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Mazières-en-Mauges

Mazières-en-Mauges est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Mazières-en-Mauges
Mazières-en-Mauges
Église Sainte-Radegonde.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Intercommunalité Agglomération du Choletais
Maire
Mandat
Guy Sourisseau
2020-2026
Code postal 49280
Code commune 49195
Démographie
Gentilé Maziérais
Population
municipale
1 265 hab. (2020 en augmentation de 18,67 % par rapport à 2014)
Densité 143 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 02′ 48″ nord, 0° 48′ 59″ ouest
Altitude 108 m
Min. 88 m
Max. 163 m
Superficie 8,86 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Cholet
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cholet-2
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Mazières-en-Mauges
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Mazières-en-Mauges
Liens
Site web mazieres-en-mauges.fr

    Géographie

    Commune angevine des Mauges, Mazières-en-Mauges se situe près de la ville de Cholet, sur la route D 200, Nuaillé - La Tessoualle[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 789 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cholet », sur la commune de Cholet, mise en service en 1965[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 777,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « La Roche-sur-Yon », sur la commune de Roche-sur-Yon, dans le département de la Vendée, mise en service en 1984 et à 62 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Mazières-en-Mauges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), prairies (22,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), forêts (10,3 %), zones urbanisées (5,3 %), eaux continentales[Note 7] (0,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de Mazières vient du bas-latin Maceria qui désigne des ruines, notamment des sites gallo-romains ruinés par les invasions barbares des IVe et Ve siècles.

    Histoire

    Lors de différentes fouilles depuis le début des années 1980, de nombreux restes d'implantations des époques gallo-romaine et médiévale ont été retrouvés, notamment des ateliers d'artisans, des puits et des fours d'époque romaine[22].

    Après le Ve siècle, il ne semble plus y avoir d'occupation du site et les populations s'installent plus à l'ouest, dans ce qui devient le bourg de Cholet. Le site de Mazières est peut-être réoccupé plus tard. En tout cas au Moyen Âge existe un habitat villageois avec un château dont il ne reste que la grange, retrouvée récemment. Contrairement à ce que laisse croire son nom actuel, qui date de l'époque contemporaine, Mazières ne faisait à l'origine pas partie des Mauges mais plutôt du comté de Poitiers jusqu'en 1317, comme l'indique le nom de la paroisse (Sainte-Radegonde) et fut probablement intégrée avec Cholet dans l'Anjou par le comte Foulques Nerra. Selon l'historien, le chanoine Charles Théodore Urseau : « l'église de la paroisse Sainte-Radegonde a appartenu, par la suite, comme celle de Maulévrier, au diocèse de Maillezais jusqu'en 1648, elle dépendait encore de La Rochelle au moment de la Révolution. La nouvelle église date de 1901. Construite dans le style du XIIIe siècle par l'architecte Tessier, elle occupe l'emplacement de l'ancienne église, qui remontait seulement à 1837 et qui fut détruite par un incendie »[23].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1852 1883 Jean-Pierre Marie
    mars 2001 mars 2008 Paul Huvelin
    mars 2008 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Guy Sourisseau[24] - [25]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune est membre de l'agglomération du Choletais[26].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

    En 2020, la commune comptait 1 265 habitants[Note 8], en augmentation de 18,67 % par rapport à 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    329240342394458455441444458
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    470494508498483481487477455
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    403402388347350363363374425
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4074055366988369549639651 055
    2018 2020 - - - - - - -
    1 2001 265-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 596 hommes pour 604 femmes, soit un taux de 50,33 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    0,3
    3,5
    75-89 ans
    5,1
    18,3
    60-74 ans
    16,1
    19,5
    45-59 ans
    20,5
    19,8
    30-44 ans
    19,5
    13,4
    15-29 ans
    14,6
    25,0
    0-14 ans
    23,8
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2
    6,9
    75-89 ans
    9,5
    15,5
    60-74 ans
    16,3
    19,4
    45-59 ans
    18,8
    18,6
    30-44 ans
    17,7
    18,6
    15-29 ans
    17,5
    20,2
    0-14 ans
    18,2

    Économie

    Sur 62 établissements présents sur la commune à fin 2010, 23 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 18 % du secteur de l'industrie, 15 % du secteur de la construction, 37 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[33].

    Lieux et monuments

    Chapelle Saint-Joseph à la Liodière.
    Chapelle Saint-Joseph à la Liodière.
    • Chapelle Saint Joseph (XIXe siècle), bâtie vers 1870[34], dans le style du XIIe siècle, elle s'élève sur le bord de la nouvelle route qui conduit à la Tessoualle[23] ;
    • Église Sainte-Radegonde (XXe siècle) ;
    • Ancienne maison seigneuriale (XVIe siècle) ;
    • Parc Demartial (XIXe siècle).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF 34649310, lire en ligne), p. 432.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. IGN et BRGM, Géoportail Mazières-en-Mauges (49), consulté le 17 septembre 2012.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Cholet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Mazières-en-Mauges et Cholet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Cholet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Mazières-en-Mauges et La Roche-sur-Yon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de La Roche-sur-Yon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de La Roche-sur-Yon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de La Roche-sur-Yon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Sylvie Arnaud, « Près de Cholet. Un patrimoine qui mériterait d’être mieux valorisé », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
    23. Charles Urseau, « Chapelles et églises d'Anjou », semaine diocésaine,‎ , p. 167.
    24. Ouest-France, Le maire élu à la première réunion du conseil, article du 1er avril 2014
    25. « Mazières-en-Mauges. Guy Sourisseau a été réélu maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
    26. Insee, Composition de l'EPCI du Choletais (244900700), consulté le 28 septembre 2013.
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mazières-en-Mauges (49195) », (consulté le ).
    32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
    33. Insee, Statistiques locales du territoire de Mazières-en-Mauges (49), consultées le 21 avril 2013.
    34. Jean-Claude Michon, « Cholet. Une rue, un nom, une histoire : Victor Marie-Baudry, un maire aimé », sur ouest-france.fr, Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
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