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Saint-Flovier

Saint-Flovier est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.

Saint-Flovier
Saint-Flovier
L'Ă©glise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Francis Baisson
2020-2026
Code postal 37600
Code commune 37218
DĂ©mographie
Gentilé Floviens
Population
municipale
574 hab. (2020 en diminution de 1,71 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 20 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 58′ 08″ nord, 1° 01′ 42″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 146 m
Superficie 29,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Descartes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Flovier
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Saint-Flovier

    GĂ©ographie

    Localisation et paysages

    Saint-Flovier est une commune de la "Touraine du Sud" ou "Lochois du Sud". SituĂ© Ă  "la pointe mĂ©ridionale de la feuille de vigne formĂ©e par l'Indre-et-Loire" comme l'Ă©crit joliment Jean-Marie Laclavetine, ce bourg s'apparente plus Ă  la "petite Touraine retirĂ©e, modeste et gaie" des vallĂ©es de l'Aigronne et de la Claise au sud, qu'au Val de Loire, avec son ampleur et son Ă©clat 60 km plus au nord. La commune n'est pas loin non plus des "mille Ă©tangs" de la Brenne (la limite du dĂ©partement de l'Indre est Ă  moins de km) et Ă  une vingtaine de kilomètres de la vieille citĂ© de Loches.

    Le bourg est implanté dans une petite dépression (environ 100 mètres d'altitude), au carrefour de quatre routes, dont les directions correspondant à peu près aux quatre points cardinaux. Toutes montent légèrement pour sortir du village, les terres alentour s'élevant en moyenne à près de 140 mètres.

    Le village est traversé d'ouest en est par un ru, le Ruban, qui alimente l'étang du bourg et devient plus à l'est le Ruisseau de la Fontaine de Saint-Flovier lorsqu'il se jette dans l'Indre

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage de deux fromages de chèvre appréciés des connaisseurs, chacun portant le nom de son terroir d'origine : le Sainte-Maure de Touraine (reconnaissance en AOC par décret du ), bûche allongée tronconique, cendrée ou non, avec un brin de paille à l'intérieur, dont Balzac disait en son temps qu'il était "le fromage de chèvre le plus connu" et le non moins célèbre Valençay[1], en forme de pyramide tronquée.

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Saint-Flovier.

    Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 28,46 km, comprend deux cours d'eau notables, le Brignon (1,194 km) et l'Aiguillon (2,837 km), et divers petits cours d'eau dont la Fontaine de Saint Flovier (2,813 km), Ă©galement dĂ©nommĂ© localement le Ruban[2] - [3].

    Le Brignon, d'une longueur totale de 26,3 km, prend sa source Ă  127 mètres d'altitude Ă  l'ouest du territoire communal, aux abords du hameau Laleu, et se jette dans la Claise Ă  Abilly, après avoir traversĂ© 7 communes[4]. Sur le plan piscicole, le Brignon est classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[5].

    L'Aiguillon, d'une longueur totale de 12,5 km, prend sa source dans la commune de Charnizay, traverse l'extrĂŞme sud du territoire communal et se jette dans le Poinsonnet Ă  Châtillon-sur-Indre dans l'Indre, après avoir traversĂ© 4 communes[6]. Sur le plan piscicole, l'Aiguillon est Ă©galement classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole[5].

    Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau le Ruban à la Pairaudrie » et « l'étang de la Simolière »[7] - [8].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Flovier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [9] - [10] - [11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,7 %), forêts (16,7 %), prairies (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones urbanisées (1,3 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Flovier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Flovier.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 415 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 413 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18] - [19].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

    Histoire

    Saint-Flovier était déjà érigé en paroisse au XIIIe siècle, ainsi qu'en attestent une charte de 1225 de l'abbaye de Saint-Martin (Parochia Sancti Flodovei, la plus ancienne mention) et le cartulaire de 1290 de l'archevêché de Tours (citant la Parochia S. Flodovei). La charte de 1230 de l'abbaye de la Merci-Dieu à La Roche-Posay nomme, elle aussi, Saint-Flovier Sanctus Flodoveus. Cette étymologie latine incite à penser que le gentilé de Flodovéens serait plus approprié que celui de Floviens.

    Le bourg était autrefois protégé par des murailles et des douves (peut-être là où coule le ru du Ruban) et comprenait un donjon élevé non loin de l'église. Il ne reste aucune trace de ces fortifications.

    À km au sud du bourg se dressait la forteresse du Roulet, dont ne subsistent aujourd'hui que pans de murs ruinés et douves à demi comblées. Elle avait probablement vocation, comme celle du Bridoré, à jouer un rôle défensif en arrière de la Creuse. Elle fut toujours la propriété des seigneurs de Saint-Flovier.

    Hugues de Saint-Flovier (Hugo de sancto Flodoveo), chevalier, premier seigneur connu du Roulet et de Saint-Flovier, vivait en 1175. En 1240, le sceau du seigneur Airaud ou Ereaud de Saint-Flovier comportait un losange et l'inscription S. Ereadi de Sain Flover. Après lui, la châtellenie de Saint-Flovier et le fief du Roulet passèrent, on ne sait comment, dans la maison de Preuilly, première baronnie de Touraine.

    La paroisse voisine de Sainte-Julitte a connu une communauté de destin avec Saint-Flovier. Châtellenie relevant de Preuilly, elle s'appelait au XIe siècle Luigniacus (Leugny). Vers 1320, Florie, fille de Godemar de Lignières, le seigneur de la châtellenie de Sainte-Julitte, fut mariée à Jean Ier le Mengre, dit Boucicaut, maréchal de France célèbre, seigneur de Chaumussay et du Breuil doré (aujourd'hui Bridoré).

    En 1359, la forteresse du Roulet tomba aux mains des Anglais qui occupaient le Poitou. Le maréchal Boucicaut leva alors une contribution dans toute la châtellenie de Loches et put racheter la place aux Anglais en 1362.

    Vers 1600, Daniel de Thianges, écuyer, devint propriétaire des terres du Roulet et de Saint-Flovier. Son fils Louis, qui lui succéda en 1640, fut mêlé aux troubles de la Fronde. Il s'installa dans le vieux château du Roulet, à partir duquel, en compagnie d'autres gentilshommes, il multiplia brigandages et vexations à l'égard des habitants de Saint-Flovier. La tradition affirme qu'il fut enfin atteint par la justice et jeté en prison. N'ayant pas de postérité, les terres passent à sa sœur Marie.

    Les extraits ci-dessous d'une lettre de Marie de Thianges, épouse de Regnault Dallonneau, seigneur du Roulet et de Saint-Flovier (parti guerroyer dans le nord), à l'adresse du baron de Preuilly en 1672, sont explicites sur ce que pouvait être l'organisation seigneuriale de Saint-Flovier (et l'orthographe) au XVIIe siècle :

    " En la quelle chatellenye il y a bourg composé de quatre vingt feus dhabitans ou denviron qui nous doibvent plusieurs menus droitz et debvoirs. Nous y avons notre justice chastellenye de St Flovier qui est rendue par nostre bailli de quinzaine en quinzaine suivant la coustume et les ordonnances et décrets requis. Dans le dict bourg de St Flovier, il y a eglise paroissialle, en la quelle nous sommes fondateurs seuls (...). Dans le quel bourg nous avons four banal avec tous droits de la ditte coustume. Y avons aussi tous droictz de mesures à vin et bled et aultres droictz mesme du boisseau plus grand que du vostre d'un seiziesme, comme nos predecesseurs ont accoustumé jouyr. Avons nostre moulin bancquier, appelé le moulin Premier avec tout droictz de la ditte coustume. En nostre dit bourg nous avons quatre foires par chacun an, savoyr : la première le jour de St Vincent le , la seconde le jour de Ste Croix 3 may, la troisiesme le jour de l'Invention de la Ste Croix, la quatriesme le ; et tous les lundys de la semaine les marchez qui nous ont este accordez ou a nos predecesseurs par les Roys, avec les droictz des dittes foires et marchez. Avons aussy de nostre dit bourg droict de bouchery comme nos predecesseurs ont accoustume jouyr. Avons en la ditte paroisse de St Flovier droict de dixme de bled de treize gerbes (...)".

    Quant aux rapports du Roulet, qui était aussi un fief, ils consistaient surtout dans une dîme de 1/13e sur les blés, chanvres, pois, fèves, etc., à laquelle étaient soumis 400 arpents de terre dépendant de Saint-Flovier.

    Vers 1690, Saint-Flovier fut acquis par Jacques Chaspoux, seigneur de Verneuil. En 1708, le domaine de Sainte-Julitte fut vendu à Claire Renaudot, veuve de Jacques Chaspoux. Leur fils, Eusèbe-Jacques, obtint que la terre de Verneuil fût érigée en marquisat, englobant ainsi celles de Sainte-Julitte, du Roulet, de Saint-Flovier, de Chaumussay et autres domaines adjacents.

    RenĂ© de Menou, seigneur de la châtellenie voisine de Charnizay, Ă©pousa en 1769 Anne Isabelle Michelle Chaspoux de Verneuil, qui, de par sa dot, fit de lui le dernier seigneur du Roulet et de Saint-Flovier. Il fit alors bâtir, Ă  l'Ă©cart de la vieille forteresse, un nouveau château, dont il ne reste plus rien, car il fut dĂ©montĂ© et vendu pierre par pierre. Vers 1880, un troisième château va ĂŞtre Ă©difiĂ© au mĂŞme emplacement. Ce sera le plus important des trois (il en existe des photos) : il coĂ»ta 1,5 million de francs-or et comportait autant de portes et fenĂŞtres qu'il y a de jours dans l'annĂ©e. En 1950, cette magnifique demeure avait dĂ©finitivement disparu, "victime du vandalisme d'un marchand de pierres, en mĂŞme temps que le parc qui l'entourait a Ă©tĂ© exploitĂ©". Seuls subsistent au lieu-dit "La Basse-Cour" de beaux bâtiments qui devaient ĂŞtre les communs de ce château.

    Jusqu'Ă  la RĂ©volution, Saint-Flovier Ă©tait dans le ressort de l'Ă©lection de Loches et faisait partie du doyennĂ© de Preuilly. Devenu chef-lieu de canton en 1790, il fut en 1802 rattachĂ© au canton du Grand-Pressigny. Le plan cadastral de Delaunay, terminĂ© le , annonçait 2 614 hectares. En 1826, après avoir Ă©tĂ© administrĂ©e par quatre maires successifs, une ordonnance royale rattacha une partie de la commune de Sainte-Julitte Ă  celle de Saint-Flovier : le bourg, le hameau du Champ-du-ChĂŞne et deux maisons du Bois l'Etang, soit un peu plus de 300 hectares.

    L'année était rythmée par quatre foires qui avaient lieu les , , et . Elles se tenaient sur l'actuel terrain de football, parfois encore appelé "champ de foire", environné de l'ancienne laiterie, du château d'eau de 1900, du lavoir municipal et de l'alambic communal. Le 3e dimanche de mai avait lieu une assemblée pour location de domestiques.

    Ces évènements ont disparu après la tourmente de la Grande Guerre, dont plus de cinquante hommes de la commune ne revinrent pas.

    Durant la seconde guerre mondiale, à partir de , le tracé de la ligne de démarcation laissa une petite partie au sud-est de l'Indre-et-Loire en zone libre, dans laquelle se trouvait précisément Saint-Flovier. Cette "frontière" passait à une quinzaine de kilomètres en direction de Ligueil.

    De nos jours, deux fêtes communales se déroulent chaque année, l'une le 3e dimanche de mai, l'autre le 1er dimanche d'août, cette dernière étant appelée "Fête des Bûchettes", du nom d'un quartier de Saint-Flovier.

    Un (petit) mystère local n'a jamais Ă©tĂ© vraiment rĂ©solu : la prĂ©sence de scories, improprement baptisĂ©es "mâchefer", que l'on retrouve partout dans la contrĂ©e en abondance, notamment sur les chemins (c'est moins Ă©vident maintenant que tout est goudronnĂ©). Ces gisements de "ferrières" sont très importants autour de Saint-Flovier. Ces scories ont pu ĂŞtre importĂ©es des environs ou du minerai apportĂ© lĂ  pour y ĂŞtre fondu grâce Ă  la grande quantitĂ© de charbon de bois fourni par les forĂŞts locales. Mais quand et dans quel but ? Diverses hypothèses, parfois romantiques, mais très improbables, ont Ă©tĂ© formulĂ©es : "les scories remontent Ă  l'âge de bronze"; "elles sont issues des forges gauloises"; "Charles Martel a reconstituĂ© lĂ  son armĂ©e avant la bataille de 732 et forgĂ© des armes"; "il s'agit finalement d'activitĂ©s de fonderies assez rĂ©centes...". Il faut peut-ĂŞtre prendre en compte la proximitĂ© de Ferrière-Larçon (12 km) en tant qu'origine ou modèle d'activitĂ© mĂ©tallurgique. Saint-Flovier a peut-ĂŞtre possĂ©dĂ© des forges similaires, le bois Ă©tait abondant et certains lieudits portent des noms Ă©vocateurs: Le Mineray, La Forge. Ou plus simplement, on a fait venir ces scories de fer proches, car elles constituaient un engrais rĂ©putĂ© et servaient Ă©galement Ă  assainir les chemins.

    Les années en ont effacé les traces, comme elles ont, avec l'aide des hommes, détruit des châteaux. Les scories de forges fussent-elles préhistoriques, gauloises, carolingiennes ou autres, n'auront finalement servi, comme les pierres des demeures seigneuriales, qu'à "ferrer" et empierrer les chemins.

    Politique et administration

    Le collège public (Joliot-Curie) de secteur[20] se trouve à Châtillon-sur-Indre. Les lycées publics de secteur[20] se trouvent au Blanc (lycée polyvalent Pasteur) et à Châteauroux (lycée polyvalent Blaise-Pascal).

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995 ? Jean Morin DVD
    mars 2001 En cours Francis Baisson DVD Agriculteur retraité

    }

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

    En 2020, la commune comptait 574 habitants[Note 3], en diminution de 1,71 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7958287749931 1291 2061 2291 3851 325
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3561 3791 3741 3061 3161 2341 2901 2451 216
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2001 2131 1741 0191 1131 0301 0111 0181 031
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    954856750696636605605604603
    2015 2020 - - - - - - -
    577574-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,6 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 282 hommes pour 287 femmes, soit un taux de 50,44 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,4
    90 ou +
    1,7
    13,4
    75-89 ans
    19,3
    25,7
    60-74 ans
    27,6
    19,7
    45-59 ans
    16,2
    14,4
    30-44 ans
    12,1
    10,9
    15-29 ans
    10,7
    14,4
    0-14 ans
    12,4
    Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,1
    7,6
    75-89 ans
    10,1
    16,9
    60-74 ans
    17,8
    20,1
    45-59 ans
    19,3
    18,1
    30-44 ans
    17,3
    18,2
    15-29 ans
    17,4
    18,2
    0-14 ans
    16,1

    Enseignement

    Saint-Flovier se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.

    L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.

    Patrimoine

    Musées

    • MusĂ©e prĂ©historique.

    Architecture civile

    • Logis de la Fontaine XVIIe siècle : menaçant ruine, cette maison a Ă©tĂ© rasĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 2000. Ă€ son emplacement, on trouve aujourd'hui la maison mĂ©dicale Auguste Chaumier (1800-1871), Ă©lève de Pierre-Fidèle Bretonneau et mĂ©decin Ă  Saint-Flovier.
    • Vestiges du château du Roulet XIVe siècle.
    • La Cure, ancien presbytère de Sainte-Julitte, XVIIe siècle.

    Architecture sacrée

    • Église Saint-Flovier, nĂ©o-gothique, reconstruite en 1886, exceptĂ© le clocher datant de 1747. On peut voir Ă  l'intĂ©rieur des stalles en bois sculptĂ© (fin XVe siècle) provenant de l'Ă©glise de sainte-Julitte et reprĂ©sentant une très intĂ©ressante galerie de bons et de mauvais moines.

    Personnalités liées à la commune

    Né à Saint-Flovier, Edmond Chaumier (1853-1931), dernier fils d'Auguste, suit ses études de médecine à Tours. Ses travaux médicaux vont porter sur les maladies infantiles et la vaccination.

    En 1887, il crée à Tours, en même temps qu'un dispensaire pour les malades les plus démunis, son propre institut de vaccination.

    En 1890, le docteur Chaumier achète le château de Plessis-les-Tours -ancienne demeure de Louis XI- le restaure et y installe des locaux modernes pour la culture des vaccins contre la variole. Son institut vaccinal de Tours, devenu le plus grand d'Europe au début du XXe siècle, sera en 1905 le fournisseur officiel de vaccins antivarioliques de quarante-trois départements français et d'autres pays. À partir de 1896, Il publie la Gazette médicale du Centre et, en 1910, il regroupe l'ensemble des recherches effectuées sur la variole pour fonder la Revue internationale de la vaccine.

    Passionné d'archéologie, il fut également à la source des premiers aménagements du musée de la Préhistoire au Grand-Pressigny au début des années 1920.

    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
    2. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    3. « Carte hydrologique de Saint-Flovier », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. « Fiche Sandre - le Brignon », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    5. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Fiche Sandre - l'Aiguillon », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    7. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    8. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Flovier », sur Géorisques (consulté le )
    17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • X.-J. CARRE de BUSSEROLLE: Dictionnaire gĂ©ographique, historique, biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, Tomes II et III. PubliĂ© par la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Touraine, Tomes XXVII et XXVIII. Tours - Imprimerie RouillĂ©-Ladevèze, 1878-1879.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • X.-J. CARRE de BUSSEROLLE : L'ancien château du Roulet et ses seigneurs, MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Touraine, Tome VIII, p. 151 et infra - 1856. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • GĂ©rard NAULET: Ils n'ont par revu le clocher de Saint-Flovier, 2019

    Voir aussi

    Article connexe

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