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Tinténiac

Tinténiac est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Tinténiac
Tinténiac
L'église de la Sainte-Trinité.
Blason de Tinténiac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes Bretagne Romantique
Maire
Mandat
Christian Toczé
2020-2026
Code postal 35190
Code commune 35337
DĂ©mographie
Gentilé Tinténiacois
Population
municipale
3 774 hab. (2020 en augmentation de 10,06 % par rapport Ă  2014en augmentation de 10,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 161 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 19â€Č 44″ nord, 1° 50â€Č 05″ ouest
Altitude Min. 31 m
Max. 90 m
Superficie 23,40 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Tinténiac
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Combourg
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Tinténiac
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Tinténiac
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Tinténiac
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Tinténiac
Liens
Site web http://www.tinteniac.fr/

    En 2020, avec 3 774 habitants[Note 1], elle est la 69e commune la plus peuplĂ©e d’Ille-et-Vilaine et la 205e de Bretagne[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Vue de la commune.

    La ville de TintĂ©niac est situĂ©e le long de la route nationale 137, Ă  28 km de Rennes et 43 km de Saint-Malo.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est traversée par deux cours d'eau :

    Vue panoramique de l'Ă©cluse de La Moucherie.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 741 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[8] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 714,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă  31 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  12,1 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    TintĂ©niac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de TintĂ©niac, une unitĂ© urbaine monocommunale[18] de 3 635 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (92,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (21,1 %), prairies (14,1 %), zones urbanisĂ©es (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,9 %), forĂȘts (1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Elle est attestée sous les formes de Tinteniacum en 1032[25], et de Teinteniac au XVe siÚcle.

    TintĂ©niac est un toponyme composĂ© de deux Ă©lĂ©ments : TintĂ©ni-, qui reprĂ©sente peut-ĂȘtre l'anthroponyme gallo-romain Tintinius et -ac, qui est un suffixe usuel gĂ©nĂ©ralement notĂ© -acum par les spĂ©cialistes[26]. Ce suffixe, qui marque la localisation, puis la propriĂ©tĂ©, est d'origine celtique (gauloise) -acon et remonterait au celtique commun *-āko qui explique Ă©galement le brittonique -ogon, Ă  l'origine du gallois -og et du vieux breton -oc, breton moderne -ec (notĂ© -eg dans l'orthographe actuelle). « Le domaine de Tintinius Â»[25].

    L'évolution réguliÚre en *Tintégny ou plutÎt *Tinténé dans l'ouest, propre aux pays de langue d'oïl, ne s'est pas effectuée dans ce cas, car la commune était bretonnante au IXe siÚcle et le -acum [en réalité gallo-roman -ACU] a ainsi évolué en -ac et non en -ay, -é, ou -y comme dans les zones de langue d'oïl. Par contre, le nom de la commune homonyme de Tintigny (Belgique) est conforme à la phonétique d'oïl. Probable homonymie également avec Tintignac, hameau de la CorrÚze, dont le -ac est caractéristique de la phonétique occitane.

    La commune est appelée Teintenyac en gallo et Tintenieg en breton.

    Le gentilé est Tinténiacois[27].

    Histoire

    Le site de TintĂ©niac est frĂ©quentĂ© depuis le NĂ©olithique. Des vestiges, dont un abondant mobilier lithique et des cĂ©ramiques du NĂ©olithique moyen, sont retrouvĂ©s lors du tracĂ© de la voie express Rennes-Saint-Malo. Tinteniac est citĂ© au VIe siĂšcle comme « Tendenaco villa
 civis Rhedonica » dans la Vie de saint Pair, fondateur de l'abbaye de Sesciacum (aujourd'hui Saint-Pair-sur-Mer, Manche), Ă©crite par Venance Fortunat[28]. Un village carolingien dĂ©couvert Ă  la Cocherais, a Ă©galement livrĂ©s de nombreuses cĂ©ramiques.

    La premiĂšre mention officielle de TintĂ©niac figure dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Georges de Rennes en 1032. L'Ă©glise et le village qualifiĂ© de « gros bourg », sont alors donnĂ©s par le duc de Bretagne Alain III Ă  sa sƓur, AdĂšle, abbesse de Saint-Georges, Ă  l'occasion de la fondation de l'abbaye. L'abbesse rĂ©trocĂšde par la suite une grande partie de son fief.

    La seigneurie de Tinténiac passe ensuite, par le jeu des alliances successives, aux Laval, Coligny, Coëtquen et La Motte. Un membre de la branche cadette de cette derniÚre famille, Vincent de Tinténiac connu comme chevalier de Tinténiac, est l'un des grands noms de la Chouannerie. Il participe à l'organisation du débarquement de Quiberon, le .

    Recto et verso d'une carte civique délivrée par la municipalité de Tinténiac en l'an III (1795).

    La RĂ©volution française institue la commune de TintĂ©niac; qui absorbe entre 1790 et 1794 celle de Saint-MĂ©loir-sous-HĂ©dĂ©, Ă©galement nommĂ© Saint-MĂ©loir-des-Bois[29] - [30]. La population de la commune est favorable aux changements apportĂ©s par la RĂ©volution française, surtout aprĂšs la fin de la Terreur. La principale fĂȘte rĂ©volutionnaire est celle cĂ©lĂ©brant l’anniversaire de l’exĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e d’un serment de haine Ă  la royautĂ© et Ă  l’anarchie, fĂȘtĂ©e Ă  partir de 1795 ; l’anniversaire de la fondation de la RĂ©publique est aussi cĂ©lĂ©brĂ© Ă  partir de 1797[31].

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le , la commune est libĂ©rĂ©e par le Combat Command A de la 6e division blindĂ©e.

    La vie économique du bourg, fondée principalement sur l'agriculture jusqu'en 1950, connaßt à cette date un nouvel essor, dû à la création d'établissements scolaires et au développement des activités tertiaires, ainsi que de l'industrie, dans les années 1960, avec l'usine de salaisons d'Ille-et-Rance (SIRSA)[32]. L'entreprise s'appelle désormais "les recettes de Tinténiac" et emploi une vingtaine de salariés dans le domaine de la boucherie-traiteur. En 2022, le premier employeur de la commune est le fabricant de climatiseurs, notamment destiné à l'industrie automobile, Sanden Manufacturing Europe.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Malo en Ille-et-Vilaine. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisiÚme circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux[33] (PS-NUPES). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Saint-Malo (Second Empire), la 2e circonscription de Saint-Malo (IIIe République), la 6e circonscription (1958-1986) et la 2e circonscription (1988-2012).

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Tinténiac. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Combourg.

    Intercommunalité

    Depuis le , Tinténiac appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique. Cette intercommunalité a succédé à l'association pour le développement économique du Combournais puis au SIVOM des cantons de Combourg, Tinténiac et Pleine-FougÚres, fondé en , auquel appartenait la commune.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[34].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[35]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avril 1945 1966
    (décÚs)
    Charles Provost CNIP Notaire
    mai 1966 juin 1995 Jean Provost Notaire
    Officier des Palmes académiques
    juin 1995 mars 2001 Roger Rebours[37] PS Professeur puis principal adjoint de collĂšge
    mars 2001[38] mai 2020 Louis Rochefort Centre droit Entrepreneur de charpente et de menuiserie retraité
    3e vice-prĂ©sident de la CC Bretagne Romantique (2001 → 2016)
    RĂ©Ă©lu en 2008 et 2014[39] - [40]
    mai 2020[41] - [42] En cours Christian Toczé DVG Directeur territorial retraité
    5e vice-prĂ©sident de la CC Bretagne Romantique (2020 → )
    Élu pour le mandat 2020-2026

    Jumelages

    Villes jumelles avec Tinténiac
    VillePaysPĂ©riode
    BersenbrĂŒck[43]Allemagnedepuis
    BotesdaleRoyaume-Unidepuis
    Redgrave[44]Royaume-Unidepuis
    RickinghallRoyaume-Unidepuis

    Depuis 1993, la commune est jumelée avec les trois villages anglais de Botesdale, Redgrave et Rickinghall, tous situés au nord du comté de Suffolk.

    Depuis 2000, elle est jumelĂ©e avec la ville allemande de BersenbrĂŒck (Basse-Saxe), situĂ©e au nord-ouest du pays, Ă  mi-chemin entre BrĂȘme et la frontiĂšre nĂ©erlandaise. Une charte de jumelage fut cosignĂ©e par les maires de l'Ă©poque, Roger Rebours et Walter Sandbrink[45], ainsi que par Pierre Saget et Jean-Claude Goupil, premiers Ă©diles de Saint-Domineuc et QuĂ©briac, communes associĂ©es au jumelage[46].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[48].

    En 2020, la commune comptait 3 774 habitants[Note 8], en augmentation de 10,06 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1242 1102 0012 3002 1642 1252 0052 1262 156
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1632 1492 1762 1842 1772 2132 2332 1942 201
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0681 9621 8871 6341 6431 6381 5351 7731 948
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 7941 9382 0402 1732 1632 4343 0793 2473 372
    2018 2020 - - - - - - -
    3 7043 774-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • École publique RenĂ©-Guy-Cadou.
    • École Notre-Dame.
    • CollĂšge ThĂ©ophile-Briant[50].
    • CollĂšge Saint-Joseph.
    • LycĂ©e Bel-Air enseignement technique public.
    • LycĂ©e professionnel rural privĂ©.

    Sports

    • L'USTSD est le club tintĂ©niacois associĂ© avec Saint-Domineuc, comprenant quatre sections sportives : football, volley-ball, basket et badminton.
    • TintĂ©niac Tennis Club.
    • TintĂ©niac-Combourg Handball Club.
    • Amicale Cyclo-touriste d'Ille-et-Rance.
    • Club du Dragon Vert (Qwan Ki Do).
    • Les Archers de la Bretagne Romantique.
    • CanoĂ«-kayak.
    • Courir Ă  TitĂ©niac-QuĂ©briac

    Manifestations culturelles et festivités

    • Festival TintĂ© Festi'Live (derniĂšre Ă©dition en 2015).
    • Festival TintĂ© Art Rue (derniĂšre Ă©dition en 2012).
    • Festival Les Hivernales.
    • Festival Les Jeux divers.
    • Les 6 Heures de TintĂ©niac.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le manoir de la Grand Cour.
    • La Motte Boutier, motte fĂ©odale de 30 m de diamĂštre trĂšs Ă©rodĂ©e situĂ©e dans la forĂȘt de Tanouarn, en TintĂ©niac, juste en limite de la paroisse de DingĂ©. Ce site semble appartenir Ă  la famille Boutier[Note 9], issue des seigneurs de Combourg et Dol, et qui possĂ©dait, Ă  l’époque moderne, de nombreux biens sur le territoire de la paroisse de DingĂ©. De plus, Thomas, fils de Boutier, concĂ©da le don de Guillaume de Montfort dans la foresta de Tanouarn et Hubert Boutier cĂ©da ce qu’il avait sur la Haie Pleebosq en 1223, nom donnĂ© par le cadastre de 1836 Ă  la parcelle oĂč se situe la motte nommĂ©e le Bois de la Plesse. La seigneurie de la Motte Boutier est citĂ©e Ă  la fin du XIVe siĂšcle[51].
    • Dans le bourg, plusieurs maisons du XVe siĂšcle, XVIe et XVIIe siĂšcles : manoir de la Grand Cour (rue des Dames) ; hĂŽtel de MĂ©lesse ; hĂŽtel PrĂ©ciaux Des Cours ; grenier Ă  sel (sur les bords du canal d'Ille-et-Rance).
    • Manoir de la Besnelais (XVIe – XVIIe siĂšcles).
    • Canal d'Ille-et-Rance ; Ă©cluses et maisons Ă©clusiĂšres (TintĂ©niac et la Moucherie).
    • MusĂ©e de l'Outil et des MĂ©tiers[52].
    • PrieurĂ© Notre-Dame[53].
    • Église de la Sainte-TrinitĂ© : Ă©glise paroissiale (1908), construite sur les plans d'Arthur Regnault.
    • Chapiteau de l'ancienne Ă©glise (dĂ©but XIVe siĂšcle).
    • Chapelle du prieurĂ© : reste de l'ancienne Ă©glise (XVe siĂšcle). Cette chapelle du transept nord est l'unique partie de l'ancienne Ă©glise qui a Ă©tĂ© modifiĂ© en 1444. Aujourd'hui cette chapelle abrite le retable attribuĂ© Ă  Tugal Caris.

    Peintures murales

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D’or à la jumelle d’azur, au bñton de gueules brochant sur le tout, à la bordure d’hermine.

    En 1384, figure parmi la noblesse de robe française[54].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les descendants de la famille Boutier auraient dĂ» normalement s'appeler Le Chat. Ce fut Thomas filius Buterus Catus qui en dĂ©cida autrement en se faisant appeler Thomas Boutier.

    Références

    1. « Population en Bretagne : combien d'habitants dans votre ville - TintĂ©niac ? », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Le Quiou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Tinténiac et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Tinténiac et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Tinténiac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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    50. Renfermait dans le rĂ©fectoire de l'Ă©tablissement une peinture a fresco Les Amazones de la chouannerie (1955) de Geoffroy Dauvergne (1922-1977) d'aprĂšs le roman de ThĂ©ophile Briant (1891-1956) , d'environ 60 m2, dans le cadre du 1% artistique, Ɠuvre disparue (cf. Alain Valtat (prĂ©f. RenĂ© Quillivic, introduction:MickaĂ«l Compagnion), Catalogue RaisonnĂ© du Peintre Geoffroy Dauvergne (1922-1977), Sceaux, LĂ©vaña (auto-Ă©dition), , 483 p. (OCLC 463998037, BNF 35857851). pp. 359-371.
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