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Enrobé

Un enrobé (ou enrobé bitumineux ou béton bitumineux) est un mélange de graviers, de sable et de liant hydrocarboné type bitume (le goudron de houille n'étant plus utilisé en France depuis les années 1960) appliqué en une ou plusieurs couches pour constituer la chaussée des routes, la piste des aéroports et d'autres zones de circulation.

Couche de fondation d'une route en enrobé de type « grave bitume ».

Description générale (pour un enrobé bitumineux dit « de base »)

Un enrobé bitumineux est constitué de différents matériaux :

  • des granulats : graviers de diamètre supĂ©rieur Ă  63 micromètres ;
  • des « fines » (ou « fillers ») : sables et poussières de section infĂ©rieure Ă  63 micromètres. Ces Ă©lĂ©ments, prĂ©sents naturellement en faible quantitĂ© dans les granulats, sont essentiels pour rĂ©aliser l'enrobage du liant (le bitume) avec les granulats, car ce sont les fines qui agrègent le bitume ;
  • du liant hydrocarbonĂ©, composĂ© essentiellement de bitume de nos jours.

Familles d'enrobés bitumineux

Les différentes formules d'enrobés sont caractérisées par :

  • leur granulomĂ©trie ;
  • le type de liant et la teneur en liant ;
  • le procĂ©dĂ© de fabrication (chaud ou froid) ;
  • l'adjonction Ă©ventuelle de matĂ©riaux particuliers.

Produits chauds

Il s'agit des enrobés fabriqués à chaud (aux alentours de 100 °C) et appliqués à chaud (aux alentours des 150 °C).

  • BĂ©ton bitumineux : enrobĂ© riche en bitume, utilisĂ© principalement pour les couches de roulement, c'est-Ă -dire pour les couches supĂ©rieures de la chaussĂ©e. Les bĂ©tons bitumineux se classent en fonction de leur granulomĂ©trie. Ils sont toujours posĂ©s sur une couche de base en matĂ©riaux hydrocarbonĂ©s ou traitĂ©s au liant hydraulique ou sur une couche de liaison en enrobĂ©s pour les couches minces.
    • BĂ©ton bitumineux ultra mince (BBUM)[1] : Ă©paisseur de couche de cm, utilisĂ© pour les couches de roulement particulières oĂą une macrotexture importante est recherchĂ©e ou dans le cas de travaux d'entretien de surface. Toujours posĂ© sur une couche de liaison.
    • BĂ©ton bitumineux très mince (BBTM)[2] : Ă©paisseur de couche de 2,5 cm. Très utilisĂ© en France pour les couches de roulement, elle permet de rĂ©aliser une couche d'usure qui, après quelques annĂ©es, pourra ĂŞtre rabotĂ©e et refaite, ou pour des points particuliers oĂą une forte macrotexture est recherchĂ©e. Toujours posĂ© sur une couche de liaison.
    • BĂ©ton bitumineux mince (BBM) : Ă©paisseur de couche de 3 Ă  cm.
    • BĂ©ton bitumineux semi-grenu (BBSG) : très utilisĂ© en France pour les couches de roulement. Épaisseur de couche d'environ cm.
  • Grave bitume : enrobĂ© Ă  plus faible teneur en liant (bitume) destinĂ© aux couches de fondation ou de base, entre 8 et 14 cm (couches d'assise).

On distingue Ă©galement d'autres formules :

Produits froids

Nids-de-poules rebouchés à l'aide d'enrobé à froid.

Il s'agit d'enrobés fabriqués et appliqués à froid, par adjonction d'émulsion de bitume garantissant la malléabilité du matériau.

  • EnrobĂ© froid : enrobĂ© de faible granulomĂ©trie (0/4 ou 0/6 en principe) avec une forte teneur en liant et en fines, gĂ©nĂ©ralement utilisĂ© de manière temporaire pour permettre la circulation de vĂ©hicules sur des voies en cours de travaux, ou encore pour reboucher des petites tranchĂ©es, trous, et nids-de-poules sur des chaussĂ©es dĂ©formĂ©es. Cet enrobĂ© est très utilisĂ© au printemps en pĂ©riode de dĂ©gel, pour rĂ©parer les dĂ©tĂ©riorations de la chaussĂ©e dus au gel.
  • Grave Ă©mulsion : mĂ©lange de grave avec une faible proportion d'Ă©mulsion de bitume.
  • Il existe aussi des enrobĂ©s bitumineux Ă  froid qui sont destinĂ©s Ă  la rĂ©alisation de couches de roulement. Ce sont des enrobĂ©s hydrocarbonĂ©s Ă  froid (non stockables) ou tous les granulats sont recouverts de liant.

Produits tièdes

Il s'agit des enrobés fabriqués entre 100 °C et 150 °C et appliqués à chaud (aux alentours des 150 °C). On distingue encore les enrobés tièdes (fabriqués à plus de 100 °C) et les enrobés semi-tièdes, fabriqués à une température inférieure à 100 °C[5].

Ils permettent de réduire la consommation énergétique, contribuant ainsi à une politique de développement durable. Comparés aux enrobés à chaud consommant 7 à 8 litres de fioul par tonne, les enrobés tièdes permettent d'obtenir un gain d'un litre de fioul par tonne, et un gain de 1,5 à 3 litres de fioul pour les enrobés semi-tièdes.

  • EnrobĂ© tiède avec cire Sasobit.
  • EnrobĂ© tiède avec additif chimique Cecabase RT 945.
  • EnrobĂ© semi-tiède LEA.

Historique

Certaines techniques utilisées pour le développement des enrobés tièdes remontent à 1957 : l'utilisation de bitume mousse. Mais les premières évolutions significatives apparaissent en Europe durant les années 1990, l'augmentation du prix de l'énergie et la signature du protocole de Kyoto jouant un rôle important dans leur développement. La première chaussée en enrobé tiède a été réalisée en 1997, à Hambourg. Les publications et les expérimentations s'enchaînent alors. Les États-Unis commencent à s'intéresser aux enrobés tièdes un peu plus tard, à partir de 2002. La recherche sur cette technique est très active durant la première décennie du XXIe siècle.

Technique

Fabrication

Une usine de fabrication d'asphalte.

Les enrobés sont fabriqués par une centrale d'enrobage (ou poste d'enrobage), à froid ou à chaud. Il existe des centrales fixes, situés généralement à proximité d'une carrière, ou mobiles, principalement utilisées lors des grands travaux tels que la construction d'une autoroute.

Le processus de fabrication d'enrobé suit les étapes suivantes :

  • alimentation : remplissage de trĂ©mies (« prĂ©doseurs ») avec les diffĂ©rentes coupures de granulats, Ă  l'aide d'un chargeur ;
  • adjonction Ă©ventuelle de fillers contenu dans un silo ;
  • convoyage : les prĂ©doseurs dĂ©versent leur contenu Ă  des vitesses diffĂ©rentes correspondant Ă  la proportion dĂ©sirĂ©e par coupure de matĂ©riau (en fonction de la formule d'enrobĂ© Ă  produire), sur un tapis convoyeur ;
  • sĂ©chage : les matĂ©riaux sont enfournĂ©s dans le tambour malaxeur de la centrale, qui est un cylindre pouvant mesurer plus de 10 m de long et m de diamètre, animĂ© par des galets provoquant sa rotation, et disposant Ă  l'autre extrĂ©mitĂ© d'un brĂ»leur (gĂ©nĂ©ralement alimentĂ© au fioul lourd ou au gaz naturel, dont la flamme peut mesurer plusieurs mètres. Ă€ l'entrĂ©e du tambour, et tout au long de leur progression Ă  l'intĂ©rieur de celui-ci, les matĂ©riaux sont sĂ©chĂ©s par la tempĂ©rature de la flamme ;
  • malaxage : tout au long de leur progression, les matĂ©riaux sont mĂ©langĂ©s grâce Ă  la rotation du tambour et des lames placĂ©es Ă  l'intĂ©rieur ;
  • adjonction des fines de recyclage : les fumĂ©es issues du sĂ©chage sont filtrĂ©es et les fines contenues dans ces fumĂ©es sont rĂ©injectĂ©es dans le tambour afin de respecter la granulomĂ©trie initiale ;
  • adjonction du bitume : les matĂ©riaux parvenant Ă  l'autre extrĂ©mitĂ© du malaxeur sont « enrobĂ©s » avec le bitume injectĂ© Ă  l'aide d'une pompe selon la teneur dĂ©sirĂ©e, et un dernier malaxage est effectuĂ© ;
  • stockage : l'enrobĂ© produit est ensuite stockĂ© en trĂ©mies, soit Ă  l'aide d'un chariot (ou « skip ») dans lequel on dĂ©verse l'enrobĂ© en sortie du malaxeur par gâchĂ©es, soit en continu Ă  l'aide de tapis adaptĂ©s ;
  • chargement : l'enrobĂ© stockĂ© est ensuite chargĂ© dans les camions qui se placent sous les trĂ©mies de stockage, oĂą se trouve une bascule.

Transport et stockage

Les enrobés chauds sont transportés dans des camions disposant d'une benne munie de trappes à l'arrière. La législation dans un grand nombre de pays occidentaux impose que les bennes soient bâchées lors du transport d'enrobés chauds. Un enrobé stocké dans la benne d'un camion bâché peut rester plusieurs heures à température, mais il est indispensable de l'appliquer rapidement avant qu'il refroidisse (en dessous de 130 °C, un enrobé est très difficile à travailler, et la qualité de l'application peut être remise en cause).

Pour réduire en partie le problème de refroidissement, le transport dans des bennes rondes avec un calorifugeage (ex: laine de roche) assure un meilleur maintien de la température.

Les enrobés froids ou grave émulsions peuvent être stockés plusieurs semaines à l'abri des intempéries.

Application

Un finisseur en cours d'application, on remarque le camion vidant sa benne d'enrobé dans la trémie.

L'application de l'enrobé est effectuée, en fonction de la surface à couvrir :

  • manuellement, Ă  l'aide de râteaux, par la technique dite du « tirage au râteau » pour les petites surfaces ;
  • avec un accessoire montĂ© sur mini-pelle lorsque la surface est intermĂ©diaire ;
  • Ă  l'aide d'un finisseur (ou « finisher ») pour les rues, routes et autoroutes.

L'application doit se faire sur un sol pas trop froid (T > 8 °C), sinon le compactage ne se fait pas correctement avec un risque de fissures. À la suite de l'application, un compactage est assuré à l'aide de compacteurs à pneus ou à jante lisse vibrant (les petits compacteurs sont également nommés « cylindres »). On peut appliquer seul l'enrobé dit « à froid ».

En France, en 2018, le coût est de 40 euros le mètre de voie, soit 80 000 euros le kilomètre pour une route départementale à deux voies.

Qualité

Tant au niveau de la fabrication qu'au niveau de l'application, les entreprises et les clients, notamment les collectivités, effectuent un contrôle qualité. Les principaux essais effectués sont les suivants :

  • essais de rĂ©sistance et de comportement en laboratoire lors de l'Ă©laboration de nouvelles formules d'enrobĂ©s (coefficient d'orniĂ©rage…) ;
  • contrĂ´le d'Ă©chantillons de bitume prĂ©levĂ©s Ă  l'approvisionnement des centrales (viscositĂ©) ;
  • analyse granulomĂ©trique, hygromĂ©trie, coefficient d'aplatissement, taux d'argile dans les fines (valeur au bleu de mĂ©thylène) sur des Ă©chantillons de matĂ©riau prĂ©levĂ©s Ă  l'approvisionnement des centrales ;
  • teneur en bitume et analyse granulomĂ©trique sur Ă©chantillons d'enrobĂ© prĂ©levĂ©s lors de l'application (par un processus d'extraction de bitume et de lavage des matĂ©riaux au perchloroĂ©thylène) ;
  • analyse de rugositĂ©, compacitĂ© effectuĂ©s sur la chaussĂ©e une fois l'application d'une couche d'enrobĂ©e effectuĂ©e.

Enrobés, bruit et microclimats

Les enrobés secs ou mouillés contribuent fortement au bruit routier ainsi qu'aux îlots de chaleur urbains.

Des enrobĂ©s bitumineux dits « phoniques » Ă©mettent moins de bruit (de 3 Ă  dB), parfois presque aussi efficacement que des murs anti-bruit[6]. Il est prĂ©vu d'en poser sur le pĂ©riphĂ©rique parisien (marchĂ© Ă©valuĂ© de 2,9 Ă  7 millions d'euros selon le type d'enrobĂ© retenu), pour diminuer la pollution sonore perçue par environ 500 000 habitants de Paris et de la petite couronne exposĂ©s Ă  des niveaux sonores dĂ©passant 70 dB. Or, selon l'observatoire Bruitparif, « le niveau sonore du pĂ©riphĂ©rique s'Ă©chelonne de 68 Ă  72 dB la nuit et de 75 Ă  79 dB en journĂ©e », mais l'Europe devrait imposer un seuil de 62 dB Ă  ne pas dĂ©passer de nuit et de 68 dB de jour. En 2011, il existerait dix-huit types de bitumes anti-bruit, certains Ă©tant moins efficaces mais plus rĂ©sistants, d'autres drainant mieux la pluie, etc. En moyenne ce type d'enrobĂ© dure une dizaine d'annĂ©es contre quinze ans pour un enrobĂ© classique avant de devoir ĂŞtre renouvelĂ©[6]. Un test a Ă©tĂ© menĂ© en 2012 sur le boulevard pĂ©riphĂ©rique[7].

Des enrobĂ©s innovants cherchent aussi Ă  diminuer leur contribution aux Ă®lots de chaleur. Trois sections de 400 mètres seront en 2018 traitĂ©s par deux enrobĂ©s compactĂ©s et un enrobĂ© coulĂ© Ă  chaud Ă  Paris en lien avec Bruitparif et des sociĂ©tĂ©s Colas et Eurovia, dans le cadre d'un projet de 2,9 M€ : C-LOW-N Asphalt (pour « Cool & Low Noise »). La texture de l'enrobĂ© devra favoriser la rĂ©tention et Ă©vaporation rafraichissante d'un film d'eau (avec nĂ©cessitĂ© d'arroser l'enrobĂ© en pĂ©riode chaude et sèche). Des couleurs moins absorbantes seront aussi testĂ©es[8].

Risques sanitaires et environnementaux, et Ă©volution

La production et l'application d'enrobés bitumineux sont des activités polluantes, pouvant exposer les opérateurs à des agents chimiques dangereux, en particulier des composés cancérigènes[9]. Certains efforts sont réalisés en vue de réduire :

  • les risques pour la santĂ© des ouvriers travaillant sur les postes d'enrobage ou sur les chantiers d'application ;
  • la pollution gĂ©nĂ©rĂ©e ;
  • les coĂ»ts de fabrication et de mise en Ĺ“uvre.

Durant plusieurs décennies (de 1975 à 1995 en France) de l'amiante a couramment été ajouté à l'asphalte (à hauteur de 1 % de son poids) et on constate que certains graviers (issus de roches amphibolitiques) libèrent aussi (sous l'effet de contraintes mécaniques) des fragments fibreux dits « fragments de clivage » aux mêmes caractéristiques que l'amiante et qui selon l'ANSES (1995) pourraient poser des problèmes. Ces fibres peuvent participer à l'impact environnemental du transport routier et poser problème lors des rénovations routières[10].

Ces principales améliorations sont :

  • l'utilisation (de façon encore marginale) de liants de nature vĂ©gĂ©tale substituĂ©s au bitume ;
  • l'amĂ©lioration des liants, notamment grâce Ă  l'apparition des bio-liants, afin de diminuer la tempĂ©rature de fabrication et d'application, ce qui a pour effet de libĂ©rer moins de vapeurs nocives, et de rĂ©duire la consommation en Ă©nergie des centrales d'enrobage ;
  • le recyclage de plus en plus rĂ©pandu d'enrobĂ© rigidifiĂ© issu de rabotages de routes et de dĂ©chets de poste ;
  • l'amĂ©lioration de la productivitĂ© des centrales, visant Ă  optimiser leur consommation Ă©nergĂ©tique et Ă  rĂ©duire la quantitĂ© de dĂ©chets en dĂ©but et en fin de cycle de fabrication.

Vers des pénuries de bitume ?

Le secteur du BTP pourrait dans le monde être de plus en plus souvent confronté à des tensions ou pénuries sur le marché du bitume. Il l'a été en Europe durant plusieurs mois comme l'été 2018, puis durant l'été 2019, malgré les mesures prises l'année précédente pour éviter cela, via notamment le recyclage des enrobés, l'apparition de bitumes à base de végétaux et la mise en place en France, avec des parties prenantes comme Routes de France, France Bitume, l'Ufip (Union française des industries pétrolières), FNTR (Fédération nationale des transports routiers), TLF (Transport et Logistique de France) et ATMD (Association des transporteurs de matières dangereuses) d'« une cellule de coordination »[11] destinée « améliorer la prévision des besoins » dans le pays[12]. Le nombre de raffineries diminue : elles sont passées en France de douze en 2007 à six en 2019. En Belgique, elles sont passées de trois raffineries en 2016 à une en 2019 et l'Allemagne vient en 2019 de cesser son unique production de bitume (raffinerie de Gelsenkirchen)[13].

Les raffineries vieillissent et nécessitent des réparations plus fréquentes (avec arrêt de production)[12]. En outre, dans le futur les ressources pétrolières devraient être moins sollicitées pour des raisons climatiques, mais dans certains pays (en Asie en particulier) la construction de routes, parkings, terrasses et autres surfaces imperméabilisées ne cesse de progresser en absorbant une grande partie de la production mondiale de bitume[12].

Notes et références

  1. DIN EN 13108-9, décembre 2016, Mélanges bitumineux - Spécifications pour le matériau - Partie 9 : Bétons bitumineux pour couches ultra-minces (BBUM).
  2. NF EN 13108-2, décembre 2006, Mélanges bitumineux - Spécifications des matériaux - Partie 2 : Bétons bitumineux très minces.
  3. NF EN 13108-7, décembre 2006, Mélanges bitumineux - Spécification des matériaux - Partie 7 : Bétons bitumineux drainants.
  4. Enrobé produit avec un liant bitumineux pauvre en asphaltènes (en) (environ 5 % au lieu de 15 % pour un bitume « classique ») subissant une étape au processus de production du bitume, appelée le désasphalténage (en) ; avec un liant synthétique clair pigmentable (éventuellement modifié au polymère) ; avec un liant végétal (bio). Plusieurs pigments sont utilisés pour obtenir la couleur correspondante : oxydes de fer pour le rouge, le brun, l'orange ou le jaune ; l'oxyde de titane pour le blanc ; l'oxyde de chrome pour le vert ; l'oxyde de cobalt pour le bleu. Cf. « Les enrobés bitumineux colorés » [PDF], sur brrc.be, .
  5. Nicolas Bueche, Évaluation des performances et des impacts des enrobés bitumineux tièdes [PDF], thèse no 5169, École polytechnique fédérale de Lausanne, 4 novembre 2011.
  6. « Un bitume silencieux pour un périph' moins bruyant », Batiactu.com, 21 juin 2011.
  7. Nathalie Moutarde, « Route : expérimentation anti-bruit sur le périphérique parisien », Le Moniteur, 19 juillet 2012.
  8. « CLowN, un asphalte qui se joue du bruit et des îlots de chaleur », Batiactu.com, 6 juin 2017.
  9. « Pose de revêtements routiers : Fiche d'aide au repérage de produit cancérogène », INRS, avril 2015.
  10. Anses (2015), « Effets sanitaires et identification des fragments de clivage d'amphiboles issus des matériaux de carrière » [PDF], décembre 2015, Éd. scientifiques de l'Anses.
  11. AFP, « Pénurie de bitume : une cellule de coordination mise en place », Le Moniteur, .
  12. Emmanuelle Picaud, « Pénurie de bitume : Routes de France alerte », Le Moniteur, .
  13. (de) « Kein Bitumen mehr von BP ab 2019 », baunetzwerk.biz, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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