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Saint-Pierre-des-Échaubrognes

Saint-Pierre-des-Échaubrognes est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Pierre-des-Échaubrognes
Saint-Pierre-des-Échaubrognes
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Bressuire
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais
Maire
Mandat
Claude Pousin
2020-2026
Code postal 79700
Code commune 79289
Démographie
Population
municipale
1 428 hab. (2020 en augmentation de 2,81 % par rapport à 2014)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 59′ 25″ nord, 0° 44′ 35″ ouest
Altitude Min. 102 m
Max. 195 m
Superficie 28,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cholet
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mauléon
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-des-Échaubrognes
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Saint-Pierre-des-Échaubrognes

    Géographie

    Saint-Pierre-des-Échaubrognes longe le département de Maine-et-Loire. La commune est située à 2 km de Maulévrier, à 15 km de Cholet et à 30 km de Bressuire. Elle est entièrement enclavée dans les Deux-Sèvres par Mauléon, mais est limitrophe de Cholet, Maulévrier et Yzernay en Maine-et-Loire.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 854 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cholet », sur la commune de Cholet, mise en service en 1965[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 777,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Angers-Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé, dans le département de Maine-et-Loire, mise en service en 1937 et à 55 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,9 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pierre-des-Échaubrognes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), prairies (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), zones urbanisées (2,2 %), forêts (1 %), eaux continentales[Note 8] (0,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Pierre-des-Échaubrognes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Moine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[22] - [20].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Pierre-des-Échaubrognes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

    Histoire

    Saint-Pierre-des-Échaubrognes sur une carte de l'Anjou au XVIIIe siècle.

    Saint-Pierre-des-Échaubrognes est née de la fusion de deux paroisses, Saint-Hilaire-des-Échaubrognes, située en Anjou et Saint-Pierre-des-Échaubrognes qui faisait partie des marches communes de l’Anjou et du Poitou.

    Au Moyen Âge, les deux villages faisaient partie des Mauges. Sous l'Ancien Régime, les deux bourgades dépendaient de la sénéchaussée d'Angers. En 1785, elles avaient ensemble une superficie de 8 000 hectares et comptaient près de 4 000 habitants.

    Les deux paroisses furent réunies en une seule commune par ordonnance royale du . La nouvelle entité communale fut en même temps incorporée au département voisin des Deux-Sèvres. Le , la commune de Saint-Pierre-des-Échaubrognes se voit amputée du territoire de Loublande.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 ? Xavier de Chabot SE
    Paul Bienaimé
    mars 2001 En cours Claude Pousin

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2020, la commune comptait 1 428 habitants[Note 9], en augmentation de 2,81 % par rapport à 2014 (Deux-Sèvres : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5196641 0431 2711 3561 3491 3501 4371 472
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4751 5411 0391 1021 1681 2141 2381 2011 148
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1381 1531 1551 0241 0071 0029611 0041 051
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0129611 0231 1131 2531 2511 3781 3671 408
    2020 - - - - - - - -
    1 428--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture

    • Tennis Club Saint-Pierre
    • Club de foot Sain-Pierre
    • Échau'star Séances de variétés
    • Foyer des jeunes
    • Club du Palet échaubrognais

    Économie

    L’attractivité de Saint-Pierre-des-Échaubrognes vient de sa position géographique, situé entre le Nord-Est vendéen, le Bocage bressuirais (Mauléon, Cerizay) et le Choletais (la commune n’est qu’à une dizaine de kilomètres de Cholet).

    • Centre de production du vitrage isolant (Glassver-Saint-Gobain).
    • Artisanat
    • Activité agricole très importante.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale Saint-Pierre de Saint-Pierre-des-Échaubrognes : patrimoine de l'Anjou. À voir : calice et patène. Le calice est l’œuvre de René Ier Hardye, maître orfèvre à Angers de 1616 à 1645, tandis que la patène a été produite par Laurent Hayeneufve, lui aussi orfèvre angevin, et porte le poinçon de jurande des années 1644-1645. Ces deux objets ont été réalisés par des artistes différents, comme cela se faisait parfois lorsque l’orfèvre du calice faisait appel à un confrère pour lui fournir la patène correspondante. Le poinçon de cette dernière désignant les dates de 1644-1645, et René Hardye étant décédé en 1645, il est très vraisemblable que le calice a été exécuté en même temps que la patène, soit en 1644.
    • Le lac du Verdon créé à la suite de la construction du barrage du Verdon en 1979.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Ouvrard : "Saint-Pierre-des-Echaubrognes, qui êtes-vous ?", Ed Herault, Maulévrier, 1978, 189 p

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Cholet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Pierre-des-Échaubrognes et Cholet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Cholet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Pierre-des-Échaubrognes et Beaucouzé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Angers-Beaucouzé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Angers-Beaucouzé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Angers-Beaucouzé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cholet », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Pierre-des-Échaubrognes », sur Géorisques (consulté le )
    21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    23. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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