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Thibaud Ier de Blois

Thibaud Ier de Blois (aussi écrit Thibaut, Thibauld, ou encore Thibault ; né vers 910 et mort un 16 janvier entre 975 et 978), mieux connu sous le nom de Thibaud le Tricheur, est le premier comte héréditaire de Blois, de Châteaudun et de Chartres à partir de 940, à la mort de son père, et au plus tard en 956. Il récupère également les titres de vicomte puis comte de Tours, seigneur de Vierzon et de Sancerre, de Saumur et de Provins.

Thibaud Ier de Blois
Illustration.
Couronnement de Lothaire.
Fonctions
Vicomte de Tours
–
Prédécesseur Thibaud l'Ancien
Successeur lui-mĂŞme
Vicomte de Blois
–
Prédécesseur Thibaud l'Ancien
Successeur lui-mĂŞme
Comte de Blois et de Tours
– vers 977
Prédécesseur lui-même
Successeur Eudes Ier de Blois
Comte de Chartres et de Châteaudun
vers 960 – vers 977
Prédécesseur inconnus
Successeur Eudes Ier de Blois
Biographie
Dynastie Fondateur de la maison de Blois
Surnom le Tricheur
Date de naissance vers 910
Lieu de naissance Tours
Date de décès 975, 977 ou 978
SĂ©pulture Saint-Martin de Tours
Père Thibaud l'Ancien
Mère Richilde
Conjoint Liutgarde de Vermandois
Enfants 1- Thibaud de Blois
2- Eudes Ier de Blois
3- Hugues de Blois
4- Emma de Blois
5- Hildegarde de Blois

D'abord fidèle vassal du robertien Hugues le Grand comme son père (dont la belle-sœur fut mariée à Hugues), la mort de ce dernier en 956 et l'avènement de son fils Hugues Capet, mineur et fils de sa seconde femme Hedwige de Saxe, le poussent à se tourner du côté du carolingien Lothaire, couronné roi 2 ans plus tôt. Durant cette période, il élève les vicomtés de Tours et de Blois en comtés, conquiert les contrées voisines et s'impose en tant que puissance politique au sein du Royaume. Ces actions et cette infidélité envers la future lignée des Capétiens le font surnommer « le Tricheur » par les chroniqueurs de la dynastie.

Biographie

Ascendance

Fils de Thibaud l'Ancien, vicomte de Tours et de Blois, et de Richilde, potentielle fille d'Hugues de Bourges et de Rothilde de France, elle-mĂŞme fille du roi Charles II le Chauve[1] - [2].

Sous Hugues le Grand (jusqu'en 956)

La création du comté de Blois, entre Carolingiens et Robertiens.

En 941, Hugues le Grand, l'un des hommes les plus puissants du royaume, mais également son oncle par alliance[3], cède la vicomté de Tours à Thibaud[4] - [5]. Celui-ci hérite également de celle de Blois à la mort de son père en 943, en dot de sa mère[6], ainsi que du comté de Provins après la mort de l'oncle d'Hugues, survenue la même année. L'acquisition de ce dernier titre semble avoir influencé ou rendu confuse la titulation de Thibaud, souvent référé dès 943 sur des chartes[7] comme « de Blois », titre que lui aurait volontairement accordé Hugues en 941[8]. Une autre explication plausible serait la confusion causée par le changement de résidence du vicomte, d'abord établi aux Grouëts (quartier de Blois) avant qu'Hugues ne finisse par lui concéder le château médiéval de Blois, siège du comté, bien qu'il ne soit encore que vicomte. Thibaud devient donc le vassal du duc des Francs, et est considéré comme son meilleur lieutenant[9] - [2].

Il scelle une alliance dès 942 avec le duc Alain II de Bretagne, dit Barbetorte[10], à qui il offre la main de sa sœur l'année suivante. Le mariage a lieu à Blois[11].

À la Pâques 945, Thibaud participe avec son beau-frère Herbert III à la prise du château de Montigny-Lengrain, qui appartient alors au roi Louis IV d'Outremer : la lutte d'influence entre le roi carolingien et le duc robertien Hugues, en pleine révolte de la Normandie, se fait d'abord par procuration[12].

En juillet de la même année, le roi Louis est fait prisonnier par un parti normand à Rouen. Après que Hugues a obtenu sa libération, il le fait arrêter et le confie à Thibaud, qui le garde à Châteaudun[13]. Mais le coup d'État est trop précoce : sous la pression des autres grands du royaume, et des souverains étrangers comme Otton du Saint-Empire, le duc des Francs est contraint de remettre son royal prisonnier dans ses fonctions après une année de détention avec Thibaud[14]. En échange de sa restauration, soumise à la décision d'Hugues et au consentement des autres grands, Louis IV abandonne la cité de Laon, symbole de la royauté carolingienne, qui est confiée à Thibaud[15]. À l'automne 946, le roi de France tente de se venger de son humiliation[2], avec le soutien d'une armée germanique levée à sa demande par Conrad III de Bourgogne et Otton. Elle ne peut toutefois pas reprendre Laon, ni Senlis ; seule Reims tombe[16]. En 949, par contre, toujours soutenu par Otton, représenté par son gendre Conrad, duc de Lotharingie, et allié à Arnoul, comte de Flandre, Louis réussit à reprendre Laon, excepté le donjon[16]. Hugues, excommunié par le pape Agapet II, doit plier : il fait remettre à Louis le donjon de Laon, mais la guerre larvée continue jusqu'en 953, lorsque la paix est conclue à Soissons[17].

Entre-temps, lorsqu'en 952 meurt le beau-frère de Thibaud, le duc Alain II dit Barbe-Torte, c'est le vicomte de Blois qui, pendant la minorité de son neveu, Drogon, exerce sa tutelle sur le duché de Bretagne, créant une zone d'influence dans le comté de Rennes[18]. Il remarie ensuite sa sœur au comte d'Anjou, Foulques II le Bon[19], à qui il confiera le comté de Nantes durant le reste de la régence bretonne.

Après 953, Thibaud poursuit les batailles en Champagne[2]. Pourvu du marquisat de Neustrie, Hugues a de son côté fait et défait les derniers rois carolingiens, Louis IV d'Outremer étant mort en 954[20] et remplacé par Lothaire sur le trône de Francie occidentale.

En 955, Laune de Déols, archevêque de Bourges nommé par feu Louis IV, décède à son tour. Pour sa succession, Thibaud présente la candidature de son frère cadet Richard de Blois à Hugues, qui la pousse auprès du roi Lothaire[7]. Richard est ainsi nommé archevêque[21].

Sous Hugues Capet (Ă  partir de 956)

Hugues le Grand meurt le 16 juin 956. Son fils Hugues Capet est appelé à le succéder mais, mineur et surtout fils de la seconde épouse du duc, Hedwige de Saxe. Thibaud Ier cherche à de s'émanciper de son suzerain et s'intitule dès lors « premier comte de Blois et de Tours ».

Encore peu reconnu par ses pairs, il continue ses batailles en Champagne, jusqu'en 958[2]. Cette année-là meurt prématurément Drogon de Bretagne (neveu de Thibaud), donnant l'opportunité à Foulques II (son nouvellement beau-frère) de s'emparer de Nantes en plus de son Anjou familial. Lors d'une rencontre entre eux dans le pays de Véron (au confluent de la Loire et de la Vienne), les deux hommes se déclarent « gouverneurs et administrateurs du royaume de Neustrie »[22] et « comtes par la grâce de Dieu », et non par celle d'un quelconque suzerain[23].

Thibaud reprend ensuite les armes et augmente son domaine blésois en occupant Chartres et Châteaudun[24] - [22], tout en étant soutenu par le nouveau roi des Francs Lothaire qui prolonge artificiellement la minorité d'Hugues. Bien que l'héritier, en tant que comte de Tours, ne reconnaîtra jamais cette usurpation du titre qu'il occupe, il devra accepter en tant que roi des Francs le transfert de Chartres et Châteaudun à l'ancien compagnon de son père[22].

Dans les années 960, Thibaud s'associe de façon plus forte au roi Lothaire et, aidé de son frère l'archevêque, parvient à étendre son influence jusqu'à Bourges[23]. Toutefois, il ne rompt pas avec le duc Hugues, et continue à fréquenter les deux cours, à la fois ducale et royale[23].

Au début de cette décennie éclate un conflit entre le comte de Blois et le duc de Normandie, Richard Ier, récent beau-frère d'Hugues Capet. Ce conflit, peut-être dû aux visées expansionnistes de Thibaud, dure cinq ans[25]. En 961, il attaque le comté d'Évreux aux côtés du fils de Foulques II, Geoffroy Ier d'Anjou, ce à quoi les Normands ripostent en attaquant le Dunois et saccagent Châteaudun. En 962, Thibaud lance une puissante contre-expédition contre Rouen, qui échoue ; en représailles, les Normands pénètrent cette fois en Chartrain, brûlent Chartres, et tuent son fils aîné Thibaud le 5 août[2]. Le Blésois finit par demander la paix et renonce à Évreux[25].

En 964, Thibaud est exclu du parlement de Paris pour manque de vassalité directe envers la Couronne au profit du duc feu Hugues le Grand[8]. L'année suivante, il envahit le château de Coucy, ce qui lui vaut d'être un temps excommunié par l'archevêque de Reims, jusqu'à ce qu'il confie en 966 la forteresse à son fils Eudes[8].

De son vivant, Thibaud s'assure le contrôle des forteresses de Saint-Aignan, de Valençay, de Vierzon, ainsi que peut-être même celle de La Chapelle-d'Angillon, en Berry. Pendant la minorité d'Hugues Capet, il renforce les défenses de Chartres, Châteaudun, Blois et Chinon, en les dotant de turres altae, énormes donjons qui font fort impression auprès de ses contemporains[23]. Faisant fi du droit régalien de fortification autrefois attribué au seul duc des Francs, il se présente donc comme le dépositaire de tous les pouvoirs de son suzerain[23]. Par exemple, vers 960, il entame la construction de la forteresse de Saumur. Sa principauté devient suffisamment puissante dans le val de la Loire pour inquiéter Hugues Capet, qui juge nécessaire de s'allier avec l'Anjou. Il fait également frapper de la monnaie à son nom à Chartres[26], et se place en unique créateur et receveur des impôts en vigueur sur son territoire[27].

Thibaud est mort un 16 janvier, entre 975 et 978. Les historiens ne sont en effet pas d'accord quant à l'année, pouvant s'agir de 975[28] - [29], 977 ou 978[8] - [30]. Comme son père avant lui, Thibaud Ier est inhumé à la basilique Saint-Martin de Tours[3].

Mariage

En 945[13], il épouse Liutgarde, fille du comte Herbert II de Vermandois (décédé en 943), et récente veuve de Guillaume Longue-Épée, duc de Normandie[19]. Leur union est encouragée par le duc Hugues le Grand[2], en sa qualité de cousin de Liutgarde[3].

Sa femme lui apporte le comté de Provins[31], promis en dot lors du mariage, procurant à sa descendance la succession du comté de Champagne via le comté de Reims[13].

Le mariage entre Thibaud et Liutgarde donne au moins cinq enfants[32] :

Dans la culture

En 1952, alors qu'un spectacle son et lumière est organisé au château de Chambord (une première mondiale pour l'époque[36]), le thème choisi est la Chasse Infernale de Thibaud le Tricheur. Dans le spectacle, produit par Paul Robert-Houdin, le comte y est mentionné comme mise en garde au roi François Ier au début de son règne[37]. En effet, une légende locale raconte qu'accompagné de chevaux et de chiens, son esprit drapé de noir hanterait les confins du pays blésois, en particulier autour des ruines d'édifices que lui et sa famille auraient fait construire, comme les forteresses de Bury et Montfrault, où il serait condamné à chasser éternellement le même cerf[38]. L'historien Louis de La Saussaye évoque alors un Thibaud le Vieux et le Tricheur, également de Champagne[39], faisant là référence à des individus différents : Thibaud l'Ancien et Thibaut IV de Champagne (pour ses tortures envers Sulpice II d'Amboise[40]). Ce genre de chasse fantastique est courant en France, et celle-ci est également appelée Chasse macabre ou Chasse macchabée de Thibaud[41].

Notes et références

Notes

  1. Aujourd'hui quartier Saint-Sever, Ă  Rouen.

Références

  1. Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, Paris, Imprimerie Nationale, , p. 50.
  2. Michel Auboin, Une histoire de la Beauce (1) : De la cité des Carnutes aux départements révolutionnaires, FeniXX, (ISBN 9782402065573, lire en ligne).
  3. Marie-Geneviève Grossel, « Les premiers comtes de Champagne » Accès libre (consulté en ).
  4. Jean-Louis Chalmel (cité dans E. Cartier, Mélanges historiques, Tours, Mame, (lire en ligne), p.5).
  5. « L'ascension du lignage robertien », Annuaire-bulletin de la Société de l'histoire de France, vol. 78,‎ (lire en ligne Accès libre).
  6. Baptiste Capefigue, Hugues Capet et la troisième race jusqu'à Philippe-Auguste : Dixième et onzième siècle, vol. 1, Société Belge de Librairie, (lire en ligne).
  7. Yves Sassier, Structures du pouvoir, royauté et Res Publica (France IXe – XIIe siècle), Presses universitaires de Rouen et du Havre, , 240 p. (ISBN 2-87775-375-1, lire en ligne).
  8. Jean-Louis Chalmel, Tablettes chronologiques de l'histoire civile et ecclésiastique de Touraine: suivies de mélanges historiques relatifs à la même province, Letourmy, , 534 p. (lire en ligne).
  9. Sassier 1987, p. 114.
  10. Paul Jeulin, « L'hommage de la Bretagne en droit et dans les faits », dans : Annales de Bretagne, tome 41, numéro 3-4, 1934, p. 408.
  11. Louis de La Saussaye, Histoire de la ville de Blois, Paris, Dumoulin, , 312 p. (ISBN 978-1-275-92312-6, lire en ligne), p. 21.
  12. Sassier 1987, p. 115.
  13. Michel de Sachy, Deux comtés rivaux, Blois et Vendôme : histoire et généalogie, FeniXX, , 44 p. (ISBN 2-307-31093-2, lire en ligne).
  14. Léonce Lex, Eudes, comte de Blois, de Tours, de Chartres, de Troyes et de Meaux (995-1037) et Thibaud, son frère (995-1004), , 198 p. (ISBN 978-0364650240, lire en ligne).
  15. Sassier 1987, p. 116.
  16. Sassier 1987, p. 117.
  17. Sassier 1987, p. 118.
  18. Sassier 1987, p. 132.
  19. Aubé 2003, chapitre I.
  20. Site herodote.net, page "Mort de Louis IV d'Outremer".
  21. Le Jan 1995, p. 424.
  22. Sassier 1987, p. 146.
  23. Sassier 1987, p. 147.
  24. Karl Ferdinand Werner, « L'acquisition par la maison de Blois des comtés de Chartres et de Châteaudun », Mélanges de numismatique, d'archéologie et d'histoire offerts à Jean Lafaurie, Paris, Société française de numismatique,‎ , p. 265-272.
  25. Sassier 1987, p. 150.
  26. Sassier 1987, p. 291.
  27. Jacques Soyer, Étude sur la communauté des habitants de Blois jusqu'au commencement du XVIe siècle, , 141 p. (ISBN 978-1-247-11442-2, lire en ligne).
  28. Régine Le Jan, « Chapitre VI. Identifier les parents : le mode de dénomination », dans Famille et pouvoir dans le monde franc (VIIe – Xe siècle) : Essai d’anthropologie sociale, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire ancienne et médiévale », (ISBN 979-10-351-0233-3, lire en ligne), p. 179–223.
  29. Jacques Boussard, « L'origine des familles seigneuriales dans la région de la Loire moyenne », Cahiers de Civilisation Médiévale, vol. 5, no 19,‎ , p. 303–322 (DOI 10.3406/ccmed.1962.1235, lire en ligne, consulté le ).
  30. Louis-Catherine Bergevin, Histoire de Blois, Volume 1, , 614 p. (ISBN 978-5-519-07069-0, lire en ligne).
  31. E H Félix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne, vol. 2, Corbeil/Melun, (lire en ligne), p. 182.
  32. FRANCE.htm « Comtes de Blois », Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy.
  33. Le Jan 1995, p. 216.
  34. Le Jan 1995, p. 527.
  35. André Du Chesne, Histoire généalogique de la maison de Montmorency et de Laval. Paris, 1624, II, p. 55 et sq, p. 688-690, preuves du Livre II, p. 7-8.
  36. Jonathan Goldman, « Induire une écoute audiotechnique au moyen de la stéréophonie monumentale. Musique pour les premiers spectacles son et lumière », Revue musicale OICRM, vol. 8, no 1,‎ , p. 115–137 (ISSN 2368-7061, DOI 10.7202/1079792ar, lire en ligne, consulté le ).
  37. André Castelot, Les grandes heures de Chambord, FeniXX réédition numérique (Amiot-Dumont), , 76 p. (ISBN 978-2-307-42790-2, lire en ligne).
  38. Bernard Edeine, La Sologne: Documents de littérature traditionnelle : Contes, légendes, chansons, vieux noëls, danses chantées, littérature courtoise, chansons politiques, littérature patoisante, vocabulaire, Paris, Mouton Éditeur, , 342 p. (ISBN 978-9-027-97735-9, lire en ligne), chap. VII- Légendes et croyances concernant les êtres fantastiques, p. 55.
  39. Louis de La Saussaye, Notice sur le Château de Chambord, Chambord, À l'Hôtel du Grand Saint-Michel, , 130 p. (ISBN 978-2-014-50887-1).
  40. Société archéologique et historique de l'Orléanais, Mémoires, vol. 3 à 4, Orléans, (lire en ligne), p. 259.
  41. Édouard Le Héricher, Histoire et glossaire du normand: de l'anglais et de la langue francaise d'après la méthode historique, naturelle et étymologique, vol. 1, Aubry, , 489 p. (ISBN 978-0-270-04094-4, lire en ligne).

Annexes

Sources et bibliographie

  • FrĂ©dĂ©ric Lesueur, Thibaud le Tricheur, Comte de Blois de Tours et de Chartres au Xe siècle, vol. 33, Blois, MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© Sciences et Lettres de Loir-et-Cher, .
  • M. Lot, Les Derniens Carolingiens, appendice VIII, p. 346-357.
  • Yves Sassier, Hugues Capet : naissance d'une dynastie, Paris, Fayard, , 357 p. (ISBN 2-213-01919-3, BNF 34903818).
  • Hugues Capet: Naissance d'une dynastie sur Google Livres.
  • RĂ©gine Le Jan, Famille et pouvoir dans le monde franc (VIIe – Xe siècle) : essai d'anthropologie sociale, Publications de la Sorbonne, , 571 p. (ISBN 978-2-85944-268-2, lire en ligne).
  • Pierre AubĂ©, Saint Bernard de Clairvaux, Paris, Fayard, , 736 p. (ISBN 978-2-213-64900-9, lire en ligne).
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