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Montargis

Montargis (/mɔ̃.taʁ.ʒi/ ) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Loiret, en rĂ©gion Centre-Val de Loire.

Montargis
Montargis
Le canal longeant la place Jules Ferry.
Blason de Montargis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
(sous-préfecture)
Arrondissement Montargis
(chef-lieu)
Intercommunalité Agglomération montargoise et rives du Loing
(siĂšge)
Maire
Mandat
BenoĂźt Digeon (LR)
2020-2026
Code postal 45200
Code commune 45208
DĂ©mographie
Gentilé Montargois
Population
municipale
14 738 hab. (2020 en augmentation de 5,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3 304 hab./km2
Population
agglomération
56 866 hab. (2020[1])
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 59â€Č 52″ nord, 2° 44â€Č 00″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 112 m
Superficie 4,46 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montargis
(ville-centre)
Aire d'attraction Montargis
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montargis
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Montargis
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Montargis
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Montargis
Liens
Site web montargis.fr

    Montargis est l'une des deux sous-prĂ©fectures du Loiret. Son unitĂ© urbaine comprenait 56 866 habitants en 2020, ce qui en faisait la septiĂšme aire urbaine de la rĂ©gion Centre-Val de Loire et la deuxiĂšme du Loiret (derriĂšre celle d'OrlĂ©ans).

    GĂ©ographie

    Localisation

    Montargis est situĂ©e dans la rĂ©gion naturelle du GĂątinais Ă  33 km au sud de Nemours, Ă  38 km au nord de Gien, Ă  53 km au sud-ouest de Sens, Ă  68 km Ă  l'est de la prĂ©fecture OrlĂ©ans, Ă  76 km au nord-ouest de la prĂ©fecture de l'Yonne, Auxerre et Ă  109 km au sud de Paris.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 446 hectares ; son altitude varie de 82 Ă  112 mĂštres[2].

    Hydrographie

    Le canal de Briare Ă  Montargis.
    RĂ©seau hydrographique de Montargis.

    Le rĂ©seau hydrographique, d'une longueur totale de 10,5 km, est particuliĂšrement compliquĂ© et dense. Il se trouve ĂȘtre traversĂ© du sud au nord par le Loing (2,01 km) et le Canal de Briare (2,24 km) ainsi que par le Vernisson et le Puiseaux qui confluent avant de se jeter dans le canal de Briare[3]. De multiples canaux sont, d’autre part, Ă  dĂ©nombrer dans le centre-ville de Montargis, qui ont contribuĂ© avec en particulier ses 131 ponts et passerelles au surnom de la « Venise du GĂątinais »[4].

    Le canal de Briare permet Ă  la navigation de relier les fleuves de Loire et de Seine et est un des plus anciens canaux de France et le premier de type canal Ă  bief de partage, prototype de tous les canaux modernes. Avec les 54 km de son parcours et ses 38 Ă©cluses, en suivant principalement les vallĂ©es du Loing cĂŽtĂ© Seine et de la TrĂ©zĂ©e cĂŽtĂ© Loire, il relie le canal du Loing, depuis le hameau de Buges dans le Loiret, Ă  la Loire et au canal latĂ©ral Ă  la Loire Ă  Briare. Le canal est gĂ©rĂ© par VNF[5].

    Le Loing, d'une longueur totale de 142,7 km, prend sa source Ă  Sainte-Colombe-sur-Loing, arrose la Puisaye et le GĂątinais et se jette dans la Seine Ă  Moret-Loing-et-Orvanne[6]. La station hydromĂ©trique la plus proche de la commune est celle de Montargis, pont de Tivoli. La hauteur maximale, avant la crue de 2016, a Ă©tĂ© atteinte le avec 3,16 m[7].

    Le Puiseaux, d'une longueur totale de 37,1 km, prend sa source dans la commune des Choux et se jette dans le Loing Ă  Montargis, aprĂšs avoir traversĂ© 12 communes[8]. Sur le plan piscicole, le Puiseaux est classĂ© en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole. L'espĂšce biologique dominante est constituĂ©e essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

    Le Vernisson, d'une longueur totale de 37,1 km, prend sa source dans la commune de La BussiĂšre et se jette dans le Canal 01 des Bonnins Ă  Montargis, aprĂšs avoir traversĂ© 11 communes[10]. Sur le plan piscicole, le Vernisson est Ă©galement classĂ© en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole[9].

    Milieux naturels et biodiversité

    Le lac des Closiers, de 12 hectares, a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1961 et est alimentĂ© par le Loing. FlanquĂ© d'une piscine, certaines de ses parties sont ouvertes Ă  la baignade, d'autres Ă  divers sports aquatiques (kayak, etc.). Un skate park complĂšte son Ă©quipement.

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Montargis comprend une ZNIEFF[11].

    La ZNIEFF, de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration et de type 2[Note 1], dĂ©nommĂ©e forĂȘt de Montargis, d'une superficie de 4 598 hectares, est rĂ©pertoriĂ©e depuis 1985-86 pour ses intĂ©rĂȘts Ă©cologiques et faunistiques. Elle s'Ă©tend sur 9 communes, dont Montargis pour la frange extrĂȘme sud-ouest de la ZNIEFF correspondant Ă  une patite partie nord-est de la commune[12]. Son altitude varie entre 88 et 133 m[13]. Le chĂȘne est l'essence la plus reprĂ©sentĂ©e, toutefois, la chĂȘnaie-hĂȘtraie est prĂ©sente sous forme de stations de faible superficie. La flore se caractĂ©rise par la prĂ©sence de vĂ©gĂ©taux associĂ©s aux sols acides comme la callune (Calluna vulgaris), la violette des chiens (Viola canina) ou la myrtille (vaccinium myrtillus), et aux sols neutres Ă  lĂ©gĂšrement alcalins sur calcaire ou marne (Rosa micrantha, la scille Ă  deux feuilles (Scilla bifolia), le cĂ©phalanthĂšre Ă  longues feuilles (Cephalanthera longifolia), le gaillet odorant (Galium odoratum)[14]. Un rĂ©seau complexe de mares (toutes ne sont pas en eau la mĂȘme annĂ©e) conduit Ă  de notables dĂ©placements d'amphibiens en pĂ©riode de reproduction. Le nord-est du massif est ainsi directement concernĂ©. Le nord du massif, nettement reliĂ© Ă  la vallĂ©e de la Clairis correspond Ă©galement Ă  un secteur de mouvements importants de mammifĂšres grands et petits ainsi que pour l'avifaune. L' intĂ©rĂȘt pour les chiroptĂšres semble s'ĂȘtre dĂ©placĂ© durant les annĂ©es vers la vallĂ©e de la Clairis[14]. La forĂȘt de Montargis est gĂ©rĂ©e par l'Office national des forĂȘts[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Montargis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Montargis, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 8 communes[19] et 56 866 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montargis, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[22] - [23].

    Montargis est composĂ© de plusieurs citĂ©s : la ChaussĂ©e, Kennedy et Chautemps, classĂ©es quartiers prioritaires avec plus de 6 000 habitants, soit presque la moitiĂ© de la population de la ville[24].

    L'unitĂ© urbaine de Montargis regroupe les dix communes de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de l'agglomĂ©ration montargoise et rives du Loing et environ 56 023 habitants : Montargis (16 701 hab.), ChĂąlette-sur-Loing (13 969 hab.), Amilly (11 497 hab.), Villemandeur (5 650 hab.), Pannes (2 913 hab.), Corquilleroy (2 395 hab.), Cepoy (2 292 hab.), Vimory (1 081 hab.), Paucourt (860 hab.) et Conflans-sur-Loing (356 hab.).

    L'aire urbaine de Montargis est l'une des quatre aires urbaines du Loiret, elle regroupe 32 communes sur 454 km2 pour environ 68 000 habitants.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (96,3 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (92,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (76,6 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (17,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,6 %), forĂȘts (2 %), prairies (1,7 %)[25].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Voies de communication et transports

    Autobus du réseau Amelys à la gare de Montargis.
    RĂ©seau routier principal de la commune de Montargis (avec indication du trafic routier 2014).

    Historique

    La gare de Montargis a Ă©tĂ© ouverte en 1860, permettant de relier la ville Ă  Paris. En parallĂšle ont eu lieu des liaisons avec OrlĂ©ans, Sens (vers ChĂąlons-en-Champagne), ainsi que Pithiviers (vers Étampes).

    De nos jours

    Montargis et son agglomération sont desservies par le réseau Amelys (réseau urbain). Le réseau est exploité par la filiale de la SNCF Keolis Montargis, il comporte cinq lignes de bus.

    La ville est également desservie par le réseau interurbain du Loiret via les lignes 4 6 10 11 12 13 14 15.

    Par la route, la ville est accessible via les sorties 18 de l'autoroute A77 et 5 de l'A19. La route dĂ©partementale 2007 — ex-route nationale 7 — traverse le territoire de la commune tandis que route dĂ©partementale 2060 — ex-route nationale 60 — contourne la ville par le sud.

    Montargis est desservie par une gare ferroviaire (SNCF) située sur la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache.

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Montargis est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations (par dĂ©bordement du Loing), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses [26]. Entre 1999 et 2019, six arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune de Montargis : trois pour des inondations et coulĂ©es de boues et trois pour des mouvements de terrains[27].

    Risques naturels

    Du fait de l'important rĂ©seau hydrographique et de la densitĂ© de population, le nombre de constructions vulnĂ©rables au risque d'inondation est important. Avant la crue de 2016, le Plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) Ă©tabli en 2007 estimait, pour une crue centennale, le nombre de logements touchĂ©s Ă  prĂšs de 600, et le nombre de personnes exposĂ©es Ă  1700. L'habitat individuel en zone inondable est situĂ© Rue du PrieurĂ©, chemin de la Baignade, bd. Durzy, bd. Du Rempart, rue Dom PĂšdre, av. Adolphe Cochery, rue Julien Bailly, rue du PrĂ©sident Franklin D. Roosevelt, rue de la Quintaine, rue Charles Gollier, rue Longeard, rue Lazard Carnot et chemin de St. Denis et l'habitat collectif : Bd. Durzy, bd. du Rempart, rue Dom PĂšdre, av. Adolphe Cochery, rue Julien Bailly, rue de la Quintaine, rue Charles Gollier, rue Longeard, rue Lazard Carnot, bd. du Chinchon[28]. Les crues ont essentiellement lieu aux mois de dĂ©cembre, janvier et fĂ©vrier, qui concentrent l’ensemble des crues majeures, plus rarement en automne (), et au printemps (). Les deux crues de rĂ©fĂ©rence sont celles de (3,16 m Ă  Montargis) et dĂ©sormais aussi de mai- (3,36 m Ă  la mĂȘme station)[29] - [30]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du PPRI AgglomĂ©ration montargoise et Loing Aval approuvĂ© le par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral et modifiĂ© en 2013 pour la commune de Dordives[31].

    Le territoire de la commune peut Ă©galement ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[32].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[34].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[35]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[27].

    Risques technologiques

    La commune est concernée par le risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'une ligne de transport ferroviaire et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (les routes départementales D2007 et D2060)[26] - [36].

    Toponymie

    Le pont du Moulin de la PĂȘcherie.

    Bas latin Mons Aridiaci. Mons = hauteur, et Aridiacus, gentilice Aridius et suffixe acus : la hauteur sise dans le domaine appelĂ© Aridiacus ; Aridiacus = le domaine d’Aridius. Aridius aboutit rĂ©guliĂšrement Ă  Aregius par consonnification du i. La forme française la plus ancienne est Montargi, dĂ©rivĂ©e de Montem Aredjacum, puis Montargis oĂč -is = -y. Le s final est parasite et muet.

    Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, lui donne le nom de Morita Regulo d'aprÚs un petit roi local appelé Moritas. Plusieurs érudits soulignent que Clovis Ier a remarqué l'importance de la butte de Monte Regis dans sa lutte contre les Wisigoths ariens lorsqu'il a amené la frontiÚre sud de son royaume jusqu'à la Loire[37] - [38] - [39].

    Montargis a été appelée, à diverses époques mais de maniÚre trÚs marginale, Montargis-le-Franc du fait de (puis en référence à) la franchise accordée par le roi Charles VII en 1430, ainsi qu'en référence à ses armoiries. On désigne parfois la ville sous le nom de « Venise du Gùtinais», en raison de ses canaux et de ses 131 ponts et passerelles.

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Coulounies[40].

    Quatre hameaux en France portent le nom de Montargis, Ă  Bretteville-du-Grand-Caux (Seine-Maritime, Montargis 1953. Il s'agit sans doute d'un transfert de toponyme), Javerdat (Haute-Vienne), Montauban (Tarn-et-Garonne) et SavignĂ©-l'ÉvĂȘque (Sarthe).

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La ville de Montargis acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[41] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[42]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[43].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[44].

    Localisation de la commune de Montargis dans la communauté d'agglomération Agglomération Montargoise et Rives du Loing.

    Initialement constituĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le , le district urbain de l’agglomĂ©ration Montargoise, le plus ancien district de France, regroupait huit communes dont la commune de Montargis. Celui-ci avait des compĂ©tences rĂ©duites : ordures mĂ©nagĂšres, transports, service dĂ©partemental d’incendie et de secours (SDIS) et assainissement. La communautĂ© d’agglomĂ©ration a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dans l’optique d’avoir une mutualisation des moyens. En application des dispositions de la loi n°99-586 du relative au renforcement et Ă  la simplification de la coopĂ©ration intercommunale, le district s’est transformĂ© en communautĂ© d’agglomĂ©ration qui a pris le nom de « AgglomĂ©ration Montargoise et Rives du Loing » par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du . Les statuts dont Ă©tĂ© adoptĂ©s le [45]. La commune appartient Ă  d'autres Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le dĂ©coupage territorial de ces structures est en constante Ă©volution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 4].

    La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (dite loi NOTRe), visant une rĂ©duction du nombre d'intercommunalitĂ©s en France, fait passer de 5 000 Ă  15 000 habitants, sauf exceptions, le seuil dĂ©mographique minimal pour constituer une intercommunalitĂ© et a un impact sur les pĂ©rimĂštres des intercommunalitĂ©s du dĂ©partement du Loiret dont le nombre passe de 28 Ă  16. Mais la communautĂ© d'agglomĂ©ration AgglomĂ©ration Montargoise et Rives du Loing, dont la population totale dĂ©passe le nouveau seuil minimal, ne voit pas son pĂ©rimĂštre changer[46] et la commune de Montargis en reste donc membre. Cette loi a toutefois un impact sur ses compĂ©tences avec l'attribution de nouvelles comptĂ©nces comme de la gestion des milieux aquatiques et de la prĂ©vention des inondations Ă  partir du [47].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la ville de Montargis Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique Ă  l'ancien diocĂšse de Sens[48] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[49].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Montargis est alors incluse dans le canton de Montargis, dont elle est le chef-lieu, le district de Montargis et le dĂ©partement du Loiret[50].

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Montargis aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictMontargis1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée de 1790 à 1795 au district de Montargis dont elle est le chef-lieu[44] - [50]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[51].
    CantonMontargis1790-1801Administrative et Ă©lectoraleEn 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Montargis est rattachĂ©e au canton de Montargis[44]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[51]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[52]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Montargis1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[53]. Le canton de Montargis est maintenu par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (), avec un dĂ©coupage diffĂ©rent[54] - [44].
    Montargis2015-ÉlectoraleLa loi du [55] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [56] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Montargis[56]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental. Montargis perd le statut de chef-lieu et devient bureau centralisateur[57].
    ArrondissementMontargis1801-AdministrativeMontargis est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[44] - [54].
    Circonscription lĂ©gislative4e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[58] - [59]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[60]. La rĂ©forme n'affecte pas Montargis qui reste rattachĂ©e Ă  la quatriĂšme circonscription[61].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Montargis est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[62], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    La mairie.

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Montargis, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[63], pour un mandat de six ans renouvelable[64]. Il est composĂ© de 33 membres[65]. L'exĂ©cutif communal, est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Liste des maires

    Depuis 1944, neuf maires se sont succédé :

    Liste des maires depuis 1944[66]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Maurice Meunier[Note 5] Instituteur
    Jean Viscardi Avoué
    Robert Szigeti[Note 6] PRRRS Médecin, député.
    GĂ©rard Bouche DVD Expert-comptable
    Max Nublat PCF Instituteur
    Michel Brisson RPR Avocat
    Max Nublat PCF Instituteur,
    Conseiller général du canton de Montargis (1998-2004).
    Jacques Reboul PCF Cheminot,
    conseiller régional de la Région Centre.

    (démission)
    Jean-Pierre Door[67] RPR puis UMP-LR Cardiologue,
    député de la quatriÚme circonscription du Loiret depuis 2002.
    avril 2018 En cours Benoßt Digeon[68] - [69] LR Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[70].

    Jumelages

    Au , Montargis est jumelée avec[71] :

    Équipements et services

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[72]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la CommunautĂ© de l'AgglomĂ©ration Montargoise Et des Rives du Loing (A.M.E.)[73] - [74] - [75]. L'eau brute est pompĂ©e par le biais de six forages : trois Ă  Amilly (la Chise 1, la Chise 2 et la Chise 3) et trois Ă  Pannes (la Justice-Aunois, la RiviĂšre-Aunois et la Grand Aunois). En 2015, 3 410 022 m3 d'eaux brutes ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s en nappe pour desservir les 21 102 abonnĂ©s de l'agglomĂ©ration montargoise (soit 52 092 habitants raccordĂ©s)[76].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[77], est Ă©galement assurĂ©e par l'A.M.E.[78] - [79] - [80] qui dispose ainsi en 2015 d’un rĂ©seau de 384,8 km, de 11 737 regards de visite et de 145 postes de relevage et de trois stations d’épuration principales situĂ©es Ă  Chalette-sur-Loing, Ă  Amilly et Ă  Vimory[81]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire de la commune de ChĂąlette-sur-Loing, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 85 000 EH, soit 16 700 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e en 2017 par Lyonnaise des Eaux Amilly[82] - [83].

    Certaines rues de la commune ne sont pas desservies par le rĂ©seau d’eaux usĂ©es (rĂ©seau d’assainissement collectif) de l’AgglomĂ©ration montargoise et les habitations doivent dĂšs lors ĂȘtre pourvues d’un systĂšme d’assainissement individuel. L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe ces installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[84]. L'agglomĂ©ration montargoise assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[85] - [81].

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[86]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[87]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[88].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableMontargisNC[89]2,16[90]2,25[91]1,90[92]2,36[93]2,51[94]
    Loiret1,76[95]1,7[96]1,66[97]1,69[98]
    France1,93[95]1,96[96]2[97]2,03[98]
    AssainissementMontargisNC[89]2,51[90]2,56[91]3,24[92]2,38[93]1,94[94]
    Loiret2,07[95]2,19[96]2,25[97]2,38[98]
    France1,73[95]1,82[96]1,85[97]1,89[98]

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres (SMIRTOM) de Montargis, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 7], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă  porte et du verre en points d’apport volontaire[99]. Un rĂ©seau de trois dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune d'Amilly[100].

    Le SMIRTOM de Montargis procÚde également à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective dans l'unité d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[101].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté d'agglomération Agglomération montargoise et rives du Loing en application de la loi NOTRe du [102].

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie d'Orléans-Tours et possÚde les établissements scolaires suivants :

    Santé

    Le Centre Hospitalier de l'AgglomĂ©ration Montargoise (CHAM), situĂ© sur la commune limitrophe d'Amilly est le principal hĂŽpital de l'est du Loiret. Il dispose de 895 lits en 2019[103], dont :

    La ville dispose aussi de la Clinique de Montargis située 46 Rue de la Quintaine.

    Instances judiciaire et administrative

    Tribunal d'instance et de grande instance, rue du Général-Leclerc.

    Montargis relÚve du conseil de prud'hommes de Montargis, de la Cour administrative d'appel de Nantes, de la Cour d'appel d'Orléans, de la Cour d'assises du Loiret, du tribunal administratif d'Orléans, du tribunal d'instance de Montargis, du tribunal de commerce d'Orléans, du tribunal de grande instance de Montargis, du tribunal paritaire des baux ruraux de Montargis et du tribunal pour enfants de Montargis[104].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[105] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 14 738 habitants[Note 9], en augmentation de 5,29 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 5006 3946 5146 5686 7817 7577 3017 3977 527
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 5538 0108 1038 1969 17511 16410 98411 60011 314
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    12 35113 10412 92712 56412 56412 85913 88514 61515 117
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    15 99618 22518 38016 11015 02015 03015 79414 61614 222
    2020 - - - - - - - -
    14 738--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[106].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Sports et loisirs

    Presse locale

    Radios locales

    • Radio Montargis VallĂ©e du Loing : radio locale montargoise crĂ©Ă©e en 1985. Elle a conclu un partenariat en 1994 avec le Groupe Challenge, propriĂ©taire de Vibration Ă  l'Ă©poque. En 1998, RMVL est entiĂšrement repris par la radio rĂ©gionale orlĂ©annaise[110]. Elle Ă©met sur 93.4 FM.
    • C2L[111] « La radio entre Loire et Loing » (anciennement Radio ChĂąlette) : radio diffusant sur 89.3 FM, c'est une des derniĂšres radios associatives libres de France[112].
    • RCF Loiret (ex-RCF Saint-Aignan) : radio du DiocĂšse d'OrlĂ©ans. Elle Ă©met sur Montargis via le 90.2 FM.

    Catholique

    • Église Sainte-Madeleine, dite de la Madeleine, rue Ducerceau.
    • Église Notre-Dame des CitĂ©s, rue Guy Marie RiobĂ©.
    • Chapelle des BĂ©nĂ©dictines, rue Henriet Rouard.
    • Chapelle Notre-Dame-Auxiliatrice, chemin de la Collerette.
    • Chapelle Sainte-ThĂ©rĂšse, rue des Basses Varennes au PrieurĂ©.
    • Chapelle Saint-Louis de l'ancien HĂŽtel-Dieu, rue Jean JaurĂšs.
    • Chapelle, allĂ©e des Peupliers (dĂ©saffectĂ©e).

    Protestant

    • Temple de l'Église protestante unie de France, Villa Belle Vue.

    ÉvangĂ©lique

    • Église Ă©vangĂ©lique assemblĂ©e de dieu, rue des Closiers.
    • Église Ă©vangĂ©lique Tabernacle du plein evangile, rue Pougin de la Maisonneuve.

    TĂ©moins de JĂ©hovah

    • Salle du royaume, rue Aristide Briand.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 19 175 €, ce qui plaçait Montargis au 31 305e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[113].

    Emploi, entreprises et commerces

    Montargis héberge une antenne de la chambre de commerce et d'industrie du Loiret.

    Le , le ministÚre de l'Intérieur a annoncé la fermeture de l'école de la gendarmerie nationale qui assurait la formation des gendarmes adjoints volontaires[114].

    Culture locale et patrimoine

    Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine

    Église Sainte-Madeleine.
    Vitrail représentant des Japonais convertis.

    CommunĂ©ment appelĂ©e Ă©glise de la Madeleine ou Ă©glise Sainte-Madeleine et parfois Ă©glise Sainte-Marie[115] - [116], cette Ă©glise date des XIIe, XVe et XVIe siĂšcles et seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e et complĂ©tĂ©e sous la direction d'EugĂšne Viollet-le-Duc Ă  partir de 1863. Elle est classĂ©e au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ©s des (ensemble sauf la tour-clocher) et 10 juillet 2000 (tour-clocher)[117].

    La nef, construite à la fin du XIIe siÚcle, est le reste de la premiÚre église paroissiale indépendante du chùteau, probablement fondée par Philippe Auguste. Les chapelles du flanc gauche ont été ajoutées à la fin du XVe siÚcle ou au début du XVIe siÚcle.

    Le chƓur est la partie la plus remarquable. Il a Ă©tĂ© construit aprĂšs l'incendie du , qui dĂ©truisit presque toute la ville. L'aide financiĂšre du roi arrive dĂšs 1526. La voĂ»te de la derniĂšre chapelle Ă  droite porte la date de 1545. Les travaux durent ĂȘtre interrompus dans la pĂ©riode trouble de 1562-1567, oĂč la Madeleine est pillĂ©e par les huguenots. Les chapelles du flanc gauche sont voĂ»tĂ©es en 1571-1572. Une fois achevĂ© l'Ă©tage des chapelles, on passe Ă  la construction des piliers. Le marchĂ© de construction d'un pilier est signĂ© le . La voĂ»te du dĂ©ambulatoire derriĂšre le maĂźtre-autel est datĂ©e de 1586. Les travaux auraient Ă©tĂ© achevĂ©s en 1608 : la dĂ©dicace a lieu le . Les voĂ»tes du vaisseau central, en brique et en plĂątre, datent de 1860. Il semble que le vaisseau central soit restĂ© couvert d'une charpente jusqu'Ă  cette date. La construction de chƓur a Ă©tĂ© attribuĂ©e, sans preuve mais non sans vraisemblance, Ă  Jacques Androuet du Cerceau, le cĂ©lĂšbre architecte de RenĂ©e de France[118].

    Du Cerceau vient Ă  Montargis et travaille pour RenĂ©e de France dĂšs 1560. En 1581, il habite en permanence Ă  Montargis. L'on admet gĂ©nĂ©ralement que si Du Cerceau est intervenu sur le chantier de la Madeleine, ce ne pourrait ĂȘtre que trop tardivement pour participer Ă  la dĂ©finition du parti. Rien n'est moins sĂ»r. Car ce qui fait l'originalitĂ© du chƓur de Montargis, ce n'est pas son plan, assez banal, mais le traitement des vaisseaux en Ă©glise-halle : le vaisseau central, les collatĂ©raux et le dĂ©ambulatoire, trĂšs Ă©lancĂ©s, ont la mĂȘme hauteur. Ce parti rappelle certaines Ă©glises italiennes, les Ă©glises gothiques du Sud-Ouest de la France ou les Hallen-Kirche du gothique tardif de l'Allemagne du Sud. Or le choix de ce parti, que l'on ne peut attribuer qu'Ă  un maĂźtre, a bien pu n'intervenir que tardivement puisque l'implantation des piliers ne date que des annĂ©es 1570. La premiĂšre allusion Ă  Jacques Androuet Du Cerceau comme architecte du chƓur de la Madeleine remonte Ă  1630[118].

    Les voûtes de la nef ont souffert de l'effondrement du clocher en 1656. Sans doute ont-elles été refaites, au moins partiellement, à cette occasion.

    Les derniers grands travaux datent de 1860 et ont Ă©tĂ© menĂ©s par Viollet-le-Duc et Anatole de Baudot : construction des parties hautes et de la flĂšche de la tour-clocher, des chapelles droites de la nef, du portail du bras droit, des voĂ»tes du vaisseau central du chƓur ; peinture polychrome pour l'ensemble.

    La plupart des vitraux datent des annĂ©es 1860, sortis des ateliers Lobin de Tours. Ils incluent le seul vitrail de France reprĂ©sentant des Japonais convertis[119] - [118]. Un autre de ces vitraux reprĂ©sente le combat du cĂ©lĂšbre chien de Montargis dans son duel avec Macaire, l'assassin de son maĂźtre Aubry de Montdidier[120]. Celui reprĂ©sentant la CĂšne a Ă©tĂ© restaurĂ© en 1995[118] - [121]. Une verriĂšre de la nef, BaptĂȘme du Christ, est de l'atelier Gaspard Gsell de Paris[122] ; elle est signĂ©e GL (Gsell Laurent) et date de 1878[123].

    Autres Ă©difices

    Jardin Durzy derriĂšre l'hĂŽtel Durzy.
    • HĂŽtel LĂ©orier, construit entre 1818 et 1821, situĂ© Ă  l'angle de la rue DorĂ©e et du boulevard des Belles-ManiĂšres, oĂč vĂ©curent Joseph LĂ©orier et sa famille jusqu'en 1883. Cet hĂŽtel particulier, avec une façade Ă  pignon Ă  redents, est construit dans le style romantique de la Restauration, desservi par une galerie extĂ©rieure de 16 mĂštres de long en appui sur l'ancien rempart du chĂąteau de Montargis. Il comprenait Ă  l'origine, dans l'ancienne tour du rempart amĂ©nagĂ©e en pavillon vers 1830, au rez-de-chaussĂ©e, un bain turc Ă  Ă©tuves et Ă  l'Ă©tage un salon oriental.
    • HĂŽtel BarthĂ©lĂ©my Prevost, ancien hĂŽtel particulier Renaissance, situĂ© dans le quartier de La PĂȘcherie, abritant actuellement l'agence principale du CrĂ©dit Agricole.
    • HĂŽtel Ravault, rue Raymond Tellier, oĂč vĂ©cut Georges Ravault, avocat au bailliage de Montargis en 1789. Ce dernier avait acquis l'hĂŽtel de Michel Aulas de La BruyĂšre en 1781. C'est dans cette mĂȘme maison que fut reçu Louis XIV lors de son sĂ©jour en 1696.
    • Le chĂąteau de Montargis
    • Le nouveau groupe scolaire Jean Moulin, inaugurĂ© en 2013, rĂ©alisĂ© par les architectes Richard & Schoeller. Ses formes douces et le toit vĂ©gĂ©talisĂ© l’intĂšgrent en tĂȘte du quartier en cours de requalification.
    • Ancien couvent des Ursulines rue Jean JaurĂšs, devenu hĂŽpital de l’HĂŽtel-dieu (de la RĂ©volution Ă  1993), fermĂ© aprĂšs la construction d’un nouvel hĂŽpital, comportant une maison de retraite ; l’ancien hĂŽpital est reconverti depuis en logements sociaux. Construit Ă  partir de 1644, façade de la rue Jean-JaurĂšs reconstruite de 1926 Ă  1932. Classement partiel Ă  l’Inventaire des monuments historiques le .
    • Place du , plus couramment appelĂ©e « Le PĂątis » ou, de son ancien nom officiel, « place du PĂątis », une des plus grandes places de France.
    • Salle des fĂȘtes (place du ) : salle de spectacle conçue par l'architecte Louis Philippon et inaugurĂ©e en 1925[124]. Elle possĂšde un intĂ©rieur de style Art Nouveau et une façade nĂ©o-Louis XVI[125].
    • Maison de la Praline (rue du gĂ©nĂ©ral-Leclerc, Ă  proximitĂ© de l’église de la Madeleine, sur la place Mirabeau) : copie d'une maison nĂ©o-gothique qui fut construite en 1920 par RenĂ© Coffre avec des sculptures de Jean Boucher, pour abriter le magasin de vente des Ă©tablissements Mazet.
    • HĂŽtel Durzy : ancien hĂŽtel de ville de style nĂ©o-classique tardif, construit entre 1859 et 1861 par Étienne-Albert Delton pour abriter la fondation (Ă©cole technique (lycĂ©e Durzy) et bibliothĂšque) crĂ©Ă©e par Philippe Durzy, capitaine dans les armĂ©es de NapolĂ©on. Il est situĂ© au croisement de la rue du Faubourg de la ChaussĂ©e et du boulevard Durzy, le long du canal de Briare. RachetĂ© par la ville en 1881, il abrite aujourd’hui le musĂ©e Girodet. La salle des mariages date d'environ 1925 et est de style nĂ©o-gothique. Son jardin contient un savonnier, des sĂ©quoias, un cĂšdre bleu, un noyer noir, et un ginkgo[126]. Dans le jardin sont visibles des arcades, vestiges de l'hĂŽtel Tournemotte de Lorris du XIIIe siĂšcle. Cai Hesen, Ă©tudiant et futur dirigeant chinois qui a sĂ©journĂ© plusieurs annĂ©es Ă  Montargis, y a publiquement exposĂ© du 6 au ses thĂ©ories politiques sur l'avenir de la Chine et sa relation hors mariage avec son amie Xiang Jinyu.
    • Ancienne caisse d’épargne (en face de l’hĂŽtel Durzy), construite en 1904 par un certain Brochon, architecte Ă  Montargis.
    • Les anciens bains-douches, 8 boulevard du Rempart, financĂ©s par la Caisse d’Epargne[127] et inaugurĂ©s le ; Ă  l'Ă©poque le lieu est frĂ©quentĂ© essentiellement par une clientĂšle ouvriĂšre et par l'importante population d'Ă©tudiants chinois rattachĂ©s Ă  la ville.
    • Ancien cloĂźtre au croisement de la rue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc et du Puiseaux, devenu prison en 1792. De nos jours il sert de centre de semi-libertĂ© pour les gens condamnĂ©s Ă  des TIG.
    Maison Feuillette.
    • La maison Feuillette, maison en paille, premiĂšre construction d'Europe[128] (du monde, selon certains[129]) isolĂ©e en bottes de paille avec une ossature bois, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 1920 par l’ingĂ©nieur Émile Feuillette au 69 rue des DĂ©portĂ©s et InternĂ©s de la RĂ©sistance. Toujours en trĂšs bon Ă©tat et habitĂ©e, le RFCP (RĂ©seau Français de Construction en Paille) l'a rachetĂ©e en 2013 pour y Ă©tablir le futur Centre national de la construction en paille[128] - [129]. L'appel d'offre pour l'architecture du bĂątiment destinĂ© aux formations se fait en 2020 : le CNCP compte sur les formations payantes pour rembourser l'emprunt qui a contribuĂ© Ă  acheter la maison.
    • L'hĂŽtel Desormeaux, construit vers 1770 par Simon Desormeaux, receveur du duc d'OrlĂ©ans, intĂšgre deux tours des anciens remparts de la ville. Il a abritĂ© RenĂ© Dumont[130]. Plusieurs maisons du centre de Montargis, notamment le long du canal de Briare, intĂšgrent de la mĂȘme maniĂšre des tours de remparts.
    • La caserne Gudin, classĂ©e monument historique en 2021.

    Ponts et voies d'eau

    Elle est caractérisée par ses nombreuses voies d'eau sillonnant la ville, avec un nombre de ponts assorti dont certains des plus remarquables se trouvent sur le trajet du "circuit des ponts" mis sur pied par l'office de tourisme[126]. Le canal de Briare et le Loing ceignent l'est et le nord de la vieille ville, le Puiseaux la traverse du sud au nord, et plusieurs canaux la sillonnent d'est en ouest en reliant ces deux voies d'eau.

    On peut noter la passerelle Victor Hugo sur le canal de Briare, construite dans le style Eiffel en 1891 et moins connue sous le nom de passerelle de la Marolle, qui relie le boulevard Durzy et le boulevard des Belles-ManiÚres : confluence d'un bras du Loing avec le canal de Briare, c'était le point de relùche des coches d'eau, que le boulevard des Belles-ManiÚres reliait au relais des diligences à l'hÎtel de la Poste sur la place Victor-Hugo (extrémité sud de la rue Dorée). Le boulevard des Belles-ManiÚres est ainsi nommé car il était la promenade favorite du " beau monde " de l'époque.
    Le pont Saint-Nicolas, ou pont de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, toujours sur le canal de Briare, Ă©tait le pont de l'une des cinq anciennes portes de la ville ; achevĂ© en 1855, il a remplacĂ© un autre pont situĂ© 29 mĂštres plus loin : le but de cette nouvelle construction Ă©tait d'aligner la rue DorĂ©e et la gare[126] - [131]. La passerelle Saint-Nicolas, 128e pont de Montargis, a Ă©tĂ© construite en 2006 Ă  l'emplacement de l'ancien pont Saint-Nicolas.
    Le Pont Neuf, du dĂ©but du XVIIe siĂšcle, relie la rue de la Poterne et l'ancienne place des Halles (actuellement place de la RĂ©publique). Il est constituĂ© de deux ouvrages maçonnĂ©s dont l'un enjambe le bras d'eau de l'Étoile (Ă  droite sur la photo ci-dessous) et celui du moulin de la PĂȘcherie (Ă  gauche sur la photo).

    Le pont du Loing n'enjambe pas le Loing mais le canal de Briare[126].

    Il existe de nombreux autres ponts et passerelles dans Montargis (131) d'oĂč le surnom " Venise du GĂątinais ".

    Les beaux platanes qui bordent le canal de Briare sur pratiquement toute la traversée de la ville ont été plantés en 1790 sur ordre de François Bizot, directeur des canaux de cette époque.

    • Pont Girodet, dans la rue du mĂȘme nom, sur le Puiseaux.
      Pont Girodet, dans la rue du mĂȘme nom, sur le Puiseaux.
    • Pont Neuf. Canal de Briare en premier plan, voie d'eau de l'Étoile au fond Ă  droite et celle du moulin de la PĂȘcherie Ă  gauche.
      Pont Neuf. Canal de Briare en premier plan, voie d'eau de l'Étoile au fond Ă  droite et celle du moulin de la PĂȘcherie Ă  gauche.
    • Le Loing, place Paul-Bodin.
      Le Loing, place Paul-Bodin.
    • Canal le long du boulevard des Belles-ManiĂšres : une passerelle pour chaque maison.
      Canal le long du boulevard des Belles-ManiĂšres : une passerelle pour chaque maison.
    • Pont du Loing sur le canal de Briare.
      Pont du Loing sur le canal de Briare.

    Équipements culturels

    L'hĂŽtel Durzy.
    La médiathÚque sur la place du Pùtis.
    • CinĂ©ma AltiCinĂ©, Multiplexe de 9 salles; (regroupement du Tivoli et de l'Alhambra anciennes salles (historiques) de la ville.
    • MĂ©diathĂšque municipale ;
    • MusĂ©e Girodet, situĂ© dans l'hĂŽtel Durzy[132] ;
    • MusĂ©e des tanneurs, installĂ© dans une demeure du XVIe siĂšcle[133] ;
    • La sociĂ©tĂ© d'Ă©mulation de l'arrondissement de Montargis (SEM) ;
    • Conservatoire de musique et de danse.
    • MusĂ©e historique de l'amitiĂ© franco-chinoise[134]

    Montargis et le cinéma et la télévision

    • Montargis est le lieu de tournage du film Week-end Montargis, film parodique prĂ©sent dans Le gros DVD (2001) de Kad et Olivier.
    • Dans le film Tais-toi ! (2003), rĂ©alisĂ© par Francis Veber, Quentin, incarnĂ© par GĂ©rard Depardieu, se rĂ©clame ĂȘtre de Montargis (« J'm'appelle Quentin, j'suis d'Montargis » rĂ©pĂšte-t-il rĂ©guliĂšrement). Certaines scĂšnes tournĂ©es dans un bar abandonnĂ© ont Ă©tĂ© filmĂ©es dans un bar de Montargis, Ă  cĂŽtĂ© de la rue DorĂ©e.
    • La forĂȘt de Montargis a Ă©tĂ© le lieu du tournage de certaines scĂšnes du film Les Visiteurs (1993) avec Jean Reno et Christian Clavier, lorsqu’ils sont transportĂ©s dans le temps et se retrouvent dans une forĂȘt.
    • Plusieurs scĂšnes du film de Pascal Thomas, les Zozos (1973), ont Ă©tĂ© tournĂ©es Ă  Montargis.
    • Dans la sĂ©rie de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision française M6, ScĂšnes de mĂ©nages, Huguette et Raymond font souvent rĂ©fĂ©rence Ă  leur rencontre Ă  Montargis et les vacances qu'ils y ont passĂ©es.

    Montargis et la chanson

    Une chanson de l’artiste David TMX s’intitule Voir Montargis et mourir.

    Gastronomie

    Les pralines[135] : amandes grillées et caramélisées selon une recette due à Clément Jaluzot, officier de bouche du duc de Praslin sous Louis XIII. Cette recette a été reprise à la fin du XIXe siÚcle par la maison Mazet, maison de confiserie fondée à Montargis par Clément Jaluzot, et s'est perpétuée jusqu'à nos jours.

    Les crottes du Chien, célébrant le chien de Montargis, sont un praliné noisette dans une coque de nougatine entourée de chocolat noir.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Montargis Blason
    D'azur Ă  la lettre capitale M d'argent surmontĂ©e d'une couronne royale fermĂ©e du mĂȘme, accompagnĂ©e de trois fleurs de lis d'or, celle de la pointe accostĂ©e des lettres capitales L et F d'argent; Ă  la filiĂšre du mĂȘme (site de la mairie).
    DĂ©tails
    Beaucoup de versions différentes au cours des siÚcles entre les deux blasons présentés.
    Alias
    Alias du blason de Montargis
    Alias du blason de Montargis
    D'azur semĂ© de fleurs de lis, Ă  la lettre capitale M surmontĂ©e d'une couronne de marquis, le tout d'or. (version originelle d’Hozier)

    Voir aussi

    Bibliographie

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    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • AliĂ©nor Samuel-HervĂ©, La ville de Montargis au XVIe siĂšcle : sociĂ©tĂ©, pouvoirs et religion, mĂ©moire de Master soutenu en Ă  l'universitĂ© Paris-Sorbonne, sous la direction de Denis Crouzet,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă  vocation unique (SIVU), (syndicats intercommunaux Ă  vocation multiple (SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
    5. Le nom de Maurice Meunier, maire, a été donné à une école de la ville.
    6. Le nom de Robert Szigeti, maire, a été donné à une rue de la ville.
    7. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    8. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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