Étienne-Jean-Baptiste Cartier
Étienne-Jean-Baptiste Cartier, né le à Tours, mort le à Amboise, est un négociant, numismate et historien français.
Conseiller municipal de Tours |
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Naissance | |
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Décès |
(Ã 78 ans) Amboise |
Nationalité | |
Formation |
Collège de Pontlevoy (d) |
Activités |
Négociant, numismate, historien, manufacturier du textile |
Famille | |
Enfant |
Parti politique | |
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Membre de |
Société d'encouragement pour l'industrie nationale Société nationale des antiquaires de France Conseil général des manufactures (d) Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département d'Indre-et-Loire (d) |
Distinction |
Biographie
Étienne-Jean-Baptiste Cartier est le fils d'Étienne-Alexandre-Gatien Cartier (1755-1830), marchand-fabricant en soierie, et de Madeleine-Perrine Champoiseau. Après avoir suivi ses études au collège de Pontlevoy, il rejoint les affaires familiales de fabrication et négoce d'étoffes de soie, dont il reprend la direction de la maison de commerce à Tours et devient membre de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale.
Sous les Cent Jours, membre de la Société de Chevaliers de l'Anneau et de la Société des Francs Régénéré, Cartier participe aux mouvements royalistes en Touraine. Il devient conseiller municipal et juge au tribunal de commerce (1824) de Tours sous la seconde Restauration. Il devient également membre du conseil général des manufactures et caissier de la Monnaie (1825) à Paris.
Rentré dans la vie privée après la révolution de juillet 1830, il s'installe à Amboise et se consacre aux travaux historiques, littéraires et scientifiques, s'intéressant tout particulièrement à la numismatique. En s'appuyant notamment sur les archives de l'hôtel de ville de Tours, il prépare une notice sur l'état de la fabrication de la soie sous Louis XI.
Il contribue à la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres d'Indre-et-Loire, est admis membre correspondant de la Société des antiquaires de France en 1834 et fonde la Revue numismatique française en 1835 avec Louis de La Saussaye, dont il est le directeur de la Revue de 1836 à 1856.
Marié avec Judith Thérèse Gaillard, fille de Claude Auguste Gaillard, juge au tribunal de Blois, et d'Anne Tournyer, il est le père d'Étienne Cartier (1813-1887)[1], de Caroline Cartier (religieuse ursuline) et de Pauline Cartier (épouse d'Alexandre Jeuffrain).
Å’uvres
- Considérations sur l'histoire monétaire en France
Bibliographie
- Louis de La Saussaye, Notice biographique sur E. J. B. Cartier, Rollin, 1860
- Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. II, Tours, Société archéologique de Touraine, 1878-1884.
Notes et références
- CARTIER, Étienne(1813, Tours − 1887, Solesmes), in Dictionnaire critique des historiens de l'art (Institut national d'histoire de l'art)
Liens externes
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