Saumur
Saumur est une commune française, sous-préfecture du département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Elle est la troisiÚme commune du département en nombre d'habitants.
Saumur | |||||
La Loire traversant la ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Saumur (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire (siÚge) |
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Maire Mandat |
Jackie Goulet (DVG) 2020-2026 |
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Code postal | 49400 | ||||
Code commune | 49328 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saumurois | ||||
Population municipale |
26 154 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 394 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
29 302 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 15âČ 36âł nord, 0° 04âČ 37âł ouest | ||||
Altitude | Min. 20 m Max. 95 m |
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Superficie | 66,35 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Saumur (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saumur (commune-centre) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saumur (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | ville-saumur.fr | ||||
Le , Saumur s'est associée à quatre communes limitrophes : Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées[1].
Saumur est particuliĂšrement connue pour son Ăcole de cavalerie, son chĂąteau et ses vins.
GĂ©ographie
Localisation
Saumur est située dans le Saumurois, région naturelle[2] et ancienne division de la province d'Anjou[3]. Les villes proches sont : Thouars (Deux-SÚvres), Loudun (Vienne), Angers et Baugé (Maine-et-Loire), Chinon et Tours (Indre-et-Loire).
La municipalité de Saumur comprend cinq communes associées depuis le :
- la ville de Saumur elle-mĂȘme au centre (sur la rive gauche de la Loire et la rive droite de son affluent le Thouet) ;
- Dampierre sur Loire au sud-est (sur la rive gauche de la Loire et sur la moitié nord-ouest de l'ßle de Souzay qu'elle partage avec la commune limitrophe de Souzay-Champigny) ;
- Bagneux au sud-ouest (sur les rives gauches du Thouet puis de la Loire) ;
- Saint-Hilaire-Saint-Florent à l'ouest (sur la rive gauche de la Loire et au nord-ouest de Bagneux du cÎté extérieur de la rocade ouest, et incluant le village de Terrefort et l'aérodrome de Saumur - Saint-Florent), et ;
- Saint-Lambert-des-Levées au nord (sur la rive droite de la Loire).
Saumur est situĂ©e au cĆur du parc naturel rĂ©gional Loire-Anjou-Touraine dont elle est la plus grande commune en nombre d'habitants.
Communes limitrophes
GĂ©ologie
Le Saumurois, terre de tuffeau et de falun, possÚde prÚs de 1 200 kilomÚtres de galeries souterraines et troglodytes ainsi que de 16 000 cavités dont la moitié sont à l'abandon. De nombreuses galeries sont utilisées par les entreprises angevines de vins pétillants de Saumur et par les champignonniÚres produisant les fameux « champignons de Paris ».
Hydrographie
La ville de Saumur est traversĂ©e de part en part par la Loire. Celle-ci entre sur le territoire communal au sud-est par deux bras de part et d'autre de l'Ăźle de Souzay (Ăźle Trotouin), elle contourne par deux bras l'Ăźle Offard (Ăźle Millocheau) au centre de la ville, puis l'Ăźle Ardouin au nord-ouest, et elle en sort au nord-ouest en passant d'abord en rive droite par Saint-Martin-de-la-Place puis en rive gauche par ChĂȘnehutte-TrĂšves-Cunault (commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Gennes-Val-de-Loire). Au droit du pont Cessard, la masse d'eau issue de la Vienne n'est pas encore parfaitement mĂ©langĂ©e Ă la masse d'eau issue de la Loire[4].
L'affluent du Thouet pénÚtre au sud de Saumur en longeant Bagneux vers le nord-ouest puis bifurque vers le nord-est vers Saint-Hilaire-Saint-Florent, rejoignant la Loire au lieu-dit la « Bouche Thouet », en face de l'ßle Ardouin.
La limite nord-est de la commune est en grande partie formĂ©e par l'Authion (affluent en rive droite de la Loire), rejointe Ă gauche par la boire LĂ©vĂȘque qui naĂźt Ă Saumur sur le territoire de Saint-Lambert-des-LevĂ©es.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1950 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[11]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2,3 | 4,3 | 6,2 | 9,8 | 12,7 | 14,5 | 14,2 | 11,5 | 9,1 | 5,1 | 2,8 | 7,9 |
Température moyenne (°C) | 5,5 | 6 | 9 | 11,3 | 15,1 | 18,4 | 20,5 | 20,3 | 17,2 | 13,5 | 8,6 | 5,8 | 12,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,8 | 13,6 | 16,5 | 20,5 | 24,1 | 26,5 | 26,4 | 22,9 | 17,8 | 12,1 | 8,7 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
â14,8 17.01.1985 |
â14,4 04.02.1963 |
â10,5 01.03.05 |
â2,5 12.04.1986 |
â0,1 03.05.1979 |
1,3 20.06.1958 |
7,5 12.07.00 |
7 30.08.09 |
1,1 11.09.1972 |
â2,5 30.10.1997 |
â7,2 23.11.1956 |
â11 28.12.1962 |
â14,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,2 15.01.1975 |
22 27.02.19 |
26,5 31.03.21 |
30,8 30.04.05 |
34,2 26.05.1953 |
42 29.06.19 |
42,3 25.07.19 |
40,1 07.08.20 |
36,4 14.09.20 |
31,2 03.10.11 |
23,8 06.11.1955 |
18,6 04.12.1953 |
42,3 2019 |
Précipitations (mm) | 55,9 | 45,7 | 44,2 | 52,5 | 53,4 | 35 | 48,6 | 35,5 | 49,3 | 66,6 | 62,8 | 64,7 | 614,2 |
Urbanisme
Typologie
Saumur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saumur, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[15] et 29 302 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saumur, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (60,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (18 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18 %), terres arables (14,5 %), prairies (13,8 %), forĂȘts (10,8 %), cultures permanentes (9,4 %), eaux continentales[Note 6] (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[21].
RĂ©seau routier et autoroutier
Sur la rive droite de la Loire, la D 952 entre sur la commune au sud-est et suit le fleuve en direction du nord-ouest. Sur la rive gauche, la D 947 entre au sud-est de la commune et suit le cours du fleuve jusqu'au pont du Cadre Noir. Elle y rejoint la D 93 qui entre au sud, par la commune de Bagneux.
La N 147 pĂ©nĂštre sur la commune par le nord et se divise en deux voies diffĂ©rentes : la N147 elle-mĂȘme traverse Saumur et l'Ăźle Offard par le pont des Cadets de Saumur, forme des intersections avec la D 947 et la D 93 et se dirige vers le sud-ouest oĂč elle se divise avec la D 960 juste avant de sortir de la commune. La N 347, branche de la N 147, forme une voie parallĂšle plus Ă l'ouest en traversant Saint-Lambert-des-LevĂ©es et en traversant la Loire par le pont du Cadre Noir, puis en continuant vers le sud avant de rejoindre la D 960. Enfin, la D 751 part de la N 147 sur la rive gauche pour aller longer la Loire en amont.
La ville de Saumur compte six ponts importants : un pont ferroviaire, les ponts Cessart et des Cadets de Saumur et le pont du Cadre Noir (traversĂ© par la RD 347) sur la Loire ainsi que les ponts Fouchard et de l'Ăcluse sur le Thouet.
Transport en commun
RĂ©seau ferroviaire
La gare de Saumur est ouverte depuis le [22]. Elle se situe sur les lignes Tours Ă Saint-Nazaire et Chartres Ă Bordeaux-Saint-Jean.
Des trains TER, IntercitĂ©s et quelques TGV s'arrĂȘtent Ă cette gare. Des trains Ă destination de Thouars/Bressuire, Angers, Nantes, Tours/Saint-Pierre-des-Corps, OrlĂ©ans et Cholet.
En complément du réseau ferré, la SNCF met en place des bus notamment sur la ligne direction Thouars et La FlÚche.
Cyclisme urbain
InstituĂ© en 2017, le BaromĂštre des villes cyclables est une enquĂȘte bisannuelle Ă©valuant l'indice de satisfaction des usagers en France ; sur une Ă©chelle allant de 1 Ă 6, il leur est demandĂ© de noter leur sentiment de sĂ©curitĂ©, le confort de dĂ©placement, les amĂ©nagements cyclables (piste et bande cyclable, sas vĂ©lo, double-sens cyclable, cĂ©dez-le-passage cycliste au feuâŠ) et les possibilitĂ©s de stationnement, comme par exemple les arceaux Ă vĂ©lo ; d'autres Ă©lĂ©ments sont pris en compte, tels que la place allouĂ©e aux cycles dans les transports en commun, la politique municipale de promotion du vĂ©lo comme mode de transport, la prĂ©sence d'un magasin ou d'un atelier vĂ©lo solidaire et participatif, la location, le libre-service, etc. Le classement va de âA+â (excellent) Ă âGâ (trĂšs dĂ©favorable).
En 2017, Saumur ne se classe pas. Moins de 50 personnes ont rĂ©pondu Ă l'enquĂȘte[23].
En 2019, Saumur se positionne en âEâ (plutĂŽt dĂ©favorable), avec une note globale de 3,10. Il y a eu 71 contributions[24].
En 2021, Saumur se positionne en âDâ (moyennement favorable), avec une note globale de 3,11. Par rapport Ă 2019, la note sur la sĂ©curitĂ© baisse de E Ă F et celle sur les services et stationnements augmente de E Ă C. Il y a eu 209 contributions[25].
AĂ©roport
Saumur dispose d'un aĂ©rodrome, lâaĂ©rodrome de Saumur-Saint-Florent (code IATA : XSU âą code OACI : LFOD), ouvert Ă la circulation aĂ©rienne publique (CAP)[26], situĂ© Ă 2,5 km Ă lâouest sur l'ancienne commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent. Il est utilisĂ© pour la pratique dâactivitĂ©s de loisir et de tourisme (aviation lĂ©gĂšre, parachutisme et aĂ©romodĂ©lisme).
Toponymie
Le nom de Saumur
Le nom est attesté sous les formes latinisées Salmuri en 968[27], puis [castrum] Salmurum, Salmurius, Salmuria et pour les premiÚres formes françaises [Pétronille de] Salmur en 1209, Salmeur en 1240, Saumur en 1793 et 1801[28].
L'origine de cette formation toponymique reste obscure. Albert Dauzat y voit sans conviction un préceltique sala[27] qu'il note curieusement sans astérisque, comprendre *sala (non attesté) « terrain marécageux », plutÎt qu'un celtique salm « qui saute et qui coule »[27]. Il est suivi d'un élément -mur non identifié[27].
Autres toponymes
Saumur absorbe Saint-Florent entre 1790 et 1794, puis en 1973 les communes de Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées[29].
Village de Saint-Florent : Saint Florent en 1793[30].
Village de Bagneux : Bagneux en 1793 et 1801[31].
Village de Dampierre-sur-Loire : Dampierre en 1793 et 1801, puis Dampierre-sur-Loire en 1927[32].
Village de Saint-Hilaire-Saint-Florent : Saint Hilaire en 1793, Saint-Hilaire et Florent en 1801, pour devenir ensuite Saint-Hilaire-Saint-Florent[33].
Village de Saint-Lambert-des-Levées : Saint Lambert des Levées en 1793 et 1801[34].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La prĂ©sence de monuments mĂ©galithiques[35] comme le dolmen de Bagneux montre lâexistence d'une prĂ©sence humaine dĂšs le nĂ©olithique.
Moyen Ăge
En 845, Saumur est pillée par le chef viking Hasting[36].
Vers 960, Thibaut le Tricheur fait construire le chĂąteau de Saumur[37].
Ă la fin du Xe siĂšcle, Gelduin, seigneur de Saumur, est vassal des comtes de Blois, ce qui en fait un ennemi du puissant comte d'Anjou, Foulques III Nerra. Alors que Foulque est sur le point d'assiĂ©ger Saumur, Gelduin obtient une trĂȘve. C'est Ă cette occasion que Foulque, prenant son adversaire au mot, entame la construction d'une tour sur la rive gauche de la Loire qu'il aurait baptisĂ©e TrĂšve. En 1026[38], Foulque Nerra s'empare de Saumur. Le monastĂšre Saint-Florent est dĂ©truit. Un nouveau monastĂšre est consacrĂ© cinq ans plus tard par l'Ă©vĂȘque d'Angers[39].
La ville est prise en 1203 par Philippe Auguste, qui l'incorpore au domaine royal. Saint Louis y donne en 1241 une fĂȘte si fabuleuse qu'on l'appela la « Non-Pareille ».
En 1343, le sel devient un monopole d'Ătat par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spĂ©ciaux ou « greniers Ă sel », dont celui de Saumur. Le , Du Guesclin reprend Saumur aux troupes anglaises.
En 1446 est tenu un célÚbre pas d'armes (joute chevaleresque suivant un scénario théùtral) hors les murs du chùteau, à l'initiative du roi René contre le duc d'Alençon[40].
XVIeâââXVIIIe siĂšcles
Le siĂšcle de la RĂ©forme est la grande Ă©poque historique de Saumur. Les idĂ©es nouvelles y furent promptement et vivement accueillies car la bourgeoisie de Saumur Ă©tait arrivĂ©e Ă un Ă©tat trĂšs dĂ©veloppĂ© de richesse, de commerce actif, de libertĂ© municipale. Non seulement, elle se montra favorable au calvinisme, suivant en cela lâimpulsion gĂ©nĂ©rale de la bourgeoisie mais elle eut mĂȘme une raison de plus pour embrasser avec enthousiasme : l'abbaye de Saint-Florent et celle de Fontevrault pesaient sur elle de deux cĂŽtĂ©s, retenaient son essor et, avec leurs privilĂšges, la pressaient comme dans un Ă©tau pour en exprimer la substance Ă leur profit. Le protestantisme reprĂ©senta donc pour Saumur spĂ©cialement une doctrine et un effort d'affranchissement.
Quand les partis en arrivĂšrent Ă un Ă©tat de lutte matĂ©rielle, Saumur prit fait et cause pour la religion rĂ©formĂ©e. Les Ă©glises furent pillĂ©es et dĂ©vastĂ©es ; les reprĂ©sailles passionnĂ©es de la population frappĂšrent surtout l'abbaye de Saint-Florent. En 1565, Charles IX et Catherine de MĂ©dicis vinrent en Anjou. Saumur Ă©tant occupĂ© par le prince de CondĂ© et par ses troupes protestantes, le roi et sa mĂšre ne purent y entrer, et passĂšrent outre. Plus tard, Saumur fut enlevĂ© au prince de CondĂ© par le duc de Montpensier. Saumur subit ainsi les vicissitudes de la lutte entre catholiques et protestants, mais resta invariable dans son esprit et dans ses sympathies protestantes. La Saint-BarthĂ©lemy y passa sans Ă©teindre plus qu'ailleurs le protestantisme dans le sang quâelle y fit pourtant abondamment couler.
En 1576, quelques annĂ©es aprĂšs ce massacre, le roi Henri de Navarre (futur Henri IV), Ă©chappĂ© de Paris, vint se rĂ©fugier Ă Saumur, oĂč il fut reçu avec empressement. Il s'y Ă©tablit pendant plusieurs semaines, vivant sans religion, le roi ne se pressant pas de retourner au protestantisme[41]. En 1589, par le traitĂ© conclu entre lui et Henri III, Saumur lui fut cĂ©dĂ© comme place de sĂ»retĂ© et comme passage sur la Loire. Cette ville fut donc, en quelque sorte, pour le futur roi la premiĂšre marche du trĂŽne de France. Henri de Navarre confia la garde de Saumur Ă un de ses fidĂšles amis, l'une des figures les plus Ă©levĂ©es et les plus expressives du protestantisme, Philippe Duplessis-Mornay, et en maintint le gouvernement quand il fut devenu roi.
DĂ©crit comme possĂ©dant la distinction du gentilhomme qu'il Ă©tait de naissance, lâaustĂ©ritĂ© dâun plĂ©bĂ©ien, la science et la forme des plus lettrĂ©s de son temps, le courage d'un soldat et lâhabiletĂ© dâun capitaine Ă la guerre, le zĂšle dâun apĂŽtre pour sa religion et la mesure dâesprit dâun homme politique, Duplessis-Mornay a exercĂ© une immense influence sur Saumur et sur son dĂ©veloppement. Sous le gouvernement de celui que les catholiques appelaient « le pape des huguenots », Saumur en devint naturellement la mĂ©tropole, autant qu'il pouvait en ĂȘtre le pape. Il y fit construire Ă ses frais un temple pour l'exercice du culte rĂ©formĂ©. Il y fonda l'acadĂ©mie protestante, dont la renommĂ©e s'Ă©tendit non seulement en France, mais dans toute l'Europe, et Ă laquelle furent attachĂ©s comme professeurs les hommes les plus distinguĂ©s du dedans et du dehors, et qui fut un foyer puissant de haut enseignement destinĂ© Ă la jeunesse de la nouvelle religion. Des Ă©rudits Ă la renommĂ©e internationale comme Marc Duncan, MoĂŻse Amyraut, Louis Cappel, JosuĂ© de la Place ou Tanneguy Le FĂšvre, le pĂšre d'Anne Dacier, nĂ©e Ă Saumur en 1654, figurĂšrent, entre autres, au nombre des professeurs de cette prestigieuse institution qui accueillit en outre de trĂšs nombreux Ă©tudiants Ă©trangers, dont William Penn, le fondateur de la Pennsylvanie.
Les Ă©tablissements de Duplessis, son influence et son administration, donnĂšrent une grande importance Ă la ville, et y attirĂšrent de toutes parts les familles protestantes. Catherine de Navarre, sĆur de Henri IV, tant que l'avĂšnement de son frĂšre fut contestĂ© par la Ligue, fixa sa rĂ©sidence Ă Saumur. En 1596, les protestants y tinrent un synode national sous la direction et sous les auspices de Duplessis-Mornay. Bodin estime que la population de la ville s'Ă©leva rapidement, et qu'elle atteignit jusquâĂ 25 000 habitants. Le chĂąteau fut rĂ©parĂ© par Duplessis, qui l'habitait, et reçut de lui ses derniĂšres augmentations et les complĂ©ments importants qui l'ont mis Ă peu de chose prĂšs dans l'Ă©tat oĂč il est encore.
La mort de Henri IV Ă©mut vivement les protestants, qui tinrent, en 1611 une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale Ă Saumur, oĂč toutes les provinces envoyĂšrent des dĂ©putĂ©s, parmi lesquels figuraient les ducs de Bouillon, de Sully, de Rohan, etc. Duplessis fut le prĂ©sident de cette assemblĂ©e qui dura quatre mois et pendant lesquels Saumur offrit lâaspect et lâanimation dâune capitale. Duplessis-Mornay conserva, sous le nouveau rĂšgne de Louis XIII, le gouvernement de Saumur jusquâen 1621, Ă©poque Ă laquelle, la querelle des protestants et des catholiques jugĂ©e Ă©teinte, on le lui enleva. On aurait peut-ĂȘtre pu mĂ©nager la position de Duplessis en considĂ©ration de lâhomme, mais on ne le fit pas. On lui offrit des compensations, le bĂąton de marĂ©chal de France et 100 000 Ă©cus qu'il refusa avec hauteur. ProfondĂ©ment blessĂ© de la dĂ©fiance dont il Ă©tait lâobjet, il se retira au fond du Poitou, dans une de ses terres, oĂč il mourut deux ans aprĂšs.
Au temps de la Fronde, Saumur resta fidĂšle au roi. Mazarin et toute la cour y vinrent, en 1652, pour agir contre Angers, un moment rĂ©voltĂ©. Turenne, abandonnant la Fronde, y rejoignit la cour et y fit sa rĂ©conciliation avec elle. La rĂ©vocation de lâĂ©dit de Nantes, en 1685, frappa cruellement Saumur. C'est la plus grande calamitĂ© dont cette ville ait Ă©tĂ© atteinte dans tout le cours de son histoire. Les protestants Ă©migrĂšrent en masse et la population tomba Ă 6 000 habitants, câest-Ă -dire quâelle diminua dans la proportion des deux tiers, ces deux tiers renfermant la partie prĂ©pondĂ©rante par ses lumiĂšres, son activitĂ©, son industrie et ses richesses. L'Ă©difice de prospĂ©ritĂ© Ă©levĂ© par Duplessis-Mornay s'Ă©croula complĂštement.
La ville de Saumur passa, par cet Ă©vĂ©nement, Ă un Ă©tat de tristesse, de vide et de silence qui dura jusqu'Ă 1763. Ă cette Ă©poque, il y vint en garnison un rĂ©giment de carabiniers, corps dâĂ©lite formĂ© sous les auspices de Louis XIV, qui avait voulu en ĂȘtre le premier maĂźtre-de-camp, qui en avait donnĂ© le commandement au duc du Maine, son fils naturel, et qui l'avait dĂ©corĂ© de sa devise Nec pluribus impar. Ce corps Ă©tait recrutĂ© dans tous les rĂ©giments de cavalerie et composĂ© des plus beaux hommes de l'armĂ©e et de ses officiers les plus distinguĂ©s. Dans l'Ă©tat lamentable oĂč Ă©tait Saumur, l'arrivĂ©e de ce rĂ©giment fut une rĂ©volution importante pour la ville qui lui doit sa physionomie actuelle. Les maris furent plus que retenus, les femmes le furent aussi dâabord ; mais elles persĂ©vĂ©rĂšrent moins, et le point de contact entre les carabiniers et la bourgeoisie saumuroise s'Ă©tablit par elles. Les carabiniers se mirent Ă jouer la comĂ©die ; on alla les voir. Ils donnĂšrent des fĂȘtes, on leur en rendit ; peu Ă peu l'union devint parfaite, et on se fĂ©licita de possĂ©der le rĂ©giment.
Les carabiniers restĂšrent Ă Saumur jusqu'Ă la RĂ©volution. Ils y construisirent un trĂšs beau quartier pour se loger. Une Ă©cole d'Ă©quitation, Ă laquelle furent envoyĂ©s des officiers de tous les corps, oĂč vinrent comme amateurs un grand nombre de jeunes gens des familles riches, et qui fut le premier germe de la grande Ă©cole de cavalerie que possĂšde actuellement Saumur, fut crĂ©Ă©e et organisĂ©e dans le rĂ©giment. L'Ă©cole dâĂ©quitation et le rĂ©giment formĂšrent ainsi une institution dĂ©jĂ remarquable que visita, en 1777, lâempereur Joseph II, frĂšre de la jeune reine Marie-Antoinette. Pendant les vingt-cinq ans que Saumur eut le rĂ©giment de carabiniers, sa population sâĂ©leva pĂ©niblement de 6 000 Ă 10 000. On Ă©tait encore loin des 25 000 de l'Ă©poque de la splendeur protestante, mais son commerce reprit de lâactivitĂ© dans la mĂȘme proportion, son aspect se releva et la ville Ă©teinte de 1685 se remit en mouvement pour devenir la ville d'aujourdâhui[42].
La RĂ©volution
AprÚs que l'Assemblée constituante eut décidé la création des départements, des réunions se tinrent aussitÎt dans l'hÎtel du duc Antoine-César de Choiseul-Praslin député de la noblesse de la sénéchaussée d'Angers : une trentaine de députés (des trois provinces) envisagent de rétrocéder des territoires au Poitou et de subdiviser le domaine restant en quatre départements (soit environ 324 lieues carrées, ou 6 561 km2 actuel) autour des capitales traditionnelles que sont Tours, Angers, Le Mans, et autour de la ville de Laval qui récupérerait des terres du Maine et de l'Anjou.
Le , 25 dĂ©putĂ©s (des trois provinces) approuvent ce partage, mais les deux reprĂ©sentants de Saumur, Jean-Ătienne de Cigongne (pour le tiers Ă©tat) et Charles-Ălie de FerriĂšres (pour la noblesse) se dissocient de cette dĂ©cision : ils plaident en faveur d'un dĂ©partement de Saumur situĂ© au carrefour des trois provinces de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avec Loudun pour le partage des pouvoirs, et accusent les reprĂ©sentants d'Angers de s'entendre avec leurs collĂšgues du Maine et de Touraine pour le dĂ©peçage de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Saumur, les accusent Ă©galement d'abandonner Ă la Touraine 24 paroisses anciennement angevines autour de ChĂąteau-la-ValliĂšre et de Bourgueil : le mĂ©contentement grandit, la population de Bourgueil manifeste pour son maintien dans l'Anjou et se solidarise avec Saumur, pendant que les reprĂ©sentants de Chinon tentent Ă©galement de crĂ©er leur propre dĂ©partement...
Le , l'Assemblée nationale décrÚte que « Saumur et le Saumurois resteront en région d'Anjou », intégrés dans le département de « Mayenne-et-Loire » (futur « Maine-et-Loire »). Le lundi , Angers devient préfecture, le nouveau département est définitivement constitué : l'Assemblée constituante entérine cette structure le et le Roi le . Afin de calmer la susceptibilité des Saumurois, les 36 membres du nouveau conseil du département portent à leur présidence Gilles Blondé de Bagneux, ancien maire de Saumur. Ainsi, jusqu'en , le premier président du conseil général de Maine-et-Loire sera saumurois. Cigongne est désigné président du tribunal de commerce de la ville.
AprÚs la prise de Bressuire le et de Thouars le , la bataille de Saumur a lieu le . L' Armée catholique et royale de Vendée reprend la ville et y fait prisonniers 11000 "bleus" et un butin de 15000 fusils, 80 canons[43].
Lors de la Terreur Angevine, du 13 au , 29 prisonniers sont guillotinés à Saumur, 403 sont fusillés, 19 acquittés. Parmi les 99 martyrs d'Angers, cinq Saumuroises d'origine sont fusillées le à Avrillé. Une plaque commémorative est visible en l'église Saint-Nicolas ainsi que des reliques dans le nouvel autel.
Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la campagne de France en 1940, les troupes allemandes arrivent aux portes de la ville : les 786 Ă©lĂšves officiers de rĂ©serve de lâĂcole de cavalerie, rejoints par les Ă©lĂšves sous-officiers de lâĂ©cole de Saint-Maixent et une compagnie de tirailleurs nord-africains, soit environ 2 200 hommes sous les ordres du Colonel Charles Michon, tentĂšrent dâinterdire le passage du pont Ă la premiĂšre division de cavalerie allemande (1. Kavallerie-Division (Wehrmacht)). DĂ©pourvus d'armements lourds et antichars, de blindĂ©s et dâappui aĂ©rien, ils rĂ©sisteront Ă un ennemi bien supĂ©rieurement armĂ© durant 36 heures, jusqu'au ou lâordre de retraite sera ordonnĂ© par le gĂ©nĂ©ral Pichon. La rĂ©sistance des officiers et de leurs Ă©lĂšves ont impressionnĂ© le gĂ©nĂ©ral Feldt, commandant la division allemande, raison pour laquelle il fit libĂ©rer les prisonniers français dĂ©but juillet[44], ce qui leur permit de rejoindre la zone libre[45].
Saumur fut considérablement endommagée lors des bombardements de 1940, et eut des dizaines de morts civils[46], mais le chùteau et la vieille ville ne furent pas touchés par les combats.
Le jeudi et le lendemain, deux grands bombardements anglo-amĂ©ricains ont lieu : la gare est hors d'usage, les voies ferrĂ©es sont coupĂ©es, les arches du pont des Sept-Voies se sont effondrĂ©es. Des bombes Ă retardement explosĂšrent pendant vingt heures, tuant ou blessant nombre de rĂ©sidents sortis des abris. Le bilan sâĂ©lĂšve Ă 87 morts, et beaucoup plus de blessĂ©s[47].
AprĂšs-guerre
AprÚs avoir absorbé Saint Florent, entre 1790 et 1794, le Saumur fusionne avec Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées (fusion association)[29].
Le 22 avril 2001, vers 2 heures du matin, le rempart nord du chĂąteau de Saumur - ĂągĂ© de plus de 400 ans - s'Ă©croule. Le front de 45 mĂštres de long sur 35 mĂštres de haut sâest effondrĂ© sur lui-mĂȘme, provoquant des dĂ©gĂąts matĂ©riels importants en contrebas du coteau (quatre maisons et le foyer de jeunes travailleurs sont dĂ©truits), mais sans faire de victime. Sous l'Ă©gide des BĂątiments de France, le rempart est restaurĂ© Ă l'identique et inaugurĂ© le 23 juin 2007[48] - [49].
Politique et administration
Administration ancienne
Sous l'Ancien Régime, la sénéchaussée de Saumur dirigée par un gouverneur, administre un territoire qui englobe Bourgueil jusqu'à Gizeux au nord, s'étend au-delà de Loudun, vers le sud-est jusqu'à Mirebeau, à l'est jusqu'à la ville de Richelieu, au sud jusqu'à Bouillé-Loretz et à l'ouest jusqu'aux confins des Mauges.
Centre judiciaire sous l'Ancien Régime, la ville devient en 1800, le siÚge d'une sous-préfecture aux fonctions tertiaires dominantes.
Administration municipale
Le conseil municipal de Saumur compte 35 membres, dont le maire, quatre maires-délégués des quatre communes associées et neuf adjoints.
Jackie Goulet est l'actuel maire de la ville de Saumur[50].
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté d'agglomération Saumur Val de Loire[51].
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Saumur est chef-lieu de deux cantons, canton de Saumur-Nord et canton de Saumur-Sud, et fait partie de l'arrondissement de Saumur[52]. Le département compte alors quarante-et-un cantons ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . Les deux cantons disparaissent, et la commune est rattachée au canton de Saumur, dont elle devient bureau centralisateur, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[53].
Jumelages
- Verden (Allemagne)
- C'est la premiĂšre ville Ă sâĂȘtre jumelĂ©e avec Saumur le . Ce jumelage sâinscrit dans lâhistoire des relations franco-allemandes avec la volontĂ© de rapprocher les populations et de crĂ©er des liens dâamitiĂ©. Verden est une ville du Nord de lâAllemagne (Basse-Saxe), situĂ©e sur lâAller, chef-lieu du district homonyme, avec 28 000 habitants. C'est en Allemagne la capitale du cheval.
- Warwick (Royaume-Uni)
- Ville du Centre de lâAngleterre sur la riviĂšre Avon, est jumelĂ©e avec Saumur depuis le . Warwick est le chef-lieu du Warwickshire, avec environ 18 000 habitants.
- Havelberg (Allemagne)
- Ă la suite de la chute du mur de Berlin, Havelberg, petite ville de Saxe-Anhalt, en ex-Allemagne de lâEst, entretient des relations privilĂ©giĂ©es avec Verden, jumelĂ©e Ă Saumur. Il Ă©tait donc naturel quâun pacte dâamitiĂ© avec Havelberg (7 500 habitants) soit signĂ© le .
- Asheville (Ătats-Unis)
- Asheville est liĂ©e Ă Saumur par un pacte dâamitiĂ© depuis le . SituĂ©e en Caroline du Nord, Asheville est une ville rĂ©sidentielle de 70 000 habitants, situĂ©e dans une rĂ©gion vallonnĂ©e, avec un chĂąteau construit par la famille Vanderbilt. Les relations associatives permettent des Ă©changes suivis entre Saumur et Asheville.
- RuĆeĆŁu (Roumanie)
- Depuis le , la ville de Saumur parraine RuĆeĆŁu (5 000 habitants), situĂ©e Ă 130 km de Bucarest en Roumanie. Saumur a initiĂ© des actions de coopĂ©ration et de solidaritĂ© vers les habitants de cette ville.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[54] - [Note 7].
En 2020, la commune comptait 26 154 habitants[Note 8], en diminution de 4,2 % par rapport Ă 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 32,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,2 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 32,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,6 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 12 402 hommes pour 14 197 femmes, soit un taux de 53,37 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Population des anciennes communes
Ăducation primaire
- Ăcole maternelle De L'Arche d'OrĂ©e
- Ăcole maternelle Chanzy
- Ăcole maternelle du Clos Coutard
- Ăcole maternelle La Coccinelle
- Ăcole maternelle Pauline Kergomard
- Ăcole maternelle Le Petit Poucet
- Ăcole Bethleem (Ă©tablissement privĂ©)
- Enseignement public
- Ăcole Jean de La Fontaine
- Ăcole des Hautes Vignes
- Ăcole Millocheau
- Ăcole des Violettes
- Enseignement privé
- Ăcole de l'Abbaye
- Ăcole Notre-Dame de Nantilly
- Ăcole Notre-Dame de la Visitation
- Ăcole Sainte-Anne
- Ăcole Saint-Nicolas
- Ăcole Saint-AndrĂ©
- Enseignement public
- Ăcole Ă©lĂ©mentaire Charles Perrault
- Ăcole Ă©lĂ©mentaire du Clos Coutard
- Ăcole Ă©lĂ©mentaire le Dolmen
- Ăcole Ă©lĂ©mentaire Maremaillette
- Ăcole Ă©lĂ©mentaire des RĂ©collets
- Enseignement privé
- Institution Saint-Louis
Ăducation secondaire
- LycĂ©e Duplessis-Mornay (EPLE : Ătablissement public local d'enseignement) (lycĂ©e gĂ©nĂ©ral)
DÚs 1804, une école secondaire de garçons est créée et installée dans l'ancien couvent des Ursulines[59]. Il ne reste aujourd'hui de ces bùtiments qu'une cloche muette dans le lanternon situé au-dessus de l'entrée principale. En 1876, le bùtiment néo-classique donnant sur la rue Duruy est construit. En 1881, la ville entreprend la construction d'un collÚge de jeunes filles avec un internat luxueux : cour bordée d'arcades, jardins, parcs. C'est l'une des premiÚres villes de France à posséder un enseignement de ce type.
En 1884, M. Rigolage crĂ©e l'Ă©cole industrielle de Saumur qui fusionnera deux ans plus tard avec le collĂšge de garçons. Les deux collĂšges mĂšnent leur vie propre jusqu'en 1946. En 1948, l'Ătat crĂ©e un lycĂ©e Ă deux groupes, qui devient le lycĂ©e dâĂtat mixte en 1956, sont alors construits l'internat de garçons, les locaux administratifs, les cuisines et les rĂ©fectoires.
L'Ăcole industrielle de Saumur est aujourd'hui associĂ©e Ă la communautĂ© des « INDUS » associations d'anciens Ă©lĂšves spĂ©cialisĂ©s dans les moteurs Ă combustion interne.
En 1966, les derniers bùtiments constituant l'externat pour les classes de 6e et 5e sont édifiés et l'ancien « petit lycée » devient le collÚge Yolande-d'Anjou. Plusieurs travaux ont permis l'installation du bloc scientifique, la création du CDI, ainsi que l'aménagement de la cour d'honneur. En 1977, l'établissement se voit à nouveau coupé en deux conformément aux lois ministérielles. Ainsi le collÚge Yolande-d'Anjou devient indépendant juridiquement et administrativement. Dans la pratique, l'union subsiste par la demi-pension commune aux deux établissements. AprÚs les lois sur la régionalisation de 1986, l'établissement devient « lycée polyvalent régional » puis le lycée Duplessis-Mornay en 1988. De 1989 à 1993, le lycée est restructuré et rénové. Enfin, celui-ci a fait l'objet récemment de nouveaux travaux de restructuration.
- Lycée polyvalent Sadi-Carnot - Jean Bertin (EPLE : lycée d'enseignement général et technologique et lycée d'enseignement professionnel) ;
- Lycée Saint-Louis (lycée général privé) ;
- Lycée des Ardilliers (lycée technologique et professionnel privé).
Enseignements supérieurs
Le campus de Saumur (universitĂ© d'Angers) propose des formations liĂ©es au tourisme, patrimoine, aux services Ă la personne, Ă l'Ă©cotourisme, Ă l'Ćnotourisme, Ă l'hĂ©bergement de plein air et au secteur Ă©questre.
Ces formations professionnalisantes associent des enseignements assurés par des universitaires mais aussi par des professionnels des filiÚres concernés.
C'est un total de 350 Ă©tudiants qui sont accueillis dans un bĂątiment du XVIe siĂšcle au centre de la ville.
Santé
Saumur possĂšde un Centre Hospitalier de 459 lits et places (fin 2017) installĂ© route de Fontevraud depuis 1997. L'ancien HĂŽtel-Dieu est situĂ© rue Seigneur et a Ă©tĂ© transformĂ© en bureaux et appartements, une partie a Ă©tĂ© dĂ©truite mais la chapelle de style PlantagenĂȘt existe toujours.
Culture
La médiathÚque de Saumur est rattachée depuis 2006 au réseau des bibliothÚques de la communauté d'agglomération de Saumur Loire Développement ; réseau qui compte dix-huit établissements[60].
Plusieurs animations culturelles se déroulent sur la ville, comme les Journées nationales du livre et du vin créées en 1996, et dont l'édition 2016 s'est déroulée du 9 et avec prÚs de cent-trente auteurs invités[61] - [62], ou encore l'exposition internationale d'art naïf[63].
Sports
Plusieurs infrastructures sportives sont disponibles sur la commune tels un stade omnisports, un complexe de terrains de basketball, handball et athlétisme, des piscines, des espaces de pratique du tennis, du golf, etc[64].
Des sports collectifs y sont pratiquĂ©s comme le football (Olympique de Saumur Football Club, AS Bayard Saumur, Entente sportive Saint-Lambert football), le basket-ball (Saumur Loire Basket 49), le volley-ball, le baseball, le rugby, et des sports individuels comme la boule de fort, les arts martiaux, l'Ă©quitation, avec notamment la prĂ©sence de l'Ăcole nationale d'Ă©quitation, le parachutisme (centre-Ă©cole rĂ©gional de parachutisme sportif), etc[65].
Transports doux et loisirs : l'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom de « véloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Saumur en reliant Saint-Nazaire à Constanƣa. C'est la plus connue véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube. Saumur est également une étape de l'itinéraire de La Loire à vélo (Cuffy - Saint-Brévin-les-Pins) ainsi que de l'itinéraire de la Vélo Francette (Ouistreham - La Rochelle).
Saumur accueille chaque année l'Anjou Vélo Vintage, un rassemblement de cyclistes utilisant d'anciennes bicyclettes.
Cultes
PlacĂ©e sous la dĂ©pendance de l'abbaye de Saint-Florent le Jeune, Saumur construit au Moyen Ăge des Ă©glises de belle facture ; au total, elle compte seize Ă©difices religieux classĂ©s parmi les monuments historiques. Des foules de pĂšlerins convergent vers la fontaine et la statue de Notre-Dame-des-Ardilliers[66] ; une production de chapelets et d'objets de piĂ©tĂ© se dĂ©veloppe dans le faubourg de Fenet.
à l'Académie protestante enseignent des professeurs réputés, comme Marc Duncan, Moïse Amyraut, Tanneguy Le FÚvre, Louis Cappel ou Josué de la Place. De nombreux étudiants étrangers (dont William Penn) la fréquentent jusqu'à sa fermeture en 1685. Face à cette nouvelle GenÚve, les catholiques se mobilisent et implantent dans la ville sept communautés religieuses, dont une d'oratoriens.
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint Angers le : le comte de Montsoreau (mort en 1575) y fait impitoyablement massacrer les protestants[67].
Les catholiques de Saumur font partie du diocÚse d'Angers et relÚvent de la province ecclésiastique de Rennes.
Les paroisses de Saumur sont :
- Sainte Jeanne Delanoue ;
- Bienheureux Charles de Foucauld.
Les Ă©glises de Saumur sont :
- la chapelle royale du sanctuaire marial Notre-Dame-des-Ardilliers et la maison de l'Oratoire ;
- l'Ă©glise Notre-Dame-de-Nantilly, la plus ancienne de Saumur (XIIe siĂšcle), est de type roman. Louis XI y fit ajouter le bas-cĂŽtĂ© droit; l'oratoire ayant fait office de chapelle baptismale. Ă la droite de son chĆur, se trouve la statue de Notre-Dame-de-Nantilly. Des atlantes viennent Ă©galement supporter un buffet d'orgue datant de 1690 ;
- l'Ă©glise Saint-Pierre dans le cĆur du centre-ville (XIIe siĂšcle - XIIIe siĂšcle). Ă la suite de l'effondrement en 1674 de la façade gothique, elle prĂ©sente depuis une façade classique. En 2017, aprĂšs cinq ans de travaux plus quatre annĂ©es d'attente, l'Ă©glise est rouverte Ă la suite de la dĂ©couverte d'une instabilitĂ© du sol ;
- l'Ă©glise Saint-Nicolas ;
- l'église Notre-Dame-de-la-Visitation (fermée).
Il existe également un temple protestant et une mosquée.
Autres lieux de culte :
- la chapelle Sainte-Jeanne-Delanoue, situĂ©e rue du Port-Cigongne, les messes y sont cĂ©lĂ©brĂ©es selon le rite tridentin par les prĂȘtres de la FraternitĂ© sacerdotale Saint-Pie-X.
Vie militaire
NĂ©e au pied d'une forteresse implantĂ©e sur la colline du chĂąteau, abritĂ©e derriĂšre une enceinte urbaine Ă partir du XIVe siĂšcle, la ville contrĂŽle un passage trĂšs disputĂ© sur la Loire. Elle devient le siĂšge d'un gouvernement militaire, commandĂ© par Philippe Duplessis-Mornay de 1589 Ă 1621, et apparaĂźt alors comme l'une des capitales politiques du protestantisme français. Deux brigades et l'Ă©tat-major d'un rĂ©giment de carabiniers y sont installĂ©s en 1763. Le cĂ©lĂšbre manĂšge des Ăcuyers sera achevĂ© en 1767 (il sera reconstruit en 1863). L'Ăcole prendra successivement le nom dâĂcole d'instruction des troupes Ă cheval en 1814, dâĂcole royale de cavalerie en 1825, et enfin, aprĂšs 1945, d'Ăcole d'application de l'arme blindĂ©e cavalerie.
Le eut lieu, sur la place du Chardonnet, le premier « Carrousel », donné en l'honneur de la duchesse de Berry. Depuis 1831, ces « carrousels » ont lieu tous les ans.
Ses instructeurs d'Ă©quitation donnent des reprises publiques de haute Ă©cole sous l'appellation de Cadre Noir. Ville du cheval, Saumur devient, en 1972, le siĂšge de lâĂcole nationale d'Ă©quitation (E.N.E.).
Ăconomie
Généralités
La navigation sur la Loire et sur le Thouet, lâexistence dâun pont dĂšs 1162 favorisent des activitĂ©s commerciales et financiĂšres qui rayonnent sur un pays saumurois Ă©tendu et qui expliquent une morphologie de ville-pont, lâagglomĂ©ration sâĂ©tirant le long dâun axe routier perpendiculaire aux deux riviĂšres. La construction du pont Cessart de 1756 Ă 1770 fait sâĂ©tendre cet axe urbain plus Ă lâouest. Ă partir des annĂ©es 1850, les nouvelles voies ferrĂ©es supplantent le trafic fluvial.
Ce rĂŽle commercial se renforce par la commercialisation des produits agricoles de sa pĂ©riphĂ©rie rurale, notamment les vins, les cĂ©rĂ©ales, les fruits et le chanvre. Plus tournĂ©e vers la tradition que vers la nouveautĂ©, lâagglomĂ©ration saumuroise aborde lâĂšre industrielle Ă partir de ses bases locales. Lâancien artisanat du chapelet est transformĂ© en manufactures de mĂ©dailles. Les carriĂšres de tuffeau se rĂ©vĂšlent propices Ă lâĂ©laboration de vins effervescents selon la mĂ©thode champenoise, ainsi quâĂ la culture des champignons de couche.
Saumur possĂšde une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Maine-et-Loire. Celle-ci gĂšre lâaĂ©rodrome de Saumur - Saint-Florent.
Tissu Ă©conomique
Sur 2 490 établissements présents sur la commune à fin 2010, 4 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 66 % de celui du commerce et des services et 17 % du secteur de l'administration et de la santé[68]. Fin 2015, sur les 2 752 établissements actifs, 3 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 69 % de celui du commerce et des services et 16 % du secteur de l'administration et de la santé[69].
Tourisme
On trouve à Saumur plusieurs sites touristiques culturels : le chùteau-musée de Saumur abrite les collections municipales (arts décoratifs) et les collections du musée du Cheval. Sur le territoire de la commune, se trouvent aussi le musée des blindés, le musée du champignon, le site Pierres et LumiÚres et le musée du moteur.
Le parcours cyclotouristique La Loire à vélo traverse Saumur et draine de nombreux cyclistes. La ville se situe également sur les grands itinéraires des chùteaux de la Loire.
Diverses animations, dont Anjou-Vélo-Vintage, au mois de juin, participent de l'attractivité touristique de la ville.
Bien qu'il n'y ait aucun rapport entre Bratislava, capitale de la Slovaquie et Saumur, les cités présentent un panorama assez similaire, avec un fleuve en premier plan (le Danube ou la Loire), un clocher qui pointe sa flÚche vers le ciel, et en arriÚre-plan un chùteau ceint de remparts et orné de quatre tours[70].
- Panorama sur Bratislava (Slovaquie)
- Panorama sur Saumur
Patrimoine
Patrimoine architectural
Saumur est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris au palmarÚs 2006. Elle a été rétrogradée à deux fleurs lors du palmarÚs 2013[71].
- Patrimoine religieux
- Couvent Notre-Dame-de-la-Visitation, aujourd'hui caserne ;
- l'église Notre-Dame-de-Nantilly est la plus ancienne de Saumur : construite dans la premiÚre moitié du XIIe siÚcle en style roman, elle fut ensuite dotée au XVe siÚcle d'un vaste bas-cÎté gothique édifié sur les ordres de Louis XI. Elle est classée monument historique depuis 1840[72] ;
- l'Ă©glise Saint-Pierre (XIIeâââXVIIe siĂšcles) au clocher tors ;
- la chapelle Notre-Dame-des-Ardilliers et la maison de l'Oratoire ;
- l'église de Saint-Lambert des Levées (XIIIe siÚcle) ;
- la chapelle Saint-Jean ;
- le temple protestant (1843) ;
- le couvent Notre-Dame des Ardilliers;
- l'Ă©glise Saint-Nicolas.
Patrimoine civil
- Le dolmen de Bagneux (néolithique) ;
- ChĂąteau de Saumur (XIVeâââXIXe siĂšcles) ;
- l'Ăcole de cavalerie, appelĂ©e pendant quelques dĂ©cennies Ăcole d'application de l'arme blindĂ©e cavalerie (ĂAABC), berceau du Cadre noir ;
- l'Ăcole nationale d'Ă©quitation fondĂ©e en 1814, lieu actuel d'enseignement du Cadre noir et centre de l'Ă©quitation française ;
- l'hĂŽtel de ville ;
- l'hĂŽtel Blancler ;
- le chĂąteau de Beaulieu ;
- l'hĂŽtel de Castellane (hĂŽtel particulier ayant appartenu Ă la famille Aldebert et dans lequel la ville voulait installer un casino)[73] ;
- la maison de la reine de Sicile ;
- les hĂŽtels du quartier ancien ;
- la maison des Compagnons du Devoir ;
- La maison Ackerman ;
- La maison de fines bulles Veuve Amiot, fondée en 1884 par Elisa Amiot et qui accueille toujours aujourd'hui les visiteurs sur le site originel de production.
Saumur dans l'art
William Turner a peint une vue panoramique de Saumur popularisée par la gravure qu'en a fait Robert Wallis en 1831.
Patrimoine gastronomique
La maison Ackerman, la distillerie Combier, les vins effervescents de la zone d'appellation Saumur, sa proximité des terres de production du saumur-champigny, la tradition de production de champignons, asperges et autres légumes. font la réputation de la ville.
Littérature
- Honoré de Balzac situe à Saumur, dans une période qui va de 1816 à 1827, son roman Eugénie Grandet, publié en 1834 ;
- Voltaire mentionne Saumur dans son Ćuvre L'IngĂ©nu. Durant cet Ă©pisode, Voltaire met en avant l'histoire de Saumur trĂšs liĂ©e au protestantisme ;
- Une des scÚnes des Misérables de Victor Hugo se déroule à Saumur.
Musique
- Le deuxiĂšme album du groupe de hard rock français Trust contient une chanson nommĂ©e Saumur, particuliĂšrement sĂ©vĂšre pour la ville[74]. Il y a polĂ©mique sur l'origine de cette chanson, certains disent qu'il s'agit d'une rĂ©plique Ă une interdiction de se produire Ă Saumur au dĂ©but des annĂ©es 1980, d'autres citent une discussion avec Patrick Coutin Ă Londres : « Trust a un titre qui sâappelle « Saumur » et Bernie Bonvoisin lâa Ă©crit aprĂšs que je lui ai parlĂ© de mon enfance Ă Saumur. JâĂ©tais un petit mĂŽme basanĂ©, donc, jâai eu une enfance et une adolescence pas facile facile⊠Parce quâĂ lâĂ©poque ce nâĂ©tait pas trĂšs bien vu[75]. »
XVe siĂšcle
- Yolande d'Aragon (v.1380-1442) duchesse d'Anjou, propriétaire résidente du chùteau de Saumur, belle-mÚre du roi Charles VII.
- René d'Anjou (1409-1480), duc d'Anjou, fils de Yolande d'Aragon.
- Jeanne la Panoncelle, recluse au reclusoir des Innocents Ă Paris.
XVIe siĂšcle
- Philippe Duplessis-Mornay (1549-1623) fut gouverneur de Saumur de 1589 à 1621. Le lycée général de Saumur porte son nom.
- Louis Cappel (1585-1658), pédagogue et théologien calviniste y est mort.
XVIIe siĂšcle
- Philippe Ănault de Barbaucannes (1652-1708 ?), chirurgien, homme d'affaires et seigneur en Acadie y est nĂ©.
- Sainte Jeanne Delanoue (1666-1736), fondatrice des SĆurs de la Providence y est nĂ©e et morte.
- William Penn (1644-1718), fondateur de la province de Pennsylvanie, qui deviendra plus tard l'état américain de Pennsylvanie y étudia.
XVIIIe siĂšcle
- Pierre-Paul Lemercier de La RiviÚre de Saint-Médard (1719-1801), administrateur colonial et théoricien politique, y est né et est mort à Grigny (Essonne).
- Gabriel Jacques Lerivint (1741-1823), général des armées de la République et de l'Empire, y est mort.
- Jean-Louis de Dommaigné (1749-1793), général de l'armée française puis chef vendéen y est mort.
- François Bontemps (1753-1811), général d'Empire y est né et mort.
- Louis Lemoine (1764-1842), général des armées de la République et de l'Empire y est né.
- Abel Ferdinand Aubert du Petit-Thouars, (1769-1829), homme politique français y est né.
- Jacques Gabriel Victor Allain (1773-1852), militaire de l'armée de la République et de l'Empire y est né.
- Maurice-Augustin Bizard (1781-1848), magistrat et homme politique français y est né.
- Félix Bodin (1795-1837), historien, écrivain, compositeur et homme politique français y est né.
- François Henri Allain-Targé (1798-1884), magistrat et homme politique français y est né.
XIXe siĂšcle
- Jules-Auguste-Edmond Savouré (1804-1849), peintre français, né à Saint-Denis y est mort.
- Charles de Foucauld (1858-1916), officier de l'armĂ©e, explorateur, gĂ©ographe puis religieux catholique, ermite et linguiste français, ancien Ă©lĂšve de l'Ăcole de cavalerie.
- Jean-EugÚne Fromageau (1822-1896), architecte, né et mort à Saumur.
- Charles Joly-Leterme (1805-1885), architecte, né à Baugé y est mort.
- Adrien Persac (1823-1871), peintre ayant faire carriĂšre en Louisiane.
- EugÚne BonnemÚre (1813-1893), historien et écrivain français y est décédé.
- Paul Mayaud (1814-1881), industriel et homme politique français y est né.
- Charles Ernest Beulé (1826-1874), archéologue et homme politique français y est né.
- Marguerite Bellanger (1838-1886), de son vrai nom Julie LebĆuf, nĂ©e Ă Saint-Lambert-des-LevĂ©es, comĂ©dienne.
- Paul Bodin (1847-1926), ingénieur français y est né.
- Maurice de Becque (1878-1928), illustrateur et peintre français y est né.
- Coco Chanel (1883-1971), créatrice, modiste français y est née.
- André Auffray (1884-1953), cycliste sur piste français, champion olympique en 1908 y est né.
- Xavier Lesage (1885-1968), cavalier de l'armée française, écuyer en chef du Cadre noir de 1935 à 1939, champion olympique en individuel et par équipe.
- Alfred Benon (1887-1965), sculpteur français y est né.
- Eva Reynal (1893-1939), actrice française, y est née.
- Pierre Berjole (1897-1990), peintre, aquarelliste, illustrateur et décorateur français y est né.
- Charles Louvet (1806-1882), ministre, député de Maine-et-Loire, né à Saumur le
XXe siĂšcle
- Jean Touzet du Vigier (1888-1980), gĂ©nĂ©ral de cavalerie, directeur des cours de cavalerie en 1931 Ă l'Ăcole de cavalerie de Saumur, dĂ©fenseur de la Loire en 1940, commandant la 1re division blindĂ©e (1re DB) lors de la LibĂ©ration.
- Lucie Bréard (1902-1988), athlÚte de demi fond française, y est morte.
- Marc Bouloiseau (1907-1999), historien, y est mort.
- Jean Féline (1908-1945), parolier, y est né.
- Pierre Goubert (1915-2012), grand historien, y est né.
- Jacques Bobet (1919-1996), producteur, scénariste, réalisateur et monteur français, y est né.
- Noëlla Rouget née Peaudeau (1919-2020), résistante et déportée, y est née le .
- Georges Piroué (1920-2005), écrivain suisse, est mort à Dampierre-sur-Loire.
- Yves Robert (1920-2002), cinéaste français, y est né.
- Michel de Séréville (1922-2006), peintre et illustrateur français, y est né.
- Gérard Jarlot (1923-1966), journaliste, scénariste et écrivain français, y est né.
- Pierre-NoĂ«l Mayaud (1923-2006), prĂȘtre jĂ©suite, gĂ©ophysicien et scientifique français, y est nĂ©.
- Bernard Mayaud (1925-2005), généalogiste français, y est né.
- Capucine (1928-1990), comédienne française, y a séjourné.
- Jack Le Goff (1931-2009), cavalier de concours complet français, y est mort.
- Karyn Balm (1939-1980), actrice française, y est née.
- Venceslas Kruta (1939-), historien français spécialisé en protohistoire, y est né.
- Michel Piron (1943-), homme politique français, député depuis 2002, y est né.
- Fanny Ardant (1949-), comédienne française, y est née.
- Bertrand Ract-Madoux (1953-), officier général, y est né.
- Christian Tortu (1954-), fleuriste et designer d'intérieur, y est né.
- Dominique Pinon (1955-), comédien français, y est né.
- Laurent Pernot (1955-), professeur et historien français, spécialiste de la rhétorique grecque antique, y est né.
- Joaquin Jimenez (1956-), créateur monétaire français, y est né.
- Thierry Pomel (1957-), cavalier de saut d'obstacles français, y est né.
- Alix de Saint-André (1957-), écrivaine et journaliste française (passa sa jeunesse à Saumur car son pÚre fut Grand-Dieu (écuyer en chef) à l'E.N.E).
- Jean-Michel Gentil (1960-), magistrat français, y est né.
- Jean-Guy Talamoni (1960-), homme politique français, y est né.
- Didier Heyman (1961-), footballeur français, est né à Saumur.
- Philippe Vercruysse (1962-), international français de football, y est né.
- François Pécheux (1965-), journaliste français, y est né.
- Lionel Daudet (1968-), alpiniste français ayant traversé le Petit Ross et le Grand Ross sur les ßles Kerguelen, y est né.
- Emmanuel Gobilliard (1968-), prélat catholique français, y est né.
- Tony Baillargeat (1970-), écrivain français, y est né.
- Bettina Goislard (1974-2003), employée française de l'ONU, premiÚre personne à mourir en mission en Afghanistan, en , y est née.
- Youna Dufournet (1993-), gymnaste artistique française, y est née.
- La Ruda (1993-2002) (anciennement « La Ruda Salska ») est un groupe de rock/ska de Saumur.
HĂ©raldique
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Blasonnement : Ornements extérieurs : |
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Voir aussi
Bibliographie
- Hubert Landais (dir.), Histoire de Saumur, Toulouse : Privat, 1997.
- Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, vol. 3, Paris, Furne, , p. 523-525.
- Madeleine Lazard, Agrippa dâAubignĂ©, Paris, Fayard, , p. 116.
- Yves Sassier, Hugues Capet : Naissance d'une dynastie, Fayard, coll. « Biographies historiques », , 364 p. (ISBN 978-2-213-67002-7, lire en ligne).
- Marie Bardisa, Saumur, l'histoire urbaine, Nantes, 303, coll. « Itinéraire du patrimoine », 2000, 96 p.
- Ăric Cron et Arnaud Bureau, Saumur, Urbanisme, architecture et sociĂ©tĂ©, Nantes, 303, coll. « Cahiers du patrimoine », 2010, 464 p.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- INSEE, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire depuis 1930 (consultées le 1er février 2016) : Saumur (code géographique
49328
) fusionne en association avec les anciennes communes de Bagneux (49016
), Dampierre-sur-Loire (49118
), Saint-Hilaire-Saint-Florent (49287
) et Saint-Lambert-des-Levées (49293
). - BĂ©nĂ©dicte et Jean-Jacques FĂ©niĂ©, Dictionnaire des pays et provinces de France, Ăditions Sud-Ouest, 2000.
- Liste contenue dans les lettres patentes royales publiées le 4 mars 1790.
- « Ătude du tritium dans la Loire au pont Cessard Ă Saumur » [PDF], sur Institut de radioprotection et de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire,
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 49328001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
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- « Unité urbaine 2020 de Saumur », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
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- Insee, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire, consultées le 24 juin 2012.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint Florent », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
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- Images commentées des mégalithes de Saumur, sur saumur-jadis.
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- Sassier 1987.
- Jean-Pierre PanouillĂ©, Les chĂąteaux forts dans la France du Moyen Ăge, Ouest France, 2007 (ISBN 978-2-7373-4424-4), p. 28.
- C. ThĂ©venot, Foulque III Nerra, Comte d'Anjou, Ăditions de La Nouvelle RĂ©publique, Tours, 1987, (ISBN 978-2-86881-071-7).
- Nicolas Mengus, ChĂąteaux forts au Moyen Ăge, Rennes, Ăditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 260.
- Lazard 1998, p. 116Le roi arrive à Saumur le 25 février 1576 et n'abjure officiellement le catholicisme que le 13 juin à Niort.
- Guilbert 1845, p. 523-525.
- Documentaire vidéo "Les vendéens-Guerre de Vendée-Le génocide républicain
- ThĂ©rĂ©sa de Cherizey, Le Guide lâAnjou, La Manufacture, 1990, p. 164.
- Eric de Grandmaison, « Il y a 80 ans, le combat des Cadets de Saumur », Ouest-France,â (lire en ligne).
- Bilan des deux bombardements sur saumur-jadis.
- Les deux grands bombardements sur saumur-jadis.
- « Un rempart du chùteau de Saumur s'effondre », sur L'Obs (consulté le ).
- F. Bailly, S. Malgorn (ARCADIS), Restauration des remparts du front nord du chateau de Saumur, AFGC (consulté le 23 avril 2021).
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- « CA Saumur Val de Loire (200071876) », sur Insee (consulté le )
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saumur (49328) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de Maine-et-Loire (49) », (consultĂ© le ).
- « couvent des Ursulines », notice no IA00031740, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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- Exposition internationale d'art naĂŻf du 25 juin au 27 juillet 2016.
- « Ăquipements - Sports », sur ville-saumur.fr (consultĂ© le ).
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- Louis Leroy, Histoire des pĂšlerinages de la Sainte Vierge en France, Volume 1, Paris, Louis VivĂšs,
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- Insee, Statistiques locales du territoire de Saumur (49), consultées le 26 mai 2013.
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- Site ouest-france.fr, article "Saumur. Bratislava-Saumur : comme un air de famille", consulté le 3 mars 2021.
- Carte sur le site cnvvf.
- « Notice n°PA00109317 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/rues_m-o/mayaudqu.htm
- texte de la chanson sur musique.ados.
- « Interview de Patrick Coutin », sur http://www.idolesmag.com, (consulté le ).