Ille-et-Vilaine
Le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine (/ilâże.vi.lÉn/[3]) est un dĂ©partement français situĂ© en rĂ©gion Bretagne. Il porte le numĂ©ro 35 dans la numĂ©rotation dĂ©partementale française. Il est situĂ© dans lâest de la rĂ©gion Bretagne et fait partie de la Haute-Bretagne. La population totale, de 1 088 855 habitants en 2020, est en augmentation depuis plusieurs dĂ©cennies. Rennes est le chef-lieu de dĂ©partement et prĂ©fecture de la rĂ©gion Bretagne. Le dĂ©partement compte 333 communes.
Ille-et-VilaineIl-ha-Gwilen | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Bretagne |
Création du département | |
Chef-lieu (Préfecture) |
Rennes |
Sous-préfectures | Saint-Malo FougÚres Redon |
Président du conseil départemental |
Jean-Luc Chenut (PS) |
Préfet | Emmanuel Berthier[1] |
Code Insee | 35 |
Code ISO 3166-2 | FR-35 |
Code Eurostat NUTS-3 | FR523 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Bretillien[2] |
Population | 1 088 855 hab. (2020) |
Densité | 161 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 10âČ nord, 1° 40âČ ouest |
Superficie | 6 775 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 4 |
Circonscriptions législatives | 8 |
Cantons | 27 |
Intercommunalités | 18 |
Communes | 333 |
Liens | |
Site web | ille-et-vilaine.fr |
GĂ©ographie
L'Ille-et-Vilaine est un dĂ©partement de la rĂ©gion Bretagne. Il est limitrophe des dĂ©partements de la Manche, de la Mayenne, de Maine-et-Loire, de la Loire-Atlantique, du Morbihan et des CĂŽtes-d'Armor, et il est baignĂ© par la Manche, son littoral appartenant Ă la cĂŽte d'Ămeraude pour sa partie occidentale (de la pointe du Grouin situĂ©e Ă Cancale jusqu'Ă Saint-Briac-sur-Mer) et Ă la baie du Mont-Saint-Michel pour sa partie orientale (de la pointe du Grouin, Cancale Ă Roz-sur-Couesnon).
Le dĂ©partement sâĂ©tend sur 6 775 km2. Il se situe entre les mĂ©ridiens 1° et 2° 20âČ ouest et les parallĂšles 47° 40âČ et 48° 40âČ nord. Il sâagit du dĂ©partement breton le moins maritime puisque son littoral, sâouvrant sur la Manche, nâest que de 110 kilomĂštres (de Saint-Briac-sur-Mer Ă l'ouest, Ă Roz-sur-Couesnon Ă l'est).
L'Ille-et-Vilaine est localisĂ© sur une dĂ©pression topographique correspondant Ă une fosse sĂ©dimentaire[4]. Le dĂ©partement est protĂ©gĂ© des flux dâouest par les hauteurs du Massif armoricain et des influences continentales Ă lâest avec les collines normandes et du Maine. Par sa gĂ©ologie, la majeure partie de la moitiĂ© septentrionale appartient au domaine nord-armoricain, lâautre moitiĂ© relevant du domaine centre-armoricain traversĂ© par le synclinorium mĂ©dian armoricain (Brest-Laval), seule une petite partie autour de Redon Ă©tant comprise dans le domaine sud-armoricain.
En effet, la partie centrale et littorale du dĂ©partement est de faible altitude, le plus souvent infĂ©rieure Ă 50 m dans la bande cĂŽtiĂšre et dans les vallĂ©es et moins de 100 m quasiment partout. Ce nâest quâen limites occidentale et orientale que se situent des reliefs plus Ă©levĂ©s :
- Ă lâouest, les collines de BĂ©cherel (190 m) et la forĂȘt de Paimpont oĂč le dĂ©partement culmine Ă 256 m ;
- Ă lâest, le Coglais et le pays de FougĂšres (245 m Ă La Chapelle-Janson).
Les plateaux se trouvent :
- au sud, sous forme de barres rocheuses constituĂ©es de schistes durs ou de grĂšs armoricain, orientĂ©s ouest - nord-ouest - est - sud-est, sĂ©parĂ©s par de larges vallĂ©es oĂč coulent des affluents de la Vilaine ;
- au nord, en bandes plus larges et plus uniformes constituées de schiste dur ou de granite alternant avec les bassins.
Les rĂ©gions maritimes comprenant lâest de Cancale, les marais de Dol et du mont Saint-Michel, et Ă lâouest un plateau de roches cristallines profondĂ©ment entaillĂ© par la Rance.
Pour ce qui est de la pĂ©dologie et la botanique (1480 plantes vasculaires recensĂ©es)es[5], le sous-sol est souvent impermĂ©able du fait de la prĂ©sence de roches granitiques. Si bien que lâon trouve trĂšs peu de nappes phrĂ©atiques et lâon ne trouve que des eaux de surface. Les cours dâeau voient leur dĂ©bit varier selon les flux ocĂ©aniques amenant la pluie. Sâil y a une longue pĂ©riode sans prĂ©cipitations, l'Ille-et-Vilaine peut souffrir de la sĂ©cheresse. Mais un apport pluvial important peut provoquer des inondations car les sols peuvent ĂȘtre gorgĂ©s dâeau.
Lâagriculture est principalement basĂ©e sur lâĂ©levage, ce qui en fait le premier dĂ©partement laitier de France. Cela a pour consĂ©quences, une adaptation de lâagriculture avec des cultures orientĂ©es pour lâalimentation animale avec du blĂ©, du maĂŻs, des plantes fourragĂšres et des prairies.
Hormis ces espaces anthropisĂ©s, il subsiste des espaces naturels comme la lande sur les plateaux au sud et les falaises du littoral, environ 65 000 ha de forĂȘt (forĂȘt de Paimpont, de FougĂšres, de Rennes, de LiffrĂ©, de Teillay, etc.) ; les zones humides du dĂ©partement.
- L'Ă©tang de Haute-Vilaine Ă l'est.
- Bruz et son canal, dans le centre.
- La cĂŽte Ă Saint-Malo, au nord.
Hydrographie
Les bassins, creusĂ©s par lâĂ©rosion dans les schistes tendres, se dĂ©veloppent de part et dâautre des riviĂšres principales :
- au nord, bassin des affluents de la Rance et bassins du Couesnon ;
- au centre et au sud, bassins de la Vilaine dont le plus important, celui de Rennes.
- L'Ille-et-Vilaine est quasi en totalité dans le bassin DCE Loire-Bretagne.
- Carte de l'ensemble du réseau hydrographique de l'Ille-et-Vilaine.
Climat
L'Ille-et-Vilaine bĂ©nĂ©ficie d'un climat ocĂ©anique (de type Cfb selon la classification de Köppen). La station MĂ©tĂ©o-France de rĂ©fĂ©rence est celle de l'aĂ©roport de Rennes-Bretagne Ă Saint-Jacques-de-la-Lande. L'autre station est celle Ă l'aĂ©roport de Saint-Malo-Dinard-Pleurtuit. Ă Rennes, les hauteurs annuelles de prĂ©cipitations sont infĂ©rieures Ă 700 mm. Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les Ă©tĂ©s sont relativement secs, modĂ©rĂ©ment chauds et ensoleillĂ©s. Le dĂ©partement bĂ©nĂ©ficie dâenviron 1 850 heures dâensoleillement chaque annĂ©e. NĂ©anmoins, le climat n'est pas uniforme sur le dĂ©partement. Il varie suivant l'exposition Ă la mer, aux perturbations ocĂ©aniques, au vent et Ă l'altitude.
Toponymie
Le nom du dĂ©partement vient du fleuve de la Vilaine et de son affluent lâIlle, qui ont leur confluence dans le centre de Rennes. Le dĂ©partement est nommĂ© Il-ha-Gwilen[6] en breton.
Histoire
Le département a été créé à la Révolution française, le en application du décret du 22 décembre 1789. C'est l'un des cinq départements issus du découpage de l'ancienne province de Bretagne.
Auparavant, se sont succĂ©dĂ© sur le mĂȘme territoire :
- le peuple des Riedones (peuple armoricain qui a donnĂ© son nom Ă Rennes et au pays Rennais), organisĂ© en citĂ© par lâEmpire romain, et la frange orientale de celui des Coriosolites ;
- la baillie médiévale de Rennes plus une partie de celle du Porhoët ;
- la moitiĂ© orientale du prĂ©sidial de Rennes, tel quâil Ă©tait en 1689, comprenant les sĂ©nĂ©chaussĂ©es de Rennes (avec quelques amĂ©nagements au sud avec la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Nantes), Saint-Aubin-du-Cormier, FougĂšres, Bazouges, Antrain, HĂ©dĂ© et Saint-Malo plus une partie des sĂ©nĂ©chaussĂ©es de Dinan et de PloĂ«rmel ;
- l'ancien diocĂšse de Rennes ainsi qu'une partie des anciens diocĂšses de Saint-Malo et de Dol.
Le nom de ce dĂ©partement a Ă©tĂ© forgĂ© comme beaucoup dâautres en reprenant les particularitĂ©s gĂ©ographiques principales qui s'y trouvent. Ici, il est basĂ© sur deux riviĂšres, l'Ille et la Vilaine, qui se rejoignent Ă Rennes, Ă l'ouest du centre-ville. Le nouveau diocĂšse de Rennes reprend les limites du dĂ©partement.
Le coup d'Ătat du 2 dĂ©cembre 1851 de NapolĂ©on III est largement soutenu en Ille-et-Vilaine, dĂ©partement catholique, conservateur et monarchiste ; elle fait mĂȘme partie des quatre dĂ©partements oĂč aucun opposant n'est arrĂȘtĂ©[7].
Un problĂšme identitaire a agitĂ© les esprits du conseil gĂ©nĂ©ral en 1989, qui aurait alors souhaitĂ© rebaptiser le dĂ©partement en « Marche-de-Bretagne », ce Ă quoi la DDE sâest opposĂ© et qui n'a pas fait l'unanimitĂ© des habitants. En 2005, aprĂšs de longues rĂ©flexions, un nouveau projet a Ă©tĂ© proposĂ© Ă la consultation populaire par questionnaire : « Haute-Bretagne ». Il a Ă©tĂ© refusĂ© par 75 % des rĂ©pondants. Devant ce rĂ©sultat, le conseil gĂ©nĂ©ral a renoncĂ© Ă ce projet qu'avait avancĂ© le comitĂ© dĂ©partemental du tourisme.
EmblĂšmes
Logotype
CrĂ©Ă© en 1986, le premier logotype du conseil gĂ©nĂ©ral dâIlle-et-Vilaine est formĂ© par la silhouette trĂšs stylisĂ©e de la Bretagne en noir (couleur rĂ©gionale) avec un gros disque rouge symbolisant lâemplacement gĂ©ographique du dĂ©partement dans la rĂ©gion.
En 2008, lâassemblĂ©e dĂ©partementale a modifiĂ© son logo[8] qui a Ă©tĂ© retravaillĂ© par lâagence de communication Euro RSCG. Les Ă©volutions les plus marquantes sont :
- des lignes simplifiées pour les contours de la Bretagne ;
- un effet 3D sur le disque rouge pour marquer la modernité ;
- dans lâĂ©criture « Ille-et-Vilaine », une esperluette stylisĂ©e intĂ©grant une hermine qui marque lâattachement Ă la Bretagne.
- Le nom du territoire « Ille-et-Vilaine » est mis en valeur et placĂ© avant celui de lâinstitution. « DĂ©partement » remplace « Conseil gĂ©nĂ©ral ».
- Logo d'Ille et Vilaine(De 1986 Ă 2008)
- Logo d'Ille & Vilaine(Depuis 2008)
Armoiries et drapeau
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Les armoiries symbolisent la Bretagne et les deux riviĂšres qui ont donnĂ© leurs noms au dĂ©partement : lâIlle et la Vilaine. Elles se dĂ©crivent :
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Ce blason nâest quâune proposition de Robert Louis, et nâa donc pas de caractĂšre officiel.
L'Ille-et-Vilaine ne dispose pas de drapeau officiel[9]. Le conseil départemental utilise toutefois un drapeau blanc avec son logo au centre.
Autres symboles
- Animaux :
- mammifĂšre : lâhermine ;
- insecte : la coccinelle rouge.
Politique
Comme une grande partie du reste de lâOuest de la France, l'Ille-et-Vilaine a longtemps eu la rĂ©putation dâĂȘtre un dĂ©partement de droite ; en effet, de tradition catholique, le dĂ©partement vota Ă droite tout au long de la TroisiĂšme RĂ©publique, en opposition Ă la gauche anticlĂ©ricale[10]. Une tradition qui se retrouve encore, avec un personnel politique parfois trĂšs anciennement enracinĂ© comme en tĂ©moigne lâĂ©lection, depuis dĂ©sormais plus de deux cent vingt ans, dâun reprĂ©sentant de la famille MĂ©haignerie sur le pays de VitrĂ©. Le courant de gauche a longtemps Ă©tĂ© marginal, ne rencontrant dâinfluence notable que dans quelques milieux ouvriers (chaussure Ă FougĂšres, imprimerie sur Rennes).
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, lâĂ©lectorat du dĂ©partement sâest tournĂ© vers le MRP[11], de sensibilitĂ© dĂ©mocrate-chrĂ©tienne, confirmant son ancrage Ă droite de lâĂ©chiquier politique. Cependant, trois phĂ©nomĂšnes essentiels ont motivĂ© une Ă©volution durable des comportements politiques des habitants dâIlle-et-Vilaine :
- le premier phénomÚne est la crise profonde du monde rural, à compter des années 1950, se traduisant par un exode de plus en plus marqué ;
- le second phénomÚne est celui de la déchristianisation, par la baisse de la pratique religieuse, qui a progressivement distendu les liens entre sentiment religieux et choix politique ;
- enfin, dans les annĂ©es 1960, le dĂ©partement a commencĂ© de connaĂźtre un relatif dĂ©veloppement industriel, motivĂ© notamment par la politique de dĂ©centralisation et par lâintĂ©gration de la Bretagne dans lâĂ©conomie nationale.
Cela est notamment manifeste pour ce qui concerne lâindustrie automobile avec lâouverture des deux grandes usines de La Janais et de la Barre-Thomas du groupe CitroĂ«n, usines qui ont embauchĂ© largement dans le monde rural et oĂč, malgrĂ© un contexte social tendu, le mouvement syndical et les idĂ©es de gauche ont peu Ă peu pris corps et trouvĂ© de nouveaux soutiens. Lâautre grande industrie du dĂ©partement, lâagroalimentaire, a connu une progression liĂ©e Ă la demande grandissante du marchĂ© parisien en produits frais et en produits alimentaires transformĂ©s.
Tout ceci transforme la population du dĂ©partement, de plus en plus ouvriĂšre alors et de moins en moins attachĂ©e Ă lâactivitĂ© agricole, mĂȘme si nombre dâouvriers de lâautomobile demeuraient, dans un premier temps, Ă©galement exploitants agricoles. De fait, Ă compter du dĂ©but des annĂ©es 1970, la gauche progresse de façon continue. Pourtant, de 1958 Ă 1981, le dĂ©partement est exclusivement reprĂ©sentĂ© Ă lâAssemblĂ©e nationale par des Ă©lus de la droite et du centre, parfois rĂ©Ă©lus avec de trĂšs confortables majoritĂ©s. Ainsi, en 1978, Pierre MĂ©haignerie est Ă©lu dĂ©putĂ© avec plus de 72 % des suffrages au premier tour. Mais lâĂ©lectorat est toutefois de plus en plus gagnĂ© Ă dâautres choix.
Les Ă©lections municipales de 1977 sont comme un coup de tonnerre dans le paysage politique local : Rennes passe Ă gauche, ainsi que Saint-Malo, autre ville importante du dĂ©partement. Edmond HervĂ© devient le maire de la ville prĂ©fecture et le reste jusquâen , date Ă laquelle lui succĂšde Daniel Delaveau. Dâautres communes de lâagglomĂ©ration rennaise choisissent Ă©galement dâĂ©lire des maires de gauche, toujours dans la mouvance ou appartenant au PS, la spĂ©cificitĂ© dâIlle-et-Vilaine au regard des autres dĂ©partements bretons Ă©tant de nâavoir jamais eu de reprĂ©sentation significative du PCF.
Le mouvement engagĂ© en 1977 sâest depuis prolongĂ©, lâimplantation de la gauche faisant tache d'huile autour de Rennes et des autres villes du dĂ©partement, repoussant de plus en plus les forces de droite sur les seules zones rurales. Lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 1981, le parti socialiste obtient les deux siĂšges de dĂ©putĂ©s de Rennes et la tendance ne sâest pas inversĂ©e depuis. Ă la suite de la dĂ©bĂącle nationale de la droite aux cantonales de 2004, cette derniĂšre a perdu le contrĂŽle du conseil gĂ©nĂ©ral dâIlle-et-Vilaine pour la premiĂšre fois depuis la RĂ©volution française. Ă la suite des Ă©lections cantonales françaises de 2008, le PS a ainsi obtenu la totalitĂ© des Ă©lus reprĂ©sentant la ville de Rennes Ă lâassemblĂ©e dĂ©partementale.
L'Ille-et-Vilaine a votĂ© oui Ă la constitution europĂ©enne lors du rĂ©fĂ©rendum du 29 mai 2005, avec un pourcentage de 53,8 % et 33 955 voix de majoritĂ©. Ce rĂ©sultat confirmait dâailleurs lâimplantation des forces dominantes de la vie politique locale : un PS trĂšs pro-europĂ©en et un courant centriste demeurant influent. Cependant, ce rĂ©sultat, presque inverse du rĂ©sultat national du scrutin, Ă©tait en sensible baisse sur le rĂ©fĂ©rendum de 1992 sur le traitĂ© de Maastricht, oĂč le oui avait obtenu 62,8 % des voix et une majoritĂ© de 96 601 suffrages.
Lors du deuxiĂšme tour de lâĂ©lection prĂ©sidentielle du 6 mai 2007, avec 87,46 % de participation et supĂ©rieure Ă la moyenne nationale de 3,5 %, le dĂ©partement a votĂ© Ă 52,39 % pour SĂ©golĂšne Royal et Ă 47,61 % pour Nicolas Sarkozy soit 26 677 voix dâĂ©cart. Au premier tour, François Bayrou est arrivĂ© en troisiĂšme position 23,81 % des suffrages exprimĂ©s. Ă lâoccasion des lĂ©gislatives de juin 2007, quatre des sept dĂ©putĂ©s du dĂ©partement sont de gauche (trois candidats officiels du parti socialiste et un candidat apparentĂ©, sâĂ©tant prĂ©sentĂ© contre lâavis de la direction nationale du parti).
Ăconomie
Pour lâamĂ©nagement du territoire, le dĂ©partement est couvert par sept bassins dâactivitĂ© appelĂ©s « pays » :
- le pays de Rennes, au centre, couvre 67 communes sur 1 145 km2, et compte 419 559 habitants (+ 12,5 % entre 1990 et 1999) soit 48,4 % de la population du département (460 000 habitants au 1er janvier 2008) ;
- le pays de Saint-Malo, au nord, couvre 71 communes sur 1 106 km2, dont 67 en Ille-et-Vilaine (4 dans les CÎtes-d'Armor), et compte 149 360 habitants (+ 4,7 % entre 1990 et 1999) soit 17,2 % de la population du département ;
- le pays de FougÚres, au nord-est, couvre 58 communes sur 1 026 km2, et compte 76 517 habitants (+ 0,04 % entre 1990 et 1999) soit 8,8 % de la population du département ;
- le pays de VitrĂ© (Porte-de-Bretagne), Ă lâest, couvre 64 communes sur 1 282 km2, et compte 106 410 habitants[12] (+ 7,7 % entre 1990 et 1999) soit 10,1 % de la population du dĂ©partement ;
- le pays de BrocĂ©liande, Ă lâouest, couvre 43 communes sur 929 km2, et compte 57 683 habitants (+ 7,3 % entre 1990 et 1999) soit 6,6 % de la population du dĂ©partement ;
- le pays des Vallons de Vilaine, au sud, couvre 25 communes sur 620 km2, et compte 41 624 habitants (+ 10,6 % entre 1990 et 1999) soit 4,8 % de la population du département ;
- le pays de Redon - Bretagne Sud, au sud-ouest, couvre 54 communes sur 1 434 km2, dont 28 en Ille-et-Vilaine (les autres dans le Morbihan et la Loire-Atlantique) et compte 77 987 habitants (+ 2,3 % entre 1990 et 1999) dont prÚs de 37 000 en Ille-et-Vilaine, soit 4,1 % de la population du département. Au vu de la situation géographique de Redon et les difficultés administratives liées à la gestion du bassin économique par trois départements, il a été envisagé de créer un nouveau département autour de Redon et de son pays, cependant la coordination des moyens départementaux au plan de la région semble suffire.
Le fort dĂ©veloppement trĂšs centralisĂ© de lâagglomĂ©ration de Rennes, renforcĂ© par une excellente desserte routiĂšre, ferroviaire, voire aĂ©rienne, et lâattractivitĂ© de la zone en termes dâenseignement et dâemplois a conduit Ă une concentration rapide de population dans son bassin, mais rĂ©partie aussi dans une vaste zone pĂ©riphĂ©rique, nĂ©cessitant des trajets transversaux. Aussi lâagglomĂ©ration a dĂ©veloppĂ© un systĂšme de transport en commun visant Ă dĂ©concentrer le centre-ville de Rennes et faciliter et accĂ©lĂ©rer les Ă©changes. Le succĂšs de ce mode de transport, complĂ©tĂ© par une excellente desserte des lignes transdĂ©partementales a conduit lâagglomĂ©ration Ă redĂ©finir les lignes de bus urbains. Aussi Rennes dispose dâun mĂ©tro souterrain, le VAL et construit une deuxiĂšme ligne.
Pour contrecarrer cette attractivitĂ© de Rennes, le dĂ©partement a dĂ©veloppĂ© des Ă©changes efficaces dans les autres pays, et renforcĂ© le rĂŽle des communautĂ©s de communes afin de reconvertir lâindustrie et les zones agricoles en zones de dĂ©veloppement tertiaire (de service ou touristique). Aussi le dĂ©veloppement dĂ©mographique du dĂ©partement a su rester positif mĂȘme dans les zones dâanciennes industries en dĂ©clin (FougĂšres) ou peu facilitĂ©es par leurs situations excentrĂ©es (Redon).
DĂ©mographie
Entre 1990 et 1999, la croissance de la population a Ă©tĂ© trĂšs soutenue (+ 69 100 hab.) avec un taux annuel moyen de variation de la population de + 0,97 % soit la septiĂšme position française. Il y a un Ă©quilibre entre le solde naturel (+ 34 874 hab.) et le solde migratoire (+ 33 941 hab.). La progression, stimulĂ©e par le dynamisme Ă©conomique, continue encore Ă lâheure actuelle. Depuis les annĂ©es 2000, l'Ille-et-Vilaine gagne entre 10 000 et 12 000 nouveaux habitants par an, il est ainsi l'un des dĂ©partements des plus dynamiques de France.
En 2020, le département comptait 1 088 855 habitants[Note 1], en augmentation de 5,48 % par rapport à 2014 (France hors Mayotte : +1,9 %).
Communes les plus peuplées
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (derniÚre pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
Modifier |
---|---|---|---|---|---|---|
Rennes | 35238 | Rennes MĂ©tropole | 50,39 | 222 485 (2020) | 4 415 | â |
Saint-Malo | 35288 | CA Saint-Malo AgglomĂ©ration | 36,58 | 46 995 (2020) | 1 285 | â |
FougĂšres | 35115 | CA FougĂšres AgglomĂ©ration | 10,46 | 20 505 (2020) | 1 960 | â |
Bruz | 35047 | Rennes MĂ©tropole | 29,95 | 19 090 (2020) | 637 | â |
VitrĂ© | 35360 | CA VitrĂ© CommunautĂ© | 37,03 | 18 603 (2020) | 502 | â |
Cesson-SĂ©vignĂ© | 35051 | Rennes MĂ©tropole | 32,14 | 17 316 (2020) | 539 | â |
Saint-Jacques-de-la-Lande | 35281 | Rennes MĂ©tropole | 11,83 | 13 955 (2020) | 1 180 | â |
Betton | 35024 | Rennes MĂ©tropole | 26,73 | 12 637 (2020) | 473 | â |
PacĂ© | 35210 | Rennes MĂ©tropole | 34,94 | 12 004 (2020) | 344 | â |
ChĂąteaugiron | 35069 | CC Pays de ChĂąteaugiron CommunautĂ© | 23,52 | 10 541 (2020) | 448 | â |
Chantepie | 35055 | Rennes MĂ©tropole | 11,98 | 10 236 (2020) | 854 | â |
Dinard | 35093 | CC CĂŽte d'Ămeraude | 7,84 | 10 235 (2020) | 1 305 | â |
Saint-GrĂ©goire | 35278 | Rennes MĂ©tropole | 17,30 | 9 881 (2020) | 571 | â |
Redon | 35236 | CA Redon AgglomĂ©ration | 15,09 | 9 315 (2020) | 617 | â |
Le Rheu | 35240 | Rennes MĂ©tropole | 18,89 | 9 247 (2020) | 490 | â |
Gentilé
Bretillien (/bÊe.ti.ljÉÌ/) est un gentilĂ© crĂ©Ă© pour dĂ©signer les habitants d'Ille-et-Vilaine qui en Ă©taient dĂ©pourvus jusqu'alors. Il est choisi le par le Conseil gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement qui achĂšte et dĂ©pose le nom Ă l'Institut national de la propriĂ©tĂ© industrielle (INPI). Le terme est construit sur les noms « Breton » et « Illien » (d'aprĂšs le nom de la riviĂšre Ille). L'orthographe (sans accent) du mot ne correspond pas Ă la prononciation retenue[2].
L'adoption du gentilé a suscité la polémique auprÚs de la population, une partie n'en étant pas satisfaite et critiquant l'absence de consultation populaire[16].
Culture
Une bonne partie des équipements culturels sont concentrés sur la préfecture de Rennes à rayonnement départemental, régional voire davantage. Voici la liste des principaux équipements.
- Formation
- Outre les nombreuses grandes Ă©coles, les universitĂ©s ou lâantenne universitaire de Saint-Malo, le dĂ©partement compte beaucoup de lycĂ©es ouverts sur des filiĂšres BTS, ou des centres de formation en lien avec la chambre des mĂ©tiers ou le rectorat.
- Théùtres, cinéma, salles de spectacle et de concert
- Le Théùtre national de Bretagne
- L'Opéra de Rennes
- Le Liberté
- La Nouvelle Vague (Saint-Malo)
- LâOdyssĂ©e (Dol de Bretagne)
- L'Ubu
- L'Antipode MJC
- Le Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne
- Théùtre de Saint-Malo
- Théùtre Chateaubriand (Saint-Malo)
- La Granjagoul (Parcé)
- MusĂ©es et lieux dâexposition
- Les Champs libres
- Le Palais du Grand Large (Saint-Malo)
- Le Musée des Beaux-Arts
- Musée de Bretagne
- ĂcomusĂ©e de la Bintinais
- Centre Allende (Saint-Malo)
- L'aparté (Iffendic)
- Centre français du patrimoine culturel immatériel - Maison des Cultures du Monde (Vitré)
- Les musées de principaux monuments du département (FougÚres, Combourg, Dol, Vitré, etc.)
- MĂ©dias
- Ouest-France, 1er journal quotidien de France, a son siĂšge Ă Chantepie, prĂšs de Rennes ; France 3 Bretagne a son siĂšge Ă Rennes. L'Ille-et-Vilaine est lâun des premiers Ă bĂ©nĂ©ficier de la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre (TNT) grĂące Ă lâĂ©metteur de Saint-Pern Ă BĂ©cherel.
- L'Ille-et-Vilaine dispose dâune chaĂźne locale : TVR ainsi que de plusieurs journaux d'information locale : Le Pays malouin, Le Journal de VitrĂ©, La Chronique rĂ©publicaine, Les Infos du Pays de Redon, Le Mensuel de Rennes.
- Festivals et Ă©vĂšnements
- De nombreux festivals se dĂ©roulent Ă Rennes chaque annĂ©e, comme les Rencontres trans musicales (musique), le festival Mettre en scĂšne (thĂ©Ăątre et danse), Les TombĂ©es de la nuit (spectacles de rue), le Travelling (cinĂ©ma), le festival de la parole Mythos, le festival Rock'n Solex (concerts et courses de solex), lâUn Des Sens (festival multiculturel), ainsi que le festival Marmaille (spectacles jeune et tout public).
- Il y a Ă©galement Ă Saint-Malo La Route du Rock, Ătonnants Voyageurs (festival du livre), la Route du Rhum (course de voiliers), Quai des Bulles (2e festival de bande-dessinĂ©e en France, aprĂšs AngoulĂȘme) ou mĂȘme les Folklores du monde (concerts, danses, spectaclesâŠ) et beaucoup d'autres⊠.
- Le Pays de Redon accueille chaque année depuis 1975 la Bogue d'or, festival de chant, de conte et de musique traditionnels (festival inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France).
Langues
Historique
Le gallo, langue d'origine romane Ă©tait la langue « traditionnelle » du territoire dâIlle-et-Vilaine, elle Ă©tait surtout parlĂ©e dans la limite occidentale du dĂ©partement, ce qui coupe plusieurs « pays » en deux : Poudouvre, PorhoĂ«t, Redon, etc. En 2001-2002, on dĂ©nombrait 1 761 Ă©lĂšves (Ă©coles, collĂšges, lycĂ©es) Ă©tudiant la langue gallĂšse en Bretagne.
Au Xe siĂšcle, on peut retrouver la limite breton-roman par l'opposition des noms dĂ©rivant de -acum qui se diffĂ©rencient en -ac du cĂŽtĂ© bretonnant et en -Ă©e ou -Ă© du cĂŽtĂ© roman. D'autres oppositions (-euc...-oc; gu...v). On estime que la limite linguistique de la zone bretonnante se situe sur une ligne allant de Plouha Ă Rhuys. Dans lâancien Ă©vĂȘchĂ© de Saint-Malo, dont une partie a Ă©tĂ© rattachĂ©e Ă l'Ille-et-Vilaine pendant la RĂ©volution française, on parla breton jusquâau XIIe siĂšcle ; dans certaines poches, son usage sâest perpĂ©tuĂ© jusquâau XVe siĂšcle. Au XIe siĂšcle, on signale une communautĂ© bretonnante importante Ă ChĂąteaugiron[17].
En 1835, Abel Hugo indique que : « L'idiome en usage chez les cultivateurs de l'Ille-et-Vilaine est un vieux français qui a peu variĂ© depuis plusieurs siĂšcles. Dans les cantons du sud particuliĂšrement, les paysans parlent comme au temps de Joinville ; mais avec une prononciation gutturale et sifflante, que notre alphabet figurerait difficilement. Sur les cĂŽtes, leur langage est aussi mĂȘlĂ© de quelques mots armoricains ou bretons. »[18]
Langue gallĂšse
D'aprĂšs l'EnquĂȘte sociolinguistique sur les Langues de Bretagne de TMO RĂ©gions pour la RĂ©gion Bretagne de 2018, 9,8 % de la population de l'Ille-et-Vilaine, ĂągĂ©e de 15 ans et plus, parlent le gallo, soit environ 83 350 locuteurs [19]. 17,2 % de la population de l'Ille-et-Vilaine comprennent le gallo, soit environ 146 300 personnes.
Sur 100 personnes parlant le gallo, 43,2 % sont en Ille-et-Vilaine.
Sur 100 personnes comprenant le gallo en Ille-et-Vilaine, 55 % sont locuteurs et 45 % locuteurs passifs.
19 % de la population de l'Ille-et-Vilaine entendent parler gallo autour d'eux au moins une fois par mois.
Sur 100 personnes originaires de l'Ille-et-Vilaine, 14 % sont locuteurs du gallo.
Langue bretonne
Selon les effectifs pondĂ©rĂ©s que fournit lâenquĂȘte Ătude de lâhistoire familiale[20] menĂ©e par lâINSEE en 1999, plus de 8 500 bretonnants de plus de 18 ans rĂ©sident en Ille-et-Vilaine. Ă cela, il faut ajouter les effectifs des Ă©coles bilingues Diwan qui se montent Ă plus de 1 200 Ă la rentrĂ©e 2013, ou encore les Ă©lĂšves suivant des cours de breton dans les Ă©tablissements publics du secondaire (plus de 200 en 2002/2003).
Plusieurs communes mĂšnent une politique en faveur des langues rĂ©gionales, notamment lâaffichage bilingue. Quelques entreprises et communes sont signataires de la charte Ya d'ar brezhoneg.
Par rapport au trois autres départements de la Bretagne administrative, le breton reste trÚs peu parlé puisque originellement non dans la zone bretonnante. Le breton est enseigné en maternelle et primaire à Rennes, Bruz, FougÚres, Redon, Saint-Malo. Des écoles Diwan existent à Rennes, Guipel et FougÚres.
Transports
Rennes Métropole organise également son propre réseau de transports sur le territoire de ses 43 communes, le STAR, qui comporte plus de cinquante lignes de bus ainsi que le métro.
Dâautres communautĂ©s comme celles de Saint-Malo (16 lignes), FougĂšres et VitrĂ© gĂšrent Ă©galement leur propre rĂ©seau de transport en commun.
Jusqu'au et l'application de la loi NOTRe, le conseil départemental assurait les transports en commun non urbains sur son périmÚtre, et ce à travers le réseau Illenoo. Depuis 2017, c'est la région Bretagne qui assure cette compétence, à travers le réseau BreizhGo.
Tourisme
En Ille-et-Vilaine, le tourisme est lâun des moteurs du dĂ©veloppement Ă©conomique. Le Conseil gĂ©nĂ©ral participe Ă la promotion, au dĂ©veloppement et Ă la diversification des activitĂ©s touristiques en partenariat avec le ComitĂ© dĂ©partemental du tourisme. Il soutient les investissements relatifs aux projets de loisirs ou aux projets culturels Ă vocation touristique et contribue au dĂ©veloppement de lâoffre d'hĂ©bergement. Il accompagne aussi le dĂ©veloppement du tourisme rural et aide les professionnels Ă diversifier leurs activitĂ©s touristiques en basse saison grĂące au tourisme d'affaires.
L'Ille-et-Vilaine est riche en monuments historiques ou religieux, cités médiévales remarquables, musées et patrimoine naturel. Voici les principaux monuments ou équipements visités (> 50 000 visiteurs - chiffres 2014 du comité départemental du Tourisme[21]) :
- Grand Aquarium Ă Saint-Malo (326 661 visiteurs) ;
- la chapelle Saint-Yves Ă Rennes (299 291 visiteurs) ;
- L'Espace des sciences Ă Rennes (193 637 visiteurs) ;
- le chĂąteau et le parc zoologique de la Bourbansais Ă Pleugueneuc (140 336 visiteurs) ;
- les jardins de Brocéliande à Bréal-sous-Montfort (100 322 visiteurs) ;
- le musée des Beaux-Arts de Rennes (85 228 visiteurs) ;
- Cobac Parc à Lanhélin (83 796 visiteurs) ;
- le chĂąteau de FougĂšres (81 886 visiteurs) ;
- lâusine marĂ©motrice de La Richardais (64 909 visiteurs) ;
- le manoir de l'automobile à Lohéac (63 000 visiteurs) ;
- l'écomusée de la Bintinais à Rennes (56 442 visiteurs) ;
- le petit train de Saint-Malo (52 105 visiteurs) .
Au , la capacitĂ© dâaccueil touristique est de 220 645 lits touristiques, dont 68 445 lits marchands classĂ©s :
- 58 terrains de camping pour 21 285 lits ;
- 220 hĂŽtels pour 16 330 lits ;
- 506 meublés classé tourisme pour 2 332 lits ;
- 139 meublés Clévacances pour 1 120 lits ;
- 531 meublés Gßtes de France pour 5 148 lits ;
- 295 chambres dâhĂŽtes labellisĂ©es pour 2 113 lits ;
- 28 résidences de tourisme pour 9 765 lits ;
- 4 931 lits en hébergements collectifs ;
et 30 440 résidences secondaires pour 152 200 lits (R.G.P. 2010).
En 2014, la frĂ©quentation touristique atteint 11 670 542 nuitĂ©es extra-dĂ©partementales et encore davantage si lâon ajoute les Bretiliens qui sĂ©journent dans leur propre dĂ©partement. Le nombre de nuitĂ©es est de 2 709 479 dans les hĂŽtels, de 988 650 dans les campings.
En 2005, environ 5 millions dâexcursions ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es (câest-Ă -dire les dĂ©placements en journĂ©e). La dĂ©pense moyenne par jour et par personne est de 31,70 ⏠et la durĂ©e moyenne du sĂ©jour est de 8,2 jours (source : enquĂȘte de frĂ©quentation hĂŽteliĂšre/Direction du Tourisme/DR INSEE/RĂ©seau MORGOAT module HĂŽtellerie).
Les résidences secondaires
Selon le recensement général de la population du , 6,6 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les communes dâIlle-et-Vilaine dont les rĂ©sidences secondaires et occasionnelles dĂ©passent 20 % des logements totaux.
Commune | Population SDC | Nombre de logements | Résidences secondaires | % résidences secondaires |
---|---|---|---|---|
Saint-Briac-sur-Mer | 1 951 | 2 710 | 1 644 | 60,66 % |
Saint-Lunaire | 2 301 | 2 688 | 1 540 | 58,33 % |
Dinard | 10 141 | 11 095 | 4 963 | 44,73 % |
Cancale | 5 231 | 4 328 | 1 613 | 37,27 % |
Cherrueix | 1 131 | 820 | 298 | 36,34 % |
Saint-Coulomb | 2 554 | 1 551 | 439 | 28,3 % |
Roz-sur-Couesnon | 1 020 | 691 | 186 | 26,92 % |
Le Tronchet | 1 108 | 613 | 158 | 25,77 % |
Saint-Suliac | 975 | 598 | 146 | 24,41 % |
Le Minihic-sur-Rance | 1 421 | 834 | 201 | 24,1 % |
Saint-Malo | 44 620 | 32 337 | 7 744 | 23,95 % |
La Chapelle-de-Brain | 970 | 738 | 161 | 21,81 % |
Hirel | 1 363 | 806 | 173 | 21,46 % |
Saint-Marcan | 470 | 288 | 60 | 20,83 % |
Sources :
- Source INSEE,chiffres au 01/01/2012.
Galerie photos
- Plage de l'Ăcluse Ă Dinard.
- ForĂȘt de BrocĂ©liande Ă Paimpont.
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Décret du 28 octobre 2020 portant nomination du préfet de la région Bretagne, préfet de la zone de défense et de sécurité Ouest, préfet d'Ille-et-Vilaine (hors classe) - M. BERTHIER (Emmanuel).
- Sylvaine Salliou, « Les habitants d'Ille et Vilaine s'appelleront les Bretilliens », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Bretagne, (consulté le ).
- Prononciation en français de France français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- « Carte gĂ©ologique harmonisĂ©e du dĂ©partement de lâIlle-et-Vilaine. Notice technique », sur brgm.fr, .
- Louis Diard, Atlas floristique de Bretagne. La flore d'Ille-et-Vilaine, Ă©ditions Siloe, , 670 p.
- « Traduction de Il-ha-Gwilen en français, dictionnaire breton - français », sur fr.glosbe.com (consulté le )
- Jacques-Olivier Boudon, Les Bonaparte : regards sur la France impériale. La Documentation photographique, dossier 8073, janvier-février 2010, p. 11 (carte de Gilles Pécout).
- Catherine Durfort, « Une nouvelle jeunesse pour le logo du Département », Nous Vous Ille, no 83, juillet-août-septembre 2008, (ISSN 0764-3926), p. 14.
- Divi Kervella et Mikael Bodlore-Penlaez, Guide des drapeaux bretons et celtes, Fouenant, Yoran Embanner, , 192 p. (ISBN 978-2-916579-12-2), p. 50
- Jean El Gammal, Politique et poids du passĂ© dans la France âfin de siĂšcleâ, presses universitaires de Limoges, , 789 p. (ISBN 978-2-84287-121-5, lire en ligne), p. 25.
- (fr) « La vie politique en Bretagne depuis la Seconde Guerre mondiale (3/5) (par Ătienne Mathieu et Sklaerenn Scuiller) », sur www.ina.fr (consultĂ© le ).
- http://www.ille-et-vilaine.gouv.fr/content/download/22411/155322/file/ETRELLES%20-%20ZAC%20de%20la%20Plesse%20-%20Rapport%20CE.pdf
- Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
- Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
- Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020
- JĂ©rĂŽme Gicquel, « Un gentilĂ© pas trĂšs apprĂ©ciĂ© », 20 Minutes,â (ISSN 1771-1142, lire en ligne, consultĂ© le ).
- Paul BanĂ©at, Le DĂ©partement dâIlle-et-Vilaine.
- Abel Hugo, France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, Paris, Delloye,
- Langues de Bretagne. EnquĂȘte sociolinguistique. 6 oct 2018. TMO RĂ©gions / RĂ©gion Bretagne
- Alexandra Filhon, CĂ©cile Lefevre et François Heran, Ătude de lâhistoire familiale, INED, 2005 (ISBN 2-7332-0156-5).
- Travaux de l'Observatoire du Tourisme sur le site du Comité départemental du tourisme
Voir aussi
Bibliographie
Paul BanĂ©at, Le DĂ©partement dâIlle-et-Vilaine : Histoire, archĂ©ologie, monuments, Rennes, J. Larcher,
- Jean-Pierre Mathias, Contes et légendes d'Ille-et-Vilaine, De Borée éditions, (présentation en ligne)
Articles connexes
- Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine
- Liste des cantons d'Ille-et-Vilaine
- Liste des communes d'Ille-et-Vilaine
- Liste des anciennes communes d'Ille-et-Vilaine
- Liste des intercommunalités d'Ille-et-Vilaine
- Liste des députés d'Ille-et-Vilaine
- Liste des sénateurs d'Ille-et-Vilaine
- Liste des conseillers départementaux d'Ille-et-Vilaine
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- Liste de ponts d'Ille-et-Vilaine
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