Tinténiac
Tinténiac est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Tinténiac | |||||
L'église de la Sainte-Trinité. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bretagne Romantique | ||||
Maire Mandat |
Christian Toczé 2020-2026 |
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Code postal | 35190 | ||||
Code commune | 35337 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Tinténiacois | ||||
Population municipale |
3 774 hab. (2020 en augmentation de 10,06 % par rapport Ă 2014) | ||||
Densité | 161 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 19âČ 44âł nord, 1° 50âČ 05âł ouest | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 90 m |
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Superficie | 23,40 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Tinténiac (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Combourg | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.tinteniac.fr/ | ||||
En 2020, avec 3 774 habitants[Note 1], elle est la 69e commune la plus peuplĂ©e dâIlle-et-Vilaine et la 205e de Bretagne[1].
GĂ©ographie
Localisation
La ville de Tinténiac est située le long de la route nationale 137, à 28 km de Rennes et 43 km de Saint-Malo.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée par deux cours d'eau :
- la Donac ;
- le canal d'Ille-et-Rance, dont deux écluses sont situées sur la commune.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[8] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 714,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă 31 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Tinténiac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tinténiac, une unité urbaine monocommunale[18] de 3 635 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (92,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (21,1 %), prairies (14,1 %), zones urbanisĂ©es (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,9 %), forĂȘts (1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[24].
Toponymie
Elle est attestée sous les formes de Tinteniacum en 1032[25], et de Teinteniac au XVe siÚcle.
TintĂ©niac est un toponyme composĂ© de deux Ă©lĂ©ments : TintĂ©ni-, qui reprĂ©sente peut-ĂȘtre l'anthroponyme gallo-romain Tintinius et -ac, qui est un suffixe usuel gĂ©nĂ©ralement notĂ© -acum par les spĂ©cialistes[26]. Ce suffixe, qui marque la localisation, puis la propriĂ©tĂ©, est d'origine celtique (gauloise) -acon et remonterait au celtique commun *-Äko qui explique Ă©galement le brittonique -ogon, Ă l'origine du gallois -og et du vieux breton -oc, breton moderne -ec (notĂ© -eg dans l'orthographe actuelle). « Le domaine de Tintinius »[25].
L'évolution réguliÚre en *Tintégny ou plutÎt *Tinténé dans l'ouest, propre aux pays de langue d'oïl, ne s'est pas effectuée dans ce cas, car la commune était bretonnante au IXe siÚcle et le -acum [en réalité gallo-roman -ACU] a ainsi évolué en -ac et non en -ay, -é, ou -y comme dans les zones de langue d'oïl. Par contre, le nom de la commune homonyme de Tintigny (Belgique) est conforme à la phonétique d'oïl. Probable homonymie également avec Tintignac, hameau de la CorrÚze, dont le -ac est caractéristique de la phonétique occitane.
La commune est appelée Teintenyac en gallo et Tintenieg en breton.
Histoire
Le site de Tinténiac est fréquenté depuis le Néolithique. Des vestiges, dont un abondant mobilier lithique et des céramiques du Néolithique moyen, sont retrouvés lors du tracé de la voie express Rennes-Saint-Malo. Tinteniac est cité au VIe siÚcle comme « Tendenaco villa⊠civis Rhedonica » dans la Vie de saint Pair, fondateur de l'abbaye de Sesciacum (aujourd'hui Saint-Pair-sur-Mer, Manche), écrite par Venance Fortunat[28]. Un village carolingien découvert à la Cocherais, a également livrés de nombreuses céramiques.
La premiĂšre mention officielle de TintĂ©niac figure dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Georges de Rennes en 1032. L'Ă©glise et le village qualifiĂ© de « gros bourg », sont alors donnĂ©s par le duc de Bretagne Alain III Ă sa sĆur, AdĂšle, abbesse de Saint-Georges, Ă l'occasion de la fondation de l'abbaye. L'abbesse rĂ©trocĂšde par la suite une grande partie de son fief.
La seigneurie de Tinténiac passe ensuite, par le jeu des alliances successives, aux Laval, Coligny, Coëtquen et La Motte. Un membre de la branche cadette de cette derniÚre famille, Vincent de Tinténiac connu comme chevalier de Tinténiac, est l'un des grands noms de la Chouannerie. Il participe à l'organisation du débarquement de Quiberon, le .
La RĂ©volution française institue la commune de TintĂ©niac; qui absorbe entre 1790 et 1794 celle de Saint-MĂ©loir-sous-HĂ©dĂ©, Ă©galement nommĂ© Saint-MĂ©loir-des-Bois[29] - [30]. La population de la commune est favorable aux changements apportĂ©s par la RĂ©volution française, surtout aprĂšs la fin de la Terreur. La principale fĂȘte rĂ©volutionnaire est celle cĂ©lĂ©brant lâanniversaire de lâexĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e dâun serment de haine Ă la royautĂ© et Ă lâanarchie, fĂȘtĂ©e Ă partir de 1795 ; lâanniversaire de la fondation de la RĂ©publique est aussi cĂ©lĂ©brĂ© Ă partir de 1797[31].
à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le , la commune est libérée par le Combat Command A de la 6e division blindée.
La vie économique du bourg, fondée principalement sur l'agriculture jusqu'en 1950, connaßt à cette date un nouvel essor, dû à la création d'établissements scolaires et au développement des activités tertiaires, ainsi que de l'industrie, dans les années 1960, avec l'usine de salaisons d'Ille-et-Rance (SIRSA)[32]. L'entreprise s'appelle désormais "les recettes de Tinténiac" et emploi une vingtaine de salariés dans le domaine de la boucherie-traiteur. En 2022, le premier employeur de la commune est le fabricant de climatiseurs, notamment destiné à l'industrie automobile, Sanden Manufacturing Europe.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Malo en Ille-et-Vilaine. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisiÚme circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux[33] (PS-NUPES). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Saint-Malo (Second Empire), la 2e circonscription de Saint-Malo (IIIe République), la 6e circonscription (1958-1986) et la 2e circonscription (1988-2012).
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Tinténiac. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Combourg.
Intercommunalité
Depuis le , Tinténiac appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique. Cette intercommunalité a succédé à l'association pour le développement économique du Combournais puis au SIVOM des cantons de Combourg, Tinténiac et Pleine-FougÚres, fondé en , auquel appartenait la commune.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[34].
Liste des maires
Jumelages
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
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BersenbrĂŒck[43] | Allemagne | depuis | ||
Botesdale | Royaume-Uni | depuis | ||
Redgrave[44] | Royaume-Uni | depuis | ||
Rickinghall | Royaume-Uni | depuis |
Depuis 1993, la commune est jumelée avec les trois villages anglais de Botesdale, Redgrave et Rickinghall, tous situés au nord du comté de Suffolk.
Depuis 2000, elle est jumelĂ©e avec la ville allemande de BersenbrĂŒck (Basse-Saxe), situĂ©e au nord-ouest du pays, Ă mi-chemin entre BrĂȘme et la frontiĂšre nĂ©erlandaise. Une charte de jumelage fut cosignĂ©e par les maires de l'Ă©poque, Roger Rebours et Walter Sandbrink[45], ainsi que par Pierre Saget et Jean-Claude Goupil, premiers Ă©diles de Saint-Domineuc et QuĂ©briac, communes associĂ©es au jumelage[46].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[48].
En 2020, la commune comptait 3 774 habitants[Note 8], en augmentation de 10,06 % par rapport Ă 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
- Ăcole publique RenĂ©-Guy-Cadou.
- Ăcole Notre-Dame.
- CollÚge Théophile-Briant[50].
- CollĂšge Saint-Joseph.
- Lycée Bel-Air enseignement technique public.
- Lycée professionnel rural privé.
Sports
- L'USTSD est le club tinténiacois associé avec Saint-Domineuc, comprenant quatre sections sportives : football, volley-ball, basket et badminton.
- Tinténiac Tennis Club.
- Tinténiac-Combourg Handball Club.
- Amicale Cyclo-touriste d'Ille-et-Rance.
- Club du Dragon Vert (Qwan Ki Do).
- Les Archers de la Bretagne Romantique.
- Canoë-kayak.
- Courir à Titéniac-Québriac
Manifestations culturelles et festivités
- Festival Tinté Festi'Live (derniÚre édition en 2015).
- Festival Tinté Art Rue (derniÚre édition en 2012).
- Festival Les Hivernales.
- Festival Les Jeux divers.
- Les 6 Heures de Tinténiac.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La Motte Boutier, motte fĂ©odale de 30 m de diamĂštre trĂšs Ă©rodĂ©e situĂ©e dans la forĂȘt de Tanouarn, en TintĂ©niac, juste en limite de la paroisse de DingĂ©. Ce site semble appartenir Ă la famille Boutier[Note 9], issue des seigneurs de Combourg et Dol, et qui possĂ©dait, Ă lâĂ©poque moderne, de nombreux biens sur le territoire de la paroisse de DingĂ©. De plus, Thomas, fils de Boutier, concĂ©da le don de Guillaume de Montfort dans la foresta de Tanouarn et Hubert Boutier cĂ©da ce quâil avait sur la Haie Pleebosq en 1223, nom donnĂ© par le cadastre de 1836 Ă la parcelle oĂč se situe la motte nommĂ©e le Bois de la Plesse. La seigneurie de la Motte Boutier est citĂ©e Ă la fin du XIVe siĂšcle[51].
- Dans le bourg, plusieurs maisons du XVe siÚcle, XVIe et XVIIe siÚcles : manoir de la Grand Cour (rue des Dames) ; hÎtel de Mélesse ; hÎtel Préciaux Des Cours ; grenier à sel (sur les bords du canal d'Ille-et-Rance).
- Manoir de la Besnelais (XVIeâââXVIIe siĂšcles).
- Canal d'Ille-et-Rance ; écluses et maisons éclusiÚres (Tinténiac et la Moucherie).
- Musée de l'Outil et des Métiers[52].
- Prieuré Notre-Dame[53].
- Ăglise de la Sainte-TrinitĂ© : Ă©glise paroissiale (1908), construite sur les plans d'Arthur Regnault.
- Chapiteau de l'ancienne église (début XIVe siÚcle).
- Chapelle du prieuré : reste de l'ancienne église (XVe siÚcle). Cette chapelle du transept nord est l'unique partie de l'ancienne église qui a été modifié en 1444. Aujourd'hui cette chapelle abrite le retable attribué à Tugal Caris.
Peintures murales
- Sur les murs du rĂ©fectoire du collĂšge ThĂ©ophile-Briant fut rĂ©alisĂ© une peinture murale et monumentale, peinte a frescoen (1955): Les Amazones de la chouannerie , par l'artiste peintre Geoffroy Dauvergne (1922-1977) d'aprĂšs le roman Ă©ponyme de ThĂ©ophile Briant (1891-1956) , d'environ 60 m2, dans le cadre du 1% artistique, Ćuvre actuellement dissimulĂ©e sous une toile de verre, devant ĂȘtre restaurĂ©e dans son intĂ©gralitĂ© Ă partir de 2023 par les soins du Conseil dĂ©partemental d'Ille-et-Vilaine, Ă la demande des ayants-droits de l'artiste et de l'association les Amis du peintre Geoffroy Dauvergne comme le prĂ©voit le code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle.
Personnalités liées à la commune
- En 1351, le seigneur Jean de Tinténiac s'illustre dans le combat des Trente, qui a lieu à Mi-Voie prÚs de Josselin. Sa femme Jeanne de Combourg, lui donne une seule fille, Isabeau de Tinténiac. Celle-ci en épousant Jean de Laval-Chùtillon, fait entrer la seigneurie dans la famille de Laval. De cette nouvelle union naßt Jeanne de Laval qui devient, le , la seconde épouse de Bertrand Du Guesclin.
- Bertrand Du Guesclin (1320-1380) connétable de France, seigneur de Montmuran et de Tinténiac, il épouse en secondes noces Jeanne de Laval, dame de Tinténiac.
- Gaspard IV de Coligny (1620-1649), maréchal de France, seigneur de Montmuran et de Tinténiac, pair de France (1648), a offert la porte des Morts (église de Tinténiac).
- EugĂšne Durand, nĂ© Ă TintĂ©niac le et mort Ă Paris le , agrĂ©gĂ© en droit et homme politique français. Il fut sous-secrĂ©taire d'Ătat Ă la prĂ©sidence du Conseil, Ă l'Instruction publique et des Beaux-Arts de 1883 Ă 1885 dans le deuxiĂšme gouvernement de Jules Ferry.
HĂ©raldique
Blasonnement :
Dâor Ă la jumelle dâazur, au bĂąton de gueules brochant sur le tout, Ă la bordure dâhermine. |
En 1384, figure parmi la noblesse de robe française[54].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Inventaire préliminaire du conseil régional.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les descendants de la famille Boutier auraient dû normalement s'appeler Le Chat. Ce fut Thomas filius Buterus Catus qui en décida autrement en se faisant appeler Thomas Boutier.
Références
- « Population en Bretagne : combien d'habitants dans votre ville - TintĂ©niac ? », Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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- « Orthodromie entre Tinténiac et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- HervĂ© Abalain, « Noms de lieux bretons », Ăditions Jean-paul Gisserot (ISBN 2877474828, consultĂ© le ), p. 114-115, sur Google books.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1979.
- « Un week-end chargé pour les footballeurs tinténiacois », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Ămile-Aubert Pigeon, Vies des saints du diocĂšse de Coutances et Avranches, Avranches, 1891, p. 53.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
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- Louis Dubreuil, « FĂȘtes rĂ©volutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, pp. 398-399 et 401.
- Le Patrimoine des communes de France, Flohic Ăditions.
- Elle remplace François André décédé en cours de mandat
- Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Les maires de Tinteniac », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « TintĂ©niac : Ălection d'un maire », L'Ouest-Ăclair, 14 mai 1911 (archives du journal Ouest-France)
- « L'hommage Ă Roger Rebours, ancien maire : Beaucoup de monde Ă©tait prĂ©sent, jeudi, Ă l'Espace Ille-et-Donac, pour un dernier hommage Ă Roger Rebours, disparu en dĂ©but de semaine. », Ouest-France, Ă©dition Ille-et-Vilaine, vol. Ouest-France,â (ISSN 1285-7688, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Municipales Ă TintĂ©niac. La liste de Louis Rochefort est complĂšte », Ouest-France, Ă©dition de Rennes,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Louis Rochefort, « bientĂŽt 70 ans », conseiller municipal de la majoritĂ© en 1989, puis dans lâopposition en 1995, Louis Rochefort a Ă©tĂ© Ă©lu maire en 2001, rĂ©Ă©lu en 2008 et câest Ă la tĂȘte dâune liste sans Ă©tiquette quâil briguera, en mars prochain, un troisiĂšme mandat de maire ».
- « Ils ont Ă©tĂ© Ă©lus maires », Dimanche Ouest-France (Ă©d. Ille-et-Vilaine), no 535,â , p. 10-13 (ISSN 1285-7688).
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- « Municipales Ă TintĂ©niac. Christian ToczĂ© a Ă©tĂ© Ă©lu maire samedi matin », Ouest-France,â (lire en ligne).
- « Jumelage et stages en Allemagne »
- « Redgrave - Suffolk »
- (de) « StĂ€dtepartnerschaft BersenbrĂŒck-TintĂ©niac », sur noz.de, .
- Site officiel du comité de jumelage de Tinténiac et du pays de la Donac
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Renfermait dans le rĂ©fectoire de l'Ă©tablissement une peinture a fresco Les Amazones de la chouannerie (1955) de Geoffroy Dauvergne (1922-1977) d'aprĂšs le roman de ThĂ©ophile Briant (1891-1956) , d'environ 60 m2, dans le cadre du 1% artistique, Ćuvre disparue (cf. Alain Valtat (prĂ©f. RenĂ© Quillivic, introduction:MickaĂ«l Compagnion), Catalogue RaisonnĂ© du Peintre Geoffroy Dauvergne (1922-1977), Sceaux, LĂ©vaña (auto-Ă©dition), , 483 p. (OCLC 463998037, BNF 35857851). pp. 359-371.
- Michel BrandâHonneur, Manoirs et chĂąteau dans le comtĂ© de Rennes, Rennes, PUR.
- Site officiel du musée de l'Outil et des Métiers.
- Fiche d'Inventaire préliminaire.
- Quid 2004.