Marégraphe
Un marégraphe est un appareil enregistreur permettant de mesurer le niveau de la mer (ou d'un fleuve) à un endroit donné sur une durée déterminée.
Principe
Le principe du marégraphe est simple, situé dans un emplacement précisément identifié, le marégraphe enregistre le niveau de la mer au cours du temps. La complexité du marégraphe ne réside donc pas dans son principe mais dans la technologie mise en jeu, pour l'étalonnage des mesures, l'enregistrement, etc.
Typologie
Il existe différents types de marégraphe. Il est possible de les séparer en deux classes : les marégraphes de surface (type 1) et les marégraphes plongeurs (types 2 et 3).
Type 1 - échelles et marégraphes à flotteur
Pour effectuer des mesures du niveau de la mer il semble logique de se placer au niveau de la surface et d'enregistrer les évolutions de cette surface dans le temps. Deux types de marégraphes fonctionnent suivant ce principe. D'une part les échelles[1], on peut encore en voir dans certains ports et à proximité des ponts qui enjambent les riviÚres, leur principe est simpliste : il revient à placer une référence graduée à partir du fond, en essayant au maximum de faire coïncider le zéro instrumental au zéro hydrographique[2] et à faire une mesure directe du niveau de la surface. C'est seulement la simplicité de la technique qui la rend intéressante car la présence d'un observateur est requis et un enregistrement pérenne de la mesure est impossible. Et d'autre part, les marégraphes à flotteur[3] ont un principe quasiment aussi simple que les échelles. Ils sont plongés dans un puits de tranquillisation[4] dans le but de les mettre à l'abri de la houle et des clapots, les flotteurs oscillent en fonction des marées et par un systÚme de poulies les mesures s'effectuent sur un papier qui se déroule en fonction du temps : c'est le marégramme[5]. Mais les mesures sont souvent trop imprécises ; en effet la précision dépend dans un premier lieu de celui qui observera et reportera les mesures.
Type 2 - marégraphes numériques cÎtiers
Il existe un autre type de marégraphes, ce sont les marégraphes numériques cÎtiers. Ils fonctionnent par un principe d'émission et de réception d'ondes acoustiques[6] (40-50 kHz) ou radar[7] (> 1 GHz). Un transducteur est placé au-dessus de la surface de l'eau. Une onde est émise et le signal réfléchi capté. Le temps écoulé entre l'émission et la réception du signal permet de connaßtre la hauteur de la colonne d'eau. Les mesures sont moyennées afin de limiter les imprécisions dues au clapot.
Type 3 - marégraphes de pression de fond
La seconde catĂ©gorie de marĂ©graphes est constituĂ©e de marĂ©graphes Ă capteur de pression[8]. PlacĂ©s au fond de l'eau, ils mesurent la pression environnante. Cette pression est propre Ă la hauteur de la colonne d'eau et de la pression atmosphĂ©rique en surface. Ces marĂ©graphes fonctionnent en parallĂšle avec une Ă©quation qui calculera la hauteur du niveau de la mer par le fond ; d'oĂč pour obtenir les variations du niveau de la mer par l'Ă©quation, la connaissance de la pression atmosphĂ©rique et de la densitĂ© de l'eau est indispensable. L'Ă©quation est
avec :
- : la pression ;
- : la masse volumique ;
- : l'accĂ©lĂ©ration du champ de pesanteur terrestre (environ 9,81 m sâ2) ;
- : la profondeur par rapport à une référence ;
- : l'élévation de surface.
Le marégraphe de pression de fond est constitué d'un quartz dont la pression fait varier la fréquence par effet piézo-électrique. Cette fréquence est enregistrée puis intégrée sur une période afin d'enlever les effets de la houle. La fréquence propre du quartz dépend de la température, il est donc nécessaire d'effectuer une mesure de la température parallÚlement à la mesure de pression. Ce type d'appareil possÚde une précision de mesure autour de 2 à 3 cm, cela dépend de la précision des mesures faites pour la température et la pression atmosphérique.
Marégraphes en France
Les donnĂ©es prĂ©historiques et mĂȘme historiques sont Ă©parses. Elles ont d'abord Ă©tĂ© rassemblĂ©es par des astronomes tels que Philippe de La Hire et Jean Picard (qui installent le marĂ©graphe (Ă©chelles de marĂ©e) du Port de Brest en 1679, le premier de France). Puis l'administration et des savants parisiens font installer d'autres Ă©chelles de marĂ©e, relevĂ©es par des observateurs locaux Ă la demande de savants de lâAcadĂ©mie royale des sciences. Le protocole de mesure n'est pas exactement le mĂȘme selon les observateurs[9]. Des « marĂ©graphes analogiques » fonctionnant suivant un mĂȘme protocole sont ensuite installĂ©s et utilisĂ©s (de 1840 Ă 1940 environ, partiellement automatisĂ© par l'ingĂ©nieur hydrographe Chazallon, pour le compte d'un nouveau Service des marĂ©es crĂ©Ă© aprĂšs 1850). Chazallon utilise les premiers marĂ©graphes Ă flotteurs pour mieux analyser et prĂ©dire les variations de marĂ©e (le premier « annuaire de marĂ©e » est publiĂ© en 1839). Le ministĂšre des Travaux publics dĂ©veloppe aussi de son cĂŽtĂ© un rĂ©seau de marĂ©graphes, pour ses propres besoins (Ponts et ChaussĂ©es et Nivellement gĂ©nĂ©ral de la France qui ont besoin de ces donnĂ©es pour la gestion des Ă©cluses et de certaines voies navigables, pour quantifier et gĂ©rer les crues, pour les installations et travaux portuaires ou les constructions dâouvrages cĂŽtiers, et enfin pour connaĂźtre le niveau moyen de la mer qui est la base de dĂ©finition de lâaltitude de rĂ©fĂ©rence en France).
Aux XIXe et XXe siÚcles, les ports français équipés ou ayant été équipés sont :
- le Port de Dunkerque (1865-1899) ;
- le Port de Calais (1891-1899) ;
- le Port de Boulogne-sur-Mer (1876) ;
- le port de Rouen ;
- le Port du Havre (1850-1934 ou plus tard) ;
- le Port de Cherbourg (1846-1920) ;
- le Port de Saint-Malo (Saint-Servan) (1850-1917) ;
- le Port de Heaux de Brehat (1889â1896) ;
- le Port de Brest (1846-) ;
- le Port de Saint-Nazaire (1863-1934 ou plus tard) ;
- le Port de Rochefort (1860-1918) ;
- le Port de Fort Ănet (1859-1973) ;
- le Port de Fort-Boyard (1873-1909) ;
- le Port de La Rochelle (1863-1874) ;
- le Port de Cordouan (1905-1934 ou plus tard) ;
- le Port d'Arcachon (1877-?) ;
- le Port du Boucau (1899-1934 ou plus tard) ;
- le Port de Saint-Jean-de-Luz (Socoa) (1875-1920) ;
- le Port de SĂšte (1857-?) ;
- le Port de Marseille (1885)[10] ;
- le Port de Toulon (1844-1861) ;
- le Port de Nice.
Récemment les réseaux de marégraphes sont devenus numériques et automatiques (mais ils peuvent parfois subir des pannes).
Brest
D'aprĂšs N. Pouvreau[11], les premiĂšres mesures marĂ©graphiques faites Ă Brest remontent Ă 1679, par les astronomes Jean Picard et Philippe de La Hire. Le premier appareil Ă enregistrement automatique date de 1846, installĂ© par l'ingĂ©nieur hydrographe de la Marine Antoine-Marie-RĂ©mi Chazallon (1802-1872)[12]. Il sera opĂ©rationnel sur prĂšs de 100 ans jusqu'en 1944 oĂč il sera dĂ©truit lors des bombardements de la ville[11]. Le service hydrographique et ocĂ©anographique de la marine (SHOM) opĂšre un marĂ©graphe numĂ©rique sur l'observatoire de marĂ©e de Brest depuis 1993. La sĂ©rie temporelle du marĂ©graphe de Brest couvre prĂšs de 300 ans et fait de Brest la sĂ©rie de mesures du niveau de la mer la plus longue en France voire du monde[13]. Les donnĂ©es sont visualisables en temps quasi-rĂ©el et en temps diffĂ©rĂ©[14] et tĂ©lĂ©chargeables aprĂšs inscription[15] sur le portail des RĂ©seaux de rĂ©fĂ©rence des observations marĂ©graphiques REFMAR. Les niveaux moyens[16] (journaliers, mensuels et annuels) sont quant Ă eux disponibles sur le portail SONEL[17].
Marseille
Le marĂ©graphe[18], le plus ancien de France et l'un des plus anciens d'Europe, fut mis en place en 1883 au numĂ©ro 174 de la Corniche Ă Marseille, dans l'Anse Calvo. Le but est de dĂ©terminer une origine des altitudes françaises. Les mesures ont Ă©tĂ© effectuĂ©es en continu du au , sur 13 ans. Le , la moyenne arithmĂ©tique de l'ensemble des mesures effectuĂ©es pendant ces treize annĂ©es a dĂ©terminĂ© le niveau moyen de la mer en ce lieu. Ce niveau moyen a Ă©tĂ© adoptĂ© comme l'altitude zĂ©ro de rĂ©fĂ©rence français. Pour leur intĂ©rĂȘt patrimonial, le marĂ©graphe mĂ©canique et les bĂątiments qui l'abritent sont classĂ©s depuis 2002 parmi les monuments historiques. En , Ă l'occasion de la conjonction de Marseille-Provence 2013 capitale europĂ©enne de la culture et des journĂ©es europĂ©ennes de la culture, l'observatoire a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au public par l'IGN et le SHOM. Le MCN fait partie d'un rĂ©seau national d'observatoires marĂ©graphiques, gĂ©rĂ©s par le SHOM et d'un rĂ©seau mondial. Les donnĂ©es sont visualisables en temps quasi-rĂ©el et en temps diffĂ©rĂ©[19] et tĂ©lĂ©chargeables aprĂšs inscription[15] sur le portail des RĂ©seaux de rĂ©fĂ©rence des observations marĂ©graphiques REFMAR. Les niveaux moyens[20] (journaliers, mensuels et annuels sont quant Ă eux disponibles sur le portail SONEL. Depuis le dĂ©but de ces mesures et relativement Ă ce repĂšre, la mer a montĂ© de 16 centimĂštres[21].
Rouen
Il s'agit de deux tours sur les quais rive droite de la Seine Ă Rouen connues sous le nom de « marĂ©graphe ». Ces tours, conçues dans un style Ă©clectique par l'architecte Lucien Lefort, Ă©taient avant tout des accumulateurs hydrauliques servant Ă fournir l'Ă©nergie aux grues du port[22] - [23]. La premiĂšre Ă©rigĂ©e en 1891 ne possĂ©dait pas de marĂ©graphe Ă l'origine, ce n'est que deux ans plus tard qu'on y a adjoint un marĂ©graphe et une horloge. Le cadran semblable Ă celui d'une horloge est visible du fleuve. Il est divisĂ© en quatre parties par une ligne verticale blanche et une ligne horizontale de mĂȘme couleur. Au sommet de la ligne verticale est inscrit en lettre capitale rouge PM, comme Pleine Mer, et en bas de cette ligne, toujours en lettre capitale rouge BM, comme Basse Mer. Aux deux extrĂ©mitĂ©s de la ligne horizontale sont inscrits Âœ, comme demi marĂ©e. L'aiguille de couleur rouge tourne dans le sens des aiguilles d'une montre.
En 2009, cette tour et son marégraphe ont été restaurés[24].
L'autre tour, d'aspect plus banal, a été construite en 1910 et directement équipée d'un marégraphe.
Le Havre
La mise en service du paquebot Normandie Ă la fin des annĂ©es 1930 , que l'on supposait ĂȘtre une Ăšre nouvelle dans le dĂ©veloppement des paquebots transatlantiques, s'Ă©tait accompagnĂ©e de divers travaux d'ingĂ©niĂ©rie terrestre. Ă Saint Nazaire une cale de lancement permettant la construction de navires de plus de 300M Hors-tout ainsi qu'un bassin de radoub gĂ©ant (la forme Joubert) avaient Ă©tĂ© crĂ©Ă©s. Au Havre , port d'attache des paquebots de la Transat et tĂȘte europĂ©enne de la ligne de New-York une gare maritime rĂ©volutionnaire, de style Art - DĂ©co, due Ă l'architecte Urbain Cassan , utilisant les techniques du bĂ©ton armĂ© en voile mince et Ă©clairĂ©e par des milliers de pavĂ©s de verre enchassĂ©s dans le toit avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en bordure du quai JohannĂšs Couvert (Bassin aujourd'hui remblayĂ© en partie , l'emplacement Ă©tant occupĂ© par la salle de spectacles 'Le Volcan" due Ă l'architecte Oscar Nimeyer).
Cette gare maritime comportait une tour marégraphe trÚs haute (elle servait d'amer) et comportait une échelle de lecture verticale visible à grande distance , donnant en temps réel la hauteur d'eau dans les bassins du port du Havre, y compris de nuit grùce à un puissant éclairage électrique.
DĂ©truite lors des bombardements de la seconde guerre mondiale , elle ne fut pas reconstruite[25].
Saint-Malo - Saint-Servan
Le marégraphe de Saint-Malo (initialement marégraphe de Saint-Servan, avant la fusion des deux communes en 1967) fut construit par la direction hydraulique de Brest au milieu du XIXe siÚcle[26] sur l'embouchure de la Rance. Il se situe à cÎté du port des Saint-PÚres, au pied de la cité d'Aleth. Il est encore utilisé aujourd'hui pour le fonctionnement du barrage de la Rance[27]. Il s'agit d'une tour creuse, de 5 mÚtres de large à sa base et 3,5 mÚtres à son sommet par laquelle on accÚde par une rampe de 19 mÚtres[27]. L'eau de mer y entre par une ouverture toujours immergée au pied de la tour (pour éviter les interférences dues aux vagues). La chambre d'observation a accueilli à partir de 1849 un marégraphe mécanique conçu d'aprÚs les plans de l'ingénieur hydrographe Chazallon. Ce dernier appareil fonctionna jusqu'en 1917[26]. Les observations analogiques sont conservées aux archives du SHOM[28]. Le marégraphe fut construit sur un antique lieu d'échouage des navires approvisionnant Aleth. On retrouve d'ailleurs sous la rampe d'accÚs les vestiges d'une maçonnerie gallo-romaine[27]. Endommagé en août 1944 lors des combats pour la libération de Saint-Malo, le marégraphe fut rénové en 1970[27]. Aujourd'hui, le niveau de la mer est observé à Saint-Malo. Les données sont visualisables en temps quasi-réel et en temps différé[29] et téléchargeables aprÚs inscription[15] sur le portail des Réseaux de référence des observations marégraphiques REFMAR. Les niveaux moyens[30] (journaliers, mensuels et annuels) sont quant à eux disponibles sur le portail SONEL.
Coordination
à la suite du livre bleu Stratégie nationale pour la mer et les océans de 2009[31], une instruction interministérielle signée du 1er ministre le , rappelle les enjeux de connaissance du niveau marin et de ses évolutions et cadre les modalités d'acquisition, de qualification (marégraphie), de transmission, de gestion, d'archivage et de diffusion des données résultant des observations in situ effectuées par divers acteurs (hors moyens de télédétection aérienne ou satellitaire). Elle identifie le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) comme « référent national pour le « niveau de la mer »[32], notamment chargé de coordonner le travail d'observation[33], qui est maintenant disponible pour ce qui concerne les réseaux de référence des observations marégraphiques (REFMAR).
Notes et références
- Ăchelle de marĂ©e, sur refmar.shom.fr
- ZĂ©ro hydrographique, sur refmar.shom.fr
- Marégraphes à flotteur, sur refmar.shom.fr
- Puits de tranquillisation, sur refmar.shom.fr
- Marégramme, sur refmar.shom.fr
- Marégraphes à ultrason, sur refmar.shom.fr
- Marégraphes radar, sur refmar.shom.fr
- Marégraphes à capteur de pression, sur refmar.shom.fr
- Pouvreau N (2008) Trois cents ans de mesures marégraphiques en France : outils, méthodes et tendances des composantes du niveau de la mer au port de Brest ; ThÚse de doctorat, soutenue à l'Université de La Rochelle, 466 p
- Mickael Penverne, « Marseille : Le niveau de la mer a montĂ© de 16 cm depuis 1885 », 20 minutes,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Nicolas Pouvreau, Trois cents ans de mesures marégraphiques en France : outils, méthodes et tendances des composantes du niveau de la mer au port de Brest, [lire en ligne]
- Antoine-Marie-RĂ©mi Chazallon, sur medarus.org
- « Presentation of changes in sea level at the port of Brest since the beginning⊠», sur shom.fr (consulté le ).
- « Brest - BREST », sur shom.fr (consulté le ).
- « Création - modification de compte - Refmar », sur shom.fr (consulté le ).
- (en) « BREST », sur sonel.org (consulté le ).
- portail francophone deSONEL
- Notice no PA13000040, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
- « Marseille - MARSEILLE », sur shom.fr (consulté le ).
- (en) « MARSEILLE », sur sonel.org (consulté le ).
- IGN France, « Le marégraphe de Marseille », (consulté le )
- Notice no PA76000030, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
- Notice no IA00021895, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
- Caroline Florentin, « « Le Renouveau du marégraphe »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?) », Paris-Normandie, 31 juillet 2009
- « En images. L'histoire des gares maritimes du Havre », sur actu.fr (consulté le )
- Nicolas Pouvreau, « ThÚse 2008 - Trois cents ans de mesures marégraphiques en France »,
- Gilles Foucqueron, Saint-Malo, 2000 ans d'histoire, t. 1, 1999
- « Historic tide gauge data in non-digital form », sur shom.fr (consulté le ).
- « Saint-Malo - SAINT-MALO », sur shom.fr (consulté le ).
- (en) « SAINT-MALO », sur sonel.org (consulté le ).
- CIMER (2009) livre bleu « stratégie nationale pour la mer et les océans » approuvé par le Premier Ministre en décembre 2009
- Instruction relative à l'observation du niveau de la mer et à la gestion et à la diffusion des données en résultant
- Pouvreau N (2010) Vers une coordination de lâobservation du niveau de la mer en France. XIes JournĂ©es Nationales" GĂ©nie Civil-GĂ©nie CĂŽtier, 22-24.(PDF, 10 pages)
- Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l'article intitulĂ© « ĂlĂ©vation du niveau de la mer » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Bibliographie
- SHOM (2012), Compte rendu de la Journée d'échange sur les données marégraphiques en France dans le cadre du projet CRATANEM
- COI ou Commission Océanographique Intergouvernementale (2006) Manual on Sea-Level Measurement and Interpretation. Volume 4-An update to 2006 . Commission Océanographique Internationale Manuels et Guides, n° 14, 80 p.
Articles connexes
Liens externes
- Le RĂ©seau d'Observatoires du Niveau de la Mer (RONIM)
- Les Réseaux de référence des observations marégraphiques (REFMAR)
- Le SystĂšme d'Observation du Niveau des Eaux Littorales (SONEL)
- Sea level station monitoring facility (UNESCO/IOC)
- The Global Sea Level Observing System (GLOSS)
- UNESCO-IOC Manuals and Guides No. 14: Volumes I - IV