Braye-sous-Faye
Braye-sous-Faye est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Braye-sous-Faye | |||||
L'Ă©glise. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Val de Vienne | ||||
Maire Mandat |
Patrick Devyver 2020-2026 |
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Code postal | 37120 | ||||
Code commune | 37035 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
287 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 59′ 32″ nord, 0° 20′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 102 m |
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Superficie | 15,67 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Sainte-Maure-de-Touraine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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GĂ©ographie
Braye-sous-Faye est un petit village français, situé dans le département d'Indre-et-Loire et la région du Centre-Val de Loire.
La commune s'étend sur 15,7 kilomètres carrés et compte 333 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 21,3 habitants par kilomètre carré, Braye-sous-Faye a subi une forte baisse de 10,5 % de sa population par rapport à 1999.
Entouré par les communes de Razines, Richelieu et Braslou, Braye-sous-Faye est situé à quatre kilomètres au sud-est de Richelieu, la plus grande ville aux alentours.
Située à 67 mètres d'altitude, les rivières La Veude et Le Mable sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Braye-sous-Faye.
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 20,54 km, comprend deux cours d'eau notables, la Veude (1,369 km) et la Mable (3,58 km), et neuf petits cours d'eau pour certains temporaires[1] - [2].
La Veude, d'une longueur totale de 42,2 km, prend sa source à une altitude de 150 m sur la commune de Thuré (Vienne) et se jette dans la Vienne à 36 m d'altitude[3], à la limite entre les communes d'Anché et de Rivière, après avoir traversé 14 communes[4]. La station hydrométrique de Lémeré permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Veude. Le débit mensuel moyen (calculé sur 22 ans pour cette station) varie de 0,32 m3/s au mois d'août à 2,31 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 24,90 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 2,57 m ce même jour[5] - [6]. Sur le plan piscicole, la Veude est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].
La Mable, d'une longueur totale de 25,3 km, prend sa source à une altitude de 137 m sur la commune d'Orches et se jette dans la Veude à Champigny-sur-Veude, à 43 m d'altitude, après avoir traversé neuf communes[8]. Sur le plan piscicole, la Mable est également classée en deuxième catégorie piscicole[7].
Urbanisme
Typologie
Braye-sous-Faye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [9] - [10] - [11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12] - [13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,5 %), forêts (21,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), prairies (19,8 %), zones urbanisées (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Braye-sous-Faye est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Richelieu, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 188 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 157 sont en en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19] - [20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Toponymie
Histoire
La commune tient son nom de celle de Faye-la-Vineuse, qui autrefois tenait Braye-sous-Faye sous tutelle, comme dix autres villages du canton, du XIIIe au XVIIIe siècle. En tant que paroisse du château de Richelieu, avant construction de la ville du même nom de 1631 à 1643, son église abrita jusqu'à la Révolution les sépultures d'une grande partie de la famille du cardinal de Richelieu, dont sa mère Suzanne du Plessis et son frère Henri.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2020, la commune comptait 287 habitants[Note 2], en diminution de 15,09 % par rapport Ă 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste, de styles roman et néogothique.
- Motte de Mosson. La motte castrale est située à environ 1 kilomètre à l'ouest du bourg, et jouxte l'actuel château de Mosson. Vers 1110, apparaît la première mention d'un seigneur de Mosson, un certain Gaufredi de Mausum, mentionné dans le cartulaire de Saint-Cyprien. Selon le Dr Orrillard, en 1565, une querelle entre Louis du Plessis de Richelieu et le sire de Mausson entraîne la mort du premier. La vengeance organisée par le frère de la victime contraignit le sire de Mausson à « faire creuser un souterrain pour pouvoir sortir de son donjon sans être vu et qui aboutissait près d'un gué du Mable, à 800 mètres de la demeure »[26].
Personnalités liées à la commune
- Le cardinal de Richelieu et toute sa famille.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Braye-sous-Faye », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Confluence de la Veudre avec la Vienne » sur Géoportail (consulté le 25 janvier 2019)..
- « Fiche Sandre - la Veude », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
- « Station hydrométrique L7123001, la Veude à Lémeré », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - la Mable », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les risques près de chez moi - commune de Braye-sous-Faye », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « Résultats municipales 2020 à Braye-sous-Faye », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 340.