Richelieu (Indre-et-Loire)
Richelieu est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement dâIndre-et-Loire, en rĂ©gion Centre-Val de Loire.
Richelieu | |||||
Entrée fortifiée de Richelieu. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Val de Vienne | ||||
Maire Mandat |
Ătienne Martegoutte 2020-2026 |
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Code postal | 37120 | ||||
Code commune | 37196 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Richelais | ||||
Population municipale |
1 653 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 325 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 00âČ 54âł nord, 0° 19âČ 28âł est | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 77 m |
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Superficie | 5,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Richelieu (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Sainte-Maure-de-Touraine | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | ville-richelieu.fr | ||||
Ville neuve Ă©difiĂ©e entre 1631 et 1642, elle porte lâempreinte de son fondateur et commanditaire, le cardinal de Richelieu, et constitue un tĂ©moignage remarquable de lâurbanisme du XVIIe siĂšcle[1]. « CitĂ© idĂ©ale » dessinĂ©e par le cĂ©lĂšbre architecte Jacques Lemercier, elle est basĂ©e sur un plan en damier sur le modĂšle des villes romaines ou des bastides mĂ©diĂ©vales. Elle sâarticule autour de deux places, la place Royale et la place du Cardinal, et est ceinte de remparts et de portes monumentales. Câest aujourdâhui un site patrimonial de premier plan, inscrit dans un pĂ©rimĂštre de protection et bĂ©nĂ©ficiant dâun plan de sauvegarde et de mise en valeur depuis 1997.
Aux confins de la Touraine, de l'Anjou et du Poitou, la citĂ© est aujourdâhui limitrophe du dĂ©partement de la Vienne et de la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
GĂ©ographie
Richelieu est située au sud de Chinon, à l'ouest de Sainte-Maure-de-Touraine dans le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. En outre, la ville richelaise appartient au canton de Sainte-Maure-de-Touraine, lequel prend place au sein de l'arrondissement Chinonnais, dans le département d'Indre-et-Loire, dans le Centre-Val de Loire.
La commune la plus proche est Chaveignes, dont le lieu-dit la Coupure du Parc touche immédiatement l'accÚs est de la ville[2]. Chaveignes est situé à 4,1 kilomÚtres au nord-est[2]. Vient ensuite Braye-sous-Faye, à 4,7 kilomÚtres[2]. Il faut noter que le parc du chùteau s'étend jusqu'à ces différentes communes, la Coupure du Parc (comme son nom l'indique) au nord, Braye-sous-Faye au sud et un troisiÚme village : Braslou à l'est[2].
La ville de Richelieu est limitrophe du département de la Vienne et de la région Nouvelle-Aquitaine[2] ; il faut d'ailleurs noter que l'on parlait de Richelieu « en Poitou » avant le découpage actuel des départements (cf. Histoire de la Ville) ; les communes limitrophes de Richelieu du cÎté sud et ouest sont situées dans le département de la Vienne. Nueil-sous-Faye au sud-ouest et Pouant à 4 à l'ouest[2].
Au nord de Richelieu, se trouve la commune de Champigny-sur-Veude, à 6 kilomÚtres via la départementale 749[3].
Communes limitrophes
Lieux-dits et Ă©carts
- « Le Poteau » : ce lieu-dit, dont le toponyme est probablement associé à un poteau antérieurement planté le long de la route dite de la « Québrie », se situe dans les marges septentrionales de la commune richelaise[3]. En outre, il est distant d'environ 150 mÚtres de la ville de Champigny-sur-Veude, localisée au Nord, et se trouve longé par la route départementale 749 reliant Chinon à Richelieu, à l'Est[3]. Les cadastres d'époques révolutionnaire et napoléonienne ont été les premiers documents officiels faisant état de ce lieu-dit[3].
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 2,96 km, comprend un cours d'eau notable, la Mable (1,709 km), et deux petits cours d'eau pour certains temporaires[4] - [5].
La Mable, d'une longueur totale de 25,3 km, prend sa source à une altitude de 137 m sur la commune d'Orches et se jette dans la Veude à Champigny-sur-Veude, à 43 m d'altitude, aprÚs avoir traversé 9 communes[6]. Sur le plan piscicole, la Mable est classée en deuxiÚme catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].
Relief et géologie
La commune, à l'instar de ses environs immédiats, se développe au sein d'une dépression topographique, laquelle est encadrée par une série de plateaux dont l'altitude est supérieure à 100 mÚtres[3].
La partie septentrionale de la commune repose sur une assise géologique constituée de sables de type glauconieux, à composante argileuse, de couleur rousse et dont la formation résulte de la période du Cénomanien (début du Crétacé supérieur, Úre secondaire)[3]. Cette couche stratigraphique possÚde une composante argileuse complétée par la présence de marnes[3].
Urbanisme
Typologie
Richelieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Richelieu, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 2 268 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12] - [13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14] - [15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (56,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), zones urbanisĂ©es (22,9 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (20,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,6 %), prairies (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3 %)[16].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[17].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Richelieu est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 51,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 048 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 823 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 79 %, Ă comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20] - [21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].
Toponymie
Richelieu tire son nom de son fondateur, le cardinal de Richelieu, qui commande sa création au XVIIe siÚcle.
Histoire
Quelques témoignages matériels, mis en évidence lors de prospections archéologiques, révÚlent que le territoire de Richelieu aurait connu une présence humaine dÚs la période du Néolithiquep. 4,_
Au Haut Moyen Ăge, Richelieu se rĂ©vĂšle ĂȘtre le lieu d'implantation d'un site funĂ©raire[23]. Cette nĂ©cropole, d'Ă©poque mĂ©rovingienne, est localisĂ©e au lieu-dit du « Poteau »[23]. Le cimetiĂšre, constituĂ© d'une trentaine de sĂ©pultures Ă sarcophages ou en pleine terre, et dont les fouilles ont permis de retrouver un riche ensemble de mobiliers funĂ©raires, connaĂźt une utilisation jusqu'au Bas Moyen Ăge[23].
Le Plessis-Richelieu Ă©tait d'abord un fief des ClĂ©rambault/ClĂ©rembault, importante famille de la noblesse poitevine/angevine qui possĂ©dait notamment Beçay (Bessay, BessĂ© : Ă Saint-LĂ©ger-de-Montbrillais), Le Plessis-ClĂ©rambault, la Plesse (Ă AvrillĂ© et Saint-ClĂ©ment-de-la-Place), Chantebuzin (Champ de Buzin Ă Grand'Landes plutĂŽt que Chantebuzin Ă Reffannes), Palluau, etc. Au XVe siĂšcle, Perrine de ClĂ©rambault avait Ă©pousĂ© Geoffroi du Plessis (1422-aprĂšs 1477)[24] - [25] : ils sont des ancĂȘtres directs du cardinal de Richelieu, et Beçay et Le Plessis-Richelieu furent donnĂ©s en par Louis de ClĂ©rambault Ă son cousin François Ier du Plessis, fils aĂźnĂ© de Geoffroi du Plessis et Perrine de Clairambault, et trisaĂŻeul du cardinal. Quant aux du Plessis, leur berceau Ă©tait au Plessis en Angles et NĂ©ons ; ils Ă©taient aussi seigneurs de la ValiniĂšre Ă Neuilly, la VervoliĂšre et la ChappelliĂšre Ă Coussay-les-Bois, Haulmont Ă Usseau, Coussay en Mirebalais, etc.
La fondation de la ville richelaise, qui s'est effectuée au cours du XVIIe siÚcle, semble résulter d'une « création ex nihilo »p. 4,_
AprĂšs avoir rachetĂ© le village de ses ancĂȘtres, le cardinal de Richelieu confie Ă l'architecte Jacques Lemercier, concepteur de la Sorbonne et du Palais-Cardinal (actuel Palais-Royal Ă Paris), la tĂąche de concevoir et de rĂ©aliser un chĂąteau et une ville nouvelle, manifeste de son pouvoir et de son ambition. Il venait en effet d'obtenir de Louis XIII l'autorisation de bĂątir « un bourg clos de murailles et de fossĂ©s et de bĂątir une halle ». Autorisation Ă©tait Ă©galement faite d'y Ă©tablir quatre foires annuelles et deux marchĂ©s par semaine. Par ailleurs, soucieux de parer Ă toute concurrence en termes de rĂ©alisation architecturale ou tĂ©moignage historique, il rachĂšte Ă Gaston d'OrlĂ©ans le chĂąteau voisin de Champigny et le fait raser (Ă l'exception notable de sa Sainte-Chapelle).
- l'Ă©glise vue depuis les halles
- l'Ă©glise vue depuis la rue
- Saint Jean
- Saint Luc
- l'Ă©glise depuis la place
La construction de l'ensemble s'étala de 1631 à 1642, date de la mort du cardinal, et mobilisa plus de 2 000 ouvriers. La ville, organisée sur un plan hippodamien, représente une surface rectangulaire de 700 mÚtres de long sur 500 mÚtres de large. Ceinte de murs et de douves, elle est accessible par trois portes monumentales, une quatriÚme, factice, est construite pour respecter la symétrie de l'ensemble. Jean de La Fontaine loua « la magnificence et la grandeur » du chùteau, qu'il qualifia de « plus beau village de l'univers ».
Le plan urbain s'articule autour de deux places symétriques : la place Royale (actuelle place des Religieuses) et la place du Cardinal (actuelle place du Marché), sur laquelle sont regroupés le presbytÚre, l'auditoire (actuellement la mairie), la halle couverte et les commerces.
Afin d'en assurer le peuplement rapide, le cardinal exempte la ville d'impÎts. En contrepartie, les acquéreurs des parcelles constructibles cédées gratuitement s'engagent à y construire dans les deux ans un « pavillon » ou une maison selon les « plans et devis déposés au greffe » de la ville, tout en étant obligés de prendre pour entrepreneur l'un des deux choisis par le cardinal : MM. Thiriot ou Barbet. Un registre précis des transactions est tenu, ce qui permet aux historiens de connaßtre aujourd'hui la liste des propriétaires originels de la ville, des notables proches de Richelieu qui regrettent leur investissement à la mort du cardinal puisque leurs hÎtels qui valaient initialement 10 000 livres ne se vendaient plus que 2 000 livres[26].
La ville de Richelieu est rattachée à la sénéchaussée de Saumur. On y installe également, dÚs la fondation de la ville, l'un des seize « greniers à sel » (tribunal spécial destiné à juger les litiges sur la gabelle) que compte l'Anjou.
à la mort du cardinal en 1642, la ville est un temps désertée, Les hÎtels de la Grande Rue, délaissés par leurs propriétaires, ne sont rachetés qu'à la fin du XVIIe siÚcle par les familles de la région. Au siÚcle suivant, placée sous la protection des ducs de Richelieu, la ville devient prospÚre et sa population augmente. En 1793 sont recensés 3 205 habitants. Le chùteau est transformé par le maréchal de Richelieu, Louis-François Armand de Vignerot (1696-1788), et mis au goût du jour[27].
En 1790, lors de la convocation des Ă©tats gĂ©nĂ©raux, les reprĂ©sentants de la ville de Richelieu siĂ©geront avec ceux de Mirebeau dans la dĂ©lĂ©gation de Saumur au sein de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Tours. La mĂȘme annĂ©e, Richelieu est sĂ©parĂ©e du Saumurois pour intĂ©grer le tout nouveau dĂ©partement d'Indre-et-Loire.
Economie
L'entreprise Arts et Meubles de France, plus gros fabricant français de meubles copie d'ancien, employait 150 personnes sur un site de 10 000 m2 au nord de la commune. Créée en 1981, elle a fermé ses portes en 2012[28].
Le principal employeur de Richelieu est un spécialiste de la restauration de bùtiments anciens qui regroupe 123 personnes dans ses deux entités Franck Beun Habitat et Franck Beun Edifice[29].
Transports
- Réseau régional Rémi (Autocars)
Géré par la région Centre-Val de Loire et exploité par Transdev Touraine, le réseau Rémi[30] (anciennement Touraine Fil Vert) permet de relier Richelieu à de multiples communes via les lignes H2 et TE.
Un service RĂ©mi + Ă la demande[31] est Ă©galement disponible, Ă destination de Chaveignes.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[33].
En 2020, la commune comptait 1 653 habitants[Note 2], en diminution de 7,6 % par rapport Ă 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăcole maternelle
- Ăcole maternelle Jean-de-La-Fontaine
Ăcoles primaires
- Ecole Armand Jean du Plessis-Ecole du Socle (les deux anciennes écoles ont fusionné en une seule école élémentaire)
- Ăcole privĂ©e primaire du SacrĂ©-CĆur
CollĂšges
- CollĂšge le Puits de la Roche
- CollĂšge privĂ© du SacrĂ©-CĆur
Lycées les plus proches
Il n'existe pas de lycée à Richelieu. Les établissements les plus proches sont les suivants :
- LEAP la PerriĂšre - La Roche Rigault (La Roche-Rigault) ;
- Lycée professionnel Marc-Godrie (Loudun) ;
- Lycée Guy-Chauvet (Loudun) ;
- Lycée Rabelais (Chinon) ;
- Section d'enseignement professionnel du lycée Rabelais (Chinon) ;
- Lycée privé Saint-Joseph (Chinon) ;
- Lycée d'Enseignement Professionnel Joseph-Cugnot (Chinon).
Santé
EHPAD Marcel Fortier (Ătablissement Hospitalier pour Personnes ĂgĂ©es DĂ©pendantes) a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1970 (8 rue du Bois-de-l'Ajonc). Ătablissement accueillant 95 personnes.
Depuis , la ville est dotée d'une maison de santé, installée route de Loudun. Elle accueille trois médecins, deux dentistes, deux infirmiers, un kinésithérapeute et une psychologue.
Culte
Le culte catholique est reprĂ©sentĂ© Ă Richelieu par la paroisse Saint Vincent-de-Paul (doyennĂ© de Chinon, diocĂšse de Tours). Le prĂȘtre responsable de la paroisse est le prĂȘtre BenoĂźt LAUDE. Les offices ont lieu dans l'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Du fait de son caractĂšre unique et relativement bien prĂ©servĂ©, cette « citĂ© idĂ©ale » du XVIIe siĂšcle fait l'objet de mesures de protection architecturales. La ville comprise Ă l'intĂ©rieur des remparts et comprenant 28 hĂŽtels particuliers est inscrite depuis un arrĂȘtĂ© du , avec un pĂ©rimĂštre de protection de 500 mĂštres au-delĂ des remparts. De plus, un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) a Ă©tĂ© mis en place le , aboutissement d'une rĂ©cente prise de conscience par les habitants de la commune de la qualitĂ© et de la valeur de leur ville.
ChĂąteau
L'élément principal de cette ville était le chùteau du Cardinal. Il se situait dans l'actuel parc de la ville. Louis XIV visita le chùteau à deux reprises en 1650 et en 1660 et à plusieurs reprises, il fit des offres d'achat du chùteau, à la duchesse d'Aiguillon (niÚce du cardinal-duc) qui refusa systématiquement. Il a été vendu par la famille des Du Plessis en 1805 à Alexandre Boutron qui revendra la quasi-totalité des pierres conduisant à la disparition d'un des plus grands chùteau du XVIIe siÚcle.
Parc
Le parc de la ville de Richelieu, abrite quatre vestiges de l'ancien chĂąteau : l'entrĂ©e d'honneur, le dĂŽme (ancien manĂšge Ă chevaux, restaurĂ© en 2019), la cave et l'orangerie. Sur l'actuelle roseraie s'Ă©levait, Ă l'origine, le cĆur du chĂąteau contenant, la Grande galerie des Batailles, les appartements du cardinal en parfait symĂ©trie des appartements du roi Louis XIII, les appartements de son Ă©pouse Anne d'Autriche et les appartements de ses dames d'honneur. De nos jours, le parc appartient Ă la Sorbonne ainsi qu'Ă la communautĂ© de communes.
Musée
Le musée de la ville se situe au premier étage de l'HÎtel de ville, à l'emplacement du palais de justice au XVIIe siÚcle. Il a été créé en 1961 et remodelé en 2011 pour accueillir l'xxposition « Richelieu à Richelieu » qui se déroulait sur trois sites simultanément, Orléans, Tours et Richelieu. Il renferme plusieurs bustes, tableaux (dont le siÚge de La Rochelle), de la faïence de Moustiers ayant appartenu au chùteau et à ses différents propriétaires.
Enceinte
L'enceinte et ses portes monumentales entourent la ville. Richelieu comprend trois vraies portes (de Chùtellerault, de Loudun et de Chinon) et trois fausses portes afin de garantir la symétrie et l'esthétique voulu par le cardinal. L'ensemble est classé monument historique en 1879, et inscrit en 1992.
HĂŽtels particuliers de la Grande rue et 28 Grande rue
Les 28 hÎtel particuliers étaient réservés aux nobles et amis du cardinal. C'est lui qui leur a fait dons des terrains afin de construire leurs demeures. Parmi les 28 hÎtels particuliers, 27 sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, un seul, le numéro 28 est directement classé. Ce dernier a été racheté et restauré par Gérard Klein puis vendu à la ville. Il accueille un centre d'interprétation retraçant, sous format vidéo, l'histoire du cardinal de Richelieu, de la ville ainsi qu'une reconstitution du chùteau. Le bùtiment s'élÚve sur deux étages. Lors de la saison estivale, les trois salles du deuxiÚme étage sont réservées aux expositions artistiques et historiques. De plus cet hÎtel particulier est le seul qui n'a pas connu de modifications depuis sa construction.
Ăglise Notre-Dame[36]
ĂdifiĂ©e par Pierre Lemercier, selon les plans de son frĂšre Jacques Lemercier dans le style classique entre 1633 et 1639, elle s'inscrit dans le grand plan d'urbanisme menĂ© par le cardinal Ă partir de 1631. En 1638, le cardinal passe une accord avec les Lazaristes pour qu'ils se chargent de tenir la paroisse. Le mĂȘme annĂ©e, Pierre Lemercier se tue en tombant d'un Ă©chafaudage. Ses plans et Ă©lĂ©vations s'inscrivent parfaitement dans la maniĂšre de bĂątir les Ă©glises au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, Ă la suite des modĂšles italiens, que Lemercier contribue Ă adapter au goĂ»t français. Les statues des quatre Ă©vangĂ©listes sont commandĂ©es en 1761 au sculpteur Fleurant Lecomte. La RĂ©volution supprime les autels et les armoiries du cardinal, en particulier au fronton et au dessus de la porte principale, mais aussi Ă l'intĂ©rieur de l'Ă©glise. L'Ă©glise abrite un orgue construit en 1853 par Louis Bonn, facteur d'orgue bavarois immigrĂ© en France. ClassĂ© monument historique en 1991, il a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© en 1994 et relevĂ© (dĂ©poussiĂ©rage complet) en 2019[37]. C'est le seul instrument de ce facteur d'orgue jamais modifiĂ© depuis sa construction.
Halles
Leur construction remonte aux origines de la ville. Elles ont été modifiées au XIXe siÚcle. Un vaste projet de restauration a été conduit par la municipalité en 2013 qui a permis de refaire à neuf la couverture, de consolider la charpente et de restaurer le niveau originel du sol.
- Statue du cardinal de Richelieu.
- Ăglise Notre-Dame.
- Entrée du parc.
- Grand Rue.
Festivals
Cape et ĂpĂ©e : Depuis 1997, la ville de Richelieu organise une annĂ©e sur deux un festival de Cape et dâĂpĂ©e soutenu par le Conseil DĂ©partemental dâIndre-et-Loire. PrĂšs de trois cents acteurs, professionnels ou amateurs, costumĂ©s Ă la maniĂšre du XVIIe siĂšcle, dĂ©filent, se promĂšnent ou se battent en pleine rue, recrĂ©ant le temps d'un week-end la vie du Grand SiĂšcle. AgrĂ©mentĂ© d'animations de fauconnerie, d'escrime, de cavalerie, et ateliers d'Ă©poque, chacun joue le jeu de faire des rĂ©vĂ©rences, longue robe Ă la main, au passage du cardinal[38].
Musique de Richelieu : Crée en 2007 par son directeur artistique festival Nicolas Boyer. Le festival a pour but de promouvoir la musique baroque. Le festival se tient chaque année dans plusieurs lieux différents : le DÎme du parc de Richelieu, les Halles de la ville ou encore à la Salle du Rond-Point, à La Varenne.
Cinéma Chinois : Depuis 2018 et tous les deux ans, au mois d'août, la ville, Joëlle et Pierre Uytterhoeven organisent le festival de cinéma chinois, afin de mieux faire connaitre la Chine d'aujourd'hui. Cet événement est parrainé et soutenu par Claude Lelouch. Il s'organise toujours autour d'un thÚme principal :Thriller, Amour...
Richelieu en Arts : De juin Ă septembre la ville de Richelieu organise l'opĂ©ration « Richelieu en Arts », visant Ă valoriser l'artisanat d'art et Ă promouvoir ses mĂ©tiers. La ville accueille les artisans d'art installĂ©s dans des boutiques Ă©phĂ©mĂšres situĂ©es autour de la place du MarchĂ©. La "Nuit des Artisans d'Arts", qui a lieu au mois d'aoĂ»t, a pour vocation de mettre en avant l'artisanat local. C'est pourquoi Ă cette occasion les artisans prĂ©sentent leur savoir-faire, leur mĂ©tier ainsi que leurs Ćuvres en partenariat avec un artisan de bouche installĂ© Ă proximitĂ©. Cette opĂ©ration est rĂ©alisĂ©e en partenariat avec l'Institut National des MĂ©tiers d'Art, Atelier d'Art de France, la Chambre des MĂ©tiers et de l'Artisanat d'Indre-et-Loire, le Conseil rĂ©gional Centre-Val de Loire, le Conseil dĂ©partemental d'Indre-et-Loire.
Personnalités liées à la commune
- Armand Jean du Plessis de Richelieu (1585-1642), cardinal-duc de Richelieu et de Fronsac, pair de France, principal-ministre de Louis XIII ;
- Vincent de Paul (1581-1660), prĂȘtre catholique, canonisĂ© en 1737, appelĂ© par le cardinal en 1638 pour fonder une mission de Lazaristes et soutenir les sĆurs de la charitĂ© pour soigner les malades. Il officia Ă Richelieu jusqu'en 1640.
- Nicolas Prévost (1604-1670), peintre français, mort à Richelieu le .
- Bertrand Poirier de Beauvais, né en 1750 à Richelieu et mort à Chinon en 1826, militaire français et officier vendéen ayant participé à la Virée de Galerne.
- Jules Chevalier (1824-1907), prĂȘtre catholique, fondateur de la communautĂ© religieuse des missionnaires du SacrĂ©-CĆur. NĂ© Ă Richelieu, le . La rue dans laquelle il est nĂ© porte son nom.
- Georges David (1878-1963), auteur français, y est né.
- Lionel Cottet, homme politique français, y est né en 1921.
HĂ©raldique
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Les armes de Richelieu se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Jean de La Fontaine, « La ville [de Richelieu] aura bientĂŽt la gloire d'ĂȘtre le village le plus beau de l'univers.. » dans une lettre Ă sa femme source
- « Richelieu, Chinon, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, 37120. », sur openstreetmap.fr (consulté le ).
- Blanchard et Georges 2004, p. 3.
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du SystÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Richelieu », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - la Mable », sur le portail national d'accÚs aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Richelieu », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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