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Maulévrier

Maulévrier est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Elle se trouve au sud de la région historique et naturelle des Mauges, à la frontiÚre avec les Deux-SÚvres.

Maulévrier
Maulévrier
Le chùteau des Colbert de Maulévrier.
Blason de Maulévrier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Intercommunalité Agglomération du Choletais
Maire
Mandat
Dominique Hervé
2020-2026
Code postal 49360
Code commune 49192
DĂ©mographie
Gentilé Maulévrais
Population
municipale
3 204 hab. (2020 en augmentation de 1,81 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 95 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 00â€Č 30″ nord, 0° 44â€Č 43″ ouest
Altitude 110 m
Min. 87 m
Max. 176 m
Superficie 33,63 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Maulévrier
(ville isolée)
Aire d'attraction Cholet
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Cholet-2
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Maulévrier
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Maulévrier
Liens
Site web Site de Maulévrier

    Durement éprouvée par la guerre de Vendée, Maulévrier bénéficie depuis les années 1970 d'une croissance démographique soutenue. Ses habitants sont appelés les Maulévrais.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune des Mauges, elle est situĂ©e au sud-ouest du dĂ©partement de Maine-et-Loire, trĂšs proche des Deux-SĂšvres. Elle se situe Ă  environ 11 km au sud-est de Cholet, la sous-prĂ©fecture, Ă  22 km au sud-ouest de Vihiers et Ă  53 km au sud d'Angers, la prĂ©fecture de Maine-et-Loire. Du cĂŽtĂ© des Deux-SĂšvres, elle se trouve Ă  40 km Ă  l'ouest de Thouars et 27 km au nord de Bressuire[1].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e d'est en ouest par la Moine. Le barrage du Verdon forme le lac du Verdon dont une partie se trouve sur le territoire de la commune. De mĂȘme, le lac de Ribou, formĂ© par la Moine, s'Ă©tend Ă©galement en partie sur MaulĂ©vrier. De nombreux autres ruisseaux non-pĂ©rennes, s'Ă©coulant vers le sud au sud de la commune et vers le nord-ouest au nord, parcourent le territoire communal, formant plusieurs plans d'eau de faible Ă©tendue[2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 838 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cholet », sur la commune de Cholet, mise en service en 1965[9] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 777,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « La Roche-sur-Yon », sur la commune de Roche-sur-Yon, dans le dĂ©partement de la VendĂ©e, mise en service en 1984 et Ă  64 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  12,1 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    Maulévrier est desservie par la ligne de cars no 7 TER Pays de la Loire qui effectuent la liaison entre Nantes et Poitiers, via Bressuire.

    Maulévrier est aussi desservie par la ligne 14 de la région Nouvelle-Aquitaine Bressuire - Cholet avec une desserte plus fréquente.

    La ligne 17 du réseau Choletbus et, plus rarement, la ligne 14 desservent Maulévrier pour relier la commune à Cholet, avec des horaires adaptés pour les scolaires.

    Urbanisme

    Typologie

    MaulĂ©vrier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de MaulĂ©vrier, une unitĂ© urbaine monocommunale[19] de 3 204 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[22] - [23].

    Place du chĂąteau de Colbert.
    Place du chĂąteau de Colbert.

    Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.

    En 2013, on y trouvait 1 301 logements, dont 95 % Ă©taient des rĂ©sidences principales — pour une moyenne sur le dĂ©partement de 90 % — et dont 75 % des mĂ©nages en Ă©taient propriĂ©taires[24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (92,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (49,8 %), prairies (24,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,2 %), zones urbanisĂ©es (4,3 %), eaux continentales[Note 7] (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,1 %), forĂȘts (1,1 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[26].

    Toponymie et héraldique

    Toponymie

    Maulévrier viendrait du latin Malum Leporarium avec différentes variantes : Malus Levrium, Malus Leporium ou encore Malus Levrarius.

    Contrairement à ce qu'affirme Albert Dauzat, leporarium ne signifie pas le lévrier mais le parc à liÚvre ; la combinaison de malus ou mau (mauvais) et de leporarium (du latin leporarium le parc à liÚvre ou la garenne) se traduirait alors par « mauvais parc à liÚvre » ou « mauvaise garenne »[27].

    HĂ©raldique

    Blason de Maulévrier Blason
    D’or au chef de gueules
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Seule la présence d'un menhir en élévation au lieu-dit la Moinie témoigne d'une présence humaine préhistorique. La voie romaine de Portus Namnetum (Nantes) à Lemonum (Poitiers) traversait le nord du territoire de la commune actuelle[28].

    Moyen Âge

    Une église et un prieuré sont établis à une date inconnue.

    Une forteresse y est érigée par Foulque Nerra, comte d'Anjou, aprÚs l'intégration des Mauges au comté d'Anjou avant 1027[29]. Le premier seigneur connu de Maulévrier est son lieutenant Aimery de Maloleporario et son épouse Milsend.

    Au début du XIIe siÚcle, les seigneurs de Maulévrier entrent en conflit avec ceux de Chemillé, la paix est faite en 1110. Les seigneurs de Maulévrier, Renaud et Baudouin, prennent le parti de Jean sans Terre dans le conflit qui oppose ce dernier au duc Arthur Ier de Bretagne et au roi de France Philippe Auguste. Au début du XIIIe siÚcle, Renaud de Maulévrier soutient le vicomte de Thouars dans un conflit avec le roi de France Louis VIII[28].

    Pendant la guerre de Cent Ans, le fils du seigneur de Maulévrier, Guillaume, meurt probablement à la bataille de Poitiers en 1356. En 1360, à la suite du traité de Brétigny, Renaud VI de Maulévrier est un des otages livrés aux Anglais pour obtenir la libération du roi de France Jean II ; il est le fils de Jean de Maulévrier et de Louise d'Avoir.

    En 1386 (ou 1388 ?) sa fille Marie, dame de Maulévrier et d'Avoir, derniÚre du nom, épouse Jacques de Montberon, sire de Montbron[28], futur maréchal de France et dernier mari de Marguerite de Sancerre.

    Ancien RĂ©gime

    Les terres et le chĂąteau de MaulĂ©vrier sont tenus par la famille de Montberon[30] mais en 1505, ces terres sont confisquĂ©es Ă  la demande des crĂ©anciers de Christophe de Montberon, arriĂšre-arriĂšre-petit-fils du marĂ©chal Jacques de Montberon. Christophe de Montberon, vicomte d'Aulnay, prĂ©tend Ă  la succession du comtĂ© de PĂ©rigord ; il est le fils d'Eustache de Montbron — fils de François II, lui-mĂȘme fils de François Ier de Montbron, un des enfants du marĂ©chal Jacques — et le frĂšre aĂźnĂ© d'Adrian de Montbron qui continue les barons de Montbron ; quant Ă  la baronnie d'Avoir, elle Ă©tait Ă©chue Ă  la branche de Guichard de Montbron, prince de Mortagne, un grand-oncle paternel de Christophe.

    En 1513 la seigneurie passe donc par acquisition à la famille Gouffier, seigneurs d'Oiron (Deux-SÚvres), en la personne d'Arthus, grand maßtre de France sous Louis XII puis François Ier, qui le céde à son fils Claude, grand écuyer de François Ier puis de Henri II ; le domaine est érigé en comté en .

    La petite ville connaßt un déclin lors des guerres de religion.

    En 1664, Charles Gouffier vend le comtĂ© Ă  Édouard-François Colbert[31], frĂšre puĂźnĂ© de Jean-Baptiste Colbert, le grand ministre des finances de Louis XIV ; de 1679 Ă  1683 il fait rebĂątir le chĂąteau avec comme principal architecte Jules Hardouin-Mansart[28].

    Au XVIIIe siÚcle, Maulévrier dépend de la sénéchaussée d'Angers, de l'élection de Montreuil-Bellay et du grenier à sel de Cholet. Sur le plan religieux religieux cependant, la paroisse dépend du diocÚse de La Rochelle[32].

    Révolution et guerre de Vendée

    Pendant la RĂ©volution, Édouard-Charles-Victurnien Colbert, seigneur de MaulĂ©vrier, Ă©migre pour ne revenir que vers 1802 ; il rĂ©habilite le chĂąteau Ă  partir de 1817 ; certains vitraux de l'Ă©glise paroissiale ont Ă©tĂ© offerts par ses descendants dont ils portent les noms et armes.

    Les religieux refusent de prĂȘter serment et sont dĂ©portĂ©s en Espagne.

    En 1790, Maulévrier devient chef-lieu du canton de Maulévrier, avant de faire partie du canton de Cholet dÚs 1801[32].

    Maulévrier se trouve en plein centre de la guerre de Vendée[32]. Jean-Nicolas Stofflet, ancien soldat devenu garde-chasse du marquis de Maulévrier, est un des principaux chefs du soulÚvement royaliste. Le , il rallie 11 forgerons de la région de Maulévrier et se joint à la troupe de Jacques Cathelineau lors de la prise de Cholet, un des premiers succÚs des révoltés[33].

    Le , la sixiÚme colonne infernale du général de brigade Jean Alexandre Caffin arrive à Maulévrier. Le 23, les Républicains pillent les villages autour de Maulévrier et Yzernay ; quatorze femmes et filles sont fusillées[34]. Le , la commune et son chùteau sont totalement incendiés par la « sixiÚme colonne » ; seule l'église échappe à la destruction[35].

    Un grand hĂŽpital forestier se situe dans l'immense forĂȘt de MaulĂ©vrier qui est le territoire de Stofflet, Ă  l'est de Cholet. Cet hĂŽpital est trĂšs frĂ©quentĂ© avec cinq cents blessĂ©s et malades. Il fonctionne au ralenti en 1795 pour reprendre une plus grande activitĂ© quand Stofflet relance la guerre en [36].

    Époque contemporaine

    Église Saint-Jean-Baptiste.
    Église Saint-Jean-Baptiste.

    En 1864, une partie du territoire de la commune est soustraite pour l'ajouter à la nouvelle commune de Toutlemonde. Les bùtiments de la mairie sont érigés entre 1874 et 1875. Si une école de garçons existe avant 1830, l'école de filles n'est installée qu'en 1869[37].

    La guerre de 1870 coûte la vie à seize hommes de la commune[38].

    En 1895, le Maulévrais EugÚne BergÚre, gendre du riche industriel choletais Pellaumail, achÚte le chùteau à M. Guerry de Beauregard, veuf de Marguerite de Colbert-Maulévier (1841-1885) et le fait rénover luxueusement dans le « goût versaillais » par l'architecte orientaliste Alexandre Marcel qui, en 1899, épouse sa fille Madeleine.

    De 1902 à 1910, celui-ci y crée un parc oriental inspiré des parcs de promenade de la période Edo, qui est le plus grand parc japonais d'Europe (29 hectares)[39] ; restauré à partir des années 1980 par la commune et l'Association du parc oriental de Maulévrier, il est labellisé jardin remarquable en 2004.

    La PremiÚre Guerre mondiale voit la mort de 64 hommes et la seconde de 4 habitants dont un mort en déportation au camp de Bergen-Belsen[40].

    Depuis 1977, le chĂąteau est devenu successivement un restaurant puis un hĂŽtel-restaurant de luxe ; en 2001 il est vendu au couple Popihn.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Mairie de Maulévrier.
    Mairie de Maulévrier.

    Le conseil municipal est composé de vingt-trois élus, proportionnellement au nombre d'habitants. Il se compose du maire et de cinq adjoints[41].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1971 François Girard
    1971
    (démission)
    Henri Michel
    mars 1983 André Simonneau Professeur de mathématiques
    mars 1983 mars 2001 Jean-Louis Belouard UDF-FD Conseiller gĂ©nĂ©ral (1992 → 2004)
    mars 2001 mai 2020 Jean-Pierre Chavassieux[42] DVD puis UDI Directeur de site touristique
    Conseiller gĂ©nĂ©ral (2004 → 2015)
    Conseiller dĂ©partemental (2015 → )
    4e vice-président du conseil départemental de Maine-et-Loire
    mai 2020 En cours
    (au 29 mai 2020)
    Dominique Hervé[43]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Jusqu'en 2016, la commune est membre de la communautĂ© de communes du Bocage[44], elle-mĂȘme membre du syndicat mixte Pays des Mauges jusqu'au ; date Ă  laquelle elle s'en retire[45].

    Le , la commune devient membre de l'Agglomération du Choletais, aprÚs la fusion avec la communauté de communes du Bocage[46].

    Jumelages

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique avant 1793

    Dans son Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire, Célestin Port livre le compte de la population de Maulévrier sous l'Ancien Régime. La population est exprimée en « feux », c'est-à-dire en foyer de famille.

    Évolution dĂ©mographique
    1689 1699 1720 1789
    133 feux156 feux, 638 hab.140 feux, 635 hab.175 feux, 964 hab.
    (Source : Dictionnaire Historique, GĂ©ographique et Biographique de Maine-et-Loire, CĂ©lestin Port[37])

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[48].

    En 2020, la commune comptait 3 204 habitants[Note 8], en augmentation de 1,81 % par rapport Ă  2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9625435571 5161 7572 0852 0442 2342 398
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3632 4861 9131 8951 9181 9591 9441 8671 784
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6571 6401 6651 5661 5341 5381 5651 6371 617
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 5791 6701 8382 3302 6102 8302 8552 8903 072
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 1473 2033 204------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee Ă  partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  34,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 26,7 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,6 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 592 hommes pour 1 598 femmes, soit un taux de 50,09 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,37 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,8
    7,1
    75-89 ans
    8,3
    16,0
    60-74 ans
    18,2
    19,8
    45-59 ans
    20,0
    19,1
    30-44 ans
    18,6
    16,0
    15-29 ans
    12,2
    20,8
    0-14 ans
    19,9
    Pyramide des ùges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2
    6,9
    75-89 ans
    9,5
    15,5
    60-74 ans
    16,3
    19,4
    45-59 ans
    18,8
    18,6
    30-44 ans
    17,7
    18,6
    15-29 ans
    17,5
    20,2
    0-14 ans
    18,2

    Enseignement

    MaulĂ©vrier possĂšde deux Ă©coles primaires — l'Ă©cole Victor-Hugo et l'Ă©cole Saint-Joseph — et un collĂšge, le collĂšge Daniel-Brottier[53].

    Économie

    Sur 261 établissements présents sur la commune à la fin de 2010, 21 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 13 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 49 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[54]. En 2014, sur 290 établissements présents sur la commune, 13 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 12 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 58 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[24].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Menhir de la Pierre au Sel.
    • Le menhir dit la Pierre au Sel[55].
    • Le chĂąteau des Colbert du XVIIe siĂšcle[56], avec le potager Colbert, potager contemporain de 8 000 m2 crĂ©Ă© entre 2012 et 2014 Ă  partir des plans de l'ancien potager datant de 1816 et bĂ©nĂ©ficiant du label Jardin remarquable depuis 2018[57].
    • Le parc oriental de MaulĂ©vrier, situĂ© dans le parc du chĂąteau Colbert et amĂ©nagĂ© par l'architecte Alexandre Marcel, est le plus grand jardin japonais d'Europe.
    • Le chĂąteau de Touvois[58].
    • la chapelle Notre-Dame-de-Toutes-Aides, des XVIIe au XIXe siĂšcle[59].
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste[60].
    • La fontaine dĂ©diĂ©e Ă  Jean-Nicolas Stofflet.
    • Le lac du Verdon, est un lac artificiel crĂ©Ă© Ă  la suite de la construction du barrage du Verdon en 1979.
    • Le cynodrome, oĂč la SociĂ©tĂ© des courses de lĂ©vriers du Grand-Ouest (SCLGO) organise des courses de lĂ©vriers Ă  pari mutuel.

    Personnalités liées à la commune

    • La famille Colbert, dont :
      • Édouard-François Colbert, comte de MaulĂ©vrier, militaire ;
      • RenĂ©-Édouard Colbert, marquis de MaulĂ©vrier, mort en au chĂąteau d'Everly, appartenant Ă  son Ă©pouse, nĂ©e de Manneville ; un extrait de l'inventaire aprĂšs dĂ©cĂšs du chĂąteau de MaulĂ©vrier en dĂ©cembre suivant, pour une somme de 32 185 livres de mobilier et d'argenterie[61] ;
      • Édouard-Charles-Victurnien Colbert, comte de MaulĂ©vrier (1758-1820), militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siĂšcles ;
      • Juliette Colbert de Barolo (1785-1864), nĂ©e Ă  MaulĂ©vrier, fondatrice d'Ɠuvres sociales.
    • Jean-Nicolas Stofflet, garde-chasse du comte de Colbert-MaulĂ©vrier, qui devient par la suite l'un des principaux gĂ©nĂ©ralissime des guerres de VendĂ©e.
    • Louis-Joseph Luçon (1842-1930), Ă©vĂȘque de Belley puis archevĂȘque de Reims et cardinal, est nĂ© Ă  MaulĂ©vrier[62].
    • Alexandre Marcel, qui amĂ©nagea notamment les intĂ©rieurs du chĂąteau Colbert — appartenant Ă  ses beaux-parents — et le parc oriental de MaulĂ©vrier sur la pĂ©riode 1899-1913.
    • AndrĂ©-Hubert HĂ©rault (1947- ), nĂ© Ă  MaulĂ©vrier, Ă©diteur et Ă©crivain français, auteur d’ouvrages d’histoire, de romans et de nouvelles[63].
    • Jean-Marc Ayrault (1950- ), nĂ© Ă  MaulĂ©vrier, homme politique français.

    Annexes

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

    • Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, , 398 p. (ISBN 2-84478-338-4, BNF 39295447, ASIN B00GKFEMGW, lire en ligne), p. 52-53 . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Maurice Dureau, Notice sur MaulĂ©vrier, Angers, Éditions Siraudeau, (ASIN B00184JJB8)
    • Pierre-Marie Gaborit et Nicolas Delahaye (prĂ©f. Henri Servien), Les 12 Colonnes infernales de Turreau, Cholet, Pays et terroirs, , 159 p. (ISBN 978-2-908048-20-9) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • AndrĂ©-Hubert HĂ©rault et Louis Ouvrard, Histoire du chĂąteau des colbert en MaulĂ©vrier, MaulĂ©vrier, Éditions HĂ©rault, , 109 p. (ASIN B003WVJTRE)
    • AndrĂ©-Hubert HĂ©rault et Louis Ouvrard, MaulĂ©vrier, son histoire : des origines Ă  1815, t. 1, MaulĂ©vrier, Éditions HĂ©rault,
    • AndrĂ©-Hubert HĂ©rault et Louis Ouvrard, MaulĂ©vrier, son histoire : de 1815 Ă  nos jours, t. 2, MaulĂ©vrier, Éditions HĂ©rault, (ISBN 978-2-7407-0137-9)
    • AndrĂ©-Hubert HĂ©rault (prĂ©f. Maurice Ligot), MaulĂ©vrier dans les guerres, MaulĂ©vrier, Éditions HĂ©rault, , 238 p. (ISBN 978-2-7407-0332-8)
    • AndrĂ© Hubert HĂ©rault, La chronique du temps qui passe : MaulĂ©vrier (1800-1899), MaulĂ©vrier, Éditions HĂ©rault, , 274 p. (ISBN 978-2-7407-0348-9)
    • Guy Massin-Le Goff, Le ChĂąteau Colbert Ă  MaulĂ©vrier, Lyon, Nouvelles Ă©ditions Scala, coll. « chĂąteaux », , 172 p. (ISBN 978-2-35988-144-8)
    • CĂ©lestin Port (Ă©dition rĂ©visĂ©e par Jacques Levron, Pierre d'HerbĂ©court, CĂ©cile Souchon), Dictionnaire historique, gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 873 p. (BNF 34649310), p. 423-425 . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Reynald Secher, Le gĂ©nocide franco-français : La VendĂ©e-VengĂ©, Paris, Éditions Perrin, coll. « hors collection », , 360 p. (ISBN 978-2-262-02564-9) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Teddy Verron, L'intĂ©gration des Mauges Ă  l'Anjou au XIe siĂšcle, Limoges, Presses Universitaires de Limoges et du Limousin, coll. « Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique », , 403 p. (ISBN 978-2-84287-433-9, lire en ligne) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Orthodromie calculée à l'aide de « Orthodromie », sur Lion1906 (consulté le ).
    2. « Maulévrier », sur geoportail.fr (consulté le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Cholet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Maulévrier et Cholet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Cholet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Maulévrier et La Roche-sur-Yon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de La Roche-sur-Yon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de La Roche-sur-Yon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de La Roche-sur-Yon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
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    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    27. Pierre-Louis Augereau 2004, p. 106.
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    32. CĂ©lestin Port 1978, p. 425.
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    34. Pierre-Marie Gaborit et Nicolas Delahaye 1995, p. 112.
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    37. CĂ©lestin Port 1978, p. 423.
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    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    61. p. 348 du catalogue de l'exposition Chanteloup, un moment de grùce autour du duc de Choiseul, au Musée des beaux-arts de Tours, des 7 et 8 avril 2007.
    62. « Le mémorial du cardinal Luçon inauguré en grande pompe », sur courrierdelouest.fr, (consulté le ).
    63. BibliothÚque nationale de France (BnF), « Notice d'autorité personne - Hérault, André-Hubert », sur catalogue.bnf.fr, fiche du 10 février 1993.
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