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TER Pays de la Loire

Le TER Pays de la Loire, ou AlĂ©op en TER depuis 2019, est l'ensemble de lignes TER qui couvre la rĂ©gion administrative des Pays de la Loire. Il reprĂ©sente quatre-cent-vingt circulations de trains par jour de pleine semaine, totalisant 24 500 train-km. Des lignes routiĂšres organisĂ©es par le Conseil rĂ©gional des Pays de la Loire ainsi que des lignes routiĂšres TER complĂštent l'offre ferroviaire. Elles reprĂ©sentent environ cent-vingt circulations d'autocars ou 8 000 vĂ©hicule-km par jour de pleine semaine. Cent-vingt-trois gares sont Ă  la disposition des voyageurs, auxquelles s'ajoutent cent-dix-sept points d'arrĂȘt routiers[3].

TER Pays de la Loire
Image illustrative de l’article TER Pays de la Loire

Image illustrative de l’article TER Pays de la Loire
TER 2N NG en livrée du TER Pays de la Loire

Situation Pays de la Loire
Type Transport express régional
Entrée en service 1986
Lignes 17[1]
Gares 123[2]
Fréquentation 40 500 / jour
Écartement des rails 1 435 mm
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Site Internet www.ter.sncf.com/pays-de-la-loire
RĂ©seaux connexes TGV, Interloire

Image illustrative de l’article TER Pays de la Loire
Plan du réseau

Les Pays de la Loire sont autoritĂ© organisatrice de transports depuis 1998. Le budget de la rĂ©gion consacrĂ© aux transports collectifs rĂ©gionaux et aux infrastructures ferroviaires Ă©tait de 134 700 000 â‚Ź en 2008, soit 16,8 % du budget global.

Histoire

Le transport régional avant la décentralisation

En 1960, le trafic rĂ©gional et local est assurĂ© surtout par les trains omnibus, qui incluent les trains directs ou semi-directs. Dans l'actuelle rĂ©gion Pays de la Loire, ce trafic est alors moyennement dĂ©veloppĂ© et comporte gĂ©nĂ©ralement trois Ă  cinq aller-retours quotidiens par ligne. Une densitĂ© de trafic supĂ©rieure avec six Ă  neuf aller-retours est constatĂ©e sur l'axe Paris - Nantes, entre ConnerrĂ© - BeillĂ©, Le Mans et SablĂ© ainsi qu'entre Angers et La PossonniĂšre. Dans ce dernier cas, l'explication est le tronc commun de deux lignes, Ă  l'instar des deux sections de la transversale Redon - Bordeaux prĂ©sentant Ă©galement une densitĂ© de l'offre supĂ©rieure. Il s'agit de Nantes - Clisson et de Nantes - Savenay. Mais la mĂȘme transversale ne conserve qu'une desserte omnibus rĂ©siduelle de deux aller-retours par jour entre La Roche-sur-Yon et La Rochelle. Six lignes de moindre importance ont Ă©galement une desserte de ce modeste niveau, Ă  savoir La Roche-sur-Yon - Commequiers, La FlĂšche - Saumur, Cholet - Bressuire, Saumur - Thouars, Cholet - Clisson et Bressuire - La Roche-sur-Yon. Seules les trois derniĂšres subsistent Ă  ce jour (2012). Deux lignes ne sont desservies que par un unique aller-retour par jour, Ă  savoir Pont-ChĂąteau - Montoir-de-Bretagne et ChĂąteau-du-Loir - Saumur. Elles aussi ont Ă©tĂ© fermĂ©es[a 1].

Dans un contexte de motorisation individuelle galopante et d'investissements limitĂ©s dans les transports en commun, le « contrat de programme » État - SNCF d'aoĂ»t 1966 vise, entre autres, Ă  dĂ©charger la SNCF des services dĂ©ficitaires sans mettre officiellement en question l'obligation de service public. Moyennant, notamment, le transfert de services omnibus sur la route, la suppression de lignes dĂ©ficitaires parcourues uniquement par des omnibus et la rĂ©organisation des services subsistants, l'Ă©quilibre budgĂ©taire de la SNCF devra ainsi ĂȘtre atteint de nouveau en 1974. Un programme de fermeture portant Ă  l'origine sur 5 000 km de relations omnibus est Ă©laborĂ©. BientĂŽt, l'objectif sera portĂ© Ă  10 000 km, mais nombre de fermetures ne seront finalement pas mises en Ɠuvre ou le seront beaucoup plus tard, jusque dans les annĂ©es 1990. Finalement, entre avril 1967 et aoĂ»t 1973 6 756 km de lignes sont fermĂ©es au service voyageurs, avec le plus souvent avec substitution par un service routier sous responsabilitĂ© de la SNCF. Dans l'actuelle rĂ©gion Pays de la Loire, ces fermetures concernent : La FlĂšche - Vivy (45 km), Niort - Fontenay-le-Comte (34 km), et Velluire - Fontenay-le-Comte (11 km) au ; La Roche-sur-Yon - Commequiers (41 km) au ; et ChĂąteau-du-Loir - Saumur (68 km) au .

Le conventionnement du transport régional de voyageurs avant la naissance du TER

Fréquence des dessertes au moment de l'instauration des SRT, trains équivalents aux TER et Intercités.

La SNCF n'ayant pu atteindre l'Ă©quilibre financier Ă  la fin de l'exercice 1973, le ministĂšre des Finances fixe l'objectif de reporter les services omnibus sur 10 000 km de voies ferrĂ©es sur la route, chiffre bientĂŽt portĂ© Ă  12 500 km. Quand Jacques Chirac devient Premier ministre le , il dĂ©crĂšte rapidement l'arrĂȘt des transferts sur route autoritaires et propose d'attendre tout d'abord l'Ă©laboration des premiers schĂ©mas rĂ©gionaux de transport (SRT) dĂ©cidĂ©e le . Six rĂ©gions sont choisies comme rĂ©gions pilotes, dont les Pays de la Loire font partie. Ensuite le principe est progressivement Ă©tendu sur toutes les rĂ©gions jusqu'en 1977. Les rĂ©gions vont se voir se confier l'organisation des services omnibus, avec l'idĂ©e sous-jacente qu'elles vont fermer des lignes rurales pour utiliser les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es pour l'amĂ©lioration des dessertes dĂ©clarĂ©es d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional par le SRT. Le but global est l'amĂ©lioration des transports collectifs sans coĂ»ts supplĂ©mentaires pour la collectivitĂ©. Les Pays de la Loire entament l'Ă©laboration de leur SRT en 1975, soit avec un an de retard[a 2], les Ă©lus hĂ©sitant Ă  s'engager dans une voie les amenant Ă  prendre des responsabilitĂ©s pour des dessertes SNCF. L'Ă©laboration du SRT s'avĂšre laborieuse[a 3].

Sans attendre l'achĂšvement du SRT, une opĂ©ration de rĂ©organisation des dessertes est menĂ©e autour de Cholet Ă  partir de 1975, dans le but d'amĂ©liorer son accĂšs aux centres rĂ©gionaux que sont Nantes et Angers. Depuis le , la ligne de Clisson Ă  Cholet est privĂ©e de son service omnibus ; Ă  l'instar des lignes voisines de Cholet Ă  Bressuire et de Bressuire Ă  Parthenay, elle n'est plus parcourue que par l'autorail express Nantes - Limoges et retour. Cet express est assurĂ© par un X 2400 dont le niveau de confort est peu compatible avec une liaison aussi longue. En dĂ©pit des bonnes correspondances assurĂ©es, l'autorail n'est occupĂ© que par trente-huit voyageurs en moyenne, dont quinze seulement font le trajet de bout en bout. Le trafic marchandises Ă©tant devenu nĂ©gligeable, cet unique aller-retour voyageurs supporte la quasi-totalitĂ© des frais d'infrastructure selon la comptabilitĂ© SNCF de l'Ă©poque, et engendre un dĂ©ficit annuel de 5 100 000 francs. La SNCF souhaite supprimer ce service, mais prĂ©fĂšre se concerter avec la Chambre de commerce et la municipalitĂ© de Cholet. Au bout de longues et difficiles nĂ©gociations, ces instances obtiennent de la SNCF deux aller-retours et demi Angers - Cholet supplĂ©mentaires, ainsi que deux aller-retours directs Nantes - Cholet. En Ă©change, l'autorail express Nantes - Limoges est reportĂ© sur la route entre Nantes et Poitiers, avec un allongement du temps de parcours d'une demi-heure. Ces modifications prennent effet le (sauf la fermeture Parthenay - Neuville-de-Poitou, diffĂ©rĂ©e par la rĂ©gion Poitou-Charentes jusqu'au ). La SNCF ne demande pas de financement pour le renforcement de la desserte Angers - Cholet. Par contre, pour la desserte Nantes - Cholet, elle obtient des subventions Ă  concurrence de 50 % des dĂ©ficits encourus, de la part de la DATAR (pour une pĂ©riode d'essai Ă  titre d'expĂ©rimentation) et du Conseil rĂ©gional des Pays de la Loire. Bien que ces subventions soient motivĂ©es par un encouragement des transports en commun, leur justification interne est le retard dans la construction d'une voie rapide entre les deux villes concernĂ©es, et le train n'est vu que comme solution provisoire. Au bout de deux ans, la RĂ©gion dĂ©cide quand mĂȘme de doubler la desserte par train Nantes - Cholet, qui passe ainsi Ă  quatre aller-retours, et de supprimer la desserte parallĂšle par autocars SNCF[a 4].

Pour l'Ă©laboration du SRT, la procĂ©dure demande la crĂ©ation d'une commission mixte composĂ©e d'Ă©lus, de membres de la mission rĂ©gionale prĂ©fectorale, de l'OrĂ©am Nantes / Saint-Nazaire et de la direction rĂ©gionale de l'Équipement, ainsi que de reprĂ©sentants des transporteurs. Les travaux commencent par l'exploitation des statistiques de trafic routier et ferroviaire pour rĂ©aliser une analyse de la demande. Ensuite les services omnibus de la SNCF sont examinĂ©s. Ainsi la commission procĂšde Ă  un diagnostic de la situation qui dĂ©bouche, comme prĂ©vu, sur des propositions de rĂ©organisation de certaines dessertes et de transferts sur route d'autres dessertes. Les membres de la commission hĂ©sitent toutefois Ă  proposer les fermetures de lignes, les rĂ©actions hostiles Ă  la suppression de l'express Nantes - Limoges les incitant Ă  ĂȘtre prudents. L'État s'impatiente, rappelle le dĂ©lai ultime d' pour bĂ©nĂ©ficier du dĂ©cret, et menace de fermer des lignes d'office en l'absence de mesures prises par la RĂ©gion. Mais malgrĂ© cet ultimatum, l'opposition de la VendĂ©e est si vive, avec par exemple une campagne de presse d'envergure, que le projet de fermeture de la ligne de La Roche-sur-Yon Ă  Saumur est finalement abandonnĂ©. Le transfert sur route des omnibus de la ligne de La Roche-sur-Yon Ă  La Rochelle est dĂ©cidĂ© en faveur d'une amĂ©lioration de la desserte par autocars de Fontenay-le-Comte. En outre, la desserte de l'axe Nantes - Saint-Nazaire - Le Croisic est envisagĂ©e. Avec ces concessions, le SRT est adoptĂ© le [a 5].

Ensuite, l'État ayant Ă©tĂ© déçu par les SRT et le peu de fermetures enclenchĂ©es, le nouveau contrat d'entreprise entre État et SNCF de mars 1979 donne Ă  la SNCF les moyens de dĂ©cider d'elle-mĂȘme de la fermeture de lignes. C'est ce qu'elle s'apprĂȘte Ă  faire avec la ligne de La Roche-sur-Yon Ă  Thouars, tout juste sauvĂ©e, et la ligne de Nantes Ă  ChĂąteaubriant (63 km), oĂč les trains sont occupĂ©s que par trente-quatre personnes en moyenne. Bien que cette valeur dĂ©passe celle des autres dessertes omnibus supprimĂ©es en 1980 (vingt-trois au total), la RĂ©gion donne son aval aprĂšs consultation par la SNCF. En effet, elle craint que l'État ne la sanctionne en suspendant le versement des Ă©conomies en vertu du dĂ©cret de 1973 et du SRT. Il est vrai aussi que les dĂ©penses dĂ©passent huit fois les recettes et que le dĂ©ficit est de 4 470 000 francs. En revanche, la RĂ©gion refuse la fermeture de La Roche - Thouars ; bien que la SNCF ne soit pas obligĂ©e de demander son accord, la RĂ©gion sait qu'avec la fermeture de Thouars - Niort, la sociĂ©tĂ© nationale n'osera pas fermer une deuxiĂšme ligne dans la mĂȘme zone. Les lignes Nantes - ChĂąteaubriant et Thouars - Niort sont fermĂ©es le [a 6].

Le changement de politique aprĂšs l'Ă©lection de François Mitterrand comme PrĂ©sident de la RĂ©publique apporte, en 1982, les « rĂ©ouvertures Fiterman », portant sur quatre lignes. Ce dĂ©veloppement encourage certaines rĂ©gions Ă  demander de leur propre initiative la rĂ©ouverture d'autres lignes, dont les Pays de la Loire pour Sainte-Pazanne - Commequiers en lien avec Commequiers - Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Les Ă©lus locaux s'impliquent trĂšs fortement pour la promotion de cette relation. Longue de 56,1 km, elle avait perdu son service voyageurs quotidien en 1970, ne conservant depuis que deux aller-retours express pendant les vacances scolaires d'Ă©tĂ©. L'inconvĂ©nient Ă©tant le rebroussement obligatoire des trains Ă  Commequiers, cette commune accepte de sacrifier sa gare en faveur de la construction d'un shunt pour l'Ă©viter (financĂ© par la SNCF avec un coĂ»t de 1 000 000 francs). Un service de transport Ă  la demande depuis la gare de Challans est instaurĂ©e pour la desserte de Commequiers. En liaison avec un relĂšvement de la vitesse autorisĂ©e sur certaines sections obtenu grĂące Ă  2 000 000 francs de travaux payĂ©s par la RĂ©gion, cette mesure permet de gagner 20 min de temps de parcours et contribue Ă  pĂ©renniser la ligne. La nouvelle offre devient effective en Ă©tĂ© 1982 avec quatre aller-retours par fer, dont deux sont maintenus hors saison. À partir de 1989, quatre aller-retours par train sont proposĂ©s tout au long de l'annĂ©e, et le nombre d'autocars SNCF est rĂ©duit en contrepartie. La frĂ©quentation de la ligne triple jusqu'en 1988, avec soixante Ă  soixante-dix voyageurs par train en moyenne, si bien que la nouvelle desserte n'occasionne plus de charges Ă  la RĂ©gion. À la suite d'une conjoncture Ă©conomique moins favorable et l'amĂ©lioration du rĂ©seau routier, le trafic n'augmente plus que modestement Ă  partir de 1988, avec une baisse de l'occupation moyenne des trains Ă  partir de 1989. Pour le trafic vers les stations balnĂ©aires desservies par autocar de rabattement depuis Challans, l'arrivĂ©e du TGV Atlantique apporte un coup dur, mettant fin aux express saisonniers depuis Paris : afin d'Ă©pargner aux touristes un double changement de moyen de transport, des lignes d'autocar sont mises en place depuis Nantes vers tout le littoral vendĂ©en[a 7].

X 92100 et XR 96000 en livrée d'origine orange RTG.
X 92100 et XR 96000 en livrée d'origine orange RTG.

La LOTI, promulguĂ©e le , encourage la dĂ©centralisation des transports, sans pour autant dĂ©finir un cadre prĂ©cis. Puis, la loi du sur la rĂ©partition des compĂ©tences entre les communes, les dĂ©partements, les rĂ©gions et l'État donne le coup d'envoi Ă  la dĂ©centralisation sur un plan plus gĂ©nĂ©ral, avec, entre autres, l'instauration du suffrage universel des Conseillers rĂ©gionaux. Sur le plan des transports ferroviaires rĂ©gionaux, l'attitude de l'État reste ambivalent. En effet, il ne veut pas doter les rĂ©gions des budgets nĂ©cessaires leur permettant de se substituer Ă  l'État pour le versement de la contribution d'Ă©quilibre des services SNCF d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional. Il craint que les rĂ©gions puissent dĂ©tourner ces fonds de leur destination initiale et rĂ©duisent les services ferroviaires, ce qui n'est plus souhaitĂ©, contrairement aux annĂ©es 1970. De ce fait, la dĂ©centralisation des services ferroviaires ne peut ĂȘtre que facultative, l'État l'encourageant toutefois et souhaite que les rĂ©gions s'investissent dans leur amĂ©lioration[a 8].

Les Pays de la Loire rĂ©ussit Ă  imposer un nouveau type de convention Ă  la SNCF, dite convention amalgame, conclue pour seulement six autres lignes en dehors de la rĂ©gion. Alors que les conventions-types des annĂ©es 1970 obligeaient les RĂ©gions non seulement de financer le surcoĂ»t de dessertes supplĂ©mentaires, mais aussi de rembourser Ă  la SNCF le manque Ă  gagner avec les trains existants avant le renforcement du service, les conventions amalgame considĂšrent les coĂ»ts et recettes de la totalitĂ© de la desserte. Les conventions amalgame des Pays de la Loire portent sur Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Nantes - Savenay - Le Croisic et Redon et sur les autocars SNCF Niort - Fontenay-le-Comte. Parmi les rĂ©gions ayant acceptĂ© des transferts sur route dans le cadre des dĂ©crets de 1977 et 1979, les Pays de la Loire sont par ailleurs la seule rĂ©gion dont le budget consacrĂ© aux transports dĂ©passe trĂšs largement le montant des Ă©conomies reversĂ©es par l'État[a 8]. Fait rare pour l'Ă©poque, le Conseil rĂ©gional acquiert dĂšs 1979 son propre matĂ©riel pour la ligne Nantes - Le Croisic, non encore Ă©lectrifiĂ©e. Il s'agit de trois autorails X 2100 et de trois remorques XR 6000 sortant tout juste de l'usine. NumĂ©rotĂ©s X 92101 Ă  92103 et XR 96001 Ă  96003, ces vĂ©hicules arborent une livrĂ©e spĂ©cifique en orange et jaune, inspirĂ©e des turbotrains, et portent l'inscription « Pays de la Loire Â» en gros caractĂšres. Le logo de la SNCF est par ailleurs complĂštement absent de ce matĂ©riel. La SNCF stationne trois autres X 2100 Ă  Nantes en 1983[a 9].

De la naissance du TER jusqu'à la régionalisation

Le TER Pays de la Loire est lancĂ© en 1986 Ă  la suite de la mise en place d'une nouvelle politique commerciale de la SNCF sur le plan des transports rĂ©gionaux, souhaitant affirmer davantage sa propre identitĂ© d'entreprise en mettant fin, notamment, aux dĂ©corations des trains suivant les souhaits des rĂ©gions. « TER » traduit une stratĂ©gie commerciale reposant sur la marque TER avec son logo et sa dĂ©coration, sorte de label de qualitĂ© ; la charte TER signĂ©e entre la SNCF et les rĂ©gions qui le souhaitent ; et la gamme commerciale TER. Elle s'exprime Ă  travers l'information voyageurs, la promotion et la communication institutionnelle. Parmi les quatre coloris que la SNCF propose pour la livrĂ©e du matĂ©riel TER, les Pays de la Loire choisissent le bleu. Le TER veut rajeunir l'image des transports ferroviaires rĂ©gionaux, jusque-lĂ  nĂ©gligĂ©s et souffrant d'une mauvaise image. Pour la premiĂšre fois, une telle initiative est mise en Ɠuvre sur le plan national et s'accompagne de conventions avec toutes les rĂ©gions (sauf trois, retardataires). Les Pays de la Loire sont, au contraire, prĂ©curseurs en le domaine et montrent l'exemple Ă  suivre aux autres rĂ©gions. Le Conseil rĂ©gional des Pays de la Loire est en effet le premier sur le plan national Ă  signer une convention globale dite « Ă  la marge » pour l'ensemble de ses lignes, c'est-Ă -dire la RĂ©gion ne doit assumer que les charges supplĂ©mentaires engendrĂ©es par les modifications du service de l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence effectuĂ©es Ă  sa demande. Autrement dit, les trains rĂ©gionaux ne coĂ»tent rien Ă  la RĂ©gion tant qu'elle ne demande pas des amĂ©nagements de l'offre. La RĂ©gion a droit au versement d'un bonus si la frĂ©quentation augmente Ă  la suite des modifications qu'elle a apportĂ©es Ă  la desserte[a 10]. Ce dĂ©but de conventionnement global coĂŻncide Ă  peu prĂšs avec l'instauration du TER, mais est en fait un dĂ©veloppement indĂ©pendant issu de la politique de dĂ©centralisation.

X 4630 en livrée blanche aux Sables d'Olonne.
X 4630 en livrée blanche aux Sables-d'Olonne.

Incompatible sans doute avec l'image moderne que la SNCF souhaite vĂ©hiculer avec ses TER, l'ultime train marchandises-voyageurs officiel de France, assurant jusque-lĂ  un aller-retour quotidien entre Thouars et Bressuire, est supprimĂ© avec l'entrĂ©e en vigueur du service d'Ă©tĂ© 1986. Il Ă©tait tractĂ© par une locomotive BB 63500 et comportait une unique voiture ancienne avec compartiment fourgon[a 11]. Il n'y a, au dĂ©but, pas encore assez de matĂ©riel rĂ©ellement adaptĂ© aux services TER. L'aller-retour ouvrier Redon - Saint-Nazaire et certains trains Nantes - Saint-Nazaire sont formĂ©s de remorques d'autorail unifiĂ©s[a 12]. DĂšs 1985, la RĂ©gion demande Ă  la SNCF la personnalisation de ses EAD X 4300 qui ont dĂ©jĂ  vingt ans d'Ăąge. Ces derniers sont toutefois mutĂ©s Ă  Metz et Nevers, et les Pays de la Loire reçoivent vingt-et-un X 4630 plus rĂ©cents. Jusqu'en juillet 1987, elles reçoivent un nouvel amĂ©nagement intĂ©rieur et une nouvelle livrĂ©e Ă  prĂ©dominance blanche inspirĂ©e du tramway de Nantes, leur valant le surnom « ambulances Â»[a 13].

Pendant les premiĂšres annĂ©es du TER Pays-de-la-Loire, la RĂ©gion augmente l'offre de trains en semaine, au prix d'une forte rĂ©duction de l'offre du week-end (cas Ă©galement de la rĂ©gion Centre, de la Picardie, du Nord-Pas-de-Calais et de l'Alsace). Mais le Conseil rĂ©gional ne cĂšde pas Ă  la tentation d'Ă©tendre le principe des dessertes mixtes train-autocar ; seulement 7,2 % des lignes de chemin de fer ont alors une desserte mixte[a 14]. MalgrĂ© son rĂŽle prĂ©curseur, la rĂ©gion ne se dĂ©marque finalement pas par un niveau Ă©levĂ© d'investissements dans l'infrastructure ferroviaire et le matĂ©riel roulant. La prĂ©fĂ©rence des Ă©lus va vers les projets portant sur le dĂ©senclavement ferroviaire national et non rĂ©gional, comme le montre la suppression des soixante-dix-neuf passages Ă  niveau de la ligne Le Mans - Nantes en vue de l'arrivĂ©e du TGV Atlantique : les Pays de la Loire et les trois dĂ©partements concernĂ©s participent Ă  concurrence de 106 000 000 francs Ă  cet investissement d'une enveloppe globale de 230 000 000 francs[a 15]. Avec sa rĂ©gion voisine la Bretagne, les Pays de la Loire prennent en charge 15 % des coĂ»ts l'Ă©lectrification de la section de ligne Savenay - Redon 51,9 km, Ă  cheval entre les deux rĂ©gions. C'est le maillon manquant pour une exploitation Ă©lectrique continue de la relation Rennes - Nantes. Mais cette Ă©lectrification crĂ©e un Ăźlot non couvert par la catĂ©naire, la section PontchĂąteau - Montoir-de-Bretagne de l'ancienne ligne État Paris - Saint-Nazaire via SablĂ© (15 km), empruntĂ© par un unique aller-retour destinĂ© aux ouvriers des chantiers navals. Cette section est donc fermĂ©e en septembre 1991[a 16].

L'activitĂ© TER est dĂ©ficitaire dans la moitiĂ© des vingt rĂ©gions concernĂ©es (soit les rĂ©gions de la France continentale hors Île-de-France). Ces dĂ©ficits sont rĂ©vĂ©lĂ©s par la comptabilitĂ© de la SNCF en tenant dĂ©jĂ  compte de la contribution que l'État lui verse pour l'exploitation des services rĂ©gionaux, et que la sociĂ©tĂ© nationale distribue elle-mĂȘme parmi les rĂ©gions, en appliquant une clĂ© de distribution que les rĂ©gions ignorent. Entre 1985 et 1992, le TER Pays de la Loire n'est pas bĂ©nĂ©ficiaire pendant une seule annĂ©e et cumule un dĂ©ficit de 41 036 000 francs, le second le plus important de France. À titre de comparaison, le rĂ©sultat global de l'ensemble des vingt rĂ©gions est de −96 952 000 francs pour la pĂ©riode considĂ©rĂ©e. Pourtant, le trafic ne subit aucune baisse, y inclus pendant la pĂ©riode suivante jusqu'en 1996. Les mauvais rĂ©sultats comptables suscitent donc la mĂ©fiance des RĂ©gions, d'autant plus qu'elles n'ont aucune vue sur les chiffres et imaginent que la SNCF souhaite financer l'expansion du rĂ©seau TGV sur le dos du TER[a 17]. De surcroĂźt, Ă  partir de l'exercice 1993, la SNCF essaie de rĂ©percuter sur les rĂ©gions les dĂ©ficits de ses express d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional (EIR), catĂ©gorie rĂ©cemment dĂ©finie par la sociĂ©tĂ© nationale. Elle demande aux rĂ©gions de les intĂ©grer dans le conventionnement des TER et rĂ©duit en mĂȘme temps l'offre de ce type de trains pour donner plus d'ampleur Ă  sa requĂȘte, si bien que les rĂ©gions cĂšdent devant la crainte de voir disparaĂźtre ces services. Les Pays de la Loire sont justement une rĂ©gion oĂč les EIR sont davantage reprĂ©sentĂ©s que sur le plan national, avec 25,47 % des trains-km TER+EIR, contre 14,01 % sur le plan national. Avec une occupation moyenne de 92 voyageurs, les EIR dĂ©tiennent une part de 34,31 % dans les voyageurs-km TER+EIR, contre 19,75 % sur le plan national. Ils atteignent un taux de couverture de 68 %, supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale (56 %), mais le dĂ©ficit au voyageur-km est tout de mĂȘme de 23 francs[a 18].

Une locomotive BB 26000 tirant des voitures Interloire dans une courbe prĂšs de Blois.
Une rame de l'Interloire à Blois, tirée par une BB 26000.

InspirĂ© du TER 200 en Alsace, les Pays de la Loire et la rĂ©gion Centre instaurent, au service d'hiver 1994/95, la desserte Interloire entre OrlĂ©ans et Nantes, avec certains trains prolongĂ©s sur Le Croisic en fin de semaine. La vitesse de 200 km/h est atteinte sur la moitiĂ© du parcours. Le service porte sur trois aller-retours par jour et engage treize voitures Corail rĂ©novĂ©es. Ce service s'apparente Ă  un train grandes lignes avec un trajet moyen de 127 km par voyageur, soit trois fois plus que la moyenne des TER. Un tiers des dĂ©placements sont interrĂ©gionaux, et un autre tiers des dĂ©placements se font au sein des deux rĂ©gions traversĂ©es. Au bout de cinq ans, la frĂ©quentation dĂ©passe de 15 % celle d'origine. Les dessertes locales le long de l'axe Interloire bĂ©nĂ©ficient Ă©galement d'amĂ©liorations entre Nantes et Angers d'une part, et entre Angers et Saumur d'autre part. Quant Ă  cette derniĂšre ville, elle obtient en plus une desserte TGV conventionnĂ©e, autrement dit subventionnĂ©e, vers Tours / Saint-Pierre-des-Corps et Paris qui ne durera cependant que quelques annĂ©es. En effet, Ă  cette Ă©poque, elle n'est pas desservie par les TGV, qui relĂšvent du domaine commercial de la SNCF et qui passent par Le Mans sur leur trajet de Nantes Ă  Paris, et ne traversent donc pas Saumur[a 19].

Depuis la régionalisation

La loi Pasqua d'orientation pour l'amĂ©nagement et le dĂ©veloppement du territoire du prĂ©voit, dans son article 67, l'expĂ©rimentation du transfert de l'organisation et du financement des transports rĂ©gionaux vers les rĂ©gions. Parmi les onze rĂ©gions se portant candidates, six sont retenues, dont les Pays de la Loire (une septiĂšme rĂ©gion, le Limousin, s'y joignant ultĂ©rieurement). Les conventions d'expĂ©rimentation sont signĂ©es pendant les premiers mois de 1997 et deviennent effectives en 1998. La principale nouveautĂ© est que l'ensemble des financements passe dĂ©sormais par les rĂ©gions, ce qui leur donne un moyen de pression sur la SNCF, qui auparavant ne fournissait qu'un minimum d'informations aux rĂ©gions et se comportait en autoritĂ© organisatrice de transports (AOT) tout en bĂ©nĂ©ficiant des contributions de l'État. Les nouvelles autoritĂ©s organisatrices de transports des TER sont les rĂ©gions, rĂ©unissant enfin la fonction de dĂ©cideur et payeur. En outre, les rĂ©gions pilotes ont obtenu un effort financier supplĂ©mentaire de l'État, le niveau des anciennes contributions et les moyens pour le renouvellement du matĂ©riel roulant ayant Ă©tĂ© jugĂ©s insuffisants. En 1998, les contributions publiques pour le TER Pays de la Loire se composent de 119 millions de francs versĂ©s par la rĂ©gion et de 3 271 millions versĂ©s par l'État[a 20]. Globalement, l'expĂ©rimentation de la rĂ©gionalisation s'avĂšre concluante. Les expĂ©riences gagnĂ©es dans les Pays de la Loire et dans les cinq autres rĂ©gions sont dĂ©cisives pour la gĂ©nĂ©ralisation du conventionnement global des services TER par la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains (SRU), promulguĂ©e le , Ă  compter du [a 21].

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Pendant les annĂ©es 1991-2000, les investissements des Pays-de-la-Loire dans le matĂ©riel roulant portent sur 421 millions de francs, ce qui est deux fois plus que la moyenne des treize rĂ©gions ne participant pas Ă  l'expĂ©rimentation de la rĂ©gionalisation. Cependant, le montant ne reprĂ©sente qu'un tiers environ de ce qu'y consacrent le Nord-Pas-de-Calais, le Centre, la rĂ©gion RhĂŽne-Alpes et la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur. D'emblĂ©e, la RĂ©gion participe Ă  la commande des X 72500 dits « X TER » et des X 73500 dits « A TER », en commandant dix unitĂ©s du premier et quinze unitĂ©s du second type[a 22]. Elle poursuit aussi sa politique de renforcement des dessertes sur certaines liaisons choisies, notamment Nantes - Saint-Nazaire oĂč l'offre passe de quatre Ă  vingt-deux allers-retours quotidiens de 1979 Ă  1999, Nantes - Redon (- Rennes) et Nantes - Les Sables-d'Olonne. Sur cette derniĂšre relation, la RĂ©gion subventionne les TGV tractĂ©s par des locomotives diesel instaurĂ©s en , pour proposer des trains sans rupture de charge depuis la capitale. - Pour combler les lacunes du rĂ©seau ferroviaire issues des fermetures des lignes dans le passĂ©, quatre lignes d'autocars sont crĂ©Ă©es sur l'initiative du Conseil rĂ©gional : Angers - ChĂąteaubriant par CandĂ© ; Angers - Laval (reprise rapidement par le dĂ©partement) ; Nantes - Laval par SegrĂ© (un seul aller-retour) ; et Nantes - Fromentine - Noirmoutier en correspondance avec le TGV. Puis, en automne 2001, dix-neuf ans aprĂšs Sainte-Pazanne - Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la ligne de Sainte-Pazanne Ă  Pornic est Ă©galement rouverte au trafic Ă  longueur d'annĂ©e, Ă  raison de quatre allers-retours par jour. C'est Ă  la mĂȘme pĂ©riode que naissent des vagues projets de rĂ©ouverture pour les lignes de Niort Ă  Fontenay-le-Comte et de Nantes Ă  ChĂąteaubriant, au moins sur sa section pĂ©riurbaine jusqu'Ă  Nort-sur-Erdre[a 23].

En 1999 et 2001, la RĂ©gion mĂšne son premier chantier de rĂ©novation de l'infrastructure d'une ligne rĂ©gionale. La ligne de La PossonniĂšre Ă  Cholet est rĂ©novĂ©e en deux tranches, la premiĂšre portant sur 25 km et la seconde sur 20 km. Sur les 142 000 000 francs d'investissements, la RĂ©gion finance 41 200 000 francs, le dĂ©partement de Maine-et-Loire 22 300 000 francs, mais RĂ©seau ferrĂ© de France seulement 15 700 000 francs et la SNCF 2 000 000 francs. La vitesse plafond passe de 100 km/h Ă  140 km/h, permettant de porter le meilleur temps de parcours de 47 min Ă  32 min : en dĂ©pit d'un horaire bien fourni comportant neuf allers-retours par jour, la ligne rĂ©sistait mal Ă  la concurrence automobile, et l'ouverture imminente de l'autoroute Angers - Cholet aurait pu compromettre l'avenir de la voie ferrĂ©e en l'absence de modernisations[a 24].

Le tableau suivant illustre le développement du TER Pays-de-la-Loire depuis 1997, année de référence pour l'offre TER pour l'expérimentation de la régionalisation à partir de 1998 :


Évolution des chiffres-clĂ©s du
TER Pays-de-la-Loire[4]
199719981999200020012002200320042005200620072008200920102010
Offre en millions de train-km 4,97 4,99 5,41 5,94 6,55 6,71 6,88 7,36 7,82
Trafic en millions de voyageurs-km 341 784 360 401 385 340 422 978 443 173 451 695 461 980 494 744 541 200
Recettes H.T. en millions d'€ 27 781 28 757 30 613 32 898 35 067 37 872 39 510 42 991 47 940

En 2010, RFF a renouvelĂ© l'infrastructure ferroviaire de la section de Nantes Ă  Sainte-Pazanne et remplacĂ© l'ensemble de la signalisation ferroviaire, y compris sur les antennes de Pornic et de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Les travaux d'un montant total de 51 000 000 â‚Ź, dont 33 000 000 â‚Ź financĂ©s par la RĂ©gion et les deux dĂ©partements de la Loire-Atlantique et de la VendĂ©e, ont Ă©tĂ© terminĂ©s en janvier 2011. Or, des problĂšmes avec le type de compteur d'essieux utilisĂ© pour enclencher automatiquement la signalisation ont eu des incidences graves sur la rĂ©gularitĂ© de l'exploitation pendant toute l'annĂ©e 2011[5]. Face au mĂ©contentement des usagers, RFF a dĂ» procĂ©der Ă  un Ă©change des compteurs d'essieux et modifier certains Ă©quipements[5]. Une seconde campagne de travaux, initialement programmĂ©e pour 2012 et portant sur les sections de Sainte-Pazanne Ă  Saint Gilles-Croix-de-Vie et Pornic a dĂ©butĂ© le . Ces travaux, retardĂ©s en raison de l'absence du financement de l'Ă©tat[6], ont pour objectif de pouvoir relever la vitesse autorisĂ©e de la ligne pour raccourcir les temps de parcours d'environ un tiers[7].

Depuis le , du matĂ©riel de tram-train « Citadis Dualis » est affectĂ© Ă  une partie des trains omnibus entre la gare de Nantes et la gare de Clisson, section de la Nantes Ă  Saintes[8]. Ce service bĂ©nĂ©ficie de l'Ă©lectrification rĂ©cente du tronçon entre Nantes, La Roche-sur-Yon (ligne de Nantes-OrlĂ©ans Ă  Saintes) et Les Sables-d'Olonne (Ligne des Sables-d'Olonne Ă  Tours), permettant ainsi d'allĂ©ger la charge des trains TER trĂšs frĂ©quentĂ©s aux heures de pointe. À l'Ă©tĂ© 2015, l'offre proposĂ©e sera d'un tram-train toutes les 30 min, desservant toutes les gares du trajet, y compris la halte de Gorges dĂ©placĂ©e fin 2014[9]. Les TER ne marqueront alors plus aucun arrĂȘt dans les gares intermĂ©diaires[9]. Par ailleurs, le tram-train assure Ă©galement 18 allers-retours par jour, limitĂ© Ă  la desserte du tronçon Nantes - Vertou[10]. Il ne s'agit pas d'un tram-train proprement dit, puisqu'il n'y a aucune interconnexion avec le tramway de Nantes, ni de tronçon neuf construit en milieu urbain.

La rĂ©ouverture au service voyageurs de la ligne de Nantes Ă  ChĂąteaubriant sous la forme d'un tram-train a Ă©tĂ© effectuĂ©e le [11]. Les onze gares desservies par ligne[12] doivent, selon les estimations, accueillir plus de 11 000 voyageurs par jour, faisant de cette derniĂšre, l'axe ferroviaire le plus frĂ©quentĂ© de la rĂ©gion. Une interconnexion avec le rĂ©seau tramway de la SEMITAN est envisagĂ©e depuis le dĂ©but du projet ainsi qu'avec le projet d'aĂ©roport du Grand Ouest de Notre-Dame-des-Landes[13]. En attendant la rĂ©alisation de ces interconnexions, dont celle avec le tramway nantais est reportĂ©e Ă  une date ultĂ©rieure[14], des pĂŽles d'Ă©changes communs entrant dans le cadre du projet de connexion des lignes 1 et 2 du tramway ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s Ă  HaluchĂšre (depuis le [15]) et ultĂ©rieurement Ă  BabiniĂšre. La mise sous tension des 64 km de ligne est effective depuis le [16], le premier train d'essais Ă  circuler sur la ligne entiĂšre a eu lieu le [17].

Comme matĂ©riel pour ces deux liaisons tram-train, la SNCF, mandatĂ©e par la rĂ©gion Pays de la Loire, a choisi les rames du type Citadis Dualis d'Alstom Transport. La RĂ©gion a d'ores et dĂ©jĂ  commandĂ© vingt-trois rames pour un montant d'environ 96 M €[18]. Celle-ci Ă©tait dĂ©composĂ©e d'une premiĂšre commande de sept unitĂ©s en 2007, ainsi que d'une premiĂšre levĂ©e d'option de huit unitĂ©s en 2009, et une seconde levĂ©e d'option du mĂȘme nombre de rames en [19]. Cependant, face au retard pris dans les travaux de l'adaptation de l'infrastructure ferroviaire, les sept premiĂšres rames ont finalement Ă©tĂ© affectĂ©es Ă  la liaison Nantes - Clisson[8]. De plus, le retard de livraison du matĂ©riel avait obligĂ© le constructeur d'accorder une pĂ©nalitĂ© de retard de M€, Ă©quivalente au prix d'une rame, en [18].

Convention TER 2008-2014

TER Pays de la Loire : fréquences des dessertes les jours types de pleine semaine (mardi et jeudi), horaire annuel 2012.

La seconde convention d'exploitation des services TER conclue depuis que les rĂ©gions sont devenues dĂ©finitivement autoritĂ©s organisatrices de transports en 2002 couvre la pĂ©riode 2008-2014. Elle est issue d'un procĂšs de nĂ©gociation entre le Conseil rĂ©gional et la SNCF qui s'est Ă©chelonnĂ© sur un an. La RĂ©gion a essayĂ© de stipuler les clauses de la convention de sorte que les objectifs du Plan de dĂ©veloppement du service public rĂ©gional de transport de voyageurs et du Plan de dĂ©placement rĂ©gional de voyageurs (PDRV) puissent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s. À l'instar des autres rĂ©gions dont les conventions TER arrivaient Ă  Ă©chĂ©ance, les Pays de la Loire ont veillĂ© Ă  ce que les intĂ©rĂȘts des usagers soient placĂ©s au centre des prĂ©occupations.

Cette maxime se traduit par un effort accru sur le plan de la qualitĂ© de service, avec les volets confort, rĂ©gularitĂ©, sĂ©curitĂ©, rapiditĂ© et information des voyageurs, mais Ă©galement par une indemnisation des abonnĂ©es en cas de retard rĂ©current ou de suppression de trains, et une indemnisation des autres clients en cas de rupture de correspondance avec un train grandes lignes. Afin d'inciter la SNCF de respecter les critĂšres de qualitĂ© de service dĂ©finis et mesurables, un systĂšme de bonus-malus est instaurĂ©. En outre, la SNCF doit dĂ©sormais verser des pĂ©nalitĂ©s Ă  la RĂ©gion si plus de 2 % des trains-km ne sont pas assurĂ©s (4,24 â‚Ź / train-km) ; ces pĂ©nalitĂ©s Ă©tant fortement rĂ©duites au cas de substitution des trains supprimĂ©s par des autocars (€ / train-km). Une prĂ©sence humaine dans les gares et Ă  bord des trains est exigĂ©e par la RĂ©gion, et en cas de rĂ©duction de l'amplitude des heures d'ouverture des guichets, une approbation par la RĂ©gion devient obligatoire.

En 2008, la RĂ©gion consacre un budget de 134 700 000 â‚Ź aux transports rĂ©gionaux et aux infrastructures des transports collectifs, ce qui Ă©quivaut Ă  16,8 % du budget global en cette annĂ©e. Ce montant n'est pas entiĂšrement compensĂ© par l'attribution der l'État ; en 2006 par exemple, la RĂ©gion a investi 27 000 000 â‚Ź sur ses fonds propres. PrĂšs de la moitiĂ© du budget des transports rĂ©gionaux est destinĂ© Ă  la compensation du dĂ©ficit d'exploitation des trains et autocars du TER Pays de la Loire. En 2006, la couverture du coĂ»t de l'exploitation par les recettes avec la vente des titres de transport est de 30 % environ. Pendant la mĂȘme annĂ©e, le Conseil rĂ©gional paye en moyenne 16 â‚Ź le train-km produit par la SNCF[20].

En 2014, la contribution de la rĂ©gion aux transports pour l'exploitation des TER est de 130 millions d’euros, en hausse de 10 % par rapport Ă  l'annĂ©e passĂ©e en raison de l'augmentation des charges dues Ă  l'augmentation de l'offre et notamment Ă  la rĂ©ouverture de la ligne Nantes - ChĂąteaubriant, et aux baisses des recettes liĂ©es aux nombreux travaux[21].

En 2015, la région des Pays de la Loire promet le renouvellement d'abris de quai de onze gares, avec l'aide du programme européen « Citizens rail » de développement des chemins de fer régionaux[22]. Cinq gares situées sur la ligne Bressuire - Les Sables-d'Olonne sont concernées (Olonne-sur-Mer, La Chaize-le-Vicomte, Fougeré, Bournezeau et Chantonnay) et six autres sur le reste de la région (Batz-sur-Mer, Boussay - La BruffiÚre, Ingrandes-sur-Loire, La Ménitré, Tiercé et Voivres)[22].

En dehors de cette convention, la rĂ©gion fait l'acquisition auprĂšs de la rĂ©gion Aquitaine le de deux Z 21500[23] - [24] afin de renforcer son parc. Durant le second semestre 2014 et le premier semestre 2015, la rĂ©gion a Ă©galement pris possession des dix Ă©lĂ©ments Ă  quatre caisses bi-mode RĂ©giolis B 84500[25]. En contre-partie, elle vend au cours du premier semestre 2015 trois de ses engins X 73500 Ă  la rĂ©gion Bourgogne. Durant cette mĂȘme pĂ©riode, elle finance Ă©galement la remise Ă  niveau des amĂ©nagements intĂ©rieurs de ses dix X 72500[26].

Depuis 2014

Logo utilisé de 2014 à 2019.

En 2017, la mise en service de ligne Ă  grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire et de la virgule de SablĂ© et la modification de huit engins Z 21500 recevant la TVM et l'ETCS de niveau 2 permettent de proposer des relations TER entre Laval et Angers (et au-delĂ  Rennes et Nantes)[27] - [28] - [29] - [30]. Les huit engins concernĂ©s sont renumerotĂ©s dans la sĂ©rie des Z 21700. Cette modification sur le matĂ©riel roulant aura coĂ»tĂ© 16 millions d'euros[31], quant Ă  la virgule de SablĂ©, son montant s'Ă©lĂšve Ă  36,3 millions d'euros[32] financĂ©s Ă  55 % par les collectivitĂ©s territoriales, Ă  23 % par l'État et Ă  22 % par SNCF RĂ©seau[33].

Le , la gare de TrĂ©lazĂ©, lĂ©gĂšrement dĂ©placĂ©e, est rouverte aprĂšs environ 50 ans de fermeture[34].

À partir de 2019, les trains reçoivent le nouveau nom AlĂ©op[35].

Le 28 novembre 2021, le terminus technique d'Ancenis est mis en service, permettant d'augmenter le nombre de trains omnibus entre Ancenis et Nantes[36] - [37] - [38].

Lignes réguliÚres TER

Par rail

Carte des infrastructures ferroviaires en Pays de la Loire en 2020.

Le TER Pays-de-la-Loire couvre l'ensemble du rĂ©seau ferroviaire classique ouvert au service voyageurs sur la rĂ©gion. Il reprĂ©sente 420 circulations de trains par jour de pleine semaine, totalisant 24 500 train-km. Sur la relation Nantes - Clisson, les trains omnibus sont pour partie assurĂ© par du matĂ©riel tram-train, mais sans interconnexion avec le tramway de Nantes. 123 gares et points d'arrĂȘt sont Ă  la disposition des voyageurs[3], dont certains ne conservent toutefois plus qu'une desserte trĂšs rĂ©duite. La gare de ChĂąteaubriant, jusqu'Ă  la mise en service du tram-train entre Nantes et ChĂąteaubriant prĂ©vue pour le [39], n'est pas reliĂ©e au reste du rĂ©seau rĂ©gional : elle est desservie uniquement par le TER Bretagne depuis Rennes. La ligne de Nantes Ă  La Rochelle, sur la section La Roche-sur-Yon - La Rochelle longue de 103 km, ne conserve qu'une unique gare desservie encore par des trains, la gare de Luçon. C'est en mĂȘme temps l'unique ligne oĂč l'offre de trains IntercitĂ©s dĂ©passe largement l'offre de trains TER. Le nombre de trains par jour et par direction varie entre un et 30 en fonction des lignes, sans tenir compte des TGV.

Les relations desservies par des trains TER sont rĂ©sumĂ©es dans le tableau ci-dessous. Les numĂ©ros des lignes correspondent Ă  ceux utilisĂ©s en 2013 pour les documents horaires. Sur plusieurs lignes, les trains sont complĂ©tĂ©s par des autocars. Ces services Ă©tant repris par le tableau de la section suivante, le tableau ci-dessous n'en tient pas compte. Les renseignements se portent sur le cas le plus reprĂ©sentatif, soit les jours du lundi au vendredi hors jours fĂ©riĂ©s. La durĂ©e du voyage peut varier en fonction des diffĂ©rents services, les horaires n'Ă©tant pas cadencĂ©s. C'est la durĂ©e du voyage la plus reprĂ©sentative qui est indiquĂ©e, s'appliquant aux trains couvrant l'ensemble de la relation, qui le plus souvent ne s'arrĂȘtent pas dans l'ensemble des gares.

no Longueur Infrastructures empruntĂ©es Nombre d’arrĂȘts[alpha 1] DurĂ©e moyenne du trajet[alpha 2] MatĂ©riel[alpha 3] Amplitude horaire[alpha 4] FrĂ©quence quotidienne[alpha 5] FrĂ©quentation annuelle Notes
1 Nantes ↔ Saint-Nazaire ↔ Le Croisic
87,8 km Ligne de Tours Ă  Saint-Nazaire et ligne de Saint-Nazaire au Croisic 18 1 h 15 Z 21500, Z 24500, Z 27500 6 h – 24 h 22 dont 10 jusqu'au Croisic 1 627 071[alpha 6] et 384 075[alpha 7] (2014)[40] Certains trains sont prolongĂ©s sur les lignes no 4 et 8.
2 et 2 bis Nantes ↔ Redon ↔ Quimper / Rennes
81,0 km Ligne de Tours Ă  Saint-Nazaire et ligne de Savenay Ă  Landerneau et ligne de Rennes Ă  Redon 12 0 h 50 Z 21500, Z 27500, X 76500 6 h – 22 h 5 1 119 879 (2014)[40]
3 Redon ↔ Savenay ↔ Saint-Nazaire
66,1 km Ligne de Tours Ă  Saint-Nazaire et ligne de Savenay Ă  Landerneau 10 1 h 0 Z 27500 6 h – 18 h 1 -[alpha 8] Ligne spĂ©cifique pour les Chantiers de l'Atlantique
4 Nantes ↔ Angers-Saint-Laud
87,4 km Ligne de Tours Ă  Saint-Nazaire 12 0 h 40 Z 21500, Z 27500, Z 24500, B 84500, etc. 6 h – 21 h 31 2 175 432[alpha 9] et 123 386[alpha 10](2014)[40] Nombreuses missions diffĂ©rentes, prolongĂ©es sur les lignes no 1, 2, 19 et 21.
5 Interloire (TER 200) Nantes ↔ OrlĂ©ans
307 km Ligne de Paris-Austerlitz Ă  Bordeaux-Saint-Jean et ligne de Tours Ă  Saint-Nazaire 9 2 h 40 Regio 2N 6 h – 24 h 3 -[alpha 11] Trains plongĂ©s au Croisic le week-end, 1 AR prolongĂ© Saint-Nazaire en semaine.
6 Nantes ↔ Cholet
65,2 km Ligne de Nantes-OrlĂ©ans Ă  Saintes et ligne de Clisson Ă  Cholet 6 1 h 0 X 76500, B 84500 6 h – 20 h 4 241 249 (2014)[40]
8 Nantes ↔ La Roche-sur-Yon ↔ Les Sables-d'Olonne
112 km Ligne de Nantes-OrlĂ©ans Ă  Saintes et ligne des Sables-d'Olonne Ă  Tours 9 1 h 20 Z 21500, Z 24500, Z 27500, B 84500 5 h – 22 h 13 1 453 241 [alpha 12] et 307 922[alpha 13](2015)[41]
9 Nantes ↔ La Roche-sur-Yon ↔ Luçon ↔ La Rochelle
179 km Ligne de Nantes-OrlĂ©ans Ă  Saintes 4 1 h 55 B 84500 7 h – 22 h 1 17 204 (2014)[40]
10 Nantes ↔ Sainte-Pazanne ↔ Pornic
56,1 km Ligne de Nantes-État Ă  La Roche-sur-Yon par Sainte-Pazanne et ligne de Sainte-Pazanne Ă  Pornic 10 1 h 3 X 73500, X 76500 6 h – 20 h 6,5 541 405[alpha 14] et 115 095[alpha 15] (2014)[40]
11 Nantes ↔ Saint-Gilles-Croix-de-Vie
81,1 km Ligne de Nantes-État Ă  La Roche-sur-Yon par Sainte-Pazanne et ligne de Commequiers Ă  Saint-Gilles-Croix-de-Vie 9 1 h 15 X 73500, X 76500 5 h – 22 h 9 248 194[alpha 16] (2014)[40]
14 La Roche-sur-Yon ↔ Bressuire
86,5 km Ligne des Sables-d'Olonne Ă  Tours 8 1 h 20 X 73500, X 76500, B 84500 5 h – 21 h 1 32 050 (2015)[42] L'unique aller-retour est prolongĂ© Ă  Tours. Il en existe un second limitĂ© Ă  Chantonnay. Train des plages de mai Ă  septembre.
19 Angers-Saint-Laud ↔ Saumur
44 km Ligne de Tours Ă  Saint-Nazaire 5 0 h 30 Z 21500, Z 24500, Z 27500 6 h – 20 h 16 1 194 872 (2014)[40] Nombreuses missions prolongĂ©es sur la ligne no 4 et vers Tours (TER Centre-Val de Loire, ligne no 28.
20 Angers-Saint-Laud ↔ Cholet
57,8 km Ligne de Tours Ă  Saint-Nazaire et Ligne de La PossonniĂšre Ă  Niort 6 0 h 40 X 76500, B 84500 6 h – 23 h 12,5 848 589 (2014)[40]
21 Angers-Saint-Laud ↔ Le Mans
96,7 km Ligne du Mans Ă  Angers-MaĂźtre-École et Ligne de Tours Ă  Saint-Nazaire 12 0 h 45 Z 21500, Z 24500, Z 27500 6 h – 21 h 16 1 427 306 (2015)[43] La plupart des missions semi-directes sont prolongĂ©es sur la ligne no 4 (Nantes).
22 Le Mans ↔ Laval ↔ VitrĂ©
124,9 km Ligne de Paris-Montparnasse Ă  Brest 16 1 h 25 Z 27500, Z 21500, Z 56500 (Regio2N) 6 h – 21 h 11 620 765[alpha 17] 483 013[alpha 18] (2014)[40] Ligne commerciale en rĂ©alitĂ© dĂ©coupĂ©e en missions Le Mans - Laval et en missions Laval - Rennes. Seuls 3 allers et 2 retours sur l’ensemble de la ligne existent.
23 Le Mans ↔ Nogent-le-Rotrou
62,9 km Ligne de Paris-Montparnasse Ă  Brest 9 0 h 50 Z 24500, Z 26500, Z27500,

Z 55500 (Regio2N Longues) et rames tractées (BB 7200 + voitures Corail)

3 h – 23 h 16 Ă  18 1 026 236 (2015)[44] Les missions semi-directs sont prolongĂ©es en gare de Paris-Montparnasse.
24 Le Mans ↔ Alençon
56,0 km Ligne du Mans Ă  MĂ©zidon 8 0 h 50 X 72500, X 76500 6 h – 21 h 10 337 097 (2014)[40] Certains trains sont prolongĂ©s Ă  Surdon, Argentan ou Caen.
25 Le Mans ↔ Chñteau-du-Loir
49,8 km Ligne de Tours au Mans 8 0 h 45 X 72500 6 h – 20 h 9,5 502 617 (2014)[40] La plupart continuent sur Tours et/ou Alençon
27 Laval ↔ Rennes
81 km Ligne de Paris-Montparnasse Ă  Brest 6 0 h 57 Z 27500, Z 21500, Z55500 (ligne omnibus assurĂ©e principalement par TER Bretagne), Z 21700 (cf ligne 28) 6 h 30 – 21 h 20 14 Ligne complĂ©tĂ©e par les TGV Paris-Rennes desservant les gares de Laval et VitrĂ©
28 Nantes ↔ Angers Saint-Laud ↔ Laval ↔ Rennes
277 km Ligne de Paris-Montparnasse Ă  Brest, LGV Bretagne-Pays de la Loire et Ligne de Tours Ă  Saint-Nazaire 8 2 h 20 Z 21700 5 h 47 – 19 h 47 7
T1 Nantes ↔ Chñteaubriant
62,1 km Ligne de Nantes-OrlĂ©ans Ă  ChĂąteaubriant 11 1 h 5 U 53500 5 h 35 – 23 h 30 8 Ă  24 316 165 (2014)[40]
T2 Nantes ↔ Clisson
26,3 km Ligne de Nantes-OrlĂ©ans Ă  Saintes 8 0 h 28 U 53500 5 h 45 – 22 h 22,5 309 552 (2014)[40]
  1. Nombre total d’arrĂȘts et gares desservies par les trains de cette ligne
  2. Durée du trajet la plus représentative
  3. Matériel le plus présent
  4. Entre le premier départ et la derniÚre arrivée
  5. Nombre d’allers-retours par jour ouvrable de base, gĂ©nĂ©ralement un mardi ou un jeudi
  6. Nantes - Saint-Nazaire
  7. Saint-Nazaire - Le Croisic
  8. Fréquentation comptée dans les relations n°1 et n°2
  9. Hors fréquentation périurbaine Nantes - Ancenis
  10. fréquentation périurbaine Nantes - Ancenis
  11. Fréquentation comptée dans les relations n°1, 2, 4 et 19
  12. Nantes - La Roche-sur-Yon
  13. La Roche-sur-Yon – Les Sables-d'Olonne
  14. Nantes - Sainte-Pazanne
  15. Sainte-Pazanne - Pornic
  16. Sur Sainte-Pazanne - Saint-Gilles-Croix-de-Vie uniquement
  17. Le Mans - Laval
  18. Laval - Vitré

Parmi les chiffres de frĂ©quentation du tableau ci-dessus, la frĂ©quentation des haltes TER dans l'agglomĂ©ration nantaise a Ă©tĂ© de 677 000 voyageurs en 2012[45]. En 2006, 29 % des utilisateurs d'un train TER Pays de la Loire se rendent Ă  la gare Ă  pied pour prendre leur train[46].

Par autocar

Le Conseil rĂ©gional des Pays de la Loire exploite, par dĂ©lĂ©gation de service public, un important rĂ©seau d'autocars. Deux types de lignes composent l'offre : les lignes routiĂšres TER qui complĂštent l'offre TER par train et les lignes routiĂšres rĂ©gionales composĂ©es pour l'essentiel de lignes express ou directes correspondant pour quasiment toutes Ă  d'anciennes lignes ferroviaires fermĂ©es. Les lignes routiĂšres rĂ©gionales ne font pas partie du rĂ©seau TER, mais du rĂ©seau de transport des Pays de la Loire et ont une tarification propre, mais la plupart des tarifs SNCF sont acceptĂ©s (hormis, notamment, le tarif personnel et ayants droit SNCF). Elles sont au nombre de onze. Les lignes routiĂšres TER ne sont qu'au nombre de six. Leur offre est complĂ©mentaire Ă  l'offre TER par train sur les mĂȘmes relations, et la tarification est strictement identique. Ces lignes sont organisĂ©s par la SNCF dans le cadre de la convention TER qui la relie Ă  la RĂ©gion, mais Ă  l'instar des lignes rĂ©gionales, elles sont Ă©galement exploitĂ©es par des sociĂ©tĂ©s privĂ©es choisis par appel d'offres. Les lignes routiĂšres des deux types confondus reprĂ©sentent environ cent-vingt circulations d'autocars ou 8 000 vĂ©hicule-km par jour de pleine semaine. Cent-dix-sept points d'arrĂȘts routiers sont desservis sur toute la rĂ©gion[3].

Les deux listes suivantes reprennent les numéros des tableaux horaires du Conseil régional. Sont repris seulement les numéros sous lesquels l'ensemble du service est présenté. Dans certains cas, des cars TER et des cars régionaux sont proposés entre deux localités, mais les itinéraires ne sont pas identiques (à l'exception de la desserte express Nantes - Cholet).

Lignes routiĂšres TER
6 Nantes ↔ Cholet (ligne express, 3 AR / jour) et Clisson ↔ Cholet (1 AR / jour)
8 La Roche-sur-Yon ↔ Les Sables-d'Olonne (2 AR / jour)
9 La Roche-sur-Yon ↔ Luçon ↔ Marans ↔ La Rochelle (1 AR le lundi matin)
10 Nantes ↔ Sainte-Pazanne ↔ Pornic (1 AS du vendredi au lundi uniquement)
11 Nantes ↔ Sainte-Pazanne ↔ Challans ↔ Saint-Gilles-Croix-de-Vie
(renforts de fin de semaine, du vendredi au lundi uniquement)
14 Les Sables-d'Olonne ↔ La Roche-sur-Yon ↔ Bressuire ↔ Thouars ↔ Saumur
(1 AR / jour entre La Roche et Saumur, quelques autres missions partielles)
Lignes routiÚres du Conseil régional
3 Saint-Nazaire ↔ Pontchñteau ↔ Redon
(ligne adaptée aux horaires des Chantiers de l'Atlantique, 3 AR / jour en semaine)
7 Nantes ↔ Cholet ↔ Parthenay ↔ Poitiers (2 AR / jour, 66 370 voyageurs en 2013[47])
12 Nantes ↔ Challans ↔ Saint-Jean-de-Monts
(avec des missions partielles Challans ↔ Saint-Jean-de-Monts)
13 Nantes ↔ Sainte-Pazanne ↔ Bourgneuf-en-Retz ↔ Beauvoir-sur-Mer ↔ La Barre-de-Monts ↔ Noirmoutier-en-l'Île
15 La Roche-sur-Yon ↔ Luçon ↔ Fontenay-le-Comte
16 Niort ↔ Fontenay-le-Comte
17 La Rochelle ↔ Marans ↔ Fontenay-le-Comte
18 Angers ↔ CandĂ© ↔ ChĂąteaubriant (3 AR / jour)
26 Le Mans ↔ La Flùche ↔ Saumur
28 Nantes ↔ Laval
29 Angers ↔ Laval

Tarification

Les tarifs valables sur l'Ă©chelle nationale s'appliquent sur le TER Pays-de-la-Loire Ă©galement. En complĂ©ment, la rĂ©gion propose des formules tarifaires spĂ©cifiques, se divisant en tarifs tout public et tarifs soumis Ă  des conditions d'Ă©ligibilitĂ©. Les tarifs rĂ©gionaux sont, pour la plupart, valables sur certaines lignes au-delĂ  des limites administratives de la rĂ©gion, mais les lignes admises ne sont pas les mĂȘmes pour tous les tarifs.

L'ensemble des titres de transport du rĂ©seau urbain de Saint-Nazaire (STRAN) est Ă©galement valable sur une section de la ligne de Nantes au Croisic, allant de Donges Ă  Pornichet. Ces deux gares sont chacune Ă©loignĂ©es de 13 km de la gare de Saint-Nazaire[48].

Carte Fifti (> 25 ans)

La carte Fifti est une carte de rĂ©duction nominative valable pendant un an, rĂ©servĂ©e aux personnes rĂ©sidant dans les Pays de la Loire. Elle donne droit Ă  50 % de rĂ©duction sur le plein tarif de la SNCF, tous les jours de l'annĂ©e, pour des dĂ©placements au sein de la rĂ©gion, et au-delĂ  des limites de la rĂ©gion jusqu'Ă  Redon (Bretagne), Alençon (Normandie), Nogent-le-Rotrou (Centre-Val de Loire), Bressuire, Niort et La Rochelle (ex-Poitou-Charentes). La carte est vendue au prix de 60 â‚Ź (). Le week-end et les jours fĂ©riĂ©s, jusqu'Ă  trois personnes accompagnant le titulaire de la carte peuvent bĂ©nĂ©ficier Ă©galement d'une rĂ©duction de 50 %. Les billets achetĂ©s avec la carte Fifti sont appelĂ©s Fifti solo ou Fifti amis selon les cas ; contrairement aux billets ordinaires, leur validitĂ© n'est que de quinze jours[49].

Carte Tiva (15-25 ans)

La carte Tiva est la dĂ©clinaison de la carte Fifti pour les jeunes de quinze Ă  moins de vingt-cinq ans. Elle se distingue de cette derniĂšre par le prix, qui est de 25 â‚Ź, et par une zone d'application Ă©largie sur les rĂ©gions voisines (Normandie, Centre-Val de Loire, Bretagne, et ex-Poitou-Charentes), mais uniquement pour le titulaire de la carte. Les dĂ©placements vers la Bretagne sont par ailleurs Ă  bord des trains intercitĂ©s[50].

Métrocéane (pass journalier)

Le ticket Métrocéane est un forfait journalier de libre circulation, permettant de se rendre depuis Nantes vers la cÎte ou des villes situées à l'ouest et au sud-ouest de l'agglomération nantaise, en utilisant l'une des trois lignes TER Nantes - Le Croisic, Nantes - Pornic et Nantes - Machecoul (sur la ligne pour Saint Gilles-Croix-de-Vie). Les autres moyens de transport en commun (TAN, cars départementaux et cars régionaux) sont inclus dans le forfait. Le prix est fonction du nombre de zones tarifaires choisies ; seul un ticket Métrocéane pour six zones permet de voyager sur toute la longueur des lignes incluses[51].

L'abonnement MĂ©trocĂ©ane est un abonnement nominatif hebdomadaire ou mensuel, s'appliquant sur la mĂȘme zone gĂ©ographique que le ticket du mĂȘme nom, avec Ă©galement la possibilitĂ© de choisir le nombre des zones tarifaires. Cet abonnement se distingue des abonnements Pratik (voir ci-dessous) par le principe de l'intermodalitĂ© et la validitĂ© sur une zone gĂ©ographique au lieu d'un parcours dĂ©fini de gare Ă  gare[52].

Tarifs soumis à des conditions d'éligibilité

Intérieur du premier étage d'une TER 2N NG.
Intérieur du 1er étage d'une TER 2N NG.

Pratik (salariés et apprentis)

L'abonnement Pratik est un abonnement nominatif rĂ©servĂ© aux salariĂ©s et aux apprentis rĂ©munĂ©rĂ©s habitant la rĂ©gion, s'appliquant sur un parcours choisi au sein de la rĂ©gion ou vers l'une des quatre rĂ©gions voisines. Pratik existe en version hebdomadaire (valable pendant sept jours consĂ©cutifs), mensuelle (valable du premier au dernier jour d'un mois du calendrier) et annuelle (valable pendant douze mois consĂ©cutifs). La rĂ©duction par rapport au plein tarif de la SNCF est de 75 % environ pour les abonnements hebdomadaires et mensuels, et le prix de l'abonnement annuel est celui de 10,5 abonnements mensuels. Les abonnements mensuels et annuels comportent une fonction de carte de rĂ©duction pour les dĂ©placements de loisirs les samedis, dimanches et jours fĂ©riĂ©s : ils donnent droit Ă  50 % de rĂ©duction sur les billets pour des trajets au sein de la rĂ©gion. Jusqu'Ă  trois personnes accompagnant le titulaire de la carte peuvent bĂ©nĂ©ficier de la mĂȘme rĂ©duction[53].

L'abonnement Pratik+ est la déclinaison intermodale de l'abonnement Pratik, permettant de combiner le trajet en TER avec des abonnements des réseaux de transport urbains des villes suivantes : Nantes (TAN) ; Saint-Nazaire (STRAN) ; Angers (Irigo) ; Les Sables-d'Olonne (Oléane) ; Le Mans (SETRAM) ; Saumur (Agglobus) ; La Roche-sur-Yon (Impulsyon) ; Cholet (Choletbus) ; Laval (TUL)[54].

Acti (demandeur d'emploi)

Acti est une carte de réduction nominative gratuite, réservée aux demandeurs d'emploi percevant une indemnisation inférieure à 80 % du SMIC. Valable pendant un an, elle donne droit à 75 % de réduction sur le plein tarif, pour des déplacements illimités au sein de la région, vers la Bretagne et jusqu'à Alençon, Nogent le Rotrou, Bressuire et Niort (depuis Fontenay-le-Comte uniquement). Le formulaire de demande et disponible uniquement auprÚs de PÎle emploi et des missions locales[55].

Matériel roulant

Descriptif

Une ZGC assurant une mission entre Nantes et Le Croisic vue dans les marais salants du Pouliguen.
Une Z 27500 assurant une mission entre Nantes et Le Croisic vue dans les marais salants du Pouliguen.

Le parc du matĂ©riel roulant du TER Pays de la Loire est composĂ© de 8 sĂ©ries d'engins automoteurs dont 3 thermiques (X 72500, X 73500 et X 76500), 3 Ă©lectriques (Z 21500, Z 24500 et Z 27500) et une bi-mode (B 84500). À fin , il est composĂ© de 109 automoteurs, soit respectivement 10 X 72500, 12 X 73500, 17 X 76500, 21 Z 21500, 13 Z 24500, 18 Z 27500, 8 Z 51500 et 10 B 84500.

Le parc comprend Ă©galement une locomotive Ă©lectrique de type BB 26000, permettant de tracter les 13 voitures Corail de l’Interloire qui appartiennent aussi au TER Centre-Val de Loire.

Enfin, il y a également le parc de tram-train constitué de 24 Citadis Dualis commandées en 2007, 2009 et 2011[18] dont les derniers engins ont été livrées au début de l'année 2015[56].

Projets

Il est prĂ©vu l'acquisition de 10 rames Ă©lectriques bitension Alstom RĂ©giolis Ă  4 caisses Ă  livrer entre 2014 et 2015[57] - [58] avec amĂ©nagement intĂ©rieur « rĂ©gional »[59] (les 10 Ă©lĂ©ments bi-modes sont dĂ©jĂ  tous livrĂ©s)

13 rames Bombardier RĂ©gio2N de 501 places (dont 76 strapontins) devraient ĂȘtre livrĂ©es Ă  partir de [60] et pouvant circuler Ă  200 km/h pour un montant de 200 millions d'euros[61]. Ces rames effectueront les liaisons Nantes-Angers-Le Mans[61], en remplacement des ZTER rĂ©quisitionnĂ©es pour effectuer les liaisons Nantes - Angers - Laval - Rennes[30] (en empruntant la virgule de SablĂ© de la LGV Bretagne-Pays de la Loire), et Le Croisic - Nantes - OrlĂ©ans pour succĂ©der au matĂ©riel Corail tractĂ© de l'Interloire[30]. Deux rames seront rĂ©trocĂ©dĂ©es Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire dans le cadre de l'exploitation de l'Interloire[62].

La rĂ©gion dĂ©cide en 2017 de se sĂ©parer de sept rames ZGC au profit de la rĂ©gion Centre-Val de Loire, qui elle va cĂ©der tous ses TER 2N NG Ă  la rĂ©gion Grand Est. En contrepartie, cette derniĂšre va Ă©galement rĂ©trocĂ©der Ă  la rĂ©gion Centre 17 ZGC[63] - [64]. Cette opĂ©ration devrait se dĂ©rouler entre 2018 et 2022[63].

Utilisation

Les X 72500 sont utilisĂ©s sur Tours - Le Mans - Caen (mais il est frĂ©quent de les voir sur la ligne du TER Centre-Val de Loire Tours - VendĂŽme - Paris, les engins Ă©tant gĂ©rĂ©s par le mĂȘme technicentre de Saint-Pierre-des-Corps.

Les X 73500 effectuent des relations Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Nantes - Pornic, Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne, La Roche-sur-Yon - Thouars, Tours - Bressuire, Saumur - Les Sables-d'Olonne et Nantes - Vertou.

Les X 76500 fréquentent les lignes Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Nantes - Pornic, Nantes - Cholet, Angers - Cholet et Saumur - Les Sables-d'Olonne.

Les Z 21500 effectuent des relations omnibus sur tout ou partie des lignes Rennes - Le Mans, Le Mans - Angers, Tours - Saumur - Angers - Nantes - Saint-Nazaire - Le Croisic et Nantes - Redon - Rennes. Elles effectuent aussi des relations rapides avec peu d'arrĂȘts intermĂ©diaires entre Le Mans et Nantes voire Le Croisic, entre Nantes et Rennes ou Quimper et entre Rennes et Le Mans.

Les Z 21700 (version modifiée des Z 21500 pour pouvoir circuler sur la LGV Bretagne-Pays de la Loire) assurent les liaisons entre Rennes et Nantes via Laval et Sablé-sur-Sarthe grùce à la virgule de Sablé.

Les Z 24500 assurent des trains entre Chartres et Le Mans, entre Le Mans, Angers, Nantes, Saint-Nazaire et Le Croisic, entre Tours, Saumur, Angers et jusqu'au Croisic et entre Nantes et Redon.

Les Z 27500 assurent de nombreuses relations entre Nantes et Les Sables-d'Olonne et entre Nantes et Le Croisic. Elles circulent aussi entre Nantes et Redon et entre Nantes et Angers.

Les BB 25500 assurent des trains entre Rennes et Laval, tractant ou poussant des rames RRR. La BB 26000 assure les trains Interloire en pool avec les engins du TER Centre.

Les rames Citadis Dualis sont affectées aux dessertes en tram-train des lignes Nantes - Clisson et Nantes - Chùteaubriant[65].

Les B 84500 sont affectés en premier sur les lignes Nantes - Angers, Nantes - Cholet, Cholet - Angers et Nantes - La Rochelle[66] ainsi que sur le train des plages Saumur - Les Sables-d'Olonne (et Les Sables-d'Olonne - Nantes pour acheminement). Ils sont également parfois affectés sur la ligne Nantes Sainte Pazanne Saint Croix de Vie/Pornic.

Parc actuel

SynthĂšse du parc au
SĂ©ries Nombre de caisses Effectif
X 72500210
X 73500112
X 76500417
Z 21500321
Z 24500313
Z 27500418
Z 51500410
U 53500424
Z 56500811
B 84500410

Au quatriÚme trimestre 2020, le parc du matériel roulant de la région est constitué de 146 engins.

Automoteurs thermiques

Automotrices Ă©lectriques

Automoteurs bimodes

Matériel passé

Les Z 9600 effectuaient, en pool avec celles du TER Centre-Val de Loire et du TER Bretagne, des relations omnibus sur tout ou partie des lignes Rennes - Le Mans, Le Mans - Chartres, Le Mans - Nantes, Tours - Angers, Thouars - Tours ou Angers et Nantes - Redon. Deux d'entre elles (9612 et 9626) ont reçu une nouvelle affectation et sont désormais en livrée « Train du climat »[77].

Projet de desserte périurbaine

Le développement de plusieurs dessertes périurbaines est à l'étude, sans date d'échéance, dont notamment :

Notes et références

  1. Lignes TER proprement dites, comme listĂ©es dans le tableau du chapitre « Relations ferroviaires TER Â», sans double comptage des lignes Ă  exploitation mixte train / autocar, et sans tenir compte des lignes routiĂšres du Conseil rĂ©gional (qui ne sont pas organisĂ©es par la SNCF et ne font pas partie du TER).
  2. Recomptage d'aprÚs la carte ci-dessous, reprenant l'ensemble des gares répertoriées par les fiches horaires.
  3. « Découvrez les chiffres TER », sur TER Pays de la Loire (consulté le ).
  4. [PDF] « Renouvellement des conventions TER », sur Le CER SNCF RĂ©gion Nantes, PlanĂšte CE Ă©co - Le journal de l'activitĂ© Ă©conomique du CER, ComitĂ© d'Établissement rĂ©gion SNCF de Nantes, (consultĂ© le ).
  5. « Réseau ferré de France veut des trains à l'heure », article de Ouest-France du 3 juin 2011, consulté le 4 octobre 2014.
  6. « La ligne malade n'a pas encore touché les fonds », article de 20 Minutes du 24 septembre 2013, consulté le 1er septembre 2014.
  7. « Sud Loire Océans : une voie moderne... pour réduire le TEMPS de parcours... et augmenter les FREQUENCES (4e partie) », article de la FNAUT Pays de la Loire du 21 décembre 2007, consulté le 4 octobre 2014.
  8. « Un tram-train Nantes-Clisson dÚs 2010 », sur Ouest-France (archivé en cache de Wikiwix), .
  9. « Les élus ont inauguré la station de Gorges dimanche », article de Ouest-France du 14 décembre 2014 (consulté le 12 février 2015).
  10. Centre d'Ă©tudes techniques de l'Équipement, « Les gares ferroviaires comme leviers de projets de territoire : La Ligne Nantes-Clisson » [PDF], (consultĂ© le ) ; FrĂ©dĂ©ric Brenon, « Une nouvelle voie pour les trams-trains », sur 20 minutes, ; « Le tram-train jusqu'Ă  Clisson en 2010 », sur Presse-OcĂ©an, ; « Le tram-train s'arrĂȘtera Ă  Gorges-Bourg », sur Ouest-France, .
  11. « TramTrain Nantes-ChĂąteaubriant : les moments forts de la journĂ©e », article de France 3 du 28 fĂ©vrier 2014, consultĂ© le jour mĂȘme.
  12. « Le plan de la ligne / les stations de tram train », sur Conseil régional des Pays de la Loire : Site officiel du Tram-train Nantes-Chùteaubriant (consulté le ).
  13. EnquĂȘtes publiques - RĂ©ouverture de la ligne ferroviaire Nantes-Chateaubriant, page 1.
  14. « Lignes 1 et 2 du tramway : la connexion reportée à plus tard », article sur www.nantes.maville.com du 13 décembre 2008, consulté le 10 novembre 2013.
  15. « HaluchÚre-Batignolles : une gare polyvalente », article sur www.nantes.maville.com du 17 décembre 2012.
  16. Ligne SNCF Nantes-ChĂąteaubriant : le jus passe - Pays de Loire - Article Ouest-France du 25 juin 2013.
  17. « Nantes-Chùteaubriant : le tram-train à l'essai », article sur le site officiel de la Région du 25 octobre 2013, consulté le 10 novembre 2013.
  18. « Tram-train : la RĂ©gion obtient une rame gratuite (d’une valeur de 4 M€) en dĂ©dommagement des reports successifs » [PDF], sur Conseil rĂ©gional des Pays de la Loire, .
  19. « Huit trams-trains Citadis Dualis supplémentaires pour les Pays de la Loire », sur Ville Rail & Transports, .
  20. [PDF] « CommuniquĂ© de presse : 2e convention RĂ©gion – SNCF (2008-2014) : un partenariat relancĂ© au service des usagers », sur Conseil rĂ©gional des Pays de la Loire, (consultĂ© le ).
  21. « Pays de la Loire : hausse de 10 % de la contribution de la rĂ©gion pour l’exploitation des TER », article de MobiliCitĂ©s du 3 octobre 2014, consultĂ© le 4 octobre 2014.
  22. « De nouveaux abris voyageurs », article sur le site officiel de la région Pays de la Loire (consulté le 26 février 2015).
  23. [PDF] Convention relative au transfert en Région Pays de la Loire de 2 Automotrices Z21500 (ZTer), pages 13 à 26 du PDF, consultée le 22 août 2014.
  24. « État annuel du matĂ©riel moteur SNCF (2e partie) », article de la revue mensuelle Rail Passion no 213 de juillet 2015, page 51.
  25. « État annuel du matĂ©riel moteur SNCF (4e partie) », article de la revue mensuelle Rail Passion no 215 de septembre 2015, page 63.
  26. « « État annuel du matĂ©riel moteur SNCF (2e partie) », article de la revue mensuelle Rail Passion no 213 de juillet 2015, page 36.
  27. [PDF] Délibération permanente du Conseil Régional des Pays de la Loire du 4 juin 2012.
  28. « La "Virgule de Sablé" nécessite l'adaptation des TER à la grande vitesse... », article sur le site de la FNAUT Pays de la Loire du 21 juin 2012 (consulté le 24 juillet 2014).
  29. « Des TER circulant sur une LGV, une innovation technique inédite et une 1re en France ! », Angers info, 2 juillet 2017 (consulté le 4 juillet 2017).
  30. « Plus de 17 millions de voyages en 2012, un record », interview de Gilles Bontemps, vice-prĂ©sident de la RĂ©gion, sur le site officiel de la RĂ©gion, consultĂ© le 10 novembre 2013.
  31. « LGV : l'adaptation des trains financée par la Région », article de Ouest-France du 11 juin 2012 (consulté le 24 juillet 2014).
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  41. [PDF] Dossier de réunion - Comité de ligne 6 du 30 juin 2016, pages 8 et 9.
  42. [PDF] Dossier de réunion - Comité de ligne 6 du 30 juin 2016, page 10.
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  69. Engin loué à PACA depuis le 4 septembre 2014
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  71. La date de mise en service correspond Ă  la date du constat de livraison indiquĂ©e dans l'article « État annuel du matĂ©riel moteur SNCF (4e partie) » de la revue mensuelle Rail Passion no 215 de septembre 2015, pages 62 et 63.
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Annexes

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • Pierre-Henri Émangard, Bernard Collardey et Pierre Zembri, Des omnibus aux TER (1949-2002), Paris, La Vie du Rail, , 466 p. (ISBN 2-902808-83-6). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Article connexe

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