Cholet
Cholet est une commune française, chef-lieu d'arrondissement, située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Elle est la deuxiÚme plus grande ville du Maine-et-Loire aprÚs Angers.
Cholet | |||||
Jardin du Mail. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Cholet (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Agglomération du Choletais (siÚge) |
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Maire Mandat |
Gilles Bourdouleix (LR) 2021-2026 |
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Code postal | 49300 | ||||
Code commune | 49099 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Choletais | ||||
Population municipale |
54 357 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 621 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 03âČ 36âł nord, 0° 52âČ 42âł ouest | ||||
Altitude | Min. 63 m Max. 184 m |
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Superficie | 87,47 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Cholet (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Cholet (commune-centre) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Cantons de Cholet-1 et de Cholet-2 (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | cholet.fr | ||||
Elle est la commune principale des Mauges, au sud-ouest de l'ancienne province d'Anjou, à proximité immédiate de la Loire-Atlantique (ancienne province de Bretagne), de la Vendée et des Deux-SÚvres (ancienne province du Poitou). L'architecture et l'héritage culturel locaux sont fortement influencés par cette situation géographique.
Son maire est depuis 1995, l'ex-député Gilles Bourdouleix.
GĂ©ographie
Localisation
Cholet se situe à l'extrémité sud-ouest du département de Maine-et-Loire[1], aux limites de trois départements des Pays de la Loire (Maine-et-Loire, Vendée, Loire-Atlantique) ainsi que d'un département de la région Nouvelle-Aquitaine (Deux-SÚvres). à vol d'oiseau, la commune se situe à 51,6 km au sud-ouest d'Angers[2], à 60,2 km au nord-est de La Roche-sur-Yon[3], à 53,4 km au sud-est de Nantes[4] et à 106,7 km au nord-ouest de Poitiers[5].
La confusion, selon laquelle Cholet est située en Vendée, persiste dans la pensée populaire alors qu'elle en est éloignée géographiquement d'une dizaine de kilomÚtres[Note 1]. Cette situation est due à sa plus forte ressemblance physique avec la Vendée qu'avec le reste de l'Anjou[6] et de ses constructions en pierres de taille du bassin de la Loire mais aussi par le fait que Cholet est la principale ville conquise par l'armée catholique et royale durant la guerre de Vendée.
Communes limitrophes
Cholet est limitrophe de onze autres communes dont une en Deux-SÚvres et une autre en Vendée.
Le , Le Puy-Saint-Bonnet, qui appartient au dĂ©partement des Deux-SĂšvres dans la rĂ©gion Poitou-Charentes, fusionne avec sa voisine Cholet[7]. Les limites de dĂ©partements et rĂ©gions sont donc modifiĂ©es Ă cette occasion. Le Puy-Saint-Bonnet adopte le statut de commune associĂ©e et conserve pour elle-mĂȘme son ancien code INSEE issu des Deux-SĂšvres.
GĂ©ologie et relief
Au niveau régional, le territoire de Cholet est situé dans le domaine sud armoricain (plus précisément le domaine choletais[8]) marqué par la phase orogénique bretonne de l'orogenÚse varisque, au début du CarbonifÚre inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma[9]. La collision continentale au cours de l'orogenÚse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites (à deux micas muscovite et biotite) intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme. Cholet fait ainsi partie d'une grande ceinture de leucogranites au sud du Massif armoricain. Cette ceinture correspond à un immense batholite mis en place dans des roches métamorphiques, seuls quelques plutons atteignant le Paléozoïque épimétamorphique. Ce batholite est subdivisé en plusieurs bandes (« rubans ») qui montrent une nette divergence vers l'Est[10] : un axe majeur (Pointe du Raz - Nantes - Parthenay - Millevaches) à convexité nord-est (orienté N 110-130 °E) associé au cisaillement sud-armoricain (décrochement dextre selon une orientation cadomienne dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[11]), duquel fait partie Cholet[12] ; au nord de cet axe, la bande Locronan-Lizio correspondant à plusieurs rubans orientés N 60 à 100°E (chapelet d'apophyses Bignan, Guéhenno, Savenay, etc.) ; au sud de cet axe, une échine discontinue de moles syntectoniques (massifs de Trégunc, Pont-l'Abbé, Port-Louis-Ploemeur, Glénan-Quiberon-Houat-Hoedic-Guérande-Le Croisic, Saint-Brévin, Noirmoutier-La Roche-sur-Yon) allongés en direction sud-armoricaine dont le parallélisme avec le cisaillement sud-armoricaine incite à penser à l'influence indirecte d'une contrainte linéamentaire[13]. Ces granites intrusifs, datés de 320 millions d'années, sont produits par fusion de métasédiments avec des taux de fusion faibles, probablement en relation avec des processus de relaxation thermique[14].
Au niveau local, le territoire appartient plus prĂ©cisĂ©ment au complexe de Cholet-Thouars qui affleure au sein du bloc prĂ©cambrien des Mauges selon une bande dâenviron 60 km sur 15 km, structure synclinale depuis Cholet jusquâĂ Thouars. Ce complexe comprend une puissante unitĂ© Ă©ruptive essentiellement rhyolitique Ă lâouest (« Rhyolites du Choletais »), qui se prolonge vers lâest en un ensemble Ă dominante microgranitique (« Microgranite de Thouars ») oĂč se « fondent » des pointements dioritiques Ă gabbroĂŻques comagmatiques. Ces ensembles magmatiques datĂ©s de - 520 Ma correspondent Ă un volcanisme bimodal Ă composante crustale (volcanisme acide rhyolitique) et mantellique (volcanisme basique gabbroique) de distension intracontinentale, ce qui suggĂšre la formation dâun « Rift du Choletais » qui a avortĂ© et nâa pas Ă©voluĂ© vers une ocĂ©anisation[15].
La superficie de la commune est de 8 747 hectares ; son altitude varie entre 63 et 184 mĂštres[16].
On trouve plusieurs repÚres de niveau d'altitude à Cholet : celui de la gare indique 125,278 mÚtres ; le plus haut relevé se trouve au rond-point de Paris, qui enregistre 130,990 mÚtres[PB 1].
Hydrographie
Cholet possĂšde plusieurs plans d'eau :
- le lac de Ribou ;
- l'Ă©tang du Bois-RĂ©gnier ;
- l'Ă©tang de la GodiniĂšre qui s'Ă©tend sur 7 ha avec un volume d'eau de 110 000 m3 au nord-ouest de Cholet[17] ;
- l'Ă©tang de Mocrat d'une surface de 6 865 m2[18] ;
- l'Ă©tang des Noues.
Sur des communes voisines on trouve deux autres plans d'eau qui alimentent Ă©galement Cholet : le lac du Verdon (sur les communes de MaulĂ©vrier, La Tessoualle et Saint-Pierre-des-Ăchaubrognes) ainsi que l'Ă©tang de PĂ©ronne[19] Ă Chanteloup-les-Bois.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1965 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[26]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | 2,1 | 4 | 5,6 | 9,2 | 12 | 13,9 | 13,8 | 11,4 | 9,1 | 5,1 | 2,7 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 5,6 | 8,2 | 10,3 | 14 | 17,3 | 19,3 | 19,3 | 16,6 | 13 | 8,3 | 5,5 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 9 | 12,3 | 15 | 18,8 | 22,6 | 24,8 | 24,9 | 21,7 | 16,8 | 11,4 | 8,3 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
â14,6 17.01.1987 |
â12,9 21.02.1986 |
â10,2 01.03.05 |
â3,6 12.04.1986 |
â1 03.05.1967 |
3,5 03.06.1975 |
5,5 05.07.1965 |
4,7 28.08.1986 |
2,5 24.09.1973 |
â3,1 30.10.1997 |
â7 30.11.1977 |
â9,9 29.12.1996 |
â14,6 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,3 01.01.22 |
22,7 27.02.19 |
23,6 31.03.21 |
28,3 30.04.05 |
31,1 26.05.17 |
37,2 27.06.19 |
41,3 18.07.22 |
38,9 07.08.20 |
34,3 14.09.20 |
29,7 02.10.11 |
21,7 01.11.15 |
18,2 07.12.00 |
41,3 2022 |
Précipitations (mm) | 84,6 | 62,8 | 59,3 | 58,7 | 65,1 | 41,7 | 52,5 | 41,4 | 63 | 83,8 | 81 | 83,6 | 777,5 |
Urbanisme
Typologie
Cholet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [27] - [28] - [29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cholet, une unité urbaine monocommunale[30] de 54 357 habitants en 2020, constituant une ville isolée[31] - [32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[33] - [34].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (75,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (30,6 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,1 %), zones urbanisĂ©es (16,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (11,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,3 %), forĂȘts (2 %), eaux continentales[Note 7] (0,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,1 %)[35].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[36].
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 26 169 logements, alors qu'il Ă©tait de 24 130 logements en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 93,5 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,6 % des appartements[I 2].
La proportion des rĂ©sidences principales, propriĂ©tĂ©s de leurs occupants Ă©tait de 58,0 %, en lĂ©gĂšre hausse par rapport Ă 1999 (56,1 %). La part de logements HLM louĂ©s vides (logements sociaux) Ă©tait toujours infĂ©rieure au seuil lĂ©gal de 20 % et mĂȘme en baisse : 18,8 % contre 19,6 % en 1999[I 3].
En 2009, moins de la moitié (47 %) des ménages ont emménagé dans leur résidence principale il y a dix ans ou plus[I 4].
Sur le total des 24 446 résidences principales, 9 240 (37,8 %) possÚdent plus de cinq piÚces et 1 286 (5,3 %) ne possÚdent qu'une piÚce unique. Le nombre moyen des piÚces se situe à 4,1 en 2009 (4,8 pour les maisons, 3 pour les appartements)[I 5].
La trÚs grande majorité des résidences (97,9 %) possÚdent une salle de bain disposant d'une baignoire ou d'une douche. Pour le chauffage, la plupart des résidences (59,6 %) possÚdent un chauffage central individuel, 17,1 % possÚdent un chauffage individuel tout électrique et 20,7 % un chauffage central collectif. Enfin 65,6 % des résidences possÚdent au moins un emplacement de stationnement[I 6].
Projets d'aménagement
La ville prĂ©voit plusieurs projets d'amĂ©nagements urbains dans une optique de renouvellement et de dĂ©veloppement urbain des zones d'habitat et des zones d'activitĂ©s. Les projets majeurs sont le Val de Moine, le Cormier et le CĆur de ville.
Val de Moine
Situé au sud-est de la ville entre le quartier des GuignardiÚres et l'autoroute A87, le val de Moine s'inscrit dans un paysage de bocage. Le développement de ce secteur s'intÚgre dans une approche durable et répond et des objectifs de mixité fonctionnelle (habitat, activités, commerces, services, équipements collectifs...) et sociale (diversité des typologies bùties : collectif, maison de ville, lots libres, logement social...). Ce quartier vise à répondre à une demande de logement qui s'exprime au sein de la commune. Le développement de ce quartier s'inscrit dans une approche environnementale et raisonnée de l'urbanisme prévoyant une mise en valeur des caractéristiques paysagÚres du site, une gestion de l'eau, de l'énergie et des déchets[37].
Au terme de son urbanisation le quartier devrait accueillir 1 700 logements (dont 22 % de logements sociaux[38]) soit entre 3 400 et 4 500 habitants avec une densité de l'ordre de 20 à 25 logements par hectare. Ce qui en fait le principal secteur d'accueil de la population[37].
Le quartier est équipé ou sera équipé[38] :
- d'une crĂšche ;
- d'une Ă©cole ;
- d'un établissement d'hébergement pour personnes ùgées dépendantes ;
- d'équipements de loisirs (Aires de jeux, jardins familiaux, aires de sport, espace pédagogique) ;
- de services et commerces.
Des aménagements dans le quartier du Carteron notamment autour du boulevard Pierre Lecoq sont prévus permettant la liaison avec le quartier du Val de Moine et le quartier de la BaumiÚre et ses équipements, dont l'école de la BruyÚre. Cet aménagement prévoit la construction d'équipements à vocation tertiaires[39].
Le Cormier
En 2020, la zone dâactivitĂ© du Cormier est en cours dâamĂ©nagement de sa cinquiĂšme phase dâextension. Le fort accroissement de la demande industrielle mĂšne la zone dâactivitĂ© du Cormier dans un accroissement constant. Lâextension du Cormier 5 sâimplante au sud-ouest du quartier le long de la dĂ©partementale D160.
Les amĂ©nagements du quartier prĂ©voient la constitution dâun vaste corridor vert central autour des ruisseaux des Natteries et du Cormier qui traversent la zone ainsi que la conservation des haies existantes dans un objectif de prĂ©servation des milieux humides naturels de qualitĂ©. Le projet implique une maĂźtrise de la qualitĂ© urbaine, paysagĂšre et architecturale le long des espaces publics et notamment en façade de la RD 160[40]. Le Cormier 5 s'Ă©tend sur 69 hectares et les nouveaux lots constructibles varient de 5 000 m2 Ă 7 hectares[41].
CĆur de ville
Le projet « CĆur de Ville » engagĂ© depuis 2018 consiste Ă la rĂ©alisation de projets dâamĂ©nagement permettant de renforcer lâattractivitĂ© et le dynamisme du centre-ville. Ce plan dâamĂ©nagement sâinscrit dans le programme national âAction CĆur de Villeâ menĂ© dans 222 villes de France et prĂ©voyant une aide financiĂšre pour la redynamisation des centres-villes. Le projet est en partenariat avec l'Ătat, la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations, Action Logement, l'Agence nationale de l'habitat, le DĂ©partement de Maine-et-Loire et la RĂ©gion des Pays de la Loire[42].
Parmi les aménagements prévus, le déménagement de la ludothÚque et le nouvel aménagement de la place Travot sont déjà en place depuis mai 2019[43]. Les projets en cours sont[44] :
- la réhabilitation de l'ancienne clinique Saint-Luc (située rue Salbérie) en pÎle médical ;
- un projet dâamĂ©nagements mixtes sur l'Ălot de la Boule d'Or situĂ©e entre le parvis Jean-Paul II et la rue de la Sardinerie, face Ă l'Ă©glise Notre-Dame. La ville prĂ©voit un programme dâhabitat Ă destination des familles, avec une proposition de grands logements et de services ou activitĂ©s en rez-de-chaussĂ©e[45] ;
- le dĂ©mĂ©nagement de lâoffice du tourisme sur le site de lâancien cinĂ©ma Le Rex, Ă l'angle des rues Travot et des Vieux-Greniers.
En complĂ©ment de ces projets viennent s'insĂ©rer des projets de voiries, dâassainissements et de sĂ©curitĂ©[46].
Le quartier de la gare
Le quartier de la gare situĂ© dans l'environnement immĂ©diat des gares ferroviaire et routiĂšre, entre le pĂ©riphĂ©rique au nord, l'avenue Leclerc Ă l'est, le boulevard de Strasbourg au sud est destinĂ© Ă recevoir un important projet dâamĂ©nagement et de revalorisation dans les prochaines annĂ©es.
La ville souhaite optimiser l'accueil de population par la mise en Ćuvre d'une politique de densification de l'habitat. En complĂ©ment de cela, la ville prĂ©voit le dĂ©veloppement de l'activitĂ© commerciale et des services de proximitĂ©. Le plan de restructuration du quartier prĂ©voit notamment un traitement important des abords de la gare et des voies ferrĂ© par lâintĂ©gration dâespaces verts et un souhait de liaison simplifiĂ©e du quartier avec le centre-ville proche[47]. LâamĂ©nagement de ce quartier se traduit notamment par une maĂźtrise de lâintĂ©gration urbaine, lâobjectif Ă©tant[47] :
- de créer un lien physique et visuel étroit entre le quartier Gare et le centre-ville ;
- de conférer une identité forte au quartier ;
- dâinscrire les opĂ©rations dans une approche environnementale de l'urbanisme en intĂ©grant une rĂ©flexion sur la gestion de l'eau, des dĂ©chets, des espaces verts, mais Ă©galement en matiĂšre de dĂ©placement et d'Ă©nergie ;
- de veiller à la qualité de traitement de l'espace public et la diversité des typologies bùties dans le respect de l'environnement existant et répondant aux attentes de la population ;
- dâassurer une rĂ©partition Ă©quilibrĂ©e des logements sociaux sur l'ensemble du secteur ;
- de crĂ©er des zones de transitions entre les espaces destinĂ©s Ă lâhabitat et ceux destinĂ©s Ă lâactivitĂ© Ă©conomique (espaces verts, zone mixte privilĂ©giant les activitĂ©s tertiaires et non nuisantes, zones d'Ă©quipements , etc.).
Ce projet dâamĂ©nagement sâintĂšgre dans une dĂ©marche environnementale avec comme objectifs de[47] :
- favoriser les modes de dĂ©placements doux, organiser des espaces de stationnement dĂ©diĂ©s pour libĂ©rer les cĆurs dâĂźlots et rĂ©pondre aux besoins gĂ©nĂ©rĂ©s par la prĂ©sence de la gare SNCF ;
- intégrer des espaces privés de stationnement des vélos, assurer un confort de vie en limitant les nuisances générées par la proximité avec la gare ;
- apporter des solutions alternatives de gestion de l'eau (fossés, noues, rétention à la parcelle) ;
- assurer la perméabilité des sols (parkings enherbés, toitures végétalisées, sols poreux , etc.) ;
- créer un espace vert de proximité pour assurer l'animation de l'ßlot ;
- encourager lâusage de clĂŽtures vĂ©gĂ©tales ;
- proposer une gestion des déchets centralisées par ßlot ;
- optimiser l'orientation de la parcelle et de la construction afin de favoriser les apports solaires passifs ;
- privilégier la mitoyenneté des bùtiments pour limiter les déperditions thermiques.
Le Puy-Saint-Bonnet
La commune annexe au sud de la ville prévoit la construction de plusieurs quartiers résidentiels dans prolongement du tissu urbain dont la construction de 75 logements, dont 8 logements sociaux, sur 4,8 hectares à l'est de la commune. Le projet est mené en collaboration avec "SÚvre Loire Habitat", chargé de mener les études, d'aménager, viabiliser et commercialiser les lots[48].
Parc des expositions de la Meilleraie
La rĂ©habilitation du parc dâexposition de la Meilleraie comprend deux espaces distincts : « Lâespace rouge » accueillant la salle de basket et « L'espace blanc » accueillant un hall polyvalent pouvant accueillir des concerts, spectacles, sĂ©minaires, salons, dĂźners de gala, etc.[49]
Ce nouvel amĂ©nagement prĂ©voit un traitement esthĂ©tique et phonique des façades, le changement des couvertures pour assurer une meilleure isolation, un traitement acoustique des halles dâexposition, le remplacement des systĂšmes de chauffage, dâĂ©clairage et de sonorisation[49].
Le projet prĂ©voit dâajouter deux terrains dâentrainement de basket et un espace VIP (espace jaune), la construction d'un nouveau hall polyvalent d'environ 2 500 m2 (espace blanc), la crĂ©ation de parvis, de zones de stationnement et la crĂ©ation d'une passerelle au-dessus de la Moine, destinĂ©e aux piĂ©tons et vĂ©los pour relier le centre-ville[49].
Le début du chantier est prévu au printemps 2023 et devrait se terminer en . Ainsi la surface passera de 3 900 m2 à 5 500 m2[49].
Salle des fĂȘtes
La nouvelle salle des fĂȘtes sâimplante Ă cĂŽtĂ© de lâancienne et vient en bordure du parc de Moine permettant ainsi de libĂ©rer l'esplanade de la Grange. Le projet prĂ©voit la transformation des abords et des aires de stationnement. Le programme intĂšgre un important volet environnemental[50].
Le nouveau bĂątiment disposera dâun espace de 2 473 m2, soit prĂšs de 1 000 m2 de plus que la salle actuelle. Elle sera Ă©quipĂ©e de[50] :
- une salle principale pouvant accueillir 1 000 personnes Ă table et comprenant une scĂšne. Cette salle aura aussi la possibilitĂ© de se compartimenter pour lâorganisation dâĂ©vĂ©nements plus restreints. La salle disposera dâune vision panoramique sur le parc de Moine par une baie vitrĂ©e XXL donnant accĂšs Ă une grande terrasse de 400 m2 ;
- un foyer indépendant pouvant accueillir 150 personnes ;
- des locaux techniques et administratifs.
Le dĂ©but des travaux est prĂ©vus pour dĂ©but 2022 et devrait se terminer avant lâĂ©tĂ© 2023[50].
Centre administratif intercommunal
Ce projet sâintĂšgre dans la restructuration du complexe immobilier Mail II. Lâobjectif est de rassembler l'ensemble des services administratifs de la collectivitĂ© sur un mĂȘme secteur, par la crĂ©ation du Centre administratif intercommunal. Le programme prĂ©voit dâimportants travaux de rĂ©novations sur les façades (pour amĂ©liorer les performances Ă©nergĂ©tiques et leur aspect), sur les amĂ©nagements intĂ©rieurs afin de simplifier les circulations et gagner en luminositĂ©. Le projet vise Ă faciliter lâaccĂšs aux services publics et sâinscrit dans une continuitĂ© dâamĂ©nagement avec la salle des fĂȘtes, les halles, la place du 8-Mai et le CĆur de ville[51].
Place du 8-Mai
La place du 8-Mai dispose dâune importante surface libre depuis la construction des nouvelles halles et la dĂ©construction des anciennes. Les futurs amĂ©nagements de la place visent Ă valoriser le lieu destinĂ© Ă lâaccueil de diverses manifestations dont le marchĂ© de façon rĂ©guliĂšre. Le projet prĂ©voit notamment le dĂ©placement du pĂŽle dâĂ©change Choletbus actuellement face Ă l'hĂŽtel de ville et dâagglomĂ©ration sur le secteur de la place du 8-Mai ainsi que le rĂ©amĂ©nagement des voiries environnantes dans lâobjectif de fluidifier le trafic et dâassurer la praticitĂ© et la sĂ©curitĂ© des usagers piĂ©tons, vĂ©los, voitures, bus[52].
Transports routiers et autoroutiers
Cholet est située au carrefour d'une autoroute et d'une voie rapide :
- l'autoroute A87, reliant Angers Ă La Roche-sur-Yon ;
- la route nationale 249 (RN 249), branche nord de la Route Centre-Europe Atlantique (RCEA) reliant Nantes Ă Poitiers, accessible Ă la sortie sud-ouest de la ville par l'Ă©changeur de DĂ©nia.
Cholet dispose d'une rocade urbaine longue de 14 km et est reliée, par le réseau Aléop (anciennement Anjoubus), à Saumur (ligne no 6), à Angers (ligne no 7) et à Ancenis/Saint-Florent-le-Vieil (lignes no 8 et 8 b).
Transports ferroviaires
La gare de Cholet constitue le terminus des lignes TER Nantes - Cholet (via Clisson) et Angers - Cholet (via La PossonniĂšre). Cholet est Ă©galement desservie par des cars TER Pays de la Loire, circulant entre Nantes et Cholet ou jusqu'Ă Poitiers.
Transports aériens
Cholet possÚde un aérodrome situé à 2 km au nord du centre-ville.
Transports urbains et péri-urbains
En 2016 le réseau Choletbus permet, avec ses onze lignes urbaines et sept lignes péri-urbaines, une desserte de l'ensemble des communes de l'agglomération du Choletais.
Toponymie
L'étymologie du toponyme Cholet est discutée (grammatici certant). Au XIe siÚcle, on trouve le nom de Cholet sous différentes formes latines[53], soit du type Cauletum, soit Calletum castrum. à partir de là , deux étymologies sont proposées sans qu'il paraisse possible de trancher[53] :
- une traditionnelle, dérivant ce nom de caulis (chou) ; le nom commun cholet existe dans la région pour désigner une plantation de choux (on retrouve cette étymologie dans plusieurs noms de communes françaises : CauliÚres (Somme), Caullery (Nord), etc. ;
- une autre se rĂ©fĂšre prĂ©cisĂ©ment Ă la forme Calletum castrum (ou calletum) qui vient du gaulois latinisĂ© calla (rocher) â dĂ©rivĂ© d'une racine prĂ©celtique *kal- que l'on retrouve dans le nom de Chalonnes â et Cholet signifie alors chĂąteau sur un socle rocheux.
Une troisiĂšme proposition indique que Cholet vient du gaĂ©lique koilte, armoricain coelte, la forĂȘt. De coelte les Romains ont fait, en transposant le e final, Coletum (cartulaire de ChemillĂ© 1030-1080), puis Choletum (cartulaire de Saint-Serge 1052-1094 et cartulaire de ChemillĂ© 1082-1100) qui devient Choleth (1100-1120), Choleit (1125-1134) et enfin le Cholet d'aujourd'hui, que nous trouvons mĂȘme Ă©crit Ă la façon moderne dans le cartulaire de ChemillĂ© aux deux annĂ©es 1052 et 1082[O 1].
Histoire
La Préhistoire et l'Antiquité
De nombreuses découvertes permettent de prouver l'existence d'une présence préhistorique sur le territoire de la commune. Y ont été retrouvés, notamment, plusieurs polissoirs et trente-trois haches de pierre polie. De l'époque néolithique, il ne reste plus que trois menhirs à Cholet : un situé au lieu-dit la Garde, un second (la Pierre Plate) au lieu-dit la PochetiÚre et un troisiÚme (le Grand menhir de la Garde) déplacé au jardin du Mail à Cholet en 1885[B 1]. Quatre autres menhirs au lieu-dit Gué-au-Boin et un cinquiÚme à La Bréchoire ont été détruits ou sont disparus[O 2].
Des Ă©poques celtique et gallo-romaine, il ne reste que peu de vestiges :
- une nécropole, allant du néolithique à l'antiquité, mise au jour dans le quartier Montruonde et regroupant des tombes à inhumations et à incinérations ;
- une voie romaine reliant Poitiers Ă Nantes par Segora, traversant le territoire, prĂšs de la gare ferroviaire[O 2] ;
- les fouilles archéologiques ont mis au jour un habitat fortifié gaulois, au lieu-dit des Natteries. L'ensemble quadrangulaire daté de La TÚne couvre environ 128 m2. Les poteaux les plus importants mesurent entre 60 et 70 cm de diamÚtre[54].
Le Moyen Ăge
Foulque Nerra, comte d'Anjou, réussit à mettre la main sur l'ensemble du territoire des Mauges, au début du XIe siÚcle. Une place forte y est construite et confiée à un fidÚle du comte d'Anjou : selon Célestin Port[55], la famille dite désormais de Cholet n'exerce pas encore la seigneurie mais possÚde la chùtellenie. En 1075, c'est Hamelin de Cholet qui détient la place, suivi de son fils Jean. Vers 1092, elle appartient à Rainauld, puis à son fils Mathieu. On trouve le fils de Mathieu, André, vers 1150, puis Raoul de Cholet, vers 1169[O 2] ; des parents des chùtelains sont également cités : Normand et Guillaume de Cholet, Hameline religieuse au Ronceray et Milecende de Cholet prieure de Seiches-sur-le-Loir.
La famille de Cholet s'Ă©teint au dĂ©but du XIIIe siĂšcle en se fondant dans celle de La PossonniĂšre : en effet Guillaume de Cholet marie sa fille au seigneur de La PossonniĂšre, dont la famille rĂšgne tout le long du siĂšcle sur Cholet. Le chĂąteau est reconstruit. Mais au dĂ©but du XIVe siĂšcle, le fief est rĂ©cupĂ©rĂ© par le suzerain, le seigneur de ChemillĂ©. Par le mariage de Thomasse de ChemillĂ© â probablement une ChemillĂ©-Thouars, peut-ĂȘtre une sĆur ou du moins une proche parente de Thomas de ChemillĂ© qui fut le pĂšre de Jeanne (dame de ChemillĂ© et de Mortagne) et par elle le beau-pĂšre de BarthĂ©lemy (Jean) de La Haye-Passavant â avec Philippe de Montalais, sire de Chambellay, Cholet passe en 1340 dans la famille de Montalais puis, par le mariage de leur petite-fille Marie de Montalais (fille de Robin, sĆur d'Ambroise, tante d'Hugues et grand-tante de Mathurin de Montalais) avec Briant V de Montjean (mort vers 1400), dans la famille de Montjean[O 2] - [56].
En 1343, le sel devient un monopole d'Ătat, par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de grande gabelle et comprend seize tribunaux spĂ©ciaux ou greniers Ă sel dont celui de Cholet.
Jean II de Montjean (mort vers le milieu du XVe siÚcle, fils de Jean Ier et petit-fils de Briant V de Montjean et Marie de Montalais) décide d'aliéner les terres de Cholet à Jean d'Orléans (le grand-pÚre paternel de François Ier), qui les revend en 1463 à Antoinette de Maignelais (née vers 1434), liée à Charles VII puis maßtresse de François II, duc de Bretagne[O 2]. Elle meurt vers 1474/1475 ; elle est inhumée dans la chapelle des Cordeliers de Cholet. Son fils Artus de Villequier hérite mais doit vendre à Tanneguy du Chastel et à sa fille Jeanne du Chastel[57].
Les Temps modernes
Jeanne du Chastel, dame de Combourg par sa mÚre Jeanne Raguenel, étant mariée avec Louis de Montjean (fils aßné de Jean II et mort avant 1508), Cholet revient donc aux Montjean. Leur fils le maréchal René de Montjean épouse sans postérité Philippes de Montespedon (prénom alors épicÚne) ; veuve en 1539, elle se remarie en 1544 à Charles de La Roche-sur-Yon et lui laisse Cholet ; Philippes de Montespedon était de son propre chef dame de Beaupréau et de Chemillé.
L'hĂ©ritier de Philippes de Montespedon, Guy III de ScĂ©peaux, vend la terre de Cholet dĂšs 1578 Ă AndrĂ© de Beauvau-PimpĂ©an, fils de RenĂ©, fils de Louis, fils d'Antoine, fils lui-mĂȘme de Bertrand de Beauvau. AndrĂ© meurt tragiquement, exĂ©cutĂ© en 1579[Note 8]. AndrĂ© a Ă©tĂ© le mari de Philippa/Philippe de Naillac morte en 1603, fille de RenĂ© de Naillac, 1er Ă©cuyer de Charles IX. Veuve, elle se remarie en 1581 avec Claude III Barjot de Moussy[58]. LĂ©onor Ier Barjot (il serait mort aprĂšs 1643) â devenu prĂȘtre oratorien), fils de Claude III Barjot et de sa 1re femme, Anne d'Availloles/d'Avayolles â Ă©pouse en 1588 RenĂ©e-Gabrielle de Beauvau-PimpĂ©an, fille d'AndrĂ© et Philippe de Naillac et sĆur de Jean-Baptiste de Beauvau-PimpĂ©an, beau-frĂšre de Richelieu, d'oĂč la succession de Cholet Ă leurs fils :
- Claude-Philippe Barjot (tué en duel en 1618) ; sa veuve Charlotte des Boves se remarie avec le maréchal-duc Henri de La Ferté ;
- Léonor II Barjot de Moussy, mort en 1644, marié en 1629 avec Léonore Voyer de Paulmy, morte en 1654, petite-cousine de René de Voyer de Paulmy d'Argenson.
René Ier Barjot de Moussy (fils de Léonor II et Léonore Voyer, mort en 1677), se marie en 1654 avec Charlotte de Maillé-Karman et ont un fils, René II Barjot de Moussy (1658-1729). La terre de Cholet devient baronnie avant 1618 et ensuite marquisat.
Avant 1671, le marquisat de Cholet passe aux de Broon, cĂ©dĂ© par RenĂ© Ier Ă une famille qui serait de sa parentĂ© car Jacques de Broon de Fourneaux, mort en 1622, aurait Ă©pousĂ© LĂ©onore/Philippe Barjot de Moussy (1589-1656) qui pourrait ĂȘtre une fille de LĂ©onor Ier et RenĂ©e-Gabrielle de Beauvau, donc une sĆur de Claude-Philippe et LĂ©onor II et une tante de RenĂ© Ier. Leur fils RenĂ©-François de Broon nĂ© en 1618 [Note 9], mort en 1701 sans postĂ©ritĂ©, rebĂątit le chĂąteau ; il acquiert aussi le comtĂ© de ChemillĂ© vers 1680 ; les armes des Broon[59] ont donnĂ© le blason de Cholet.
Les de Broon de Fourneaux vendent le marquisat de Cholet et le comtĂ© de ChemillĂ© en 1702 Ă François-Ădouard Colbert (1674-1706)[60], fils d'Ădouard-François Colbert et pĂšre de Louis-RenĂ©-Ădouard Colbert (1699-1750) ; ce dernier est le pĂšre de François-Ădouard-Henri-RenĂ© (1727-1748) et l'oncle d'Ădouard-Victurnien-Charles-RenĂ© (1754-1839) et d'Ădouard-Charles-Victurnien Colbert. Le , les crĂ©anciers des Colbert de MaulĂ©vrier obtiennent l'adjudication de Cholet et ChemillĂ©, pour 482 000 livres environ, au profit du marquis Louis Le Peultre de Marigny, qui cĂšde en 1763 au comte Gabriel François de RougĂ©, bienfaiteur de Cholet. Gabriel-François de RougĂ© est suivi de sa veuve Marie-Anne-Christine-JosĂ©phine de CroĂż d'HavrĂ© (1737-1788) et du frĂšre de celle-ci, le duc d'HavrĂ© Joseph-Anne-Auguste-Maximilien de CroĂż (1744-1839), dernier comte de ChemillĂ© et marquis de Cholet.
Plusieurs seigneurs marquent ainsi l'histoire de la ville Ă l'Ă©poque moderne : RenĂ© Barjot marquis de Cholet (1605-1665), RenĂ©-François de Broon (1668-1701), Louis-RenĂ©-Ădouard Colbert de MaulĂ©vrier et Gabriel-François de RougĂ© (dit le marquis de Cholet) de 1763 Ă 1786, en l'honneur duquel on crĂ©e la place RougĂ© dans le centre de la ville.
En 1858, on relÚve seulement 126 plaques de rue à Cholet. Selon une observation de Pierre Boureau, c'est en 1871 que le conseil municipal (maire : Zacharie Loiseau), décide la numérotation des maisons. On relÚve à l'époque 1 500 maisons à Cholet[PB 2]. C'est ensuite sous le court mandat de Léon Pissot que sont généralisé les plaques des rues et celles des numéros des maisons.
L'industrie textile est à l'origine du développement de la cité, sous l'Ancien Régime. Dans la premiÚre ville industrielle du département, un siÚcle plus tard, aucune rue n'est encore venue honorer quelque figure ouvriÚre du tissage. Comme le relÚve Jean-Joseph Chevalier : « le monde du travail reste le trou noir de la mémoire choletaise »[JJC 1]. Se trouve-t-il rendu invisible par le tropisme de la tradition vendéenne ?
La RĂ©volution et l'Empire
Cholet subit de terribles destructions, à l'époque des guerres de Vendée, en particulier lors de la bataille de Cholet, le . La ville est détruite de 60 à 70 %[61] et a perdu 5 000 habitants, tués ou disparus, sur une population de 8 400 à 8 500 avant le conflit[62]. En bordure de la voie inter-quartiers, prÚs de l'aérodrome, un nouveau monument commémore cet événement en 1993 parmi six autres croix érigées antérieurement pour le jubilé de 1850[63] - [64], dont quatre toujours présentes sur la voie publique[65].
Le mouchoir de Cholet
Une des spĂ©cialitĂ©s textiles de Cholet est son cĂ©lĂšbre mouchoir rouge qui lui vaut son appellation de Capitale du mouchoir[66] et dont ThĂ©odore Botrel s'est inspirĂ© pour composer une chanson intitulĂ©e Le mouchoir rouge de Cholet. L'histoire de ce mouchoir remonte aux guerres de VendĂ©e : en effet, le , la grande bataille de Cholet oppose, d'un cĂŽtĂ©, les VendĂ©ens, avec d'ElbĂ©e, Bonchamps, la Rochejaquelein, Stofflet, de l'autre Beaupuy, Travot, Marceau, KlĂ©ber et les Mayençais. Henri de la Rochejaquelein porte Ă son chapeau, sur sa poitrine et Ă son cĂŽtĂ©, trois mouchoirs blancs[Note 10] de Cholet, afin de mieux se faire reconnaĂźtre de ses hommes, mouchoirs qui le dĂ©signent tout aussi sĂ»rement aux balles rĂ©publicaines. Ayant utilisĂ© un de ces mouchoirs blancs pour panser une blessure, celui-ci devient rouge de son sang. C'est cet acte de bravoure que ThĂ©odore Botrel a voulu immortaliser[AD 1] en l'attribuant, sans doute pour la rime, au gĂ©nĂ©ral vendĂ©en Charette[67]. Un cĂ©notaphe est Ă©rigĂ©, au lieu-dit la Haie de Bureau, entre Cholet et NuaillĂ©, Ă l'endroit oĂč Henri de la Rochejaquelein est blessĂ© mortellement le . Depuis, le mouchoir traditionnel de Cholet crĂ©Ă© par un industriel local, LĂ©on Maret[JJC 2], est rouge avec des bandes blanches. Il est l'ambassadeur de Cholet, tant intra-muros[Note 11] qu'Ă l'extĂ©rieur de la ville, portĂ© en dĂ©placement par les membres de la Jeune-France[JJC 3].
L'Ă©poque contemporaine
Les filatures, les tissages et les blanchisseries marquent le paysage de la ville, au XIXe siÚcle[68]. Quelques grandes familles de marchands-fabricants font travailler des milliers de tisserands des alentours, dans leurs caves (voir l'habitat caractéristique des « maisons de tisserands »)[69].
DĂšs la fin du XIXe siĂšcle, la mĂ©canisation du tissage conduit le pays choletais Ă une premiĂšre reconversion, dans le secteur de la chaussure, pour occuper ses tisserands chĂŽmeurs. L'industrie textile dĂ©clinant progressivement, depuis les annĂ©es 1950[Note 12], d'autres industries s'implantent â Michelin notamment â et une expansion urbaine transforme la sous-prĂ©fecture en une vĂ©ritable ville moyenne, centre commercial important â prĂ©sence par exemple d'un centre commercial en plein centre-ville, Les Arcades RougĂ©, ouvert en novembre 2009 et de magasins d'usine, sur le territoire de la commune voisine de La SĂ©guiniĂšre â aux industries diversifiĂ©es et siĂšge du deuxiĂšme bassin d'emploi de la rĂ©gion Pays de la Loire, aprĂšs l'agglomĂ©ration Nantes-Saint-Nazaire. La ville souffre, nĂ©anmoins, d'un manque d'emplois tertiaires. Elle est Ă©galement dĂ©favorisĂ©e par un certain enclavement dans le passĂ© mais cet Ă©tat de fait diminue Ă la suite de l'ouverture de l'autoroute A87, mise en service en 2002, vers Angers et, en 2003, vers La Roche-sur-Yon.
Le , la commune voisine du Puy-Saint-Bonnet[70] située précédemment dans le département des Deux-SÚvres, fusionne avec Cholet. Les limites des départements sont donc modifiées à cette occasion. Le Puy-Saint-Bonnet conserve le statut de commune associée et compte 1 760 habitants en 1999.
En , le maire, Gilles Bourdouleix, lance l'idée d'un rattachement de Cholet et de son agglomération au département de la Vendée, à la suite de sa brouille avec le Conseil général de Maine-et-Loire ; sa proposition d'un référendum fait toutefois long feu. Il relance sa proposition en 2011, durant la campagne des élections sénatoriales, précisant que son projet de 2006 était « une blague »[71].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Le , le Conseil dâĂtat a annulĂ© les opĂ©rations Ă©lectorales des et et prononcĂ© lâinĂ©ligibilitĂ© dâAnne Hardy, cheffe de file de l'opposition, pour une durĂ©e d'un an. Un nouveau scrutin devra se tenir dans les trois mois, Ă partir de la dĂ©cision du Conseil d'Ătat. En attendant, la ville est dirigĂ©e par une dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale, nommĂ©e par le prĂ©fet et composĂ©e de six personnes, pour remplir les fonctions du conseil municipal[72]. De nouvelles Ă©lections sont prĂ©vues les 19 et [73]. La liste conduite par Gilles Bourdouleix ayant obtenu la majoritĂ© absolue le avec 56,8 % des voix, celui-ci est rĂ©Ă©lu maire lors du conseil municipal du [74].
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 50 000 et 59 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 45[75].
Liste des maires
Intercommunalité et découpage électoral
Cholet fait partie de l'agglomération du Choletais.
Ă partir des Ă©lections de mars 2015, Cholet est le chef-lieu de deux cantons[76] :
- le canton de Cholet-1 comprend la partie de la commune de Cholet située à l'ouest et au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Léger-sous-Cholet, chemin communal n° 5, rue Charles-Lindbergh, boulevard des Bois-Lavau (route départementale 13), boulevard du Pont-de-Pierre, boulevard Hérault, place de la République, boulevard Gustave-Richard, rue Nationale, rue Sadi-Carnot, rue de Lorraine, rue de Maulévrier (route départementale 20), jusqu'à la limite territoriale de la commune de MaziÚres-en-Mauges ;
- le canton de Cholet-2 se compose de la fraction de la ville de Cholet non incluse dans le canton de Cholet-1 et de vingt-cinq communes : Cernusson, Les Cerqueux, Les Cerqueux-sous-Passavant, Chanteloup-les-Bois, Cléré-sur-Layon, Coron, La Fosse-de-Tigné, Maulévrier, MaziÚres-en-Mauges, Montilliers, Nuaillé, Nueil-sur-Layon, Passavant-sur-Layon, La Plaine, Saint-Paul-du-Bois, Somloire, Tancoigné, La Tessoualle, Tigné, Toutlemonde, Trémentines, Trémont, Vezins, Vihiers et Yzernay.
Cholet fait partie de la cinquiĂšme circonscription de Maine-et-Loire.
Accessibilité pour les personnes en situation de handicap
DÚs 2003, bien avant la loi du 11 février 2005, la Ville de Cholet amorce une politique volontariste en matiÚre d'accessibilité avec la mise en place d'un groupe de travail pour la promotion de la personne handicapée (GTPPH)[77]. Plusieurs actions concrétisent le travail de ce groupe :
- l'accessibilitĂ© des bus et arrĂȘts[OF 1] ;
- l'Ă©dition d'un Guide d'accueil des personnes en situation de handicap[78] - [77] ;
- l'organisation d'un forum vacances et loisirs adaptés tous les deux ans[79] ;
- la ville dispose d'un centre commercial « L'Autre Faubourg », équipé pour l'accessibilité des personnes handicapées[80], ainsi que de feux de signalisation et bus dotés d'un dispositif sonore permettant aux personnes non voyantes de se déplacer ;
- la ville de Cholet est laurĂ©ate du prix Coup de CĆur des collectivitĂ©s accessibles dĂ©cernĂ© en 2010 par Le Courrier des maires et la gazette SantĂ© Sociale[81] ;
- jusqu'en 2015[82], l'institut municipal des langues propose un enseignement de la langue des signes[83] ;
- plusieurs sites sont labellisés « Tourisme et Handicap »[84] ;
- le Point info famille propose un relais d'accueil local de la Maison départementale des personnes handicapées depuis le [85] ;
- la mise en place d'un label handi-bienveillant à destination des commerçants[86].
Jumelages et liens de coopérations
Au , Cholet n'est jumelĂ©e avec aucune commune, au sens des contrats de jumelages, mais dans ce mĂȘme cadre de la coopĂ©ration dĂ©centralisĂ©e, la commune a signĂ© plusieurs contrats de coopĂ©ration[87] :
- en 1985, des Ă©changes culturels et scolaires avec Oldenbourg en Allemagne ;
- en 1996, des Ă©changes culturels et scolaires avec DĂ©nia en Espagne ;
- en 1999, des Ă©changes scolaires avec Solihull au Royaume-Uni ;
- en 2010, un programme développement local (2010-2012) avec Boussé au Burkina-Faso ;
- en 2010, une promotion (2010-2015) de l'offre culturelle et touristique du village d'Araya au Liban ;
- en 2013, un appui institutionnel et une aide Ă la gestion des services publics locaux avec DorohoĂŻ en Roumanie.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de la commune sont appelés les Choletais[88].
Voir aussi l'aire urbaine de Cholet et son unité urbaine.
Ăvolution dĂ©mographique
Une importante baisse de population est à noter, entre 1793 et 1800, comme dans beaucoup de communes de la Vendée militaire. Au 1er janvier 2012, la ville compte 56 115 habitants, dont 2 095 demeurant sur la commune associée du Puy-Saint-Bonnet[CM 1].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[89] - [Note 13].
En 2020, la commune comptait 54 357 habitants[Note 14], en augmentation de 0,94 % par rapport Ă 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Le maximum de la population est atteint en 1982 avec 55 524 habitants.
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 35,6 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,2 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 28,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,6 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 26 092 hommes pour 28 094 femmes, soit un taux de 51,85 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
L'enseignement Ă Cholet couvre toute l'Ă©tendue de la formation â scolaire, professionnelle, sportive et artistique â depuis les sections des classes maternelles jusqu'aux Ă©tablissements d'Ă©tudes supĂ©rieures.
Le systÚme d'enseignement français est fondé sur de grands principes, certains inspirés de la Révolution de 1789, de lois votées entre 1881 et 1889 et sous les IVe et Ve Républiques ainsi que de la Constitution du [94]. Les établissements d'enseignement de la ville de Cholet relÚvent de l'Académie de Nantes et se répartissent entre l'enseignement public et l'enseignement privé.
Ăcoles maternelles
La ville de Cholet administre seize écoles maternelles et quinze écoles élémentaires publiques. Elle dispose de huit écoles maternelles et huit écoles élémentaires privées[95].
Nom de l'Ă©cole | Adresse | Zone desservie | Nombre d'Ă©lĂšves | RNE |
---|---|---|---|---|
Anne Bronté[96] | rue Charlemagne | Calvaire-Jean Monnet-CholetiÚre | 126 | 0492256L |
Buffon[97] | 10 rue Lieutenant-colonel de Malleray | Lorraine | 89 | 0490119N |
Chambord[98] | rue de Fontevrault | TurbaudiĂšres-GirardiĂšre | 95 | 0491885H |
Jules Verne[99] | Avenue de Mocrat | Pasteur-Bretagne | 148[Note 15] | 0491036K |
La Bourie-FresniĂšre[100] | 3 rue Mourmelon | Val de Moine | 120 | 0491694A |
La BruyĂšre[101] | 6 rue Jean de la BruyĂšre | Val de Moine | 134 | 0490775B |
La Chevallerie[102] | Rue des templiers | Le Puy-Saint-Bonnet | 160[Note 15] | 0491747H |
La Fontaine[103] | 56 rue du ChĂȘne | Lorraine | 96 | 0490774A |
La GirardiĂšre[104] | 63 rue de la GirardiĂšre | TurbaudiĂšres-GirardiĂšres | 110 | 0491627C |
Paradis[105] | 43 rue du Paradis | Centre-ville | 59 | 0490116K |
Les RichardiĂšres[106] | 8 rue Jean-Jacques Rousseau | Calvaire-Jean Monnet-CholetiĂšre | 101 | 0490988H |
Les TurbaudiĂšres[107] | 3 rue des orfĂšvres | Calvaire-Jean Monnet-CholetiĂšre | 78 | 0491720D |
Saint-Exupéry[108] | 26 rue Louis-Marie Grignion de Montfort | Calvaire-Jean Monnet-CholetiÚre | 95 | 0490117L |
Marie-Curie[109] | 40 rue Marceau | Centre-ville/Pasteur-Bretagne | 200[Note 15] | 0491847S |
MoliĂšre[110] | 5 rue de Maupassant | Tuilerie-Leclerc | 106 | 0491957L |
Nom de l'Ă©cole | Adresse | Zone desservie | Nombre d'Ă©lĂšves | RNE |
---|---|---|---|---|
Jeanne d'Arc[111] | 26 rue du Devau | Centre-ville | 265[Note 15] | 0491093X |
Notre-Dame du ChĂȘne rond[112] | 22 rue Nationale Le Puy St Bonnet | Puy St Bonnet | 91[Note 15] | 0491702J |
Notre-Dame du Bretonnais[113] | 2 rue Jean JaurĂšs | Centre-ville | 293[Note 15] | 0491552W |
Sainte-Marie[114] | 11 rue des Couteliers | TurbaudiĂšres-GirardiĂšre | 215[Note 15] | 0491094Y |
Saint-Pierre Gelusseau[115] | avenue du Lac | Val de Moine | 186[Note 15] | 0491554Y |
Saint-Louis Le Breloquet[116] | 2 bis rue du Breloquet | Libération | 208[Note 15] | 0491558C |
Saint-Jean[117] | 10 rue Marc Sangnier | Centre-ville | 342[Note 15] | 0491556A |
Saint-Joseph[118] | 45 rue Darmaillacq | Centre-ville | 127[Note 15] | 0491559D |
Ăcoles primaires
Nom de l'Ă©cole | Adresse | Zone desservie | Nombre d'Ă©lĂšves | RNE |
---|---|---|---|---|
Buffon[119] | 14 avenue du Lieutenant Colonel de Malleray | Lorraine | 114 | 0490385C |
Chambord[120] | Rue de Chambord | TurbaudiĂšres-GirardiĂšre | 139 | 0491886J |
Ch. et Emily Bronté[121] | 1 rue Charlemagne | Calvaire-Jean Monnet-CholetiÚre | 140 | 0492257M |
Jules Verne[99] | Avenue de Mocrat | Pasteur-Bretagne | 148[Note 16] | 0491036K |
La Bourie-FresniĂšre[122] | 5 rue de Mourmelon | Val de Moine | 146 | 0491694A |
La BruyĂšre[123] | 4 rue Jean de la BruyĂšre | Val de Moine | 213 | 0491910K |
La Chevallerie[124] | Rue des Templiers | Puy St Bonnet | 160 | 0491747H |
La GirardiĂšre[104] | 63 rue de la GirardiĂšre | TurbaudiĂšres-GirardiĂšre | 110 | 0491627C |
Les RichardiĂšres[125] | 6 rue Jean Jacques Rousseau | Calvaire-Jean Monnet-CholetiĂšre | 181 | 0490987G |
Les TurbaudiĂšres[126] | 1 rue des OrfĂšvres | TurbaudiĂšres-GirardiĂšre | 82 | 0491719C |
Marie Curie[127] | 40 rue Marceau | Centre-ville/Pasteur-Bretagne | 200 | 0491847S |
MoliĂšre[128] | Rue LĂ©on Maret | Tuilerie-Leclerc | 170 | 0490780G |
Paradis[129] | 43 rue du Paradis | Centre-ville | 141 | 0490383A |
Saint-Exupéry[130] | 26 rue Grignion de Montfort | Libération | 179 | 0491848T |
Turpault[131] | 8 rue Montalembert | Lorraine | 245 | 0490621J |
Nom de l'Ă©cole | Adresse | Zone desservie | Nombre d'Ă©lĂšves | RNE |
---|---|---|---|---|
Jeanne d'Arc[111] | 26 rue du Devau | Centre-ville | 265[Note 16] | 0491093X |
Notre-Dame du ChĂȘne rond[112] | 22 rue Nationale Le Puy St Bonnet | Puy St Bonnet | 91[Note 16] | 0491702J |
Notre-Dame du Bretonnais[113] | 2 rue Jean JaurĂšs | Centre-ville | 293[Note 16] | 0491552W |
Sainte-Marie[114] | 11 rue des Couteliers | TurbaudiĂšres-GirardiĂšre | 215[Note 16] | 0491094Y |
Saint-Pierre Gelusseau[115] | avenue du Lac | Val de Moine | 186[Note 16] | 0491554Y |
Saint-Louis Le Breloquet[116] | 2 bis rue du Breloquet | Libération | 208[Note 16] | 0491558C |
Saint-Jean[117] | 10 rue Marc Sangnier | Centre-ville | 342[Note 16] | 0491556A |
Saint-Joseph[118] | 45 rue Darmaillacq | Centre-ville | 127[Note 16] | 0491559D |
CollĂšges
Le département gÚre huit collÚges[132] : le collÚge public Georges Clemenceau, le collÚge public Colbert, le collÚge privé Jeanne d'Arc (établissement fondé en 1852[SH 1]), le collÚge public Joachim-du-Bellay, le collÚge privé Notre-Dame-du-Bretonnais, le collÚge public République, le collÚge privé Saint-Joseph (fondé en 1843[O 3]) et le collÚge public TrémoliÚres.
Nom du collÚge | Adresse du collÚge | Nombre de classes | Nombre d'élÚves | Taux de réussite au diplÎme national du brevet[133] | RNE |
---|---|---|---|---|---|
Colbert[134] | 63 rue du Devau | 14 | 362[135] | 80.49 % | 0491025Y |
Georges Clémenceau[136] | 110 rue Porte Baron | 21 | 436[137] | 77.88 % | 0490022H |
Joachim du Bellay[138] | 3 Square de Liré | 19 | 386[139] | 73.20 % | 0491675E |
RĂ©publique[140] | 6 place de la RĂ©publique | 21 | 475[141] | 91.51 % | 0491026Z |
TrémoliÚres[142] | 18 rue de Chenonceaux | 24 | 520[143] | 84.75 % | 0491859E |
Nom du collÚge | Adresse du collÚge | Nombre de classes | Nombre d'élÚves | Taux de réussite au diplÎme national du brevet[133] | RNE |
---|---|---|---|---|---|
Jeanne d'Arc[144] | 19 rue de lâĂtoile | 20 | 522[145] | 96.88 % | 0490829K |
Notre-Dame du Bretonnais[146] | 93 rue Maindron | 27 | 635[147] | 95.04 % | 0490862W |
Saint-Joseph[148] | 45 rue Darmaillacq | 27 | 560[149] | 92.50 % | 0490860U |
Lycées
La région gÚre cinq lycées[150] : le lycée prolyvalent Jeanne Delanoue, le lycée polyvalent Europe-Robert Schuman ouvert en 1971, le lycée Sainte-Marie (institution fondée en 1901 par le chanoine Bossard), le lycée technologique et professionnel La Providence et le lycée polyvalent Fernand Renaudeau. Ce lycée est réparti sur deux site : Renaudeau construit en 1967, sur l'emplacement d'une ancienne tuilerie, en remplacement du centre d'apprentissage, réalisé par Patrice Simon, architecte en chef des bùtiments civils et palais nationaux. La façade est ornée en 1967 par Geoffroy Dauvergne, sur une longueur de plus de 32 mÚtres, de plusieurs panneaux de mosaïques en matériaux divers, pierres de différentes couleurs, terre cuite et galets[151] et le lycée de la mode, rue du Carteron.
Nom
du lycée |
Adresse
du lycée |
Nombre
d'Ă©lĂšves |
Formations | RNE |
---|---|---|---|---|
|
11 rue de la Tuilerie | 1 582[153] |
|
0490054T |
Lycée polyvalent Europe Robert Schuman[154] | 39 avenue de l'Europe | 971[155] |
|
0490018D |
Nom du lycée | Adresse du lycée | Nombre d'élÚves | Formations | RNE |
---|---|---|---|---|
Sainte-Marie - USUPEC[156] - [157] | 43 rue Saint-Bonaventure | 1150 |
|
0492406Z |
Lycée polyvalent Jeanne Delanoue[158] - [159] | 11 boulevard Jeanne d'Arc | 660 |
|
0490904S |
Lycée technologique et professionnel la Providence[160] - [161] | 33 avenue Gustave Ferrié | 562 | 0490886X |
Par ailleurs Cholet dispose du groupement d'établissements (GRETA) dont la mission est orientée vers les actions de formation continue pour adultes.
Le centre de formation d'apprentis, Maison familiale rurale de la Bonnauderie[Note 17], prépare aux métiers de l'hÎtellerie, restauration, alimentation, cuisine. Le centre de formation d'apprentis Eurespace, forme dans quatre grands secteurs d'activités : services, industrie, bùtiment et énergies.
Le CFA-CFP La Providence, assure la préparation aux métiers du tertiaire. La Maison familiale rurale de Cholet, (rue Doumer de 1989 à 2005)[162] prépare au BEPA du service aux personnes.
L'école supérieure du choletais (ESUPEC) fait partie de l'institution Sainte-Marie depuis 2018[163].
Enseignement supérieur
Le domaine universitaire, construit à partir de 1989[L 1], regroupe : le lycée de la Mode[164], une antenne de l'université et de l'Institut universitaire de technologie d'Angers-Cholet (IUT), le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), l'institut national des techniques économiques et comptables (INTEC), l'institut Colbert (industries de la mode, chaussures et chapeaux) et le kiosque d'accompagnement des parcours (bilan de compétences, validation des acquis).
La ville dispose de l'institut rĂ©gional sport et santĂ© (IRSS) (formation aux mĂ©tiers du sport, santĂ©, paramĂ©dical et social), d'un institut de formation en soins infirmiers (IFSI), d'une Ă©cole de prothĂ©sistes dentaires, de l'Ă©cole supĂ©rieure pour l'innovation et l'action vers les mĂ©tiers de l'entreprise (ESIAME) et d'une section choletaise de l'Ăcole supĂ©rieure des sciences commerciales d'Angers (ESSCA) en liaison avec la chambre de commerce et d'industrie du Choletais.
Ătablissements d'enseignement spĂ©cialisĂ©
- le conservatoire du Choletais ;
- l'institut médico-pédagogique (IMP) de La RiviÚre Sauvageau ;
- l'institut médico-éducatif (IME) Bordage Fontaine ;
- l'institut de rééducation de La Tremblaie ;
- l'Ă©tablissement et service d'aide par le travail (ESAT).
Manifestations culturelles et festivités
Tout au long de l'année, la vie choletaise est jalonnée d'animations culturelles :
- fin janvier, la Folle journée, festival de musique classique ;
- fin mars, dĂ©but avril, le festival de cinĂ©ma Adaptations, crĂ©Ă© en 2013, met Ă l'honneur les longs mĂ©trages tirĂ©s dâĆuvres littĂ©raires[165] ;
- en avril, le festival francophone de théùtre amateur Les Arlequins[166], reconnu par Jean-Paul AlÚgre comme « le premier festival de théùtre amateur de France »[167] ;
- en avril, le carnaval[168]. Une quinzaine de chars â de 10 m de long, 5 m de large et 8 Ă 10 m de hauteur â accompagnĂ©s de groupes dansants, groupes d'animation et formations musicales, dĂ©filent dans les rues. Un premier dĂ©filĂ© a lieu le dimanche aprĂšs-midi et, le second, le samedi suivant, en nocturne â considĂ©rĂ© comme la plus belle parade nocturne de France[169] â avec les chars illuminĂ©s[168] ;
- courant mai, les Z'allumés[170] ;
- une biennale de danse contemporaine Effervescence, s'est dĂ©roulĂ©e du 1er au sur diffĂ©rents sites de Cholet et d'une commune voisine, Le May-sur-Ăvre, la direction artistique Ă©tant confiĂ©e Ă Yvann Alexandre[171] ;
- fin juin, début juillet : Estijazz, festival de jazz et musiques d'ailleurs, en plein air au parc de Moine, sur un week-end ;
- début juillet, depuis 2014 : Les graines d'artistes par l'association artistique et culturelle La grange aux arts (ateliers d'initiation dans différents domaines artistiques pour les 8-12 ans) ;
- en juillet, les Enfantillages, festival jeune public en plein air au parc de Moine ;
- l'ĂtĂ© cigale (concerts gratuits Ă Ribou, le vendredi soir, pendant l'Ă©tĂ©), remplacĂ© en 2015, aprĂšs 23 ans dâexistence, par Bars en scĂšne, animation musicale dans un cafĂ© ou un restaurant[172] ;
- en septembre, le festival du court métrage choletais, Hotmilk film makers[173] ;
- en septembre, la foire-exposition, au parc de la Meilleraie ;
- en septembre, le meeting aérien international[174]. En septembre 2010, le meeting aérien marque le centenaire du brevet de pilote de Roland Garros, qui l'a obtenu sur l'aérodrome de Cholet le [175] ;
- en décembre, les animations de fin d'année : spectacle de la crÚche vivante, créé en 1998 et présenté en plein air par une centaine de bénévoles, marché de Noël installé dans un décor de village avec la maison du PÚre Noël, motifs lumineux posés dans les rues par les services municipaux et les illumination des maisons réalisées par leurs habitants ;
- le Festival Voisinages, spectacles variés en tout genre, qui se déroule dans le théùtre du Jardin de verre ;
- d'octobre à avril, saison de spectacles au théùtre Saint-Louis, trente-cinq spectacles professionnels en matiÚre de théùtre, danse, musique, humour, concerts,etc.
Santé
Le centre hospitalier, 1 rue de Marengo, établissement public de santé, propose des consultations médicales spécialisées dans différents domaines : cardiologie, chirurgie, gynécologie, maternité, obstétrique, soins de suite et de réadaptation, psychiatrie, hÎpital, ophtalmologie, laboratoire d'analyses de biologie médicale. Le centre hospitalier de Cholet a été certifié pour la quatriÚme fois en janvier 2016 par la Haute autorité sanitaire (HAS). Le laboratoire d'analyses de biologie médicale a été accrédité COFRAC. Dans le domaine de l'enseignement social et paramédical, le centre propose des formations d'auxiliaire de puériculture, de brancardier, de secrétaire médical, d'infirmiÚre, de diététicien, d'imagerie médicale, de tabacologie, d'orthophoniste et de psychomotricien.
La polyclinique du Parc, avenue des Sables, est un établissement d'hospitalisation privée en médecine, chirurgie, obstétrique et chimiothérapie ambulatoire. Elle dispose également d'une annexe, rue d'Arcole pour les soins de suite et réadaptation en séjour ou hÎpital de jour.
Sports
Cholet est reconnue pour son dynamisme sportif[176] ; elle est la seule ville, dans la catĂ©gorie des villes de plus de 20 000 habitants, Ă avoir obtenu trois fois le titre de ville la plus sportive de France â en 1972, en 2007 et en 2014[OF 2] â dont le trophĂ©e lui est remis le par Alain Lunzenfichter, ex-rĂ©dacteur en chef adjoint du journal l'Ăquipe[177]. Elle obtient Ă©galement, deux fois, en 2000 et 2011, le titre de Ville la plus sportive des Pays de la Loire, dans la catĂ©gorie des communes de plus de 10 000 habitants[OF 3]. MalgrĂ© ces diffĂ©rentes marques de reconnaissance, parmi les 1 043 voies publiques recensĂ©es sur le site de la ville de Cholet dĂ©but 2012[178], seulement dix sont dĂ©diĂ©es Ă des sportifs : HĂ©lĂšne Boucher, Jean Bouin, Pierre de Coubertin, Roland Garros, Jules LadoumĂšgue, Suzanne Lenglen, Jules Rimet, Jean Robic, un jeune espoir du cyclisme local, Jacques Champion, dĂ©cĂ©dĂ© accidentellement et Georges Vallerey. On peut y ajouter Louis BlĂ©riot et Jean Mermoz qui, sans ĂȘtre reconnus comme sportifs, sont les auteurs d'exploits marquants dans le domaine aĂ©ronautique. Un complexe sportif comprenant une salle de tennis de table et un gymnase est dĂ©diĂ© Ă©galement Ă Pierre de Coubertin. Une salle omnisports porte le nom d'Alain Mimoun depuis juin 2013. Une autre porte le nom de RenĂ© Demianney, prĂ©sident de la ligue de basketball des Pays de la Loire de 1991 Ă 1996[179]. Le skatepark de la ville porte le nom de Platoon en hommage a Alain MontignĂ©[180].
En 2021, la ville de Cholet dispose dâun nombre Ă©tonnant dâĂ©quipements sportifs sur son territoire. Au total, elle gĂšre vingt-sept salles, quinze terrains de football, sept courts de tennis extĂ©rieurs, une piste de BMX, un skate parc, un terrain de tir Ă l'arc, une base nautique, une patinoire et une piscine[181].
Office municipal du sport
L'Office municipal du sport (OMS), crĂ©Ă© en 1966 â Ă l'initiative de cinq dirigeants d'associations locales â a pour objectif de fĂ©dĂ©rer tous les clubs sportifs de la ville et permettre d'assurer un lien entre les collectivitĂ©s, les clubs et les habitants. ConformĂ©ment aux dispositions de la loi du il est dĂ©clarĂ© Ă la sous-prĂ©fecture de Cholet le par son premier prĂ©sident, François-Xavier Benoiton et enregistrĂ© sous le no 1429[182]. Les statuts sont publiĂ©s au journal officiel le [183]. Son siĂšge social est Ă Cholet, 58 rue Saint-Bonaventure.
L'OMS est administré par un bureau directeur comprenant :
- le maire de la ville de Cholet, membre de droit ou son représentant ;
- un élu de la ville de Cholet désigné par le conseil municipal ;
- dix représentants des associations de la commune qui ont, d'une façon ou d'une autre, partie liée à la pratique sportive ;
- huit personnes choisies en raison de leurs compétences et de leur expérience[184].
Tous ces membres ne prĂȘtent leur concours qu'Ă titre bĂ©nĂ©vole.
L'OMS emploie deux personnes salariées qui se partagent la gestion du courrier, des documents internes (convocations, comptes rendus des réunions, archives), ainsi que l'accueil des visiteurs et la réception des appels téléphoniques.
Des missions temporaires peuvent ĂȘtre crĂ©Ă©es pour un Ă©vĂšnement ou une situation spĂ©cifique.
En collaboration avec les services municipaux concernés et les associations, l'OMS participe au projet sportif local (PSL), au tour de Cholet et à la préparation du dossier qui permet à la ville de Cholet d'obtenir trois fois (1972, 2007 et 2014) le challenge de la ville la plus sportive de France[185].
En 2020, il regroupe 8 sections sportives des collÚges, cinq sections sportives des lycées, 95 associations représentant 67 disciplines plus deux organisations évÚnementielles : Cholet national à pétanque et une course pédestre, Les foulées choletaises[186].
Installations existantes en 1966
En 1966, lors de la création de l'OMS[187], il existe, à Cholet, seulement :
- deux salles de sport (la salle municipale Georges Turpault rue des Bons Enfants et la salle de la JF rue Alphonse Darmaillacq) ;
- trois terrains de football (le terrain de la JF prĂšs de l'aĂ©rodrome, le terrain de l'Ătoile sportive Saint Pierre (ESSP) avenue Leclerc â devenu le stade Henri Jousse â et le terrain du Stade olympique choletais (SOC) rue de la Porte-Baron, plus connu sous le nom de stade Pierre-Blouen) ;
- le vélodrome boulevard Victor-Hugo, remplacé en 1967[L 2] par la salle Auguste-Grégoire et un plateau d'évolutions ;
- l'aĂ©rodrome du Pontereau situĂ© sur le terrain de la PapiniĂšre, ancien champ de manĆuvres du 77e rĂ©giment dâinfanterie ;
- l'hippodrome, installé depuis 1961 au bois de Clénet aprÚs avoir utilisé divers sites sur Cholet, la prairie du Bois-Grolleau de 1852 à 1870, le Bois-Régnier de 1872 à 1878, la PapiniÚre de 1879 à 1960[SH 2] ;
- la piscine découverte Manceau construite en 1965[L 3] avec un bassin olympique de 50 m sur six couloirs[Note 18].
Installations spécifiques
Outre les terrains et salles de sports collectifs classiques (badminton, basket-ball, football, gymnastique, handball, rugby, tennis, twirling, volley), Cholet possÚde des installations spécifiques :
- GlisséO, complexe de patinoires (une piste ludique et une piste de compétition, pour le patinage de vitesse (short track), le patinage artistique, la danse sur glace, et le hockey sur glace) et de piscines (bassin de compétition de 25 m, fosse de plongée, bassins ludiques, avec toboggan et pentagliss) ;
- le parc de Ribou (aviron, canöé-kayak, centre d'initiation aux sports de plein air, escalade, Ă©quitation, mini-golf, planche Ă voile, pĂȘche, tennis, tir Ă l'arc, tir sportif, voile) ;
- le mur d'escalade Laurent Bernard, salle Chambord, utilisé par deux clubs : le Club alpin français et l'association escalade et sports de montagne ;
- le Platoon Skatepark, piste de skateboard en plein air, situĂ©e au parc de Ribou. Ătant devenu dangereux avec le temps, il est dĂ©moli en 2010 et remplacĂ©, en avril 2012, par un nouveau skate park, prĂšs de GlissĂ©o, pour la pratique de roller, trottinette, bmx et skateboard[CM 2] ;
- Le complexe Auguste-Grégoire avec une salle dont la premiÚre pierre est posée le et inaugurée le ; il comprend neuf terrains de badminton, un espace pour la gymnastique rythmique, des aménagements pour les activités sportives scolaires, des tribunes pouvant accueillir prÚs de 500 spectateurs et un mur d'escalade de 13 mÚtres[OF 4].
- le complexe Joachim-du-Bellay (boxe, escrime, gymnastique, haltérophilie, piste BMX, plateau extérieur d'évolutions, salle multisports) ;
- le complexe Pierre-de-Coubertin, inauguré le 19 octobre 2011, destiné au tennis de table et à la gymnastique[188] ;
- l'aérodrome, qui accueille les activités d'aéromodélisme, ultra léger motorisé (ULM), vol moteur et vol planeur ;
- la piste de BMX, inaugurée en 2012, porte le nom de Franck Chevreton, champion du monde de cette discipline et originaire de Cholet[189] ;
- le PÎle cycliste Bernard Hinault qui rassemble cinq associations sportives de cyclisme est inauguré le 16 mars 2013 par le champion dont il porte le nom[OF 5] ;
- différents sites destinés chacun à une activité particuliÚre : boulodrome, dojo municipal (arts martiaux), hippodrome, terrain de golf.
Dans son édition 2011-2012[190], l'annuaire du sport, édité par l'OMS, recense 35 lieux d'activités sportives, sur le territoire de la ville de Cholet, plus un à La SéguiniÚre, commune riveraine (swin golf) et un au Puy-Saint-Bonnet, commune associée (salle et stade municipaux).
Associations
- Cholet est connue pour son club de basket-ball : Cholet Basket (CB), dont l'Ă©quipe premiĂšre Ă©volue en Pro A, championne de France en 2010, aprĂšs avoir battu l'Ă©quipe du Mans, lors de la finale, au palais omnisports de Paris Bercy, le , sur le score de 81 Ă 65 ;
- le Stade olympique choletais, club de football créé en 1913 sous le nom de Club olympique choletais[B 2] ;
- le Hockey Club Choletais, club de hockey sur glace ;
- l'Union Cholet Judo 49 (UCJ 49), club de judo et aĂŻkido ;
- l'Association choletaise de patinage sur glace, association regroupant les clubs de danse sur glace, patinage artistique et patinage de vitesse ;
- la Horde, équipe de football américain ;
- le Camouflage Street Crew, club de skateboard, roller et autres sports de glisse[191] ;
- le Rugby Olympique Choletais, club de rugby créé en 1966 par le président-fondateur du club, M. Roland Geneste qui a acheté à l'époque une prairie pour y aménager le premier terrain de rugby de la ville ;
- le Cholet VĂ©lo Sport, club de cyclotourisme, organisateur, tous les quatre ans, des brevets des randonneurs mondiaux de 200 km, 300 km, 400 km, 600 km, qualificatifs pour le marathon de la route : Paris - Brest - Paris ;
- le Cholet Volley, club de volley qui évolue en national 2, dans les années 1990 ; en 2011, c'est un club formateur de jeunes et un des plus gros clubs, en termes de licenciés, de la ligue de volley des Pays de la Loire ;
- les Enfants de Cholet club de gymnastique fondé en 1902 sous le nom de Société de gymnastique et de tir[B 3] ;
- la Jeune-France de Cholet (JF), club omnisports, issu du patronage Notre-Dame-de-la-Garde de Cholet et affilié à la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF), est le plus important club choletais par le nombre d'adhérents. Sa section de basket est à l'origine du club professionnel Cholet Basket[O 4].
Organisations particuliĂšres
- le Mondial à pétanque regroupe 3 600 joueurs, en 2012, au parc de la Meilleraie[OF 6], avec les plus grands champions français et Philippe Quintais, douze fois champion du monde. De 1989 à 2008, cette rencontre est organisée par l'office du tourisme et, depuis 2009, l'association Cholet National Pétanque en assure la charge ;
- la course cycliste Cholet-Pays de la Loire, en mars ;
- le tournoi de football Carisport se déroule, essentiellement, dans les communes voisines de Cholet ;
- le tournoi international cadets de basket-ball, organisé par la JF, à Pùques ;
- l'open de beach-volley, en juin, sur la place Travot ;
- le Défi choletais, début juin, organisé depuis 1995, par l'Office Municipal du Sport, rencontre inter-entreprises comportant trois épreuves sous forme de relais sur le parc de Ribou : 4 km de course à pied, 800 m en canoë et 8 km en VTT.
- ville Ă©tape du Tour de France 2018[192], du Tour de France 2008[193] et en 1998, annĂ©e oĂč l'arrivĂ©e d'Ă©tape est marquĂ©e par l'affaire Festina[194] ;
- le Sport en famille, journĂ©e de dĂ©couverte et d'initiation gratuite aux activitĂ©s sportives, organisĂ©e par l'OMS, le dernier week-end de septembre, sur plusieurs sites (parc de Moine, stade municipal, GlissĂ©o, salle des fĂȘtes, parc de Ribou, Ă©tang des Noues) ;
- depuis 1981[L 4], le premier dimanche de décembre, le tour de Cholet (14 km) utilise la voie inter-quartiers qui ceinture la ville. Ce parcours, dans un esprit convivial, est réservé, toute la matinée, aux piétons et à tous les engins roulants non motorisés ;
- du 23 au , les championnats de France de cyclisme sur route 2022[195] - [196].
Vie sociale et sociétale
Outre les manifestations sportives et culturelles, la vie choletaise est animée par différents organismes[Note 19] :
- amicale des carnavaliers, amicales de classes, amicale des sapeurs-pompiers, groupe musical des Musiciens en folie, cercle des Descendants de Noé, cercle des Amis réunis, la Maison du mail (club de loisirs pour pré-retraités et retraités) ;
- groupements patriotiques et mémoriels : section locale de l'Union nationale des combattants, section locale de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA), section locale des combattants d'Algérie, Tunisie et Maroc, amicale des porte-drapeaux du Choletais, Souvenir français ;
- centres socio-culturels (Horizon, K'léidoscope[Note 20], Pasteur, le Planty, le Verger) ;
- chorales (Adagio, ArpĂšge, l'Aubade, Chauds les CĆurs, ChĆur d'hommes du Choletais, Cholet Gospel) ;
- groupements professionnels (commerçants des halles, commerçants du quartier de la gare, commerçants des Roches, Vitrines de Cholet, maison des syndicats) ;
- sociétés de service à la personne (portage de repas à domicile, nettoyage, jardinage).
Des groupes informels pratiquent la marche, la randonnée, le cyclisme, le repas des voisins.
MĂ©dias
- Télévision locale du Choletais (anciennement Canal Cholet), la chaßne de télévision locale choletaise, sur le réseau cùblé, sur le canal 33 de la télévision numérique terrestre (TNT) et sur internet ;
- Le HIC, journal d'informations locales et de petites annonces, indépendant, trois éditions tirant à prÚs de 200 000 exemplaires dans la région Pays de la Loire ;
- Le Courrier de l'Ouest, édition de Cholet, quotidien régional ;
- Ouest France, édition de Cholet, quotidien régional ;
- Synergences hebdo, hebdomadaire gratuit d'informations édité par l'Agglomération du Choletais ;
- Cholet Mag, revue mensuelle municipale d'informations éditée par la direction de la communication de la ville de Cholet.
Culte catholique
Cinq églises paroissiales et trois chapelles sont affectées au culte catholique[Note 21].
Culte islamique
Quatre lieux sont affectĂ©s au culte musulman dont la grande mosquĂ©e de Cholet, rue Jean XXIII[197] et la mosquĂ©e turque, avenue du ChĂȘne-Rond[198].
Culte protestant
- Le temple protestant réformé, rue René-Bazin.
- L'église protestante baptiste, rue du Général-Gallieni.
- L'église évangélique, boulevard Hérault.
Culte mormon
La paroisse de lâĂglise de JĂ©sus-Christ des saints des derniers jours, qui existe depuis 27 ans Ă Cholet, compte 200 membres en 2016 dont prĂšs de la moitiĂ© sont des pratiquants. Un nouveau lieu de culte est prĂ©vu rue de Saint-Christophe pour le deuxiĂšme semestre 2017[199].
TĂ©moins de JĂ©hovah
- La Salle du Royaume, rue du Chemin-Vert.
Ăconomie
Cholet est, malgré sa taille moyenne, une ville avec quelques grosses industries.
La ville voit naĂźtre de nombreuses « petites et moyennes entreprises » (PME), qui permettent Ă l'agglomĂ©ration de connaĂźtre un dynamisme industriel et un des taux de chĂŽmage les plus bas de France. On note tout de mĂȘme un manque d'emplois tertiaires.
Les premiĂšres grandes activitĂ©s industrielles sont tournĂ©es vers le textile. Cette activitĂ© façonne le paysage choletais et y laisse, aujourd'hui encore, des traces (maisons de tisserands) et des innovations (lycĂ©e de la mode, musĂ©e du textile, implantations d'entreprises de prĂȘt-Ă -porter comme Catimini). La ville devient un pĂŽle de compĂ©titivitĂ© Ă©conomique « enfant ».
à ces activités textiles s'ajoutent d'autres industries de renommée nationale, voire internationale :
- Michelin, premier site de production d'Europe de pneumatiques ;
- Dorel (anciennement Ampafrance), articles de puériculture ;
- Nicoll, accessoires plastiques pour la construction ;
- L'Abeille, filiale du groupe Laiterie de Saint-Denis-de-l'HĂŽtel, boissons (jus de fruits, sodas) ;
- Thales, électronique civile et militaire[O 5] , dont l'usine est installée à Cholet, initialement sous le nom de Société française radio-électrique (SFR), depuis 1935[NS 1] au Bois Grolleau sur l'emplacement de l'usine textile des filatures Descamps[NS 2] ;
- Charal, abattoir de Cholet et usine de transformation de viande ;
- Jeanneau, filiale du groupe Bénéteau, et Nicols (au Puy-Saint-Bonnet), construction navale ;
- Nadia, fabrication de panneaux et accessoires pour la circulation routiĂšre ;
- Tim Composites, entreprise productrice de panneaux composites en aluminium, implantée à Cholet depuis 1960[200].
La Fondation AMIPI, présente depuis 1965, emploie des personnes avec handicap cognitif dans divers secteurs industriels[201].
Dans une commune voisine, sont fabriquées les brioches Pasquier.
Cholet est le siÚge de la chambre de commerce et d'industrie du Choletais. Depuis 2008, les chambres de commerce de Cholet, Saumur et Angers sont regroupées à Angers. Seuls restent les services de base, à Cholet (formation).
Dans la 1re décennie du XXIe siÚcle, deux ensembles commerciaux d'envergure sont implantés : L'Autre Faubourg ouvert en périphérie de ville en 2010 et les Arcades Rougé ouvert en centre-ville en 2009[OF 7] dans le centre-ville, à la suite de la restructuration du quartier des Brosses ; dans ce dernier sont présents, notamment, un cinéma multiplex 10 salles, dont quatre en 3D, et un supermarché. Simultanément, la rénovation de la place Rougé accueille, en 2012, un hÎtel adossé à l'ancien théùtre municipal, dont le rez-de-chaussée est transformé en passage commercial culturel, joignant la place Travot et la place Rougé. Ces ensembles s'ajoutent à celui des nombreux magasins d'usines, installés dans la commune proche de La SéguiniÚre.
Culture locale et patrimoine
Quelques rues typiques
Les premiĂšres plaques indiquant le nom des rues Ă Cholet sont apparues en 1858[202].
Outre les appellations classiques de rues se référant à des personnalités locales ou nationales, Cholet possÚde quelques rues caractéristiques soit par leurs dimensions soit par leurs dénominations ou leurs particularités[AD 2].
La rue des Vieux-Greniers jadis permettait de relier le bourg Saint-Pierre au quartier du PrieurĂ© (Notre-Dame). Ă lâĂ©poque, elle est lâunique voie pour traverser Cholet, direction Nantes, quand on vient de Saumur ou dâAngers[203].
La rue des Blanchisseurs[BG 1], avec Ă son angle le passage des LavandiĂšres[BG 2], permet aux piĂ©tons de rejoindre la rue de la Dube[BG 3] ; Ă son autre extrĂ©mitĂ©, elle dĂ©bouche rue de l'Ouest[BG 4] â qui a conservĂ© son lavoir public jusque dans les annĂ©es 1960 â avec, parallĂšlement, le passage de la Taumaserie[BG 2] qui relie la rue Marceau Ă la rue Pasteur. Le quartier inclut plusieurs autres trĂšs Ă©troits passages transversaux (quelques-uns devenus privatifs) qui desservent toujours d'anciennes maisons de tisserands[204].
La rue des Boucheries, disparue en 1976, bordait le cÎté nord de la place du cardinal Luçon et tirait son nom des boucheries installées à proximité à l'intérieur des halles.
L'impasse des Grands-Jardins est une ruelle étroite, accessible uniquement aux piétons, entre la rue Saint-Pierre et la rue Saint-Bonaventure qui traverse un ensemble de terrains aménagés en jardins.
La rue Huchepie entre le boulevard Gustave-Richard et la rue du Devau est partagée dans sa longueur entre une moitié en escalier et l'autre moitié en plan incliné[PB 3].
La rue Saint-Jean-Paul-II[205] (anciennement rue du Commerce) â une des plus anciennes rues de Cholet â entre le jardin du mail et l'Ă©glise Notre-Dame est celle qui a gardĂ© le plus de traces architecturales du passĂ© : balcons de fer forgĂ©, portes et fenĂȘtres Ă arcades, fenĂȘtres en Ćil-de-bĆuf, maison surmontĂ©e d'un belvĂ©dĂšre, passage couvert vers le square des Charuelles.
La rue des Marteaux tire son nom de l'instrument des chaudronniers qui y résonnait à longueur de journée[AJ 1].
La rue de la TĂȘte-Noire, la plus Ă©troite de Cholet, mesure environ 2 m de large et change trois fois de direction sur son parcours ; joignant la rue SalbĂ©rie Ă la rue des Rouettes, elle dessert plusieurs allĂ©es â dont plusieurs ont Ă©tĂ© fermĂ©es par des portes privatives â donnant accĂšs Ă des rangĂ©es de maisons de tisserands toutes agrĂ©mentĂ©es de leurs jardinets. Elle tient son nom de l'enseigne d'une auberge[Note 22] reprĂ©sentant « une tĂȘte de nĂšgre ornĂ©e d'un turban Ă aigrette »[AJ 1] - [206].
La rue de LĂ©chelle â un gĂ©nĂ©ral rĂ©publicain qui brilla par son incompĂ©tence â a supplantĂ© la rue Bourbon en 1833 mais les Choletais l'ont dĂ©formĂ©e en l'Ă©chelle en raison de la raideur de sa pente ou parce qu'elle montait jadis vers les « Ăchelles patibulaires », lieu d'exĂ©cution des condamnĂ©s[AD 3]. Cette voie prend finalement le nom de Jean JaurĂšs vers 1919-1920[207] - [208].
La rue de la Casse, un nom issu du patois des Mauges et de Vendée[209].
Ădifices religieux
L'Ă©glise du SacrĂ©-CĆur, boulevard Guy-Chouteau, de style romano-byzantin, est l'Ćuvre de l'architecte choletais Maurice Laurentin[Note 23] - [AJ 2]. La premiĂšre pierre est posĂ©e en 1937 et l'Ă©difice bĂ©ni en 1941. Les matĂ©riaux qui servent Ă la construction sont extraits de la rĂ©gion. Cette Ă©glise est due Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de centaines de donateurs connus et inconnus. Le carillon de 39 cloches, classĂ© monument historique en 2003, ne date que de la construction du SacrĂ©-CĆur, achevĂ©e pendant la derniĂšre guerre mondiale mais sâest dĂ©gradĂ©, faute dâentretien et de carillonneur. Le 30 mars 2011 les cloches et le clavier du carillon sont descendus du campanile en vue de leur restauration. La formation d'un carillonneur est envisagĂ©e et la remise en service est prĂ©vue avec l'ajout de 10 cloches supplĂ©mentaires[OF 8]. Le carillon restaurĂ© en Hollande retentit Ă nouveau le 17 septembre 2011 Ă l'occasion des journĂ©es du patrimoine[OF 9].
L'Ă©glise Notre-Dame, parvis Saint-Jean-Paul-II, est inscrite Ă l'inventaire des Monuments Historiques[CM 3]. Au XIe siĂšcle ce n'est encore qu'un prieurĂ© fondĂ© par les moines de Saint-Michel-en-l'Herm. Pendant la RĂ©volution, elle sert d'Ă©curie et de prison[CM 3]. En , le duc d'AngoulĂȘme pose la premiĂšre pierre de l'actuelle Ă©glise Notre-Dame. De 1881 Ă 1900 s'achĂšvent la nef et les clochers dont les flĂšches s'Ă©lĂšvent Ă 65 mĂštres au-dessus de la place Travot[B 4]. Ă remarquer, la Vierge du XIVe siĂšcle, copie due au sculpteur Biron.
L'église Saint-Pierre, rue Saint-Pierre, existe dÚs les VIe et VIIe siÚcles dans ce qui est alors le bourg Saint-Pierre. Elle est vandalisée et détruite par les Normands au XVe siÚcle[B 5]. AprÚs l'an mil, les moines de Marmoutier construisent une église de style roman qui est modifiée en gothique à la fin du XVe siÚcle. Reconstruite à partir de 1752, elle garde une galerie couverte en bois jusqu'en 1850. Le curé BougÚre et l'architecte Tessier sont les constructeurs de l'église actuelle, dont le clocher est terminé en 1933. La statue de saint Pierre qui surplombe le clocher pÚse 850 kilos[CM 3].
L'Ă©glise Sainte-Bernadette est situĂ©e rue du MarĂ©chal-Lyautey. En 1961, l'abbĂ© Maurice Hallouin, vicaire Ă Saint-Pierre-de-Cholet, est chargĂ© officiellement par Pierre Veuillot de prĂ©voir les plans du centre paroissial, de l'Ă©glise et du presbytĂšre. L'abbĂ© Hallouin, arrĂȘtĂ© par la maladie au printemps 1962 dĂ©cĂšde le . L'Ă©glise est consacrĂ©e le par Mazerat[210].
L'église Saint-Louis-Marie-Grignon-de-Montfort, rue Jean-XXIII, sous l'impulsion de l'abbé André Bouin, est construite par des bénévoles, de 1957 à 1958, sur un terrain donné par le docteur Jules Moreau des Herbiers et suivant les plans établis par un architecte local Maurice Laurentin ; celui-ci suggÚre de la dédier à Saint Louis-Marie Grignion de Montfort mort en 1716 dans la commune voisine de Saint-Laurent-sur-SÚvre[211].
La chapelle Saint-Louis, rue Tournerit, chapelle de l'ancien hĂŽpital dĂ©saffectĂ©e et restaurĂ©e, sert dĂ©sormais d'auditorium. Cette chapelle Ă©difiĂ©e entre 1873 et 1875 grĂące Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de Mme Marie Piednoir est bĂ©nie le par Charles-Ămile Freppel, Ă©vĂȘque d'Angers.
Le couvent Saint-Francois-d'Assise, rue Pasteur, accueille depuis 2002, dans l'ancien carmel de Cholet fondĂ© en 1885 par MĂšre Marie de La Croix, une communautĂ© de franciscains relevant de la Custodie provinciale de Saint-Bonaventure de France. On peut admirer dans le chĆur de la chapelle du couvent, une Annonciation de l'artiste Maurice Denis datant de 1930.
La chapelle du Bon-Pasteur, avenue du MarĂ©chal-Leclerc, Ă©difiĂ©e d'aprĂšs les plans de mĂšre Marie-Euphrasie Pelletier, est bĂ©nie en 1865 par FĂ©lix-Pierre Fruchaud, Ă©vĂȘque de Limoges, originaire de TrĂ©mentines, commune voisine de Cholet.
La chapelle des SĆurs de la Retraite du SacrĂ©-CĆur, rue de Rambourg, datant de la fin du XIXe siĂšcle est dĂ©saffectĂ©e. Plusieurs autres Ă©difices religieux ont disparu : la chapelle de Nazareth (dĂ©molie), la chapelle des sĆurs de la Sagesse, rue du Devau, Ă©difiĂ©e vers 1880 (dĂ©molie au dĂ©but des annĂ©es 2000), le couvent des CordeliĂšres, fondĂ© en 1403, rĂ©Ă©difiĂ© en 1662 (dĂ©moli en 1912).
Ăglise du SacrĂ©-CĆur. Ăglise Notre-Dame. Ăglise Saint-Pierre. Saint Pierre
(statue au sommet de l'Ă©glise).Coucher de soleil sur l'Ă©glise Saint-Pierre. Chapelle Saint-Louis. Chapelle du Bon-Pasteur.
Ădifices civils
Le nouvel hĂŽtel de ville, d'architecture moderne, conçu par un architecte local, Francis PierrĂšs, est inaugurĂ© en 1976[L 5] ; il est reliĂ© par une galerie couverte Ă la mĂ©diathĂšque qui porte le nom de LĂ©opold SĂ©dar Senghor. Avant la construction de cet ensemble, une rue dĂ©diĂ©e au gĂ©nĂ©ral Jean-Baptiste Moulin[212] forme la bordure sud de la place du Champ de foire oĂč se tient le marchĂ© aux bovins jusque dans les annĂ©es 1960[B 6].
La tour dite du Grenier Ă sel est inscrite au titre des monuments historiques en 1969[213].
Le théùtre municipal, de style néo-classique, situé sur la place Travot est inauguré le [B 7]. Partiellement endommagé par un incendie le 23 avril 1949[SH 3], puis entiÚrement restauré, il est désaffecté en 2011 et l'intérieur est transformé en surface commerciale. Un nouveau théùtre intercommunal est construit en 2012 sur le site de l'espace Saint Louis.
Le palais de justice est construit dans la seconde moitié du XIXe siÚcle sur une butte rocheuse dominant la Moine à l'emplacement de l'ancien chùteau[B 8].
Une porte architecturale, anciennement située rue Saint Pierre orne l'entrée du jardin du mail.
Le grand menhir de la Garde[Note 24], déplacé des terres de la Garde en 1885[B 1], orne désormais le jardin du mail, devant les remparts de l'ancien chùteau.
La pierre Plate de la PochetiÚre est située dans le parc public dit parc du menhir[214].
Le petit menhir du Champ de la Garde.
Le chĂąteau de la Tremblaye.
L'hĂŽtel de ville,
vu du jardin du mail.Tour dite du grenier à sel. Ancien théùtre municipal. Palais de justice.
Porte architecturale
à l'entrée du jardin du mail.Menhir
de la Garde.Pierre plate de la PochetiĂšre. Petit menhir du Champ de la Garde.
Quelques superbes hĂŽtels particuliers sont disparus du patrimoine choletais avant 1970 :
Monuments commémoratifs
- Le monument commémoratif de la bataille de Cholet du [Note 25] ;
- Le cénotaphe d'Henri de La Rochejaquelein, route de Nuaillé ;
- Le monument à la mémoire des mobilisés de la 2e Légion de Maine-et-Loire tombés au combat de Monnaie le 20 décembre 1870. Précédemment situé dans l'ancien cimetiÚre de Rambourg, il est inauguré à son nouvel emplacement, à l'angle du boulevard Faidherbe et de la rue Alphonse-Darmaillacq, le par Gilles Bourdouleix, député maire de Cholet ;
- Le monument aux morts de la guerre de 1870, place de la RĂ©publique, (statue en bronze Ćuvre du sculpteur Antonin MerciĂ©) est inaugurĂ© le avec l'inscription gravĂ©e « Aux enfants de Cholet morts pour la patrie »[B 9] ;
- Le monument aux morts du 77e régiment d'infanterie, dans le cimetiÚre de Cholet ;
- Le monument commémoratif de la Résistance et de la déportation, place Créach' Ferrari, à l'emplacement d'un immeuble détruit, siÚge de la Kommandantur pendant l'Occupation[O 6].
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Le monument aux morts de la Grande Guerre, place du 77e rĂ©giment-dâInfanterie, rĂ©alisĂ© par Charles Maillard[217] est inaugurĂ© par le marĂ©chal Joffre le [Note 26]. Sur sa partie infĂ©rieure, une plaque est ajoutĂ©e portant les noms des victimes des conflits plus rĂ©cents : Seconde Guerre mondiale, guerre d'Indochine et guerre d'AlgĂ©rie[Note 27]. Un premier projet de monument qui n'a pas Ă©tĂ© retenu reprĂ©sente Clovis, Godefroy de Bouillon, le Grand CondĂ© et NapolĂ©on Ier entourant « la figure de l'immortel poilu que la victoire vient couronner de lauriers »[218].
Théùtre, danse, musique
Cholet est le siÚge résidentiel du théùtre régional des Pays de la Loire.
Le Jardin de verre est une salle de concert[219] gĂ©rĂ©e par une structure associative crĂ©Ă©e dans les annĂ©es 1970 sous le nom d'Association du dĂ©veloppement artistique du Jardin de verre[220]. Elle a remplacĂ© une maison des jeunes et de la culture avant d'ĂȘtre transformĂ©e en salle de spectacle accueillant diverses prestations (concerts, piĂšces de thĂ©Ăątre, danse, art circassien, musique, chanson ou spectacles humoristiques)[221]. Cette salle dispose de 224 places en disposition thĂ©Ăątre, 220 places assises et 80 places en mezzanine en disposition cabaret et 320 place debout plus 80 places en mezzanine en disposition concert. Ces dispositions sont autorisĂ©es par la polyvalence de la salle qui possĂšde des siĂšges rĂ©tractables[222]. Cette structure propose des enseignements thĂ©Ăątraux pour les adolescents en partenariat avec les Ă©tablissements scolaires[223].
Le théùtre Interlude, faisant partie de l'espace Jean-Guichard a été édifié en remplacement de l'ancien théùtre municipal en attendant le réalisation du théùtre intercommunal Saint-Louis inauguré le . Cette salle peut accueillir des spectacles de théùtre, des concerts et des conférences et a une capacité de 587 places assises numérotées plus treize emplacements pour les personnes à mobilité réduite (PMR)[224] - [SH 4]. Elle dispose d'une scÚne de 14 m de large et d'un accÚs direct pour le matériel[225].
Le théùtre municipal, inauguré en 1886[226], détruit par un incendie le [227] et fermé en 2004, est transformé en surface commerciale culturelle, en 2012[SH 5].
Espace Saint-Louis
L'espace Saint-Louis regroupe le théùtre Saint-Louis, le conservatoire du Choletais (musique, danse et art dramatique) et l'auditorium Jean-Sébastien Bach (chapelle Saint-Louis, salle de concert de 188 places)[CM 4].
Le thĂ©Ăątre Saint-Louis est une salle de thĂ©Ăątre, ancien couvent devenu hĂŽpital[228] inaugurĂ©e en 2012. Cette salle peut accueillir plus de 851 personnes dont 167 en gradin[229], faisant d'elle le thĂ©Ăątre ayant la plus grande capacitĂ© du Choletais, oĂč beaucoup d'Ă©vĂ©nements s'y dĂ©roulent, sa scĂšne Ă©tant suffisamment importante pour accueillir un orchestre[230].
Le conservatoire du Choletais est un Ă©tablissement de lâespace Saint-Louis Ă rayonnement dĂ©partemental qui enseigne 35 disciplines instrumentales, 8 disciplines de culture musicale incluant le chant, la danse classique, la danse de caractĂšre, la danse jazz, lâart dramatique, la formation musicale, ainsi que toutes les pratiques d'ensemble et les musiques actuelles[231], et rassemble entre 1 250 et 1 300 Ă©lĂšves grĂące Ă sa polyvalence permettant une grande diversitĂ© des activitĂ©s[232]. Le conservatoire de Cholet travaille en Ă©troite collaboration avec celui de Laval qui dispose dâune bibliothĂšque-discothĂšque oĂč se trouvent de nombreuses ressources bibliographiques (CD audio et partitions) concernant les disciplines enseignĂ©es[233]. Le conservatoire fait lâobjet dâenseignements thĂ©Ăątraux pour les enfants de 8 Ă 14 ans (Ă©veil thĂ©Ăątral) et les adultes de 14 Ă 30 ans (thĂ©Ăątre)[234].
Ăquipements et organismes culturels
Plusieurs sites et organismes concourent Ă la vie culturelle de Cholet parmi lesquels : la mĂ©diathĂšque Ălie Chamard, la bibliothĂšque universitaire, l'Ă©cole d'arts du Choletais et la SociĂ©tĂ© des sciences, lettres et arts de Cholet (SLA).
La ludothÚque municipale, « Les 3D », est classée parmi les plus grandes ludothÚques de France[235]. Elle accueille chaque année l'université d'été des ludothécaires de France et de pays voisins. Elle est partie prenante de la licence des métiers du jeu et du jouet, dispensée au campus du Choletais.
Cinq centres sociaux et socioculturels (Verger, Planty, Pasteur, Convergence et Horizon) sont répartis sur les différents quartiers de la ville.
La Jeune chambre Ă©conomique du Choletais est Ă©lue meilleure jeune chambre Ă©conomique des Pays de la Loire en 2007 et 2011[236].
La ville de Cholet obtient quatre fleurs au palmarĂšs 2006 du concours des villes et villages fleuris.
Clubs et associations
Il existe Ă©galement Ă Cholet de multiples clubs destinĂ©s Ă lâapprentissage de la danse en dehors du conservatoire du choletais, comme la Fabrique chorĂ©graphique, la Jeune France ainsi que Danse et vie, offrant une palette Ă©tendue de styles et dâunivers, particuliĂšrement dans la danse contemporaine et modern-jazz[237].
Le Bar'ouf, café-concert est destiné particuliÚrement depuis plus de 7 ans aux représentations des technologies récentes (musique techno, danses de rues, ligue d'improvisation). Il dispose de 250 places.
L'association La grange aux arts, dirigée par Alice David[238], existe depuis 2012 et propose des ateliers de théùtre et des interventions dans les établissements scolaires de la région. Elle crée des spectacles et des événements ponctuels, organise des expositions photographiques comme Expolaroid-Cholet ou des photos du partenariat entre le photographe BenBen[239] et le chorégraphe Yvann Alexandre.
Musées
Musée d'art et d'histoire
Dans le musĂ©e d'art et d'histoire[240], la galerie d'histoire est en grande partie consacrĂ©e aux guerres de VendĂ©e, avec en particulier la sĂ©rie des portraits en pied des gĂ©nĂ©raux contre-rĂ©volutionnaires dont lâinstallation Ă Cholet[Note 28] est due Ă l'intervention d'Anatole Manceau[241]. La galerie d'art comprend notamment des Ćuvres du peintre Pierre Charles TrĂ©moliĂšres, natif de Cholet, ainsi qu'une collection d'art contemporain.
Musée du textile
Le musĂ©e du textile[242] est ouvert au public en 1995[L 6] dans lâancienne blanchisserie de la RiviĂšre-Sauvageau. Il prĂ©sente les techniques de tissage et blanchiment des toiles. C'est le lieu de production du « mouchoir rouge de Cholet ». Il propose un parcours musĂ©ographique et une programmation d'expositions temporaires tournĂ©es vers les arts textiles contemporains et la mode enfantine[243].
Parc du champ de bataille
Le parc du Champ de bataille, avec table d'orientation mémorisant les événements de la bataille de Cholet en 1793, est édifié à l'occasion du bicentenaire de la révolte vendéenne de 1793[L 7].
Espaces verts
Cholet possĂšde de nombreux espaces verts : lac de Ribou, lac du Verdon, Ă©tang des Noues, Ă©tang de la GodiniĂšre, Ă©tang du Bois-RĂ©nier, Ă©tang de Mocrat, parc de Moine, jardin du Mail, parc Turpault, massif forestier des Bois-Lavau, parc du menhir. Chaque annĂ©e, depuis mars 1966, Ă l'occasion de la FĂȘte de l'arbre, les Ă©lus et particuliers intĂ©ressĂ©s plantent des arbres dans diffĂ©rents lieux publics (parcs, rues, Ă©coles)[L 8].
En 2019, Cholet â qui dĂ©tient dĂ©jĂ quatre fleurs au label des Villes et villages fleuris â obtient le trophĂ©e Fleur d'or[244] - [245].
Le lac de Ribou. Le lac du Verdon. Jardin du Mail. Parc Turpault. Parc Turpault.
Personnalités liées à la commune
La liste suivante recense quelques-unes des personnalités liées à Cholet soit par leur naissance soit par leur résidence ou une action marquante au sein de cette commune et qui ont une page dédiée sur wikipédia ; pour la liste complÚte voir :
- Charles Arnault, architecte et historien, y est né en 1890 ;
- Jean-Marc Ayrault, nommé premier ministre par François Hollande, député-maire de Nantes et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, y a fait ses études secondaires ;
- Jules Baron, maire de Cholet et député du Maine et Loire y est né en 1855 et mort en 1919 ;
- Gaston Barré, industriel, réparateur et fabricant de bicyclettes, y est né en 1864 et mort en 1944[246] ;
- Victor Bernier, pharmacien, maire d'Angers et président du conseil général de Maine-et-Loire y est né en 1868 ;
- Dominique Blanchet, vicaire gĂ©nĂ©ral du diocĂšse dâAngers, nommĂ© Ă©vĂȘque de Belfort-MontbĂ©liard puis de CrĂ©teil y est nĂ© en 1966 ;
- Boostee, rappeur, y est né en 1995 ;
- Gilles Bourdouleix, avocat, élu maire de Cholet le et député du au ;
- Ălie Chamard, historien[AJ 3], y est nĂ© en 1891 et mort en 1971[247] ;
- Jean Chùtelain, dit Tranquille, chef chouan, y est né en 1765 ;
- Michel Chauty, homme politique, y est né en 1924 ;
- Guy Chouteau, homme politique y est né en 1736 ;
- Pierre Douillard, curĂ©-archiprĂȘtre de Notre-Dame de Cholet[248] ;
- Henri Ecochard, militaire et volontaire engagé dans les Forces françaises libres, y est né en 1923 ;
- Antoine Flahault, médecin épidémiologiste, professeur de santé publique à l'université de GenÚve et directeur de l'Institut de santé globale à la faculté de médecine de l'université de GenÚve y est né en 1960 ;
- Valérie Garnier, basketteuse puis assistante de l'entraßneur de l'équipe de France y est née en 1965 ;
- Roland Garros, aviateur, venu Ă Cholet grĂące Ă Anatole Manceau[241] y a obtenu son brevet de pilote le [AJ 4] ;
- Ménie Grégoire[Note 29], grande voix sur RTL dans les années 1970, y est née en 1919 et morte à Tours en 2014 ;
- Jean Jullien, dessinateur, auteur du symbole Peace for Paris, y est né en 1983 ;
- Maurice Ligot, homme politique français, député centriste de Maine-et-Loire de 1973 à 2002, est maire de Cholet de 1965 à 1995 ;
- Charles Maillard, sculpteur et cĂ©ramiste, rĂ©alisateur du monument aux morts de la grande guerre, place du 77e rĂ©giment dâinfanterie, y est nĂ© en 1876 ;
- Anatole Manceau, député puis sénateur de Maine-et-Loire, est né en 1875 à Cholet et y est mort en 1949[241] ;
- François Morellet artiste contemporain , peintre, graveur et sculpteur y est nĂ© en 1926 et mort en 2016 ; certaines de ses Ćuvres sont exposĂ©es au musĂ©e d'art et d'histoire de la ville ;
- Jean-Baptiste Moulin, général des armées de la République, y est mort en 1794 ;
- Camille Olry-Roederer, directrice de la maison Roederer, y est née en 1892 ;
- GaĂ«l Perdriau, homme politique, maire de Saint-Ătienne (Loire) y est nĂ© en 1972 ;
- Léon Pissot, médecin, historien, a été maire de Cholet ;
- Fabien Piveteau, footballeur professionnel, y est né en 1963 ;
- Perrine Potier, épouse de René Turpault, a vécu à Cholet ;
- Simon Pouplin, footballeur professionnel, y est né en 1985 ;
- Georges Prisset, industriel, maire de Cholet (1958-1965), député, y est né en 1911 ;
- Gilbert Prouteau, écrivain, poÚte, cinéaste et athlÚte, y est mort en 2012 ;
- Antoine Rigaudeau, basketteur, y est né en 1971 ;
- Bruno Retailleau, dirigeant de société et homme politique, président du conseil régional des Pays de la Loire, y est né en 1960 ;
- Gilles Servat, auteur-compositeur-interprÚte, a passé une partie de son enfance à Cholet[249] - [250] ;
- Jean-Claude Suaudeau dit "Coco" Suaudeau, footballeur professionnel et entraßneur du Football Club de Nantes, y est né en 1938 ;
- François de Singly, professeur de sociologie, y a fait ses études secondaires ;
- Stéphane Traineau, médaillé olympique de judo, y est né en 1966.
HĂ©raldique et logotype
Cholet
« D'azur à la croix d'argent frettée de gueules » |
Dans les années 1980, Cholet fait partie des premiÚres villes à se doter d'un logo dont l'entrelacement des traits s'inspire de la maille du textile. En 1990, ce logo unicolore est complété par un nouveau graphisme dont la partie supérieure représente, par un point rouge, la ville située entre la mer, symbolisée par des traits bleus et la campagne, symbolisée par des traits verts. Dans la partie inférieure apparaßt le nom de la ville et son slogan, l'entreprenante, décliné sous forme de signature.
En 2012, un nouveau logo est crĂ©Ă©, plus moderne, plus accrocheur, Ă l'image de ce qu'elle est devenue : la ville triple A (audacieuse, ambitieuse, attractive). Le nom de la ville se renforce d'un « c » tronquĂ© rappelant celui du copyright et les couleurs, rouge et blanc, reprennent celles du mouchoir historique de Cholet. Si le logo change, la signature reste la mĂȘme, parce que Cholet demeure particuliĂšrement entreprenante, grĂące Ă son tissu Ă©conomique et associatif. Cette griffe traduit le caractĂšre unique de Cholet, et fait de la vie Ă la choletaise une vĂ©ritable marque de fabrique[CM 5].
Logo de Cholet (1980). Logo de Cholet (1990). Nouveau logo (2012).
Notes et références
Notes
- La mairie annexe du Puy-Saint-Bonnet (commune associée) est à 1 km de la limite Maine-et-Loire/Vendée.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- voir l'article Chùteau de Pimpéan
- On trouve aussi 1640 : y aurait-il deux générations ?
- Ă l'origine, le mouchoir typique de Cholet est blanc avec des rayures bleues.
- Un mouchoir de Cholet est remis aux visiteurs en signe de bienvenue.
- En 2012, le seul métier à tisser fonctionnant à Cholet est au musée du textile.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Nombre d'élÚves avec l'école élémentaire.
- Nombre d'Ă©lĂšves avec l'Ă©cole maternelle.
- MFR et centre de formation d'apprentis
- Elle remplace la piscine de Bel-Air, route de Toutlemonde, devenue plus tard le bassin de sécurité incendie de l'usine Michelin
- Liste non exhaustive
- qui remplace en janvier 2012 le centre Convergence détruit par un incendie
- Voir le chapitre Ădifices religieux
- Cette auberge située à l'entrée de la rue n'existe plus en 2015
- PÚre de Ménie Grégoire
- 30 tonnes en granit des Aubiers, mesurant 3,60 mÚtres de haut et 6,50 mÚtres de circonférence
- Monument érigé à l'initiative du Souvenir vendéen et inauguré le en bordure du boulevard périphérique prÚs de l'aérodrome
- Nom et date gravés au dos du monument.
- Douze Choletais, morts pour la France pendant la guerre d'Algérie, ont leur nom inscrit sur ce monument : Claude AMIOT, Maurice AUGEREAU, Pierre BOUCARD, Jean-Paul BOUCHET, Henri CHARPENTIER, Jean-François CHOULET, Yves COQUELIN, Jean-Marie GUINEBERTEAU, Henri LE DAIN, Gérard LEBANSAIS, Michel LECOINDRE et Francis SICARD.
- Elles Ă©taient auparavant au chĂąteau de Versailles
- De son vrai nom, Marie Laurentin
Ouvrages
- Christophe Belser 2009, p. 62.
- Christophe Belser 2009, p. 128.
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- Nadia Simony 1997, p. 11.
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- CĂ©lestin Port 1965, p. 749.
- Ălie Chamard 1946, p. 6.
- LĂ©on Ligneau 2003, p. 132.
- Jean-Pierre Pujes 2004.
- Scarlett Martin 2010, p. 43, 46.
Site de l'Insee
- Dossier relatif Ă la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Ăvolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
- LOG T6 - Ancienneté d'emménagement dans la résidence principale en 2009.
- LOG T3 - RĂ©sidences principales selon le nombre de piĂšces.
- LOG T8M - Confort des résidences principales.
Quotidien Ouest-France
- Ouest France, quotidien régional, édition de Cholet du .
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- Ouest France, quotidien régional, édition de Cholet, du
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- Ouest France, quotidien régional, édition de Cholet du 31 mars 2011
- Ouest France, quotidien régional, édition de Cholet du 18 septembre 2011
Mensuel Cholet mag
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- Direction de la communication de la ville de Cholet, « Un skate park nouvelle gĂ©nĂ©ration pour Cholet », Cholet mag, no 256,â , p. 11.
- Direction de la communication de la ville de Cholet, « Programme de rĂ©habilitation des Ă©difices cultuels », Cholet mag, no 261,â , p. 8.
- Direction de la communication de la ville de Cholet, « ThĂ©Ăątre Saint-Louis, un Ă©quipement culturel exceptionnel », Cholet mag, no 261,â , p. 4.
- Direction de la communication de la ville de Cholet, « Une nouvelle identitĂ© visuelle pour Cholet », Cholet mag, no 254,â , p. 11.
Hebdomadaire Synergences hebdo
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- Agence pour la promotion du Choletais, « L'hippodrome de 1852 Ă aujourd'hui », Synergences hebdo, l'hebdomadaire de la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration du Choletais, no 337,â , p. 6.
- Agence pour la promotion du Choletais, « Dans un coin du musĂ©e ⊠un plafond haut en couleurs », Synergences hebdo, l'hebdomadaire de la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration du Choletais, no 272,â , p. 3.
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Voir aussi
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Liens externes
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