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GĂ©omorphologie

La gĂ©omorphologie (du grec γῆ, gĂ©, la Terre, ÎŒÎżÏÏ†Îź, morphĂ©, la forme et Î»ÏŒÎłÎżÏ‚, logos, l’étude) est l'Ă©tude scientifique des reliefs et des processus qui les façonnent sur les planĂštes telluriques.

La surface de la Terre (NOAA)

Les gĂ©omorphologues analysent les paysages, cherchent Ă  en comprendre l'histoire et l’évolution et Ă  prĂ©voir les changements futurs Ă  travers une combinaison d'observations de terrain, d'expĂ©rimentations en laboratoire et de modĂ©lisations numĂ©riques.

DĂ©finition

Le Cono de Arita en Salar d'Arizaro, Salta (Argentine).
Le Grand Canyon vu du Bright Angel Trail, Arizona (morphologie karstique)

La gĂ©omorphologie est la science qui a pour objet la description et l'explication des formes du relief terrestre. Cette discipline s'est construite au sein de la gĂ©ographie physique (dont elle a longtemps Ă©tĂ© le fleuron) puis des gĂ©osciences. Elle est pratiquĂ©e par les gĂ©ographes, les gĂ©ologues, les archĂ©ologues selon des mĂ©thodes et des champs de recherche qui leur sont propres (gĂ©odĂ©sie, gĂ©otechnique, etc.). Les formes de la surface terrestre (et des planĂštes telluriques) Ă©voluent en rĂ©ponse Ă  une combinaison de processus naturels et anthropiques, et tendent Ă  Ă©quilibrer les processus d’ablation et d’accumulation. Ces processus agissent Ă  des Ă©chelles spatiales et temporelles variĂ©es. Dans le temps long (petites Ă©chelles), le paysage se construit notamment par le soulĂšvement tectonique et le volcanisme (gĂ©omorphologie structurale). Il s'agit donc de l'analyse du milieu naturel, qui est un gĂ©osystĂšme : ensemble gĂ©ographique dotĂ© d'une structure et d'un fonctionnement propres, qui s'inscrit dans l'espace et dans le temps (spatio-temporel).

La géomorphologie est donc une discipline qui analyse l'une des composantes du milieu naturel, en relation étroite avec les autres disciplines de la géographie physique et des sciences de la terre (géologie). Deux domaines se partagent le champ scientifique de la géomorphologie :

Schématiquement, la géomorphologie structurale explique les grandes lignes du relief - l'architecture principale ou la structure - tandis que la géomorphologie dynamique retouche les grands traits du paysage généralement sous l'effet du climat.

Depuis les années 1970, l'exogéomorphologie, étude des reliefs et des dynamiques morphologiques des corps planétaires extraterrestres, se développe au sein de la planétologie[1].

Modelé et formations associées

Antelope Canyon, Arizona, creusé par des crues puissantes en contexte désertique dans la formation de grÚs Navajo (Navajo Sandstone)
John Playfair, considéré comme l'un des précurseurs dans le domaine de la géomorphologie
A.von Humboldt a également contribué à diffuser l'importance de la géomorphologie

L'étude géomorphologique comporte un double aspect :

  • la gĂ©omĂ©trie de la surface topographique (la topographie est la reprĂ©sentation des lieux et formes du terrain sur une carte, la gĂ©omorphologie interprĂšte les formes) : le modelĂ© ; la configuration de la surface est la morphographie, qualitative ou quantitative, elle fait appel Ă  des mesures morphomĂ©triques sur le terrain ou les cartes, les photographies aĂ©riennes, les images satellitales ;
  • la notion de forme de relief est indissociable de celle de formations gĂ©ologiques (les terrains) associĂ©es au modelĂ©. Elles constituent deux types :
    • les formations superficielles, corrĂ©latives de la morphogenĂšse (formation et Ă©volution du relief). Leur mise en place accompagne la rĂ©alisation du relief et leur Ă©tude est donc fondamentale pour expliquer et dater le relief,
    • le substrat sous-jacent, en place, constituĂ© de roches souvent beaucoup plus anciennes, mises en place dans des conditions palĂ©ogĂ©ographiques (anciennes distributions gĂ©ographiques des reliefs) diffĂ©rentes.

Pour le géographe et géomorphologue Claude Klein, « la géomorphologie n'est pas une, elle est trine : il y a une microgéomorphologie, une mésogéomorphologie, une mégagéomorphologi ». Il distingue différents espaces d'étude selon une géomorphologie naturaliste : mégaformes du relief qui représentent essentiellement des phénomÚnes zonaux liés à la tectonique des plaques, mésoformes qui s'expliquent de maniÚre prépondérant par la dynamique des profils d'équilibre, et microformes (qu'il appelle modelés) façonnées sous l'influence prédominante du climat (en particulier périglaciaire)[2].

Histoire

La discipline est trĂšs ancienne si on considĂšre son objet d'observation — les reliefs — et les sources remontant Ă  l'AntiquitĂ© et au Moyen Âge tant occidentales (Aristote (384-322 av. J.-C.), Pline l'Ancien, Strabon, SĂ©nĂšque, Avicenne) que chinoises.

  • Shen Kuo (1031-1095), grand naturaliste et homme politique chinois, observe par exemple des coquilles fossiles dans une falaise et conçoit que celle-ci correspond Ă  un ancien littoral. D'autres formations lui inspirent l'idĂ©e que la surface de la Terre est modelĂ©e et remodelĂ©e par l'Ă©rosion et que le climat a pu Ă©voluer Ă  l'instar d'Aristote ou de LĂ©onard de Vinci. Si la gĂ©omorphologie n'existe pas encore en tant que telle, de grands naturalistes et voyageurs comme Alexander von Humboldt, James Hutton et John Playfair posent les bases de l'Ă©rosion. Carl Friedrich Naumann utilise pour la premiĂšre fois en 1858 dans son manuel de gĂ©ologie l'expression morphologie de la surface de la Terre.
  • Charles Lyell
  • William Morris Davis propose un cycle d'Ă©rosion (en).
  • Walther Penck et BrĂŒckner s'interrogent sur les blocs erratiques des vallĂ©es alpines et comprennent les processus de l'Ă©rosion glaciaire.
  • Emmanuel de Martonne.

Outils d'analyse géomorphologique

L’évolution technologique a permis de grands progrĂšs dans la connaissance gĂ©omorphologique. Avec des avantages et des inconvĂ©nients, chacun de ses outils, utilisĂ©s gĂ©nĂ©ralement conjointement, permet une interprĂ©tation plus fine des reliefs et de leur Ă©volution. De plus, dans certaines rĂ©gions (montagne, couverture vĂ©gĂ©tale importante, espaces trĂšs urbanisĂ©s, autres planĂštes du systĂšme solaire), la collecte des donnĂ©es de terrain est particuliĂšrement difficile et nĂ©cessite l’utilisation de techniques et de mĂ©thodes particuliĂšres.

  • La cartographie gĂ©omorphologique a Ă©voluĂ©, elle reste le prĂ©liminaire Ă  la mise en Ɠuvre de moyens plus complexes et coĂ»teux. La cartographie rĂ©sume des informations sur la gĂ©omĂ©trie, l’agencement, des formes du relief ; la nature et la structure des formations superficielles ; les processus y compris leur durĂ©e et le rythme de formation et l’ñge des formes du relief. Les cartes topographiques renseignent sur le modelĂ© par l'intermĂ©diaire des altitudes (cotes) et des courbes de niveau (ou isohypses). Les cartes gĂ©omorphologiques rendent compte des aspects des formes du relief : modelĂ©, formations superficielles corrĂ©latives, substrat. Les cartes gĂ©ologiques reprĂ©sentent en prioritĂ© les formations (terrains) du substrat et renseignent inĂ©galement sur les formations superficielles (souvent, par convention, les formations superficielles sont omises lorsque leur Ă©paisseur est faible, ce qui fait que la carte gĂ©ologique devient alors un Ă©corchĂ©). Les cartes gĂ©ologiques rĂ©centes du BRGM tiennent de plus en plus compte de ces formations souvent d’ñge quaternaire. Les formations superficielles sont reprĂ©sentĂ©es par des signes granulomĂ©triques sur les cartes gĂ©omorphologiques[3].
  • Les donnĂ©es altimĂ©triques modernes de haute rĂ©solution sont rĂ©coltĂ©es par lasergrammĂ©trie ou par photogrammĂ©trie. Elles sont organisĂ©es en ModĂšle NumĂ©rique de Terrain et permettent une analyse morphomĂ©trique prĂ©cise des objets gĂ©omorphologiques.
  • Les mĂ©thodes gĂ©odĂ©siques (thĂ©odolites, GPS, etc.) permettent la localisation cartographique, celle de points de mesures.
  • Les techniques sĂ©dimentologiques ou granulomĂ©triques permettent l’analyse des dĂ©pĂŽts sĂ©dimentaires (granulomĂ©trie, faciĂšs, etc.) en diffĂ©renciant leurs conditions d’érosion, de transport, de dĂ©pĂŽt. Le relevĂ© de la position spatiale des dĂ©pĂŽts permet d’établir une datation relative des Ă©vĂšnements gĂ©omorphologiques (terrasses emboĂźtĂ©es, dĂ©pĂŽts de moraines, varves, de lƓss, etc.).
  • Les stations mĂ©tĂ©orologiques et hydrologiques collectent les variables mĂ©tĂ©orologiques (tempĂ©ratures de l’air, prĂ©cipitations) et hydrologiques (Ă©coulements de surface, dĂ©bits des cours d'eau). Ces paramĂštres jouent un rĂŽle fondamental dans l’évolution des phĂ©nomĂšnes glaciaires, pĂ©riglaciaires, gravitaires et torrentiels, littoraux, etc.
  • Les analyses thermiques permettent de connaĂźtre les caractĂ©ristiques thermiques et l’évolution d’un terrain (en particulier pour le pergĂ©lisol) : la tempĂ©rature est mesurĂ©e directement en forages ou par l’utilisation de capteurs et de sondes.
  • Les mĂ©thodes gĂ©ophysiques remplacent ou secondent les techniques de forages. Les matĂ©riaux du sous-sol possĂšdent des propriĂ©tĂ©s physiques particuliĂšres (vitesse de propagation des ondes sismiques, rĂ©sistance au courant Ă©lectrique, etc.). À l’analyse, la signature varie la nature et l’état de la roche, la prĂ©sence d’eau ou de glace, la tempĂ©rature, la porositĂ©, etc.
  • L’analyse de l’imagerie satellitale apporte des prĂ©cisions de plus en plus grandes pour la comprĂ©hension du relief (terrestre et d’autres planĂštes) Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles.

Processus d'Ă©rosion, agents de transport et formations superficielles

Traditionnellement, le terme érosion désigne l'ensemble des processus d'ablation, de transport et de sédimentation des matériaux rocheux ; l'érosion au sens large est donc un triptyque. L'érosion des reliefs produit des modelés par ablation (entaille de la masse rocheuse) ou par sédimentation (dépÎts corrélatifs).

Grands agents de transport

Processus fluviaux

La dynamique fluviale, ou gĂ©odynamique fluviale, Ă©tudie l'Ă©volution gĂ©omorphologique des cours d'eau (les formes en rĂ©sultant relevant de la morphologie fluviale). Elle est pluridisciplinaire, empruntant des Ă©lĂ©ments de mĂ©thode et de diagnostic Ă  la gĂ©ographie physique (dont la gĂ©omorphologie), Ă  la gĂ©ologie, Ă  la sĂ©dimentologie, Ă  l'hydraulique, Ă  l’hydrologie, Ă  la biologie et Ă  l'Ă©cologie fluviale.

Processus Ă©oliens

Mesquite Flat Dunes, vallée de la Mort (barkhane) et en arriÚre-plan les Cottonwood Mountains
Érosion Ă©olienne sur l’Altiplano andin, Bolivie

Les processus Ă©oliens (de Éole, dieu grec du vent) se rapportent Ă  l'activitĂ© des vents et plus particuliĂšrement, Ă  la capacitĂ© du vent Ă  Ă©roder, transporter des matĂ©riaux puis les dĂ©poser. Cet agent est particuliĂšrement efficace dans les rĂ©gions oĂč la vĂ©gĂ©tation est clairsemĂ©e (rhexistasie), oĂč l’ariditĂ© ou le froid sont marquĂ©s et disposant d’une grande quantitĂ© de sĂ©diments meubles. Le terme Ă©olisation dĂ©signe les processus gĂ©omorphologiques relatifs Ă  l’action du vent.

Le vent exporte des particules par dĂ©flation ; le vannage est une dĂ©flation sĂ©lective qui ne laisse au sol que les fragments dĂ©passant la compĂ©tence du vent (Ă©rosion Ă©olienne), les transports Ă©oliens se font par suspension ou saltation (vent de sable, tempĂȘte de sable) selon la taille des grains et finalement un dĂ©pĂŽt Ă©olien se met en place (lƓss, sables dunaires, etc.)[4]. Le modelĂ© ou le relief Ă©olien regroupe les formes sculptĂ©es par l'Ă©rosion due au vent : massif de dunes, couverture de lƓss, etc., soit en contexte littoral, soit en contexte aride ou semi-aride.

Un modelĂ© Ă©olien est produit par l'action Ă©rosive ou constructive du vent. Le processus d'Ă©rosion Ă©olienne se fait par abrasion ou polissage des surfaces exposĂ©es (dreikanter), par l'action du vent chargĂ© de particules de sable et par dĂ©flation ou enlĂšvement par le vent de particules de la taille d'un grain de sable ou d’un limon (lƓss) mais parfois lorsque la compĂ©tence du vent est plus forte, par des Ă©lĂ©ments beaucoup plus grossiers.

  • L’abrasion Ă©olienne : le vent provoque l'usure des particules transportĂ©es, se frottant les unes aux autres, et crĂ©e des surfaces lisses et burinĂ©es bien caractĂ©ristiques (voir granulomĂ©trie et exoscopie des quartz). L'abrasion du vent produit des cailloux Ă  facettes, les ventifacts ou les dreikanters, des yardangs des rĂ©gions dĂ©sertiques (sillons parallĂšles creusĂ©s dans les dĂ©pĂŽts tendres mais compacts).
  • La dĂ©flation Ă©olienne produit des trous Ă©oliens, des dĂ©pressions et des bassins ou des cuvettes de dĂ©flation, communs dans les rĂ©gions de dunes (sebkha, playa, chaudiĂšre ou caoudeyre) et dunes de sable vives (formes Ă©oliennes : parabolique, transversale, erg, sif, barkhanes, ghourds, etc.).
  • Le processus de vannage Ă©olien, par dĂ©flation - oĂč les petits grains sont transportĂ©s par le vent - laisse en place une couche de cailloux et des buttes de gravier rĂ©siduel qui protĂšge les surfaces sableuses de l'Ă©rosion (voir regs (de galets ou de cailloux) dans le Sahara ou le Nord canadien).
  • L'activitĂ© Ă©olienne : les datations isotopiques de la matiĂšre organique (C14) montrent que plusieurs pĂ©riodes d'activitĂ© Ă©olienne se sont succĂ©dĂ© en particulier durant les 5 000 derniĂšres annĂ©es que ce soit au Sahara, au Canada, en Chine ou encore dans les massifs dunaires des littoraux europĂ©ens, etc.

Les processus Ă©oliens relĂšvent Ă  la fois de l'ablation, du transport et du dĂ©pĂŽt de matĂ©riaux de taille granulomĂ©trique fonction de la compĂ©tence (force) du vent. Ces processus Ă©difient donc des formes et des formations de taille extrĂȘmement variable (de la microforme Ă  la surface rĂ©gionale) et de durĂ©e tout aussi diverse. Par exemple de vastes Ă©difices dunaires datant des phases d'avancĂ©es quaternaires du dĂ©sert saharien peuvent aujourd'hui ĂȘtre figĂ©s, masquĂ©s par la vĂ©gĂ©tation et constituer ainsi des hĂ©ritages de pĂ©riodes plus arides oĂč les sables Ă©taient mobiles n'Ă©tant pas fixĂ©s.

Processus glaciaires et périglaciaires

Les glaciers (langues glaciaires, calottes ou fona, inlandsis et mĂȘme les nĂ©vĂ©s) par creusement ou par dĂ©pĂŽt façonnent le relief.

Modelés glaciaires

Modelés périglaciaires

GĂ©omorphologie et Ă©cologie du paysage

Végétation et animaux, plus ou moins contrÎlés par l'homme, influent conjointement sur la forme et l'évolution des paysages. Ici, le passage répété du bétail crée de petites terrasses en escalier, les « pieds-de-vache ».

En tant qu'Ă©lĂ©ment structurant des paysages, le relief joue un rĂŽle dans la rĂ©partition des ĂȘtres vivants Ă  de multiples Ă©chelles. La gĂ©omorphologie est un domaine important de l'Ă©cologie du paysage. Les formes et structures du paysage sont dĂ©terminantes pour la flore, la faune et leurs fonctions au sein des Ă©cosystĂšmes, en particulier les corridors biologiques et certains points comme les Ăźles, isthmes, lacs, fleuves, cols, dĂ©troits, creuses, etc., qui orientent naturellement la circulation des flux de gĂšnes, d'espĂšces et de populations.

Notes et références

  1. J.-P.Peulvast, J.-R. Vanney, 2001
  2. Claude Klein, De la mésogéomorphologie à la microgéomorphologie et à la mégagéomorphologie, Ophrys, , p. 6
  3. F. Joly, 1997.
  4. George P. (dir.), 1974 – Dictionnaire de la gĂ©ographie. PUF, Paris, p. 155-156

Voir aussi

Bibliographie

  • GĂ©omorphologie : relief, processus, environnement, revue scientifique trimestrielle
  • (en) Geomorphology (en), revue scientifique bimensuelle (facteur d'impact : 4,4 en 2022)
  • Roger Coque, GĂ©omorphologie. Ed. Armand Colin, Paris, (5e), 1993, 503 p.
  • Max Derruau, PrĂ©cis de gĂ©omorphologie. Ed. Masson, Paris, 1956 (plusieurs fois rĂ©Ă©ditĂ©)
  • Max Derruau, Les formes du relief terrestre. Notions de gĂ©omorphologie. Ed. Armand Colin, Paris, 1969, 2001, 8e Ă©dition, (ISBN 2200210140) : ouvrage basique pour dĂ©buter en gĂ©omporphologie
  • Jean Tricart, Principes et mĂ©thodes de la gĂ©omorphologie. Ed. Masson, Paris, 1965, 496 p.
  • Jean Tricart, Le modelĂ© des rĂ©gions pĂ©riglaciaires. TraitĂ© de gĂ©omorphologie, tome II. Ed. SEDES, Paris, 1967, 512 p.
  • Jean Tricart, Le modelĂ© des rĂ©gions sĂšches. TraitĂ© de gĂ©omorphologie, tome IV. Ed. SEDES, Paris, 1969, 472 p.
  • Jean Tricart, Le modelĂ© des rĂ©gions chaudes. ForĂȘts et savanes. TraitĂ© de gĂ©omorphologie, tome V. Ed. SEDES, Paris, (2e) 1974, 345 p.
  • Jean Tricart, PrĂ©cis de gĂ©omorphologie. Tome 2 : gĂ©omorphologie dynamique gĂ©nĂ©rale. Ed. SEDES/CDU, Paris, 1977, 345 p.
  • Jean Tricart, GĂ©omorphologie applicable. Ed. Masson, Paris, 1978, 204 p.
  • Jean Tricart, PrĂ©cis de gĂ©omorphologie. Tome 3 : gĂ©omorphologie climatique. Ed. SEDES/CDU, Paris, 1981, 313 p.
  • Jean Tricart et AndrĂ© Cailleux, Introduction Ă  la gĂ©omorphologie climatique. TraitĂ© de gĂ©omorphologie, tome I. Ed. SEDES, Paris, 1965, 306 p.
  • Yvonne Battiau-Queney, Le relief de la France. Coupes et croquis, Ă©d. Masson (1re Ă©d.), 1993, 251 p.
  • Charles Le CƓur, J.-P. Amat, L. Dorize, ÉlĂ©ments de gĂ©ographie physique, Ă©d. BrĂ©al, 1996, 416 p.
  • Yvette Veyret, J.-P. Vigneau et al., GĂ©ographie physique. Milieux et environnement dans le systĂšme Terre., Ă©d. Armand Colin, coll. U, 2002, 368 p.
  • Conseil international de la langue française, Vocabulaire de la gĂ©omorphologie français-anglais-allemand, 1979 (ISBN 2-85319-064-1)
  • Genest, Claude G., Dictionnaire de gĂ©omorphologie. Ed. SociĂ©tĂ© de GĂ©ographie de la Mauricie, Trois-RiviĂšres (QuĂ©bec), 2003, UniversitĂ© du QuĂ©bec
  • Monique Fort, La terre, des ressources en creux et en bosses., Ă©d. Rageot, 1992
  • Fernand Joly, Glossaire de gĂ©omorphologie, Ă©d. A. Colin, 1997, 325 p.
  • M. Brochu, J.-P. Michel, Dictionnaire de gĂ©omorphologie Ă  caractĂšre dimensionnel., Ă©d. Eska et GuĂ©rin Universitaire, 1994, 298 p.
  • Jean-Pierre Peulvast, Jean-RenĂ© Vanney, GĂ©omorphologie structurale. Terre, corps planĂ©taires solides. Ă©d SGF, BRGM, CPI, CB Sc. Publ., 2001, 2 tomes, 505 et 524 p., (ISBN 2- 88449-063-9) et 2-84703-010-7
  • Pierre Birot, GĂ©omorphologie structurale. Orbis, PUF
  • ONEMA ; ÉlĂ©ments d'hydromorphologie fluviale, 2011
  • François Michel, GĂ©ologie et paysages : Initiation Ă  la gĂ©omorphologie, Paris, Delachaux et NiestlĂ©, , 320 p. (ISBN 978-2-603-02849-0)

Articles connexes

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