Saint-Christophe-du-Bois
Saint-Christophe-du-Bois est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.
Saint-Christophe-du-Bois | |||||
Une vue du bourg de Saint Christophe. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Cholet | ||||
Intercommunalité | Agglomération du Choletais | ||||
Maire Mandat |
Sylvain Sénécaille 2020-2026 |
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Code postal | 49280 | ||||
Code commune | 49269 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Christophorien | ||||
Population municipale |
2 873 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 132 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 01′ 46″ nord, 0° 56′ 38″ ouest | ||||
Altitude | 93 m Min. 53 m Max. 141 m |
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Superficie | 21,75 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Christophe-du-Bois (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Cholet (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sèvremoine | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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La commune s’étend sur 2 175 hectares, du bourg de Mortagne-Sur-Sèvre aux rives de la Moine. Ses habitants sont appelés les Christophoriens.
Géographie
Localisation
Commune des Mauges, Saint-Christophe-du-Bois est situé à 7 km de Cholet, et 66 km d’Angers. Historiquement, ce secteur marquait la rencontre de trois départements : le Maine-et-Loire, dont Saint-Christophe-du-Bois dépend administrativement, la Vendée par Saint-Hilaire-de-Mortagne et Mortagne-sur-Sèvre, et les Deux-Sèvres par le Puy-Saint-Bonnet (rattaché à Cholet depuis ).
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Saint-Christophe-du-Bois sont :
- Cholet, au nord-est (Maine-et-Loire)
- La Séguinière, au nord (Maine-et-Loire)
- La Romagne, au nord-ouest (Maine-et-Loire)
- Le Longeron, Ã l'ouest (Maine-et-Loire)
- Évrunes, au sud (Vendée)
- Mortagne-sur-Sèvre, au sud (Vendée)
- Le Puy-Saint-Bonnet, au sud-est (Maine-et-Loire)
Géologie et relief
Le territoire de Saint-Christophe occupe le versant nord des coteaux qui séparent le cours de la Sèvre nantaise, coulant à Mortagne-sur-Sèvre, au sud, de la rivière de la Moine, au nord. L’altitude se situe entre 53 m aux abords de la Moine, au nord, et 141 m à proximité de la ferme de la Régallerie, au sud. L’altitude du bourg est de 100 m environ.
Placé entre le bocage angevin, également appelé les Mauges, et le bocage vendéen, le sous-sol de Saint-Christophe-du-Bois est généralement granitique et appartient aux terrains dits primaires.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cholet », sur la commune de Cholet, mise en service en 1965[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 777,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « La Roche-sur-Yon », sur la commune de Roche-sur-Yon, dans le département de la Vendée, mise en service en 1984 et à 54 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Christophe-du-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Christophe-du-Bois, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 873 habitants en 2020, constituant une ville isolée[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42 %), terres arables (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), zones urbanisées (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), forêts (1,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Saint-Christophe-du-Bois apparaît tout d'abord sous le nom de Ecclesiæ Sancte Christofori de Bosco[24] en 1197, puis Saint Christophe en 1793 (An II)[25], et Saint-Christophe-du-Bois en 1801[25]. On note également Saint-Christophe-des-Bois en 1845. Ce nom proviendrait de la forêt qui s'étendait de Mortagne-sur-Sèvre à Cholet et dont il ne restait plus que sept hectares sur le cadastre de 1810.
Histoire
Origines et légende
D'après une tradition non confirmée et consignée en 1705, Saint Maurille, évêque d'Angers, aurait été le fondateur de Saint-Christophe au IVe siècle.
Une légende rapporte également que les premiers habitants de la commune, ayant entrepris l'édification de leur village au lieu-dit La Binaudière, tirèrent un présage de bon augure d'une volée de corbeaux qui s'abattirent sur eux et emportèrent des branchages jusqu'à l'emplacement du bourg actuel.
Paroisse
Diocèse : La paroisse de Saint-Christophe-du-Bois a fait partie de quatre diocèses qui furent successivement :
- Poitiers, depuis son origine jusqu'en 1317 ;
- Maillezais, de 1317 jusqu'en 1648 ;
- La Rochelle, de 1648 jusqu'au ;
- Angers depuis lors.
Les différents prêtres qui se sont succédé à Saint-Christophe sont :
- 2003 - †2009, Pantais Étienne
- 1996 - 2003, Gourdon Jean-Paul
- 1986 - 1996, Griffon André
- 1968 - 1986, Brosseau Auguste
- 1958 - 1969, Albert Désiré
- 1947 - 1958, Humeau Francis. Fondateur de la Caisse Rurale, il est également à l'origine de la construction d'une réplique de la grotte de Lourdes, route de la Séguinière.
- 1945 - †1946, André Arthur. Instigateur de la création du monument aux morts de Saint-Christophe et de la salle de théâtre du patronage.
- 1908 - 1944, Laumonnier François-Jean. Il créa le patronage du Sacré-Cœur (1908), et réorganisa les écoles privées (1921).
- 1873 - 1908, Robert Frédéric. Il est le constructeur du nouveau presbytère. Il organisa également les écoles libres de la paroisse.
- 1844 - 1873, Courgeon Jean-Baptiste. C'est sous le ministère de ce curé que l’on note la première mention d'un projet de nouvelle église dans le registre des délibérations du conseil de fabrique, et que se déroula le chantier de construction. (†1873)
- 1832 - 1844, Deshaies Pierre (†1885)
- 1819 - 1832, Pineau Pierre. Procédurier, très attaché aux biens matériels autant qu'à ses droits, il ne rendit pas la vie particulièrement facile à ses paroissiens. Le , il n'hésite pas à poursuivre le règlement d'honoraires pour trente messes chantées à la mémoire du sieur Mercier. Le , il contraint le conseil de fabrique à "statuer sur le banc dit de la cure" qu'il revendique. En 1840, il lui prit de clore une pièce d'eau, appelée douve, dont il était propriétaire, mais qui jouissait néanmoins d'un droit d'usage pour le lavage du linge et l'abreuvage des bestiaux accordé depuis fort longtemps par les anciens propriétaires. Le , à l'issue d'un procès que la municipalité lui a intenté, il est condamné aux dépens et à détruire les travaux de clôture de la douve. L'abbé Pineau fait alors appel, mais le jugement est confirmé le . Il mourut à Saint-Christophe le , à l'âge de quatre-vingt-dix ans.
- 1810 - 1818, Bidet Jean
- 1797 - †1810, Rousselière Jacques-Louis
- 1791 - 1792, Maurin Jean-Jacques. Élu constitutionnellement, il signe curé en octobre 1791 mais cède aussitôt la place, en grande partie à cause de l'hostilité de la population. En il était procureur de Mortagne-sur-Sèvre. Soupçonné d'être affilié aux brigands, il fut arrêté mais se recommanda de l’évêque Pelletier qui rendit témoignage pour lui.
- 1777 - 1791, Rousselière Jacques-Louis. Il signe encore le mais, refusant de prêter le serment sur la Constitution civile du clergé, est déporté en Espagne avec le vicaire Fournier en . Il était de retour dans le pays dès l’An V (1796-1797).
- 1761 - †1777, Merlet Pierre. En 1765, les petits autels de l'église furent rafraîchis et dorés et, en 1768, il fit refondre la deuxième cloche de l'église.
- 1746 - †1761, Genest François. Il avait fait décorer l'église, installer une chaire en bois de chêne et deux stalles avec bancs de chaque côté du chœur autour duquel, depuis les stalles jusqu’à la table de communion, il fit placer une boiserie haute de 5 pieds, en 1747. En , il fit aveugler le grand vitrail du XVe siècle situé au-dessus du grand autel, à cause des contre-jours qu’il produisait dans le chœur et la consommation de cire qu’il occasionnait, et le transforma en niche pour y accueillir la figure de l’Assomption. Cette niche fut peinte en étoile et ornée de deux anges soutenant une étoile impériale. Il fit également peindre les deux autels et la Passion se trouvant au-dessus et refondre les deux cloches. En 1755, la sacristie vit l’installation d’une revestière destinée à recevoir les ornements. Le , il fit remplacer l'horloge du clocher.
- 1714 - †1747, Ménard Henri. En 1731, il fit entreprendre la construction du grand autel de l'église.
- 1677 - 1713, Guéhéry Henri (†1715)
- 1647 - †1677, Normandin Mic.
- 1591 - 1629, Germain Phil., ancien vicaire (†1661)
- 1581 - 1591, Estournan Denis
- ???? - 1469, Bienassis Jacques
- 1419, Bonselier Jean
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté d'agglomération Agglomération du Choletais depuis la disparition de la communauté d'agglomération du Choletais[28].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2020, la commune comptait 2 873 habitants[Note 7], en augmentation de 11,1 % par rapport à 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Sur 164 établissements présents sur la commune à fin 2010, 23 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 45 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[32]. Fin 2015, sur les 175 établissements actifs, 12 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 13 % du secteur de la construction, 54 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[33].
Lieux et monuments
L'ancienne église
L’ancienne église de Saint-Christophe-du-bois datait du XVe siècle et, après avoir été incendiée par les Huguenots lors des guerres de Religion, fut remaniée au cours du XVIe siècle.
En 1865, devenue trop petite et vétuste, elle fut en grande partie démolie pour être remplacée par l’église actuelle, construite un peu plus loin. Son emplacement fut ensuite occupé par l’école communale de filles (actuellement salle Pasteur), construite en 1868-1869. La façade des salles de classes a été bâtie au droit des anciens transepts, tandis que la surface de la nef est devenue celle de la cour de récréation[34].
Quelques vestiges de l’ancienne église subsistent encore aujourd'hui, dont une partie du mur sud de la nef donnant sur la cour du presbytère, sur lequel on distingue toujours la souche d’un contrefort et la saillie que formait le clocher à cet endroit. De même, à l’intérieur de l’actuelle salle Pasteur, de récents travaux de rénovation ont révélé la présence d’une ouverture en granit surmontée d’un arc ogival[35]. Enfin, sur l’angle extérieur sud-ouest du bâtiment, une pierre en légère saillie était originellement le claveau formant le sommier d’un arc qui traversait le transept sud et reliait le chœur à la nef.
L'église actuelle
L’église actuelle, œuvre de l'architecte J. Simon et dédiée à saint Christophe (succursale, 5 nivôse an XIII), a été bâtie par adjudication du à peu de distance de l’ancienne, aujourd'hui démolie, mais de l’autre côté du presbytère. Elle ne fut achevée qu’en 1864, le plan ayant été profondément modifié au cours des travaux, et l’orientation ayant elle-même été changée. L’édifice, de style ogival très à la mode de cette époque, se termine par un chœur à cinq pans coupés dont les vitraux, représentant la Vierge entre saint Christophe et saint Louis, sont signés Thierry, d’Angers (1867). Le maître-autel est en marbre blanc sculpté représentant la légende du Sacré-Cœur. Dans la nef, les statues de saint Christophe et de saint Jean sont signées de Chapeau, d’Angers. Pour tout tableau, une copie fort abîmée du Christ en croix de Philippe de Champaigne, par Jacquème en 1872, est encore exposée dans la chapelle.
Le presbytère
L'ancienne cure datait du XVe siècle, et son abandon avait déjà été proposé en 1870 pour vétusté. Ce n'est qu'à la suite d'une lettre de l'évêque d'Angers du , argumentée en ce sens, que la construction du presbytère actuel a été décidée (). Les plans sont de M. Benaitreau, architecte à Cholet.
L'hôtel Baron
La maison, qui tirait son nom des propriétaires, monsieur et madame Baron, est situé au principal carrefour du village que formaient alors les rues du Maréchal Leclerc, de la Libération, Pasteur et du Poitou et dont l'espace, dégagé à cet endroit, délimite la place de la Fontaine. "Cet hôtel disposait de vastes dépendances et logeait "à pied et à cheval". On y organisait également des noces et des banquets[36]".
Bien que la façade sur rue soit de proportions modestes, les piédroits et les linteaux ouvragés des ouvertures lui confèrent un noble caractère qu'on ne retrouve nulle part ailleurs dans le centre bourg, et en font une des plus intéressantes.
La mairie actuelle
Située au n° 31 rue du Maréchal-Leclerc, cette ancienne maison de maître comprenant de vastes dépendances était la demeure d'un négociant en bestiaux, M. Breteaud-Counil. Le , le conseil municipal décide de l'acquérir afin de la transformer en mairie et agence postale. L'inauguration eut lieu le .
La chapelle de la Proutière
La chapelle de la Proutière, bâtie dans la ferme du même nom et située sur la route de la Romagne, a été édifiée en 1689. On s'y rendait en pèlerinage pour guérir les enfants de la peur et ceux qui tardaient à faire leurs premiers pas. Elle abrite encore aujourd'hui une piéta en bois polychrome qui a échappé à la fureur révolutionnaire.
Saint-Lazare
Saint-Lazare, situé sur les confins de Saint-Christophe-du-Bois et, pour partie, sur la commune de Mortagne-sur-Sèvre, est un hameau qui tire son nom d'une léproserie dont la chapelle était autrefois à la présentation du Doyen de Saint-Laurent-sur-Sèvre. On s'y rendait en pèlerinage pour la guérison des maladies de la peau.
L’ancien prieuré de la Haye
Cet ancien prieuré de l'abbaye de la Reau, dans la chapelle duquel furent célébrés de nombreux mariages au XVIIe siècle, était déjà connu au XIIe siècle. Les bâtiments actuels sont reliés par un porche couvert et, sur la façade de la chapelle, une pierre porte la date 1764. Autrefois dédié à saint Blaise, l’ancien prieuré renferme un escalier en chêne tourné, d'élégantes cheminées de granit et une charpente en forme de coque de bateau inversée.
Le pont de La Rousse
Le pont de la Rousse, dont les deux arches enjambent le ruisseau de la Copechanière, a été construit à l'époque gallo-romaine le long de l'ancienne voie romaine venant de Mortagne-sur-Sèvre.
Personnalités liées à la commune
- Pinard (Jean ~ ; Saint-Christophe-du-Bois, 1768, †1794). Il fut membre du Comité révolutionnaire de Nantes.
- Barré (Sophie Victoire Perrine ~, née Boulloys ; Saint-Christophe-du-Bois le , †Saint-Christophe-du-Bois le ).
Fille de Charles-Lazare Boulloys, docteur en médecine. Des neuf enfants que comptait la famille Boulloys, sept périrent dans l’armée vendéenne après le passage de la Loire à Saint-Florent-le-Vieil, sauf Joseph et Sophie, alors âgée de douze ans.
En compagnie de sa sœur aînée, elle suivit l’armée vendéenne jusqu’au Mans, mais elles furent vite séparées peu après avoir quitté cette ville pour prendre la direction de Laval. La sœur de Sophie fut arrêtée et, une fois relâchée, ne tarda pas à mourir des souffrances endurées. Sophie Boulloys fut alors laissée dans un château d'où elle prit la fuite, craignant d'être dénoncée. De nouveau attrapée, elle fut emmenée à Ancenis avant d'être conduite en prison, à Saumur. De 1795 à 1796, Sophie Boulloys est réfugiée à Châteaubriant avant de revenir à Saint-Christophe-du-Bois.
Elle épousa Lin-Leu-Laud-Luc Barré, qui fut sous-préfet de Beaupréau de 1800 à 1814, et qui était veuf depuis longtemps. Lorsqu’il mourut, à Chartres en 1834, Mme Barré se retira à Saint-Christophe-du-Bois où, en 1860, elle fit don de dix mille francs pour la construction de la nouvelle église et quatre cents francs de rente au bureau de bienfaisance. Mme Barré, qu'on appelait également la mère des pauvres, mourut à Saint-Christophe-du-Bois le , dans sa quatre-vingt-septième année[37]. - L'abbé Eugène Bossard (1853-1905), historien, natif de la commune.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Cholet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Christophe-du-Bois et Cholet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cholet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Christophe-du-Bois et La Roche-sur-Yon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de La Roche-sur-Yon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Station météorologique de La Roche-sur-Yon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Christophe-du-Bois », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bulle, dans Lacurie, Histoire de Maillezais, p. 284.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ouest-France, Sylvain Sénécaille, élu avec ses adjoints, article du 6 avril 2014.
- « Saint-Christophe-du-Bois. Sylvain Sénécaille élu pour un second mandat de maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- Insee, Composition de l'EPCI du Choletais (244900700), consulté le 28 septembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Christophe-du-Bois (49), consultées le 8 mai 2013.
- « Dossier complet - Commune de Saint-Christophe-du-Bois (49269) », sur Insee, (consulté le ).
- Les premières recherches ont été menées par M. Pionneau.
- André Chauvin, Histoire et tradition de Saint-Christophe-du-Bois, Bulletin d'information no 2, Août 1984
- La vie et les gens de Saint-Christophe-du-Bois - 1870-2006, Louis Vigneron, éd. Hérault, (ISBN 2 7407 0224 8).
- Archives de Maine-et-Loire - Quérard - Revue de l'Anjou, 1853, tome III, p. 319 - Moniteur, 1813, p. 1140