Pannes (Loiret)
Pannes est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Pannes | |||||
Le viaduc de Pannes. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Montargis | ||||
Intercommunalité | Agglomération montargoise et rives du Loing | ||||
Maire Mandat |
Dominique Laurent 2020-2026 |
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Code postal | 45700 | ||||
Code commune | 45247 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pannois[1] | ||||
Population municipale |
3 694 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 177 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
68 488 hab. | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 01âČ 11âł nord, 2° 40âČ 05âł est | ||||
Altitude | Min. 83 m Max. 107 m |
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Superficie | 20,84 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Montargis (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montargis (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Montargis | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Pannes se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gùtinais pauvre[2] et l'aire urbaine de Montargis. à vol d'oiseau, elle se situe à 58,0 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 6,3 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 5,0 km de Chùlette-sur-Loing, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Montargis[5].
Les communes les plus proches sont : Villevoques (3,2 km), Gondreville (3,7 km), Corquilleroy (3,7 km), Villemandeur (4,3 km), Saint-Maurice-sur-Fessard (4,6 km), MignĂšres (4,6 km), ChĂąlette-sur-Loing (5 km), Moulon (5,7 km), Girolles (6 km), Cepoy (6,1 km) et Chevillon-sur-Huillard (6,9 km)[6].
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es, et du MĂ©sozoĂŻque, anciennement appelĂ© Ăre secondaire, qui s'Ă©tend de â252,2 Ă â66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche Ă silex remontant Ă la pĂ©riode CrĂ©tacĂ©. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°365 - Montargis » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et sa notice associĂ©e[10].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne | ||
PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | ||
MiocĂšne |
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PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne | |||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | |||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
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Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 20,84 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 20,74 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 24 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 83 m et 107 m[14].
Hydrographie
La commune est traversée par le Canal d'Orléans (5,467 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 14,67 km, comprend trois autres cours d'eau notables, la Bezonde (5,576 km) et le Solin (1,434 km) et le Limetin (0,358 km), et divers petits cours d'eau dont le canal 01 de Baucheton (0,034 km) et Fosse de Fousseau (1,797 km)[15].
Le canal dâOrlĂ©ans court sur 78,65 kilomĂštres entre OrlĂ©ans, oĂč il dĂ©bouche dans la Loire et ChĂąlette-sur-Loing, oĂč il rejoint le canal du Loing et le canal de Briare au niveau du bief de Buges. Le Bief de Sainte-Catherine 3 890 mĂštres est situĂ© sur la commune. Le canal est en plein essor de 1692 Ă 1793. De 1 500 Ă 2 000 bateaux remontent chaque annĂ©e la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. Mais avec la concurrence du rail, le trafic diminue puis disparaĂźt complĂštement au dĂ©but du 20e siĂšcle. Le canal est dĂ©classĂ© en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privĂ© de lâĂtat[16].
La Bezonde, d'une longueur totale de 33,9 km, prend sa source dans la commune de Nesploy et se jette dans le Canal d'Orléans à Pannes, aprÚs avoir traversé d'ouest en est 10 communes[17]. Sur le plan piscicole, la Bezonde est classée en deuxiÚme catégorie piscicole. L'espÚce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[18].
Le Solin, d'une longueur totale de 32,5 km, prend sa source dans la commune de Le Moulinet-sur-Solin et se jette dans le Loing à Chùlette-sur-Loing, aprÚs avoir traversé 8 communes[19]. Sur le plan piscicole, le Solin est également classé en deuxiÚme catégorie piscicole[18].
Le Limetin, d'une longueur totale de 19,4 km, prend sa source dans la commune de Lorris et se jette dans le Canal d'Orléans à Pannes, aprÚs avoir traversé 7 communes[20]. Sur le plan piscicole, le Limetin est également classé en deuxiÚme catégorie piscicole[18].
Histoire
Antiquité
En 1996-1997, des fouilles préventives pour la construction de l'autoroute A77 ont mis au jour au Clos du Détour la fosse d'un sanctuaire, qui a livré entre autres un ex-voto oculaire exceptionnel réunissant quatre points remarquables : il est en argent, sa forme est inédite, il est gravé d'une formule dédicatoire, et il a été offert par une femme et citoyenne romaine (appelée Prisceia Aviola) - les dévots sont plus souvent des hommes. Le tout indique que ce sanctuaire était relativement important[21]. Le site étudié inclut une enceinte murée d'une surface de 220 à 130 m avec entre autres structures 6 puits, 3 fours à chaux (et un autre au nord de l'enceinte)[22], trois temples[23] (fanum) et des structures balnéaires. Le tout est daté du Ier siÚcle jusqu'au milieu du 3e siÚcle[22].
250 m plus Ă l'ouest, six (ou peut-ĂȘtre 7) fosses ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes, contenant un squelette de chien et un de mouton - les deux associĂ©s - tĂ©moignant lĂ aussi de la pratique d'offrandes. Un fragment de terre cuite architecturale (TCA) indique une origine romaine plutĂŽt que gauloise[24].
Dans les environs immédiats, l'ùge du bronze final est représenté par deux fosses (une seule étant précisément datée) liées à l'extraction de calcaire[24].
Ces locations sont proches de la voie antique secondaire reliant Montargis Ă l'important site d'Aquis Segeste Ă Sceaux-du-GĂątinais - une voie qui passe par Pannes[25].
XXe siĂšcle
Entre le et le , plus de 2 800 rĂ©fugiĂ©s espagnols fuyant l'effondrement de la rĂ©publique espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil dâOrlĂ©ans, 46 centres dâaccueil ruraux sont ouverts[26], dont un Ă Pannes[27]. Les rĂ©fugiĂ©s, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont dĂ©sarmĂ©s et retenus dans le Sud de la France), sont soumis Ă une quarantaine stricte, vaccinĂ©s, le courrier est limitĂ©, et le ravitaillement, s'il est peu variĂ© et cuisinĂ© Ă la française, est cependant assurĂ©[28]. Une partie des rĂ©fugiĂ©s rentrent en Espagne, incitĂ©s par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux prĂ©fĂ©rant rester sont regroupĂ©s au camp de la verrerie des Aydes, Ă Fleury-les-Aubrais[27].
Blasonnement
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Les armoiries de Pannes se blasonnent ainsi : |
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Urbanisme
Typologie
Pannes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [29] - [30] - [31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montargis, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[32] et 56 233 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[33] - [34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montargis dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[35] - [36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (84 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (72,7 %), forĂȘts (8,7 %), zones urbanisĂ©es (7,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,3 %), prairies (2,7 %)[37].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Risques naturels et technologiques
La commune de Pannes est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations (par dĂ©bordement du Loing), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses [38]. Entre 1999 et 2019, neuf arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune de Pannes : cinq pour des inondations et coulĂ©es de boues intervenues et quatre pour des mouvements de terrains[39].
Risques naturels
Le territoire communal est traversĂ© dans sa partie est par la Bezonde et le canal dâOrlĂ©ans (qui emprunte sa vallĂ©e) d'une part, et par le Solin dâautre part. En cas de crue de ces cours d'eau, une dizaine de pavillons sont situĂ©s en zone inondable. Ces crues ont essentiellement lieu aux mois de dĂ©cembre, janvier et fĂ©vrier, qui concentrent lâensemble des crues majeures, plus rarement en automne (), et au printemps (). Les deux crues de rĂ©fĂ©rence sont celles de (3,16 m Ă Montargis) et de mai- (3,36 m Ă la mĂȘme station)[40] - [41]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) AgglomĂ©ration montargoise et Loing Aval approuvĂ© le par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral et modifiĂ© en 2013 pour la commune de Dordives[42].
Le territoire de la commune peut Ă©galement ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[43].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[44]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[45].
Depuis le , la France dispose dâun nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[46]. La commune, Ă lâinstar de lâensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[39].
Risques technologiques
La commune est concernée par le risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'itinéraires structurants supportant un fort trafic (l'autoroute A77 et la route départementale D2060)[38].
Politique et administration
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse et bourg de Pannes acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[47] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[48]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[49].
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[50].
Initialement constituĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le , le district urbain de lâagglomĂ©ration Montargoise, le plus ancien district de France, regroupait huit communes dont la commune de Pannes. Celui-ci avait des compĂ©tences rĂ©duites : ordures mĂ©nagĂšres, transports, service dĂ©partemental dâincendie et de secours (SDIS) et assainissement. La communautĂ© dâagglomĂ©ration a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dans lâoptique dâavoir une mutualisation des moyens. En application des dispositions de la loi n°99-586 du relative au renforcement et Ă la simplification de la coopĂ©ration intercommunale, le district sâest transformĂ© en communautĂ© dâagglomĂ©ration qui a pris le nom de « AgglomĂ©ration Montargoise et Rives du Loing » par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du . Les statuts dont Ă©tĂ© adoptĂ©s le [51]. La commune appartient Ă d'autres Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le dĂ©coupage territorial de ces structures est en constante Ă©volution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 4].
La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d'intercommunalités en France, fait passer de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, le seuil démographique minimal pour constituer une intercommunalité et a un impact sur les périmÚtres des intercommunalités du département du Loiret dont le nombre passe de 28 à 16. Mais la communauté d'agglomération Agglomération Montargoise et Rives du Loing, dont la population totale dépasse le nouveau seuil minimal, ne voit pas son périmÚtre changer[52] et la commune de Pannes en reste donc membre. Cette loi a toutefois un impact sur ses compétences avec l'attribution de nouvelles compténces comme de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations à partir du [53].
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă la veille des Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Pannes Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique de l'ancien diocĂšse de Sens[54] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[55].
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Pannes est alors incluse dans le canton de Montargis, le district de Montargis et le dĂ©partement du Loiret[56].
La recherche dâun Ă©quilibre entre la volontĂ© dâorganiser une administration dont les cadres permettent lâexĂ©cution et le contrĂŽle des lois dâune part, et la volontĂ© dâaccorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) dâautre part, sâĂ©tale de 1789 Ă 1838[57]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[58]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[59]. L'acte II intervient en 2003-2006[60], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Pannes aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | PĂ©riode | Type | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
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District | Montargis | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[50] - [56]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[61]. |
Canton | Montargis | 1790-1801 | Administrative et Ă©lectorale | En 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Pannes est rattachĂ©e au canton de Montargis[50]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[61]. Ils permettent lâĂ©lection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[62]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Montargis | 1801-1973 | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[63]. Pannes est alors rattachĂ©e au canton de Montargis par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[64] - [50]. | ||
Chùlette-sur-Loing | 1973-2015 | En 1973, la commune est rattachée au canton de Chùlette-sur-Loing, un canton issu de la division de l'ancien canton de Montargis[65]. | ||
Montargis | 2015- | Ălectorale | La loi du [66] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [67] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Montargis[67]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[68]. | |
Arrondissement | Montargis | 1801- | Administrative | Pannes est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[50] - [64]. |
Circonscription lĂ©gislative | 4e circonscription | 2010- | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[69] - [70]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[71]. La rĂ©forme n'affecte pas Pannes qui reste rattachĂ©e Ă la quatriĂšme circonscription[72]. |
Collectivités de rattachement
La commune de Pannes est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire[73], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Pannes, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[74], pour un mandat de six ans renouvelable[75]. Il est composé de 27 membres[76]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil.
Liste des maires
Ăquipements et services
Gestion des déchets
En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres (SMIRTOM) de Montargis, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 5], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire[81]. Un rĂ©seau de trois dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune de Corquilleroy[82].
Le SMIRTOM de Montargis procÚde également à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective dans l'unité d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[83].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté d'agglomération Agglomération montargoise et rives du Loing en application de la loi NOTRe du [84].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[85]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la CommunautĂ© de l'AgglomĂ©ration Montargoise Et des Rives du Loing (A.M.E.)[86] - [87] - [88]. L'eau brute est pompĂ©e par le biais de six forages : trois Ă Amilly (la Chise 1, la Chise 2 et la Chise 3) et trois Ă Pannes (la Justice-Aunois, la RiviĂšre-Aunois et la Grand Aunois). En 2015, 3 410 022 m3 d'eaux brutes ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s en nappe pour desservir les 21 102 abonnĂ©s de l'agglomĂ©ration montargoise (soit 52 092 habitants raccordĂ©s)[89].
Assainissement
La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et lâĂ©puration des eaux usĂ©es, lâĂ©limination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[90], est Ă©galement assurĂ©e par l'A.M.E.[91] - [92] - [93] qui dispose ainsi en 2015 dâun rĂ©seau de 384,8 km, de 11 737 regards de visite et de 145 postes de relevage et de trois stations dâĂ©puration principales situĂ©es Ă Chalette-sur-Loing, Ă Amilly et Ă Vimory[94]. La commune est raccordĂ©e Ă la station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire de la commune de ChĂąlette-sur-Loing, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 85 000 EH, soit 16 700 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e en 2017 par Lyonnaise des Eaux Amilly[95] - [96].
Certaines rues de la commune ne sont pas desservies par le rĂ©seau dâeaux usĂ©es (rĂ©seau dâassainissement collectif) de lâAgglomĂ©ration montargoise et les habitations doivent dĂšs lors ĂȘtre pourvues dâun systĂšme dâassainissement individuel. Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe ces installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[97]. L'agglomĂ©ration montargoise assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[98] - [94].
Prix de l'eau
Le « prix de lâeau » doit permettre de financer lâensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[99]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, quâil sâagisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[100]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[101].
Domaine | Commune | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Eau potable | Pannes | NC[102] | NC[103] | NC[104] | NC[105] | 2,36[106] | 2,51[107] |
Loiret | 1,76[108] | 1,7[109] | 1,66[110] | 1,69[111] | |||
France | 1,93[108] | 1,96[109] | 2[110] | 2,03[111] | |||
Assainissement | Pannes | NC[102] | NC[103] | NC[104] | 3,24[105] | 2,38[106] | 1,94[107] |
Loiret | 2,07[108] | 2,19[109] | 2,25[110] | 2,38[111] | |||
France | 1,73[108] | 1,82[109] | 1,85[110] | 1,89[111] |
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[112]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[113].
En 2020, la commune comptait 3 694 habitants[Note 6], en augmentation de 0,98 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Patrimoine
Le viaduc de Pannes est un pont en arc bowstring qui permet Ă lâautoroute A77 de franchir le canal d'OrlĂ©ans et la BĂ©zonde.
L'église Saint-Pierre-Ús-Liens, dont les fondations et la premiÚre élévation du clocher datent du XIIe siÚcle, l'édifice ayant reconstruit au XVIe siÚcle. Il est protégé depuis 1987 par une inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques[116].
Ăconomie
La commune possÚde une zone industrielle située au bord de l'A77, Arboria, qui se compose de deux zones, Arboria 1 et Arboria 2.
Jumelages
Pannes (France). Le jumelage avec cette commune de Meurthe-et-Moselle joue sur l'homonymie et la ressemblance des codes départementaux (45 et 54) dans le cadre de l'association « Pannes 454 ».
Personnalités liées à la commune
- Michel-François d'Ailly ou Marc-François d'Ailly (1724-1800), homme politique français, est mort dans la commune[117].
- Paul Ăluard fut affectĂ© au dĂ©but de la guerre, en 1939, Ă la gare de triage de MignĂšres-Gondreville, dans le Loiret. Il rejoint Nusch tous les soirs dans une chambre louĂ©e dans un cafĂ© de Pannes, la maison Ferney.
Cadre de vie
Label ville fleurie : une fleur attribuée par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris[118].
Enseignement
Pannes est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et possÚde les écoles suivantes :
- L'école maternelle (3 classes) et élémentaire (6 classes) Georges-Braibant ;
- L'Ă©cole primaire du bourg (8 classes)[119].
Le collĂšge de secteur est le collĂšge Paul-Ăluard de ChĂąlette-sur-Loing.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux Ă vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou dâautres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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Références
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- Prix de l'eau en 2011 dans le Loiret.
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Voir aussi
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