Redon
Redon[Note 1] est une commune française, sous-préfecture du département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Redon | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Pays | France | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Département | Ille-et-Vilaine (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Redon (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Redon Agglomération (siÚge) |
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Maire Mandat |
Pascal DuchĂȘne (UDI) 2020-2026 |
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Code postal | 35600 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Code commune | 35236 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
DĂ©mographie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Gentilé | Redonnais | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Population municipale |
9 315 hab. (2020 en augmentation de 4,42 % par rapport Ă 2014) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Densité | 617 hab./km2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Population agglomération |
23 066 hab. (2020) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
GĂ©ographie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
CoordonnĂ©es | 47° 39âČ 08âł nord, 2° 05âČ 01âł ouest | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Altitude | Min. 0 m Max. 73 m |
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Superficie | 15,09 km2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Type | Commune urbaine | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Unité urbaine | Redon (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Redon (commune-centre) |
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Ălections | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
DĂ©partementales | Canton de Redon (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Localisation | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Site web | redon.fr | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Avec 9 315 habitants en 2020, elle est la 14e commune d'Ille-et-Vilaine.
Redon est le centre de la communauté d'agglomération Redon Agglomération regroupant des communes de trois départements voisins (Ille-et-Vilaine, Morbihan et Loire-Atlantique).
Ses habitants s'appellent les Redonnaises et les Redonnais.
GĂ©ographie
Localisation
Redon est située au nord de la confluence de l'Oust et de la Vilaine qui longe la ville à l'est, à 60 km au sud-ouest de Rennes, 50 km à l'est de Vannes et 60 km au nord-ouest de Nantes. Le canal de Nantes à Brest longe l'Oust puis traverse le centre du bourg.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Saint-Jean-la-Poterie, Saint-Perreux, Bains-sur-Oust, Sainte-Marie, Rieux et Saint-Nicolas-de-Redon.
Selon le classement établi par l'INSEE, Redon est une commune urbaine, la commune-centre d'une unité urbaine dont la banlieue inclut cinq communes (Saint-Nicolas-de-Redon, Rieux, Saint-Jean-la-Poterie, Saint-Perreux et Bains-sur-Oust)[1]. Cette unité urbaine est le pÎle de l'aire urbaine de Redon, qui fait partie de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de la Loire-Atlantique).
Urbanisme
Voies de communication et transports
Redon est placĂ©e au cĆur des voies navigables de l'Ouest et Ă proximitĂ© de l'ocĂ©an avec, notamment, un port maritime et fluvial abritĂ© des tempĂȘtes hivernales.
En ce qui concerne les liaisons ferroviaires, Redon est située au carrefour des lignes TER pour Rennes, Quimper et Nantes. Grùce à cette situation, une offre touristique complémentaire de l'offre littorale fait de cette cité historique de Bretagne une étape incontournable en terres gallÚses.
Avec la gare de Redon, la ville dispose d'un nĆud ferroviaire Ă Ă©quidistance des gares de Rennes, Vannes et Nantes. On y trouve un fort trafic TER avec parfois 2 000 voyageurs par jour.
Redon est un arrĂȘt du TGV Atlantique. Le trajet dure entre 2 h 6 et 2 h 37 de Paris-Montparnasse avec 3 Ă 4 allers-retours par jour l'hiver et quelques arrĂȘts supplĂ©mentaires vers la capitale en pĂ©riode estivale. Des TGV permettent aussi de relier cette gare Ă Lille et des trains IntercitĂ©s Ă Bordeaux[2].
La ville est traversée au nord par la D177. Elle relie Redon et Rennes en 40 minutes.
Risque industriel
Pendant l'Ă©tĂ© 1986 et en , des dĂ©bordements accidentels des cuves de dĂ©cantation de la sociĂ©tĂ© ERRE (Entreprise redonnaise de rĂ©paration Ă©lectrique) se sont dĂ©versĂ©s dans l'Ă©tang de Via, entrainant une contamination aux polychlorobiphĂ©nyles (PCB) de l'Ă©tang de Via. Vingt ans aprĂšs le sinistre, la pĂȘche est toujours interdite par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral. En 2007, les poissons de l'Ă©tang prĂ©sentaient encore un taux de PCB plus de quatre fois supĂ©rieur au taux maximal tolĂ©rĂ© par l'Organisation mondiale de la santĂ© (OMS)[3].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes
- Roton (en 832 par le Cartulaire de Redon)
- Rodono (en 838-839 par le Cartulaire de Redon, page 162)
- Roton (en 861-867 par le Cartulaire de Redon, page 70)
- Rothon (en 871 par le Cartulaire de Redon, page 196)
- Rotonum (en 1029, Cartulaire de Sainte-Croix de Quimperlé, page 235)
- Rotonensis (en 1080 par le Cartulaire de Redon, page 294)
- Rothonum en 1100
- Rothenum en 1449
- Rothono en 1453
- Regidonum au XVIe siĂšcle[4] - [5].
Le nom de Redon est sans rapport avec celui de la tribu des Riedones qui ont laissé leur nom à Rennes.
L'étymologie de Redon reste obscure et discutée[4].
- Albert Dauzat et Charles Rostaing proposent une évolution phonétique à partir du latin rotondus « rond »[6] (comprendre le gallo-roman ROTONDU) et qui a donné le mot français rond.
- Hervé Abalain reprend une autre hypothÚse formulée anciennement à partir du breton [rodo] « gué », « tire son nom de sa situation sur un gué de l'Oust » (sic)[7].
Le nom breton de la commune reste Redon [5] et se prononce ['reËdĂ”n] et le nom s'Ă©crit R'don en gallo.
Histoire
Préhistoire et antiquité gallo-romaine
Le site est occupé depuis le Néolithique. On y retrouvera des piÚces de monnaie antiques, des établissements gallo-romains de type villa et une voie romaine reconnue[8]
Moyen Ăge
DĂ©couvrant le confluent de la Vilaine et de lâOust du haut dâune colline, lâarchidiacre du diocĂšse de Vannes et ses disciples constatent tout lâintĂ©rĂȘt du lieu : un site protĂ©gĂ© des invasions et calme, idĂ©al pour la mĂ©ditation. ConwoĂŻon obtient de Ratwili, seigneur du lieu, la donation dâun espace suffisant pour installer le monastĂšre. En 832, un modeste ermitage fait de planches et de branches voit le jour.
NominoĂ«, alors gouverneur de Bretagne, soutient cette fondation pour renforcer son pouvoir. Entre 842 et 853, une premiĂšre Ă©glise en pierre est construite remplaçant ainsi la premiĂšre bĂątisse. ConwoĂŻon y meurt le . Il subsiste encore aujourd'hui le cartulaire de cette abbaye qui recense 391 actes en latin. Ce document, propriĂ©tĂ© de l'archevĂȘchĂ© de Rennes, est d'une importance majeure pour les historiens.
Une population sâinstalle peu Ă peu autour des bĂątiments conventuels, le territoire monastique sâagrandit et donne naissance Ă une paroisse. AprĂšs lâan mil, lâĂ©glise devient trop petite. La construction dâun Ă©difice plus grand est envisagĂ©e.
La ville va se développer autour de ce centre religieux jusqu'à former une petite bourgade rurale et industrielle de prÚs de 10 000 habitants dans les années 1960. Une des industries locales fut la fonderie Pierre Chevalier fondée en 1864.
Au Moyen Ăge, Redon va bĂ©nĂ©ficier du commerce maritime grĂące Ă sa situation sur la Vilaine. Il subsiste aujourd'hui d'anciennes maisons d'armateurs et un bassin.
Au XIVe siÚcle, est entreprise la construction de l'enceinte fortifiée de la ville, sous l'égide de l'abbé Jean de Tréal. Elle comporte 3 portes, 3 poternes et 13 tours. De ces remparts, on peut voir aujourd'hui le flanc nord du transept de l'église, la chapelle des Ducs et les remparts au-dessus du quai Saint-Jacques. Les travaux réalisés au centre-ville ont mis au jour d'autres vestiges des remparts, notamment un bastion en face de l'hÎtel de ville, deux tours (XIVe siÚcle) et un autre bastion (XVIe siÚcle) place de la République ainsi que des éléments de remparts.
Redon est l'une des 42 villes de Bretagne qui envoyaient des dĂ©putĂ©s au Parlement de Bretagne (Ătats du DuchĂ© de Bretagne). Les Ătats se rĂ©unirent d'ailleurs cinq fois Ă Redon, aux XVe et XVIIe siĂšcles.
En 1449, le duc François Ier obtint du pape EugĂšne IV l'Ă©rection de Redon en Ă©vĂȘchĂ© par bulle pontificale le ; Jacques d'Espinay fut nommĂ© Ă©vĂȘque. Le duc aimait Redon, et le fait qu'il voulait y ĂȘtre enterrĂ© expliquerait qu'il ait voulu rĂ©compenser l'abbaye de ses services. Mais les protestations des Ă©vĂȘques voisins de Rennes, Vannes et Nantes, sur les territoires desquels le nouveau diocĂšse devait prendre son assise, firent avorter l'initiative. La bulle de suppression fut signĂ©e le par le mĂȘme souverain pontife[9].
Pendant la minorité de la duchesse Anne de Bretagne, la cour ducale s'établit pendant quelque temps à Redon, à la fin de 1488. En , le roi d'Angleterre Henri VII conclut avec la jeune duchesse - elle n'a que 12 ans - le "traité de Redon" aux termes duquel il s'engage à lui apporter une aide militaire si un conflit devait l'opposer à la France. L'histoire évoluera autrement, puisque Anne épousera deux ans plus tard le roi de France, Charles VIII. Autour de l'abbaye, les activités artisanales et commerciales se sont développées.
Temps modernes
DÚs le XVIe siÚcle, la Vilaine est canalisée, favorisant ainsi le développement portuaire. En effet, les navires de mer peuvent remonter jusqu'à Redon, alors avant-port de Rennes. Accostés au port de Vilaine, soumis alors à la marée, les navires peuvent décharger leurs cargaisons à terre ou bien transborder les marchandises sur des barges et bateaux fluviaux qui remontent ensuite la riviÚre jusqu'à Rennes. Sur le quai Duguay-Trouin, les demeures d'armateurs ou de négociants (XVIIe et XVIIIe siÚcles) témoignent de cette activité maritime florissante.
Les greniers à sel, rue du Port, la tour Richelieu (XVIIe siÚcle), le chùteau du Mail (XVIIe siÚcle), tous deux situés rue du Plessis, l'hÎtel Carmoy (XVIIe siÚcle) rue du Port, ainsi que le monastÚre des Calvairiennes (XVIIe siÚcle), rue Saint-Michel et les maisons à pans de bois (XVIe, XVIIe et XVIIIe siÚcles) de la Grande-Rue complÚtent le riche patrimoine architectural de la cité.
Révolution française
à la Révolution française, trois couvents fonctionnaient encore à Redon : un de l'ordre de Saint-Benoßt, un de celui des calvairiennes et un de celui des ursulines[10].
En , la premiĂšre sociĂ©tĂ© populaire est fondĂ©e Ă Redon : elle est la seule du district, mĂȘme si plusieurs habitants des communes du district se sont affiliĂ©s Ă titre individuel[11].
Avec la constitution civile du clergĂ©, les ordres religieux sont supprimĂ©s. Les moines et les moniales sont relevĂ©s de leurs vĆux () et peuvent quitter leurs monastĂšres. Sur les neuf bĂ©nĂ©dictins, seuls trois choisissent de rester dans les ordres[12]. Lorsque les sĆurs sont expulsĂ©es (), elles achĂštent des maisons et continuent majoritairement de vivre en communautĂ©. Tous (moines et moniales, retournĂ©s Ă la vie civile ou non) perçoivent une pension de lâĂtat et leurs derniers droits sont liquidĂ©s par le district le [13].
Les Chouans menacent Redon en : câest le gĂ©nĂ©ral Beysser qui Ă©carte le danger. Plus tard dans lâannĂ©e, câest le gĂ©nĂ©ral Hoche qui Ă nouveau sauve la ville du pillage[14].
La nouvelle du 9-Thermidor et de la chute de Robespierre est accueillie avec de grandes manifestations de joie[15] ; peu aprĂšs, lâensemble des administrations sont Ă©purĂ©es (vendĂ©miaire an IV)[16] et lâĂ©glise de Redon est rendue au culte le 8 prairial an III[17]. Mais la commune reste relativement favorable Ă la RĂ©volution et Ă ses avancĂ©es, comme le montre la frĂ©quentation des fĂȘtes :
- lâanniversaire de la prise de la Bastille est cĂ©lĂ©brĂ© en 1794 et encore en 1799, Ă la fin de la RĂ©volution, avec peu de monde[18] ;
- lâanniversaire de lâexĂ©cution de Louis XVI, une des fĂȘtes les plus populaires, est instituĂ© en 1795 et bien suivi dans le dĂ©partement, et notamment Ă Redon[19] ;
- une fĂȘte rare, la fĂȘte du Malheur, est organisĂ©e Ă Redon le [20].
XIXe siĂšcle
En 1833 le conseil municipal de Redon pense ouvrir une école mutuelle. AussitÎt le curé décide de faire venir trois FrÚres Lamennais qui, dÚs 1834, enseignent à 320 enfants[21].
En lien avec la construction du canal de Nantes Ă Brest, le creusement du bassin Ă flot dĂ©bute en 1836. Pendant de nombreuses dĂ©cennies, il devait ĂȘtre le cĆur mĂȘme de la vie redonnaise par son activitĂ© portuaire et par le dĂ©veloppement des industries au XIXe siĂšcle.
C'est à Redon que le canal de Nantes à Brest coupe la liaison Rance-Vilaine reliant la Manche à l'Océan Atlantique. La Jonction dans les deux cours d'eau se fait par le bassin à flot de Redon. Il fut terminé au milieu du XIXe siÚcle faisant de la ville le carrefour des voies navigables de l'ouest. TrÚs peu de temps aprÚs, Redon devient également carrefour ferroviaire. La gare fut inaugurée en 1862. Elle est située sur les lignes de Rennes à Redon et de Savenay à Landerneau.
XXe siĂšcle
Le , 1 600 soldats américains de la 155e brigade d'artillerie débarquent à Redon durant la nuit. Ils sont au total 7000 répartis entre Avessac, Saint-Nicolas-de-Redon et Redon. Tout était planifié en (logements, répartition...). L'armée américaine choisi Redon pour former une partie de ses troupes au maniement du canon français, On y voit notamment les canons 75 livrés devant la sous-préfecture[22].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'armĂ©e allemande arrive Ă Redon le (2.ID mot.)[23]. La façade de la mairie est rapidement pavoisĂ©e du grand drapeau frappĂ© de la croix gammĂ©e fera office de Kommandantur (KK508). Sept divisions se succĂšdent pendant ces 4 longues annĂ©es d'occupation. Le 25e corps d'armĂ©e du gĂ©nĂ©ral Fahrmbacher prend ses quartiers de mai Ă novembre 1942, Ă la suite de l'opĂ©ration Chariot menĂ©e Ă Saint-Nazaire. Les derniers Ă©lĂ©ments du 265.ID du gĂ©nĂ©ral Junck quittent Redon le 4 aout 1944 Ă 17h04, non sans avoir dĂ©truit le train de munitions dans les marais de Saint Perreux, incendiĂ© l'entreprise Perrin, la gare de marchandises, les entrepĂŽts de Baccarat, le relais de tĂ©lĂ©phonie longue distance et quelques ponts dont celui de la Digue. La ville est libĂ©rĂ©e par le CCB (Combat Command B) de la 4e division blindĂ©e de lâarmĂ©e amĂ©ricaine, commandĂ© par le gĂ©nĂ©ral Drager le , avant de s'Ă©lancer vers Lorient.
Au début du XXe siÚcle, l'activité industrielle soutient fortement l'économie locale. Les industries liées à la mécanique ou au textile y étaient trÚs présentes jusqu'au début des années 1980.
La ville embauche de nombreux ouvriers et employĂ©s de l'ensemble du pays de Redon, intercommunalitĂ© aujourdâhui disparue. L'usine de construction mĂ©canique Garnier[24] y fabrique des machines agricoles depuis la fin du XIXe siĂšcle. Une crise Ă©conomique profonde dĂ©clenche des troubles sociaux graves Ă la fin des annĂ©es 1960 et qui se prolongĂšrent jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1980 se soldant par la fermeture dĂ©finitive de l'usine Garnier[25].
Politique et administration
Jumelages
Ăquipements et services publics
Espaces publics
La ville a un parc paysagé de 2 hectares, le Parc de Bel Air. Il a été acheté avec son chùteau en 1960 au comte Charles Samson de Saint-Germain. Le parc est aménagé, un bassin et des cascades sont construits et un espace animalier avec des animaux de ferme.
Elle possĂšde aussi 2 bois, le Bois de Bahurel Ă l'ouest de la ville et celui de la Ruche, Ă l'est. Le bois de Bahurel a Ă©tĂ© rachetĂ© par la ville en 1994, les 22 hectares appartenaient Ă la famille Quercia. Le bois est rendu accessible avec la crĂ©ation de sentiers et de chemins, il est divisĂ© en 3 parties, 1 hectare situĂ© Ă proximitĂ© du garage Rouxel, 5 hectares Ă lâarriĂšre du lotissement de la Rue de BrocĂ©liande et la troisiĂšme partie, 16 hectares sur les hauts de la rue de Bahurel et de CourĂ©e. Un enclos animalier et une voiliĂšre sont construits comme une aire de jeu pour enfants.
Le Bois de la Ruche accueille un centre de loisire pour les enfants, un circuit de VTT est aussi présent. Un sentier de promenade est aménagé pour les randonneurs, il mÚne aux berges de la Vilaine.
Ăducation
La ville a 4 écoles publiques et 2 établissements privés, 2 collÚges publics et un privé ainsi que 5 lycées (2 lycées GT, 2 professionnels et 1 technologique et professionnel).
La ville de Redon bénéficie d'un pÎle de formation développé en enseignement secondaire comme en formations post-bac.
- Ăcole supĂ©rieure de logistique industrielle, formation de logisticiens Ă Bac+5
- Lycées de Redon (Marcel-Callo, collÚge, LP, LGT de Beaumont (de la 6e au BTS), Saint-Sauveur de Redon), formation à Bac+2
Centre hospitalier intercommunal
Il est mis en service en 1974, en 1982, a lieu l'extension et la construction des urgences qui seront étendues en 1999, elles se trouvent sur l'ancienne maternité de l'HÎtel-Dieu qui a été construite en 1934 et agrandie en 1962. En 2017, l'hÎpital se regroupe avec celui de Carentoir.
Le service est organisé en six pÎles : « spécialité médicale », « support clinique », « femme-enfant », « santé mentale », « médecine physique » et « mémoire ». L'hÎpital va se doter dans l'année 2019 d'un IRM pour une mise en service en 2020.
C'est l'un des plus importants employeurs du territoire, avec plus de 1 000 personnes employées ou intervenantes.
508 bébés y sont nés en 2018, 2 674 interventions au bloc, 35 559 actes d'imagerie médicale.
Ăquipements culturels
Redon compte :
- une médiathÚque avec un espace multimédia, située à cÎté de la piscine[29] ;
- une piscine, situées prÚs du parc Anger[30] ;
- un cinéma associatif[31] de sept salles, situé prÚs du port de Redon, et une salle multifonction ouvert depuis la fin du mois de [32] ;
- un conservatoire de musique ;
- un théùtre[33] ;
- deux clubs de football : le Football Club Atlantique Vilaine et l'Amical Club redonnais.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[35].
En 2020, la commune comptait 9 315 habitants[Note 2], en augmentation de 4,42 % par rapport Ă 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le 1er recensement sur la commune a eu lieu en 1732, la ville comptait prĂšs de 3 000 habitants.
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte de la chĂątaigne Ă©galement appelĂ©e la foire Teillouse se dĂ©roule le dernier week-end d'octobre. C'est Ă cette Ă©poque que la ville est le plus animĂ©e. Le centre-ville voit plusieurs dizaines d'Ă©tals se monter dans les rues, le marchĂ© est ouvert. Il y a de nombreux concerts de musiques traditionnelles dans lesquels sont dansĂ©es des danses traditionnelles bretonnes. De plus le parc Anger voit l'installation d'une fĂȘte foraine. Et bien sĂ»r les chĂątaignes sont grillĂ©es prĂšs des chapiteaux afin d'en faire profiter tout le monde.
- Festival de la Bogue d'or (festival de chants, contes et musiques de Bretagne). Le festival connaĂźt une renommĂ©e importante Ă travers la musique traditionnelle bretonne notamment ; on retrouve durant le festival des concours en duos (bombarde, biniou, accordĂ©ons, violons et autres instruments), des scĂšnes libres, des Fest-Deiz et des Fest-Noz, avec des groupes connus de la Bretagne (Hamon-Martin Quintet, Esquisse (groupe aujourdâhui dissout), des groupes de musique irlandaiseâŠ). Le festival compte plusieurs milliers dâentrĂ©e chaque annĂ©es, et se dĂ©roule en partie durant la Foire Teillouse, une fĂȘte foraine annuelle Ă Redon.
- Le Calendrier de l'Avent pilotĂ© par le Chantier dâinsertion Lever le Rideau est fondĂ© sur lâadaptation du principe traditionnel du calendrier de lâavent en un spectacle vivant de thĂ©Ăątre de rue Ă destination des enfants et il se dĂ©roule du premier au depuis 2000.
- Les Mystériales, festival annuel des littératures populaires et de l'imaginaire qui se tient dans le cloßtre de l'abbaye Saint-Sauveur.
Sports et loisirs
Redon est une terre de cyclisme, la ville accueille chaque année le tour Redon-Redon.
Plusieurs fois, elle a reçu le Tour de France, en 2011, Redon a été ville d'arrivée de la 3e étape puis ville de départ de la 4e étape du Tour de France 2021. Le Tour de France est passé à Redon en 2013 et 2018.
Ăconomie
Le Pays de Redon et Vilaine se caractérise par une industrie trÚs présente dans trois principaux domaines : la cosmétique végétale (groupe Yves Rocher), l'électronique (TES, Asteel) et les équipementiers automobiles (Faurécia, AFC)[38]. 36 % des salariés du territoire sont employés dans l'industrie (350 entreprises industrielles). Le pÎle économique de Redon est le plus important du territoire avec notamment les entreprises suivantes :
- Asteel, Ă©lectronique
- Cargill produit de la pectine Ă partir de marcs de pommes et d'Ă©corces de citron.
- Faurecia, équipementier automobile travaillant notamment pour Stellantis localisée à Rennes.
- BiC pour la fabrication de briquets,
- AFC, Armoricaine de Fonderie du ChĂątelet.
L'économie de services se développe deux fois plus vite qu'en Bretagne bien qu'étant encore sous-représentée. Un parc tertiaire va se créer autour de la gare TGV de Redon, plateforme ferroviaire de Bretagne-sud, ligne qui est un carrefour ferroviaire qui relie l'ouest de la Bretagne (Vannes, Quimper..), la Loire-Atlantique vers Nantes et Rennes puis la ligne LGV.
Le centre hospitalier de Redon est le premier employeur de la ville avec plus de 800 agents.
La ville a obtenu le niveau 2 du label "ville active et sportive" et 3 du label "ville fleurie".
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Redon abrite six monuments historiques[39] et une trentaine de bùtiments inventoriés (18 selon la base Mérimée[40], 31 selon la base Glad[41]).
Parmi les six monuments historiques, deux sont classés et quatre sont inscrits.
Les deux monuments classés sont :
- Lâabbatiale Saint-Sauveur[42]. Elle est formĂ©e d'une part d'une nef et d'une tour de croisĂ©e romane Ă©difiĂ©e entre 1170 et 1200, d'autre part d'un chĆur et d'une tour de façade gothiques[43] - [44]. Elle a Ă©tĂ© tronquĂ©e aprĂšs un incendie au XVIIIe siĂšcle, le , ce qui explique la sĂ©paration actuelle entre la tour gothique (Ă peu prĂšs 70 mĂštres de haut) et la nef (qui faisait auparavant 90 mĂštres de long).
- Lâabbaye Saint-Sauveur, dont les bĂątiments, essentiellement du XVIIe siĂšcle, abritent aujourd'hui le lycĂ©e privĂ© Saint-Sauveur.
Les quatre monuments inscrits sont :
- Le manoir du Mail, anciennement appelé hÎtel du Plessis, rue du Plessis et quai Duguay-Trouin. Situé dans le quartier du port, il fait partie des belles demeures qui marquÚrent l'apogée du commerce local au XVIIe siÚcle[45].
- LâhĂŽtel de Richelieu, rue du Plessis, datĂ© du XVIIe siĂšcle. Il est flanquĂ© d'une tourelle d'angle avec un dĂ©cor marquĂ© par le style Renaissance[46].
- LâhĂŽtel de Carmoy, du XVIIe siĂšcle, 6 et 7 rue du Port, de style Louis XIII[47].
- Le couvent des Calvairiennes, 26 rue Saint-Michel, fondĂ© en 1629 par des bĂ©nĂ©dictines. Il est aujourd'hui en partie occupĂ© par un Institut d'Ăducation Motrice et un Service d'Ăducation SpĂ©ciale et de Soins Ă Domicile qui accueillent des enfants et adolescents en situation de handicap moteur[48].
Parmi les bùtiments inventoriés, on trouve notamment :
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette de 1967 par lâarchitecte RenĂ© Guichebaron[49] - [50].
- Ăglise paroissiale Saint-Charles de 1975 par les architectes Yves Perrin et Georges Martin[51] - [52].
- Plusieurs ouvrages liĂ©s au port et aux cours dâeau de Redon : une maison portuaire[53], la maison Ă©clusiĂšre du grand bassin[54], le pont routier de 1845[55], le pont routier basculant de 1937[56], lâĂ©cluse marine du port [57], et lâĂ©cluse dâisolement [58].
- Plusieurs bùtiments industriels : une usine de petite métallurgie de 1946[59] - [60], une usine de construction mécanique Garnier construit de 1917 à 1962[61] - [62] et une usine de boissons non alcoolisées [63] - [64]
- Lâabbaye Saint-Sauveur.
- Lâabbatiale Saint-Sauveur.
- L'Ă©glise Saint-Charles.
- Le manoir du Mail.
- LâhĂŽtel de Carmoy.
- LâhĂŽtel Richelieu.
- Le couvent des Calvairiennes.
- La Vilaine, quai Saint-Jacques.
- Le tribunal de Redon.
- Les greniers Ă sel du port de Redon.
- Le chùteau de Bel-Air entouré du jardin public.
PrÚs de l'actuelle sous-préfecture et du tribunal se trouvait l'église paroissiale Notre-Dame du Presle, ce nom est dû au domaine à proximité. Elle est fondée à la fin du XIe ou début XIIe siÚcle dans un style roman. Elle mesurait 57 m de large et 23 m de large mais elle était petite. Elle est remplacée par l'école des FrÚres puis en 1887 par l'école publique de garçons et au début des années 1970 par la cité administrative. Dans la nuit du 17 au , un terrible incendie ravage l'ancienne église, en 1870, seule la tour-clocher est épargné, comme les ruines menaçaient de s'effondrer, la Ville fait procéder au nivellement du terrain[65].
La "Mission patrimoine" dirigée par Stéphane Bern a octroyé en 2021 273 000 euros pour la restauration des remparts de Redon (reprise des maçonneries du rempart sud et de la courtine)[66].
Langues
Les variations historiques de la frontiĂšre linguistique bretonne montrent que la langue bretonne Ă©tait parlĂ©e Ă Redon au Moyen Ăge [67]. Le parler local est depuis le gallo, qui fait partie du groupe des langues d'oĂŻl.
LâadhĂ©sion Ă la charte Ya dâar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le .
à la rentrée 2016, 126 élÚves étaient scolarisés dans les filiÚres bilingues publiques et catholiques (soit 10,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire) [68].
Personnalités liées à Redon
- Nominoë, 1er roi de Bretagne ;
- Alain IV Fergent, Duc de Bretagne (de 1084 Ă 1112) ensuite retirĂ© Ă l'abbaye Saint-Sauveur de Redon oĂč il fut enterrĂ© (1119) ;
- Pierre de L'HĂŽpital, juge universel de Bretagne de 1403 Ă 1444 ;
- Louis Marie Levesque de LaferriÚre (1776-1834), général des armées de la République et de l'Empire ;
- Auguste Louis Marie de Gibon (1786-1850), député-maire de Redon ;
- Louis Héry, fabuliste né à Redon en 1808[69] ;
- Paul Jausions (1834 - â 1870) : ancien Ă©lĂšve du CollĂšge Saint-Sauveur de Redon, moine et musicologue grĂ©gorien, auteur de l'Histoire abrĂ©gĂ©e de la Ville et de l'Abbaye de Redon, par un PrĂȘtre, ancien Ă©lĂšve du CollĂšge Saint-Sauveur (1864)[70] ;
- Arthur BernÚde : auteur de Belphegor, né à Redon en 1871, décédé en 1937 ;
- Noémie Dondel du Faouëdic, auteur du Guide de l'excursionniste pour Redon et ses environs paru en 1905 ;
- Jacques Pùris de BollardiÚre, natif de Chùteaubriant (Loire-Atlantique), élÚve du CollÚge Saint-Sauveur de Redon entre 1917 et 1924. Compagnon de la Libération, général de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, il fut emprisonné trois mois pour y avoir dénoncé la torture. Il fonda dans le début des années 1970, le MAN (Mouvement pour une alternative non-violente) ;
- Hervé Bazin, élÚve du CollÚge Saint-Sauveur de Redon.
- Gilles Fournel (1931), poĂšte.
- Jacques Prado, né à Redon le et décédé en 1928, est un poÚte.
- Alain Madelin (1946-), maire de Redon de 1995 Ă 2001 ;
- Philippe Chevallier (1956), humoriste né à Redon ;
- Tri Yann, qui interpréta la chanson traditionnelle « Les filles de Redon » en 1973 dans l'album Dix ans, dix filles ;
- Paul Garnier (1870-1941), sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1920 à 1933, y est né en 1870 ;
- Le gendarme de Redon, rendu célÚbre grùce à la chanson paillarde éponyme[71].
- Anne-Marie Boudaliez (1920-2015), résistante d'origine redonnaise. Une rue de Redon porte son nom[72].
- Pierre Deshayes (1918-2011), résistant, Compagnon de la Libération, est décédé à Redon.
- Marcel Bardiaux, navigateur solitaire est décédé à Redon en 2000.
- Gigi Bigot (1950), conteuse, vit Ă Redon.
- Yannick Stopyra (1961-), joueur de football d'origine polonaise, a été formé à l'USSC Redon.
- Stéphane Pédron (1971-), footballeur, est né à Redon.
HĂ©raldique
Blasonnement :
Dâazur au vaisseau Ă©quipĂ© et habillĂ© dâargent, voguant sur des ondes du mĂȘme mouvant de la pointe, au chef aussi dâargent, chargĂ© de cinq mouchetures dâhermine de sable. |
Sa devise est Redon, petite ville grand renom, est inscrite en breton sur le fronton de la mairie depuis 1908 sous la forme « kear vihan brud vraz ».
Logo
- Logo de la ville jusqu'en 2016
Redon dans la culture
Il existe une chanson paillarde intitulée Le Gendarme de Redon, interprétée notamment par Les Quatre Barbus en 1958[73] et Les FrÚres Jacques en 1965.
Galerie
- Pont de Redon.
- L'Ă©cluse et la Vilaine.
- L'Ă©cluse du port de Redon.
- La rue piétonne de Redon.
- Immeubles Ă pans de bois, dans le centre-ville (aujourdâhui une fromagerie).
- Plaque en lâhonneur de NominoĂ«, sur les remparts de lâabbaye Saint-Sauveur.
Notes et références
Notes
- La prononciation de « Redon » en français standard retranscrite phonĂ©tiquement selon la norme API est : [ÊÉ.dÉÌ] .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Voir la page de l'INSEE :http://www.statistiques-locales.insee.fr/carto/ESL_CT_cartethematique.asp?lang=FR&nivgeo=COM « Copie archivée » (version du 11 janvier 2012 sur Internet Archive). Sur la petite carte de France, cliquer sur Départements, puis sur un département.
- « Redon, surtout une gare de correspondances », sur maville.com (consulté le ).
- « 35 Redon - Etang de Via, Extraits de presse », Ouest France, 7 janvier 1987, 24 juillet 1987, 22 avril 1988, 16 novembre 1988, 13 octobre 2008
- G. Souillet, Annales de Bretagne, Année 1952, Volume 59, Numéro 59-2, p. 299
- RĂ©sultats concernant « Redon » dans la base KerOfis de lâoffice public de la langue bretonne.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 559b
- Noms de lieux bretons, Hervé Abalain
- Guy Souillet, « Le nom de Redon », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 59, no 2,â , p. 299â309 (DOI 10.3406/abpo.1952.4401, lire en ligne, consultĂ© le )
- L'Ă©phĂ©mĂšre Ă©vĂȘchĂ© de Redon
- LĂ©on Dubreuil, « Essai sur lâadministration gĂ©nĂ©rale dâun district pendant la RĂ©volution. Le district de Redon, 1er juillet 1790- 18 ventĂŽse an IV », in Annales de Bretagne, volume 20, tome 1, 1904, p. 93
- LĂ©on Dubreuil, « Essai sur lâadministration gĂ©nĂ©rale dâun district pendant la RĂ©volution. », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 2, 1905, p. 235
- Dubreuil, Essai..., 20-1, p. 95
- Dubreuil, Essai..., 20-1, p. 100
- LĂ©on Dubreuil, « Essai sur lâadministration gĂ©nĂ©rale dâun district pendant la RĂ©volution », in Annales de Bretagne, volume 22, tome 1, 1906, p. 96
- LĂ©on Dubreuil, « Essai sur lâadministration gĂ©nĂ©rale dâun district pendant la RĂ©volution», in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 521
- Dubreuil, Essai..., 21-4, p. 522
- Dubreuil, Essai..., 21-4, p. 549
- LĂ©on Dubreuil, « FĂȘtes rĂ©volutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 397-398
- Dubreuil, FĂȘtes..., p. 398-399
- Dubreuil, FĂȘtes..., p. 402
- Gilbert Nicolas, "Instituteurs entre politique et religion", éditions Apogée, 1993, (ISBN 2-909275-11-6)
- « La Ville n'oublie pas le passage des Américains », sur ouest-france.fr,
- « REDON sous l'occupation », sur redonoccupation.canalblog.com (consulté le )
- Présentation rapide de l'usine Garnier
- Vies ouvriĂšres en Pays de Redon 1930-1980, association MĂ©moires vives du XXe siĂšcle, 2006, Ă©ditions MĂ©moires vives en Pays de Redon, (ISBN 978-2952827300)
- LĂ©on Dubreuil, « Essai sur lâadministration gĂ©nĂ©rale dâun district pendant la RĂ©volution. Le district de Redon, 1er juillet 1790- 18 ventĂŽse an IV », in Annales de Bretagne, volume 20, tome 1, 1904, p. 113
- Dubreuil, Essai..., 21-4, p. 525
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- Notice no IA00130924, sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne.
- Notice no IA29003872, sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne.
- Notice no IA35048531, sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne.
- Notice no IA35048462, sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne.
- Notice no IA35046897, sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne.
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- Notice no IA35046896, sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne.
- Notice no IA35000637, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
- Notice no IA35000637, sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne.
- Notice no IA35000635, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
- Notice no IA35000635, sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne.
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- Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 7 janvier 2021.
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- Le gendarme de Redon ; Le plaisir des dieux : avec chĆurs / chant et piano, (lire en ligne)
- « Compte-rendu sommaire de la séance du conseil municipal en date du » [PDF], sur le site de Redon (consulté le ).
- Le Gendarme de Redon ; Les Trois Orfevres ; Les Filles de Camaret ; Ă l'auberge de L'Ăcu ; La Petite Huguette ; Plaisir d'amour ; Caroline ; Les Marins bretons (Le Piton) / Les Quatre Barbus avec AndrĂ© Grassi et son orchestre Telly, Vincent (1881-1957) sur Gallica
Voir aussi
Bibliographie
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- Laburthe-Tolra (P.) (dir.), Le pays de Redon, Paris, 1985, 196 p.
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- Hommerie (B.), Labbé (Y.), Bogue d'or de Redon, ArMen, no 22, 1989.
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- Daniel Pichot et Georges Provost (dir.), Histoire de Redon de l'abbaye à la ville, Presses universitaires de Rennes et Société archeologique et historique d'Ille-et-Vilaine, Rennes 2015 (ISBN 978-2-7535-3507-7) 431 p.
- Royer (J.), "39-45, Redon sous lâoccupation, de Baccarat Ă la poche de Saint-Nazaire", Auto Ă©dition, 2020.
- Rebout (A.), "La condition de l'occupant dans l'arrondissement de Redon de 1940 à 1944", Mémoire de Maitrise, Université Rennes II, 1995.
- Crolas (J.Y.), "Essor et développement industriel de la ville de Redon et de ses environs 1850/2010", ADPE, 2013.
- Oyallon (F.), "Redon à travers les siÚcles", autoédition, 1997.
Voir aussi les Annales de l'Association pour la Protection du Patrimoine Historique Redonnais [APPHR].
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
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- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Site de la Maison du tourisme du Pays de Redon