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EugĂšne Freyssinet

EugĂšne Freyssinet ( Ă  Objat, CorrĂšze - Ă  Saint-Martin-VĂ©subie, Alpes-Maritimes) est un ingĂ©nieur français, pĂšre du bĂ©ton prĂ©contraint dont le premier brevet est dĂ©posĂ© le , avec son ami l'ingĂ©nieur et inventeur Jean Charles SĂ©ailles (1883-1967). Pour mettre en Ɠuvre ses inventions, Edme Campenon crĂ©a en 1943 la SociĂ©tĂ© technique pour l’utilisation de la prĂ©contrainte (STUP) qui devint en 1976 la sociĂ©tĂ© Freyssinet.

EugĂšne Freyssinet
EugĂšne Freyssinet en uniforme de polytechnicien.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
Marie EugĂšne LĂ©on Freyssinet
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Forclum (-)
François Mercier
Campenon-Bernard (d)
Membre de
Fédération internationale de la Précontrainte (premier président 1953-1958)
Distinctions

Biographie

Il entre Ă  l'École polytechnique (X1899) puis Ă  l'École nationale des ponts et chaussĂ©es.

Ingénieur des ponts et chaussées

NommĂ© ingĂ©nieur des ponts et chaussĂ©es Ă  Moulins dans l'Allier en 1905[1]. IngĂ©nieur ordinaire, il commence par construire des ponts d'intĂ©rĂȘt local. À l'occasion d'un appel d'offres sur des projets de passages Ă  niveau il fait la rencontre de l'entrepreneur François Mercier (1858-1920). Ce dernier ayant vu en 1907 un avant-projet en bĂ©ton armĂ© du pont Boutiron dans le bureau de Freyssinet au moment oĂč il allait soumissionner le nouveau pont du Veurdre, il lui fit la proposition de construire trois ponts sur le mĂȘme principe - pont du Veurdre, pont Boutiron et pont de ChĂątel-de-Neuvre - au prix de l'estimation du seul pont du Veurdre. Le conseil gĂ©nĂ©ral de l'Allier accepta cette proposition et Freyssinet est nommĂ© pour assurer le contrĂŽle, ce qu'il fera jusqu'au dĂ©but de la PremiĂšre Guerre mondiale.

Décintrement par vérinage à la clé d'une travée

Les ponts Ă©tant bĂ©tonnĂ©s sur cintre gĂ©nĂ©ral, c'est Ă  l'occasion du dĂ©cintrement du pont de PrairĂ©al-sur-Besbre (aujourd'hui Vaumas dans l'Allier) de 27 m de portĂ©e qu'aprĂšs le durcissement du bĂ©ton, il a utilisĂ© pour la premiĂšre fois la mĂ©thode du dĂ©cintrement Ă  l'aide de vĂ©rins placĂ©s en clĂ© de voĂ»te, en 1908. Par cette opĂ©ration, les deux extrĂ©mitĂ©s de chaque demi-arc s'Ă©cartent et se dĂ©placent verticalement suivant approximativement deux arcs de cercles dont les centres sont les appuis de l'arc sur les culĂ©es. Cela entraĂźne un dĂ©chargement du cintre. Il obtient le prix CamĂ©rĂ© de l'AcadĂ©mie des sciences pour la technique du dĂ©cintrement par vĂ©rins.

Découverte du fluage du béton

Le rapport flĂšche sur portĂ©e Ă©tant particuliĂšrement faible pour les trois ponts dont il doit faire la conception, EugĂšne Freyssinet va dĂ©couvrir les dĂ©formations diffĂ©rĂ©es du bĂ©ton en compression. ConformĂ©ment au rĂšglement du bĂ©ton armĂ© de 1906, il n'avait pas tenu compte d'une dĂ©formation diffĂ©rĂ©e du bĂ©ton sous l'effet de la compression (fluage du bĂ©ton). Quelques mois aprĂšs la mise en service, les clĂ©s des ponts avaient flĂ©chi de plus de 13 cm. Devant ce phĂ©nomĂšne imprĂ©vu, Freyssinet rĂ©utilise le vĂ©rinage Ă  la clĂ© qu'il avait mis au point prĂ©cĂ©demment pour remonter les clĂ©s.

Autres essais

Dans les années précédant la PremiÚre Guerre mondiale, il fait des essais sur modÚles réduits sur la déformation différée du béton :

  • le retrait du bĂ©ton qui est une dĂ©formation du bĂ©ton par dessiccation au cours du temps, depuis la prise (sans chargement du bĂ©ton), et ;
  • le fluage du bĂ©ton qui est une dĂ©formation diffĂ©rĂ©e du bĂ©ton sous l'action d'un effort de compression.

Il se renseigne auprĂšs du Laboratoire des Ponts et ChaussĂ©es pour savoir pourquoi les mesures qui y ont Ă©tĂ© faites n'ont pas montrĂ© le phĂ©nomĂšne du fluage. Il apprend ainsi que les laborantins dĂ©montaient chaque soir les appareils de mesure qui Ă©taient remis Ă  zĂ©ro le lendemain matin, empĂȘchant ainsi de mesurer ce phĂ©nomĂšne.

Il va s'intéresser à l'influence de la composition du béton sur ces phénomÚnes, en particulier le rapport eau/ciment.

En 1913, il invente les voûtes à nervures par-dessus.

La construction des ponts de ChĂątel-de-Neuvre et de Villeneuve-sur-Lot dĂ©bute en 1914 mais leur rĂ©alisation est arrĂȘtĂ©e par la guerre.

Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, il est nommé capitaine du génie. En janvier 1916, il est mis en congé sans solde et devient directeur technique et associé de la Société Mercier, Limousin et Compagnie. Elle est devenue ensuite la Société Limousin et Compagnie, Procédés Freyssinet.

Ingénieur en entreprise

Le premier pont qu'il a rĂ©alisĂ© comme directeur technique de l'entreprise Mercier, Limousin et Cie est le pont de la LibĂ©ration de Villeneuve-sur-Lot, commencĂ© en 1914, et dont le gros Ɠuvre est terminĂ© en 1919. Dans la sĂ©rie d'articles sur ce pont qu'EugĂšne Freyssinet publie dans la revue Le gĂ©nie civil, il indique l'intĂ©rĂȘt que prĂ©sente la mise en compression Ă  l'aide de vĂ©rins placĂ©s Ă  la clĂ© des arcs du pont pour imposer un Ă©tat de contrainte aux arcs, premiĂšre idĂ©e menant Ă  la prĂ©contrainte.

Dans les annĂ©es 1920, il participe Ă  la construction du pont Albert-Louppe Ă  trois travĂ©es identiques de 180 m de portĂ©e oĂč il dĂ©couvre les lois de la dĂ©formation diffĂ©rĂ©e des bĂ©tons.

Ses nombreuses recherches lui permettent de mettre au point des cintres roulants, des voĂ»tes Ă  nervures au-dessus et surtout, il dĂ©couvre en 1917 l'effet bĂ©nĂ©fique des vibrations sur la mise en Ɠuvre du bĂ©ton.

Inventeur de la précontrainte

PremiÚre page du brevet d'invention demandé le 2 octobre 1928 sur la précontrainte

C'est EugĂšne Freyssinet qui a l'idĂ©e de prĂ©-comprimer le bĂ©ton[2]. En 1908, Ă  Moulins (Allier), il a expĂ©rimentĂ© ce procĂ©dĂ© en construisant une arche d'essais de 50 mĂštres dont les culĂ©es Ă©taient reliĂ©es l'une Ă  l'autre par un tirant de section environ triple de celle de la voĂ»te, et prĂ©contraint sous 2 500 tonnes. Il a parlĂ© alors de « prĂ©compression permanente des bĂ©tons ». Il n'inventera le mot « prĂ©contrainte » qu'en 1933. Ce tirant est le premier de tous les ouvrages en bĂ©ton prĂ©contraint.

Dans les années qui suivent, il poursuit ses recherches sur ce matériau nouveau et sur le béton dont il va découvrir la déformation lente: le béton se resserre et se raccourcit pendant des mois voire des années.

En 1928, il dĂ©cide de se consacrer Ă  faire du bĂ©ton prĂ©contraint une rĂ©alitĂ© industrielle. Pour ce faire, il va devoir prendre un brevet. Son ami Jean Charles SĂ©ailles (1883-1967) qu'il a connu au cours de la guerre, auteur de nombreuses inventions et habituĂ© Ă  dĂ©poser des brevets, lui propose de l'aider. En octobre 1928, ils dĂ©posent un brevet en nom commun qui dĂ©finit le principe de la prĂ©contrainte et le procĂ©dĂ© de mise en Ɠuvre par prĂ©-tension et fils adhĂ©rents. Le premier concessionnaire du brevet de la prĂ©contrainte est la sociĂ©tĂ© Forclum qui avait besoin de poteaux pour les lignes Ă©lectriques. À partir de 1929, il met au point le matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  la fabrication de poteaux de 12 Ă  16 m de longueur pour permettre un bĂ©ton de haute qualitĂ© en amĂ©liorant la vibration du bĂ©ton qu'il a inventĂ©e en 1917, en immobilisant au minimum les moules en accĂ©lĂ©rant la prise du bĂ©ton en mettant au point l'Ă©tuvage du bĂ©ton. Il a rĂ©ussi Ă  mettre au point le matĂ©riel et la mĂ©thode de fabrication pour 50 poteaux par jour en 1933 dans l'usine Forclum de Montargis. Malheureusement, la crise de 1929 a fait disparaĂźtre le marchĂ©[3] - [4]. En 1933, Jean Brocard et Georges Bruner, de la sociĂ©tĂ© Breguet, lui demande d'Ă©tudier des ailes d'avion en bĂ©ton prĂ©contraint[5] - [6]. Juste aprĂšs guerre, toujours sollicitĂ© par la sociĂ©tĂ© Breguet il met au point les ailes d'un projet de bombe volante, le Breguet 910[7].

En 1933, il consolide la gare transatlantique du Havre dont les fondations tassaient et menaçaient de s'effondrer. Il est alors trÚs proche de l'ingénieur et patron de BTP Pierre-Louis Brice[8].

Le pas dĂ©cisif de la prĂ©contrainte est l'invention de la « prĂ©contrainte par post-tension » permettant de la libĂ©rer sans mettre en Ɠuvre des bancs de mise en tension. Cette avancĂ©e est obtenue par le brevet dĂ©posĂ© le 26 aoĂ»t 1939 et intitulĂ© : SystĂšme d'ancrage de cĂąbles sous tension destinĂ©s Ă  la rĂ©alisation de constructions en bĂ©ton prĂ©contraint. Il dĂ©crit un systĂšme comprenant :

  • des cĂąbles Ă  fils parallĂšles
  • mis en tension par des vĂ©rins
  • bloquĂ©s par des cĂŽnes d'ancrage.

Le 16 octobre 1950, quatre ingénieurs, l'Italien Rinaldi, le Néerlandais Bruggeling, l'Anglais Gooding et l'Espagnol Fernandez Conde demandent la création d'une Fédération Internationale de la Précontrainte (FIP) pour permettre la connaissance et la diffusion de cette invention dans le monde. Cette fédération voit le jour en 1952. EugÚne Freyssinet participe à sa création.

Ingénieur conseil

Le sauvetage de la gare maritime du Havre lui permet de faire la rencontre d'Edme Campenon. Ce dernier est vite persuadĂ© de l'intĂ©rĂȘt de l'invention de la prĂ©contrainte. Edme Campenon propose Ă  EugĂšne Freyssinet de profiter de l'ensemble des chantiers de l'entreprise Campenon-Bernard, en France et en AlgĂ©rie, pour appliquer et dĂ©velopper son invention de la prĂ©contrainte. Ils signent le premier contrat pour l'utilisation des procĂ©dĂ©s Freyssinet par l'entreprise Campenon-Bernard en 1935. En 1937, ils ont commencĂ© les discussions sur l'usage des brevets dĂ©posĂ©s par EugĂšne Freyssinet par l'entreprise Campenon-Bernard. Les discussions ont Ă©tĂ© longues et n'ont abouti Ă  un accord dĂ©finitif qu'en 1940. Edme Campenon dĂ©cida d'appliquer ce nouveau procĂ©dĂ© aux 44 km de conduites forcĂ©es du barrage d'Oued Fodda en AlgĂ©rie et aux caissons du port de Brest.

EdmĂ© Campenon avait crĂ©Ă© en 1943 la SociĂ©tĂ© technique pour l’utilisation de la prĂ©contrainte (STUP) pour donner Ă  EugĂšne Freyssinet l’autonomie nĂ©cessaire et lui permettre d’exploiter ses brevets avec d’autres entreprises. Yves Guyon a Ă©tĂ© son principal collaborateur et a Ă©crit plusieurs livres consacrĂ©s au bĂ©ton prĂ©contraint prĂ©facĂ©s par EugĂšne Freyssinet.

Postérité

La halle Freyssinet, du nom de son concepteur, dans le 13e arrondissement de Paris.

EugĂšne Freyssinet meurt en 1962 Ă  83 ans Ă  Saint-Martin-VĂ©subie dans les Alpes-Maritimes. À l'Ă©poque de sa disparition, la technique du bĂ©ton prĂ©contraint est utilisĂ©e dans le monde entier. MĂ©connu, l'hĂ©ritage de Freyssinet n'en est pas moins remarquable : la sociĂ©tĂ© STUP (SociĂ©tĂ© Technique pour l'Utilisation de la PrĂ©contrainte) - crĂ©Ă©e en 1943 - met en Ɠuvre les brevets d'EugĂšne Freyssinet. Elle est devenue une sociĂ©tĂ© de 6 000 personnes, qui dĂ©tient une centaine de brevets en cours de validitĂ© soit l'un des plus larges portefeuilles de tout le gĂ©nie civil français. Cette sociĂ©tĂ© a changĂ© son nom en Freyssinet-International-STUP devenu ensuite simplement Freyssinet . La sociĂ©tĂ© est une filiale de Soletanche Freyssinet et appartient au groupe Vinci). Elle est le spĂ©cialiste mondial des haubans supports des ponts, dont la technologie est dĂ©rivĂ©e de l'emploi des cĂąbles pour contraindre le bĂ©ton. Elle a Ă©quipĂ© des ouvrages comme le pont de Normandie, le viaduc de Millau et le pont de l'Ăźle Rousski Ă  Vladivostok (dĂ©tenant le record du monde de la plus longue portĂ©e pour un pont Ă  haubans).

Principales réalisations ou collaborations

Hommage

Ont été nommés en son honneur :

Citation

« Mon passage Ă  l'Ă©cole n'a pas fait de moi un polytechnicien au sens ordinaire du terme, c'est-Ă -dire un homme qui croit dur comme fer aux vertus et Ă  la puissance du raisonnement dĂ©ductif, particuliĂšrement sous des formes mathĂ©matiques. [...] Il n'existe pour moi que deux sources d'information : la perception directe des faits et l'intuition en laquelle je vois l'expression et le rĂ©sumĂ© de toutes les expĂ©riences accumulĂ©es par la vie dans le subconscient des ĂȘtres, depuis la premiĂšre cellule. Il faut, bien entendu, que l'intuition soit contrĂŽlĂ©e par l'expĂ©rience. Mais quand elle se trouve en contradiction avec le rĂ©sultat d'un calcul, je fais refaire le calcul, et mes collaborateurs assurent que, en fin de compte, c'est toujours le calcul qui a tort. Qu'on me comprenne bien : je ne nie pas la grandeur et la beautĂ© des mathĂ©matiques ; elles ont fourni aux Einstein et aux de Broglie le langage avec lequel ils ont Ă©crit la plus grandiose Ă©popĂ©e que les hommes aient jamais conçue. Je ne conteste pas davantage leur utilitĂ© dans notre mĂ©tier ; je ne me suis pas privĂ© de les utiliser Ă  l'occasion. Mais nous ne devons jamais oublier qu'elles ne nous fournissent que des moyens de changer la forme des donnĂ©es que nous possĂ©dons dĂ©jĂ , et quels que puissent ĂȘtre l'intĂ©rĂȘt et l'utilitĂ© de telles transformations, nous ne retrouvons jamais Ă  la fin d'un calcul que ce que nous y avons mis Ă  l'origine. » (« Naissance du bĂ©ton prĂ©contraint et vue d'avenir », dans la revue Travaux, juin 1954.)

Distinction

  • Il est le premier prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Internationale de la PrĂ©contrainte (FIP) entre 1953 et 1958, puis le prĂ©sident d'honneur[15].
  • Commandeur de la LĂ©gion d'honneur en 1954.
  • Inspecteur gĂ©nĂ©ral honoraire des ponts et chaussĂ©es en 1954.

Publications

Publications d'EugĂšne Freyssinet

  • « ThĂ©orie de retrait du ciment », Annales des Ponts et ChaussĂ©es, no 3,‎ , p. 408
  • « ExposĂ© sur l'idĂ©e de prĂ©contrainte », Travaux, no 375,‎ , p. 327
  • Relations entre les dĂ©formations et la constitution des ciments et des matĂ©riaux de structure colloĂŻdale (rĂ©sultats de recherches faites par EugĂšne Freyssinet entre 1926 et 1929), p. 884-920, revue Travaux, mai 1966, no 376, numĂ©ro spĂ©cial Un demi-siĂšcle de technique française de la prĂ©contrainte - Tome II.
  • IdĂ©es et voies nouvelles (article d'abord publiĂ© dans le no 1, en janvier 1933, de la revue Science et Industrie, p. 921-936, revue Travaux, mai 1966, no 376, numĂ©ro spĂ©cial Un demi-siĂšcle de technique française de la prĂ©contrainte - Tome II.
  • « Cinquante ans de bĂ©ton armĂ©: l'Ă©volution future des propriĂ©tĂ©s des matĂ©riaux », Travaux, no 107,‎ , p. 179
  • « Observations sur le bĂ©ton prĂ©contraint », Travaux, no 172,‎ , p. 65
  • « Texte de la confĂ©rence : Évolution du rĂŽle des prĂ©contraintes dans les constructions et consĂ©quences de leur utilisation systĂ©matique », Travaux, no 178,‎ , p. 313
  • « RĂŽle des dĂ©formations non Ă©lastiques du bĂ©ton prĂ©contraint », Travaux, no 196,‎ , p. 200
  • « Naissance du bĂ©ton prĂ©contraint et vues d'avenir », Travaux, no 236,‎ , p. 463
  • EugĂšne Freyssinet et Jean Muller, « Quelques aspects de la rĂ©sistance Ă  la rupture en flexion des poutres continues prĂ©contraintes », Travaux, no 272,‎ , p. 15
  • « L'idĂ©e française de PrĂ©contrainte rĂ©volutionne l'art de construire », Travaux, no 273,‎ , p. 355
  • Les Hangars Ă  dirigeables de l'aĂ©roport d'Orly, revue Le GĂ©nie civil, p. 265-273, no 2145, 22 septembre 1923 ( lire en ligne ), p. 291-297, no 2146, 29 septembre 1923 ( lire en ligne ), p. 313-319, no 2147, 6 octobre 1923 ( lire en ligne )
  • Influence de la quantitĂ© d'eau de gĂąchage sur la qualitĂ© des bĂ©tons examinĂ©e du point de vue des chantiers, revue Le GĂ©nie civil, 21 juillet 1928 ( lire en ligne )
  • L'AmĂ©lioration des constructions en bĂ©ton armĂ© par l'introduction de dĂ©formations Ă©lastiques systĂ©matiques, p. 254-257, revue Le GĂ©nie civil, no 2405, 15 septembre 1928 ( lire en ligne )
  • ProgrĂšs pratiques des mĂ©thodes de traitement mĂ©canique des bĂ©tons. La reprise en sous-Ɠuvre des fondations de la gare transatlantique du Havre, p. 199-210, revue Travaux, juin 1935, no 30
  • Une rĂ©volution dans la technique du bĂ©ton, Eyrolles, Paris, 1936
  • Une rĂ©volution dans l'art de bĂątir : les constructions prĂ©contraintes, p. 261-266, dans Le GĂ©nie civil, no 3071-3072, 20-27 dĂ©cembre 1941 ( lire en ligne )
  • L'emploi d'armatures prĂ©contraintes rĂ©glables dans les constructions en bĂ©ton armĂ©, p. 298, dans Le GĂ©nie civil, no 3096, 1er novembre 1942 ( lire en ligne )
  • EugĂšne Freyssinet (1879-1962), sa vie, ses Ɠuvres (textes et documents rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par la chambre syndicale nationale des constructeurs en ciment armĂ© et bĂ©ton prĂ©contraint), Paris, 1963
  • Un amour sans limite (prĂ©sentations d'Henri Lemoine et Pierre Xercavins, annotations de Bernard Marrey), Éditions du Linteau, Paris, 1993 (ISBN 978-2910342005)

Ouvrages préfacés par EugÚne Freyssinet

  • Jean Barets, Le BĂ©ton prĂ©contraint, Eyrolles, Paris, 1950
  • Yves Guyon, BĂ©ton prĂ©contraint, Ă©tude thĂ©orique et expĂ©rimentale, Eyrolles, Paris, 1953 cac

Annexes

Bibliographie

  • « EugĂšne Freyssinet 1879-1962 », dans Travaux, juillet 1962 (lire en ligne)
  • Sous la direction d'Antoine Picon, L'art de l'ingĂ©nieur constructeur, entrepreneur, inventeur, p. 194-197, Centre Georges Pompidou/Ă©ditions Le Moniteur, Paris, 1997 (ISBN 978-2-85850-911-9)
  • Association EugĂšne Freyssinet, EugĂšne Freyssinet : une rĂ©volution dans l'art de construire, prĂ©face de Roger Lacroix, Paris, Presses de l'École nationale des Ponts et ChaussĂ©es, 2004. (ISBN 2-85978-391-1)
  • Jean Badovici, Grandes constructions rĂ©alisĂ©es par E. Freyssinet, Paris, 1931.
  • JosĂ© Antonio Fernandez Ordonez, EugĂšne Freyssinet (texte bilingue français-anglais), Barcelone, Grupo 2C, 1979.
  • JosĂ© Antonio Fernandez Ordonez, EugĂšne Freyssinet, Paris, Éditions du Linteau, 2012, 392 p., 360 ill. (ISBN 978-2-910342-79-1)
  • Jupp Grote, Bernard Marrey, Freyssinet, la prĂ©contrainte et l'Europe : 1930-1945 - Freyssinet, der Spannbeton und Europa : 1930-1945 - Freyssinet, prestressing and Europe : 1930-1945 (texte trilingue), Paris, Éditions du Linteau, 2000. (ISBN 2-910342-13-1)
  • Albert Caquot, Mon ami, EugĂšne Freyssinet, p. 7-8, dans L'ingĂ©nieur constructeur, mars-avril 1969, no 134 (lire en ligne)
  • Franco Levi (it), Freyssinet : un magicien sans sorcellerie, p. 9, dans L'ingĂ©nieur constructeur, mars-avril 1969, no 134
  • Yves Guyon, L'homme et son Ɠuvre, p. 89-96, dans L'ingĂ©nieur constructeur, mars-avril 1969, no 134
  • Marc Sanabra-Loewe, Joaquin CapellĂ -Llovera, The four ages of early prestressed concrete structures, p. 93-126, dans PCI Journal, Fall 2014 (lire en ligne)
  • Pierre Xercavins, Daniel Demarthe, Ken Shushkewich, EugĂšne Freyssinet, his incredible journey to invente and revolutionize prestressed concrete construction (lire en ligne)
  • Pierre Xercavins, Daniel Demarthe, Ken Shushkewich, EugĂšne Freyssinet - The invention of prestressed concrete and precast segmental construction (lire en ligne)
  • EugĂšne Freyssinet, Frank Guyon, Javier Rui-Wamba, Antonio FernĂĄndez Alba, EugĂšne Freyssinet. Un engeniero revolucionario. Un ingĂ©nieur rĂ©volutionnaire, Fundacio Esteyco (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Association EugĂšne Freyssinet : EugĂšne Freyssinet et le Bourbonnais
  2. Matthias Koenen avait fait rĂ©aliser des essais Ă  la Technischen Hochschule de Stuttgart en tendant des fils d'acier ordinaire Ă  60 N/mmÂČ dans du bĂ©ton mais le retrait et le fluage avaient annulĂ© l'effet de cette mise en tension.
  3. Association EugĂšne Freyssinet, EugĂšne Freyssinet, p. 68-70.
  4. EugĂšne Freyssinet, Un amour sans limite, p. 47-53.
  5. Jean Brocard, Georges Bruner (1953). Le béton précontraint, matériau de construction aéronautique, dans Technique et science aéronautique, no 5.
  6. EugĂšne Freyssinet, Un amour sans limite, p. 51-52.
  7. « Prototypes d’ailes volantes en bĂ©ton prĂ©contraint, 1949 », sur http://efreyssinet-association.com (consultĂ© le ).
  8. Renaud de Rochebrune et Jean-Claude Hazera, Les Patrons sous l'occupation, Odile Jacob, 1995, p. 150.
  9. Guilhem Labeeuw, BA702 : un hangar Freyssinet centenaire, p. 30-33, dans Construction moderne, septembre 2016, no 149
  10. EugÚne Freyssinet, Hangars à dirigeable en ciment armé en construction à l'aéroport de Villeneuve-Orly (Seine-et-Oise) , dans Le génie civil, p. 265-273, no 2145, 22 septembre 1923 ( lire en ligne ), p. 291-297, [no 2146, 29 septembre 1923 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64875394/f3 ( lire en ligne )], p. 313-319, no 2147, 6 octobre 1923 ( lire en ligne )
  11. Fiche Mérimée
  12. Notice du pont d'Oelde sur Structurae
  13. Jupp Grote, Bernard Marrey, Freyssinet, la précontrainte et l'Europe. Des Spannbeton und Europa. Prestressin and Europe. 1930-1945, p. 33-37, éditions du Linteau, Paris, 2000 (ISBN 2-910342-13-1)
  14. Plan Avenue EUGÈNE FREYSSINET, « Avenue EUGÈNE FREYSSINET Guyancourt, », sur Gralon (consulté le )
  15. Fib International: History
  16. Fritz Leonhardt (1973) Spannbeton fĂŒr die Praxis. Verlag Ernst, Berlin, (ISBN 3-433-00541-9).
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