Oelde
Œlde est une ville allemande de la région de Münster, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Oelde | |||
Armoiries |
Drapeau |
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Administration | |||
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Pays | Allemagne | ||
Land | Rhénanie-du-Nord-Westphalie | ||
District (Regierungsbezirk) |
MĂĽnster | ||
Arrondissement (Landkreis) |
Warendorf | ||
Bourgmestre (BĂĽrgermeister) |
Karin Rodeheger | ||
Partis au pouvoir | indépendant | ||
Code postal | 59302 | ||
Indicatif téléphonique | 02522 | ||
DĂ©mographie | |||
Population | 29 210 hab. () | ||
Densité | 285 hab./km2 | ||
GĂ©ographie | |||
Coordonnées | 51° 49′ 33″ nord, 8° 08′ 37″ est | ||
Altitude | 90 m |
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Superficie | 10 263 ha = 102,63 km2 | ||
Localisation | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Allemagne
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-du-Nord-Westphalie
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Liens | |||
Site web | www.oelde.de | ||
Histoire
Appartenances historiques
Principauté épiscopale de Münster 1180-1802 |
La ville d’Œlde apparaît pour la première fois dans les actes fondateurs de l’abbaye de Werden écrits vers 890, sous le nom d’« Ulithi im Dreingau ».
En 1457 la ville est détruite par un incendie. Reconstruite, elle compte de nouveau 750 bourgeois dès 1498, mais connaîtra encore deux incendies, l'un en 1605 (qui détruit 18 maisons et granges, ainsi que l'hôtel de ville) ; l'autre en 1800, qui ruine un tiers des maisons.
En 1804, Œlde obtient sa charte communale. Elle est reliée à la ligne Minden-Cologne des chemins de fer prussiens en 1847, et connaît ainsi une rapide industrialisation. En 1880, une anecdote à la Courteline, le « pet d'Œlde » (Oelder Wind) fait le tour du monde.
La communauté juive s'est épanouie entre le milieu du XVIIe siècle et 1938. Cette année-là , le nouveau maire écrivit à la Gestapo de « nettoyer » Œlde (judenrein zu machen) et de déporter les récalcitrants[1].
Dans le cadre des grands chantiers du Troisième Reich, la ville obtient en 1939 avec le chantier de l'Autobahn 2 sa propre rocade.
La ville a accueilli de nombreuses célébrités dans les années 1950 et 1960 : les présidents fédéraux Heuss et Lübke invitaient volontiers leurs hôtes à des parties de chasse en forêt de Niederwild, dans la réserve de chasse présidentielle de Geisterholz. Ces « chasses de diplomates » (Diplomatenjagd) faisaient les gorges chaudes[2], et Reinhard Mey les a bien finement raillées dans l’une de ses chansons[3].
Œlde a accueilli en 2001 l'une des plus importantes floralies jamais organisée en Westphalie avec plus de 2,2 millions de visiteurs. Depuis, le jardin de la ville, inclus dans le parc de l'exposition et embelli pour l'occasion, est exploité commercialement sous la raison sociale « Parc des Quatre-Saisons » (Vier-Jahreszeiten-Park[4]).
Personnalités liées à la ville
- Jodocus Donatus Hubertus Temme (1798-1881), homme politique né à Lette.
- Theobald von Oer (1807-1885), peintre né à Stromberg.
- Aenne Brauksiepe (1912-1997), femme politique morte Ă Oelde.
Sources et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Oelde » (voir la liste des auteurs).
Notes
- Cf. Christian Frederick Rüter, Anne Klein et Jürgen Wilhelm (dir.), Ost- und westdeutsche Strafverfahren gegen die Verantwortlichen für die Deportation der Juden, NS – Unrecht vor Kölner Gerichten nach 1945., Cologne, (ISBN 3-7743-0338-X), p. 45-49.
- Cf. (de) Hans von Herwarth, Von Adenauer zu Brandt : Erinnerungen., Berlin et Francfort-sur-le-Main, Propyläen, , 408 p. (ISBN 3-549-07403-4), p. 101
- Cf. son RĂ©cital Ă l'Olympia (1976)
- Landschaftsverband Westfalen-Lippe, « Vier - Jahreszeiten - Park », sur LWL-GeodatenKultur