Saint-Thual
Saint-Thual est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 973 habitants[Note 1].
Saint-Thual | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bretagne Romantique | ||||
Maire Mandat |
LoĂŻc Commeureuc 2020-2026 |
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Code postal | 35190 | ||||
Code commune | 35318 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Thualaise, Saint-Thualais | ||||
Population municipale |
973 hab. (2020 en augmentation de 14,74 % par rapport Ă 2014) | ||||
Densité | 85 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 20âČ 12âł nord, 1° 56âČ 02âł ouest | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 126 m |
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Superficie | 11,40 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Combourg | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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GĂ©ographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[7] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 714,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et Ă 29 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,9 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Thual est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (93,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (53 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (32,4 %), prairies (8,4 %), forĂȘts (6,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancti Tuduali en 1227[21].
Son nom vient de saint Tugdual ou Tudual fondateur du monastĂ©re de TrĂ©guier et Ă©vĂȘque de cette localitĂ© au VIe siĂšcle.
Durant la RĂ©volution, la commune porte le nom de Motay-Thual[22].
Histoire
La paroisse de Saint-Thual, enclavĂ©e dans l'Ă©vĂȘchĂ© de Saint-Malo, faisait partie du doyennĂ© de Bobital relevant de l'Ă©vĂȘchĂ© de Dol et Ă©tait sous les vocables de saint Tugdual et saint Samson.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Saint-Thual appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Combourg depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Tinténiac.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisiÚme circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux[23] (PS-NUPES). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Saint-Malo (Second Empire), la 2e circonscription de Saint-Malo (IIIe République), la 6e circonscription (1958-1986) et la 2e circonscription (1988-2012).
Intercommunalité
Depuis le , Saint-Thual appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique. Cette intercommunalité a succédé à l'association pour le développement économique du Combournais puis au SIVOM des cantons de Combourg, Tinténiac et Pleine-FougÚres, fondé en , auquel appartenait la commune.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[24].
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[31].
En 2020, la commune comptait 973 habitants[Note 8], en augmentation de 14,74 % par rapport Ă 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Ăglise de la Sainte-TrinitĂ©, construite entre 1866 et 1874 en granite du HinglĂ© et en petits moellons de calcaire du Quiou[33].
- ChĂąteau de Tourdelain, du XVIIIe siĂšcle, inscrit au titre des monuments historiques depuis le [34].
- ChĂąteau de Saint-Thual, du XVIIe siĂšcle.
- Manoir de Lesnen, du XVIIIe siĂšcle.
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Fouré, né Adolphe Julien Fouéré à Saint-Thual (1839-1910), auteur des rochers sculptés de Rothéneuf.
Empire de la Basse Chesnaie
Empire de la Basse Chesnaie |
Localisation sur la carte de France
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Frank Samson, avocat parisien, y a créé en 1996, une micronation indépendante, d'une superficie de 1,1 hectare, sur la commune de Saint-Thual, l'« Empire de la Basse Chesnaie »[38] - [39] - [40] - [41].
Il crée aussi sa propre Constitution, sa monnaie, le "Franc Chesnois", ainsi qu'un gouvernement et des distinctions honorifiques (Ordre de l'Excellence Impériale, Ordre de l'Amphore, Ordre de l'Amazone).
Des ministÚres, une vingtaine, viennent compléter la structure. On y trouve, par exemple, le MinistÚre de la Diplomatie et de Ma Main Dans Ta Gueule, celui du Sport et Champagne ou bien de la Justice et Décisions Arbitraires, Garde des Sots...
Il est institué dans cette micronation une noblesse d'empire, constituée de chevaliers, barons, comtes, ducs et princes, ainsi qu'un ordre religieux (Ordre des Chapelliers, rattaché à la Chapelle Samson de Dol érigée sur ce territoire)
En 2023, on dénombre 410 Beauchesnois[42].
Notes
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Le Quiou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Thual et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Thual et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 111, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Elle remplace François André décédé en cours de mandat
- Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « NĂ©crologie : M. Pierre Guillemer », Ouest-France,â .
- « DĂ©mission de François Pain, maire de St-Thual », Ouest-France,â .
- « Saint-Thual - Ălections municipales 2001 », sur municipales2001.ouestfrance.fr, Ouest-France (consultĂ© le ).
- « Roger Sarciaux, nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Municipales Ă Saint-Thual. LoĂŻc Commeureuc a enfilĂ© lâĂ©charpe de maire », Ouest-France,â (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Louis Chauris, Le calcaire du Quiou-Tréfumel ou « pierre de jauge », dans Le Pays de Dinan, 2006, p. 319-339.
- « Chùteau de Tourdelain », notice no PA00090884, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- 374 Beauchesnois en 2020
- « Bulletin Impérial - Empire de la Basse Chesnaie », sur empirebc.fr (consulté le ).
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- « Frank Samson », sur Europe 1 (consulté le ).
- « Bienvenue - Empire de la Basse Chesnaie », sur empirebc.fr (consulté le ).
- Jean-Louis Tremblais, « L'avocat qui voulait ĂȘtre empereur », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consultĂ© le ).
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- Quentin Girard, « «Frank-Marc Ier», Aimer César », sur Libération.fr, (consulté le ).