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BĂ©cherel

Bécherel est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

BĂ©cherel
BĂ©cherel
La place de BĂ©cherel.
Blason de BĂ©cherel
Blason
BĂ©cherel
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
MĂ©lina Parmentier (LR)
2020-2026
Code postal 35190
Code commune 35022
DĂ©mographie
Gentilé Bécherellais
Population
municipale
698 hab. (2020 en diminution de 0,29 % par rapport Ă  2014en diminution de 0,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 225 hab./km2
Population
agglomération
654 478 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 17â€Č 43″ nord, 1° 56â€Č 42″ ouest
Altitude 166 m
Min. 113 m
Max. 177 m
Superficie 0,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montauban-de-Bretagne
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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BĂ©cherel
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BĂ©cherel
Liens
Site web mairie-de-becherel.fr

    PeuplĂ©e de 698 habitants[Note 1], elle fait partie depuis 2014 des communes de Rennes MĂ©tropole. Elle est la commune la moins Ă©tendue du dĂ©partement.

    Labellisée Petite Cité de caractÚre et Cité du livre (Bécherel compte plusieurs librairies, bouquineries, café-lecture, artisans d'art...), la vieille ville a conservé un bel ensemble de maisons anciennes des XVIe, XVIIe et XVIIIe siÚcles.

    GĂ©ographie

    Entre Rennes et Dinan, BĂ©cherel domine la vallĂ©e de la Rance. BĂątie sur une colline Ă  176 m d'altitude, elle est une ancienne place forte dont quelques vestiges subsistent. Des rues aux vieilles maisons en granit rappellent le passĂ© de la citĂ© : on y cultivait le lin et y filait le plus beau fil de Bretagne. Du jardin du Thabor la vue s'Ă©tend vers Dol-de-Bretagne, Dinan et Combourg.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de BĂ©cherel
    Longaulnay
    BĂ©cherel
    Miniac-sous-BĂ©cherel

    Patrimoine paysager

    Le village de BĂ©cherel est situĂ© au sein des collines de BĂ©cherel, Ă  la limite entre les bassins versants de la Rance et du Meu. Ces collines forment en fait un plateau, dont le nord est marquĂ© par une crĂȘte Ă©troite qui dessine de petites collines. Le village occupe la plus haute de ces collines ; le point culminant est occupĂ© par le Parc du chĂąteau de Caradeuc, qui forme un belvĂ©dĂšre au-dessus des vallons de Saint-Thual. BĂ©cherel, comme les autres bourgs de ce terroir, est construit Ă  flanc de la colline qu'elle occupe presque entiĂšrement. Plus bas, on trouve un habitat de fermes isolĂ©es, alternant avec des cultures cĂ©rĂ©aliĂšres parfois entourĂ©es de bocage[1].

    L'habitat pavillonnaire tend à s'étendre autour du bourg, les parcelles agricoles à s'étendre et le bocage à disparaßtre. L'urbanisation modérée devient un élément prégnant du paysage[2].

    Transport

    Depuis le , Ă  la suite de son entrĂ©e dans Rennes MĂ©tropole, la commune est desservie par le rĂ©seau STAR par la ligne 82 : Miniac-sous-BĂ©cherel ↔ BĂ©cherel ↔ La Chapelle-ChaussĂ©e ↔ Langan ↔ RomillĂ© ↔ Rennes (Villejean - UniversitĂ©), ainsi que la ligne 7 du rĂ©seau rĂ©gional BreizhGo qui effectue uniquement les montĂ©es et descentes de voyageurs depuis et vers Dinan/Dinard.

    Le bourg est traversé du sud-ouest au nord-est par la D20, qui la relie à La Baussaine et Tinténiac. Cette route se croise en bordure nord-est de la commune avec la D27 et la D68, qui conduisent vers le sud-est à La Chapelle-Chaussée et vers le nord-ouest vers Longaulnay, et, plus loin via la D2, vers Evran et Dinan.

    Cadre géologique

    Carte gĂ©ologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (LanhĂ©lin, BĂ©cherel, LouvignĂ©, Vire, Avranches
). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon Ă  la Rance) sur 90 km (de VitrĂ© Ă  Vire)[3]. Par souci de clartĂ©, toutes les aurĂ©oles de mĂ©tamorphisme ne sont pas reprĂ©sentĂ©es.

    GĂ©omorphologiquement, BĂ©cherel est localisĂ©e dans le domaine nord armoricain (domaine qui se suit depuis le TrĂ©gor jusqu'au Cotentin et se poursuit sous le bassin de Paris), dans la partie orientale du Massif armoricain qui est le rĂ©sultat de trois chaĂźnes de montagne successives. Le site gĂ©ologique de BĂ©cherel se situe plus prĂ©cisĂ©ment sur un massif granitique cadomien, pluton limitĂ© au sud et au nord par un bassin sĂ©dimentaire essentiellement briovĂ©rien. Ce massif de HĂ©dĂ©-BĂ©cherel fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[4] - [5], qui est le tĂ©moin le plus occidental des plutons mancelliens et flanque au Nord le synclinorium palĂ©ozoĂŻque du MĂ©nez—BĂ©lair (partie centrale d'une unitĂ© plus vaste, le synclinorium mĂ©dian armoricain)[6]. Le territoire bĂ©cherellais est ainsi constituĂ© d'un plateau de 130 mĂštres d'altitude moyenne, correspondant au massif granitique occidental (allongĂ© est-ouest[7], de 30 km de long et 2 Ă  km de large) qui reprĂ©sente un des apex affleurants du batholite mancellien, et au Nord et au Sud, d'un plateau de 50 mĂštres d'altitude moyenne, correspondant Ă  ce bassin sĂ©dimentaire[8].

    L'histoire gĂ©ologique de la rĂ©gion est marquĂ©e par la chaĂźne dite « cadomienne » (du nom latin de Caen, Cadomus) vieille d’environ 600 millions d'annĂ©es. À la fin du PrĂ©cambrien supĂ©rieur, les mĂ©tasĂ©diments briovĂ©riens environnants (grĂšs, schistes, micaschistes) sont fortement dĂ©formĂ©s, plissĂ©s et mĂ©tamorphisĂ©s par le cycle cadomien. Cette chaĂźne montagneuse, qui devait culminer Ă  environ 4 000 m, donne naissance Ă  des massifs granitiques (batholite cĂŽtier nord-trĂ©gorrois, granite de Saint-Brieuc, immense batholite mancellien formĂ© de nombreux plutons granitiques) produits par le surĂ©paississement crustal. Ces intrusions vers 540 millions d'annĂ©es[9], de magmas granitiques issus du vaste batholite mancellien, dĂ©veloppent un mĂ©tamorphisme de contact : le refroidissement des masses granitiques Ă  des tempĂ©ratures de l'ordre de 700 °C et Ă  des profondeurs de l'ordre de km dans l'Ă©corce terrestre, font que les schistes briovĂ©riens, tendres et friables, sont transformĂ©s par « cuisson », variable selon la distance du massif granitique : intense et forte Ă  proximitĂ©, cette cuisson donne les cornĂ©ennes, roches dures et compactes ; moindre et attĂ©nuĂ©e Ă  quelques kilomĂštres du massif, elle donne des schistes tachetĂ©s (d'oĂč une double aurĂ©ole de cornĂ©ennes et de schistes tachetĂ©s dans le bassin sĂ©dimentaire)[10]. Ce thermomĂ©tamorphisme dĂ©veloppĂ© par l'intrusion du granite a ainsi provoquĂ© la cristallisation de minĂ©raux nouveaux (biotite, andalousite), soulignant l'ancien litage sĂ©dimentaire. Ces deux roches magmatique (granite) et mĂ©tamorphique (cornĂ©enne, schiste tachetĂ©) affleurent Ă  la suite de longs processus d'Ă©rosion qui ont aplani les reliefs anciens[11] - [12]. Le vaste dĂ©veloppement des roches thermomĂ©tamorphiques montre que ce granite prĂ©sente un « toit » plus ou moins parallĂšle Ă  la surface topographique actuelle. Il est d'ailleurs probable que le massif de BĂ©cherel et de DingĂ© se relient en profondeur Ă  celui de LanhĂ©lin[13].
    L'arĂ©nisation[14] de ce granite a vraisemblablement dĂ©butĂ© au PliocĂšne, sous l'action de climats tempĂ©rĂ©s chauds et humides, et se poursuit encore actuellement mais sous forme attĂ©nuĂ©e. L'altĂ©ration a Ă©galement transformĂ© les roches mĂ©tasĂ©dimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dĂ©pĂŽts rĂ©cents issus de l’action du vent (lƓss), de mouvements et transports sur les versants (colluvions), et des cours d'eau (alluvions)[15].

    PĂ©trographiquement, le granite de BĂ©cherel reprĂ©sente une granodiorite quartzique Ă  texture grenue, au grain moyen (minĂ©raux de quartz, feldspath et mica noir de 2 Ă  3 millimĂštres), avec biotite, cordiĂ©rite altĂ©rĂ©e (en pinite) et un peu de pyrite dissĂ©minĂ©e ; le gĂ©ologue y observe une frĂ©quence de petites enclaves schisteuses du BriovĂ©rien mĂ©tamorphique, ainsi que d’enclaves quartzeuses. Le cisaillement nord-armoricain affecte le granite de puissants filons quartzeux, en sus de la cataclase ou de la brĂ©chification[13]. La rĂ©gion est traversĂ©e par un champ filonien de dolĂ©rites dont « l'altĂ©ration donne un aspect de pain d'Ă©pice Ă  la roche ; le cƓur de certaines « boules rĂ©siduelles » est peu altĂ©rĂ© et la dolĂ©rite apparaĂźt alors avec sa teinte vert-bleutĂ©[16] ».

    Économiquement, l'exploitation des roches locales a donnĂ© lieu Ă  l'existence de nombreuses carriĂšres (granite non comme roche ornementale mais pour moellons et pour granulat provenant de l'arĂšnes, filons quartzeux et cornĂ©ennes principalement pour l'empierrement). « Les aptitudes architectoniques mĂ©diocres du granite de BĂ©cherel (teinte brunĂątre peu agrĂ©able due Ă  la mĂ©tĂ©orisation, cataclase, frĂ©quence des enclaves
) ont conduit souvent les bĂątisseurs d’églises Ă  faire appel, en sus, Ă  d’autres roches, plus ou moins lointaines mais de meilleure qualitĂ©. C’est ainsi qu’ont Ă©tĂ© recherchĂ©s les granites du massif de DingĂ© (Ă  nuance bleutĂ©e) et ceux du massif hercynien de Dinan (Le HinglĂ©, Ă  grain moyen, trĂšs lĂ©gĂšrement bleuĂątre ; Brusvily, aux longs feldspaths blanchĂątres ; LanguĂ©dias, Ă  grain fin, blanc-gris clair) »[17].

    Touristiquement, les principaux aspects de la gĂ©ologie du Nord de Rennes peuvent ĂȘtre abordĂ©s au cours de promenades gĂ©ologiques qui permettent d'observer sur un espace rĂ©duit du territoire bĂ©cherellais, des roches d'Ăąge et de nature diffĂ©rents, tĂ©moins de phĂ©nomĂšnes gĂ©ologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenĂšse, mĂ©tamorphisme, Ă©rosion
)[16].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[19].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 806 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[22] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[23] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[24] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[25] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 714,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[26]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă  31 km[27], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[28], Ă  12,1 °C pour 1981-2010[29], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Bécherel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [31] - [32] - [33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[34] - [35].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (78,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (78,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (78,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17 %), prairies (3 %), terres arables (1,1 %), forĂȘts (0,3 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[37].

    Toponymie

    Attestations anciennes[38].


    • Becherel en 1150 ;
    • Becherel en 1281 ;
    • Becherello en 1371.

    Le nom de la localité est attesté sous sa forme actuelle dÚs 1150[39].

    Il existe de nombreux hameaux un peu partout au nord de la France, du type BĂ©cherelle, BĂ©cheret (Ain, Saint-Trivier ; Eure-et-Loir, BĂ©cherel en 1670 ; Marne, Conflans, de BĂ©cherele vers 1146, etc.), BĂ©chereau, Becquerel(le) (forme normanno-picarde). Ce type toponymique, Ă©tant donnĂ© sa rĂ©partition, n’est pas un dĂ©rivĂ© du vieux norrois bekkr « ruisseau » et cela, contrairement Ă  ce qu'affirme un historien[40] - [Note 8]. Il a Ă©tĂ© bien Ă©tudiĂ© par les toponymistes depuis Auguste Vincent et son emploi en toponymie n'est pas attestĂ© avant le XIIe siĂšcle. Il s’agit soit d’un dĂ©rivĂ©, double suffixation -er-el, de bec au sens français du terme avec une valeur topographique, qui a pu aussi servir Ă  dĂ©signer des moulins[41] ou encore du nom de personne frĂ©quent BĂ©cherel, dĂ©rivĂ© de Bec(q) Ă©galement patronyme, et qui signifie « celui qui a la parole facile, allant jusqu’à la mĂ©disance » (cf. la phrase de Villon « il n’est de bon bec que de Paris ») et dont l'emploi comme nom de lieu de maniĂšre absolue correspond Ă  une pratique gĂ©nĂ©ralisĂ©e en toponymie[42]. Ernest NĂšgre suggĂšre un emploi direct de l’oĂŻl *becherel « bavard », d’aprĂšs becquerelle, forme fĂ©minine, il attribue directement cet adjectif Ă  un surnom de moulin[43].

    Histoire

    Moyen Âge

    La rĂ©gion de BĂ©cherel formait au haut Moyen Âge le pagus Orcheus, un pays historique qui Ă©tait un pagus, c'est-Ă -dire une subdivision administrative de la DomnonĂ©e[44].

    En 1124, Alain de Dinan reçoit en partage la terre de BĂ©cherel et y fait Ă©lever, dominant la vallĂ©e, un chĂąteau en pierre autour duquel se dĂ©veloppe la citĂ©. En 1168, Henri II PlantagenĂȘt, roi d'Angleterre, s'empare de la ville et la fait fortifier.

    Sa situation stratĂ©gique, en haut d'un promontoire rocheux qui permet de surveiller jusque vers Dinan au nord, en fait l'objet des convoitises pendant les guerres du Moyen Âge. Elle est assiĂ©gĂ©e quatre fois entre le XIe et le XVe siĂšcles[45], notamment pendant la guerre de Succession de Bretagne : les Anglais, alliĂ©s de Jean de Monfort, l'occupent.

    En avril 1353, Arnoul d'Audrehem effectue une chevauchée jusqu'à ses abords puis se replie à Combourg. La garnison de Bécherel le suit discrÚtement, puis envahit subitement et par surprise la ville alors que les troupes françaises se reposent. Plusieurs de ces derniers sont tués, mais la plupart sont faits prisonniers. Arnoul parvient à fuir, et quelques jours plus tard il est de retour à Combourg. La garnison de Bécherel l'apprend et s'avance vers cette ville, espérant renouveler le haut fait d'armes précédent, mais tombe dans une embuscade tendue par Bertrand du Guesclin, qui voit rapidement ses forces renforcées de celles d'Arnoul. Nombre d'Anglais sont tués, leur capitaine, Hugues de Calverly, est fait prisonnier. Du Guesclin est adoubé sur ce champ de bataille[46].

    En 1363, Charles de Blois et du Guesclin l'assiĂšgent, mais Jean de Montfort rassemble des troupes et vient les contre-assiĂ©ger. Les deux parties dĂ©cident de rĂ©gler leur diffĂ©rend sur les landes d'Évran, mais des Ă©vĂȘques interviennent et un partage de la Bretagne est dĂ©cidĂ© entre les Monfort et les Blois.

    En avril 1371, Olivier V de Clisson met à nouveau le siÚge devant la ville toujours occupée par les Anglais. Il est rejoint en août par Du Guesclin. En 1373, le chùteau fort est encore assiégé par les Français, qui l'occupent en 1374.

    Époque moderne

    En 1419, Anne de Laval, baronne de Bécherel, fait restaurer les fortifications de la ville, mais au XVIe siÚcle la place tombe en ruine. Entre le XVIe et le XVIIIe siÚcle, grùce à la culture et au tissage du lin et du chanvre, la cité est prospÚre. Le blocus continental imposé par Napoléon et la concurrence du coton vont cependant mener au déclin de ces cultures.

    Révolution française

    La population de la commune est favorable aux changements apportĂ©s par la RĂ©volution française, surtout aprĂšs la fin de la Terreur. À partir de 1795 la principale fĂȘte rĂ©volutionnaire est celle cĂ©lĂ©brant l’anniversaire de l’exĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e d’un serment de haine Ă  la royautĂ© et Ă  l’anarchie[47].

    Le XIXe siĂšcle

    Bécherel fut desservi par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des Tramways d'Ille-et-Vilaine qui la reliait à Rennes de 1902 à 1947.

    Au XIXe siÚcle, la création d'une tannerie, d'une galocherie et d'une usine de fabrication de machines agricoles relance l'économie locale.

    En 1833 une Ă©cole mutuelle, sous la direction d'un instituteur qui est issu de l'École normale de Rennes, ouvre Ă  BĂ©cherel[48].

    Le XXe siĂšcle

    En 1914, une laiterie ouvre ses portes et fonctionne jusqu'en 1971. En 1978, la commune adhÚre à l'association des Petites Cités de caractÚre de Bretagne.

    Implantée depuis 1986, l'association Savenn Douar, « le terre-plein » en français, lance l'idée de faire une Cité du Livre. Dans les années qui suivent, plusieurs libraires, bouquinistes et artisans des professions du livre s'installent à Bécherel.

    Politique et administration

    Circonscriptions de rattachement

    Bécherel appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Montauban-de-Bretagne depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle était le chef-lieu du canton de Bécherel.

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisiÚme circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux[49] (PS-NUPES). Sous la IIIe République, elle appartenait à la circonscription de Montfort et de 1958 à 1986 à la 1re circonscription (Rennes-Nord).

    Intercommunalité

    Les dix communes du canton de Bécherel ont créé en 1990 le syndicat intercommunal pour le Développement du Pays de Bécherel qui s'est transformé le en communauté de communes du Pays de Bécherel[50].

    Celle-ci a été dissoute au et Bécherel, ainsi que Romillé, Langan, La Chapelle-Chaussée, Miniac-sous-Bécherel ont intégré Rennes Métropole[51] - [52].

    Institutions judiciaires

    Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relĂšve du tribunal judiciaire (qui a remplacĂ© le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[53].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ca. 1950 mai 1953 M. Sourdin Greffier
    mai 1953 septembre 1959
    (décÚs)
    Alphonse Jehanin
    octobre 1959 mars 1971 Maurice Mannoury-Lacour Notaire
    mars 1971 juin 1995 Tanguy de Kernier DVD PropriĂ©taire, premier adjoint (1995 → 2000)
    PrĂ©sident de la CC du Pays de BĂ©cherel (1994 → 2000)
    Chevalier de l'Ordre national du MĂ©rite (1995)
    juin 1995 mars 2014[54] Bernard Leroy DVD Agent d'assurances retraité, maire honoraire (2019)
    PrĂ©sident de la CC du Pays de BĂ©cherel (2005 → 2013)
    Chevalier de l'Ordre national du MĂ©rite (2014)
    mars 2014[55] En cours
    (au 26 mai 2020)
    MĂ©lina Parmentier DVD-LR ConseillĂšre clientĂšle en banque
    ConseillĂšre rĂ©gionale de Bretagne (2021 → )
    RĂ©Ă©lue pour le mandat 2020-2026[56]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[58].

    En 2020, la commune comptait 698 habitants[Note 9], en diminution de 0,29 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    882493655690802817844836895
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    820818780816740760798846852
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    855890793788709723724733633
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    659626543528599660745731758
    2015 2020 - - - - - - -
    678698-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Éducation

    Il y a dans la commune de Bécherel une école maternelle publique, située 2 chemin de la Roncette, ainsi qu'une école élémentaire privée sous contrat, l'école Notre-Dame, 29 rue de la Libération[61] - [62].

    Pour l'enseignement secondaire public, la commune est rattachée au collÚge Jacques-Prévert de Romillé et au lycée René-Cassin de Montfort-sur-Meu[63].

    Santé

    La commune dispose d'un cabinet médical, d'une pharmacie, d'un cabinet vétérinaire et d'un service d'ambulances, ainsi que d'infirmiÚres[64]. L'hÎpital le plus proche est le centre hospitalier de Pontchaillou à Rennes. Y sont également installés un ostéopathe, ainsi qu'une maison de retraite[65].

    Cultes

    La commune relÚve de la paroisse catholique Saint-Joseph de La Tour. La messe anticipée du dimanche est célébrée à l'église paroissiale Notre-Dame tous les samedis soir à 18 h 30. Une troménie y a également lieu tous les [66].

    La communauté israélite la plus proche est située à Rennes[67], Il y a des communautés protestantes à Rennes[68], Dinard et Saint-Malo[69].

    Sports

    BĂ©cherel a un club de football existant depuis 30 ans Ă©voluant en Division 2 de district[70]. La commune comporte, Terrains de football,de tennis, ainsi que diverses associations sportives, parmi lesquels des clubs de VTT, de yoga, de judo, de tir Ă  l'arc et une Ă©cole de danse[71].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'ancien donjon.
      L'ancien donjon.
    • L'Ă©glise Notre-Dame de BĂ©cherel.
      L'Ă©glise Notre-Dame de BĂ©cherel.
    • La Maison du Gouverneur
      La Maison du Gouverneur
    • L'hostellerie de l'Écu de Laval.
      L'hostellerie de l'Écu de Laval.

    La commune ne compte aucun bùtiment protégé au titre des monuments historiques. Cependant, on y voit de nombreux bùtiments anciens, et la commune appartient au réseau des Petites Cités de caractÚre bretonnes.

    Parmi eux, les restes des anciennes fortifications médiévales : subsistent en effet une partie des remparts urbains et les ruines de l'ancien donjon construit par le seigneur de Dinan au XIIe siÚcle[72]. Les anciennes portes, dites porte Berthaut et porte Saint-Michel, ont été détruites au XIXe siÚcle[73].

    Le village de Bécherel abritait autrefois un prieuré bénédictin, dépendant de l'abbaye de Marmoutiers et fondé par Rolland de Dinan en 1164[74]. L'église paroissiale Notre-Dame est l'héritiÚre de l'église priorale mentionnée au XIIe siÚcle. Elle comprend un clocher-porche dont les premiers niveaux ont été construits au XVIIe siÚcle. Le reste de l'église priorale a été entiÚrement détruit et reconstruit en 1866 sous la direction de Jacques Mellet. La flÚche du clocher a été construite par Arthur Regnault en 1898[75]. Dans l'église, on trouve deux cuves baptismales qui remontent aux XIIe et XVIIe siÚcles[76].

    Du prieuré subsiste également la chapelle Saint-Jacques, reconstruite au XVIIe siÚcle, aujourd'hui transformée en maison d'habitation[74].

    Le village accueillait un autre Ă©tablissement religieux : une maison fondĂ©e en 1705 pour accueillir des retraites spirituelles, et confiĂ©e en 1720 Ă  la congrĂ©gation des sƓurs de Saint-Thomas de la Villeneuve. Le bĂątiment qui accueillait les retraites est agrandi et presque entiĂšrement reconstruit au cours du XIXe siĂšcle[77]. Les religieuses quittent les lieux en 1973 ; le bĂątiment accueille aujourd'hui une maison de retraite pour personnes ĂągĂ©es[76].

    En outre, la vieille ville offre un bel ensemble de maisons anciennes des XVIe, XVIIe et XVIIIe siĂšcles. Dix-sept de ces maisons ont fait l'objet d'une Ă©tude par le service de l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel en 1983-1984. Elles sont situĂ©es rue de la Filanderie, rue de la Chanvrerie, rue de la Beurrerie, place de la Croix, place Alexandre Jehanin, porte et rue Saint-Michel et chemin de la Coquerie. Trois seulement sont construites en pan de bois ; la plupart sont bĂąties en granite beige, caractĂ©ristique de BĂ©cherel ; Ă  partir du XIXe siĂšcle, le granite bleu des carriĂšres du HinglĂ© (CĂŽtes-d'Armor) y est associĂ© pour les portes et fenĂȘtres[78].

    Les plus notables sont :

    • La maison du Gouverneur, 1 rue de la Filanderie, construite au XVIe siĂšcle, est le seul bĂątiment de la ville en tuffeau.
    • L'ancienne hostellerie de l'Écu de Laval, 3 rue de la Filanderie, a Ă©tĂ© construite aux XVIe et XVIIe siĂšcles. Elle est l'un des rares exemples de construction en pans de bois Ă  BĂ©cherel.
    • Une ancienne maison de tisserand, au lieu-dit La Ville-Malet, tĂ©moigne de l'importance de l'activitĂ© de tissage dans l'Ă©conomie de BĂ©cherel au XVIe siĂšcle.
    • La maison du 11, rue de la Filanderie, typique des maisons bĂ©cherelaises du XVIIe siĂšcle[76].

    PrĂšs de l'ancienne maison de tisserand se trouve le lavoir du XIXe siĂšcle[76].

    La croix du cimetiĂšre, cerclĂ©e et Ă  cupules, pourrait remonter au Moyen Âge. Une croix similaire se trouve dans la commune voisine de Plouasne[76]. Le jardin du Thabor occupe les lieux de l'ancien cimetiĂšre.

    Enfin, dans les actuels faubourgs de la ville, la ferme des Saules a été construite au XVIIe siÚcle[79].

    Équipements culturels

    La commune de Bécherel dispose d'une bibliothÚque, située square du Docteur-Lambert, ouverte 7 h 30 par semaine.

    Un théùtre y a été construit en 1937 par le curé de la paroisse, l'abbé Monnier, sur sa fortune personnelle. S'y produisent notamment les troupes ArtComédia et Théùtre Berloul.

    Un lieu d'accueil et de médiation, la Maison du Livre et du Tourisme, abrite un accueil, un espace de médiation sur l'histoire de Bécherel, une salle d'exposition et un auditorium de quatre-vingts places[80].

    Bécherel, Cité du Livre

    La commune, Cité du Livre, accueille une quinzaine de librairies et de bouquinistes, ainsi que d'autres professions et artisans d'art dans le domaine du livre.

    Créée par Colette Trublet en 1989, « Savenn Douar »[81] association loi 1901, a pour objectif de mettre en place une entreprise culturelle en milieu rural afin de créer une dynamique favorable à la création d'emplois pour revitaliser le centre ancien de Bécherel qui se désertifiait depuis les années 1960.

    En 1989, la premiĂšre fĂȘte du Livre, et le projet de « BĂ©cherel, CitĂ© du Livre » est lancĂ©, avec dĂ©pĂŽt de la marque Ă  l'INPI. Trois librairies sont ouvertes, dont celle de l'association. Une relieuse et un bouquiniste indĂ©pendants de l'association s'installent dans la ville, suivis l'annĂ©e suivante par des libraires et bouquinistes. En 1993, une nouvelle association est crĂ©Ă©e, le comitĂ© de concertation pour le dĂ©veloppement de BĂ©cherel CitĂ© du Livre. Elle prend en charge l'organisation des activitĂ©s culturelles et des Ă©vĂ©nements. La crĂ©ation de la Maison du Livre et du Tourisme en 2011 tĂ©moigne de la reconnaissance du rĂŽle de la CitĂ© du Livre dans le dĂ©veloppement local[82].

    Chaque annĂ©e, la FĂȘte du Livre de BĂ©cherel se dĂ©roule le week-end de PĂąques, et outre la quinzaine de libraires et bouquinistes ouverts toute l'annĂ©e, un marchĂ© du livre a lieu tous les premiers dimanches de chaque mois. D'autres rendez-vous festifs ont lieu tout au long de l'annĂ©e : la Nuit du Livre en aoĂ»t, Lire en FĂȘte en octobre, et TrĂ©sors de BĂ©cherel en dĂ©cembre[83].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de BĂ©cherel Blason
    De gueules Ă  la croix ancrĂ©e d’argent chargĂ©e de cinq mouchetures d’hermine de sable[84].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Ce sont les armes de la famille de Dinan, premiers seigneurs de BĂ©cherel au XIIe siĂšcle.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[20].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[21].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. En outre, aucun toponymiste ne mentionne une « toponymie viking » en Bretagne, car il s'agit en rĂ©alitĂ© de termes romanisĂ©s issus, certes, parfois du vieux norrois (cf. la Hogue, le Homme, les Mielles), mais qui se sont diffusĂ©s Ă  partir du DuchĂ© de Normandie au moment de son expansion. Il est en outre assez significatif de constater qu’il y en a aucun dans la rĂ©gion de Nantes, oĂč l'on sait par ailleurs qu'une communautĂ© viking s'est maintenu assez longtemps pour y diffuser quelques techniques maritimes et leurs noms d’origine scandinave.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    7. Cet allongement résulte en partie de la tectonique cassante varisque.
    8. Jacques Bouffette, Sylvain Blais et Jean Hérisset, Promenade géologique à FougÚres, Biotope, , p. 4.
    9. (en) Pasteels P., Doré F. (1982) - Age of the Vire-Carolles granite. In: G.S. Odin (ed,), Numerical dating in Stratigraphy, 2, 784-790.
    10. Ces deux roches métamorphiques sont exploitées dans la carriÚre du Gué-Morin à Vieux-Vy-sur-Couesnon. « En fonction de l'état de l'exploitation on peut parfois distinguer des plis isoclinaux resserrés, antérieurs au métamorphisme de contact et résultant de la tectogenÚse cadomienne ». Cf Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 96.
    11. (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
    12. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
    13. F. Paris, op. cit., p. 5.
    14. La fraction fine de l'arÚne est principalement constituée de kaolinite.
    15. F. Paris, op. cit., p. 24.
    16. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 96.
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    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Abraham (J.-P.). BĂ©cherel, citĂ© du livre, ArMen, no 36, 1991.
    • Sparizo (F.). BĂ©cherel. Un village Ă  livre ouvert, Ed. Christel, Saint-Malo, 1999, 48 p.
    • Martin (C.), Trublet (C.). BĂ©cherel, citĂ© du livre : dix ans d'histoire, Le Pays de Dinan, no 19, 1999.
    • Ronan Leprohon, « BĂ©cherel, citĂ© du livre », Le Peuple breton, Presses populaires de Bretagne, no 503,‎ , p. 17 (ISSN 0245-9507)
    • Christine Quinet, Le Pays de BĂ©cherel, JouĂ©-lĂšs-Tours, A. Sutton, , 126 p. (ISBN 2-84253-275-9).
    • Camille LorĂ© et Georges Monti (dir.) (MĂ©moire de DUT MĂ©tiers du Livre), La CitĂ© du Livre de BĂ©cherel, UniversitĂ© Bordeaux III, .
    • Jean Meyer, Le Pays de BĂ©cherel, Rennes, Ouest-France, , 32 p. (ISBN 2-85882-047-3)

    Liens externes

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