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High frequency active auroral research program

Le High Frequency Active Auroral Research Program, généralement désigné par son acronyme HAARP, est un observatoire de recherche américain voué à l'étude de l’ionosphère.

High frequency active auroral research program
Champ d'antennes du HAARP.
Cadre
Type
Pays
Coordonnées
62° 23′ 30″ N, 145° 09′ 00″ O
Organisation
Sites web
Carte

Son objectif est d'Ă©tudier les propriĂ©tĂ©s et le comportement de cette couche de l'atmosphère, situĂ©e Ă  une altitude comprise gĂ©nĂ©ralement entre 70 et 1 000 km, aux caractĂ©ristiques Ă  la fois complexes et très variables car sous l'influence de l'activitĂ© solaire et de l'Ă©clairement. Les retombĂ©es du projet sont scientifiques (modĂ©lisation des processus atmosphĂ©riques) et pratiques car l'ionosphère joue un rĂ´le important dans la propagation des ondes radio. Le projet utilise un Ă©metteur radio Ă  haute frĂ©quence qui permet de sonder de manière active et dirigĂ©e des endroits prĂ©cis de l'ionosphère. Cet Ă©quipement, avec les instruments d'observation qui l'accompagnent, devient opĂ©rationnel en 1993 dans une version rĂ©duite et atteint sa puissance actuelle en 2006. Il est financĂ© initialement par les militaires pour des applications pratiques dans le domaine des tĂ©lĂ©communications (ArmĂ©e de l'Air amĂ©ricaine et Marine de guerre amĂ©ricaine). Les militaires dĂ©cident d'arrĂŞter ces recherches en 2014 et l'observatoire est repris en 2015 par l'Institut gĂ©ophysique de l'universitĂ© d'Alaska.

Installation et Ă©quipements

Le site de HAARP vu d'avion en avril 2005.
Les différents instruments utilisés pour étudier les réactions de l'ionosphère.

L'observatoire HAARP est installé près du village de Gakona dans l’État américain de l'Alaska. Ce site est choisi parce qu'il se situe dans la région des aurores polaires, où l'ionosphère est particulièrement sensible à l'activité solaire. Sur le plan pratique, il se trouve près d'une autoroute qui, malgré le climat relativement rude, est ouverte à la circulation tout au long de l'année. La région est relativement plate et située suffisamment loin des concentrations de population, et donc épargnée par les perturbations électriques et lumineuses générées par celles-ci[1].

L'instrument principal de HAARP est l'IRI (ionospheric research instrument) dont la conception est en partie due au physicien amĂ©ricain Bernard Eastlund[2]. L'IRI est un puissant Ă©metteur radio Ă  haute frĂ©quence qui utilise un rĂ©seau d'antennes phasĂ©es comportant 180 Ă©lĂ©ments de type dipĂ´le pour Ă©tudier l'ionosphère. Les antennes disposĂ©es en 12 rangĂ©es de 15 antennes occupent une surface de 12 Ă  16 hectares. Lorsque l'Ă©metteur fonctionne, le signal radio est dirigĂ© vers une zone de l'ionosphère situĂ©e Ă  une altitude comprise entre 70 et 350 km, dont le diamètre est de quelques dizaines de kilomètres et l’épaisseur de quelques mètres, qu’il Ă©chauffe lĂ©gèrement. Cet Ă©chauffement crĂ©e des perturbations similaires Ă  celles qui, dans la nature, se produisent de manière alĂ©atoire et souvent difficile Ă  observer. L'avantage de cette technique par rapport Ă  l'observation d'une perturbation naturelle est que sa position et son dĂ©roulement sont contrĂ´lĂ©s et que l'expĂ©rience peut ĂŞtre rĂ©pĂ©tĂ©e[1].

MalgrĂ© la puissance de l'installation — la puissance rayonnĂ©e est de 3,6 MW PEP[3] pour une puissance PAR (Puissance Apparente RayonnĂ©e) maximale allant de 420 Ă  3 800 MW, selon la frĂ©quence (respectivement de 2,75 Ă  9,5 MHz)[4] —, l'Ă©nergie transmise est de l'ordre de 3 microWatts par cmÂł, soit une quantitĂ© quelques milliers de fois infĂ©rieure Ă  l'Ă©nergie apportĂ©e par le rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique du Soleil. Les Ă©missions se font sur une largeur de bande de 100 Hz sur des durĂ©es plus ou moins longues ou par Ă©missions très brèves de l'ordre de 10 microsecondes. L'incidence de ces Ă©missions radio, pourtant très faibles, peut ĂŞtre observĂ©e avec des instruments installĂ©s sur le site ; ces observations fournissent des informations sur la dynamique du plasma et sur le processus d'interaction entre le Soleil et l'atmosphère terrestre[5]. Occasionnellement, les radioamateurs sont amenĂ©s Ă  participer Ă  ce projet en communiquant des rapports d'Ă©coute lors de tests effectuĂ©s sur 3,3, 3,39 et 6,99 MHz.

Objectifs

Réaction de l'ionosphère détectée par un riomètre.

HAARP a pour objectif d'étudier les propriétés de l'ionosphère. Plus particulièrement, il permet d'étudier les perturbations de cette couche de la haute atmosphère par les orages magnétiques. Ces perturbations ont pour effet d'affecter les communications radio mondiales, les systèmes de navigation par satellite ainsi que les réseaux de transport d'électricité sur de longues distances.

Avec l'excitation locale de l’ionosphère par hautes fréquences et la modulation du signal, HAARP est néanmoins en mesure de faire de la basse atmosphère une antenne ELF / VLF (Extremely Low Frequency / Very Low Frequency) virtuelle[6]. Cela est possible grâce au fait qu'à proximité des régions polaires et équatoriales existent des courants électriques naturels nommés électrojets. La modification de la conductivité électrique de l’ionosphère par HAARP permet d'agir sur l'électrojet polaire, permettant de s'en servir pour la génération d'ondes ELF. Plusieurs méthodes de modulation des Hautes Fréquences pour la génération d'ELF existent[7]. Il y a la modulation d'amplitude (ex. : marche-arrêt), et la modulation géométrique (déplacement cyclique de la zone irradiée selon la fréquence). Il existe aussi une méthode nommée « beam painting » (irradiation rapide de différentes parties d'une plus large zone puis refroidissement avant reprise du cycle).

La production d'ELF n'est qu'une des nombreuses possibilités offertes par l'interaction de HAARP avec l’ionosphère, qui recouvre des aspects aussi bien militaires que scientifiques. Des chercheurs de nombreuses universités[8], américaines ou non, ont été ou sont encore associés à divers projets de recherches HAARP, ce qui a donné lieu à plusieurs publications. Par exemple, en , deux chercheurs américains ont publié dans la revue Nature les résultats d'une expérience au cours de laquelle ils ont pour la première fois créé une tache lumineuse verte visible à l'œil nu[9].

Historique

Construction de l'observatoire HAARP (1993-2006)

Un des cinq moteurs Diesel fournissant l'électricité utilisée par l'émetteur haute fréquence.

La construction du centre de recherche HAARP commence en 1993 et celui-ci devient opĂ©rationnel Ă  compter de l'hiver 1994. Il comporte alors trois instruments passifs de diagnostic et un prototype d'Ă©metteur radio Ă  haute frĂ©quence comportant 18 antennes et pouvant produire une puissance apparente rayonnĂ©e de 360 kW. En 1999 plusieurs instruments de diagnostic sont ajoutĂ©s et le nombre d'antennes est portĂ© Ă  48 avec une puissance rayonnĂ©e de 960 kW. Enfin entre 2003 et 2006 de nouveaux instruments sont ajoutĂ©s dont un radar ionosphĂ©rique fonctionnant en UHF et un dĂ´me tĂ©lescopique utilisĂ© pour les observations optiques. L'Ă©metteur radio Ă  haute frĂ©quence comprend dĂ©sormais 180 antennes avec une puissance rayonnĂ©e pouvant atteindre 3 600 kW[1]. L'Ă©nergie est fournie par 4 moteurs diesel prĂ©levĂ©s sur des remorqueurs et 1 moteur diesel prĂ©levĂ© sur une locomotive. Le coĂ»t total de l'observatoire est Ă©valuĂ© Ă  300 millions de dollars[10].

Utilisation

Ionogramme.

Entre 1990 et 2014, le programme est gĂ©rĂ© conjointement par une direction du Laboratoire de recherche de l'ArmĂ©e de l'Air et l'universitĂ© d'Alaska Ă  Fairbanks. L'objectif des recherches est de dĂ©terminer les caractĂ©ristiques physiques et Ă©lectriques de l'ionosphère qui affectent les communications militaires et civiles ainsi que les systèmes de navigation. Les observations sont regroupĂ©es en campagnes, qui regroupent plusieurs expĂ©riences, pour optimiser la logistique et limiter les couts de personnel. Les recherches, qui sont menĂ©es par des scientifiques, ont des objectifs pratiques pour les militaires. Par exemple, il s'agit d'Ă©tudier si un signal envoyĂ© dans l'ionosphère sous forme d'onde Ă  haute frĂ©quence peut ĂŞtre transformĂ© en onde Ă  basse frĂ©quence par l'ionosphère et ĂŞtre ainsi reçue par l'Ă©quipage d'un sous-marin en plongĂ©e profonde (seules les ondes basse frĂ©quence peuvent pĂ©nĂ©trer en profondeur sous la surface des ocĂ©ans). Il y a trois Ă  quatre campagnes par an. Entre 1999 et 2014, 20 campagnes de recherches majeures et de nombreuses recherches plus brèves sont menĂ©es. Selon les annĂ©es, le cumul de jours de campagne est compris entre 15 (2014) et 130 jours (2008)[1].

Transfert du programme à l'université de l'Alaska (2015)

En 2013, l'arrêt de HAARP est annoncé en raison d'une absence de moyens budgétaires et parce que la mise en conformité par rapport aux normes anti-pollution coûterait trop cher. Les dernières campagnes d'observation sous l'égide des militaires ont lieu en 2013[11] - [12] et en 2014. L'Institut de géophysique rattaché à l'université d'Alaska, fortement impliqué dans les recherches menées jusque là avec HAARP, lance une consultation auprès de la communauté scientifique pour déterminer si l'installation mérite d'être sauvée. Les scientifiques interrogés répondent positivement : HAARP permet d'étudier de manière contrôlée l'ionosphère au lieu d'attendre que le Soleil perturbe celle-ci pour en observer les effets. Par ailleurs, des trois observatoires similaires existant sur Terre, HAARP est à la fois le plus puissant et le plus agile. Tablant sur cet intérêt, l'institut de géophysique décide de reprendre l'observatoire et souscrit un emprunt de 2 millions US$ pour le faire fonctionner[10]. En aout 2015, le général Tom Masiello de l'Armée de l'Air annonce le transfert officiel du projet HAARP à l'Institut de géophysique de l'université d'Alaska[13].

Depuis la reprise de l'observatoire, les campagnes annuelles ont repris. L'Institut de géophysique a mené deux campagnes totalisant dix jours en 2017 et trois campagnes sont prévues en 2018[1].

Les autres centres de recherche sur l'ionosphère

Le site de Ramfjordmoen de l'observatoire ionosphérique européen EISCAT.

Plusieurs centres de recherche, utilisant les mĂŞmes techniques d'observation, existent dans le monde. HAARP est le troisième observatoire ionosphĂ©rique des États-Unis, les deux autres Ă©tant l'observatoire situĂ© Ă  Arecibo dans l'Ă®le de Porto Rico et la station HIPAS installĂ©e non loin de HARPS près de Fairbanks en Alaska. L'Europe dispose de l'EISCAT dont la puissance maximale est de 1 200 MW (PAR)[14] et qui est situĂ© près de Tromsø, en Norvège. Un observatoire similaire se trouve en Russie près de Nijni Novgorod : la station Sura a une puissance maximale de 280 MW (PAR)[15].

HAARP et les effets sur le climat

Le projet HAARP est à l'origine de toutes sortes de questionnements et de fantasmes[16]. Le point de départ de ceux-ci est un ouvrage rédigé par Nick Begich et Jeane Manning (Les anges ne jouent pas de cette HAARP) écrit en 1995[17] dont les auteurs prétendent que la capacité d'HAARP à influencer l’ionosphère serait beaucoup plus importante qu'admise officiellement. Selon eux, ces 180 antennes permettraient un jour de faire des recherches pour pouvoir modifier le climat, interrompre toute forme de communication hertzienne, détruire ou détourner avions et missiles transcontinentaux et finalement, influencer les comportements humains, tout cela via des actions sur l’ionosphère. Begich est docteur honoris causa (diplôme purement honorifique) de « médecine alternative » tandis que Manning est une journaliste spécialisée dans les théories scientifiques « alternatives » (fusion froide, « énergie libre »). Le livre est publié chez un éditeur spécialisé dans les théories conspirationnistes : chemtrails, gouvernement secret de la planète…

HAARP devient rapidement l'un des sujets les plus populaires du monde, donnant lieu à un album live du groupe de musique Muse ou devenant le thème de romans comme La Route de Gakona de Jean-Paul Jody[18].

En 1995, Elisabeth Rehn, député finlandaise au Parlement européen, avait déposé une proposition de résolution sur l'utilisation potentielle des ressources à caractère militaire pour les stratégies environnementales (sic). La proposition est renvoyée, pour examen sur le fond, à la Commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense. Magda Aelvoet, eurodéputée belge et présidente du groupe des Verts, acquiert la conviction que HAARP est un système d'armement secret. En 1998, les deux députées européennes, convaincues par la théorie de Begich selon laquelle HAARP constitue une menace pour l'environnement, décident de rédiger un rapport dans le cadre duquel elles auditionnent uniquement deux personnes — Begich et Rosalie Bertell, responsable d'une association canadienne qui soutient également la théorie conspirationniste des chemtrails —, les représentants des États-Unis et de l'OTAN invités n'ayant pas donné suite. C'est sur la base de ces deux seuls témoignages, dans lequel Begich est qualifié de docteur sans en avoir aucune qualification, qu'un rapport de la commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense du Parlement européen portant sur l'environnement, la sécurité et la politique étrangère reprend ces assertions et adopte une résolution qui indique que « HAARP en raison de son impact général sur l'environnement, pose des problèmes globaux et (le parlement européen) demande que ses implications juridiques, écologiques et éthiques soient examinées par un organe international indépendant avant la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d'essais »[19].

Selon le professeur de l'université Stanford Umran Inan (en), « les théories concernant le contrôle du climat ne reposent pas sur des faits car aucun phénomène, aussi énergétique soit-il, ne peut modifier le système climatique terrestre ». Bien que l'énergie produite par HAARP soit importante, celle-ci est minuscule par rapport à celle d'un éclair alors que 50 à 100 éclairs frappent chaque seconde la Terre[20]. Selon Austin Baird, HAARP a constitué un aimant pour toutes les théories du complot car il s'agissait d'une des rares installations fédérales américaines qui n'ouvrait pas ses portes au public, et ses responsables ont fait peu d'efforts pour expliquer les objectifs de leurs recherches[21]. Depuis la reprise du programme par l'université d'Alaska, celle-ci s'est engagée à organiser une journée portes ouvertes chaque année au mois d'août[22].

Pour couper cours aux complots, ils ont décidé d'ouvrir leur centre au public à la rentrée 2016[23].

Ce projet a fait reparler de lui lors de la Conférence de Charm el-Cheikh de 2022 sur les changements climatiques dite 'Cop 27', cette conférence sur le climat suscitant des complots[24] - [25] - [26]ainsi que de nombreux fantasmes[27] - [28] - [29]parlant également de la Géo-ingénierie[30] - [31] - [32].

Suite aux récents Séismes de 2023 en Turquie et Syrie, ce projet englobant celui de "Blue Beam", a également été accusé d'avoir provoqué des tremblements de terre, faisant naître de nombreuses théories du complot[33] - [34] - [35].

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Liste des publications scientifiques concernant HAARP pour la pĂ©riode 1990-2010
  • (en) Jerry E. Smith, Haarp : The Ultimate Weapon of the Conspiracy, Kempton (Illinois), Adventures Unlimited Press, (ISBN 978-0-9328-1353-4).
  • (en) Jerry E. Smith, Weather warfare, The military's plan to draft mother nature, Adventures Unlimited Press, [36]
  • (en) Nathan Hodge et Sharon Weinberger, A Nuclear Family Vacation : Travels in the World of Atomic Weaponry, New York, Bloomsbury USA, 2008
  • (en) Nick Begich et James Roderick, Earth Rising : The Revolution, Toward a Thousand Years of Peace, Earthpulse Press, 2000 (ISBN 978-1-8906-9343-5)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (en) « HAARP : Frequently Asked Questions (FAQ) », sur HAARP, université d'Alaska Fairbanks (consulté le )
  2. (en) Michael G. Zey, The future factor: forces transforming human destiny, Transaction Publishers, 2004 (ISBN 978-0-7658-0591-1), p. 39
  3. (en) Technical Information
  4. (en) ELF/VLF Phased Array Generation via Frequency-matched Steering of a Continuous HF Ionospheric Heating Beam- Morris Bernard Cohen, université Stanford, octobre 2009, pp. 15 et 154 [PDF]
  5. (en) « Technical Information » [archive du ], HAARP, (consulté le ).
  6. (en) Orientation of the HAARP ELF ionospheric dipole and the auroral electrojet - Geophysical research letters, vol. 35, université Stanford, 23 janvier 2008 [PDF]
  7. (en) Experiments with the HAARP Ionospheric Heater - Université Stanford
  8. (en) HAARP Fact Sheet, 15 juin 2007 (voir archive)
  9. (en) Creation of visible artificial optical emissions in the aurora by high-power radio waves - Todd D. Petersen et Elizabeth A. Gerken, Nature, 6 décembre 2004
  10. (en) Ned Rozell, « HAARP again open for business », sur HAARP, université d'Alaska Fairbanks, (consulté le ).
  11. (en) HAARP Facility Shuts Down - The National Association for Amateur Radio (AARL), 15 juillet 2013.
  12. (en) Crazy weather? You can’t blame HAARP anymore - Deborah Byrd, EarthSky.com, 16 juillet 2013
  13. « HAARP is again open for business » (consulté le ).
  14. (en) EISCAT's ionospheric Heating facility (including Dynasonde) - Site officiel d'EISCAT {voir archive)
  15. (en) Ponderomotive narrow continuum (NCp) component in stimulated electromagnetic Ă©mission spectra - Journal of geophysical research, vol. 109, 13 juillet 2004, p. 3 [PDF]
  16. Site nouvelobs.com, article de pascal Riché "HAARP : ce qu'il faut savoir avant de se mettre à fantasmer".
  17. Jeane Manning et Dr Nick Begich, Les anges ne jouent pas de cette HAARP, 1995, Louise Courteaux éditrice, édition française en 2003 (ISBN 2-89239-249-7)
  18. « HAARP : ce qu’il faut savoir avant de se mettre à fantasmer », sur conspiracywatch.info, (consulté le ).
  19. « Résolution sur l'environnement, la sécurité et la politique étrangère », sur europa.eu,
  20. (en) Abe Streep, « The Military's Mystery Machine: The High-frequency Active Auroral Research Program, or HAARP, has been called a missile-defense tool and a mind-control device. The truth is a bit less ominous », sur 18 juin 2008, Popular Science.
  21. (en) Austin Baird, « HAARP conspiracies: Guide to most far-out theories behind government research in Alaska », Alaska Dispatch,‎ (lire en ligne).
  22. (en) Yereth Rosen, « HAARP's new owner holds open house to prove facility 'is not capable of mind control' », Anchorage Daily News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. https://hitek.fr/actualite/projet-haarp-portes-ouverte-fin-theories-complot_10509
  24. https://www.greenpeace.fr/quelle-est-la-position-de-greenpeace-sur-les-chemtrails/
  25. https://www.leparisien.fr/societe/non-le-seisme-en-turquie-et-en-syrie-na-pas-ete-provoque-par-lhaarp-un-pseudo-programme-militaire-americain-07-02-2023-G27QBXEW4JBYJEPSPTUGCKDE6A.php
  26. https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/cop/video-info-ou-intox-haarp-l-arme-complotiste-pour-manipuler-le-climat_5464300.html
  27. https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/info-ou-intox/20221107-a-l-occasion-de-la-cop-27-le-projet-haarp-refait-surface
  28. https://www.boursorama.com/videos/actualites/a-l-occasion-de-la-cop-27-le-projet-haarp-refait-surface-8033a3d0a2918fb7808c81d05838d4d7
  29. https://www.rfi.fr/fr/podcasts/les-dessous-de-l-infox-la-chronique/20230210-haarp-la-th%C3%A9orie-complotiste-autour-du-s%C3%A9isme-en-turquie-et-en-syrie
  30. https://www.heidi.news/climat/la-manipulation-du-climat-peut-elle-declencher-une-nouvelle-guerre-froide
  31. https://www.bbc.com/afrique/monde-61096472
  32. https://cordis.europa.eu/article/id/90964-manipulating-the-climate/fr
  33. https://www.bbc.com/afrique/monde-64766520
  34. https://afriksoir.net/tremblement-de-terre-en-turquie-et-en-syrie-le-programme-de-recherche-militaire-americain-haarp-accuse/
  35. https://www.lorientlejour.com/article/1329437/punition-de-lotan-projet-americain-cables-israeliens-ces-theories-complotistes-sur-le-seisme.html
  36. Jerry E. Smith, Weather warfare [electronic resource], Kempton, Ill. : Adventures Unlimited Press, (lire en ligne).
  37. (en) Research Institute for Sustainable Humanosphere, « acilities of Cooperative Study Program: MU Radar (Middle and Upper Atmosphere Radar) and Shigaraki MU observatory », université de Kyoto (consulté le ).
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