Paulmy
Paulmy est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Paulmy | |||||
Le château du Châtelier. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Loches | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine | ||||
Maire Mandat |
Dominique Frelon 2020-2026 |
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Code postal | 37350 | ||||
Code commune | 37181 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Paulmyssois | ||||
Population municipale |
235 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 9 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 59″ nord, 0° 50′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 127 m |
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Superficie | 25,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Descartes | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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GĂ©ographie
Communes limitrophes
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 31,09 km, comprend un cours d'eau notable, le Brignon (4,714 km), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1] - [2].
Le Brignon, d'une longueur totale de 26,3 km, prend sa source à 127 mètres d'altitude sur le territoire de la commune de Saint-Flovier, traverse la commune d'est en ouest et se jette dans la Claise à Abilly, après avoir traversé 7 communes[3]. Sur le plan piscicole, le Brignon est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Brignon du Moulin du Foulon au Châtelier » et « la vallée du Ruisseau de l'l'étang de Bois de la Chûte à Pauvrelay »[5] - [6].
Urbanisme
Typologie
Paulmy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,1 %), forêts (30,1 %), prairies (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), zones urbanisées (0,9 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Paulmy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Paulmy, est classée au niveau de risque 2, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 179 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 172 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17] - [18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Histoire
Le territoire de la commune connaît une occupation depuis les temps préhistoriques. Ainsi, outre quelques traces paléolithiques à Pauvrelay, on retrouve une occupation néolithique, matérialisée notamment par le dolmen de la Pierre Chaude, fouillé en 1887[19].
De l'âge du fer date la statue à torque retrouvée à Pauvrelay[20]. Cette statue est peut-être à mettre en relation avec le camp de Brenne, structure attribuée aux Gaulois[21] mais peut-être plus justement néolithique[22], à cheval entre les communes de Paulmy et de Neuilly-le-brignon. Une villa gallo-romaine et une nécropole mérovingienne ont été identifiées au lieu-dit la Cormerie[21].
Au XIIIe siècle, le territoire de Paulmy est la propriété d'Étienne de Voyer. La famille de Voyer conserve cette terre de 1244 à 1842, avec une interruption entre 1675 et 1742. Le château de Paulmy, construit au XIIe siècle[19], est détruit une première fois par les Anglais en 1420, lors de la guerre de Cent Ans. Reconstruit en 1449, il subit de nouveaux dégâts lors des guerres de religion. En effet, sur la commune se trouve un autre château, le château du Châtellier, également du XIIe[19], celui-ci était au XVIe siècle un bastion protestant[21].
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2020, la commune comptait 235 habitants[Note 2], en augmentation de 1,73 % par rapport Ă 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,8 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 117 hommes pour 116 femmes, soit un taux de 50,21 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vestiges préhistoriques et antiques
- Dolmen de la Pierre Chaude (monument historique).
- Statue de la Tène.
- Vestiges d'une villa gallo-romaine Ă la Cormerie.
- Vestiges d'une nécropole mérovingienne à la Cormerie.
Architecture civile
- Château du Châtelier, Moyen Âge.
- Château de Paulmy, XVe et XVIIe siècles.
Architecture sacrée
- Église Sainte-Croix, fin XVIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Marc-René de Voyer d'Argenson. Ses restes reposent en l'église de Paulmy, lieu de sépulture de sa famille.
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Paulmy », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - le Brignon », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les risques près de chez moi - commune de Paulmy », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Site internet de la mairie de Paulmy
- G. Coulon, Un nouveau personnage au " torques " dans le Centre de la France, à Pérassay, Revue archéologique du centre de la France, n°29, 1990.
- Paulmy sur la base Mistral du ministère de la culture
- J. Rougé et Louis Dubreuil-Chambardel, La station néolithique du Bois de Breune, Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, n°10, 1909.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Paulmy (37181) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).