Civray-sur-Esves
Civray-sur-Esves est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.
Civray-sur-Esves | |||||
Vue générale du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Loches | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine | ||||
Maire Mandat |
Patrick Mercier 2020-2026 |
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Code postal | 37160 | ||||
Code commune | 37080 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Civraysiens | ||||
Population municipale |
204 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 02′ 54″ nord, 0° 42′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 59 m Max. 119 m |
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Superficie | 13,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Descartes | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | civraysuresves.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 19,66 km, comprend deux cours d'eau notables, l'Esves (6,132 km) et la Ligoire (1,472 km), et huit petits cours d'eau dont le Ravin (1,08 km)[1] - [2].
L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source à 135 m d'altitude à Betz-le-Château[3], s'écoule sur le nord du territoire communal et se jette dans la Creuse à Descartes, à 44 mètres d'altitude[4], après avoir traversé 12 communes[5]. Sur le plan piscicole, l'Esves est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].
La Ligoire, d'une longueur totale de 20,9 km, prend sa source dans la commune de Varennes et se jette dans l'Esves à Sepmes, après avoir traversé 8 communes[7]. Sur le plan piscicole, la Ligoire est également classée en deuxième catégorie piscicole[6].
Urbanisme
Typologie
Civray-sur-Esves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [8] - [9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), prairies (11,5 %), forêts (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Civray-sur-Esves est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 130 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 66 sont en en aléa moyen ou fort, soit 51 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17] - [18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2020, la commune comptait 204 habitants[Note 3], en diminution de 2,39 % par rapport Ă 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 102 hommes pour 101 femmes, soit un taux de 50,25 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Civray possède une église dont la partie la plus ancienne remonte au XIIe siècle[25]. Il existait un menhir ou un dolmen, la Pierre levée[25], aujourd'hui presque arasé mais en dessous duquel il était encore possible de passer dans les années 1940[26].
Personnalités liées à la commune
- Marcel Petit (1888-1986), né à Civray-sur-Esves, vétérinaire, résistant, déporté à Buchenwald et Dora, directeur de l'École nationale vétérinaire de Toulouse, et Inspecteur général des Écoles nationales vétérinaires. Il est l'auteur d'un livre sur l'anatomie des équidés et d'un autre sur la résistance et la déportation d'après son histoire personnelle[27] - [28].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Civray-sur-Esves », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Source de l'Esves » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
- « Confluence de l'Esves avec la Creuse » sur Géoportail (consulté le 28 novembre 2015)..
- « Fiche Sandre - l'Esves », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - la Ligoire », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les risques près de chez moi - commune de Civray-sur-Esves », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Civray-sur-Esves (37080) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
- J.X. Carré de Busserole, Itinéraire historique et monumental en Touraine, , p. 63.
- Lemaistre, Jacques, 1941-, Mégalithes : chasse au trésor autour du Grand-Pressigny, (ISBN 979-10-97407-15-5, OCLC 1103676047, lire en ligne), p. 29.
- Petit, Marcel, 1888-1986., Contrainte par corps, Empreinte, [2009] (ISBN 978-2-913319-57-8 et 2-913319-57-2, OCLC 401236693, lire en ligne).
- « Petit Marcel », sur BnF (consulté le ).