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Usine marémotrice de la Rance

L'usine marĂ©motrice de la Rance est une centrale Ă©lectrique française tirant son Ă©nergie de la force de la marĂ©e. Elle se trouve dans l’estuaire de la Rance, entre les communes de La Richardais et de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, dans le nord-est de la Bretagne. Avec une capacitĂ© installĂ©e de 240 MW, elle est restĂ©e la plus grande usine marĂ©motrice au monde pendant 45 ans, de sa mise en service en 1966 jusqu'au , dĂ©trĂ´nĂ©e par la centrale marĂ©motrice de Sihwa en CorĂ©e du Sud, lĂ©gèrement plus puissante (254 MW installĂ©s)[1].

Usine marémotrice de la Rance
Administration
Localisation
Coordonnées
48° 37′ 04″ N, 2° 01′ 29″ O
Propriétaire
Mise en service
Caractéristiques
Type d'installation
Centrale marémotrice (d)
Énergie utilisée
Ă©nergie marine
Technologie
barrage
Nombre de turbines
24
Type de turbine
groupe bulbe réversible (10 MW)
Puissance installée
240 MW
Production d’électricité
Production annuelle
500 GWh
Facteur de charge
25 %

Coût
817 000 000 €
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
(Voir situation sur carte : Ille-et-Vilaine)
GĂ©olocalisation sur la carte : Saint-Malo
(Voir situation sur carte : Saint-Malo)
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)

Le barrage sert Ă©galement de pont routier entre Saint-Malo et Dinard.

Histoire

Projet

L’utilisation de l’énergie des marées n’est pas nouvelle, puisque de longue date des moulins à marée ont existé en des lieux touchés par la marée, et en particulier le long de la Rance.

C'est au cours du XIXe siècle que nait l'idée d'aménager l'estuaire de la Rance. En 1897, l'ingénieur civil L. Pilla-Deflers, expose au préfet d'Ille-et-Vilaine, un projet en vue d'utiliser le flux et le reflux des marées comme force motrice, Il s'agit d'établir à l'embouchure de la Rance, entre Saint-Servan et Dinard, un barrage-digue appuyé sur les Rochers des Zorieux et de Bizeux. Ce barrage serait « pourvu de vannes, de déversoirs et d'écluses avec jetées d'embarquement de façon à ne rien changer au mouvement des eaux de la Rance vers la mer et comporterait tout le matériel accessoire, turbines, dynamos, compresseurs d'air et d'eau, propres à prendre et à retenir pour l'affecter à des besoins industriels »[2] - [3].

L’idée de construire une usine marémotrice sur la Rance revient à l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Georges Boisnier, en 1921[4].

Panorama sur la Rance depuis l'ancienne maison de l'académicien Louis Duchesne, au début du XXe siècle.

Un autre projet d’usine marémotrice voit le jour à l’Aber-Wrac'h dans le Finistère[5]. Le chantier débuté en 1925 est abandonné une première fois par M. Le Troquer en 1928, pour être repris par M. Tardieu[6]. Il est définitivement abandonné, en 1930, faute de financement, en pleine crise financière de 1929. Les plans de cette usine servent cependant d’ébauche pour ceux de la Rance.

Robert Gibrat, ingénieur polytechnicien et directeur de l'électricité au ministère des Travaux publics, est considéré comme le père de l'utilisation de l'énergie des marées en France. Il découvre en 1940 l'énergie marémotrice en consultant le livre L'utilisation de l'Energie de Marées de Georges Boisnier, ingénieur des Ponts et Chaussées à Rennes datant de 1921. Cette étude préconise une grande usine sur la Rance. En 1941 à l'initiative de Gibrat, des sociétés intéressées par la production d'électricité créent la Société d'étude pour l'utilisation des marées (SEUM), qui engage en 1943 un programme d'études visant à la conception d’une nouvelle usine marémotrice sur l’estuaire de la Rance[7].

Construction

Les premiers travaux, confiés aux entreprises SGE et Fougerolle, et supervisés par Robert Gibrat, commencent en janvier 1961. Louis Arretche, architecte de la reconstruction de Saint-Malo, en est l’architecte-conseil[8].

Barrage de la Rance, avec ses pertuis munis de vannes de 15 Ă— 10 m.

Durant les deux premières annĂ©es, les travaux visent Ă  crĂ©er une zone sèche oĂą l’usine pourra ĂŞtre construite. Pour cela, deux batardeaux provisoires sont crĂ©Ă©s de part et d’autre du site actuel de l’usine. Ils sont composĂ©s de gabions de palplanches ancrĂ©s sur des caissons circulaires en bĂ©ton armĂ© de 19 m de diamètre conçus par l'ingĂ©nieur Albert Caquot[9]. La construction de l’usine, proprement dite, dĂ©bute le , une fois la Rance entièrement coupĂ©e par les batardeaux. Les travaux durent trois ans et s’achèvent en 1966. Charles de Gaulle, prĂ©sident de la RĂ©publique française, inaugure l’usine le [10]. L’inauguration de la route franchissant l’usine a lieu le et le raccordement au rĂ©seau Ă©lectrique (EDF), le [11]. Au total, l’usine a coĂ»tĂ© Ă  l’époque 620 millions de francs (ce qui correspond Ă  environ 817 millions d’euros de 2016)[12].

Description

Maquette de la coupe du barrage de la Rance.
La route D 168 sur le barrage (vue côté Dinard).
Galerie à l'intérieur de l'usine marémotrice.

Le barrage s’étend sur 750 mètres, entre la pointe de la Brebis Ă  l’ouest et la pointe de la Briantais Ă  l’est. Il est situĂ© au sud de Dinard et Saint-Malo, Ă  l’embouchure du fleuve cĂ´tier de la Rance. Il crĂ©e un bassin de retenue d’une superficie de 22 km2.

Une Ă©cluse dans la partie ouest du barrage permet le transit de la navigation entre le bassin et la mer. Cette construction de 65 m de long et 13 m de large, permet le passage de 22 000 bateaux par an[13] entre la Manche et la Rance. Le pont-route levant au-dessus de l'Ă©cluse permet le franchissement des navires de plus de 4 mètres de tirant d'air.

Le barrage de l’usine, constituĂ© d'une digue creuse en bĂ©ton, mesure quant Ă  lui 332,5 m de long et 33 m de large. L'Ă©lectricitĂ© est produite par 24 groupes bulbes (turbines Kaplan) rĂ©versibles, permettant de produire de l'Ă©lectricitĂ© grâce au dĂ©placement de masses d'eau par le phĂ©nomène de marĂ©es (dans les deux sens) : l'Ă©nergie hydraulique est transformĂ©e en Ă©nergie Ă©lectrique en turbinant l’eau de la retenue (exploitation de l'Ă©nergie potentielle crĂ©Ă©e par la diffĂ©rence de niveaux d'eau entre le bassin et la mer). Une digue en enrochement de 163,6 m de long complète la fermeture de l’estuaire entre l'usine et l'Ă®lot de Chalibert. Un barrage mobile d'une longueur de 115 m termine le dispositif Ă  l'est. Il est Ă©quipĂ© de six vannes de type « wagon » (appelĂ©es vannes principales), d'une hauteur de levĂ©e de 10 m et d'une largeur de 15 m, qui laissent passer l'eau de la marĂ©e montante remplissant le bassin de la Rance[14]. Le marĂ©graphe de Saint-Suliac, situĂ© devant la pointe de Grainfolet, donne les hauteurs d’eau pour l’ensemble de l’estuaire de la Rance, en amont du barrage.

Plan du barrage.

Les turbines bulbes

Réversibilité d'un groupe bulbe.

Chaque groupe bulbe (24 en tout) comprend une turbine de type Kaplan Ă  axe horizontal entraĂ®nant un alternateur de 10 MW. Les 4 pales de chaque turbine sont orientables afin de gĂ©nĂ©rer de l'Ă©lectricitĂ© aussi bien Ă  marĂ©e montante (20 % de l'Ă©lectricitĂ© produite) qu'Ă  marĂ©e descendante (80 % de l'Ă©lectricitĂ© produite lors de la phase de vidange de l'estuaire)[15]. Le dĂ©bit moyen d'un groupe bulbe est de 260 m3/s (soit l'Ă©quivalent du dĂ©bit de la Seine) ; l'eau entraĂ®ne les 4 pales, d'une masse unitaire de 2,6 tonnes, de chaque turbine (dĂ©bit maximal turbinĂ© pour l'ensemble des 24 turbines 6 600 m3/s)[16]. La vitesse de rotation d'un groupe bulbe est de 93 tours par minute, ce qui permet de laisser passer les poissons[17] - [18].

Ces turbines utilisent alternativement la force de la marée montante puis celle de la marée descendante, augmentée du courant du fleuve, et produisent de l’électricité dans les deux sens du débit d'eau. Elles peuvent fonctionner en pompage-turbinage :

  • le turbinage : le flux d'eau fait tourner la turbine et l’alternateur entraĂ®nĂ© fournit de l’électricitĂ© ;
  • le pompage : l’alternateur, alimentĂ© par le rĂ©seau Ă©lectrique, fonctionne en moteur et entraĂ®ne la turbine qui fonctionne alors en pompe afin de complĂ©ter le remplissage du bassin Ă  marĂ©e montante, pendant les heures creuses d’EDF (moment oĂą il y a une surproduction d’électricitĂ© ou potentiellement un dĂ©ficit de production au dĂ©but de la journĂ©e suivante).

EDF investit 100 millions d'euros sur une dĂ©cennie, jusqu'en 2025, pour rĂ©nover une partie des 24 groupes de type bulbe[19].

Bilan Ă©conomique

En 2010, la Bretagne ne produit que 9,3 % de l’électricité qu’elle consomme[20]. Sur ce pourcentage, un quart (26 %) provient de l'usine marémotrice, soit 2,4 % des besoins en électricité de la région ; à titre de comparaison, l'éolien terrestre représente 45 % de la production locale d'électricité[20]. L'énergie, importée des régions voisines, est principalement d’origine nucléaire[21]. L’usine marémotrice contribue ainsi à réduire l'important déficit énergétique de cette région.

La production annuelle d'Ă©lectricitĂ© est de l'ordre de 500 GWh, (491 GWh en 2009[22], 523 GWh en 2010[20], 449 GWh en 2013[23]), production Ă©quivalente Ă  la consommation d’une ville de 225 000 habitants comme Rennes[24], soit une puissance moyenne fournie de 57 MW, pour une puissance installĂ©e de 240 MW.

Le facteur de charge de l’installation est d’environ 25 %. C'est le taux de disponibilité de l'installation, lié directement à la périodicité et à l’amplitude des marées[25].

Avec un coĂ»t de production d’électricitĂ© Ă©valuĂ© Ă  0,018 euro du kWh[26], l’énergie marĂ©motrice produite par la centrale de la Rance est plus compĂ©titive sur le plan Ă©conomique que la filière nuclĂ©aire (0,059 8 euro du kWh)[27].

Conditions géographiques nécessaires

L’endroit oĂą une usine marĂ©motrice est construite doit avoir un marnage moyen (diffĂ©rence entre marĂ©e haute et marĂ©e basse) important, supĂ©rieur Ă  7 mètres, pour que l'amĂ©nagement soit Ă©conomiquement viable. IdĂ©alement, une topographie favorable de la cĂ´te (estuaire, baie) peut permettre de limiter les coĂ»ts liĂ©s Ă  la fermeture du bassin. Un amĂ©nagement de très grande ampleur (plusieurs centaines de kilomètres carrĂ©s) pourrait influencer le phĂ©nomène de rĂ©sonance des marĂ©es observĂ© dans cette rĂ©gion.

Impact Ă©cologique

Immédiat

Transformant l’écosystème de la Rance, le barrage est responsable de son envasement progressif. Le lançon et la plie ont disparu, mais le bar et la "morgate" ou "margate"[28] (seiche) remontent de nouveau le fleuve. En fait la faune s’est totalement transformée puisque les espèces plus petites et plus rapides constituent la majeure partie de la faune, leur vivacité permet de passer à travers les hélices du barrage, chose impossible pour les espèces plus lentes.

Malgré cela, un veau marin a réussi à traverser le barrage, par l’écluse ou les groupes bulbes, et réside depuis 2001 dans le secteur de Mordreuc, malgré les multiples tentatives des vétérinaires d’Océanopolis de le réintroduire dans son environnement d’origine. Il a été rejoint en 2006 par un petit marsouin qui lui a élu domicile du côté de Jouvente. Le phoque fut hospitalisé en à Océanopolis (Brest)[29].

Autre vue du barrage.

On note également la présence d’espèces de poissons telles que dorades (grises et royales), mulets (lippus et dorés), raies (bouclées et fleuries), lieus jaunes, vieilles et même depuis quelques années de petits sars.

Porte de l’écluse vue à sec lors des réfections de 2009.

L’estuaire est soumis à des mouvements de marée dont dépendent les horaires de la stratégie d’exploitation d’EDF.

Autrefois, avant la construction du barrage (1963-1966), la dĂ©nivellation entre pleine mer et basse mer au port Saint-Jean atteignait 13,98 mètres (la hauteur de la pleine mer pouvait atteindre 0,25 m de plus qu’à Saint-Malo, mais elle accusait un retard de douze minutes sur celle enregistrĂ©e Ă  Saint-Malo, Ă  la tour Solidor). L’étale ne durait pas plus de quatre Ă  cinq minutes. Le retard de la basse mer par rapport Ă  la tour Solidor Ă©tait très important et proportionnel au coefficient de la marĂ©e. Il Ă©tait dĂ» Ă  l’écoulement des eaux de nombreuses baies, du cours naturel de la rivière et de la rĂ©serve constituĂ©e en amont du barrage du Châtelier. La basse mer n’avait pas d’étale.

DĂ©sormais, le barrage, usine marĂ©motrice de la Rance, marne la mer avec une dĂ©nivellation entre pleine mer et basse mer qui atteint 7,50 m. Son amplitude va de 12 m maximum en pleine mer Ă  4,5 m minimum en basse mer. Les Ă©tales de pleine mer et de basse mer durent une heure environ. Cela a profondĂ©ment modifiĂ© l’écosystème, les fonds marins, les marnages et les courants de l’estuaire de la Rance.

L’association COEUR Émeraude (ComitĂ© opĂ©rationnel des Ă©lus et des usagers de la Rance) a dĂ©cidĂ© EDF Ă  faire un test exceptionnel de pleine-mer Ă  12,52 m, le vendredi , entre 11 h 30 et midi, pour Ă©tudier son action sur l’environnement du haut des plages de l’estuaire de la Rance[30]. Ce test a prouvĂ© son utilitĂ© et sera renouvelĂ© rĂ©gulièrement.

Le , une jeune baleine à bosse de 7 à 10 mètres s'est retrouvée piégée dans l'estuaire de la Rance après avoir passé le barrage de l'usine marémotrice. Le lendemain, le courant provoqué par la marée basse associée à l'ouverture des vannes a permis au cétacé de sortir de la Rance, qui a été observé jusqu'à Plouër-sur-Rance. Bien qu'il est possible d’observer des baleines qui passent au large de Saint-Malo, il s'agissait d'une première qu'un cétacé franchisse l'usine marémotrice pour se retrouver dans la Rance[31].

Envasement

Le barrage de la Rance perd 1 % de sa capacité par an du fait de l’envasement qu’il provoque[32]. L’envasement est si important qu’il menace la navigabilité de la Rance [33] - [34]. Les accumulations de vase ont transformé les plages de sable blanc en vasières[35]. Elles sont recouvertes d’une épaisse couche de vase pouvant atteindre m[36] - [37]. Cependant, le site de la Rance a été classé en zone Natura 2000[38] - [39].

Un site touristique et un pont

L’usine marĂ©motrice de la Rance est un site touristique qui a attirĂ© plus de 70 000 personnes en 2006[40]. Le barrage abrite le musĂ©e DĂ©couverte de l'usine marĂ©motrice de la Rance [41] - [42].

La route départementale 168 passe sur le barrage et permet aux véhicules de relier Dinard à Saint-Malo. Avant la construction du barrage, il était nécessaire de faire le détour par le pont Saint-Hubert à Plouër-sur-Rance pour relier les deux villes en voiture.

Les fréquences d’éclusages pour les bateaux ont été restreintes en 2005 par le sous-préfet en faveur de la circulation automobile sur le barrage.

La route D 168 sur le barrage vue du côté de Dinard avec l'écluse pour bateaux et le pont levant (à gauche), et passage le de la Ferrari LaFerrari Aperta (immatriculée V70 LAF en Grande-Bretagne quatre jours auparavant) pilotée ce jour-là par Marc Gené, l'ancien pilote de Formule 1 espagnol de la Scuderia (à droite).

Notes et références

  1. 'Sihwa Lake Tidal Power Plant',sur le site hydroelectric-energy.blogspot.fr, consulté le 02 septembre 2013
  2. Notice no IA35000661, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne. Usine marémotrice de la Rance (Saint-Malo), (1998).
  3. Pascale Monnier, Dimanche Ouest-France, « Un si visionnaire barrage sur la Rance », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  4. Jean-Marie Biette, La mer est l'avenir de la France, Paris, L'Archipel, , 219 p. (ISBN 978-2-8098-1661-7), p. 104.
  5. Journal Ouest-Éclair no 7821 du 4 mars 1923, article page 1 le miracle de la Rance consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647203v.r=aberwrach.langFR
  6. Journal Courrier maritime nord africain : industriel et commercial no 44 du 20 février 1928, article page 8 Utilisation de la force des marées consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56031563/f8.r=aberwrach.langFR
  7. M. Banal, « Histoire de l'énergie marémotrice en France », La Houille blanche, no 3,‎ , p. 14.
  8. Dominique Amouroux, Louis Arretche, Infolio, , p. 92.
  9. Jean Kerisel, Albert Caquot, 1881-1976 : savant, soldat et bâtisseur, Presses de l'école nationale des Ponts et chaussées, , p. 140.
  10. Extrait du discours du Général de Gaulle : Comme la Rance coule vers la mer parce que sa source l'y envoie, ainsi la France est fidèle à elle-même lorsqu'elle marche vers le progrès (article Ouest-France du 19-20 juillet 2014 - Visite dans les entrailles de l'usine marémotrice)
  11. Pierre Gérard, L'épopée hydroélectrique de l'électricité de France, Association pour l'histoire de l'électricité en France, , p. 101.
  12. Pouvoir d’achat du franc et de l’euro sur le site de l’INSEE : le taux de l’année 1965 a été utilisé pour le calcul.
  13. « Écluse du barrage de la Rance : Interruption de la navigation 1er semestre 2009 », sur Bretagne Info Nautisme (données EDF) (consulté le )
  14. Henry de Ségogne, Jacques Houlet, François Enaud, Ille et Vilaine, Éditions artistiques françaises, , p. 58.
  15. « L'usine marémotrice de la Rance vit au rythme des marées », sur ouest-france.fr, .
  16. [PDF]Mémoguide Usine marémotrice de la Rance, sur le site energie.edf.com, consulté le 19 juillet 2014
  17. Visite dans les entrailles de l'usine marémotrice, sur le site, entreprises.ouest-france.fr, consulté le 21 juillet 2014
  18. Les groupes bulbes, sur le site marquant.free.fr, consulté le 21 juillet 2014
  19. Energie : l’usine marémotrice de la Rance se refait une jeunesse, Les Échos, 30 décembre 2016.
  20. [PDF] Chiffres clés de l'énergie en Bretagne (pp. 22 et 23, édition 2011) sur le site de l'Observatoire de l'énergie et des gaz à effet de serre en Bretagne.
  21. Emmanuèle Savelli et Ivan Saillard, « Un approvisionnement électrique fragile », Bretagne Environnement, (consulté le )
  22. « Evolution de la puissance et de la production d'électricité de l'usine de la Rance entre 2000 et 2010 », (consulté le ).
  23. [PDF] Les chiffres clés de l'énergie en Bretagne (page 12 édition 2015) sur le site de bretagne-environnement.org.
  24. « L'usine marémotrice de la Rance », sur xavier.mannino.pagesperso-orange.fr, (consulté le ).
  25. « Énergie marémotrice », sur energies4.jimdo.com (consulté le ).
  26. (en) « La Rance Barrage », sur http://www.wyretidalenergy.com/, (consulté le ).
  27. « LE COÛT DE PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ NUCLÉAIRE Actualisation 2014 », sur https://www.ccomptes.fr/, (consulté le ).
  28. Dictionnaire Le Littré
  29. « Affaiblie, le phoque Joséphine soignée à Océanopolis », sur Le Télégramme, (consulté le )
  30. Site de l’association Cœur émeraude : http://coeur.asso.fr/index.html
  31. La baleine à bosse piégée dans la Rance a retrouvé le chemin de la mer, France 3 Bretagne, 10 février 2023
  32. L’envasement de l’estuaire - Une conséquence du barrage Sur le site geographie.ens.fr
  33. BONNOT-COURTOIS Chantal CALINE Bruno L'HOMER Alain LE VOT Monique, Bay of Mont-Saint-Michel and the Rance Estuary : Recent Development and evolution of dispositionnal environnements, Paris, Elf ep-Editions, , 256 p. (ISBN 978-2-901026-53-2 et 2-901026-53-2, lire en ligne), voir page 222 de 6000 m^3 Ă  20000m^3 par an pour assurer le passage dans le chenal
  34. Des solutions contre l'envasement Sur le site letelegramme.com
  35. photo avant et après le barrage Sur le site rance-environnement.net
  36. il est cité 70 cm!Bilans de l'usine Sur le site hmf.enseeiht.fr
  37. article de l’ens qui lui cite 2 à 3 mètres! [PDF] Sur le site geographie.ens.fr
  38. INPN : Le site de la Rance, sur le site inpn.mnhn.fr, consulté le 19 juillet 2014
  39. [PDF]FR5300061 - Estuaire de la Rance, sur le site inpn.mnhn.fr, consulté le 19 juillet 2014
  40. « Nombre de visiteurs en 2006 », INSEE (consulté le )
  41. article du routard
  42. du site EDF

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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