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BĂ©ton

Le bĂ©ton est un assemblage de matĂ©riaux de nature gĂ©nĂ©ralement minĂ©rale. Il met en prĂ©sence des matiĂšres inertes, appelĂ©es granulats ou agrĂ©gats (graviers, gravillons, sables, etc.), et un liant (ciment, bitume, argile), c'est-Ă -dire une matiĂšre susceptible d'en agglomĂ©rer d'autres ainsi que des adjuvants qui modifient les propriĂ©tĂ©s physiques et chimiques du mĂ©lange. MĂȘlĂ© Ă  de l'eau, on obtient une pĂąte, Ă  l'homogĂ©nĂ©itĂ© variable, qui peut, selon le matĂ©riau, ĂȘtre moulĂ©e en atelier (pierre artificielle), ou coulĂ©e sur chantier[1]. Le bĂ©ton fait alors « prise », c'est-Ă -dire qu'il se solidifie.

  • Lorsque l'argile est employĂ©e, on parle traditionnellement de « pisĂ© », de « torchis » ou, plus rĂ©cemment, de « bĂ©ton de terre[2] », probablement le plus ancien de tous les bĂ©tons.
  • Lorsque le ciment est employĂ© comme liant, on obtient un « bĂ©ton de ciment ». Lorsque les granulats utilisĂ©s avec le liant hydraulique se rĂ©duisent Ă  des sables, on parle alors de mortier. On peut largement optimiser la courbe granulaire du sable, auquel cas on parlera de « bĂ©ton de sable ».
  • Un liant hydrocarbonĂ© (bitume) peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©, ce qui conduit Ă  la fabrication du « bĂ©ton bitumineux ».
  • Une nouvelle classe de bĂ©ton Ă©merge qui prend le nom de gĂ©opolymĂšre. La gĂ©opolymĂ©risation remplace la chaux par des bases plus puissantes comme la potasse ou la soude qui rĂ©agissent avec les argiles pour former une matrice vitreuse qui lie les grains entre eux[3].
Aspect hétérogÚne de la surface d'un béton de ciment, appelé communément béton, et constitué de ciment, d'eau et de granulats fins (sable) et grossiers (graviers).

Le coulis (ciment, eau et adjuvants) et le mortier (ciment, sable, eau et adjuvants éventuels) diffÚrent du béton (ciment, sable, gravier, eau et adjuvants éventuels) essentiellement par la taille des granulats (sable et gravier). Selon l'époque et les circonstances, on a pu faire des rapprochement entre ces différents matériaux qui tiennent à leur proximité physico-chimique[4] - [5]. On peut dire que les coulis et mortiers sont des cas particuliers simplifiés du béton, ou que le béton est un cas particulier de mortier.

Le bĂ©ton de ciment associĂ© Ă  de l'acier pour reprendre les efforts de traction permet d'obtenir le bĂ©ton armĂ© ; associĂ© Ă  des fibres, il est connu sous l'appellation de bĂ©ton fibrĂ©. A l'heure actuelle, le « bĂ©ton » est l'un des matĂ©riaux de construction les plus utilisĂ©s au monde (deux tiers des habitations neuves dans le monde[6]). C'est aussi le deuxiĂšme matĂ©riau minĂ©ral le plus utilisĂ© par l'homme aprĂšs l'eau potable : m3 par an et par habitant[7]. Son utilisation Ă©nergivore est source de multiples dĂ©gradations de l'environnement : la production du clinker entrant dans la composition des liants est responsable d’approximativement 5 % des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (GES) anthropiques[8], principaux responsables du rĂ©chauffement climatique. De plus, la quĂȘte perpĂ©tuelle d’agrĂ©gats adaptĂ©s dont le sable, a conduit Ă  la surexploitation de 75 % des plages de la planĂšte, dĂ©truisant nombre d'Ă©cosystĂšmes littoraux[6].

Le bĂ©ton de terre est un matĂ©riau qui a mal survĂ©cu Ă  la rĂ©volution industrielle. Son usage est motivĂ© par des raisons Ă©conomiques (matĂ©riau gratuit disponible Ă  mĂȘme le sol), Ă©cologiques (ne nĂ©cessitant pas de processus chimiques de transformation Ă©nergivore ou polluant et ne gĂ©nĂ©rant pas de dĂ©chets indĂ©sirables) et politiques : n'intĂ©ressant ni l'industrie — car pas de processus de transformation complexe —, ni le commerce, Ă  cause de sa disponibilitĂ© immĂ©diate, il est une option notamment pour les pays du tiers-monde, soucieux d'indĂ©pendance, d'autonomie et d'autosuffisance[2].

Histoire

Le mot betun au sens de mortier est attestĂ© dans le Roman de Troie (vers 1160-1170). BĂ©ton dĂ©signe d'abord (1636) une maçonnerie de chaux vive, gros gravier, blocailles, et cailloux, dont on fonde les bĂątiments. Philibert Monet le traduit par le terme latin opus signinum dont la description originale est donnĂ©e par Vitruve au Ier siĂšcle av. J.-C., sorte de bĂ©tonnage constituĂ© de chaux, de sable et d'Ă©clats de pierre, exempt de tuileaux, dont la compacitĂ© Ă©tait obtenue au terme d’un damage intensif[9]. Il Ă©tait en particulier employĂ© dans des ouvrages de citerne.

« Le béton se pétrifie dans la terre et devient dur comme roc[10]. »

L'argile

Vestige de la dynastie Han, Dunhuang, province Gansu (206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.) Pisé.

Dans une définition plus large des bétons, les ouvrages de terre crue sont considérés comme étant des bétons. Le béton de terre est le premier de tous les bétons[11].

L'argile, ou Ă  dĂ©faut une terre argileuse, sous la couche d'humus (les anciens parlaient de « terre franche » sous la terre vĂ©gĂ©tale) est prĂ©sente dans beaucoup de sols, et constitue un mortier (voir l'article mortier de terre) qui peut ĂȘtre facilement mis en Ɠuvre par moulage dans des techniques de brique de terre crue ou de banchage.

Les premiĂšres citĂ©s dĂ©couvertes dans l'ancienne MĂ©sopotamie Ă©taient construites en terre crue, avant mĂȘme l'invention de l'Ă©criture. Ce matĂ©riau se dĂ©gradant plus rapidement que la pierre, il existe peu de vestiges aussi marquants que les pyramides d'Égypte. Ainsi, le Moyen-Orient et l'Asie centrale comptent de nombreux sites exceptionnels tels que Tchoga Zanbil (Iran), Mari (Syrie), Shibam (YĂ©men) ou Merv (TurkmĂ©nistan).

La chaux

On voit par la suite la chaux associĂ©e Ă  d'autres matĂ©riaux. La premiĂšre utilisation du ciment remonte Ă  l'antiquitĂ© Ă©gyptienne. En effet, un des mortiers les plus anciens, composĂ© de chaux, d’argile, de sable et d’eau, fut utilisĂ© dans la conception de la pyramide d'Abou Rawash, Ă©rigĂ©e aux alentours de 2600 av. J.-C., sous la IVe dynastie, mais Ă©galement pour d’autres ouvrages.

La Rome antique et l'opus caementicium

Vers le Ier siĂšcle apr. J.-C., la Rome antique reprend cette technique en l’amĂ©liorant avec l’incorporation de sable volcanique de Pouzzoles ou de tuiles broyĂ©es. La pouzzolane est associĂ©e Ă  la chaux et maçonnĂ©e Ă  des matĂ©riaux tout venant, les caementa. Elle forme une sorte de bĂ©ton extrĂȘmement rĂ©sistant puisque beaucoup de bĂątiments construits dans ce matĂ©riau prĂ©sentent des vestiges encore debout. Comme le dit Vitruve dans son De architectura (livre II, chapitre 6), le mortier peut rĂ©sister Ă  l'eau et mĂȘme faire prise en milieu trĂšs humide. Cette qualitĂ© est due Ă  la prĂ©sence d'une grande quantitĂ© de silicate d'alumine. En ajoutant Ă  la chaux aĂ©rienne de la pouzzolane ou des tuileaux concassĂ©s, on la transforme artificiellement en chaux hydraulique. Ce n'est qu'en 1818 que Louis Vicat expliquera les principes de cette rĂ©action, dans sa thĂ©orie de l'hydraulicitĂ©[12].

L'opus caementicium est une maçonnerie de blocage, un conglomĂ©rat souvent rĂ©alisĂ© entre deux parois de petit appareil. Il permet de rĂ©aliser les volumes considĂ©rables de maçonnerie des aqueducs, ponts, basiliques, etc. Ce systĂšme constructif est performant, Ă©conomique, rapide, et ne nĂ©cessite aucune qualification de la main-d'Ɠuvre, une bonne partie des matĂ©riaux Ă©tant employĂ©s sans prĂ©paration prĂ©alable[13].

Le Panthéon de Rome est ainsi réalisé dans une sorte de béton[14].

En souvenir de l'usage qu'on fit de la pouzzolane, les cendres volantes silico-alumineuses issues de la combustion des charbons schisteux brĂ»lĂ©s en centrale thermique, employĂ©es dans la confection des ciments contemporains, sont appelĂ©es Ă©galement « pouzzolane[15] », de mĂȘme que tous les matĂ©riaux et roches aux vertus pouzzolaniques.

La technique du bĂ©ton, diffusĂ©e dans la Gaule romaine, est encore employĂ©e au dĂ©but du Moyen Âge, mĂȘme si elle est progressivement moins utilisĂ©e, au profit d'autres techniques, en particulier certains mortiers, ou des Ă©lĂ©ments plus dĂ©coratifs. Des exemples de sols en bĂ©ton ont Ă©tĂ© observĂ©s par les archĂ©ologues dans des Ă©difices de la fin du Xe siĂšcle[16].

Puis les artisans dédaignent cette pierre factice et oublient son usage. C'est seulement à partir des LumiÚres que quelques savants s'y intéressent à nouveau[14].

La révolution industrielle et la chaux hydraulique

Du temps de Bernard Forest de BĂ©lidor (XVIIIe siĂšcle), on faisait dans l'eau beaucoup de fondations avec des pierres qu'on jetait Ă  l'endroit oĂč on voulait Ă©tablir des bases ; on plaçait avec ces pierres du mortier susceptible de durcir dans l'eau (qu'on obtient alors toujours par un mĂ©lange de chaux aĂ©rienne, de tuileaux ou de pouzzolane, et de sable). On donnait le nom de « bĂ©ton » Ă  ce mortier et cette maniĂšre de fonder s'appelait « fondation Ă  pierres perdues ». Cette mĂ©thode avait le grand inconvĂ©nient d'exposer Ă  mettre trop de mortier Ă  certains endroits et pas assez Ă  d'autres puisque lorsqu'on fondait Ă  une grande profondeur sous l'eau, la mauvaise visibilitĂ© empĂȘchait de bien distribuer le mortier. Le versement du bĂ©ton sous l'eau se faisait par diffĂ©rentes mĂ©thodes : trĂ©mies, caisses fermĂ©es pour Ă©viter que le mortier soit dĂ©lavĂ© le temps de son immersion, etc.[17] - [18]. Par la suite, Vicat donna le nom de « mortier hydraulique » Ă  celui qui a la propriĂ©tĂ© de durcir dans l'eau (Vicat le nomme aussi « bĂ©ton », mais il entrevoit qu'il conviendrait de donner ce nom uniquement au mortier hydraulique dans lequel on a introduit des cailloux ou de la pierraille). On a par la suite donnĂ© le nom de « bĂ©ton » uniquement au mĂ©lange de ce mortier avec des pierres concassĂ©es. « Ainsi le bĂ©ton n'est autre chose qu'une maçonnerie faite avec de petits matĂ©riaux ; et en faisant sur terre le mĂ©lange du mortier hydraulique avec les pierres concassĂ©es on a le grand avantage d'obtenir dans l'eau un massif bien homogĂšne. On forme ainsi une maçonnerie trĂšs dure si le mortier hydraulique que l'on a fait est de bonne qualitĂ©. On voit donc que la qualitĂ© du bĂ©ton dĂ©pend principalement de celle du mortier hydraulique »[19].

La révolution industrielle et le ciment Portland

Le pont du Jardin des plantes de Grenoble, un des premiers ouvrages au monde en béton de ciment coulé[20], construit en 1855 par Joseph et Louis Vicat.

L'opinion gĂ©nĂ©ralement admise dans la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle est que c'est l'argile qui donne Ă  la chaux la propriĂ©tĂ© singuliĂšre de durcir dans l'eau. L’Anglais John Smeaton l'expĂ©rimente dans la construction du phare d'Eddystone. Jusqu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle, la maniĂšre de faire le mortier, qui a presque toujours Ă©tĂ© abandonnĂ©e aux ouvriers, est l'objet de nouvelles expĂ©rimentations, Ă©clairĂ©es par les progrĂšs rĂ©cents de la chimie, qui a Ă©tĂ© promue en science exacte. En 1796, James Parker dĂ©couvre sur l'Ăźle de Sheppey, en Grande-Bretagne, un calcaire suffisamment argileux pour donner aprĂšs une cuisson Ă  900 °C un ciment naturel Ă  prise rapide qui est commercialisĂ© sous la marque Ciment romain. Le ciment prompt est de mĂȘme nature. CĂŽtĂ© français, en 1818, Louis Vicat, ingĂ©nieur de l'École nationale des ponts et chaussĂ©es, expĂ©rimente les chaux hydrauliques et la possibilitĂ© de les fabriquer de maniĂšre artificielle. Sous son impulsion, en France, l'usage des chaux hydrauliques et ciments naturels se gĂ©nĂ©ralise et, Ă  partir des annĂ©es 1850, les ciments artificiels surcuits au nom de ciment Portland. Toutefois, le nom de Portland vient du brevet dĂ©posĂ© en 1824 par le briquetier Joseph Aspdin, « ciment de Portland », pour sa chaux hydraulique Ă  prise rapide.

C’est dans les annĂ©es 1830 que l’on voit apparaĂźtre les premiers dĂ©veloppements de ce matĂ©riau, avec notamment la construction d’une maison de trois Ă©tages en bĂ©ton Ă  Montauban, par l'entrepreneur François-Martin Lebrun, puis, Ă  partir de 1852, le bĂ©ton-pisĂ© ou bĂ©ton-agglomĂ©rĂ© de l’industriel François Coignet. À la mĂȘme Ă©poque, Joseph Lambot, puis Joseph Monier, dĂ©veloppent les ciments armĂ©s, amenĂ©s Ă  devenir bĂ©tons armĂ©s sous l'impulsion de François Hennebique, ou encore de l'architecte et entrepreneur Auguste Perret au dĂ©but du XXe siĂšcle. Ce dernier dĂ©clare : « Faisant au bĂ©ton l'honneur de le tailler, de le boucharder, de le ciseler, nous avons obtenu des surfaces dont la beautĂ© ferait trembler les tailleurs de pierre »[14].

L'architecte Tony Garnier prĂ©conise l’usage du bĂ©ton de mĂąchefer et le nouveau bĂ©ton armĂ© pour les travaux que lui confie le maire de Lyon Édouard Herriot ; il y rĂ©alise notamment le quartier des États-Unis. Pour sa part, Le Corbusier affirme dans sa charte d'AthĂšnes : « Le bĂ©ton est un matĂ©riau qui ne triche pas »[14].

En 1929, c’est EugĂšne Freyssinet, ingĂ©nieur français, qui va rĂ©volutionner le monde de la construction en inventant le bĂ©ton prĂ©contraint.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'architecte nazi Fritz Todt utilise 17 millions de cubes d’Eisenbeton pour bĂątir le mur de l'Atlantique. AprĂšs le conflit, il faut reloger rapidement les populations dont les habitations ont Ă©tĂ© dĂ©truites et reconstruire des villes rasĂ©es comme Le Havre ou Lisieux ; le bĂ©ton est alors utilisĂ©. De la mĂȘme façon, le dĂ©veloppement des grands ensembles lors des Trente Glorieuses (qui sont cependant rapidement dĂ©criĂ©s) et la dĂ©mocratisation du tourisme dans les stations balnĂ©aires comme La Grande-Motte mobilisent ce matĂ©riau[14].

La cĂ©lĂšbre scĂšne d'ouverture du film MĂ©lodie en sous-sol (1961) d'Henri Verneuil Ă©voque les transformations des villes par le bĂ©ton. Sorti de prison, le personnage jouĂ© par Jean Gabin revient Ă  Sarcelles pour trouver, dĂ©contenancĂ©, sa maison entourĂ©e par des immeubles de bĂ©ton : « Merde alors. [
] Et dire que j'avais achetĂ© ça pour les arbres et puis pour les jardins. Ils appelaient ça la zone verte ! »[14].

À la fin des annĂ©es 1980, on voit apparaĂźtre les bĂ©tons hautes performances et par la suite, de nouvelles grandes innovations vont voir le jour avec notamment les bĂ©tons autoplaçants (BAP) et les bĂ©tons fibrĂ©s Ă  ultra hautes performances (BFUP).

Le béton de ciment est, à l'heure actuelle, le matériau de construction le plus utilisé au monde.

Les bétons

BĂ©ton de terre

La désignation « béton de terre » est récente, ce matériau est plus connu sous les termes traditionnels de pisé ou de torchis.

Les matériaux de base d'un béton de terre sont : l'argile (la plus pure est le kaolin), sable, gravier, eau. Grùce à sa cohésion interne, l'argile joue le rÎle de liant, le gravier et le sable sont le squelette interne, l'eau est le lubrifiant. Le béton de terre n'a cependant pas de résistance mécanique suffisante pour autoriser des applications structurales.

L'argile, qui est susceptible de prĂ©senter des variations de volume en cas de modification de la teneur en eau, peut ĂȘtre stabilisĂ©e par adjonction de ciment Portland, chaux, d'armatures vĂ©gĂ©tales (paille sĂšche coupĂ©e, chanvre, sisal, fibres de feuilles de palmier, copeaux de bois, Ă©corces), par adjonction d'asphalte, d'huile de coco, etc., pour assurer l'impermĂ©abilisation, par traitement chimique (chaux, urine de bestiaux, etc.), gĂ©opolymĂ©risation, etc.[2].

Le bĂ©ton de terre est mis en Ɠuvre dans les techniques de torchis (sur pan de bois et clayonnage ou dans la technique du pisĂ©), de bauge, de brique de terre crue (ou adobe) ou dans les briques moulĂ©es mĂ©caniquement[2], etc.

BĂ©ton de chaux

Dans le cas du béton de chaux, c'est la chaux hydraulique qui sert de liant. Ce type de béton est notamment utilisé pour réaliser des dalles.

BĂ©ton de ciment

Le béton de ciment, couramment appelé « béton », est un mélange de ciment, de granulats, d'eau et d'adjuvants.

Dénomination particuliÚre des bétons de ciment
  • bĂ©ton armĂ© : matĂ©riau composite, composĂ© d'une armature en acier recouverte de bĂ©ton ;
  • bĂ©ton extrudĂ© : en technique routiĂšre, le bĂ©ton extrudĂ© est un bĂ©ton coulĂ© en place Ă  l'aide de machines Ă  coffrages glissants, dĂ©nommĂ©es machines Ă  extruder ou extrudeuses. Il permet de rĂ©aliser des murets de sĂ©curitĂ©, des bordures et des dispositifs de retenue sur des linĂ©aires importants ;
  • bĂ©ton projetĂ© ou gunite : bĂ©ton propulsĂ©, aprĂšs malaxage, sur un support sous forme de jet ;
  • bĂ©ton autoplaçant : bĂ©ton de ciment capable, sous le seul effet de la pesanteur, de se mettre en place dans les coffrages mĂȘme les plus complexes et trĂšs encombrĂ©s sans nĂ©cessiter pour autant des moyens de vibration afin de consolider le mĂ©lange avec comme rĂ©sultat un produit trĂšs homogĂšne ;
  • bĂ©ton cellulaire : bloc isolant rĂ©alisĂ© en autoclave ;
  • bĂ©ton cyclopĂ©en : bĂ©ton contenant des gros blocs de pierre, des moellons, des galets, etc. ;
  • bĂ©ton hautes performances : bĂ©ton caractĂ©risĂ© par une trĂšs forte rĂ©sistance Ă  la compression ;
  • bĂ©ton translucide : matĂ©riau de construction en bĂ©ton ayant la propriĂ©tĂ© de transmettre la lumiĂšre due Ă  des Ă©lĂ©ments optiques intĂ©grĂ©s ;
  • bloc de bĂ©ton : Ă©lĂ©ment de maçonnerie moulĂ© ;
  • bĂ©ton dĂ©sactivĂ©, dit aussi bĂ©ton dĂ©nudĂ© : nom donnĂ© Ă  un bĂ©ton dont la surface laisse apparaitre les granulats de couleur. Il est obtenu par pulvĂ©risation d'un dĂ©sactivant sur la surface fraiche d'un bĂ©ton au moment de son coulage[21]. Ensuite, une fois sĂ©chĂ©, un rinçage Ă  haute pression de la surface fait apparaitre les granulats[21]. Gardant la rĂ©sistance du bĂ©ton, il peut-ĂȘtre dĂ©coratif, colorĂ©, et ce traitement lui confĂšre des propriĂ©tĂ©s antidĂ©rapantes[22].

BĂ©ton bitumineux

Le bĂ©ton bitumineux (aussi appelĂ© enrobĂ© bitumineux) est composĂ© de diffĂ©rentes fractions de gravillons, de sable, de filler et de bitume employĂ© comme liant. Il constitue gĂ©nĂ©ralement la couche supĂ©rieure des chaussĂ©es (couche de roulement). L'enrobĂ© est fabriquĂ© dans des usines appelĂ©es « centrales Ă  enrobĂ©s », fixes ou mobiles, utilisant un procĂ©dĂ© de fabrication continu ou par gĂąchĂ©es. Il est mis en Ɠuvre Ă  chaud (150 °C environ) Ă  l'aide de machines appelĂ©es « finisseurs » qui permettent de le rĂ©pandre en couches d'Ă©paisseur dĂ©sirĂ©e. L'effet de « prise » apparaĂźt dĂšs le refroidissement (< 90 °C), aussi est-il nĂ©cessaire de compacter le bĂ©ton bitumineux avant refroidissement en le soumettant au passage rĂ©pĂ©tĂ© des « rouleaux compacteurs ». Contrairement au bĂ©ton de ciment, il est utilisable presque immĂ©diatement aprĂšs sa mise en Ɠuvre.

Le bitume étant un dérivé pétrolier, le béton bitumineux est sensible aux hydrocarbures perdus par les automobiles. Dans les lieux exposés (stations services) on remplace le bitume par du goudron. Le tarmacadam des aérodromes est l'appellation commerciale d'un tel béton de goudron (rien à voir avec le macadam, dépourvu de liant).

Autres bétons

Le bĂ©ton de chanvre est un bĂ©ton isolant mĂȘlant de la chaux formulĂ©e Ă  de la chĂšnevotte — du chanvre textile, chanvre industriel ou chanvre agricole — mis en Ɠuvre sous forme de blocs prĂ©fabriquĂ©s, conglomĂ©rat isolant banchĂ©, ou projetĂ©.

Le bĂ©ton de copeaux est un mĂ©lange de copeaux de bois issu de scierie liĂ©s par de la chaux et/ou du ciment. Son avantage est son trĂšs faible cout dĂ©coulant des copeaux de bois souvent mis Ă  disposition gratuite par les scieries en tant que rebut. Ses performances isolantes sont Ă©quivalentes au bĂ©ton de chanvre. Il peut aisĂ©ment ĂȘtre mis en Ɠuvre au niveau individuel et proposĂ© aussi sous forme de briques ou panneaux prĂȘts Ă  l'emploi.

Le bĂ©ton de mĂąchefer est constituĂ© de granulats de type mĂąchefer, liĂ©s avec de la chaux et/ou du ciment[23]. PrĂŽnĂ© par l'architecte Tony Garnier, il eut son heure de gloire dans la premiĂšre moitiĂ© du xxe siĂšcle, notamment pour la rĂ©alisation du stade de Gerland et du quartier des États-Unis[24].

Le béton tendre est un béton composé issu d'un mélange de ciment Portland et de granulats de roches tendres (calcaire, tourbe ou argile consolidés)[25], donnant au béton une consistance plutÎt molle.

Impact environnemental

La bétonisation, l'action d'urbaniser à l'excÚs une zone caractérisée par le développement de surfaces minérales du type béton, asphalte, pierre ou acier, a des conséquences néfastes sur l'environnement et les paysages.

Consommation d'Ă©nergie

Le gros de la consommation d’énergie due au bĂ©ton provient d'activitĂ©s consommatrices d’énergie qui entraĂźnent une Ă©mission plus ou moins forte de CO2 :

  • l'acheminement (dĂ©rivĂ©s du pĂ©trole pour le transport en camion du bĂ©ton ou des matiĂšres premiĂšres) ;
  • la confection (dans le cas du bĂ©ton de ciment, mazout ou autre combustible pour cuire la roche en ciment) ;
  • la consommation Ă©lectrique pour brasser mĂ©caniquement de grandes quantitĂ©s de bĂ©ton.

Si la consommation d'Ă©nergie est importante pour du bĂ©ton de ciment ou du bĂ©ton bitumineux, l'Ă©nergie grise du bloc de chanvre (Ă©nergie nĂ©cessaire Ă  l’ensemble de la fabrication d’un produit) est infĂ©rieure Ă  tous les autres matĂ©riaux isolants dans la masse (un rapport de 4 par rapport Ă  la brique terre cuite et 3 par rapport au bĂ©ton cellulaire).

Émissions de gaz à effet de serre

L'impact carbone varie fortement selon le type de béton (la résistance à la compression, Ccylindre/cube, dépend directement de la teneur en ciment) et de ciment utilisé : de 95 kg CO2 eq /m3 pour un béton C25/30 à base de CEM III/B, à 396 kg CO2 eq /m3 pour un béton C60/75 à base de CEM I[26].

En 2022, l'empreinte carbone du béton provient principalement de l'utilisation de ciment Portland dans les bétons courants. La production de ciment Portland nécessite la décarbonatation du calcaire, une réaction grande émettrice de CO2. En outre, la température trÚs élevée de 1 450 °C indispensable au déroulement des réactions chimiques en phase pùteuse pour produire le clinker implique une consommation élevée de combustibles fossiles. La production du clinker (qui aprÚs broyage donne le ciment Portland) est responsable de plus de 5 % des émissions de CO2[8], le principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.

Certains travaux tentent d'Ă©valuer la quantitĂ© de CO2 que le bĂ©ton pourrait rĂ©absorber au cours de sa durĂ©e de vie. Ainsi, selon une Ă©tude aux conclusions optimistes, jusqu'Ă  40 % du CO2 Ă©mis par la production de ciment, de 1913 Ă  2013, aurait Ă©tĂ© ainsi capturĂ©[27]. Malheureusement, cela revient Ă  ignorer la croissance exponentielle de la production de ciment, surtout depuis que la Chine a rejoint l'organisation mondiale du commerce (OMC)[28]. Ces Ă©tudes soulignant les mĂ©rites de la « carbonatation » ne prennent pas en compte le dĂ©calage temporel et la diffĂ©rence des Ă©chelles de temps entre le moment des Ă©missions de CO2 et sa recapture. Le mĂȘme constat (dĂ©phasage et non adĂ©quation des processus) est Ă©galement valable pour la compensation carbone en dĂ©cidant de planter des arbres ou de modifier l'occupation des sols (cf. FĂ©lix Lallemand et Jonathan Guyot). La carbonatation des matĂ©riaux contenant du ciment ne semble apporter qu'une contribution minime Ă  la rĂ©duction de leur empreinte carbone lors de l'analyse de leur cycle de vie[29].

Vide juridique autour du "béton bas carbone"

Si des solutions de « bĂ©ton bas carbone » sont de plus en plus mises sur le marchĂ© par les cimentiers, le terme « bĂ©ton bas carbone » ne fait pas l’objet d’une dĂ©finition officielle s’appuyant sur un cadre normatif ou rĂ©glementaire[30]. Ainsi, de nombreux vides juridiques permettent des abus concernant le calcul du bilan carbone des laitiers et autorisent la dĂ©localisation des Ă©missions de CO2. Dans le dernier cas, des entreprises comme Lafarge-Holcim ou la start-up Cem'In'Eu importent du clinker depuis le Maroc ou la Turquie, pays ou le bilan carbone n'est pas Ă©tabli. Le ciment composĂ© de ce clinker peut ensuite ĂȘtre commercialisĂ© lĂ©galement dans l'Union europĂ©enne sous l'appelation bas carbone en Ă©vitant les contraintes rĂ©glementaires du marchĂ© europĂ©en du CO2[31] - [32] - [33] - [34].

Disparition du sable

Dans le cas du bĂ©ton de ciment, la quĂȘte perpĂ©tuelle d’agrĂ©gats adaptĂ©s dont le sable a conduit Ă  la surexploitation de 75 % des plages de la planĂšte, dĂ©truisant nombre d'Ă©cosystĂšmes littoraux[6].

Durabilité

« Il convient de ne pas assimiler la durabilitĂ© d'un produit de construction Ă  celle de l'ouvrage. En effet, il est inutile de formuler un bĂ©ton intrinsĂšquement durable, si sa mise en Ɠuvre au sein de la structure n'est pas conforme aux rĂšgles de l'art et si les diverses sollicitations auxquelles il est soumis n'ont pas Ă©tĂ© correctement apprĂ©ciĂ©es, ce qui conduirait Ă  ce que l'ouvrage ne remplisse pas durablement sa fonction pendant sa durĂ©e de service requise. »

— Infociment[35]

« Un béton durable est un béton compact (présentant une faible porosité) dont les constituants de qualité ont été bien choisis conformément aux normes. »

— Infociment[35]

La durabilitĂ© du bĂ©ton est dĂ©finie par la norme NF X60-500 — Terminologie relative Ă  la fiabilitĂ© – MaintenabilitĂ© – DisponibilitĂ©. Octobre 1988 —:

« l‘aptitude d’un bien Ă  accomplir une fonction jusqu’à ce qu’un Ă©tat limite soit atteint »

— LERM[36]

Certaines attaques réduisent la durabilité du béton : la carbonatation, la corrosion des armatures (danger majeur pour la durabilité des ouvrages en béton armé), les chlorures dans le béton, l'eau de mer, la lixiviation, l'alcali-réaction (ou ASR pour alkali silica reaction), la réaction sulfatique interne, le gel et le dégel, l'écaillage du béton[37].

Notes et références

  1. Dans le langage courant, « béton », sans précision, désigne le béton de ciment.
  2. René Vittone, Bùtir. Manuel de la construction, PPUR Presses polytechniques, 10 juin 2010 (ISBN 978-2880748357), consulter en ligne.
  3. Rainer 2008, p. 223.
  4. Witier, p. 6.
  5. Treussart 1829, p. 21.
  6. « Nos plages à court de sable » [archive du ], sur future.arte.tv, (consulté le ).
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  9. L'archĂ©ologie assigne Ă  opus signinum une autre signification, celle donnĂ©e par Pline, lecteur de Vitruve : un mortier Ă©tanche incorporant des tuileaux utilisĂ© en application de la maçonnerie dĂ©crite plus haut. Voir Ă  ce sujet Pierre Gros, Vitruve et la tradition des traitĂ©s d’architecture. Frabrica et ratiocinatio, nouvelle Ă©dition en ligne, Rome, Publications de l’École française de Rome, 2006 (ISBN 9782728310289).
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  11. Le bois, le feuillage et les peaux d'animaux furent les premiers constituants de l'architecture naissante des pays tempĂ©rĂ©s. Pour les rĂ©gions du globe oĂč la vĂ©gĂ©tation est rare, ainsi pour la plupart des rivages mĂ©diterranĂ©ens, ce fut l'argile qui fut le matĂ©riau le plus utilisĂ©. Il est intĂ©ressant de retrouver ensuite l'argile et le bois associĂ©s, dans une architecture plus mĂ»re, constituant les structures dites Ă  maison Ă  pans de bois. (Jean-Pierre Adam, La Construction romaine. MatĂ©riaux et techniques, Grands manuels picards, 6e Ă©dition, 2011.
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Des chercheurs percent le secret de la longĂ©vitĂ© du bĂ©ton de la Rome antique. Cela fait longtemps que les scientifiques s'interrogeaient sur la longĂ©vitĂ© du bĂ©ton. Une Ă©tude du MIT permet aujourd'hui de lever le voile, par Melanie Lidman

Articles connexes

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