujet : « La ville d'Amos, riveraine de l'Harricana, a reçu ce nom en l'honneur de lady Gouin, nĂ©e Alice Amos, Ă©pouse de sir Lomer Gouin qui Ă©tait premier ministre du QuĂ©bec au moment de la fondation de la municipalitĂ©, en 1914. Auparavant dĂ©nommĂ©e Latulipe, du nom de Élie-Anicet Latulipe (1859-1922), Ă©vĂȘque du diocĂšse d'Haileybury (1915-1922) qui englobait cette portion de territoire, le changement du nom de cet endroit a longtemps provoquĂ© du regret au sein de la population pionniĂšre, originaire de Saint-Prosper-de-Champlain dans la rĂ©gion de Trois-RiviĂšres. Jadis le territoire portait le nom algonquin « Koakikashi », portage des grands pins, puis d'Harricana, souvent orthographiĂ© Harricanaw, Ă  l'Ă©poque de la construction du chemin de fer Transcontinental[3]. » En 2002 Amos pouvait s’enorgueillir d'ĂȘtre la premiĂšre municipalitĂ© quĂ©bĂ©coise et canadienne Ă  Ă©lire un maire noir (Ulrick ChĂ©rubin), originaire d'HaĂŻti.

    • Alice Amos
      Alice Amos
    • Élie-Anicet Latulipe
      Élie-Anicet Latulipe

    GĂ©ographie

    SituĂ©e au cƓur de l'Abitibi, Amos jouit, de par sa localisation, d'une situation privilĂ©giĂ©e qui la place au centre des principales voies de circulation de la rĂ©gion. Elle est aussi traversĂ©e par la riviĂšre Harricana, voie de communication qui a jouĂ© un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant au dĂ©but du XXe siĂšcle dans le dĂ©veloppement et la colonisation de la rĂ©gion, reliant les nouveaux centres miniers entre eux.

    Municipalités limitrophes

    Histoire

    Ce que l'on appelle aujourd'hui l'Abitibi faisait partie de la Terre de Rupert, propriété de la Compagnie de la Baie d'Hudson jusqu'à son achat par le gouvernement du Canada en 1869. L'Abitibi a été annexée au Québec le par décret fédéral[4].

    Amos a été le premier point de colonisation en Abitibi en raison de sa situation privilégiée le long de la riviÚre Harricana. La colonisation débuta en 1910, la municipalité d'Amos étant fondée légalement en 1914, avec l'émission de la premiÚre charte municipale[5]. Le nom de la ville provient du nom de famille d'Alice Gouin (née Alice Amos), épouse du Premier ministre du Québec de l'époque, Lomer Gouin[6].

    Berceau de l'Abitibi à juste titre, c'est en qu'y débarqueront les premiers convois de colons abitibiens transportant 134 personnes issus de 22 familles. Celui auquel d'ailleurs on affublera le vocable de PÚre de l'Abitibi, l'avocat Hector Authier, deviendra de 1914 à 1918 le premier maire d'Amos et préfet du comté d'Abitibi naissant.

    Au début du XXe siÚcle, la région de l'Abitibi-Témiscamingue apparaissait comme une terre promise, un vaste territoire vierge qu'il fallait coloniser. Venus des régions plus au sud, des milliers d'habitants s'y installÚrent afin d'en exploiter les ressources naturelles.

    • Mine de cuivre Ă  Amos, 1916
      Mine de cuivre Ă  Amos, 1916
    • Scierie de la riviĂšre Harricana, 1916
      Scierie de la riviĂšre Harricana, 1916
    • Amos, vue du pont couvert, 1923
      Amos, vue du pont couvert, 1923
    • Amos, Carte postale vers 1930-1948
      Carte postale d'Amos, 1930-1948
    • Ville d'Amos, vue du cĂŽtĂ© ouest de la ville[
]
      Ville d'Amos, vue du cÎté ouest de la ville

    Chronologie municipale

    • : Constitution de la municipalitĂ© de village d'Amos Ă  partir de territoire non-organisĂ©.
    • : Constitution de la municipalitĂ© des cantons unis de Figuery-et-Dalquier-Partie-Ouest Ă  partir de territoire non-organisĂ©.
    • : Constitution de la municipalitĂ© des cantons unis de Figuery-et-Dalquier-Partie-Est Ă  partir de territoire non-organisĂ©.
    • : Le village d'Amos change son statut pour celui de ville d'Amos.
    • : La municipalitĂ© de paroisse de Saint-Marc-de-Figuery se dĂ©tache de Figuery-et-Dalquier-Partie-Est.
    • : La municipalitĂ© de Saint-FĂ©lix-de-Dalquier se dĂ©tache de Figuery-et-Dalquier-Partie-Ouest et celle-ci change son nom pour "municipalitĂ© des cantons unis de Figuery-et-Dalquier-Partie-Sud-Ouest".
    • : La municipalitĂ© de paroisse de Saint-Mathieu-d'Harricana se dĂ©tache de Figuery-et-Dalquier-Partie-Sud-Ouest.
    • : Figuery-et-Dalquier-Partie-Sud-Ouest change son nom pour municipalitĂ© d'Amos-Ouest
    • : Figuery-et-Dalquier-Partie-Est change son nom pour municipalitĂ© d'Amos-Est
    • : Amos et Amos-Ouest se fusionnent sous le nom de ville d'Amos.
    • : Amos et Amos-Est se fusionnent sous le nom de ville d'Amos.

    Climat

    RelevĂ© mĂ©tĂ©orologique de Amos (1981-2010) - altitude : 310 m - 48° 34â€Č N, 78° 08â€Č O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −22,8 −21,3 −14,1 −4,6 3 8,3 11,2 9,9 5,5 0,2 −7,4 −18 −4,2
    TempĂ©rature moyenne (°C) −17,3 −15,2 −8,2 0,9 9,3 14,7 17,2 15,6 10,5 4,1 −4 −13,2 1,2
    TempĂ©rature maximale moyenne (°C) −11,7 −9 −2,2 6,4 15,6 21 23,1 21,3 15,4 8 −0,6 −8,5 6,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −48,9
    1951
    −52,8
    1914
    −42,2
    1916
    −29,4
    1923
    −16,7
    1923
    −5,6
    1914
    −3,9
    1926
    −1,7
    1936
    −7,2
    1939
    −14,4
    1933
    −33,3
    1929
    −47,8
    1933
    −52,8
    10/2/1914
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    8,3
    1946
    11
    1994
    21,7
    1945
    29
    1986
    32,2
    1921
    37,2
    1927
    37,2
    1921
    35,6
    1947
    32,8
    1953
    26,7
    1938
    20
    1945
    14,5
    1982
    37,2
    3/7/1921
    Ensoleillement (h) 81,3 121,4 152,1 173,3 212,8 235,3 249,4 215,6 131,5 83,7 52,9 59,8 1 769
    Précipitations (mm) 55,1 35,1 52,7 62,6 79 96,9 112,8 99,8 110,7 84,4 71,5 57,9 918,4
    dont neige (cm) 50,6 33 38,2 22,8 1,3 0,1 0 0 0,4 9,1 41,8 51 248,4
    Nombre de jours avec précipitations 11,6 8,1 9,4 10,2 12,2 14,1 14,9 14 16,7 15,3 13,3 12,5 152,3
    Nombre de jours avec neige 11 7,8 6,9 4,2 0,45 0,03 0 0 0,14 2,6 9,4 11,5 54
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    −11,7
    −22,8
    55,1
    −9
    −21,3
    35,1
    −2,2
    −14,1
    52,7
    6,4
    −4,6
    62,6
    15,6
    3
    79
    21
    8,3
    96,9
    23,1
    11,2
    112,8
    21,3
    9,9
    99,8
    15,4
    5,5
    110,7
    8
    0,2
    84,4
    −0,6
    −7,4
    71,5
    −8,5
    −18
    57,9
    Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique
    1991 1996 2001 2006 2011 2016
    13 78313 63213 04412 58412 67112 823
    (Sources : [8] - [9])

    Administration

    Ulrick Chérubin, maire d'Amos de 2002 à 2014, lors d'un événement associé aux festivités du 100e anniversaire de la ville.

    Le maire Ulrick Chérubin (mort en fonction en ) était, avec Michel Adrien (maire de Mont-Laurier), un des deux seuls maires issus d'une minorité ethnique (haïtien) au Québec[10]. Lors de ses mandats Ulrick Chérubin était un ardent défenseur de la création d'une passerelle reliant les deux rives de la riviÚre Harricana qui traverse la ville. La passerelle fut construite en son honneur et officialisée en 2018[11].

    Les Ă©lections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[12].

    Selon les donnĂ©es statistiques annuelles compilĂ©es par le MAMH (MinistĂšre des affaires municipales et de l'Habitation du QuĂ©bec), la valeur fonciĂšre totale des bĂątiments et terrains taxables sis sur le territoire de la Ville d'Amos (valeur uniformisĂ©e) s'Ă©tablissaient Ă  1,376 milliard ($CAD) en 2019 et 1,435 milliard ($CAD) en 2020, soit un bond de 59 millions ($CAD)[13].

    Amos
    Maires depuis 2002
    Élection Maire QualitĂ© RĂ©sultat
    2002 Ulrick Chérubin Voir
    2005 Voir
    2009 Voir
    2013 Voir
    2015 SĂ©bastien D'Astous Voir
    2017 Voir
    2021 Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Sports

    Amos a accueilli les Jeux du Québec durant l'hiver 1978 ainsi que pendant l'été 2005, soit du 5 au [15].

    La ville est reprĂ©sentĂ©e par les Forestiers dans la ligue de hockey midget AAA du QuĂ©bec depuis la saison 1990-91. Les Ă©quipes Kodiak de l'Ă©cole secondaire La Calypso et de la Polyvalente de la ForĂȘt Ă©voluent dans plusieurs domaines tels le basket-ball, la gymnastique et le volleyball. La natation quant Ă  elle est reprĂ©sentĂ©e par le club de Aquamos, le cyclisme est reprĂ©sentĂ© par le Club Cycliste d'Amos et le vĂ©lo de montagne par le Club VĂ©lo-XTRM Amos.

    Culture

    Maison de la culture d'Amos, Québec

    Amos possĂšde une Ă©cole de thĂ©Ăątre (l'Ă©cole d'arts La Rallonge) ainsi que plusieurs Ă©quipes d'improvisation telles que "Les hystĂ©rik" de l'Ă©cole, "La Calypso", "Les Zuccini Zizanique" de "La polyvalente de la forĂȘt" et la ligue pour adultes "Lalibaba". "L'ensemble vocal de l'amitiĂ©" existe depuis 1987[16].

    Depuis 2007, le festival estival annuel H20 a lieu dans la ville d'Amos. Lors de cet Ă©vĂšnement, les festivaliers peuvent notamment assister Ă  des spectacles de musique, participer Ă  des courses de bateaux et expĂ©rimenter de nombreux divertissements familiaux. En 2018, il y a eu un achalandage record de 55 103 festivaliers et 388 bĂ©nĂ©voles[17].

    Depuis 2013, la ville est l'hĂŽte de la fĂȘte Ă©clectique envahissante de l'Abitibi-TĂ©miscamingue. Comme le dit son nom, cet Ă©vĂ©nement cĂ©lĂ©brera l'Ă©clectisme culturel, en envahissant des espaces de diffusion alternatifs et inusitĂ©s sur le territoire de la MRC Abitibi. Le projet est nĂ© dans la tĂȘte de Mathieu Larochelle et Jenny Corriveau, qui ont fondĂ© le Collectif des FĂ©es en feu.. Le festival existait toujours en 2016[18].

    Le Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue est le conseil régional de la culture qui accompagne le développement des artistes professionnels et des organismes culturels sur tout le territoire de la région, incluant la ville d'Amos[19].

    La ville d'Amos a également une bibliothÚque municipale se trouvant dans la Maison de la culture d'Amos. Le Centre d'exposition d'Amos est également présent dans ce bùtiment.

    À Amos se trouve aussi la maison Hector-Authier, construite en 1912. Cette demeure, d'un grand intĂ©rĂȘt patrimonial, est aujourd'hui un lieu d'interprĂ©tation.

    Personnalités connues

    ÉvĂȘchĂ©

    Pensionnat autochtone d'Amos (Saint-Marc-de-Figuery)

    L'ancien pensionnat indien d'Amos (IRS) Ă©tait situĂ© Ă  Saint-Marc-de-Figuery Ă  une quinzaine de kilomĂštres au sud d’Amos. Il faisait partie de l'un des 139 pensionnats pour Autochtones du Canada (12 au QuĂ©bec). Ouvert en 1955, l'Ă©cole et le pensionnat ont fermĂ©s le [20].

    Communautés avoisinantes

    Littérature

    La CathĂ©drale Sainte-ThĂ©rĂšse-d'Avila, son architecture, son histoire, sa crypte oĂč sont inhumĂ©s les pĂšres fondateurs d'Amos, voire de l'Abitibi elle-mĂȘme, Mgr Joseph-Oscar-Viateur Dudemaine et Hector Authier, sont avantageusement mis de l'avant dans le roman arthurien L'ultime trĂ©sor[21] Ă©crit par JoĂ«l PagĂ© en 2017. Il en est Ă©galement de mĂȘme de deux autres particularismes patrimoniaux de cette ville, soit son hĂŽpital rĂ©gional spĂ©cialisĂ© en traumatologie, l'HĂŽtel-Dieu d'Amos, de mĂȘme que la riviĂšre Harricana qui traverse du sud au nord cette ville.

    Notes et références

    1. Répertoire des municipalités : Amos (Abitibi) sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.
    2. « Amos « Histoire du Québec », sur histoire-du-quebec.ca (consulté le )
    3. toponymie.gouv.qc.ca
    4. « Ville d'Amos », sur Société d'histoire d'Amos The Polisi Slot, (consulté le )
    5. « Ville d'Amos - Berceau de l'Abitibi », sur Ville d'Amos (consulté le )
    6. « Fiche descriptive », sur Commission de toponymie Québec (consulté le )
    7. « Données des stations pour le calcul des normales climatiques au Canada de 1981 à 2010 », Environment Canada (consulté le )
    8. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Amos, V » (consulté le )
    9. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Amos, V » (consulté le )
    10. « Des religieuses saines et sauves », sur Radio-Canada (consulté le )
    11. « Passerelle Ulrick-Chérubin - Amos (Ville) », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
    12. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
    13. MAMH - MinistÚre des Affaires Municipales et de l'Habitation du Québec, « Données statistiques sur l'évaluation fonciÚre pour les exercices financiers 2008 à 2020 - Tableaux par municipalité », (consulté le )
    14. societehistoireamos.com
    15. Claudine Douville, « Amos reçoit le Québec », sur RDS.ca, (consulté le )
    16. « À propos », sur École d'Arts La Rallonge (consultĂ© le ).
    17. « H2O le Festival - Créateur de souvenirs », sur H20 le festival (consulté le )
    18. Radio-Canada, « Mara Tremblay, The Vasts et Sunny Duval Ă  la FĂȘte Ă©clectique envahissante », sur ICI Radio-Canada, (consultĂ© le ).
    19. « Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue », sur ccat.qc.ca (consulté le )
    20. (en-US) « Amos (Saint-Marc-de-Figuery) », sur NCTR, (consulté le )
    21. JoĂ«l PagĂ©, L'ultime trĂ©sor : un thriller mystico-scientifique (roman), Rouyn-Noranda, Éditions en Marge, , 371 p. (ISBN 978-2-924691-10-6, OCLC 980364708, lire en ligne), chap. 31 (« 24 Juillet, 18h, HĂŽpital HĂŽtel-Dieu, Amos, Canada »), p. 246
      « (...) mais c'est seulement trois siĂšcles plus tard que cette Abitibi, territoire aux perspectives infinies, fut colonisĂ©e. D'ailleurs, les tout premiers pionniers ecclĂ©siastiques arrivĂšrent en canot Ă  Amos par cette riviĂšre majestueuse. SitĂŽt Ă  terre, aux abords du cours d'eau, ils cĂ©lĂ©brĂšrent une messe le jour de la fĂȘte de Sainte ThĂ©rĂšse d'Avila. C'est Ă  partir de cette journĂ©e historique qu'elle devint la patronne de la paroisse naissante d'Amos, et elle donna son nom Ă  la cathĂ©drale du diocĂšse. Deux des plus cĂ©lĂšbres pionniers d'Amos, des visionnaires, sont d'ailleurs inhumĂ©s dans la crypte souterraine de cette fameuse cathĂ©drale : le curĂ© fondateur du lieu de culte et du diocĂšse qui en rĂ©sulta, monseigneur J.O.V. Dudemaine P.A. (1879-1966), et monsieur Hector Authier (1881-1971), celui qui fut proclamĂ© de facto "pĂšre de l'Abitibi". »

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

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