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Richelieu (Indre-et-Loire)

Richelieu est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement d’Indre-et-Loire, en rĂ©gion Centre-Val de Loire.

Richelieu
Richelieu (Indre-et-Loire)
Entrée fortifiée de Richelieu.
Blason de Richelieu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Val de Vienne
Maire
Mandat
Étienne Martegoutte
2020-2026
Code postal 37120
Code commune 37196
DĂ©mographie
Gentilé Richelais
Population
municipale
1 653 hab. (2020 en diminution de 7,6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 325 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 00â€Č 54″ nord, 0° 19â€Č 28″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 77 m
Superficie 5,09 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Richelieu
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Sainte-Maure-de-Touraine
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Richelieu
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Richelieu
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Richelieu
Liens
Site web ville-richelieu.fr

    Ville neuve Ă©difiĂ©e entre 1631 et 1642, elle porte l’empreinte de son fondateur et commanditaire, le cardinal de Richelieu, et constitue un tĂ©moignage remarquable de l’urbanisme du XVIIe siĂšcle[1]. « CitĂ© idĂ©ale » dessinĂ©e par le cĂ©lĂšbre architecte Jacques Lemercier, elle est basĂ©e sur un plan en damier sur le modĂšle des villes romaines ou des bastides mĂ©diĂ©vales. Elle s’articule autour de deux places, la place Royale et la place du Cardinal, et est ceinte de remparts et de portes monumentales. C’est aujourd’hui un site patrimonial de premier plan, inscrit dans un pĂ©rimĂštre de protection et bĂ©nĂ©ficiant d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur depuis 1997.

    Aux confins de la Touraine, de l'Anjou et du Poitou, la citĂ© est aujourd’hui limitrophe du dĂ©partement de la Vienne et de la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

    GĂ©ographie

    Richelieu est située au sud de Chinon, à l'ouest de Sainte-Maure-de-Touraine dans le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. En outre, la ville richelaise appartient au canton de Sainte-Maure-de-Touraine, lequel prend place au sein de l'arrondissement Chinonnais, dans le département d'Indre-et-Loire, dans le Centre-Val de Loire.

    La commune la plus proche est Chaveignes, dont le lieu-dit la Coupure du Parc touche immĂ©diatement l'accĂšs est de la ville[2]. Chaveignes est situĂ© Ă  4,1 kilomĂštres au nord-est[2]. Vient ensuite Braye-sous-Faye, Ă  4,7 kilomĂštres[2]. Il faut noter que le parc du chĂąteau s'Ă©tend jusqu'Ă  ces diffĂ©rentes communes, la Coupure du Parc (comme son nom l'indique) au nord, Braye-sous-Faye au sud et un troisiĂšme village : Braslou Ă  l'est[2].

    La ville de Richelieu est limitrophe du département de la Vienne et de la région Nouvelle-Aquitaine[2] ; il faut d'ailleurs noter que l'on parlait de Richelieu « en Poitou » avant le découpage actuel des départements (cf. Histoire de la Ville) ; les communes limitrophes de Richelieu du cÎté sud et ouest sont situées dans le département de la Vienne. Nueil-sous-Faye au sud-ouest et Pouant à 4 à l'ouest[2].

    Au nord de Richelieu, se trouve la commune de Champigny-sur-Veude, Ă  6 kilomĂštres via la dĂ©partementale 749[3].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Lieux-dits et Ă©carts

    • « Le Poteau » : ce lieu-dit, dont le toponyme est probablement associĂ© Ă  un poteau antĂ©rieurement plantĂ© le long de la route dite de la « QuĂ©brie », se situe dans les marges septentrionales de la commune richelaise[3]. En outre, il est distant d'environ 150 mĂštres de la ville de Champigny-sur-Veude, localisĂ©e au Nord, et se trouve longĂ© par la route dĂ©partementale 749 reliant Chinon Ă  Richelieu, Ă  l'Est[3]. Les cadastres d'Ă©poques rĂ©volutionnaire et napolĂ©onienne ont Ă©tĂ© les premiers documents officiels faisant Ă©tat de ce lieu-dit[3].

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Richelieu.

    Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 2,96 km, comprend un cours d'eau notable, la Mable (1,709 km), et deux petits cours d'eau pour certains temporaires[4] - [5].

    La Mable, d'une longueur totale de 25,3 km, prend sa source Ă  une altitude de 137 m sur la commune d'Orches et se jette dans la Veude Ă  Champigny-sur-Veude, Ă  43 m d'altitude, aprĂšs avoir traversĂ© 9 communes[6]. Sur le plan piscicole, la Mable est classĂ©e en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].

    Relief et géologie

    La commune, Ă  l'instar de ses environs immĂ©diats, se dĂ©veloppe au sein d'une dĂ©pression topographique, laquelle est encadrĂ©e par une sĂ©rie de plateaux dont l'altitude est supĂ©rieure Ă  100 mĂštres[3].

    La partie septentrionale de la commune repose sur une assise géologique constituée de sables de type glauconieux, à composante argileuse, de couleur rousse et dont la formation résulte de la période du Cénomanien (début du Crétacé supérieur, Úre secondaire)[3]. Cette couche stratigraphique possÚde une composante argileuse complétée par la présence de marnes[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Richelieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Richelieu, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[11] et 2 268 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12] - [13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (56,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), zones urbanisĂ©es (22,9 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (20,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,6 %), prairies (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[17].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Richelieu est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Richelieu.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 51,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 048 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 823 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 79 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20] - [21].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].

    Toponymie

    Richelieu tire son nom de son fondateur, le cardinal de Richelieu, qui commande sa création au XVIIe siÚcle.

    Histoire

    La ville présentée dans Topographia GalliÊ en 1657, bibliothÚque Carnegie (Reims).

    Quelques tĂ©moignages matĂ©riels, mis en Ă©vidence lors de prospections archĂ©ologiques, rĂ©vĂšlent que le territoire de Richelieu aurait connu une prĂ©sence humaine dĂšs la pĂ©riode du NĂ©olithiquep. 4,_n. 3_23-0">[22].

    Au Haut Moyen Âge, Richelieu se rĂ©vĂšle ĂȘtre le lieu d'implantation d'un site funĂ©raire[23]. Cette nĂ©cropole, d'Ă©poque mĂ©rovingienne, est localisĂ©e au lieu-dit du « Poteau »[23]. Le cimetiĂšre, constituĂ© d'une trentaine de sĂ©pultures Ă  sarcophages ou en pleine terre, et dont les fouilles ont permis de retrouver un riche ensemble de mobiliers funĂ©raires, connaĂźt une utilisation jusqu'au Bas Moyen Âge[23].

    Le Plessis-Richelieu Ă©tait d'abord un fief des ClĂ©rambault/ClĂ©rembault, importante famille de la noblesse poitevine/angevine qui possĂ©dait notamment Beçay (Bessay, BessĂ© : Ă  Saint-LĂ©ger-de-Montbrillais), Le Plessis-ClĂ©rambault, la Plesse (Ă  AvrillĂ© et Saint-ClĂ©ment-de-la-Place), Chantebuzin (Champ de Buzin Ă  Grand'Landes plutĂŽt que Chantebuzin Ă  Reffannes), Palluau, etc. Au XVe siĂšcle, Perrine de ClĂ©rambault avait Ă©pousĂ© Geoffroi du Plessis (1422-aprĂšs 1477)[24] - [25] : ils sont des ancĂȘtres directs du cardinal de Richelieu, et Beçay et Le Plessis-Richelieu furent donnĂ©s en par Louis de ClĂ©rambault Ă  son cousin François Ier du Plessis, fils aĂźnĂ© de Geoffroi du Plessis et Perrine de Clairambault, et trisaĂŻeul du cardinal. Quant aux du Plessis, leur berceau Ă©tait au Plessis en Angles et NĂ©ons ; ils Ă©taient aussi seigneurs de la ValiniĂšre Ă  Neuilly, la VervoliĂšre et la ChappelliĂšre Ă  Coussay-les-Bois, Haulmont Ă  Usseau, Coussay en Mirebalais, etc.

    La fondation de la ville richelaise, qui s'est effectuĂ©e au cours du XVIIe siĂšcle, semble rĂ©sulter d'une « crĂ©ation ex nihilo »p. 4,_n. 3_23-1">[22].

    AprĂšs avoir rachetĂ© le village de ses ancĂȘtres, le cardinal de Richelieu confie Ă  l'architecte Jacques Lemercier, concepteur de la Sorbonne et du Palais-Cardinal (actuel Palais-Royal Ă  Paris), la tĂąche de concevoir et de rĂ©aliser un chĂąteau et une ville nouvelle, manifeste de son pouvoir et de son ambition. Il venait en effet d'obtenir de Louis XIII l'autorisation de bĂątir « un bourg clos de murailles et de fossĂ©s et de bĂątir une halle ». Autorisation Ă©tait Ă©galement faite d'y Ă©tablir quatre foires annuelles et deux marchĂ©s par semaine. Par ailleurs, soucieux de parer Ă  toute concurrence en termes de rĂ©alisation architecturale ou tĂ©moignage historique, il rachĂšte Ă  Gaston d'OrlĂ©ans le chĂąteau voisin de Champigny et le fait raser (Ă  l'exception notable de sa Sainte-Chapelle).

    • Richelieu
    • l'Ă©glise vue depuis les halles
      l'Ă©glise vue depuis les halles
    • l'Ă©glise vue depuis la rue
      l'Ă©glise vue depuis la rue
    • Saint Jean
      Saint Jean
    • Saint Luc
      Saint Luc
    • l'Ă©glise depuis la place
      l'Ă©glise depuis la place
    La halle couverte.
    DĂ©tail de la toiture de la halle couverte.
    La sénéchaussée de Saumur en Anjou au XVIIIe siÚcle.

    La construction de l'ensemble s'Ă©tala de 1631 Ă  1642, date de la mort du cardinal, et mobilisa plus de 2 000 ouvriers. La ville, organisĂ©e sur un plan hippodamien, reprĂ©sente une surface rectangulaire de 700 mĂštres de long sur 500 mĂštres de large. Ceinte de murs et de douves, elle est accessible par trois portes monumentales, une quatriĂšme, factice, est construite pour respecter la symĂ©trie de l'ensemble. Jean de La Fontaine loua « la magnificence et la grandeur » du chĂąteau, qu'il qualifia de « plus beau village de l'univers ».

    Le plan urbain s'articule autour de deux places symétriques : la place Royale (actuelle place des Religieuses) et la place du Cardinal (actuelle place du Marché), sur laquelle sont regroupés le presbytÚre, l'auditoire (actuellement la mairie), la halle couverte et les commerces.

    Afin d'en assurer le peuplement rapide, le cardinal exempte la ville d'impĂŽts. En contrepartie, les acquĂ©reurs des parcelles constructibles cĂ©dĂ©es gratuitement s'engagent Ă  y construire dans les deux ans un « pavillon » ou une maison selon les « plans et devis dĂ©posĂ©s au greffe » de la ville, tout en Ă©tant obligĂ©s de prendre pour entrepreneur l'un des deux choisis par le cardinal : MM. Thiriot ou Barbet. Un registre prĂ©cis des transactions est tenu, ce qui permet aux historiens de connaĂźtre aujourd'hui la liste des propriĂ©taires originels de la ville, des notables proches de Richelieu qui regrettent leur investissement Ă  la mort du cardinal puisque leurs hĂŽtels qui valaient initialement 10 000 livres ne se vendaient plus que 2 000 livres[26].

    La ville de Richelieu est rattachée à la sénéchaussée de Saumur. On y installe également, dÚs la fondation de la ville, l'un des seize « greniers à sel » (tribunal spécial destiné à juger les litiges sur la gabelle) que compte l'Anjou.

    À la mort du cardinal en 1642, la ville est un temps dĂ©sertĂ©e, Les hĂŽtels de la Grande Rue, dĂ©laissĂ©s par leurs propriĂ©taires, ne sont rachetĂ©s qu'Ă  la fin du XVIIe siĂšcle par les familles de la rĂ©gion. Au siĂšcle suivant, placĂ©e sous la protection des ducs de Richelieu, la ville devient prospĂšre et sa population augmente. En 1793 sont recensĂ©s 3 205 habitants. Le chĂąteau est transformĂ© par le marĂ©chal de Richelieu, Louis-François Armand de Vignerot (1696-1788), et mis au goĂ»t du jour[27].

    En 1790, lors de la convocation des Ă©tats gĂ©nĂ©raux, les reprĂ©sentants de la ville de Richelieu siĂ©geront avec ceux de Mirebeau dans la dĂ©lĂ©gation de Saumur au sein de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Tours. La mĂȘme annĂ©e, Richelieu est sĂ©parĂ©e du Saumurois pour intĂ©grer le tout nouveau dĂ©partement d'Indre-et-Loire.

    Economie

    L'entreprise Arts et Meubles de France, plus gros fabricant français de meubles copie d'ancien, employait 150 personnes sur un site de 10 000 m2 au nord de la commune. CrĂ©Ă©e en 1981, elle a fermĂ© ses portes en 2012[28].

    Le principal employeur de Richelieu est un spécialiste de la restauration de bùtiments anciens qui regroupe 123 personnes dans ses deux entités Franck Beun Habitat et Franck Beun Edifice[29].

    Transports

    • RĂ©seau rĂ©gional RĂ©mi (Autocars)

    Géré par la région Centre-Val de Loire et exploité par Transdev Touraine, le réseau Rémi[30] (anciennement Touraine Fil Vert) permet de relier Richelieu à de multiples communes via les lignes H2 et TE.

    Un service RĂ©mi + Ă  la demande[31] est Ă©galement disponible, Ă  destination de Chaveignes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1789 1791 Jean René Torterue
    1791 1801 Jean François Palteau
    1801 1812 Jean Delamothe
    1812 1815 Armand Jahan
    1815 1826 Charles Martin
    1826 1830 Louis Torterue
    1830 1834 René Froget
    1834 1835 André Delamothe
    1835 1846 M. Ragonneau
    1846 1867 François Delassus
    1867 1875 Pierre Paul Hulin Centre droit Négociant, sous-préfet, député à l'Assemblée nationale (1871-1875)
    1875 1882 LĂ©onide Froget
    1882 1885 Jules Lunet
    1885 1888 Henry Jarry Conseiller général (1886-1888)
    1888 1898 Paul Orillard
    1898 1919 EugÚne Bridel Radical Conseiller général (1899-1919)
    1919 1925 Charles Perrot
    1925 1937 Oscar Pichereau
    1937 1946 Fernand Moulin Vétérinaire
    1946 1958 Louis Sevestre DVD Médecin, ancien député de la Vienne (1928-1932), chevalier de la Légion d'honneur
    1958 1989 Marcel Fortier RPR Médecin, conseiller général d'Indre et Loire (1958-1985), sénateur d'Indre et Loire (1965-1992)
    chevalier de la LĂ©gion d’honneur
    1989 1995 Gabriel Coquerie DVD Pharmacien, conseiller général (1992-1997)
    1995 2001 Robert Dereux MĂ©decin
    2001 2008 Pierre Gravel Notaire, chevalier de l'ordre national du MĂ©rite
    2008 mai 2020 Hervé Novelli UMP-LR Ancien député d'Indre et Loire (1993-1997, 2002-2012)
    Ancien conseiller rĂ©gional (2010-2015), ancien secrĂ©taire d'État (2007-2010)
    ancien chef d'entreprise, ancien député européen (1999-2002), ancien conseiller général (1997-2004)
    mai 2020 En cours Étienne Martegoutte LR Cadre du secteur public

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[33].

    En 2020, la commune comptait 1 653 habitants[Note 2], en diminution de 7,6 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 2053 1523 1172 8172 7822 9142 8202 6602 649
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5932 6012 6412 5422 4182 4232 4712 3642 318
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3052 2812 1241 9571 8611 6981 7821 9152 051
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 0042 2142 4442 4332 2232 1651 9931 9501 803
    2018 2020 - - - - - - -
    1 6781 653-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    École maternelle

    • École maternelle Jean-de-La-Fontaine

    Écoles primaires

    • Ecole Armand Jean du Plessis-Ecole du Socle (les deux anciennes Ă©coles ont fusionnĂ© en une seule Ă©cole Ă©lĂ©mentaire)
    • École privĂ©e primaire du SacrĂ©-CƓur

    CollĂšges

    • CollĂšge le Puits de la Roche
    • CollĂšge privĂ© du SacrĂ©-CƓur

    Lycées les plus proches

    Il n'existe pas de lycée à Richelieu. Les établissements les plus proches sont les suivants :

    • LEAP la PerriĂšre - La Roche Rigault (La Roche-Rigault) ;
    • LycĂ©e professionnel Marc-Godrie (Loudun) ;
    • LycĂ©e Guy-Chauvet (Loudun) ;
    • LycĂ©e Rabelais (Chinon) ;
    • Section d'enseignement professionnel du lycĂ©e Rabelais (Chinon) ;
    • LycĂ©e privĂ© Saint-Joseph (Chinon) ;
    • LycĂ©e d'Enseignement Professionnel Joseph-Cugnot (Chinon).

    Santé

    EHPAD Marcel Fortier (Établissement Hospitalier pour Personnes ÂgĂ©es DĂ©pendantes) a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1970 (8 rue du Bois-de-l'Ajonc). Établissement accueillant 95 personnes.

    Depuis , la ville est dotée d'une maison de santé, installée route de Loudun. Elle accueille trois médecins, deux dentistes, deux infirmiers, un kinésithérapeute et une psychologue.

    Culte

    Le culte catholique est reprĂ©sentĂ© Ă  Richelieu par la paroisse Saint Vincent-de-Paul (doyennĂ© de Chinon, diocĂšse de Tours). Le prĂȘtre responsable de la paroisse est le prĂȘtre BenoĂźt LAUDE. Les offices ont lieu dans l'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Du fait de son caractĂšre unique et relativement bien prĂ©servĂ©, cette « citĂ© idĂ©ale » du XVIIe siĂšcle fait l'objet de mesures de protection architecturales. La ville comprise Ă  l'intĂ©rieur des remparts et comprenant 28 hĂŽtels particuliers est inscrite depuis un arrĂȘtĂ© du , avec un pĂ©rimĂštre de protection de 500 mĂštres au-delĂ  des remparts. De plus, un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) a Ă©tĂ© mis en place le , aboutissement d'une rĂ©cente prise de conscience par les habitants de la commune de la qualitĂ© et de la valeur de leur ville.

    ChĂąteau

    L'élément principal de cette ville était le chùteau du Cardinal. Il se situait dans l'actuel parc de la ville. Louis XIV visita le chùteau à deux reprises en 1650 et en 1660 et à plusieurs reprises, il fit des offres d'achat du chùteau, à la duchesse d'Aiguillon (niÚce du cardinal-duc) qui refusa systématiquement. Il a été vendu par la famille des Du Plessis en 1805 à Alexandre Boutron qui revendra la quasi-totalité des pierres conduisant à la disparition d'un des plus grands chùteau du XVIIe siÚcle.

    Parc

    Le parc de la ville de Richelieu, abrite quatre vestiges de l'ancien chĂąteau : l'entrĂ©e d'honneur, le dĂŽme (ancien manĂšge Ă  chevaux, restaurĂ© en 2019), la cave et l'orangerie. Sur l'actuelle roseraie s'Ă©levait, Ă  l'origine, le cƓur du chĂąteau contenant, la Grande galerie des Batailles, les appartements du cardinal en parfait symĂ©trie des appartements du roi Louis XIII, les appartements de son Ă©pouse Anne d'Autriche et les appartements de ses dames d'honneur. De nos jours, le parc appartient Ă  la Sorbonne ainsi qu'Ă  la communautĂ© de communes.

    Musée

    Le musée de la ville se situe au premier étage de l'HÎtel de ville, à l'emplacement du palais de justice au XVIIe siÚcle. Il a été créé en 1961 et remodelé en 2011 pour accueillir l'xxposition « Richelieu à Richelieu » qui se déroulait sur trois sites simultanément, Orléans, Tours et Richelieu. Il renferme plusieurs bustes, tableaux (dont le siÚge de La Rochelle), de la faïence de Moustiers ayant appartenu au chùteau et à ses différents propriétaires.

    Enceinte

    L'enceinte et ses portes monumentales entourent la ville. Richelieu comprend trois vraies portes (de Chùtellerault, de Loudun et de Chinon) et trois fausses portes afin de garantir la symétrie et l'esthétique voulu par le cardinal. L'ensemble est classé monument historique en 1879, et inscrit en 1992.

    HĂŽtels particuliers de la Grande rue et 28 Grande rue

    Les 28 hÎtel particuliers étaient réservés aux nobles et amis du cardinal. C'est lui qui leur a fait dons des terrains afin de construire leurs demeures. Parmi les 28 hÎtels particuliers, 27 sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, un seul, le numéro 28 est directement classé. Ce dernier a été racheté et restauré par Gérard Klein puis vendu à la ville. Il accueille un centre d'interprétation retraçant, sous format vidéo, l'histoire du cardinal de Richelieu, de la ville ainsi qu'une reconstitution du chùteau. Le bùtiment s'élÚve sur deux étages. Lors de la saison estivale, les trois salles du deuxiÚme étage sont réservées aux expositions artistiques et historiques. De plus cet hÎtel particulier est le seul qui n'a pas connu de modifications depuis sa construction.

    Église Notre-Dame[36]

    ÉdifiĂ©e par Pierre Lemercier, selon les plans de son frĂšre Jacques Lemercier dans le style classique entre 1633 et 1639, elle s'inscrit dans le grand plan d'urbanisme menĂ© par le cardinal Ă  partir de 1631. En 1638, le cardinal passe une accord avec les Lazaristes pour qu'ils se chargent de tenir la paroisse. Le mĂȘme annĂ©e, Pierre Lemercier se tue en tombant d'un Ă©chafaudage. Ses plans et Ă©lĂ©vations s'inscrivent parfaitement dans la maniĂšre de bĂątir les Ă©glises au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, Ă  la suite des modĂšles italiens, que Lemercier contribue Ă  adapter au goĂ»t français. Les statues des quatre Ă©vangĂ©listes sont commandĂ©es en 1761 au sculpteur Fleurant Lecomte. La RĂ©volution supprime les autels et les armoiries du cardinal, en particulier au fronton et au dessus de la porte principale, mais aussi Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©glise. L'Ă©glise abrite un orgue construit en 1853 par Louis Bonn, facteur d'orgue bavarois immigrĂ© en France. ClassĂ© monument historique en 1991, il a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© en 1994 et relevĂ© (dĂ©poussiĂ©rage complet) en 2019[37]. C'est le seul instrument de ce facteur d'orgue jamais modifiĂ© depuis sa construction.

    Halles

    Leur construction remonte aux origines de la ville. Elles ont été modifiées au XIXe siÚcle. Un vaste projet de restauration a été conduit par la municipalité en 2013 qui a permis de refaire à neuf la couverture, de consolider la charpente et de restaurer le niveau originel du sol.

    • Statue du cardinal de Richelieu.
      Statue du cardinal de Richelieu.
    • Église Notre-Dame.
      Église Notre-Dame.
    • EntrĂ©e du parc.
      Entrée du parc.
    • Grand Rue.
      Grand Rue.

    Jumelages

    Festivals

    Cape et ÉpĂ©e : Depuis 1997, la ville de Richelieu organise une annĂ©e sur deux un festival de Cape et d’ÉpĂ©e soutenu par le Conseil DĂ©partemental d’Indre-et-Loire. PrĂšs de trois cents acteurs, professionnels ou amateurs, costumĂ©s Ă  la maniĂšre du XVIIe siĂšcle, dĂ©filent, se promĂšnent ou se battent en pleine rue, recrĂ©ant le temps d'un week-end la vie du Grand SiĂšcle. AgrĂ©mentĂ© d'animations de fauconnerie, d'escrime, de cavalerie, et ateliers d'Ă©poque, chacun joue le jeu de faire des rĂ©vĂ©rences, longue robe Ă  la main, au passage du cardinal[38].

    Musique de Richelieu : Crée en 2007 par son directeur artistique festival Nicolas Boyer. Le festival a pour but de promouvoir la musique baroque. Le festival se tient chaque année dans plusieurs lieux différents : le DÎme du parc de Richelieu, les Halles de la ville ou encore à la Salle du Rond-Point, à La Varenne.

    Cinéma Chinois : Depuis 2018 et tous les deux ans, au mois d'août, la ville, Joëlle et Pierre Uytterhoeven organisent le festival de cinéma chinois, afin de mieux faire connaitre la Chine d'aujourd'hui. Cet événement est parrainé et soutenu par Claude Lelouch. Il s'organise toujours autour d'un thÚme principal :Thriller, Amour...

    Richelieu en Arts : De juin Ă  septembre la ville de Richelieu organise l'opĂ©ration « Richelieu en Arts », visant Ă  valoriser l'artisanat d'art et Ă  promouvoir ses mĂ©tiers. La ville accueille les artisans d'art installĂ©s dans des boutiques Ă©phĂ©mĂšres situĂ©es autour de la place du MarchĂ©. La "Nuit des Artisans d'Arts", qui a lieu au mois d'aoĂ»t, a pour vocation de mettre en avant l'artisanat local. C'est pourquoi Ă  cette occasion les artisans prĂ©sentent leur savoir-faire, leur mĂ©tier ainsi que leurs Ɠuvres en partenariat avec un artisan de bouche installĂ© Ă  proximitĂ©. Cette opĂ©ration est rĂ©alisĂ©e en partenariat avec l'Institut National des MĂ©tiers d'Art, Atelier d'Art de France, la Chambre des MĂ©tiers et de l'Artisanat d'Indre-et-Loire, le Conseil rĂ©gional Centre-Val de Loire, le Conseil dĂ©partemental d'Indre-et-Loire.

    Personnalités liées à la commune

    Le cardinal de Richelieu.

    HĂ©raldique

    Blason de Richelieu

    Les armes de Richelieu se blasonnent ainsi :

    ÉcartelĂ©: aux 1er et 4e de gueules Ă  plain, aux 2e et 3e d'or Ă  la fasce de gueules; Ă  la bande d'or brochant sur le tout[39].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Jean de La Fontaine, « La ville [de Richelieu] aura bientĂŽt la gloire d'ĂȘtre le village le plus beau de l'univers.. » dans une lettre Ă  sa femme source
    2. « Richelieu, Chinon, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, 37120. », sur openstreetmap.fr (consulté le ).
    3. Blanchard et Georges 2004, p. 3.
    4. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du SystÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    5. « Carte hydrologique de Richelieu », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Fiche Sandre - la Mable », sur le portail national d'accÚs aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    7. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Richelieu », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    18. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Richelieu », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    21. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    22. p. 4,_n. 3-23" class="mw-reference-text">Blanchard et Georges 2004, p. 4, n. 3.
    23. Blanchard et Georges 2004.
    24. « du Plessis de Richelieu, p. 5-7 », sur Racines & Histoire.
    25. « L'origine des du Plessis-Richelieu, p. 46-73 », sur Le cardinal de Richelieu, par Aimé Martineau, 1866.
    26. [PDF] Liste des propriétaires en 1640
    27. Marie-Pierre Terrien, Richelieu, histoire d'une cité idéale (1631-2011), Presses Universitaires de Rennes, 2011
    28. Alain Vernat, « Arts et Meubles », La Nouvelle RĂ©publique,‎ .
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    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. Claude Mignot, « L'Ă©glise de Richelieu », CongrĂšs archĂ©ologique de France, vol. 1997, no 155,‎ , p. 353-358 (lire en ligne).
    37. La Nouvelle RĂ©publique, « L’orgue remis en service »,
    38. Blog avec photos du festival de cape et d'épée de 2006 et blog avec photo d'une troupe d'escrime invitée Les Gentilshommes de la Brette
    39. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    Bibliographie

    • Philippe Blanchard et Patrice Georges, « La nĂ©cropole mĂ©rovingienne du “ Poteau ” Ă  Richelieu (Indre-et-Loire) : apports chrono-typologiques », Revue archĂ©ologique du Centre de la France, t. 43,‎ , p. 149-169 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    • Marie-Pierre Terrien, Richelieu, histoire d'une citĂ© idĂ©ale (1631-2011), Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2011.
    • Marie-Pierre Terrien, La citĂ© idĂ©ale et le chĂąteau de Richelieu, Pays et Terroirs, Cholet, 2006.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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