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Saumur

Saumur est une commune française, sous-préfecture du département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Elle est la troisiÚme commune du département en nombre d'habitants.

Saumur
Saumur
La Loire traversant la ville.
Blason de Saumur
Blason
Saumur
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Maine-et-Loire
(sous-préfecture)
Arrondissement Saumur
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire
(siĂšge)
Maire
Mandat
Jackie Goulet (DVG)
2020-2026
Code postal 49400
Code commune 49328
DĂ©mographie
Gentilé Saumurois
Population
municipale
26 154 hab. (2020 en diminution de 4,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 394 hab./km2
Population
agglomération
29 302 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 15â€Č 36″ nord, 0° 04â€Č 37″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 95 m
Superficie 66,35 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saumur
(ville-centre)
Aire d'attraction Saumur
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saumur
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saumur
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Saumur
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Saumur
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Saumur
Liens
Site web ville-saumur.fr

    Le , Saumur s'est associée à quatre communes limitrophes : Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées[1].

    Saumur est particuliùrement connue pour son École de cavalerie, son chñteau et ses vins.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

    Saumur est située dans le Saumurois, région naturelle[2] et ancienne division de la province d'Anjou[3]. Les villes proches sont : Thouars (Deux-SÚvres), Loudun (Vienne), Angers et Baugé (Maine-et-Loire), Chinon et Tours (Indre-et-Loire).

    La municipalité de Saumur comprend cinq communes associées depuis le :

    Saumur est situĂ©e au cƓur du parc naturel rĂ©gional Loire-Anjou-Touraine dont elle est la plus grande commune en nombre d'habitants.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie

    Le Saumurois, terre de tuffeau et de falun, possĂšde prĂšs de 1 200 kilomĂštres de galeries souterraines et troglodytes ainsi que de 16 000 cavitĂ©s dont la moitiĂ© sont Ă  l'abandon. De nombreuses galeries sont utilisĂ©es par les entreprises angevines de vins pĂ©tillants de Saumur et par les champignonniĂšres produisant les fameux « champignons de Paris ».

    Hydrographie

    Panorama depuis la rive gauche, Vue sur l'Ăźle d'Offard.
    La Loire Ă  Saumur.

    La ville de Saumur est traversĂ©e de part en part par la Loire. Celle-ci entre sur le territoire communal au sud-est par deux bras de part et d'autre de l'Ăźle de Souzay (Ăźle Trotouin), elle contourne par deux bras l'Ăźle Offard (Ăźle Millocheau) au centre de la ville, puis l'Ăźle Ardouin au nord-ouest, et elle en sort au nord-ouest en passant d'abord en rive droite par Saint-Martin-de-la-Place puis en rive gauche par ChĂȘnehutte-TrĂšves-Cunault (commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Gennes-Val-de-Loire). Au droit du pont Cessard, la masse d'eau issue de la Vienne n'est pas encore parfaitement mĂ©langĂ©e Ă  la masse d'eau issue de la Loire[4].

    L'affluent du Thouet pénÚtre au sud de Saumur en longeant Bagneux vers le nord-ouest puis bifurque vers le nord-est vers Saint-Hilaire-Saint-Florent, rejoignant la Loire au lieu-dit la « Bouche Thouet », en face de l'ßle Ardouin.

    La limite nord-est de la commune est en grande partie formĂ©e par l'Authion (affluent en rive droite de la Loire), rejointe Ă  gauche par la boire LĂ©vĂȘque qui naĂźt Ă  Saumur sur le territoire de Saint-Lambert-des-LevĂ©es.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 618 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1950 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[11]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records SAUMUR (49) - alt : 69 m 47° 15â€Č 06″ N, 0° 04â€Č 24″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1950 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,3 4,3 6,2 9,8 12,7 14,5 14,2 11,5 9,1 5,1 2,8 7,9
    Température moyenne (°C) 5,5 6 9 11,3 15,1 18,4 20,5 20,3 17,2 13,5 8,6 5,8 12,6
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,8 13,6 16,5 20,5 24,1 26,5 26,4 22,9 17,8 12,1 8,7 17,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14,8
    17.01.1985
    −14,4
    04.02.1963
    −10,5
    01.03.05
    −2,5
    12.04.1986
    −0,1
    03.05.1979
    1,3
    20.06.1958
    7,5
    12.07.00
    7
    30.08.09
    1,1
    11.09.1972
    −2,5
    30.10.1997
    −7,2
    23.11.1956
    −11
    28.12.1962
    −14,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,2
    15.01.1975
    22
    27.02.19
    26,5
    31.03.21
    30,8
    30.04.05
    34,2
    26.05.1953
    42
    29.06.19
    42,3
    25.07.19
    40,1
    07.08.20
    36,4
    14.09.20
    31,2
    03.10.11
    23,8
    06.11.1955
    18,6
    04.12.1953
    42,3
    2019
    Précipitations (mm) 55,9 45,7 44,2 52,5 53,4 35 48,6 35,5 49,3 66,6 62,8 64,7 614,2
    Source : « Fiche 49328001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Saumur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saumur, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[15] et 29 302 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saumur, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (60,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (18 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18 %), terres arables (14,5 %), prairies (13,8 %), forĂȘts (10,8 %), cultures permanentes (9,4 %), eaux continentales[Note 6] (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,6 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    RĂ©seau routier et autoroutier

    Sur la rive droite de la Loire, la D 952 entre sur la commune au sud-est et suit le fleuve en direction du nord-ouest. Sur la rive gauche, la D 947 entre au sud-est de la commune et suit le cours du fleuve jusqu'au pont du Cadre Noir. Elle y rejoint la D 93 qui entre au sud, par la commune de Bagneux.

    La N 147 pĂ©nĂštre sur la commune par le nord et se divise en deux voies diffĂ©rentes : la N147 elle-mĂȘme traverse Saumur et l'Ăźle Offard par le pont des Cadets de Saumur, forme des intersections avec la D 947 et la D 93 et se dirige vers le sud-ouest oĂč elle se divise avec la D 960 juste avant de sortir de la commune. La N 347, branche de la N 147, forme une voie parallĂšle plus Ă  l'ouest en traversant Saint-Lambert-des-LevĂ©es et en traversant la Loire par le pont du Cadre Noir, puis en continuant vers le sud avant de rejoindre la D 960. Enfin, la D 751 part de la N 147 sur la rive gauche pour aller longer la Loire en amont.

    La ville de Saumur compte six ponts importants : un pont ferroviaire, les ponts Cessart et des Cadets de Saumur et le pont du Cadre Noir (traversĂ© par la RD 347) sur la Loire ainsi que les ponts Fouchard et de l'Écluse sur le Thouet.

    Transport en commun

    Le réseau Saumur Agglobus exploité par la Communauté d'agglomération de Saumur Loire Développement dessert l'ensemble de l'agglomération de Saumur. Il se compose ainsi :

    Lignes 1 à 17 : lignes périurbaines desservant les communes de l'Agglomération.

    Lignes 30 à 36 : lignes urbaines desservant le centre-ville et la périphérie de la ville.

    Depuis l'été 2019, un systÚme de navette gratuite a été mis en place par Saumur Agglobus en collaboration avec la Ville de Saumur. Son objectif, désengorger les rues du centre-ville pleines de voitures en proposant un bus gratuit desservant le parking du Chardonnet, l'office de tourisme, la mairie, la place Saint-Pierre, ainsi que la rue Beaurepaire. Depuis janvier 2020, le systÚme appelé "Navis" est en place tous les samedis, jour de marché à la fréquence de un tour toutes les demi-heures.

    Des bus mis en place par la région et pour certains en collaboration avec la SNCF desservent les Pays-de-la-Loire.

    [réf. nécessaire]

    RĂ©seau ferroviaire

    Gare de Saumur.
    Gare de Saumur.

    La gare de Saumur est ouverte depuis le [22]. Elle se situe sur les lignes Tours Ă  Saint-Nazaire et Chartres Ă  Bordeaux-Saint-Jean.

    Des trains TER, IntercitĂ©s et quelques TGV s'arrĂȘtent Ă  cette gare. Des trains Ă  destination de Thouars/Bressuire, Angers, Nantes, Tours/Saint-Pierre-des-Corps, OrlĂ©ans et Cholet.

    En complément du réseau ferré, la SNCF met en place des bus notamment sur la ligne direction Thouars et La FlÚche.

    Cyclisme urbain

    InstituĂ© en 2017, le BaromĂštre des villes cyclables est une enquĂȘte bisannuelle Ă©valuant l'indice de satisfaction des usagers en France ; sur une Ă©chelle allant de 1 Ă  6, il leur est demandĂ© de noter leur sentiment de sĂ©curitĂ©, le confort de dĂ©placement, les amĂ©nagements cyclables (piste et bande cyclable, sas vĂ©lo, double-sens cyclable, cĂ©dez-le-passage cycliste au feu
) et les possibilitĂ©s de stationnement, comme par exemple les arceaux Ă  vĂ©lo ; d'autres Ă©lĂ©ments sont pris en compte, tels que la place allouĂ©e aux cycles dans les transports en commun, la politique municipale de promotion du vĂ©lo comme mode de transport, la prĂ©sence d'un magasin ou d'un atelier vĂ©lo solidaire et participatif, la location, le libre-service, etc. Le classement va de “A+” (excellent) Ă  “G” (trĂšs dĂ©favorable).

    En 2017, Saumur ne se classe pas. Moins de 50 personnes ont rĂ©pondu Ă  l'enquĂȘte[23].

    En 2019, Saumur se positionne en “E” (plutĂŽt dĂ©favorable), avec une note globale de 3,10. Il y a eu 71 contributions[24].

    En 2021, Saumur se positionne en “D” (moyennement favorable), avec une note globale de 3,11. Par rapport Ă  2019, la note sur la sĂ©curitĂ© baisse de E Ă  F et celle sur les services et stationnements augmente de E Ă  C. Il y a eu 209 contributions[25].

    AĂ©roport

    Saumur dispose d'un aĂ©rodrome, l’aĂ©rodrome de Saumur-Saint-Florent (code IATA : XSU ‱ code OACI : LFOD), ouvert Ă  la circulation aĂ©rienne publique (CAP)[26], situĂ© Ă  2,5 km Ă  l’ouest sur l'ancienne commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent. Il est utilisĂ© pour la pratique d’activitĂ©s de loisir et de tourisme (aviation lĂ©gĂšre, parachutisme et aĂ©romodĂ©lisme).

    Toponymie

    Le nom de Saumur

    Le nom est attesté sous les formes latinisées Salmuri en 968[27], puis [castrum] Salmurum, Salmurius, Salmuria et pour les premiÚres formes françaises [Pétronille de] Salmur en 1209, Salmeur en 1240, Saumur en 1793 et 1801[28].

    L'origine de cette formation toponymique reste obscure. Albert Dauzat y voit sans conviction un prĂ©celtique sala[27] qu'il note curieusement sans astĂ©risque, comprendre *sala (non attestĂ©) « terrain marĂ©cageux Â», plutĂŽt qu'un celtique salm « qui saute et qui coule Â»[27]. Il est suivi d'un Ă©lĂ©ment -mur non identifiĂ©[27].

    Autres toponymes

    Saumur absorbe Saint-Florent entre 1790 et 1794, puis en 1973 les communes de Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées[29].

    Village de Saint-Florent : Saint Florent en 1793[30].

    Village de Bagneux : Bagneux en 1793 et 1801[31].

    Village de Dampierre-sur-Loire : Dampierre en 1793 et 1801, puis Dampierre-sur-Loire en 1927[32].

    Village de Saint-Hilaire-Saint-Florent : Saint Hilaire en 1793, Saint-Hilaire et Florent en 1801, pour devenir ensuite Saint-Hilaire-Saint-Florent[33].

    Village de Saint-Lambert-des-Levées : Saint Lambert des Levées en 1793 et 1801[34].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    La prĂ©sence de monuments mĂ©galithiques[35] comme le dolmen de Bagneux montre l’existence d'une prĂ©sence humaine dĂšs le nĂ©olithique.

    Moyen Âge

    Le chùteau de Saumur, façade sud.
    Le chùteau de Saumur, façade sud. Miniature de septembre dans Les TrÚs Riches Heures du duc de Berry, vers 1440, musée Condé, Ms.65, f.9v.

    En 845, Saumur est pillée par le chef viking Hasting[36].

    Vers 960, Thibaut le Tricheur fait construire le chĂąteau de Saumur[37].

    À la fin du Xe siĂšcle, Gelduin, seigneur de Saumur, est vassal des comtes de Blois, ce qui en fait un ennemi du puissant comte d'Anjou, Foulques III Nerra. Alors que Foulque est sur le point d'assiĂ©ger Saumur, Gelduin obtient une trĂȘve. C'est Ă  cette occasion que Foulque, prenant son adversaire au mot, entame la construction d'une tour sur la rive gauche de la Loire qu'il aurait baptisĂ©e TrĂšve. En 1026[38], Foulque Nerra s'empare de Saumur. Le monastĂšre Saint-Florent est dĂ©truit. Un nouveau monastĂšre est consacrĂ© cinq ans plus tard par l'Ă©vĂȘque d'Angers[39].

    La ville est prise en 1203 par Philippe Auguste, qui l'incorpore au domaine royal. Saint Louis y donne en 1241 une fĂȘte si fabuleuse qu'on l'appela la « Non-Pareille ».

    En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spĂ©ciaux ou « greniers Ă  sel », dont celui de Saumur. Le , Du Guesclin reprend Saumur aux troupes anglaises.

    En 1446 est tenu un célÚbre pas d'armes (joute chevaleresque suivant un scénario théùtral) hors les murs du chùteau, à l'initiative du roi René contre le duc d'Alençon[40].

    XVIe – XVIIIe siùcles

    Le siĂšcle de la RĂ©forme est la grande Ă©poque historique de Saumur. Les idĂ©es nouvelles y furent promptement et vivement accueillies car la bourgeoisie de Saumur Ă©tait arrivĂ©e Ă  un Ă©tat trĂšs dĂ©veloppĂ© de richesse, de commerce actif, de libertĂ© municipale. Non seulement, elle se montra favorable au calvinisme, suivant en cela l’impulsion gĂ©nĂ©rale de la bourgeoisie mais elle eut mĂȘme une raison de plus pour embrasser avec enthousiasme : l'abbaye de Saint-Florent et celle de Fontevrault pesaient sur elle de deux cĂŽtĂ©s, retenaient son essor et, avec leurs privilĂšges, la pressaient comme dans un Ă©tau pour en exprimer la substance Ă  leur profit. Le protestantisme reprĂ©senta donc pour Saumur spĂ©cialement une doctrine et un effort d'affranchissement.

    Quand les partis en arrivĂšrent Ă  un Ă©tat de lutte matĂ©rielle, Saumur prit fait et cause pour la religion rĂ©formĂ©e. Les Ă©glises furent pillĂ©es et dĂ©vastĂ©es ; les reprĂ©sailles passionnĂ©es de la population frappĂšrent surtout l'abbaye de Saint-Florent. En 1565, Charles IX et Catherine de MĂ©dicis vinrent en Anjou. Saumur Ă©tant occupĂ© par le prince de CondĂ© et par ses troupes protestantes, le roi et sa mĂšre ne purent y entrer, et passĂšrent outre. Plus tard, Saumur fut enlevĂ© au prince de CondĂ© par le duc de Montpensier. Saumur subit ainsi les vicissitudes de la lutte entre catholiques et protestants, mais resta invariable dans son esprit et dans ses sympathies protestantes. La Saint-BarthĂ©lemy y passa sans Ă©teindre plus qu'ailleurs le protestantisme dans le sang qu’elle y fit pourtant abondamment couler.

    En 1576, quelques annĂ©es aprĂšs ce massacre, le roi Henri de Navarre (futur Henri IV), Ă©chappĂ© de Paris, vint se rĂ©fugier Ă  Saumur, oĂč il fut reçu avec empressement. Il s'y Ă©tablit pendant plusieurs semaines, vivant sans religion, le roi ne se pressant pas de retourner au protestantisme[41]. En 1589, par le traitĂ© conclu entre lui et Henri III, Saumur lui fut cĂ©dĂ© comme place de sĂ»retĂ© et comme passage sur la Loire. Cette ville fut donc, en quelque sorte, pour le futur roi la premiĂšre marche du trĂŽne de France. Henri de Navarre confia la garde de Saumur Ă  un de ses fidĂšles amis, l'une des figures les plus Ă©levĂ©es et les plus expressives du protestantisme, Philippe Duplessis-Mornay, et en maintint le gouvernement quand il fut devenu roi.

    DĂ©crit comme possĂ©dant la distinction du gentilhomme qu'il Ă©tait de naissance, l’austĂ©ritĂ© d’un plĂ©bĂ©ien, la science et la forme des plus lettrĂ©s de son temps, le courage d'un soldat et l’habiletĂ© d’un capitaine Ă  la guerre, le zĂšle d’un apĂŽtre pour sa religion et la mesure d’esprit d’un homme politique, Duplessis-Mornay a exercĂ© une immense influence sur Saumur et sur son dĂ©veloppement. Sous le gouvernement de celui que les catholiques appelaient « le pape des huguenots », Saumur en devint naturellement la mĂ©tropole, autant qu'il pouvait en ĂȘtre le pape. Il y fit construire Ă  ses frais un temple pour l'exercice du culte rĂ©formĂ©. Il y fonda l'acadĂ©mie protestante, dont la renommĂ©e s'Ă©tendit non seulement en France, mais dans toute l'Europe, et Ă  laquelle furent attachĂ©s comme professeurs les hommes les plus distinguĂ©s du dedans et du dehors, et qui fut un foyer puissant de haut enseignement destinĂ© Ă  la jeunesse de la nouvelle religion. Des Ă©rudits Ă  la renommĂ©e internationale comme Marc Duncan, MoĂŻse Amyraut, Louis Cappel, JosuĂ© de la Place ou Tanneguy Le FĂšvre, le pĂšre d'Anne Dacier, nĂ©e Ă  Saumur en 1654, figurĂšrent, entre autres, au nombre des professeurs de cette prestigieuse institution qui accueillit en outre de trĂšs nombreux Ă©tudiants Ă©trangers, dont William Penn, le fondateur de la Pennsylvanie.

    Les Ă©tablissements de Duplessis, son influence et son administration, donnĂšrent une grande importance Ă  la ville, et y attirĂšrent de toutes parts les familles protestantes. Catherine de Navarre, sƓur de Henri IV, tant que l'avĂšnement de son frĂšre fut contestĂ© par la Ligue, fixa sa rĂ©sidence Ă  Saumur. En 1596, les protestants y tinrent un synode national sous la direction et sous les auspices de Duplessis-Mornay. Bodin estime que la population de la ville s'Ă©leva rapidement, et qu'elle atteignit jusqu’à 25 000 habitants. Le chĂąteau fut rĂ©parĂ© par Duplessis, qui l'habitait, et reçut de lui ses derniĂšres augmentations et les complĂ©ments importants qui l'ont mis Ă  peu de chose prĂšs dans l'Ă©tat oĂč il est encore.

    La mort de Henri IV Ă©mut vivement les protestants, qui tinrent, en 1611 une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale Ă  Saumur, oĂč toutes les provinces envoyĂšrent des dĂ©putĂ©s, parmi lesquels figuraient les ducs de Bouillon, de Sully, de Rohan, etc. Duplessis fut le prĂ©sident de cette assemblĂ©e qui dura quatre mois et pendant lesquels Saumur offrit l’aspect et l’animation d’une capitale. Duplessis-Mornay conserva, sous le nouveau rĂšgne de Louis XIII, le gouvernement de Saumur jusqu’en 1621, Ă©poque Ă  laquelle, la querelle des protestants et des catholiques jugĂ©e Ă©teinte, on le lui enleva. On aurait peut-ĂȘtre pu mĂ©nager la position de Duplessis en considĂ©ration de l’homme, mais on ne le fit pas. On lui offrit des compensations, le bĂąton de marĂ©chal de France et 100 000 Ă©cus qu'il refusa avec hauteur. ProfondĂ©ment blessĂ© de la dĂ©fiance dont il Ă©tait l’objet, il se retira au fond du Poitou, dans une de ses terres, oĂč il mourut deux ans aprĂšs.

    Saumur en 1657, vue tirée de la Topographia GalliÊ.

    Au temps de la Fronde, Saumur resta fidĂšle au roi. Mazarin et toute la cour y vinrent, en 1652, pour agir contre Angers, un moment rĂ©voltĂ©. Turenne, abandonnant la Fronde, y rejoignit la cour et y fit sa rĂ©conciliation avec elle. La rĂ©vocation de l’édit de Nantes, en 1685, frappa cruellement Saumur. C'est la plus grande calamitĂ© dont cette ville ait Ă©tĂ© atteinte dans tout le cours de son histoire. Les protestants Ă©migrĂšrent en masse et la population tomba Ă  6 000 habitants, c’est-Ă -dire qu’elle diminua dans la proportion des deux tiers, ces deux tiers renfermant la partie prĂ©pondĂ©rante par ses lumiĂšres, son activitĂ©, son industrie et ses richesses. L'Ă©difice de prospĂ©ritĂ© Ă©levĂ© par Duplessis-Mornay s'Ă©croula complĂštement.

    La ville de Saumur passa, par cet Ă©vĂ©nement, Ă  un Ă©tat de tristesse, de vide et de silence qui dura jusqu'Ă  1763. À cette Ă©poque, il y vint en garnison un rĂ©giment de carabiniers, corps d’élite formĂ© sous les auspices de Louis XIV, qui avait voulu en ĂȘtre le premier maĂźtre-de-camp, qui en avait donnĂ© le commandement au duc du Maine, son fils naturel, et qui l'avait dĂ©corĂ© de sa devise Nec pluribus impar. Ce corps Ă©tait recrutĂ© dans tous les rĂ©giments de cavalerie et composĂ© des plus beaux hommes de l'armĂ©e et de ses officiers les plus distinguĂ©s. Dans l'Ă©tat lamentable oĂč Ă©tait Saumur, l'arrivĂ©e de ce rĂ©giment fut une rĂ©volution importante pour la ville qui lui doit sa physionomie actuelle. Les maris furent plus que retenus, les femmes le furent aussi d’abord ; mais elles persĂ©vĂ©rĂšrent moins, et le point de contact entre les carabiniers et la bourgeoisie saumuroise s'Ă©tablit par elles. Les carabiniers se mirent Ă  jouer la comĂ©die ; on alla les voir. Ils donnĂšrent des fĂȘtes, on leur en rendit ; peu Ă  peu l'union devint parfaite, et on se fĂ©licita de possĂ©der le rĂ©giment.

    Les carabiniers restĂšrent Ă  Saumur jusqu'Ă  la RĂ©volution. Ils y construisirent un trĂšs beau quartier pour se loger. Une Ă©cole d'Ă©quitation, Ă  laquelle furent envoyĂ©s des officiers de tous les corps, oĂč vinrent comme amateurs un grand nombre de jeunes gens des familles riches, et qui fut le premier germe de la grande Ă©cole de cavalerie que possĂšde actuellement Saumur, fut crĂ©Ă©e et organisĂ©e dans le rĂ©giment. L'Ă©cole d’équitation et le rĂ©giment formĂšrent ainsi une institution dĂ©jĂ  remarquable que visita, en 1777, l’empereur Joseph II, frĂšre de la jeune reine Marie-Antoinette. Pendant les vingt-cinq ans que Saumur eut le rĂ©giment de carabiniers, sa population s’éleva pĂ©niblement de 6 000 Ă  10 000. On Ă©tait encore loin des 25 000 de l'Ă©poque de la splendeur protestante, mais son commerce reprit de l’activitĂ© dans la mĂȘme proportion, son aspect se releva et la ville Ă©teinte de 1685 se remit en mouvement pour devenir la ville d'aujourd’hui[42].

    La RĂ©volution

    AprĂšs que l'AssemblĂ©e constituante eut dĂ©cidĂ© la crĂ©ation des dĂ©partements, des rĂ©unions se tinrent aussitĂŽt dans l'hĂŽtel du duc Antoine-CĂ©sar de Choiseul-Praslin dĂ©putĂ© de la noblesse de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e d'Angers : une trentaine de dĂ©putĂ©s (des trois provinces) envisagent de rĂ©trocĂ©der des territoires au Poitou et de subdiviser le domaine restant en quatre dĂ©partements (soit environ 324 lieues carrĂ©es, ou 6 561 km2 actuel) autour des capitales traditionnelles que sont Tours, Angers, Le Mans, et autour de la ville de Laval qui rĂ©cupĂ©rerait des terres du Maine et de l'Anjou.

    Le , 25 dĂ©putĂ©s (des trois provinces) approuvent ce partage, mais les deux reprĂ©sentants de Saumur, Jean-Étienne de Cigongne (pour le tiers Ă©tat) et Charles-Élie de FerriĂšres (pour la noblesse) se dissocient de cette dĂ©cision : ils plaident en faveur d'un dĂ©partement de Saumur situĂ© au carrefour des trois provinces de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avec Loudun pour le partage des pouvoirs, et accusent les reprĂ©sentants d'Angers de s'entendre avec leurs collĂšgues du Maine et de Touraine pour le dĂ©peçage de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Saumur, les accusent Ă©galement d'abandonner Ă  la Touraine 24 paroisses anciennement angevines autour de ChĂąteau-la-ValliĂšre et de Bourgueil : le mĂ©contentement grandit, la population de Bourgueil manifeste pour son maintien dans l'Anjou et se solidarise avec Saumur, pendant que les reprĂ©sentants de Chinon tentent Ă©galement de crĂ©er leur propre dĂ©partement...

    Le , l'Assemblée nationale décrÚte que « Saumur et le Saumurois resteront en région d'Anjou », intégrés dans le département de « Mayenne-et-Loire » (futur « Maine-et-Loire »). Le lundi , Angers devient préfecture, le nouveau département est définitivement constitué : l'Assemblée constituante entérine cette structure le et le Roi le . Afin de calmer la susceptibilité des Saumurois, les 36 membres du nouveau conseil du département portent à leur présidence Gilles Blondé de Bagneux, ancien maire de Saumur. Ainsi, jusqu'en , le premier président du conseil général de Maine-et-Loire sera saumurois. Cigongne est désigné président du tribunal de commerce de la ville.

    AprÚs la prise de Bressuire le et de Thouars le , la bataille de Saumur a lieu le . L' Armée catholique et royale de Vendée reprend la ville et y fait prisonniers 11000 "bleus" et un butin de 15000 fusils, 80 canons[43].

    Lors de la Terreur Angevine, du 13 au , 29 prisonniers sont guillotinés à Saumur, 403 sont fusillés, 19 acquittés. Parmi les 99 martyrs d'Angers, cinq Saumuroises d'origine sont fusillées le à Avrillé. Une plaque commémorative est visible en l'église Saint-Nicolas ainsi que des reliques dans le nouvel autel.

    Seconde Guerre mondiale

    Durant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la campagne de France en 1940, les troupes allemandes arrivent aux portes de la ville : les 786 Ă©lĂšves officiers de rĂ©serve de l’École de cavalerie, rejoints par les Ă©lĂšves sous-officiers de l’école de Saint-Maixent et une compagnie de tirailleurs nord-africains, soit environ 2 200 hommes sous les ordres du Colonel Charles Michon, tentĂšrent d’interdire le passage du pont Ă  la premiĂšre division de cavalerie allemande (1. Kavallerie-Division (Wehrmacht)). DĂ©pourvus d'armements lourds et antichars, de blindĂ©s et d’appui aĂ©rien, ils rĂ©sisteront Ă  un ennemi bien supĂ©rieurement armĂ© durant 36 heures, jusqu'au ou l’ordre de retraite sera ordonnĂ© par le gĂ©nĂ©ral Pichon. La rĂ©sistance des officiers et de leurs Ă©lĂšves ont impressionnĂ© le gĂ©nĂ©ral Feldt, commandant la division allemande, raison pour laquelle il fit libĂ©rer les prisonniers français dĂ©but juillet[44], ce qui leur permit de rejoindre la zone libre[45].

    Saumur fut considérablement endommagée lors des bombardements de 1940, et eut des dizaines de morts civils[46], mais le chùteau et la vieille ville ne furent pas touchés par les combats.

    Le jeudi et le lendemain, deux grands bombardements anglo-amĂ©ricains ont lieu : la gare est hors d'usage, les voies ferrĂ©es sont coupĂ©es, les arches du pont des Sept-Voies se sont effondrĂ©es. Des bombes Ă  retardement explosĂšrent pendant vingt heures, tuant ou blessant nombre de rĂ©sidents sortis des abris. Le bilan s’élĂšve Ă  87 morts, et beaucoup plus de blessĂ©s[47].

    AprĂšs-guerre

    AprÚs avoir absorbé Saint Florent, entre 1790 et 1794, le Saumur fusionne avec Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées (fusion association)[29].

    Le 22 avril 2001, vers 2 heures du matin, le rempart nord du chĂąteau de Saumur - ĂągĂ© de plus de 400 ans - s'Ă©croule. Le front de 45 mĂštres de long sur 35 mĂštres de haut s’est effondrĂ© sur lui-mĂȘme, provoquant des dĂ©gĂąts matĂ©riels importants en contrebas du coteau (quatre maisons et le foyer de jeunes travailleurs sont dĂ©truits), mais sans faire de victime. Sous l'Ă©gide des BĂątiments de France, le rempart est restaurĂ© Ă  l'identique et inaugurĂ© le 23 juin 2007[48] - [49].

    Politique et administration

    L'hĂŽtel de ville de Saumur.
    L'hĂŽtel de ville de Saumur de nuit.

    Administration ancienne

    Sous l'Ancien Régime, la sénéchaussée de Saumur dirigée par un gouverneur, administre un territoire qui englobe Bourgueil jusqu'à Gizeux au nord, s'étend au-delà de Loudun, vers le sud-est jusqu'à Mirebeau, à l'est jusqu'à la ville de Richelieu, au sud jusqu'à Bouillé-Loretz et à l'ouest jusqu'aux confins des Mauges.

    Centre judiciaire sous l'Ancien Régime, la ville devient en 1800, le siÚge d'une sous-préfecture aux fonctions tertiaires dominantes.

    Administration municipale

    Le conseil municipal de Saumur compte 35 membres, dont le maire, quatre maires-délégués des quatre communes associées et neuf adjoints.

    Jackie Goulet est l'actuel maire de la ville de Saumur[50].

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté d'agglomération Saumur Val de Loire[51].

    Autres circonscriptions

    Jusqu'en 2014, Saumur est chef-lieu de deux cantons, canton de Saumur-Nord et canton de Saumur-Sud, et fait partie de l'arrondissement de Saumur[52]. Le département compte alors quarante-et-un cantons ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . Les deux cantons disparaissent, et la commune est rattachée au canton de Saumur, dont elle devient bureau centralisateur, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[53].

    Jumelages

    • Drapeau de l'Allemagne Verden (Allemagne)
      • C'est la premiĂšre ville Ă  s’ĂȘtre jumelĂ©e avec Saumur le . Ce jumelage s’inscrit dans l’histoire des relations franco-allemandes avec la volontĂ© de rapprocher les populations et de crĂ©er des liens d’amitiĂ©. Verden est une ville du Nord de l’Allemagne (Basse-Saxe), situĂ©e sur l’Aller, chef-lieu du district homonyme, avec 28 000 habitants. C'est en Allemagne la capitale du cheval.
    • Drapeau du Royaume-Uni Warwick (Royaume-Uni)
      • Ville du Centre de l’Angleterre sur la riviĂšre Avon, est jumelĂ©e avec Saumur depuis le . Warwick est le chef-lieu du Warwickshire, avec environ 18 000 habitants.
    • Drapeau de l'Allemagne Havelberg (Allemagne)
      • À la suite de la chute du mur de Berlin, Havelberg, petite ville de Saxe-Anhalt, en ex-Allemagne de l’Est, entretient des relations privilĂ©giĂ©es avec Verden, jumelĂ©e Ă  Saumur. Il Ă©tait donc naturel qu’un pacte d’amitiĂ© avec Havelberg (7 500 habitants) soit signĂ© le .
    • Drapeau des États-Unis Asheville (États-Unis)
      • Asheville est liĂ©e Ă  Saumur par un pacte d’amitiĂ© depuis le . SituĂ©e en Caroline du Nord, Asheville est une ville rĂ©sidentielle de 70 000 habitants, situĂ©e dans une rĂ©gion vallonnĂ©e, avec un chĂąteau construit par la famille Vanderbilt. Les relations associatives permettent des Ă©changes suivis entre Saumur et Asheville.
    • Drapeau de la Roumanie RuƟeĆŁu (Roumanie)
      • Depuis le , la ville de Saumur parraine RuƟeĆŁu (5 000 habitants), situĂ©e Ă  130 km de Bucarest en Roumanie. Saumur a initiĂ© des actions de coopĂ©ration et de solidaritĂ© vers les habitants de cette ville.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[54] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 26 154 habitants[Note 8], en diminution de 4,2 % par rapport Ă  2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    12 3009 5859 98410 45410 65212 02012 25812 56614 119
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    14 50514 07913 66312 55213 82214 18614 18714 86716 440
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    16 23316 39216 19815 95616 21016 53217 15817 63518 169
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    20 77321 55132 51532 14930 13129 85728 65427 09327 125
    2020 - - - - - - - -
    26 154--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee Ă  partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  32,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 32,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,6 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 12 402 hommes pour 14 197 femmes, soit un taux de 53,37 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,37 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,6
    9,7
    75-89 ans
    14,0
    18,1
    60-74 ans
    19,1
    20,3
    45-59 ans
    19,6
    15,9
    30-44 ans
    14,1
    18,9
    15-29 ans
    16,3
    16,0
    0-14 ans
    14,2
    Pyramide des ùges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[58]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2
    6,9
    75-89 ans
    9,5
    15,5
    60-74 ans
    16,3
    19,4
    45-59 ans
    18,8
    18,6
    30-44 ans
    17,7
    18,6
    15-29 ans
    17,5
    20,2
    0-14 ans
    18,2

    Population des anciennes communes

    Saumur (1793-1972)
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    12 3009 5859 98410 45410 65212 02012 25812 56614 119
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    14 50514 07913 66312 55213 82214 18614 18714 86716 440
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    16 23316 39216 19815 95616 21016 53217 15817 63518 169
    1962 1968 1972 - - - - - -
    20 77321 551-------
    (Sources : base Cassini de l'EHESS (Saumur[28], dont Saint Florent absorbée entre 1790 et 1794[30]).)
    La mairie de Bagneux.
    Bagneux (1793-1972)
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    166185155210252309392478846
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9231 0251 1161 0711 1361 1591 2321 3021 371
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4591 5861 5501 6371 5421 6151 8492 0662 131
    1962 1968 1972 - - - - - -
    2 7563 192-------
    (Sources : base Cassini de l'EHESS (Bagneux[31]).)
    Dampierre-sur-Loire (1793-1972)
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    610406514551590620590575555
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    576524529477509512489484462
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    458520505413430416413400460
    1962 1968 1972 - - - - - -
    476457-------
    (Sources : base Cassini de l'EHESS (Dampierre-sur-Loire[32]).)
    Saint-Hilaire-Saint-Florent (1793-1972)
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6947147417158688661 0101 099920
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9569751 2691 3101 5521 5011 7141 8021 965
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2032 3352 3852 3762 3712 5042 6462 7772 817
    1962 1968 1972 - - - - - -
    3 1433 194-------
    (Sources : base Cassini de l'EHESS (Saint-Hilaire-Saint-Florent[33]).)
    La mairie de Saint-Lambert.
    Saint-Lambert-des-Levées (1793-1972)
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3891 5401 5301 5711 7261 7041 7071 8081 870
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9021 9241 9111 9982 0022 0302 1042 1472 200
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2132 2242 2022 2342 2192 3932 3762 5052 917
    1962 1968 1972 - - - - - -
    3 2283 235-------
    (Sources : base Cassini de l'EHESS (Saint-Lambert-des-Levées[34]).)

    Éducation primaire

    Éducation secondaire

    • LycĂ©e Duplessis-Mornay (EPLE : Établissement public local d'enseignement) (lycĂ©e gĂ©nĂ©ral)

    DÚs 1804, une école secondaire de garçons est créée et installée dans l'ancien couvent des Ursulines[59]. Il ne reste aujourd'hui de ces bùtiments qu'une cloche muette dans le lanternon situé au-dessus de l'entrée principale. En 1876, le bùtiment néo-classique donnant sur la rue Duruy est construit. En 1881, la ville entreprend la construction d'un collÚge de jeunes filles avec un internat luxueux : cour bordée d'arcades, jardins, parcs. C'est l'une des premiÚres villes de France à posséder un enseignement de ce type.

    En 1884, M. Rigolage crĂ©e l'Ă©cole industrielle de Saumur qui fusionnera deux ans plus tard avec le collĂšge de garçons. Les deux collĂšges mĂšnent leur vie propre jusqu'en 1946. En 1948, l'État crĂ©e un lycĂ©e Ă  deux groupes, qui devient le lycĂ©e d’État mixte en 1956, sont alors construits l'internat de garçons, les locaux administratifs, les cuisines et les rĂ©fectoires.

    L'École industrielle de Saumur est aujourd'hui associĂ©e Ă  la communautĂ© des « INDUS » associations d'anciens Ă©lĂšves spĂ©cialisĂ©s dans les moteurs Ă  combustion interne.

    En 1966, les derniers bùtiments constituant l'externat pour les classes de 6e et 5e sont édifiés et l'ancien « petit lycée » devient le collÚge Yolande-d'Anjou. Plusieurs travaux ont permis l'installation du bloc scientifique, la création du CDI, ainsi que l'aménagement de la cour d'honneur. En 1977, l'établissement se voit à nouveau coupé en deux conformément aux lois ministérielles. Ainsi le collÚge Yolande-d'Anjou devient indépendant juridiquement et administrativement. Dans la pratique, l'union subsiste par la demi-pension commune aux deux établissements. AprÚs les lois sur la régionalisation de 1986, l'établissement devient « lycée polyvalent régional » puis le lycée Duplessis-Mornay en 1988. De 1989 à 1993, le lycée est restructuré et rénové. Enfin, celui-ci a fait l'objet récemment de nouveaux travaux de restructuration.

    • LycĂ©e polyvalent Sadi-Carnot - Jean Bertin (EPLE : lycĂ©e d'enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique et lycĂ©e d'enseignement professionnel) ;
    • LycĂ©e Saint-Louis (lycĂ©e gĂ©nĂ©ral privĂ©) ;
    • LycĂ©e des Ardilliers (lycĂ©e technologique et professionnel privĂ©).

    Enseignements supérieurs

    Le campus de Saumur (universitĂ© d'Angers) propose des formations liĂ©es au tourisme, patrimoine, aux services Ă  la personne, Ă  l'Ă©cotourisme, Ă  l'Ɠnotourisme, Ă  l'hĂ©bergement de plein air et au secteur Ă©questre.

    Ces formations professionnalisantes associent des enseignements assurés par des universitaires mais aussi par des professionnels des filiÚres concernés.

    C'est un total de 350 Ă©tudiants qui sont accueillis dans un bĂątiment du XVIe siĂšcle au centre de la ville.

    Santé

    Saumur possĂšde un Centre Hospitalier de 459 lits et places (fin 2017) installĂ© route de Fontevraud depuis 1997. L'ancien HĂŽtel-Dieu est situĂ© rue Seigneur et a Ă©tĂ© transformĂ© en bureaux et appartements, une partie a Ă©tĂ© dĂ©truite mais la chapelle de style PlantagenĂȘt existe toujours.

    Culture

    La médiathÚque de Saumur est rattachée depuis 2006 au réseau des bibliothÚques de la communauté d'agglomération de Saumur Loire Développement ; réseau qui compte dix-huit établissements[60].

    Plusieurs animations culturelles se déroulent sur la ville, comme les Journées nationales du livre et du vin créées en 1996, et dont l'édition 2016 s'est déroulée du 9 et avec prÚs de cent-trente auteurs invités[61] - [62], ou encore l'exposition internationale d'art naïf[63].

    Sports

    Plusieurs infrastructures sportives sont disponibles sur la commune tels un stade omnisports, un complexe de terrains de basketball, handball et athlétisme, des piscines, des espaces de pratique du tennis, du golf, etc[64].

    Des sports collectifs y sont pratiquĂ©s comme le football (Olympique de Saumur Football Club, AS Bayard Saumur, Entente sportive Saint-Lambert football), le basket-ball (Saumur Loire Basket 49), le volley-ball, le baseball, le rugby, et des sports individuels comme la boule de fort, les arts martiaux, l'Ă©quitation, avec notamment la prĂ©sence de l'École nationale d'Ă©quitation, le parachutisme (centre-Ă©cole rĂ©gional de parachutisme sportif), etc[65].

    Transports doux et loisirs : l'EuroVelo 6 ou EV6, Ă©galement connue sous le nom de « vĂ©loroute des Fleuves », est une vĂ©loroute de type EuroVelo qui traverse Saumur en reliant Saint-Nazaire Ă  ConstanĆŁa. C'est la plus connue vĂ©loroutes europĂ©ennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'ocĂ©an Atlantique Ă  la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinĂ©raire de trois des plus grands fleuves europĂ©ens : la Loire, le Rhin et le Danube. Saumur est Ă©galement une Ă©tape de l'itinĂ©raire de La Loire Ă  vĂ©lo (Cuffy - Saint-BrĂ©vin-les-Pins) ainsi que de l'itinĂ©raire de la VĂ©lo Francette (Ouistreham - La Rochelle).

    Saumur accueille chaque année l'Anjou Vélo Vintage, un rassemblement de cyclistes utilisant d'anciennes bicyclettes.

    Cultes

    Temple protestant de Saumur.
    Notre-Dame-de-Nantilly.

    PlacĂ©e sous la dĂ©pendance de l'abbaye de Saint-Florent le Jeune, Saumur construit au Moyen Âge des Ă©glises de belle facture ; au total, elle compte seize Ă©difices religieux classĂ©s parmi les monuments historiques. Des foules de pĂšlerins convergent vers la fontaine et la statue de Notre-Dame-des-Ardilliers[66] ; une production de chapelets et d'objets de piĂ©tĂ© se dĂ©veloppe dans le faubourg de Fenet.

    À l'AcadĂ©mie protestante enseignent des professeurs rĂ©putĂ©s, comme Marc Duncan, MoĂŻse Amyraut, Tanneguy Le FĂšvre, Louis Cappel ou JosuĂ© de la Place. De nombreux Ă©tudiants Ă©trangers (dont William Penn) la frĂ©quentent jusqu'Ă  sa fermeture en 1685. Face Ă  cette nouvelle GenĂšve, les catholiques se mobilisent et implantent dans la ville sept communautĂ©s religieuses, dont une d'oratoriens.

    La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint Angers le : le comte de Montsoreau (mort en 1575) y fait impitoyablement massacrer les protestants[67].

    Les catholiques de Saumur font partie du diocÚse d'Angers et relÚvent de la province ecclésiastique de Rennes.

    Les paroisses de Saumur sont :

    Les Ă©glises de Saumur sont :

    • la chapelle royale du sanctuaire marial Notre-Dame-des-Ardilliers et la maison de l'Oratoire ;
    • l'Ă©glise Notre-Dame-de-Nantilly, la plus ancienne de Saumur (XIIe siĂšcle), est de type roman. Louis XI y fit ajouter le bas-cĂŽtĂ© droit; l'oratoire ayant fait office de chapelle baptismale. À la droite de son chƓur, se trouve la statue de Notre-Dame-de-Nantilly. Des atlantes viennent Ă©galement supporter un buffet d'orgue datant de 1690 ;
    • l'Ă©glise Saint-Pierre dans le cƓur du centre-ville (XIIe siĂšcle - XIIIe siĂšcle). À la suite de l'effondrement en 1674 de la façade gothique, elle prĂ©sente depuis une façade classique. En 2017, aprĂšs cinq ans de travaux plus quatre annĂ©es d'attente, l'Ă©glise est rouverte Ă  la suite de la dĂ©couverte d'une instabilitĂ© du sol ;
    • l'Ă©glise Saint-Nicolas ;
    • l'Ă©glise Notre-Dame-de-la-Visitation (fermĂ©e).

    Il existe également un temple protestant et une mosquée.

    Autres lieux de culte :

    Vie militaire

    Cavalier du Cadre noir de Saumur.

    NĂ©e au pied d'une forteresse implantĂ©e sur la colline du chĂąteau, abritĂ©e derriĂšre une enceinte urbaine Ă  partir du XIVe siĂšcle, la ville contrĂŽle un passage trĂšs disputĂ© sur la Loire. Elle devient le siĂšge d'un gouvernement militaire, commandĂ© par Philippe Duplessis-Mornay de 1589 Ă  1621, et apparaĂźt alors comme l'une des capitales politiques du protestantisme français. Deux brigades et l'Ă©tat-major d'un rĂ©giment de carabiniers y sont installĂ©s en 1763. Le cĂ©lĂšbre manĂšge des Écuyers sera achevĂ© en 1767 (il sera reconstruit en 1863). L'École prendra successivement le nom d’École d'instruction des troupes Ă  cheval en 1814, d’École royale de cavalerie en 1825, et enfin, aprĂšs 1945, d'École d'application de l'arme blindĂ©e cavalerie.

    Le eut lieu, sur la place du Chardonnet, le premier « Carrousel », donné en l'honneur de la duchesse de Berry. Depuis 1831, ces « carrousels » ont lieu tous les ans.

    Ses instructeurs d'Ă©quitation donnent des reprises publiques de haute Ă©cole sous l'appellation de Cadre Noir. Ville du cheval, Saumur devient, en 1972, le siĂšge de l’École nationale d'Ă©quitation (E.N.E.).

    Économie

    Généralités

    La navigation sur la Loire et sur le Thouet, l’existence d’un pont dĂšs 1162 favorisent des activitĂ©s commerciales et financiĂšres qui rayonnent sur un pays saumurois Ă©tendu et qui expliquent une morphologie de ville-pont, l’agglomĂ©ration s’étirant le long d’un axe routier perpendiculaire aux deux riviĂšres. La construction du pont Cessart de 1756 Ă  1770 fait s’étendre cet axe urbain plus Ă  l’ouest. À partir des annĂ©es 1850, les nouvelles voies ferrĂ©es supplantent le trafic fluvial.

    Ce rĂŽle commercial se renforce par la commercialisation des produits agricoles de sa pĂ©riphĂ©rie rurale, notamment les vins, les cĂ©rĂ©ales, les fruits et le chanvre. Plus tournĂ©e vers la tradition que vers la nouveautĂ©, l’agglomĂ©ration saumuroise aborde l’ùre industrielle Ă  partir de ses bases locales. L’ancien artisanat du chapelet est transformĂ© en manufactures de mĂ©dailles. Les carriĂšres de tuffeau se rĂ©vĂšlent propices Ă  l’élaboration de vins effervescents selon la mĂ©thode champenoise, ainsi qu’à la culture des champignons de couche.

    Saumur possĂšde une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Maine-et-Loire. Celle-ci gĂšre l’aĂ©rodrome de Saumur - Saint-Florent.

    Tissu Ă©conomique

    Sur 2 490 Ă©tablissements prĂ©sents sur la commune Ă  fin 2010, 4 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le dĂ©partement), 7 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 66 % de celui du commerce et des services et 17 % du secteur de l'administration et de la santĂ©[68]. Fin 2015, sur les 2 752 Ă©tablissements actifs, 3 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le dĂ©partement), 6 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 69 % de celui du commerce et des services et 16 % du secteur de l'administration et de la santĂ©[69].

    Tourisme

    On trouve à Saumur plusieurs sites touristiques culturels : le chùteau-musée de Saumur abrite les collections municipales (arts décoratifs) et les collections du musée du Cheval. Sur le territoire de la commune, se trouvent aussi le musée des blindés, le musée du champignon, le site Pierres et LumiÚres et le musée du moteur.

    Le parcours cyclotouristique La Loire à vélo traverse Saumur et draine de nombreux cyclistes. La ville se situe également sur les grands itinéraires des chùteaux de la Loire.

    Diverses animations, dont Anjou-Vélo-Vintage, au mois de juin, participent de l'attractivité touristique de la ville.

    Bien qu'il n'y ait aucun rapport entre Bratislava, capitale de la Slovaquie et Saumur, les cités présentent un panorama assez similaire, avec un fleuve en premier plan (le Danube ou la Loire), un clocher qui pointe sa flÚche vers le ciel, et en arriÚre-plan un chùteau ceint de remparts et orné de quatre tours[70].

    • Panorama sur Bratislava (Slovaquie)
      Panorama sur Bratislava (Slovaquie)
    • Panorama sur Saumur
      Panorama sur Saumur

    Patrimoine

    Patrimoine architectural

    Saumur est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris au palmarÚs 2006. Elle a été rétrogradée à deux fleurs lors du palmarÚs 2013[71].

    Maisons Ă  pans de bois de la place Saint Pierre.
    Ruelle dans la vieille ville.
    Patrimoine religieux

    Patrimoine civil

    Saumur dans l'art

    Saumur, gravé by Robert Wallis - William Turner.

    William Turner a peint une vue panoramique de Saumur popularisée par la gravure qu'en a fait Robert Wallis en 1831.

    Patrimoine gastronomique

    La maison Ackerman, la distillerie Combier, les vins effervescents de la zone d'appellation Saumur, sa proximité des terres de production du saumur-champigny, la tradition de production de champignons, asperges et autres légumes. font la réputation de la ville.

    Littérature

    Musique

    • Le deuxiĂšme album du groupe de hard rock français Trust contient une chanson nommĂ©e Saumur, particuliĂšrement sĂ©vĂšre pour la ville[74]. Il y a polĂ©mique sur l'origine de cette chanson, certains disent qu'il s'agit d'une rĂ©plique Ă  une interdiction de se produire Ă  Saumur au dĂ©but des annĂ©es 1980, d'autres citent une discussion avec Patrick Coutin Ă  Londres : « Trust a un titre qui s’appelle « Saumur » et Bernie Bonvoisin l’a Ă©crit aprĂšs que je lui ai parlĂ© de mon enfance Ă  Saumur. J’étais un petit mĂŽme basanĂ©, donc, j’ai eu une enfance et une adolescence pas facile facile
 Parce qu’à l’époque ce n’était pas trĂšs bien vu[75]. »

    XVe siĂšcle

    XVIe siĂšcle

    • Philippe Duplessis-Mornay (1549-1623) fut gouverneur de Saumur de 1589 Ă  1621. Le lycĂ©e gĂ©nĂ©ral de Saumur porte son nom.
    • Louis Cappel (1585-1658), pĂ©dagogue et thĂ©ologien calviniste y est mort.

    XVIIe siĂšcle

    XVIIIe siĂšcle

    XIXe siĂšcle

    XXe siĂšcle

    HĂ©raldique

    Armoiries de 1986

    Blasonnement :
    « De gueules à une fasce d'argent maçonnée de sable, haussée, bretessée et contre-bretessée, accompagnée en pointe d'une lettre S d'or ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or. »

    Ornements extérieurs :
    Couronne : couronne murale Ă  quatre tours ouvertes
    portants : deux chevaux bridés d'or
    devise : Moenia fallunt hostem, dextra domat tormentum (nos remparts bravent l'ennemi, nos bras triomphent des assauts).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Hubert Landais (dir.), Histoire de Saumur, Toulouse : Privat, 1997.
    • Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, vol. 3, Paris, Furne, , p. 523-525.
    • Madeleine Lazard, Agrippa d’AubignĂ©, Paris, Fayard, , p. 116.
    • Yves Sassier, Hugues Capet : Naissance d'une dynastie, Fayard, coll. « Biographies historiques », , 364 p. (ISBN 978-2-213-67002-7, lire en ligne).
    • Marie Bardisa, Saumur, l'histoire urbaine, Nantes, 303, coll. « ItinĂ©raire du patrimoine », 2000, 96 p.
    • Éric Cron et Arnaud Bureau, Saumur, Urbanisme, architecture et sociĂ©tĂ©, Nantes, 303, coll. « Cahiers du patrimoine », 2010, 464 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. INSEE, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire depuis 1930 (consultées le 1er février 2016) : Saumur (code géographique 49328) fusionne en association avec les anciennes communes de Bagneux (49016), Dampierre-sur-Loire (49118), Saint-Hilaire-Saint-Florent (49287) et Saint-Lambert-des-Levées (49293).
    2. BĂ©nĂ©dicte et Jean-Jacques FĂ©niĂ©, Dictionnaire des pays et provinces de France, Éditions Sud-Ouest, 2000.
    3. Liste contenue dans les lettres patentes royales publiées le 4 mars 1790.
    4. « Étude du tritium dans la Loire au pont Cessard Ă  Saumur » [PDF], sur Institut de radioprotection et de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire,
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Fiche du Poste 49328001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Saumur », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    22. La date d'ouverture de la gare sur Train.wikia.com.
    23. Fédération française des usagers de la bicyclette, « 2017 BaromÚtre des Villes Cyclables résultat final »
    24. « BaromÚtre FUB : PalmarÚs », sur BaromÚtre FUB : PalmarÚs 2019 (consulté le )
    25. « BaromÚtre FUB : PalmarÚs », sur BaromÚtre FUB : PalmarÚs 2021 (consulté le )
    26. Liste des aérodromes dont la création et la mise en service ont été autorisées, liste no 1 : Aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique (Journal officiel du 27 mai 2010, p. 9575).
    27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 646a.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saumur », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ). — Nom de la municipalitĂ© en 1793 (an II), selon le recensement rĂ©alisĂ© sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « ArrĂȘtĂ©s de rĂ©duction des justices de paix » (actes publiĂ©s au Bulletin des lois) constituant la premiĂšre nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
    29. Insee, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire, consultées le 24 juin 2012.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint Florent », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bagneux », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Dampierre-sur-Loire », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Hilaire-Saint-Florent », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Lambert-des-LevĂ©es », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    35. Images commentées des mégalithes de Saumur, sur saumur-jadis.
    36. Michel Dillange, Les comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste Ă©d., coll. « Histoire », , 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454, BNF 35804152), p. 55.
    37. Sassier 1987.
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    41. Lazard 1998, p. 116
      Le roi arrive à Saumur le 25 février 1576 et n'abjure officiellement le catholicisme que le 13 juin à Niort
      .
    42. Guilbert 1845, p. 523-525.
    43. Documentaire vidéo "Les vendéens-Guerre de Vendée-Le génocide républicain
    44. ThĂ©rĂ©sa de Cherizey, Le Guide l’Anjou, La Manufacture, 1990, p. 164.
    45. Eric de Grandmaison, « Il y a 80 ans, le combat des Cadets de Saumur », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
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